Dirige tout ton être vers la religion exclusivement, telle est la nature qu’Allah a originellement donnée aux hommes - pas de changement à la création d’Allah -. Voilà la religion de droiture ; mais la plupart des gens ne savent pas.
(Sourate ar-Rum, 30)
Le paradis est plus près de chacun d’entre vous que le lacet de son soulier et il en est de même de l’enfer.
Rapporté par Al-Boukhari
Le pivert
Comme nous le savons tous, les piverts construisent leurs nids en creusant des trous dans les troncs d'arbres à l’aide de leur bec. Même si ceci semble familier à la plupart des gens, cela ne doit cependant pas leur faire oublier un point très important: par quel miracle les piverts ne souffrent-ils pas d'hémorragie cérébrale en frappant des troncs si vigoureusement avec leur tête? Ceci s’apparente à un être humain qui enfoncerait un clou dans un mur avec sa tête. Si un homme essayait de le faire, il souffrirait probablement d’un traumatisme crânien suivi d'une hémorragie alors qu’un pivert lui peut becqueter un tronc d'arbre dur de 38 à 43 fois en seulement deux ou trois secondes sans que rien ne lui arrive.1
Rien ne se produit parce que la structure crânienne des piverts est idéalement conçue pour une telle besogne. Le crâne du pivert comporte un système de suspension remarquable qui absorbe la force des coups. Son front et les quelques muscles crâniens adjoints à son bec ainsi qu’à sa mâchoire sont si robustes qu'ils aident à diminuer l'effet des coups puissants qu’il donne pendant l’action de becqueter.2
La conception et la planification ne sont pas limitées à ces faits. Préférant principalement les pins, les piverts contrôlent l'âge des arbres avant d'y creuser un trou. Ils choisissent ceux qui sont âgés de plus de 100 ans, car généralement ceux-ci souffrent d’une maladie qui cause le ramollissement de leur écorce. Ceci a été découvert tout récemment par la science et peut-être est-ce la première fois que vous êtes en présence de cette information, or les piverts, eux, la connaissent depuis des siècles.
Ce n'est pas non plus la seule raison pour laquelle les piverts préfèrent les pins. Autour de leurs nids, ils creusent également des cavités dont la fonction n’a pas été initialement comprise. On a découvert plus tard que ces cavités les protégeaient contre un grand danger. Avec le temps, la résine collante qui coule des pins remplit ces cavités et l'avant-poste du nid des piverts est ainsi rempli d’un bassin qui protègent les piverts contre les serpents, leurs plus grands ennemis.
Une autre caractéristique intéressante des piverts est que leur langue est assez légère pour pénétrer même les nids de fourmis qui se trouvent dans les arbres. Elle est également collante, ce qui leur permet de ramasser les fourmis qui vivent dans ses nids. La perfection de leur création nous apparaît encore plus grande lorsque nous savons que leur langue a une structure qui les protège de l'acide qui se trouve dans le corps des fourmis.3
Les piverts, dont chacune des caractéristiques a été soulignée précédemment dans différents paragraphes, prouvent qu’avec toutes leurs spécificités, ils sont forcément le résultat d’une création. Si les piverts avaient évolué par hasard comme la théorie de l’évolution l'affirme, ils seraient probablement morts avant qu'ils n’aient pu acquérir de telles caractéristiques cohérentes et leur espèce se serait éteinte. Cependant, comme ils ont été créés par Allah avec une "conception" spécialement adaptée à leur vie, ils ont commencé leur existence en possédant déjà toutes leurs caractéristiques essentielles.
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1. Grzimeks Tierleben Vögel 3, Deutscher Taschen Buch Verlag - octobre 1993, p. 92
2. Ibid, p. 89
3. Ibid, pp. 87-88
LE PEUPLE DE SABA ET L'INONDATION D'ARIM
Il y a quelques siècles de cela, la communauté de Saba faisait partie des quatre plus grandes civilisations de l'Arabie du Sud.
Les ruines du Temple de Ma'rib |
Les sources historiques relatives au peuple de Saba indiquent habituellement que ce peuple a été le vecteur d'une véritable civilisation, à l'instar des Phéniciens, et qu'il pratiquait beaucoup le commerce. Les historiens reconnaissent que les Sabéens ont atteint un certain degré de civilisation et de culture, comme en témoignent les termes "restaurer", "consacrer" et "construire" fréquemment employés par les dirigeants de Saba. Le barrage de Ma'rib, l'un des édifices les plus importants construits par ce peuple, démontre clairement le niveau technologique qu'ils possédaient.
