Notre Prophète (pbsl) est le plus parfait applicateur du Coran. Il a vécu sa vie entière en conformité avec le Coran et est le meilleur modèle exemplaire pour les Musulmans. Toutes ses paroles et ses actions sont sans aucun doute conformes au Coran, et certaines d’entre elles nous sont parvenues jusqu’à présent. Certaines de ces paroles appelées “hadiths” appartiennent clairement à notre Prophète (pbsl) et sont totalement dignes de confiance puisqu’ils reflètent les pratiques du Coran. Beaucoup de hadiths concernant la Fin des Temps en particulier sont restés complètement inchangés et prévoient des choses extraordinaires qui auront lieu dans le futur. Ces hadiths se sont tous avérés vrais les uns après les autres dans notre époque. Les hadiths ont prédit il y a 1400 ans des évènements qui ne se produiraient qu’une seule fois dans l’histoire de l’humanité, tels que l’apparition de la comète Lulin à double queue, l’occupation de l’Afghanistan, la Guerre d’Iraq et les attentats du 11 septembre 2009. Par conséquent, les choses prédites par notre Prophète (pbsl) sont extrêmement précieuses pour nous et nous devons considérer sincèrement les hadiths comme de bonnes nouvelles et des bénédictions et ne pas tous les ignorer.
Cependant, il est aussi un fait qu’il y a des livres de hadiths qui contiennent des choses qui ont été ajoutées plus tard et n’ont rien à voir avec les réelles paroles et pratiques de notre Prophète (pbsl). la caractéristique distinctive entre ceux-là et les hadiths fiables est le fait qu’ils sont totalement incompatibles avec le Coran. Il est impossible que des paroles ou des pratiques qui contredisent le Coran appartiennent à notre Prophète (pbsl).
Donc, en considérant la religion des fanatiques basée sur une religion complètement différente de l’Islam, il devient nécessaire de connaître quelques faits à propos de ces hadiths parce que la religion des fanatiques n’a pas de place dans le Coran qui est la seule vraie Ecriture sainte de l’Islam. Alors, où trouve-t-on cette fausse religion ?
La religion des fanatiques se base sur des traditions et des superstitions répandues de bouche à oreille mais elle repose principalement sur des hadiths fabriqués lesquels ont été inventés et présentés comme provenant du Prophète Mohammed (pbsl).
Dans les siècles qui ont suivi la révélation du Coran, des pratiques variées et des paroles de notre Prophète (pbsl) commencèrent à être rassemblées en hadiths. On estime que les hadiths ont commencé à être écrits à partir du deuxième siècle de l’Hégire. Les hadiths en question ont été préservés. D’autres, cependant, ont été incorrectement transmis, déformés ou sinon totalement fabriqués.
Comme nous l’avons déjà vu, on doit se référer au Coran pour voir si un hadith représente réellement les paroles ou les actes du Prophète Mohammed (pbsl). Si un hadith est en accord avec le Coran, alors il est authentique. Si un hadith parle d’un fait futur qui s’est produit finalement, alors il est aussi authentique. Cependant, si un hadith est en contradiction avec le Coran alors il n’y a aucun doute à considérer que ce hadith n’est pas authentique.
Les hadiths sont-ils nécessaires pour un Musulman ? Avant tout, la seule référence indispensable pour un Musulman est le Coran et le Coran est en lui-même, tout à fait suffisant pour un Musulman. Comme notre Seigneur Tout-Puissant le révèle, chaque Musulman sera seulement interrogé sur le Coran. Cependant, c’est bien sûr une grande bénédiction de connaître les pratiques ou les miracles de notre Prophète (pbsl) basés sur le Coran. Ce n’est pas pour autant une obligation pour un Musulman de se conformer aux hadiths, mais les paroles et actes de notre Prophète (pbsl), de même que ce qu’il a prédit concernant le futur sont tous d’importants guides. C’est pour cette raison qu’il est très important d’être capable de distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux et d’être capable de reconnaître les hadiths fidèles qui nous sont parvenus jusqu’à présent.
