C’est l’enseignement corrompu du darwinisme qui est à la base du conflit interne, des guerres et du climat d’instabilité qui se sont développés au 20ème siècle. Cette idéologie proposa le mensonge selon lequel la vie est un champ de bataille, qu’il est légitime pour les plus faibles, les pauvres et ceux qu’elle considère comme « races inférieures » d’être oppressés et même éradiqués, et qu’à la fin de cette bataille, « le plus fort » survivra tandis que le reste sera éliminé, et que l’humanité « avancera » de cette manière.
Le darwinisme a eu un effet très durable et préjudiciable sur la culture des sociétés et des individus. L’idée perverse que la vie est un soi-disant « champ de bataille » et que les gens doivent vivre pour gagner cette bataille, ou au moins « survivre » dans cet environnement sauvage, s’est répandue comme une opinion mondiale corrompue, qui viole complètement les valeurs morales religieuses, et a engendré de nouveaux styles de vie qui ont infligé des désastres à l’humanité dans le monde entier. Selon cette croyance tordue, il est considéré comme normal que les personnes handicapées soient rassemblées et abandonnées à la mort dans des camps de concentration. La crâne, la taille et la largeur des narines des gens doivent être mesurées et les gens classés conformément à cela. Les classes soi-disant inférieures peuvent ainsi être oppressées impitoyablement, exploitées et éliminées. Pour ceux qui croient que les gens et les sociétés ne peuvent avancer que lorsqu’ils mettent cette barbarie en pratique, tous les massacres, les génocides, l’oppression et la cruauté sont littéralement considérés comme un énorme succès.
Un des lieux où cet état d’esprit impitoyable et oppressif a mené à une grande souffrance, des pertes et des tragédies est l’Afrique. Selon Darwin, les races européennes étaient des races favorites. Et toujours selon sa logique tordue, toutes les races asiatiques et africaines ont été prétendument laissées derrière lors du soi-disant processus d’évolution. Darwin ne les considérait même pas comme des humains. Dans son livre La descendance de l’homme, il a tenté de faire plusieurs étranges prophéties racistes. On y trouve que les noirs et les Aborigènes d’Australie étaient considérés au même statut que les gorilles :
Dans un futur très proche, pas aussi loin que des siècles, les races civilisées de l’homme extermineront presque certainement, et remplaceront les races sauvages à travers le monde. Au même moment, les singes anthropomorphes… seront sans aucun doute exterminés. L’écart entre l’homme et ses plus proches alliés sera ainsi plus large, car il interviendra entre l’homme dans un état plus civilisé, comme nous l’espérons, que même celui du Caucasien, et certains singes aussi inférieurs que le babouin, au lieu d’intervenir, comme maintenant, entre les nègres ou les Australiens et les gorilles. » (Charles Darwin, The Descent of Man, 2ème édition, New York, A L. Burt Co., 1874, p. 178)
L’idée de Darwin que les races africaines étaient arriérées et devaient disparaître lors du soi-disant processus d’évolution, accordait une légitimité supposée sur la colonisation impitoyable de l’Afrique et l’avilissement d’Africains innocents. Les tragédies que le darwinisme a causées en Afrique, toutefois, ne se limitaient pas au colonialisme et à l’esclavagisme. Les conflits causés par les tribus et les communautés vivant en Afrique se massacrant les unes les autres étaient également alimentés par l’esprit darwiniste.
Le darwinisme a apporté les conflits en Afrique, qui n’avait jamais connu de guerres tribales avant la colonisation
Les peuples de l’Afrique vivaient en tribus depuis des milliers d’années. Dans la période ayant précédé la colonisation européenne des pays d’Afrique, il n’y avait pratiquement pas eu de guerres tribales depuis 300 ans.
La colonisation des peuples du continent africain se basait sur l’idée perverse que cette race noire ne s’est probablement pas développée autant que la race européenne anglo-saxonne. Selon l’erreur darwiniste, après avoir été colonisés par les Européens, les peuples d’Afrique, que les Européens considéraient comme n’étant pas encore devenus des hommes modernes, étaient sous-divisés en d’autres classes conformément à une soi-disant « hiérarchie évolutionnaire », sur la base du volume du crâne, de la couleur de la peau, de la taille et de la structure des os. Les sociétés avec des couleurs de peau plus claires, un cerveau plus grand et une plus grande taille étaient en conséquence considérées comme « des races plus développées ».
Les prétendus “Africains supérieurs” soi-disant physiquement plus évolués étaient considérés plus disposés à progresser, comme les Européens, et désignés à la direction des « Africains inférieurs ». Les colonisateurs oppressaient ainsi ceux qu’ils considéraient être des races inférieures par ceux qu’ils considéraient être plus développés. Par exemple, les groupes élevés en positions de règne vivaient confortablement tandis que ceux considérés comme inférieurs étaient fouettés dans le travail dans les champs et les mines, affamés et stérilisés ; autrement dit, massacrés. Lorsque les puissances coloniales ont finalement quitté ces régions, ne laissant derrière aucun système ni ordre juste, le travail préparatoire mis en place par l’esprit darwiniste a mené au conflit dans lequel des millions de gens dans ces pays ont perdu leur vie.
Les conflits civils se poursuivent encore au Kenya, en Somalie, au Darfour, au Tchad et en Sierra Leone. Une grande partie des conflits internes se déroulant dans les pays africains proviennent de la discrimination. La cruauté entraînée par les enseignements darwinistes se manifeste violemment dans ce continent fertile. Jusqu’à ce que le Rwanda soit devenu une colonie belge, par exemple, toutes ses minorités ethniques avaient vécu en paix pendant des siècles. Mais les Belges donnèrent aux Tutsis et aux Hutus, qui n’avaient jamais été en conflit auparavant, différentes cartes d’identité sur la base de leurs origines ethniques. Les gens ont été rassemblés en groupes, et la mesure de leur crâne, leur taille, la couleur de leur peau et la largeur de leur nez ont été enregistrées. La Belgique concluait que les Tutsis étaient prétendument supérieurs aux Hutus, ainsi les Hutus furent forcés à travailler dans les champs de café sous le fouet, pendant que la minorité Tutsi fut chargée d’eux. Les Hutus étaient exposés à plusieurs pratiques inhumaines pendant plusieurs années. Remarquez que la justification belge à avoir mis les Tutsis responsables était l’affirmation qu’avec leur grande taille, leur petit nez et leur peau plus claire, les Tutsis étaient plus proches des Européens sur l’échelle supposée de l’évolution. C’est ainsi que les graines de la discorde et du conflit furent semées parmi les deux sociétés qui n’avaient jamais connu de problèmes avant. Finalement, l’un des pires massacres du siècle a eu lieu dans le pays, avec près d’un million de Tutsis et d’Hutus modérés massacrés en seulement 100 jours.
La grande majorité des conflits internes en Afrique aujourd’hui provient des divisions ethniques laissées par la colonisation. Les gens qui ont vécu en paix et se considérèrent égaux les uns les autres pendant des centaines d’années ont été donc exposés à l’oppression à travers les idées darwinistes et montés les uns contre les autres. Un climat d’insécurité et de méfiance a été établi, et les gens obligés à vivre sous des circonstances oppressives, étaient jetés dans le conflit les uns contre les autres. L’impitoyable bataille de classes, l’une des croyances de la religion hérétique du darwinisme, a versé de grandes quantités de sang dans ce beau continent.