L'Etat sabéen était en mesure d'adopter une politique expansionniste, grâce à son armée, l'une des plus puissantes de la région. Doté d'une culture et d'une armée prépondérantes, l'Etat sabéen était certainement l'une des "superpuissances" régionales de l'époque. L'extraordinaire puissance de l'armée de l'Etat sabéen est également décrite dans le Coran. Une déclaration des commandants de l'armée sabéenne, mentionnée dans le noble livre, montre le degré de confiance qui régnait au sein de cette armée. Ils avaient en effet déclaré:
… Nous sommes dotés d'une grande force et d'une puissance redoutable et c'est à toi qu'appartient le commandement. Vois toi-même ce que tu vas ordonner. (Sourate an-Naml, 33)
Grâce au barrage de Ma'rib construit avec une technologie plutôt avancée pour cette époque, le peuple de Saba possédait une grande capacité d'irrigation. La fertilité du sol résultant de l'application de cette technique et le contrôle exercé par les Sabéens sur les pistes caravanières, leur permit de mener une vie confortable, emplie de bien-être. Pourtant, au lieu de remercier Allah pour tous ces bienfaits, le Coran nous informe qu' "ils se détournèrent [de Allah]". De plus, ils refusèrent de tenir compte des avertissements et des rappels qui leur avaient été faits. En raison de leurs faibles valeurs morales, ils ont mérité le châtiment de Allah : leurs barrages s'effondrèrent et l'inondation d'Arim détruisit toutes leurs terres.
La capitale de l'Etat sabéen, Ma'rib, jouissait d'une grande opulence grâce à son emplacement géographique. Cette cité était située aux abords du fleuve Adhanah. Et l'endroit où le fleuve rejoignait le Mont Balaq était très propice à la construction d'un barrage. Exploitant cette topographie favorable, les Sabéens y construisirent un barrage dès le début de leur installation dans la région, et commencèrent à pratiquer l'irrigation. Ils atteignirent après cela un degré de prospérité véritablement élevé. Et Ma'rib fut l'une des cités les plus développées de l'époque. Pline, un écrivain grec, avait visité cette contrée et avait décrit sa prospérité en termes très élogieux et avait témoigné du paysage verdoyant caractérisant cette partie de l'Arabie.1
Le barrage de Ma'rib mesurait 16 m de haut, 60 m de large et 620 m de long. Selon les estimations, il permettait d'irriguer une zone de 9.600 hectares, dont 5.300 situés sur la plaine du sud et le restant appartenant à la plaine du nord. Les inscriptions sabéennes mentionnent ces deux plaines sous le nom de "Ma'rib et les deux plaines" dans les inscriptions sabéennes.2 La formulation du Coran, "les deux jardins, l'un à droite et l'autre à gauche" (Sourate Saba, 15) désigne probablement les jardins imposants et les vignobles appartenant à ces deux vallées. Grâce à ce barrage et à son système d'irrigation, la région fut réputée pour être la plus florissante et la mieux irriguée du Yémen. Le Français J. Holevy et l'Autrichien Glaser ont prouvé à partir de documents écrits que le barrage de Ma'rib existait depuis une époque fort reculée. En effet, des inscriptions rédigées dans le dialecte Himer établissent que ce barrage a rendu la région environnante très productive et qu'il en constituait le coeur économique.
L'effondrement du barrage en l'an 542 eut pour conséquence l'inondation d'Arim à l'origine d'énormes pertes. Les centaines d'années de labeur des Sabéens disparurent soudain avec la destruction de vignobles, de vergers et de terres cultivées. Il semble que suite à cet événement, le peuple sabéen entra rapidement dans une phase de récession, et de déclin résultant dans la disparition de l'Etat sabéen.
