Le corps humain est doté d'une excellente armée, à savoir le système immunitaire; comme toutes les armées, elle comprend des "soldats" et des "officiers" aux missions variées, qui sont spécialement entraînés, emploient de la haute technologie et combattent à l'aide d'armes aussi bien conventionnelles que chimiques.
Chaque jour et à chaque instant, un conflit permanent oppose cette armée aux intrus, mais tout ceci se passe à l'abri de nos regards. Cette guerre peut prendre aussi bien la forme d'escarmouches locales mineures que se traduire par des batailles impliquant l'ensemble du corps humain. Nous appelons ces batailles "maladies".
Le corps humain peut être comparé à un château assiégé, que les ennemis cherchent à envahir par divers moyens. La peau humaine représente le rempart de ce château.
La substance appelée kératine, présente dans les cellules de la peau, constitue une barrière infranchissable pour les bactéries et les champignons. Les substances étrangères qui atteignent la peau ne peuvent pas traverser ce "mur". De plus, bien que la couche externe de la peau qui contient la kératine se désintègre continuellement, elle est renouvelée par de la peau se formant à partir des couches sous-cutanées. Ainsi, tous les intrus qui sont éventuellement parvenus à s'infiltrer dans la peau se trouvent-ils rejetés du corps avec la peau morte, durant le renouvellement de la peau depuis l'intérieur vers l'extérieur.
Certains microbes qui se sont installés dans différentes parties du corps (telles que les plis de la peau, la bouche, le nez, les yeux, les voies respiratoires supérieures, le tube digestif, les parties génitales) n'engendrent pourtant pas de maladies.
Lorsqu'un microbe étranger pénètre dans le corps, ces microbes domestiques, "pensant" que leur "demeure" va être envahie et ne souhaitant pas céder du terrain aux nouveaux venus, luttent contre eux férocement. Nous pouvons les définir comme étant des mercenaires; ils essayent de protéger leur territoire pour leur propre compte. Ainsi, l'armée complexe qui est en nous se trouve-t-elle renforcée par ces supplétifs microscopiques.
Si un intrus microscopique pénétrant dans le corps parvient à subjuguer les "éléments de garde" et les bactéries servant en tant que soldats, une guerre commence alors. Après cela le corps, muni de son armée disciplinée, va mener contre les assaillants un parfait combat, où vont se succéder les phases offensives et les phases défensives.
Cette guerre se subdivisera en quatre phases:
1. L'identification de l'ennemi.
2. La fortification des défenses et la préparation des armes offensives.
3. L'attaque et la bataille.
4. Le retour à un état normal.
Les cellules qui vont les premières se trouver au contact des unités ennemies sont des cellules macrophages qui pratiquent la phagocytose, c'est-à-dire qu'elles vont envelopper l'ennemi pour le bloquer, avant de l'avaler. C'est un véritable corps à corps qui a alors lieu, à l'avant-garde du système de défense.
De plus, les macrophages fonctionnent comme des unités de renseignement, formant le service de renseignement de l'armée; pour cela, elles conservent une partie des ennemis qu'elles interceptent; cette portion est utilisée pour identifier l'identité de l'ennemi et ses caractéristiques. Les macrophages remettent cette portion à d'autres agents de renseignement, les cellules–messagers de type T.
Si l'ennemi se révèle être supérieur en nombre, une mobilisation est décidée sein du corps humain ; les macrophages qui ont attaqué secrètent une substance spéciale constituant un signal d’alarme : "pyrogène". Après avoir parcouru un long chemin, le pyrogène atteint le cerveau, où il y stimule le centre de la fièvre. Suite à cette stimulation, le cerveau déclenche une alarme dans le corps et la personne développe une fièvre intense. Le malade atteint d'une telle fièvre ressent naturellement le besoin de se reposer. Ainsi, l'énergie dont a besoin le système de défense de l'organisme n'est pas gaspillée ailleurs. Comme on peut le voir, il existe un plan d'action complexe et en même temps extrêmement bien crée.
