Différentes hormones donnent lieu à leurs propres effets particuliers sur les cellules qui composent les organes concernés. Par exemple, les messages portés par l'insuline et les glucagons – qui régulent le niveau de sucre dans le sang – ont des structures exactement opposées. C'est pour cela que chaque hormone met en mouvement différents canaux de communication à l'intérieur de la cellule. Les récepteurs fonctionnant comme standards de communication localisent les molécules de communication, auxquelles ils vont transmettre des rapports sans faute (Figures 83 et 84).
Lors de cette phase, tout mauvais choix endommagera le réseau de communication et donnera lieu à de graves maladies qui pourraient même s'avérer fatales. Pourtant, le comportement littéralement d’expert des récepteurs de la membrane cellulaire permet le maintien d’une communication parfaite.
Ceci nous amène à quelques questions importantes: comment les récepteurs stimulés par les différentes hormones sélectionnent-elles, sans erreur, les protéines messagères avec lesquelles ils doivent se combiner? Comment ces récepteurs parviennent-ils à remplir leurs fonctions sans jamais causer d'erreurs fatales?
Des récentes recherches scientifiques nous ont permis de trouver les réponses à ces questions. La communication impeccable de la cellule provient de sa conception parfaite, une manifestation de la création extraordinaire d'Allah Tout-Puissant.
Examinons le domaine SH2, le module sur lequel nous possédons le plus d'informations. Cette particule protéique est constituée de deux sections principales. Une partie du SH2 se lie étroitement à la queue du récepteur, c'est la deuxième section qui donne aux particules SH2 leur propriété fondamentale, celle de travailler comme un dispositif de lecture de code (Figure 85).
Le nombre et la séquence des acides aminés dans la queue du récepteur forment le message codé apporté à la cellule; seule une forme du module SH2 effectue la liaison par résolution de ce code. De cette façon, une ligne spéciale de communication chimique est établie entre la membrane cellulaire et le noyau. Comme vous pouvez le voir, tous ces processus complexes sont régulés selon un système de codage spécifique, et non par hasard. Cet ordre magnifique est un autre signe, une preuve que tout a été créé avec mesure, et de manière compatible avec tout le reste.
Pour montrer un autre exemple de cette harmonie exquise, examinons maintenant le système de communication qui entre rapidement en action pour réparer une blessure à chaque fois que – par exemple – une personne se coupe le doigt. Dans ce cas, une molécule messagère appelée PDGF se lie à un récepteur cellulaire du muscle lisse dans le vaisseau sanguin endommagé. A la suite de cette fixation, le bras du récepteur à l’intérieur de la cellule attire vers lui une protéine appelée Grb2, un messager formé par la combinaison des particules SH2 et SH3 ; il travaille comme un adaptateur pour établir une communication entre les protéines. A la suite de cela, la GRb2 attire une protéine messagère appelée Sos, déjà présente dans le cytoplasme au sein de la cellule, qui possède une enzyme à elle. La protéine Sos met en mouvement une autre protéine, la protéine Ras. A la fin de cette séquence de processus, l'ordre est transmis aux gènes adéquats à l’intérieur du noyau cellulaire et la cellule commence à se diviser et créer un nouveau tissu pour guérir la plaie.
Selon les résultats de leurs recherches, les scientifiques sont arrivés à l'interprétation suivante: il existe des mécanismes qui réparent automatiquement toute blessure – ou défaut – éventuel dans le système de communication de la cellule.15 Ces mécanismes, qui sont le produit d'une création supérieure, sont de loin beaucoup plus avancés que n’importe quels systèmes de contrôle utilisés dans la technologie moderne. C’est ainsi que, hormones, récepteurs, adaptateurs, protéines et particules microscopiques agissent en coopération harmonieuse, et ce, depuis la création première des êtres humains.
Il est impossible de prétendre qu'un tel ordre complexe est apparu par hasard. La complexité de ce système est beaucoup plus avancée et extraordinaire que les réseaux internes établis par n’importe quelle société multinationale ayant des filiales, des services de production et de commercialisation dans le monde entier. En outre, ce sont de très petites molécules invisibles à tous à l'œil nu, mais visibles par les microscopes électroniques les plus puissants, qui permettent ce réseau splendide. Tous ses composants sont liés les uns aux autres sans pour autant être des humains conscients, informés, formés et intelligents.
Bien sûr, on ne peut pas s'attendre à ce que des molécules mettent elles-mêmes en place une telle organisation sophistiquée. C'est Allah Tout-Puissant, le Seigneur des mondes, Qui a créé ce système à partir de rien et Qui inspire à toutes ses composantes leurs activités.
« A Allah seul appartient le royaume des cieux, de la terre et de ce qu'ils renferment et Il est Omnipotent. » (Sourate Al-Ma-idah, 120 )