Lorsque nous examinons le Coran à la lumière des découvertes évoquées précédemment, nous constatons qu'il existe une réelle concordance entre les données historiques et les faits rapportés par le livre sacré. Les découvertes archéologiques et les données historiques corroborent les informations rapportées par le Coran. Les versets rappellent que le peuple de Saba a été détruit suite à une terrible inondation pour n'avoir pas écouté les exhortations faites par leur prophète et pour avoir rejeté la religion. Cette inondation est décrite ainsi dans le Coran :
La tribu de Saba' avait pourtant un signe dans son territoire, en l'occurrence deux jardins situés à droite et à gauche [de celui-ci]. "Mangez de ce dont votre Seigneur vous gratifie et témoignez-Lui votre gratitude : [pour] ce pays si agréable et [pour] un Seigneur accordant volontiers Son pardon." Ils se détournèrent néanmoins et Nous déchaînâmes contre eux le torrent qui avait crevé les digues et Nous substituâmes à leurs jardins deux autres plantés d'épineux, de tamaris et de quelques jujubiers. C'est ainsi que Nous les rétribuâmes pour prix de leur mécréance et qui donc est ainsi sanctionné si ce n'est le mécréant ? (Sourate Saba, 15-17)
Dans le Coran, le châtiment qui s'abattit sur le peuple de Saba est désigné par sayl al-`arim, soit "inondation d'Arim". L'expression employée dans le noble livre nous décrit également la façon dont le désastre se produisit. Le mot arim désigne un barrage ou une barrière. L'expression sayl al-`arim décrit l'inondation conséquente à l'effondrement du barrage. Les commentateurs du Coran ont résolu le problème relatif à l'époque et à l'emplacement en se laissant guider par les termes utilisés dans le Coran au sujet du fleuve Arim. Par exemple, Mawdudi a écrit dans son commentaire du Coran :
Le terme arim, qui apparaît dans l'expression sayl al-`arim, est une forme dérivée du vocable arimen, utilisé dans le dialecte de l'Arabie du Sud, et qui signifie "barrage, barrière". Dans les ruines exhumées lors des fouilles menées au Yémen, ce mot semble utilisé fréquemment dans ce sens, dans de nombreuses inscriptions ; par exemple, dans celles qui furent réalisées après la restauration du grand mur de Ma'rib en 542 et 543, sous l'ordre du roi éthiopien Ebrehe (Abraha), qui gouvernait aussi le Yémen, le mot arim est employé à plusieurs reprises pour désigner un barrage, d'où l'expression sayl al-`arim signifiant "inondation désastreuse produite par la rupture d'un barrage". Le verset : "… Nous leur changeâmes leurs deux jardins en deux bosquets aux fruits amers, des tamaris et des jujubiers rabougris" (Sourate Saba, 16), décrit l'état du pays après la catastrophe. Après l'effondrement du mur, tout le territoire fut inondé. Tous les systèmes d'irrigation mis en place par les Sabéens, ainsi que les murs situés au pied des montagnes tombèrent en ruine. Dès lors, alors que la région ressemblait à un vaste jardin, elle se trouva subitement transformée en une véritable jungle. Et il n'y eut dès lors plus de fruits autres que ceux, semblables à des cerises, portés par de petits arbustes.3
Le barrage de Ma'rib, dont on voit ci-dessus et sur le côté les ruines,
fut l'un des plus importants ouvrages des Sabéens.
L'effondrement du barrage eut pour conséquence l'inondation d'Arim,
mentionnée dans le Coran, et l'État Sabéen fut affaibli économiquement
et il ne tarda pas à disparaître.
L'archéologue chrétien Werner Keller, auteur de l'ouvrage Und Die Bible Hat Doch Recht (Le livre saint avait raison), reconnut que l'inondation d'Arim s'était produite selon la description du Coran, et il écrivit que l'existence d'un tel barrage et la destruction du pays entier suite à son effondrement prouvent que l'épisode coranique relatif aux gens du jardin a bel et bien eu lieu.4
Après la catastrophe, la région acquit progressivement toutes les caractéristiques d'un désert, et les Sabéens, avec la disparition de leurs terres agricoles, perdirent la source essentielle de leurs revenus. Leurs terres agricoles, qui avaient été une source de prospérité et de pouvoir financier, disparurent. Cette situation fut la conséquence de l'ingratitude de ce peuple envers Allah et de son refus de croire en Lui. [Voir Les nations disparues, 2ème éd., Harun Yahya, Editions Essalam, Paris, 2003)
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1. Hommel, Explorations in Bible Lands (Philadelphia, 1903), p. 739.
2. "Marib", Islam Ansiklopedisi: Islam Alemi, Tarihi, Cografya, Etnografya ve Bibliyografya Lugati, 7, pp. 323-339.