Après la mobilisation, c'est-à-dire après que vous êtes obligé de rester au lit, la guerre opposant le système immunitaire aux intrus microscopiques devient plus intense et compliquée . A ce stade, les fantassins (à savoir les phagocytes) et les cavaliers (à savoir les macrophages) se sont révélés insuffisants et le corps entier est en état d'alerte. C'est alors que les lymphocytes (cellules T et B) vont intervenir. Le corps humain est doté d'une excellente armée, à savoir le système immunitaire; comme toutes les armées, elle comprend des "soldats" et des "officiers" aux missions variées, qui sont spécialement entraînés, emploient de la haute technologie et combattent à l'aide d'armes aussi bien conventionnelles que chimiques. |
Les cavaliers (les macrophages) transmettent les informations qu'ils possèdent sur l'ennemi aux cellules de type T auxiliaires. Ces cellules font venir à ce moment les cellules T-cytotoxiques (tueuses de cellules) et les cellules de type B sur le champ de bataille. Ces cellules sont les combattants les plus efficaces du système immunitaire.
Dès que les cellules B reçoivent des informations sur l'ennemi, elles commencent à produire des armes. Celles-ci, tout comme les missiles balistiques, sont crées spécifiquement pour l'ennemi en question. Cette production est si parfaite que la structure tridimensionnelle de l'intrus microscopique et la structure de l'arme correspondent exactement, et ceci est comparable à l'exemple d'une serrure et de sa clé associée.
Les anticorps se dirigent vers l'ennemi et se fixent sur lui. Suite à cette interception, l'intrus est neutralisé. Une fois la neutralisation opérée, d'autres éléments du système immunitaire arrivent et éliminent l'ennemi tétanisé.
Il y a ici quelque chose d'important à considérer: le système immunitaire peut avoir affaire à des millions de types d'ennemis différents. Les cellules B peuvent pourtant produire les armes appropriées à chacun, ce qui signifie que le système immunitaire possède de façon innée les connaissances et la capacité de produire les clés adaptées à des millions de serrures différentes. Ainsi ces cellules inconscientes ont-elles la possibilité de fabriquer des millions d'anticorps différents, et ce seul fait prouve l'existence d'un Créateur doué d'un pouvoir incommensurable.
En réalité, le système est encore plus sophistiqué. Tandis que les cellules de type B détruisent l'ennemi à l'aide d'armes balistiques, les cellules T-cytotoxiques mènent également une guerre féroce contre l'ennemi. Lorsque des virus pénètrent dans une cellule, ils peuvent ainsi se mettre à l'abri des armes produites par les cellules de type B. Le rôle des cellules cytotoxiques est justement de détecter les cellules malades, dans lesquelles l'ennemi camouflé se cache, et de les détruire.
Une fois l'ennemi vaincu, les cellules T-inhibitrices entrent en action. Ces cellules donnent aux défenseurs l'ordre de cesser le combat, amenant ainsi les cellules T-cytotoxiques et les cellules B à stopper leur activité. De cette manière, le corps ne reste pas mobilisé pour rien. De plus, la plupart des cellules T et B produites spécifiquement pour la guerre achèvent leur cycle de vie et meurent. Le dur combat mené ne sera cependant pas oublié, et les informations obtenues sur l'ennemi avant que le combat n'ait commencé serviront à mieux faire face à une éventuelle attaque ultérieure. A cet effet, ces informations sont enregistrées par des cellules-mémoire spéciales, et le système immunitaire pourra les "consulter" à l'avenir, ce qui lui permettra de s'organiser avant que l'ennemi ne gagne trop en force. Et c'est justement là la raison pour laquelle certaines maladies, telles que la rougeole ou les oreillons, ne nous frappent pas une seconde fois.
Après cet exposé sur le système immunitaire, nous devons nous arrêter un instant pour réfléchir à la manière dont cet ensemble parfait a vu le jour. Il n'est pas surprenant que la théorie de l'évolution, qui prétend que les êtres vivants sont apparus dans ce monde suite à des coïncidences, ait du mal à expliquer la formation du système immunitaire. L'axe essentiel de cette théorie se sont formés et ont évolué "pas à pas", suite à de petits hasards. Mais le système immunitaire ne peut pas être apparu par étapes, car l'absence du moindre élément, ou bien seulement le dysfonctionnement d'un élément, entraîne la paralysie de l'ensemble et la personne ne peut survivre. Donc le système immunitaire est nécessairement apparu d'un seul tenant, avec toutes ses composantes intactes, ce qui rend caduque la notion de coïncidence.
Il est évident que celui qui a créé le système immunitaire et tout le corps humain, doit être un Créateur Qui possède un savoir et une puissance élevés. Ce Créateur est Allah, Qui a créé l'être humain à partir d'une "goutte de vil liquide".