Le PKK est une organisation terroriste marxiste-léniniste responsable de la mort de plus de 40 000 personnes en Turquie. L'organisation terroriste est toujours en train de perpétrer des actes de violence et de martyriser les troupes turques et les policiers. Des milliers de Kurdes ont été tués par le PKK; ces meurtres se poursuivent encore. L'affirmation selon laquelle le PKK est le protecteur des Kurdes et qu’il a désormais renoncé à la terreur - une conjecture qui s’est surtout propagée dans la presse occidentale – est donc fausse.
Une autre erreur qui a été diffusée en Occident est que le PYD et le PKK sont des organismes différents. Le PKK et le PYD sont une seule et même organisation. Leurs fondateurs, leurs dirigeants, leurs objectifs et bien sûr leurs mentalités, sont pareils. Leurs relations ne sont pas seulement idéologiques, mais elles sont aussi matérielles et organiques. Les affiches d’Ocalan sont toutes suspendues autour des tribunes lors de toutes les réunions de PYD. Les photos du vice-président PYD Salih Muslim assis à la même table à manger qu’Ocalan sont bien connues.
Les régions de Syrie à majorité kurde ont été transformées en un laboratoire sanglant par Ocalan, qui se considère comme le Lénine du 21e siècle. Le PYD, qui a pris le contrôle de tout le nord de la Syrie à la suite de sa collaboration avec Assad, a opprimé les Kurdes vivant dans la région plus que quiconque avec le régime despotique qu'il a créé. Cette oppression sera décrite ultérieurement, mais il serait d’abord utile d’examiner les étapes de l’établissement de PYD.
Le PYD a été fondé sur l’ordre d’Ocalan avec le soutien du régime Baath
Le régime baasiste syrien a toujours protégé le PKK et Abdullah Ocalan. Peu de temps après la déclaration de la fondation du PKK en 1978, c'est en Syrie qu’Ocalan a cherché refuge. Malgré les avertissements persistants en provenance de la Turquie, le régime Baath a fourni toutes sortes de soutien pour aider l'organisation à prospérer. Beaucoup de terroristes qui ont commis d'innombrables attentats sanglants en Turquie ont été formés dans des camps en Syrie. L'un des bailleurs de fonds les plus puissants d’Ocalan a été sans aucun doute l'organisation de renseignement sanglante du régime Baath, al-Muhabarat.
La Syrie a expulsé Ocalan en 1999 en raison de la pression de la Turquie. Cependant, l'organisation fut confiée à al-Muhabarat. Une partie des terroristes sont passés au nord de l’Irak et aux montagnes de Qandil. Le régime baasiste a organisé la situation future des autres. Une organisation ayant un nouveau nom, dirigée par al-Muhabarat a été établie. Les biens matériels et les membres de l’organisation ont été confiés à ce nouveau groupe. Le Parti de l'Unité démocratique, ou PYD d’aujourd’hui, dont la formation a été soutenue par al-Muhabarat lui-même, n'est autre que le groupe d'Ocalan.
Cependant, selon les sources officielles, le PYD a été fondé en 2003. Il a annoncé qu'il considérait Ocalan comme son chef idéologique et qu'il était affilié au Kongra-GEL (Congrès du Peuple du Kurdistan). Le co-président du PYD - qui s’organise selon un système de co-présidence – est Salih Muslim qui a partagé la même table qu’Ocalan ainsi que Asya Abdullah, une militante qui vit au siège de PKK dans les montagnes de Qandil. Alors que Salih Muslim est la face visible du PYD, qui mène des pourparlers en Europe et dans d’autres pays et émet des déclarations à la presse, Asya Abdullah est le véritable chef de PYD dans les montagnes de Qandil.
Il existe des preuves encore plus concrètes qui montrent que le PYD, qui -malgré tous ces faits - prétend avoir un simple lien idéologique avec le PKK, ne dit pas la vérité. Le PYD est une organisation sous l'égide de Kongra-Gel. Celui-ci est l’organe supérieur parmi tous les groupes PKK au Moyen-Orient et en Europe. La structure « confédérale » qui comprend le PKK et le PYD est l'organisation qui représente tous les organes étatiques conçus autour de l'illusion d'un Kurdistan communiste indépendant. Le conseil exécutif de Kongra-Gel représente l'aile de la direction de ce soi-disant Kurdistan communiste indépendant et son soi-disant gouvernement : Il donne des ordres au PKK, à ses sous-groupes et à toutes les organisations de la région. Une des autres organisations sous ce parapluie est le PYD. Le PYD n’est donc pas seulement une extension idéologique du PKK, mais aussi une extension structurelle et matérielle. Il n'y a aucune différence entre celui-ci et le PKK.
Le YPJ est composé de terroristes du PKK formés dans les monts Qandil
Il existe de nombreux militants d'origine syrienne qui commettent des attaques dans les rangs du PKK. Ceux-ci ont même pris part à des attaques en Turquie. Le PYD et le PKK sont aussi liés comme des forces armées. Les militants d'origine syrienne du PKK qui effectuent des attaques représentent le noyau de la branche armée du PYD.