3. Mawdudi, Tafhimul Qur"an 4, Insan Yayinlari (Istanbul), p. 517.
4. Keller, Und die Bibel hat doch recht, p. 230.
Le Prophète a révélé qu’au Jour des Comptes, nul ne portera les péchés d’autrui
Une des croyances erronées qui prévalent dans les sociétés ignorantes dit qu’une personne peut se charger des péchés d’autrui. Par exemple, une personne peut dissuader son ami d’accomplir une obligation religieuse en disant: “J’assumerai le poids de ce péché.” Évidemment, cette personne commet alors un péché en s’opposant à l’accomplissement du devoir religieux, mais l’ami en question se rend lui-même coupable d’un péché en ne remplissant pas son devoir. En d’autres termes, nul ne peut assumer les péchés d’un autre à sa place. Au Jour du Jugement chacun répondra de ses propres actes. Personne ne sera interrogé sur les péchés d’autrui. Allah a dit au Prophète Mohammad d’expliquer ce point en ces termes:
Dis: “Chercherais-je un autre Seigneur que Allah, alors qu’Il est le Seigneur de toute chose? Chacun n’acquiert [le mal] qu’à son détriment: personne ne portera le fardeau (responsabilité) d’autrui. Puis vers votre Seigneur sera votre retour et Il vous informera de ce en quoi vous divergiez.” (Sourate al- An’am: 164)
Les paroles du Prophète, notamment celle-ci: “aucune âme ne portera le fardeau d’autrui,” (Sahih Boukhari, livre 2, no 375) permettent de dissiper cette superstition populaire.
Le Prophète conseillait à son peuple de tirer les leçons de la ruine de leurs prédécesseurs
Tout au long de l’histoire, les sociétés qui se sont opposées à Allah, à Ses messagers et à Sa religion, ont été anéanties par de violents cataclysmes qui n’ont laissé aucune trace de leur passage sur terre. La disparition de ces cités devrait servir de leçon pour tout le monde et inciter les gens à se tourner vers Allah et à craindre Sa colère.
Dis: “Parcourez la terre et voyez ce qu’il est advenu des criminels.” (Sourate an-Naml: 69)
Dis: “Parcourez la terre et regardez ce qu’il est advenu de ceux qui traitaient la vérité de mensonge.” (Sourate al-An’am: 11)
Dis: “Parcourez la terre et regardez ce qu’il est advenu de ceux qui ont vécu avant. La plupart d’entre eux étaient des associateurs.” (Sourate ar-Rum: 42)
A la lumière de ces versets, le Prophète a dit: “Réjouissez-vous et espérez ce qui vous réjouit! Par Allah je ne crains pas pour vous la pauvreté, mais je crains que vous ne meniez une vie d’aisance, comme le firent les nations passées, dans laquelle vous rivaliserez les uns les autres , comme l’ont fait vos prédécesseurs, et que cela vous détruise comme cela les a détruits.” (Sahih Boukhari, livre 4, Hadith no. 385 ) Il avertissait ainsi son peuple des fléaux qui s’étaient abattus sur d’autres à cause de leur laissez-aller.
Le scénario de l'évolution humaine -2-
Homo Rudolfensis: le visage articulé incorrectement
Le terme Homo Rudolfensis est le nom donné à quelques fragments fossiles déterrés en 1972. La catégorie que ce fossile est sensé représenter était appelée Homo Rudolfensis puisque ces fragments fossiles avaient été trouvés à Rudolf River au Kenya. La majorité des paléoanthropologues a accepté l'idée que ces fossiles n'appartenaient pas à une espèce distincte mais qu'en réalité l'être vivant appelé Homo Rudolfensis était un Homo Habilis.
Richard Leakey, qui a déterré les fossiles, présenta le crâne qu'il avait appelé "KNM-ER 1470" et déclara que celui-ci était vieux de 2,8 millions d'années. C'était la plus grande découverte de l'histoire de l'anthropologie. Elle eut un effet considérable. Selon Leakey, cet être, qui avait une capacité crânienne réduite comme les Australopithèques mais également le visage d'un homme, était le lien manquant entre l'Australopithèque et l'être humain. Cependant après un court laps de temps, on a découvert que le visage quasi-humain du crâne KNM-ER 1470 qui apparaissait fréquemment sur les couvertures des revues scientifiques résultait en fait d'une articulation défectueuse des fragments crâniens. Ceci aurait pu être un acte délibéré. Le Professeur Tim Bromage, qui a mené des études sur le visage humain, a dévoilé en 1992 ce fait à l'aide d'une simulation assistée par ordinateur:
"Lorsqu'il (KNM-ER 1470) a été reconstitué pour la première fois, le visage a été adapté à la boîte crânienne de manière presque verticale, presque comme les visages plats des humains modernes. Or, les études effectuées récemment sur les relations anatomiques démontrent que le visage devait être largement saillant, créant ainsi un aspect de singe, plutôt comme les visages des Australopithèques." 1
Le paléoanthropologue évolutionniste J. E. Cronin commente ce fait de la manière suivante:
".son visage construit de manière relativement robuste, son clivus naso-alvéolaire plutôt plat, (rappelant les faces plates des Australopithèques), une largeur crânienne maximale réduite (au niveau des temporales), des canines solides et de larges molaires (comme l'indiquent les racines qui restent) sont des traits relativement primitifs qui allient le spécimen aux membres du taxon Australopithèque Africanus." 2
C. Loring Brace de l'Université du Michigan est arrivé à la même conclusion après les analyses qu'il a réalisées sur la mâchoire et la structure dentaire du crâne 1470 et a déclaré que la taille de la mâchoire et de la partie contenant les molaires ont démontré que ER 1470 avait exactement le visage et les dents d'un Australopithéque.3
Le professeur Alan Walker, un paléoanthropologue de l'Université de John Hopkins qui a effectué des recherches sur KNM-ER 1470 comme Leakey, défend l'idée que cet être vivant ne doit pas être classifié en tant que "homo", c'est-à-dire une espèce humaine comme Homo Habilis ou Homo Rudolfensis, mais plutôt inclut parmi l'espèce Australopithèque.
