Le monde du vivant est séparé par les biologistes en trois grands règnes, à savoir les végétaux, les animaux et les champignons. Ces règnes sont eux-mêmes subdivisés en différents phylums. Chaque phylum regroupe les êtres qui possèdent une même structure. Par exemple, les arthropodes sont à eux-mêmes un phylum et tous les animaux y étant classés possèdent un plan d’organisation commun. En ce qui concerne le phylum des chordés, il abrite les êtres ayant un système nerveux central. Les animaux connus tels que les poissons, les oiseaux, les reptiles et les mammifères, font partie du sous-embranchement des chordés: les vertébrés.
Il y a environ 35 différents phylums animaux, dont les mollusques, qui incluent des créatures comme les escargots et les poulpes ou les nématodes auxquelles appartiennent des vers d’une taille minuscule. Leur trait le plus important est, comme nous l’avons dit, que chacun possède des caractéristiques physiques totalement différentes. Au sein des phylums, les différentes catégories possèdent des constitutions physiques similaires, mais au niveau des phylums, les différences sont très marquées.
Une question s’impose donc: comment ces différents êtres sont-ils apparus?
Analysons tout d’abord les données de la théorie de l’évolution. Comme nous le savons, cette théorie met en avant la diversification de tous les êtres vivants à partir d’un ancêtre commun ayant subi diverses modifications au cours du temps. Cette unicité implique donc, à la base, une ressemblance de tous les êtres dans leurs formes primitives et, au cours du temps, une évolution de ces derniers vers des formes beaucoup plus complexes.
Ainsi, d’après cette théorie, le vivant aurait une origine unique, puis se serait diversifié par la suite à l’allure des branches d’un arbre. D’ailleurs cette hypothèse retentit fortement dans les sources darwiniennes, et le terme "d’arbre évolutif" est couramment utilisé. D’après cet arbre évolutif, seul un phylum existe à la base, puis ce dernier subit lentement (pendant des échelles de temps assez longues) de légères transformations donnant naissance aux autres phylums. Toutes ces données sont le fondement de la théorie de l’évolution. Cependant la question suivante ne manque pas d’intérêt: cela s’est-il vraiment passé de la sorte?
Indéniablement non. Bien au contraire, les animaux, lors de leur apparition, étaient déjà détenteurs d’organismes distincts et très complexes. Tous les phylums du règne animal connus à ce jour, sont apparus en même temps à la surface du globe, pendant une période de temps géologique connu sous le nom de Cambrien. Ce Cambrien est une période géologique datée entre 570 et 505 millions d’années, ayant duré 65 millions d’années. La période où apparut si brusquement la majorité des espèces animales se limite à une phase très brève du Cambrien souvent appelée l’explosion cambrienne. Stephen C. Meyer, P. A. Nelson et Paul Chien, dans un article écrit en 2001, s’appuyant sur une enquête, remarquent que "l’explosion cambrienne est survenue pendant une période très courte à l’échelle géologique, qui a duré pas plus de 5 à 6 millions d’années". 1
Avant cette époque cambrienne, en dehors de quelques formes unicellulaires et d’autres formes pluricellulaires très primitives, aucune trace fossile n’a été découverte. Ainsi pendant une période de temps aussi courte que le Cambrien (une durée de 10 millions d’années est considérée comme très courte dans les échelles géologiques), tous les phylums composant le règne animal sont apparus avec leur complexité et leur perfection actuelles!
Le socle du Cambrien présente des fossiles de trilobites, de gastéropodes, d’éponges, de méduses, d’étoiles de mer, de vers, de crustacés, de liliacées marines, ainsi que de nombreux autres êtres vivants. Chez la plupart des êtres vivants présents dans les strates composant ce socle, des organes complexes sont mis à jour, tels que les yeux et les branchies, structures physiologiques poussées qui n’ont aucune différence avec leurs successeurs actuels. Ces structures sont à la fois très complexes et très diverses.
Richard Monastersky, l’éditeur du magazine Earth Sciences, référence populaire de la littérature évolutionniste, donne les informations suivantes sur "l’explosion" cambrienne:
Il y a un demi milliard d’années, … les animaux visibles de nos jours et qui disposent d’organes complexes sont apparus subitement. Cet instant correspond au début de la période cambrienne. L’émergence des êtres vivants sur terre et sur mer a commencé avec cette "explosion". Les mollusques qui, de nos jours, se sont éparpillés dans les quatre coins du globe, existaient déjà au début de la période cambrienne et étaient dès lors, déjà très diversifiés. 2
Un des plus importants critiques mondiaux du darwinisme, Philip Johnson, professeur à l’Université de Berkeley, en se basant sur la réalité mise à jour par la paléontologie, explique de la manière suivante son désaccord avec le darwinisme:
La théorie darwiniste présente l’évolution des espèces comme une "pyramide inversée s’élargissant constamment". Le vivant aurait donc commencé à se former à partir du premier organisme vivant ou de la première espèce animale, et se serait diversifié jusqu’à donner les catégories les plus évoluées de la systématique biologique. Mais les fossiles des animaux trouvés jusqu’à présent nous confrontent à une pyramide classique: tous les phylums existaient dès le premier instant et leur nombre a diminué avec le temps. 3
Comme le constate Philip Johnson, loin de s’être constitués graduellement, tous les phylums sont apparus au même instant, et la plupart des espèces parmi ces derniers se sont éteintes par la suite. L’explication de l’apparition sous une forme parfaite et finale d’êtres vivants fondamentalement différents, comme l’accepte l’évolutionniste Futuyma, est la création.
Toutes les découvertes scientifiques effectuées montrent l’invalidité des arguments de la théorie de l’évolution et mettent en évidence la réalité de la création.
1.Stephen C. Meyer, P. A. Nelson, and Paul Chien, The Cambrian Explosion: Biology's Big Bang, 2001, p. 2
2. Richard Monestarsky, "Mysteries of the Orient", Discover, avril 1993, p. 40
3.Phillip E. Johnson, "Darwinism's Rules of Reasoning", Darwinism: Science or Philosophy, Foundation for Thought and Ethics, 1994, p. 12