Dans nos sociétés dépourvues de réelle justice, l’inégalité entre les femmes et les hommes est une sérieuse question sociale posant des problèmes majeurs. Dans de nombreux pays à travers le monde, les femmes sont souvent traitées comme des citoyens de seconde classe et sont même exclues. Perçues comme des êtres faibles et cherchant la protection, elles sont souvent maltraitées. Pour la même raison, elles ne tiennent pas un rôle dans la société qui inspire le respect ou l’autorité.
Dans les sociétés où de tels préjugés prévalent, une femme ayant une carrière remarquable dans la vie professionnelle, trouve à peine l’acceptation. Généralement, les femmes sont considérées comme des personnes qui manquent de confiance en elles et de détermination et qui ont de mauvaises facultés intellectuelles. Cette rationalisation d’un « stéréotype de femme » sert à tort d’explication pour chaque erreur faite par une femme. En réalité, de telles erreurs ne sont pas propres aux femmes mais universelles chez les êtres humains.
Parmi les candidats postulant à des offres d’emploi, les hommes sont généralement plus favorisés que les femmes, même si elles ont exactement les mêmes formations, la même faculté intellectuelle et les mêmes compétences. Cette tendance explique pourquoi il y a peu de possibilités offertes aux femmes dans la vie professionnelle.
D’autre part, la majorité des femmes s’identifient à cette image qui leur est attribuée. Cette identification les incite aisément à assumer les rôles inférieurs qui leur sont confiés dans de nombreuses sociétés. Dans la vie sociale, les préjugés envers les différences de sexe ont des conséquences saisissantes dans les pays en voie de développement. Sans parler de leur droit à l’éducation et au travail, elles sont même privées de prendre leurs propres décisions au sujet du mariage. Les décisions personnelles des femmes, de toutes sortes, reposent sur leur père ou sur leur mari.
Il y a un effort continu pour fournir des solutions, de ces œuvres insuffisantes, seulement quelques unes ont été mentionnées ici. Les associations fondées pour défendre les droits des femmes, des concepts tels que la liberté et l’égalité ou le mouvement féministe ou les séminaires, les débats ou les discussions n’ont pas beaucoup contribué à une solution durable. Tous ces efforts prouvent que ces solutions provoquent en nous plus de complications. C’est une conséquence naturelle puisque la véritable solution, comme dans tous les autres domaines, est unique : l’adhésion au Coran.
Dans une société adhérant au Coran et à la Sunna (tradition prophétique), aucune distinction préjudiciable n’est faite entre les individus d’une société que ce soient les femmes, les hommes, les riches, les pauvres, les jeunes ou les personnes âgées. Le statut social, la profession, la richesse, ou le sexe ne permettent pas aux individus de jouir de privilèges particuliers. Les bonnes actions dont celles engagées dans la crainte d’Allah se distinguent (pas sûre) comme il est mentionné dans le verset : "Prenez des provisions de route, mais votre meilleur viatique sera la crainte révérencielle du Seigneur."(Sourate al-Baqara, 197) Dans le Coran, les individus ne sont pas classifiés de manière préjudiciable comme hommes ou femmes. Allah s’adresse à la fois aux hommes et aux femmes ayant foi en Lui et se livrant à de bonnes actions. Allah souligne l’importance de la vie régie par les valeurs qu’Il exige. A cet égard, être un homme ou une femme n’a aucune signification. Certains des versets le soulignant sont comme suit :
Les croyants et les croyantes sont solidaires les uns des autres. Ils incitent à la pratique du bien, déconseillent la pratique du mal, accomplissent la salât, s’acquittent de la zakât et obéissent à Allah et à Son Prophète. A ceux-là, Allah fera miséricorde, car Il est Omnipotent et Sage. Allah a promis aux croyants et aux croyantes des Jardins sous lesquels coulent des ruisseaux, pour l’éternité, ainsi que de magnifiques demeures situées dans les jardins d’Éden. Et leur satisfaction d’avoir été agréés par le Seigneur sera bien plus grande encore, et c’est là, pour eux, le suprême bonheur ! (Sourate at-Tawba, 71-72)
Les Musulmans et les Musulmanes, les croyants et les croyantes, les hommes pieux et les femmes pieuses, les hommes sincères et les femmes sincères, les hommes patients et les femmes patientes, ceux et celles qui craignent Allah, ceux et celles qui pratiquent la charité, ceux et celles qui observent le jeûne, ceux et celles qui sont chastes, ceux et celles qui invoquent souvent le Nom d’Allah, à tous et à toutes Allah a réservé Son pardon et une magnifique récompense. (Sourate al-Ahzab, 35)
Tous ceux, hommes ou femmes, qui, en revanche, auront accompli de bonnes œuvres tout en ayant la foi, seront admis au paradis, et tout dommage, même le plus infime, leur sera épargné. (Sourate an-Nisa, 124)
Les difficultés que les femmes rencontrent dans la société
Dans les sociétés loin de la religion, les femmes rencontrent de nombreuses difficultés et en particulier, celles ayant de l’expérience après un divorce, méritent une mention spéciale. Un divorce crée beaucoup de problèmes pour une femme dont le mari a empêchée de travailler et par conséquent, elle est venue à dépendre économiquement et uniquement de lui.