Pour résumer, les classifications comme Homo Habilis ou Homo Rudolfensis qui sont présentées comme des liens transitionnels entre les Australopithèques et les Homo Erectus sont totalement imaginaires. Comme beaucoup de chercheurs l'ont confirmé récemment, ces êtres vivants sont membres de la série Australopithèque. Toutes leurs caractéristiques anatomiques démontrent qu'ils sont tous membres d'une espèce de singe ou d'une autre. 4
Ce fait a été confirmé par une étude de deux anthropologues évolutionnistes, Bernard Wood et Mark Collard, publiée en 1999 dans la revue Science. Wood et Collard ont expliqué que les catégories de l'Homo Habilis et de l'Homo Rudolfensis (le crâne 1470) étaient imaginaires et que les fossiles qui leur ont été attribués doivent correspondre au genre Australopithèque:
"Plus récemment, des espèces fossiles ont été attribuées à l'Homo sur la base d'une similitude absolue de la taille du cerveau, les interférences au niveau de la capacité linguistique et de la fonction des mains, ainsi que leur capacité à façonner des outils en pierre. Sauf rares exceptions, la définition et l'utilisation du genre dans le cadre de l'évolution humaine et la délimitation de l'Homo n'ont jamais été considérées comme des notions problématiques. Toutefois, les données récentes, les nouvelles interprétations des preuves disponibles, et les limites des archives 2paléoanthropologiques réfutent les critères actuels qui régissent l'attribution des taxa à l'Homo. En pratique, les fossiles des hominidés sont classés en tant qu'Homo sur la base d'un critère ou plus sur quatre. Il est évident maintenant qu'aucun de ces critères n'est satisfaisant. Le "Rubicon cérébral" pose problème car la capacité crânienne absolue n'a pas beaucoup de sens sur le plan biologique. De même, il existe des preuves irréfutables que la capacité du langage ne saurait être déduite de l'apparence grossière du cerveau et que les parties cérébrales dont dépend le langage ne sont pas si bien localisées comme l'avaient laissé entendre les études précédentes.
.En d'autres termes, avec les hypodigmes de Homo Habilis et Homo Rudolfensis qui lui sont attribués, le genre Homo n'est pas un bon genre. Ainsi, H. Habilis et H. Rudolfensis (ou Homo Habilis au sens large pour ceux qui n'adhèrent pas à la subdivision taxonomique du "premier Homo" DOIVENT ETRE RETIRES du genre Homo. L'alternative taxonomique évidente, en l'occurrence le transfert d'une ou des deux taxa à l'un des premiers hominidés (hominin genera) existants, n'est sûrement pas dénuée de problèmes. Mais, NOUS RECOMMANDONS QUE, POUR LE MOMENT, HOMO HABILIS ET HOMO RUDOLFENSIS SOIENT TRANSFERES AU GENRE DES AUTRALOPITHEQUES." 5
Les conclusions tirées par Wood et Collard confirment ce que nous venons d'expliquer. Il n'y a jamais eu d'"ancêtres humains" à travers l'histoire. Les créatures présentées en tant que tels sont en réalité des singes qui doivent être classés dans le genre Australopithèque. Les archives fossiles démontrent qu'il n'existe aucune relation évolutive entre les singes disparus et l'Homo, l'être humain, qui apparaît soudainement dans les archives fossiles.
