Le darwinisme: une théorie qui déprécie la femme
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Le darwinisme: une théorie qui déprécie la femme

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Le soutien soi-disant scientifique que le darwinisme social fournit au racisme, au fascisme et à l’impérialisme, ainsi qu’au communisme est un sujet familier qui a fait couler beaucoup d’encre. Il est tout de même moins connu du grand public que de nombreux darwinistes, Darwin y compris, étaient persuadés que les femmes étaient biologiquement et mentalement inférieures aux hommes.

Comme le soulignait le scientifique évolutionniste John R. Durant, les deux principales conséquences de la théorie de l’évolution sont le racisme et la discrimination sexuelle :

Darwin appuyait son cas sur un mélange judicieux d’arguments zoomorphiques et anthropomorphiques. Les sauvages dont on disait qu’ils possédaient des cerveaux plus petits et des membres plus préhensibles que les races supérieures et dont les vies étaient dominées plus par l’instinct que la raison… étaient placés en position intermédiaire entre la nature et l’homme ; et Darwin étendait ce placement par analogie non seulement aux enfants et aux idiots congénitaux mais aussi aux femmes, dont les pouvoirs d’intuition, de perception rapide et peut-être d’imitation étaient “caractéristiques des races inférieures et par conséquent d’un état passé et inférieur de civilisation”.1

Les erreurs commises par Darwin auxquelles fait référence Durant apparaissent dans La filiation de l’homme :

Il est généralement admis que chez la femme les capacités d’intuition, de perception rapide, et peut-être d’imitation, sont plus fortement marquées que chez l’homme ; mais quelques-unes, au moins, de ces facultés sont caractéristiques des races inférieures, et donc d’un état passé et inférieur de civilisation.2

Si l’on se penche sur les opinions générales de Darwin à propos des femmes et du mariage, on peut voir clairement qu’il considérait les femmes comme des citoyens de seconde classe:

… des enfants – compagne constante (amie dans la vieillesse) qui fera preuve d’intérêt, objet à aimer et avec laquelle jouer – en tout cas mieux que le chien – la maison et quelqu’un pour prendre soin de la maison – les charmes de la musique et les babillages de femmes. Ces choses sont bonnes pour la santé.3

Darwin considérait le mariage souhaitable parce que “l’amitié d’une femme est meilleure que celle d’un chien”. Ses déclarations à propos du mariage ne faisaient nullement référence à des concepts d’amitié, d’affection, d’amour, de dévouement, de fidélité, d’intimité, de sincérité ou de confiance entre deux personnes passant leurs vies ensemble. A propos du mariage, Darwin disait plutôt :

Une perte de temps, on ne peut pas lire le soir, engraissement et oisiveté, anxiété et responsabilité, moins d’argent pour les livres, etc. Si les enfants sont nombreux, on est forcé de gagner son pain et peut-être que ma femme n’aimera pas Londres ; alors la sentence est le bannissement et la dégradation avec une imbécile oisive indolente.4

Darwin prétendait que les hommes étaient supérieurs aux femmes :

La distinction principale dans les capacités intellectuelles des deux sexes est montrée par le fait que l’homme atteint un sommet plus élevé, quoi qu’il entreprenne, que ne peut faire la femme – que cela requière pensée, raison ou imagination profondes, ou simplement l’usage des sens et des mains. Si l’on faisait deux listes des hommes et des femmes les plus éminents en poésie, en peinture, en sculpture, en musique… en histoire, en science et en philosophie… les deux listes ne supporteraient pas la comparaison. Nous pouvons aussi déduire, d’après la loi de la déviation par rapport aux moyennes, si bien illustrée par M. Galton dans son ouvrage Hereditary Genius, que si les hommes sont capables d’une prééminence certaine sur les femmes sur de nombreux sujets, la moyenne de la capacité mentale chez l’homme doit nécessairement être supérieure à celle de la femme.5

Bien sûr Darwin n’avait aucune preuve scientifique de ce qu’il avançait, mais cela n’empêcha pas ses préjugés sur les femmes de se répandre rapidement auprès de ses contemporains scientifiques.

Le matérialiste Carl Vogt, professeur d’histoire naturelle à l’Université de Genève, accepta toutes les conclusions tirées par Darwin, sans les soumettre à la moindre analyse scientifique et il déclara que “l’enfant blanc, la femelle blanche et le sénile blanc” avaient toutes les dispositions intellectuelles et personnalités du “nègre adulte”.6

Vogt alla plus loin en affirmant qu’ils étaient plus proches des animaux que des hommes. Selon Vogt, une femme était un “homme rabougri” dont le développement avait été obstrué parce que son évolution s’était arrêtée prématurément.7 Vogt conclut même que l’écart entre les hommes et les femmes augmentait avec le progrès de la civilisation et qu’il était plus creusé chez les sociétés avancées européennes.8 Darwin, grandement influencé par les divagations de Vogt, se sentait honoré de le compter parmi ses partisans les plus importants.9

Le scientifique Paul Broca s’imaginait prouver l’infériorité des femmes en utilisant la craniologie (la science de la mesure du crâne). Considéré comme l’un des fondateurs de l’anthropologie physique, il fut parmi ceux qui employèrent et défendirent des méthodes aussi primitives que la mesure des crânes de groupes d’hommes et d’y attacher de la valeur. Broca était particulièrement intéressé par les différences crâniennes entre les hommes et les femmes. Avec ses préjugés, il analysa les mesures des crânes qu’il rassembla et aboutit à la conclusion que les femmes étaient intellectuellement inférieures. Broca défendit également que la différence de taille de cerveau entre les hommes et les femmes augmentaient. Pourtant, il ne disposait pas de la moindre preuve pour confirmer ce point.

