Nous avons construit au-dessus de vous sept [cieux] renforcés. [Y] avons placé une lampe [le Soleil] très ardente. (Coran, 78 : 12-13)
Comme nous le savons, la seule source de lumière dans le Système Solaire est le Soleil. Avec les progrès de la technologie, les astronomes ont découvert que la Lune n'était pas une source de lumière mais qu'elle reflétait simplement la lumière qui lui parvenait du Soleil. L'expression "lampe" dans le verset ci-dessus est la traduction du mot arabe siraaj qui décrit de la meilleure manière le Soleil, qui est la source de lumière et de chaleur.
Dans le Coran, Dieu emploie différents mots pour se référer aux corps célestes tels la Lune, le Soleil et les autres étoiles. C'est ainsi que les différences de structure entre le Soleil et la Lune sont exprimées dans les versets :
N'avez-vous pas vu comment Dieu a créé sept cieux superposés ? Et y a fait de la Lune une lumière et du Soleil une lampe ? (Coran 71 : 15-16)
Dans le verset ci-dessus, le mot "lumière" est utilisé pour la Lune (nour en arabe) et le mot "lampe" pour le Soleil (siraaj en arabe). Le mot utilisé pour la Lune évoque un corps sans mouvement, brillant et qui reflète la lumière. Le mot employé pour le Soleil se réfère à un corps céleste qui brûle continuellement, une source constante de chaleur et de lumière.
Par ailleurs, le mot "étoile" vient de la racine du mot arabe najama, signifiant "qui apparaît, qui surgit, visible". Comme dans le verset ci-dessous, on se réfère aux étoiles par le motthaaqib qui est utilisé pour indiquer un corps qui brille et qui perce l'obscurité par sa lumière, qui s'auto-consume et qui est brûlant :
C'est une étoile scintillante ! (Coran, 86 : 3)
Nous savons maintenant que la Lune n'émet pas sa propre lumière mais qu'elle reflète celle du Soleil. Nous savons également que le Soleil et les étoiles émettent leur propre lumière. Ces faits nous ont été révélés par le Coran à une époque où l'être humain n'avait tout simplement pas les moyens de faire ce genre de découvertes par lui-même. C'était un âge où la connaissance des corps célestes par les hommes était pour le moins limitée. Cela souligne une fois de plus la nature miraculeuse du Coran.