Homo Erectus, puis par la suite, les êtres humains
Selon les plans imaginés par les évolutionnistes, l'évolution interne de l'espèce Homo s'est effectuée dans l'ordre suivant: premièrement, l'Homo Erectus, puis l'Homo Sapiens archaïque et l'homme de Neandertal, plus tard l'homme de Cro-Magnon et après l'homme moderne. Cependant, toutes ces classifications ne sont en réalité que des races humaines originales. La différence entre elles n'est pas plus grande que celle entre un inuit et un noir ou un pygmée et un Européen.
Examinons alors en premier chef l'Homo Erectus, qui est présenté comme l'espèce la plus primitive. Comme le sous-entend le terme "erect", "Homo Erectus" signifie "l'homme marchant droit". Les évolutionnistes ont dû distinguer ces hommes des précédents en ajoutant la qualité de "droiture" car tous les fossiles d'Homo Erectus disponibles sont droits à un point qui n'a pas été observé chez les spécimens d'Australopithèques ou d'Homo Habilis. Il n'existe aucune différence entre le squelette de l'homme moderne et celui de l'Homo Erectus.
La raison principale qu'invoquent les évolutionnistes pour définir l'Homo Erectus en tant que "primitif" est sa capacité crânienne (900-1.100 cm3), plus réduite que la moyenne chez l'homme moderne, ainsi que ses sourcils épais. Cependant, il y a de nombreuses personnes de nos jours qui ont la même capacité crânienne que l'Homo Erectus (par exemple, les pygmées) et il existe d'autres races qui ont des sourcils saillants (les aborigènes australiens à titre d'exemple). L'Homo Erectus: une ancienne race humaine Homo Erectus signifie "l'homme qui se tient droit". Tous les fossiles inclus dans cette espèce appartiennent à des races humaines particulières. Puisque la majorité des fossiles des Homo Erectus ne partage pas la même caractéristique, il est assez difficile de définir ces hommes selon leurs crânes. C'est la raison pour laquelle divers chercheurs évolutionnistes ont établi plusieurs classifications et appellations. Ci-dessus sur la gauche, nous pouvons voir un crâne qui a été découvert à Koobi Fora, en Afrique en 1975. Il définit globalement l'Homo Erectus. Sur la droite, un crâne: Homo Ergaster KNM-ER 3733, est celui qui recouvre les mystères en question. Les capacités crâniennes de tous ces fossiles Homo Erectus sont de 900 à 1100 cm3. Ces chiffres correspondent aux limites des capacités crâniennes contemporaines. KNM-WT 15000 ou le squelette de l'enfant de Turkana sur la droite est probablement le plus vieux et le plus complet des fossiles humains trouvés à ce jour. Les recherches menées sur ce fossile, supposé être vieux de 1,6 millions d'années, démontrent qu'il appartient à un enfant de 12 ans dont la taille aurait atteint 1,80 m s'il avait vécu jusqu'à l'adolescence. Ce fossile, qui ressemble largement à la race du Neandertal, est la preuve par excellence qui réfute la thèse évolutionniste. L'évolutionniste Donald Johnson décrit ce fossile en ces termes: "Il était grand et mince. Sa forme corporelle et ses membres ressemblent largement à ceux des Africains équatoriaux. La taille de ses membres était parfaitement adaptée à celle des adultes blancs d'Amérique du Nord." |
Tout le monde s'accorde sur le fait que la différence de la capacité crânienne ne signifie pas nécessairement une différence dans le niveau d'intelligence ou dans les capacités. L'intelligence dépend plus de l'organisation interne du cerveau que du volume de celui-ci.6
Les fossiles qui ont fait connaître l'Homo Erectus au monde entier sont ceux de l'homme de Pékin et l'homme de Java trouvés en Asie. Toutefois, on s'est rendu compte après que ces deux fossiles n'étaient pas une source solide. L'homme de Pékin consistait d'éléments faits en plâtre puisque les originaux étaient perdus, alors que l'homme de Java se "composait" d'un fragment de squelette en plus d'un os de pelvis trouvé à quelques mètres du squelette sans la moindre indication que cet os de pelvis a bel et bien appartenu à ce même être humain. C'est pour cette raison que les fossiles de l'Homo Erectus trouvés en Afrique ont eu cette importance grandissante. (Il y a lieu de précser que certains fossiles appartenant prétendument à l'Homo Erectus ont été inclus dans une seconde catégorie appelée "Homo Ergaster" par certains évolutionnistes. Il existe un désaccord entre eux à ce sujet. Nous considérerons tous ces fossiles comme faisant partie de l'Homo Erectus.) DES MARINS DE SEPT CENT MILLE ANS "Les premiers humains étaient plus intelligents que nous le pensons." Publié dans le New Scientist, le 14 mars 1998. Selon cette information, les humains appelés Homo Erectus par les évolutionnistes étaient des marins habiles 700 milles ans auparavant. Ces humains, qui détenaient suffisamment de connaissances et de technologie et possédaient une culture qui leur permettait d'utiliser les voies marines pour le transport, ne sauraient être considérés "primitifs". |
