Faire son deuil pendant des jours, refuser de sourire et se priver des sources de joie de la vie est une coutume appartenant à la société d’ignorance. Par contre, pour les musulmans, la mort signifie la fin de l’examen dans ce monde, le passage vers la vie éternelle, et le plus important de tout, la rencontre avec notre Seigneur bien-aimé. Les musulmans ne font donc pas de deuil quand quelqu’un meurt. Au contraire, ils se réjouissent quand quelqu’un qu’ils aiment retourne vers Dieu et ils disent, “Incha Allah (=si Dieu le veut), notre Seigneur est satisfait de lui.” Le deuil est une coutume de superstition au sein des gens qui n’ont pas pu comprendre la science du destin, qui ne se sont pas abandonnés au destin, qui ne sont pas capables de voir la beauté de la création de Dieu et ne réalisent pas que ce monde est en fait un endroit passager.
Donc, quand quelqu’un meurt, les musulmans se déconseillent le deuil. Ils se déconseillent le chagrin, la tristesse ou le fait d’être malheureux. Quand la mort arrive, les musulmans se conseillent d’accueillir avec joie et vigueur ce que Dieu leur a prescrit dans le destin car le chagrin, que Dieu nous en préserve, signifie que nous sommes en désaccord avec le destin qu’Il nous a prescrit. C’est une rébellion contre ce que Dieu a créé, et ceci est interdit.
Certains disent, “Comment vous amusez-vous alors que les gens meurent en Syrie, en Palestine ou en Egypte, c’est honteux. Ce qu’un musulman doit faire pour faire face à ces massacres et cette souffrance en Syrie, en Egypte et en Palestine, ce n’est pas d’être triste mais plutôt de combattre (intellectuellement) pour y mettre fin. Ces gens-là s’amusent eux-mêmes lors des mariages, devant des émissions de télé ou des films, et ce en dépit de toutes les souffrances du monde.
La mort n’est pas la fin pour un croyant : cela signifie rencontrer Dieu, notre seul vrai et bien-aimé Ami. Le croyant considère la mort d’un proche avec joie tout comme sa propre mort. L’idée qu’il devrait éprouver de la tristesse face à la mort appartient à la société d’ignorance. Ces gens sont incapables d’apprécier le pouvoir et la puissance de Dieu; ils sont tristes car ils pensent que la mort est la fin.
C’est pourquoi il y a tant de façons de faire un deuil dans la société, surtout dans les anciennes cultures païennes. Par exemple, à la mort de quelqu'un dans l’ancienne Egypte, les femmes de la maison devaient se mettre de la boue sur la tête et le visage, et frapper sur leurs seins nus après s’être attachées les vêtements avec une corde sur leurs corps. Nous trouvons des coutumes similaires au sein des assyriens, des perses, des grecs et des romains. Le deuil judaïque inclut le déchirement de vêtements, se vêtir de vêtement grossier, s’asseoir par terre, se mettre des cendres sur la tête, jeûner, s’arracher les cheveux, se frapper, pleurer. Dans certaines cultures, on engage des professionnels du deuil pour pleurer et se lamenter pendant des jours.
Les païens de la Mecque sont connus pour faire des deuils de ce genre à la mort de quelqu’un. Notre Prophète (pbsl) interdit aux musulmans le deuil:
Ibnu Abbas rapporte : "Le Messager de Dieu (pbsl) a dit: LE DEUIL EST UNE PRATIQUE DE LA SOCIETE D’IGNORANCE... "
Ibnu Umar rapporte : "LE MESSAGER DE DIEU (pbsl) A INTERDIT A UNE FEMME QUI PLEURAIT BRUYAMMENT, DE SUIVRE LE MORT."
Cerir Mevla Muaviye rapporte : "Hazrat Muaviye prêchait un sermon à Homs et rappela l’interdiction du Messager de Dieu à propos du deuil."
Concernant la brève larme du Prophète (pbsl) à la mort de son fils Ibrahim, ceci n’est qu’un signe d’affection et de compassion. Ceux qui interprètent mal ce geste du Prophète (pbsl), lequel avait une grande vertu morale, tentent de maintenir cette coutume païenne issue de l’époque de l’ignorance et de leurs gens sans vertus.
Nous avons créé toute chose avec mesure. (Sourate al-Qamar, 49)
Dis : "Rien ne nous atteindra, en dehors de ce qu'Allah a prescrit pour nous. Il est notre Protecteur. C'est en Allah que les croyants doivent mettre leur confiance." (Sourate at-Tawba, 51)
Dis : "Rien ne nous atteindra, en dehors de ce qu'Allah a prescrit pour nous. Il est notre Protecteur. C'est en Allah que les croyants doivent mettre leur confiance." (Sourate al-Insan, 30)
C'est Lui Qui détient les clefs de l'Inconnaissable. Nul autre que Lui ne les connaît. Et Il connaît ce qui est dans la terre ferme, comme dans la mer. Et pas une feuille ne tombe qu'Il ne le sache. Et pas une graine dans les ténèbres de la terre, rien de frais ou de sec, qui ne soit consigné dans un livre explicite. (Sourate al-An'am, 59)
Nul malheur n'atteint [l'homme] que par la permission d'Allah. Et quiconque croit en Allah, [Allah] guide son cœur. Allah est Omniscient. (Sourate at-Taghabun, 11)