Que la majorité des femmes n’aient pas de profession, qu’elles ne soient pas assez jeunes pour aller travailler ou qu’elles n’aient droit à aucun des droits sociaux, rendent les conditions difficiles pour les femmes divorcées. Les avantages supplémentaires que les parties divorcées exigent entre eux et leur insistance à poursuivre leurs propres intérêts, contribue aux conflits entre les parties et rend la situation encore pire.
Dans une société de croyants, cependant, les individus ne vivent pas de tels problèmes quand ils adhèrent au Coran et à la Sunna. Le respect et l’amour ressentis au début du mariage ne se perdent pas lorsque les parties décident de mettre fin à leur mariage puisqu’il est procédé par consentement mutuel. Cette attitude est conséquente sur le raisonnement étant donné que les parties ne se perçoivent pas chacune comme étant simplement un homme et une femme, mais comme des êtres humains ayant la foi en Allah, et ainsi la création la plus élevée d’Allah. Cette attitude maintient la courtoisie après un divorce.
Il y a beaucoup de mesures prises dans le Coran qui garantissent les droits d’une femme après un divorce. Celles relatives à sa situation économique maintiennent l’aide sociale d’une femme divorcée. Les versets suivants nous informent des avantages et de l’aide financière spécifiés par le consentement mutuel des deux parties mais aussi du traitement dû à une femme après la séparation :
Les femmes divorcées ont droit à un pécule convenable. Le leur assurer est un devoir pour ceux qui craignent le Seigneur. (Sourate al-Baqara, 241)
… Faites-lui cependant, à titre de consolation, et de la manière la plus convenable, un présent dont l’importance variera selon que vous serez riche ou pauvre. C’est là une obligation pour les gens disposés à faire le bien. Si vous répudiez une femme sans avoir consommé le mariage, mais après avoir fixé sa dot, la moitié de celle-ci devra lui être versée, à moins qu’elle n’en fasse remise elle-même ou son représentant. Mais il est méritoire de se montrer conciliant de part et d’autre. N’oubliez pas d’user de bonté et de générosité les uns envers les autres, car rien de ce que vous faites n’échappe au Seigneur.(Sourate Al-Baqarah, 236-237)
L’homme aisé versera une pension en rapport avec sa fortune, et l’homme aux ressources modestes paiera dans la limite de ce qu'Allah lui a accordé. Allah n’impose jamais à l’homme une charge qui excède ses moyens, mais fait plutôt succéder l’aisance à la gêne.(Sourate At-Talaq, 7)
Encore une fois grâce aux versets, nous savons qu’après le divorce, il n’est pas légal pour un homme de garder quoi que ce soit qu’il aurait donné à sa femme pendant le mariage. Tous les besoins d’une femme divorcée liés au logement sont également garantis au cours de la période d’iddah (attente) après le divorce. Selon le Coran, il est également interdit d’obtenir des femmes par la force.
Ce qui a été rapporté jusqu’ici montre que l’adhésion au Coran apporte des solutions. Dans les sociétés où le peuple vit selon les valeurs morales du Coran, les femmes ne sont pas soumises au mauvais traitement et ne sont pas déshonorées comme dans d’autres sociétés.