Aujourd’hui, la classification des races et des genres selon les mesures de crânes a été totalement infirmée par la science, dans la mesure où les tailles du crâne et du cerveau n’ont rien à voir avec l’intelligence ni les capacités mentales.

Au-delà des mesures crâniennes, la science génétique a également révélé que les déclarations de Darwin à propos des différences entre les hommes et les femmes n’étaient pas correctes.

Les thèses de Darwin n’étaient pas basées sur la science, mais plutôt sur la culture et la perception scientifique primitive de l’époque victorienne.

Comme pour tant d’autres déclarations, les darwinistes étaient totalement dans l’erreur à propos des femmes. Contrairement à ce qu’imaginent les évolutionnistes, le mode de pensée tendre, compatissant et attentionné ne signifie nullement qu’elles sont arriérées, mais qu’elles sont en réalité supérieures. Pour les évolutionnistes programmés à voir l’homme comme une espèce animale, ces caractéristiques peuvent être synonymes de retard, alors que ces attributs contribuent de manière essentielle à améliorer la qualité de vie. Les caractéristiques humaines, que les évolutionnistes refusent d’admettre, permettent d’accomplir des progrès dans de nombreuses sphères, y compris l’art, la littérature et la technologie.

Les caractéristiques mentales utilisées comme critères par les darwinistes sont les capacités accordées par Dieu, indépendamment du genre. Dans un verset, Dieu révèle :

O vous qui croyez ! Si vous craignez Dieu, Il vous accordera la faculté de discerner… (Sourate al-Anam, 29)

En termes de valeurs morales coraniques, il n’existe pas de différence entre l’homme et la femme. Dieu imposa des responsabilités égales aux deux et les tient tous deux responsables des mêmes affaires. Etre un homme ou une femme ne rend pas la personne supérieure aux yeux de Dieu, mais ce sont plutôt la crainte, l’amour profond, la dévotion et les valeurs morales adéquates qui entrent en ligne de compte. Dans un verset, notre Seigneur nous révèle qu’indépendamment du genre, ceux qui font preuve du meilleur comportement recevront la meilleure récompense pour leurs valeurs morales :

Et quiconque, homme ou femme, fait de bonnes œuvres, tout en étant croyant... les voilà ceux qui entreront au paradis. On ne leur fera aucune injustice, fût-ce d'un creux de noyau de datte. (Sourate an-Nisa, 124)


[1] John R. Durant, "The Ascent of Nature in Darwin's Descent of Man" in The Darwinian Heritage, Ed. by David Kohn, (Princeton, NJ: Princeton University Press, 1985), s.295
[2] Charles Darwin, The Descent of Man and Selection in Relation to Sex, New York: D. Appleton and Company, 1871 (1896 baskısı), s.326
[3] Charies Darwin, The Autobiography of Charles Darwin 1809-1882 (Ed. by Nora Barlow), New York: W. W. Norton & Company, Inc., 1958, 232-233
[4] Charies Darwin, The Autobiography of Charles Darwin 1809-1882 (Ed. by Nora Barlow), New York: W. W. Norton & Company, Inc., 1958, 232-233
[5] Charles Darwin, The Descent of Man and Selection in Relation to Sex, New York: D. Appleton and Company, 1871 (1896 baskısı), s.564
[6] Jerry Bergman, The Dark Side of Charles Darwin, Master Books, 2011, s. 246
[7] Jerry Bergman, The Dark Side of Charles Darwin, Master Books, 2011, s. 249
[8] Carl Vogt, Lectures on Man: His Place in Creation, and the History of Earth, edited by James Hunt, London: Paternoster Row, Longman, Green, Longman, and Roberts, 1864, xv, 192
[9] Stephanie A. Shields, "Functionalism, Darwinism, and the Psychology of Women; A Study in Social Myth," American Psychologist, no. 1 (1975): 749
[10] Evelleen Richards, "Darwin and the Descent of Women," in David Oldroyd and Ian Langham (Eds.), The Wider Domain of Evolutionary Thought (Holland: D. Reidel, 1983), 75
[11] Evelleen Richards, "Darwin and the Descent of Women," in David Oldroyd and Ian Langham (Eds.), The Wider Domain of Evolutionary Thought (Holland: D. Reidel, 1983), 74 49

Jefferson Corner :

http://www.jeffersoncorner.com/darwinism-is-a-superstitous-belief-that-disparages-women/

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