Le spécimen le plus célèbre parmi les Homo Erectus trouvés en Afrique est celui de "Narikotome Homo Erectus" ou l'"Enfant de Turkana" trouvé à proximité du lac Turkana, Kenya. Il a été confirmé que ce fossile était celui d'un enfant de 12 ans, qui aurait mesuré 1,83 m lorsqu'il était adolescent. La structure droite du squelette est similaire à celle de l'homme moderne. A ce propos, le paléoanthropologue Alan Walker a déclaré qu'il doutait qu'un "pathologiste moyen puisse faire la différence entre le squelette du fossile et celle d'un homme moderne".7 En ce qui concerne le crâne, Walker a déclaré "qu'il ressemblait beaucoup à celui d'un homme de Neandertal".8 Comme nous allons le voir dans le prochain chapitre, le Neandertal est une race d'homme moderne. Aussi, l'Homo Erectus est-il lui aussi une race d'homme moderne.
Même l'évolutionniste Richard Leakey affirme que les différences entre Homo Erectus et l'homme moderne ne sont pas plus qu'une variété raciale:
"Nous devons également voir la différence dans la forme du crâne, le degré de saillie du visage, la robustesse des arcades, etc. Ces différences ne sont plus prononcées que celles qui existent de nos jours entre les races géographiquement distinctes des humains modernes. Cette différence biologique se manifeste lorsque les populations sont séparées géographiquement les unes des autres pendant un laps de temps considérable." 9
Le Professeur William Laughlin de l'Université du Connecticut a effectué des examens anatomiques très poussés sur les inuits et les populations des îles Aleut. Il a constaté qu'ils étaient très similaires à l'Homo Erectus. Il en a conclu que ces races disparues étaient en fait diverses races d'Homo Sapiens (homme moderne).
"Lorsque l'on observe les grandes différences qui séparent des groupes éloignés tels que les eskimos et les aborigènes, qui appartiennent à la catégorie Homo Sapiens, il nous parait justifié de conclure que le Sinanthrope (un spécimen erectus - ALC) appartient à cette même espèce diverse." 10
Nous avons souvent entendu ces derniers temps au sein de la communauté scientifique que l'Homo Erectus est une classification superflue et que les fossiles attribués à la catégorie Homo Erectus ne sont pas si différents des Homo Sapiens au point de les considérer comme une espèce à part. La revue American Scientist a résumé les discussions à propos de cette question. Une conférence a été tenue à ce propos en 2000:
"La majorité des participants à la conférence de Senckenberg ont été impliqués dans un débat enflammé, lancé par Milford Wolpoff de l'Université du Michigan, Alan Thorne de l'Université de Canberra et leurs collègues, sur le statut taxonomique de l'Homo Erectus. Ils ont appuyé avec force que l'Homo Erectus n'était pas valide en tant qu'espèce et que celle-ci devait ainsi être éliminée. Tous les membres du genre Homo, depuis 2 millions d'années jusqu'à nos jours, n'étaient finalement qu'une seule grande espèce variée, Homo Sapiens, sans interruptions ni subdivisions naturelles. Le sujet de la conférence: l'Homo Erectus n'existait pas." 11
Le Neandertal: des hommes robustes Ci-dessus, un Homo Sapiens Neanderthalenssis, Amud, un crâne découvert en Israël. Le Neandertal est connu pour sa robustesse tout en étant de petite taille. Il n'en demeure pas moins que le propriétaire de ce crâne devait mesurer 1,80 de taille. Sa capacité crânienne est le plus grande jamais découverte: 1740 cm3. Pour toutes ces raisons, ce fossile figure parmi les preuves principales qui réfutent la thèse que le Neandertal était une espèce primitive. |
Dire que "l'Homo Erectus n'existait pas" signifie que "l'Homo Erectus n'est pas une espèce différente de l'Homo Sapiens, mais plutôt qu'elle fait partie intégrante de celle-ci".
