(Extrait de l'interview d'Adnan Oktar en direct sur Dem TV, 16 octobre 2009)
ADNAN OKTAR : Allah Le Tout-Puissant nous dit dans un verset qu’il n’y a "nulle contrainte en religion". Chaque pays et chaque individu vit selon sa propre croyance et ses convictions sincères. Lorsqu’il y a de la contrainte, il en résulte de l’hypocrisie. Si vous forcez quelqu'un à prier, il deviendra un hypocrite. Si vous forcez quelqu’un à vous obéir, il deviendra également un hypocrite. C'est un commandement du noble Coran. Cependant, l'amour, l'affection, la compassion et la justice prescrits dans le Coran sont différents. C'est une loi entourant toute la société et c’est l’une des conditions de l'humanité. La loi d'Allah se réalisera, c’est sûr. Or, on ne peut pas s'immiscer dans la croyance et dans les détails. C’est pour cela que la justice, l’amour, la paix, la fraternité, l'abolition des armes, la liberté, le climat de démocratie et autre seront ramenés et tout ce qui est prescrit dans le Coran sera le système que nous apportera Hazrat Mahdi (psl). LA PRESENTATRICE : Mais les lois de la législation musulmane sont considérées comme des plus strictes. Par exemple, couper la main (utilisée) d’un voleur pour commettre un crime…
LE PRESENTATEUR : Couper la main qu’il a utilisée, ou même lapider jusqu’à la mort. Cela est pratiqué dans la plupart des pays islamiques. Il y a même une femme qui attend d’être lapidée à mort en Iran.
ADNAN OKTAR : Admettons que vous avez une notion politique de gauche. Et nous, nous avons une notion politique de droite et religieuse en vue. Si nous vivons ensemble pendant 50 ans, je vous assure que personne n’aurait de main coupée. Personne ne saurait donner une telle punition. Pourquoi ? Parce que, nous aurions une société bien éduquée, dans laquelle se trouveraient l’amour, l’affection et la compassion. Par exemple, si un bâtiment est bien construit, il ne s’effondrera jamais s’il y avait un tremblement de terre. N’est-ce pas ? Il serait toujours debout. Rien ne peut arriver également à une société qui reste droite et forte. Par conséquent, c’est avec tout son amour, toute son affection et toute sa compassion qu’Hazrat Mahdi (psl) instaurera un climat de paix.
LE PRESENTATEUR : Permettez-moi donc de vous demander ceci : si Ahmadinejad croit si fortement en Hazrat Mahdi (psl), pourquoi la lapidation et la loi islamique (Charia) sont-elles encore pratiquées dans son pays ?
ADNAN OKTAR : Il ne dit pas qu'ils sont heureux avec ce régime et ce système. Ils disent que "ceci s'applique jusqu'à la venue de Hazrat Mahdi (psl)". C'est le 1er article de la constitution iranienne. Jusqu'à la venue de Hazrat Mahdi (psl). Tout sera résolu avec sa venue. Il y aura une liberté totale de paix et de fraternité. Il y aura aussi du respect pour toutes les idées. Les Chrétiens, les Juifs et tous les gens de différentes religions apprécieront leur liberté.
LE PRESENTATEUR : Mais alors, est-ce que cela ne voudrait pas dire que nos règles s'appliqueront jusqu’à la venue d’Hazrat Mahdi (psl), M. Oktar ? Après cela, les règles du système d’Hazrat Mahdi (psl) s'appliqueront. Donc, la main du voleur sera coupée, la lapidation à mort ou l'exécution seront possibles comme une condition de la loi de islamique (Charia)…
ADNAN OKTAR: Par exemple, les Américains ont tué, martyrisé 2 millions de gens en Irak. Si on se disait : pourquoi attendre jusqu'à ce qu’Hazrat Mahdi (psl) vienne, nous devons changer le système tout de suite, cependant, on ne peut pas. Chaque jour, 50 ou 100 personnes sont martyrisées en Afghanistan. Pourquoi ? C'est le destin. Notre Prophète (pbsl) a dit qu’avant la venue d’Hazrat Mahdi (psl)… L'Afghanistan sera envahi. Et l'Irak aussi. L'invasion de l'Irak est même décrite en détail dans un hadith. Elle sera envahie par les pays étrangers, Bagdad sera encerclé dans la fumée et dans les flammes, l'unité monétaire irakienne disparaîtra… Et il est rapporté dans un hadith que l’Irak sera reconstruit dans la période d’Hazrat Mahdi (psl) comme un présage de sa venue. Toutes ces choses se réaliseront certainement. Les régimes de beaucoup d'états sont malades et ils sont basés sur l'oppression et infligent la douleur aux gens. C'est en tout cas la raison de la venue d’Hazrat Mahdi (psl). Evidemment le système en Iran n'est pas parfait, mais il le sera dès qu’apparaîtra Hazrat Mahdi (psl).
LA PRESENTATRICE : Que pensez-vous de la loi islamique (charia) ? Vous dites que vous ne soutenez pas actuellement le système de l’Iran. Pouvons-nous donc conclure que vous y êtes opposé ?
ADNAN OKTAR : Non, je ne dis pas que je m’oppose à une idée. C’est-à-dire, je ne dirais pas que qu'une telle idée ne devrait pas être mise en application. Si quelqu'un souhaite appliquer le Coran, il l'appliquera. Personne ne peut s’y opposer. Par exemple, si un pays souhaite appliquer les conditions coraniques, il le fera ainsi selon sa propre croyance, à condition qu'il n'y ait aucune contrainte. Sinon, le résultat serait le despotisme et l’oppression. Si encore, un pays indique qu’il souhaite rester séculaire, il restera séculaire. Ou si un pays indique que son système national sera comme ci ou comme ça et que son peuple est heureux avec ce système, personne ne peut les troubler. Le contraire serait le despotisme. Et si quelqu'un dit qu’il souhaite mettre en application les prescriptions coraniques dans un pays, il le fera, et personne ne pourra s'imposer.
LE PRESENTATEUR : Que pensez-vous de l'Arabie Saoudite dans ce contexte ? Ils ont des lois beaucoup plus rigoureuses que l'Iran.
ADNAN OKTAR : C’est aussi un autre sujet qui sera également résolu lorsque Hazrat Mahdi (psl) fera son apparition. Cela est rapporté dans un hadith. Il y aura un climat de liberté, de facilité et de plénitude complète. Une des caractéristiques du système d’Hazrat Mahdi (psl) est que l'amour qui avait disparu dans le cœur des gens, sera restitué. L'affection, la compassion et la justice seront restaurées.
LA PRESENTATRICE : Lorsque Hazrat Mehdi (psl) viendra vous dites ?
ADNAN OKTAR : Oui.
LA PRESENTATRICE : Quand apparaîtra-t-il d’après vous ? Parce que vous dites qu’il est maintenant à Istanbul.
ADNAN OKTAR : Oui. Je me réfère bien sûr à la période où il serait suivi comme chef.
LA PRESENTATRICE : Cela signifie quand il se dévoilera ?
ADNAN OKTAR: Oui.
LA PRESENTATRICE : D’accord.