Le nom de la branche armée du PYD est le YPG (Unités de Protection du Peuple). On estime leur nombre entre cinq à dix mille militants de YPG, la quasi-totalité a reçu une formation idéologique et militaire dans les monts Qandil. Les dirigeants du PKK sont le vrai commandant des militants YPJ dans les monts Qandil. De nouveaux militants qui rejoignent le YPG reçoivent d’abord une éducation idéologique marxiste-léniniste, staliniste dans les monts Qandil ; puis une formation militaire. La formation militaire de base est donnée par les dirigeants du PKK dans les monts Qandil. La formation continue ensuite dans les académies militaires établies à Afrin, Kobane et Jizre.
Il ne faut pas oublier qu'il y avait un grand nombre de chefs du PKK parmi les militants YPJ quand Kobane a été attaqué par l’EI.
Le PYD opprime impitoyablement les Kurdes syriens et élimine ceux qui pensent différemment
L'une des vérités qui apparaît très rarement dans la presse occidentale est la façon dont le peuple kurde fuit vers les pays voisins pour échapper à l'oppression du PYD. L’un des aspects les plus funeste de PYD est son alliance avec le régime Assad car celle-ci a causé de terribles souffrances aux Kurdes de la région. Le PYD a déclaré l'autonomie démocratique dans le nord de la Syrie en parvenant à un accord avec le régime Baath, mais ses efforts avant et après cet accord pour effacer les Kurdes religieux et ceux qui s'opposent au PYD sont bien connus. L'année dernière, quelque 50.000 Kurdes ont fui le PYD et ont cherché refuge dans le nord de l'Irak. De même, l'un des premiers groupes de réfugiés syriens arrivant en Turquie se composait de Kurdes souhaitant échapper à la cruauté de PYD à Al-Hasaqah.
Le principal groupe de réflexion, Crisis Group, a révélé dans son dernier rapport la manière dont le PYD persécute impitoyablement les Kurdes dévots ordinaires qui ne partagent pas son idéologie. Human Rights Watch a également préparé un rapport sur la Syrie du Nord, révélant comment les opposants au PYD sont détenus sans raison et gravement torturés pendant les interrogatoires, et comment les prisons sont pleines d'opposants au PYD incarcérés sans raison. Le nombre d'opposants kurdes tués par le PYD est bien plus supérieur à ce que nous savons. Par exemple, le PYD a ouvert le feu pour disperser des manifestations provoquées par l'arrestation de trois membres du parti kurde pro-Barzani. Des missiles anti-aériens ont été utilisés pour tirer sur la foule. Dix personnes ont été tuées et des dizaines ont été blessées. En plus de tels massacres, il y a aussi des centaines de Kurdes qui ont été forcés de leur maison et dont on n’en a plus jamais entendu parler ou qui ont été simplement abattus dans la rue.
Le PYD et YPG, constitué de militants armés, sèment la terreur dans le nord de la Syrie de la même manière que le PKK et sa filiale armée, le HPG, le font en Turquie.
Par conséquent, le fait que le modèle qu’Ocalan décrit comme « autonomie démocratique confédérale » soit en réalité une dictature basée sur l'idéologie marxiste-léniniste et les idées staliniennes ne doit pas être ignoré. Le PYD (et bien sûr le PKK) que certaines personnes soutiennent par manque d'information, et d'autres pour mener à bien des plans secrets dans la région, sont le principal fléau qui afflige actuellement les Kurdes. Il ne faut pas oublier qu'aucun système « démocratique » ne peut émerger d'une organisation qui agit sur la base d’une idéologie stalinienne, marxiste-léniniste à part une dictature du prolétariat.
Conclusion:
Comme nous l'avons vu, l’absurdité que le PYD et le PKK sont des organisations totalement différentes est fausse. Quand un groupe de crime organisé braque une banque et tue quelqu’un durant la manœuvre, la personne qui surveille et celui qui met en marche le moteur de la voiture sont tous aussi coupables que la personne qui commet le meurtre ; ils sont tous complices du même crime et membres de la même organisation criminelle. Par conséquent, toutes les organisations qui agissent par loyauté envers Ocalan sont membres de la même organisation terroriste et sont responsables des mêmes crimes contre l'humanité.
Aucune de ces organisations terroristes n'a en fait l'intention de « protéger les innocents ». Toutes les déclarations faites par les organisations et ses extensions sous le nom de démocratie sont tout simplement une ruse destinée à obtenir le soutien nécessaire pour établir un régime dictatorial marxiste-léniniste. Le combat à Kobane est un effort fait pour ne pas perdre le territoire qui leur a été donné par le régime Baath, où une dictature du prolétariat a commencé à être établie.
Les terroristes communistes ne peuvent assumer le devoir de protéger la population kurde innocente à Kobane et dans la région. Si ce devoir appartient à quelqu’un, elle reviendrait à la Turquie. En effet, nos frères kurdes ont cherché refuge en Turquie pour échapper à ces brigands. La compassion et la justice de la Turquie sont une garantie pour tous les peuples de la région.
News Rescue:
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