Par ailleurs, il existe une grande faille entre l'Homo Erectus, la race humaine et les singes qui précèdent l'Homo Erectus dans le scénario de "l'évolution humaine", (Australopithèque, Homo Habilis, Homo Rudolfensis). Ceci signifie que les premiers hommes sont apparus soudainement dans les archives fossiles et directement sans une histoire évolutive. Il ne peut y avoir d'indication plus claire sur le fait qu'ils ont été créés.
Or admettre ce fait va à l'encontre de toute la philosophie dogmatique et l'idéologie prônées par les évolutionnistes. Ainsi, ils tentent de présenter l'Homo Erectus, qui est une véritable race humaine, en tant que créature à moitié singe. Dans leurs reconstitutions d'Homo Erectus, ils persistent à dessiner des traits simiens. Par ailleurs, avec des méthodes de dessins similaires, ils humanisent les singes tels que les Australopithèques ou Homo Habilis. Grâce à cette méthode, ils cherchent à "dresser une approximation" entre les singes et les humains et combler ainsi la faille entre ces deux catégories.
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1 Tim Bromage, New Scientist, vol 133, 1992, p. 38-41.
2 J. E. Cronin, N. T. Boaz, C. B. Stringer, Y. Rak, "Tempo and Mode in Hominid Evolution", Nature, Vol 292, 1981, p. 113-122.
3 C. L. Brace, H. Nelson, N. Korn, M. L. Brace, Atlas of Human Evolution, 2.b. New York: Rinehart and Wilson, 1979.
4 Alan Walker, Scientific American, vol 239 (2), 1978, p. 54.
5 Bernard Wood, Mark Collard, "The Human Genus", Science, vol 284, No 5411, 2 April 1999, p. 65-71.
6 Marvin Lubenow, Bones of Contention, Grand Rapids, Baker, 1992, p. 83.
7 Boyce Rensberger, The Washington Post, November 19, 1984.
8 Ibid.
9 Richard Leakey, The Making of Mankind, London: Sphere Books, 1981, p. 62.
10 Marvin Lubenow, Bones of Contention, Grand Rapids, Baker, 1992. p. 136.
11 Pat Shipman, "Doubting Dmanisi", American Scientist, November- December 2000, p. 491. POISSON VIPERE Age : 95 à 72 millions d'années Taille : 16,5 centimètres Localisation : Haqil, Liban Période : Crétacé supérieur |
Les poissons vipères vivent dans la plupart du temps dans les eaux tropicales et n'ont subi aucun changement depuis des millions d'années. Tous les fossiles des poissons vipères prouvent que cette créature a survécu des millions d'années sans subir le moindre changement dans sa constitution. L'évolution ne peut l'expliquer. Les poissons vipères prouvent encore la réalité du fait de la création.
LE MIRACLE DU SYSTEME IMMUNITAIRE
L’un des facteurs les plus importants pour qu’un pays puisse continuer d’exister est sa capacité à se défendre. En tant que nation, il doit être constamment prêt à faire face à tous types de menaces et de dangers d’origine externe et interne. Il importe peu que le pays soit développé et évolué, s’il n’a pas la capacité à se défendre, il peut s’écrouler dès qu’il subit la moindre offensive militaire même mineure, ou alors un acte terroriste ciblé et non anticipé. Face à de telles menaces, ni ses ressources naturelles, ni ses exploits technologiques, ni même son économie ne sauraient être d’aucun secours. Si le pays en question n’est pas capable de se défendre, il peut carrément cesser d’exister. C’est l’une des raisons pour lesquelles un montant significatif du revenu national est régulièrement alloué à la défense; de nos jours, les forces armées doivent posséder un armement des plus évolués, un équipement et des outils pourvus des derniers développements technologiques et un entraînement méticuleux doit être dispensé aux soldats afin que les systèmes de défense restent totalement opérationnels.
La Fin des Temps signifie "la dernière ère". Selon la littérature islamique, c'est une période proche du Jour du Jugement. Des versets coraniques et des hadiths indiquent qu'il y a deux phases au cours de la Fin des Temps. La première phase est une période au cours de laquelle les gens souffriront de problèmes spirituels et matériels. Suite à cela, la terre entrera dans une période de salut appelé l'Âge d'Or, qui se caractérise par une générosité et des bienfaits dus à la prédominance de la véritable religion. Avec la fin de l'Âge d'Or, il y aura un effondrement social rapide et les gens commenceront à attendre la venue du Jour du Jugement.
Ce livre examine la Fin des Temps à la lumière des versets coraniques et des hadiths. Comme cela est décrit dans ces références, il est évident que les signes en question ont maintenant commencé à apparaître les uns après les autres.