Pour certaines communautés islamiques, cependant, le problème se situe sur le fait qu’ils ont abandonné le Coran et ont plutôt choisi des hadiths fabriqués comme leurs guides. Nous examinerons ces hadiths sous l’étiquette de “hadiths fabriqués”.
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Le terme “hadith fabriqué” se réfère aux mots ou traditions attribués au Prophète Mohammed (pbsl) au moyen de mensonges et calomnies et qui pourtant n’ont jamais été prononcés par lui. En d’autres termes, cela signifie l’utilisation abusive de mots jamais prononcés par le Prophète Mohammed (pbsl) comme s’ils étaient d’authentiques hadiths qu’il avait vraiment prononcés.
Les hadiths fabriqués constituent le sujet principal abordé dans les prochains chapitres de ce livre parce que ces hadiths sont la cause principale de la croissance d’une nouvelle foi qui a remplacé le Coran dans certaines communautés musulmanes. Nous traiterons des hadiths fabriqués les plus frappants et les plus courants en question ; c’est-à-dire des hadiths mensongers. Cela permettra d’exposer la superstition sur laquelle la fausse conception de l’Islam repose et montrera aussi sa fausse nature avec les preuves du Coran. Nous espérons ainsi de cette façon que les personnes incorrectement renseignées sur l’Islam arriveront à réaliser que la religion des fanatiques n’est pas seulement basée sur l’erreur, mais qu’elle est en plus bâtie sur un système totalement frauduleux. Dans le même temps, ceux qui critiquent à tort l’Islam et le Coran pourraient voir qu’ils se sont trompés et que beaucoup de personnes supposées “musulmanes” n’ont en fait presque rien à voir avec l’Islam authentique et le Coran. Nous espérons aussi que les clarifications données ici seront des moyens de guidance pour les personnes sincères mais qui étaient en fait contraintes de vivre sous la mentalité fanatique, qui considéraient cette mentalité comme le seul et unique système et l’imaginait comme étant la vérité, puisque venant du vrai chemin du Coran.
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Les hadiths qu’on prétend être rapportés de notre Prophète (pbsl) ont premièrement été écrits deux ou trois siècles après son décès. |
Les paroles qui ont été supposées avoir été rapportées de notre Prophète (pbsl) et les traditions considérées comme représentant les pratiques de notre Prophète (pbsl) ont été premièrement écrites quelques siècles après sa mort. Parmi les auteurs des fameux Kutub al-Sittah (Les Six Livres) constitués de six livres de hadiths, Boukhari est mort en l’an 256 de l’Hégire, Mouslim mort en l’an 261, Tirmidhi en l’an 279, Abou Dawoud en l’an 275, an-Nasai en l’an 303 et Ibn al-Majah en l’an 273 hégirien. Les livres de hadiths chiites sont différents et certains Sunnites et Chiites ne reconnaissent pas les livres des uns et des autres. la collection des livres de hadiths chiites est d’une origine plus récente. Parmi les plus célèbres rapporteurs de hadiths chiites, al-Kulayni est mort en l’an 329 de l’Hégire, Babawayh en 381, Abou Jafar Mohammed ibn Hassan Tusi en 411 et al-Mourtadha en 436 hégirien.
Nous savons, d’après les documents historiques et les premiers hadiths qui nous sont parvenus, qu’il n’y avait aucun hadith écrit au temps du Prophète Mohammed (pbsl) ou même de celui des 4 Califes. Al-Harawi dit à ce propos : “Ni les Compagnons du Prophète, ni leurs successeurs directs, c’est-à-dire ceux qui ont vécu après le décès de Mohammed et qui ont parlé avec au moins un de ses Compagnons n’a écrit aucune de ses traditions. Ils les ont juste transmis de bouche à oreille. Il n’y a aucune exception à cela en dehors d'un ou deux cas. Etant apeuré de leur chute dans l’oubli, Omar Abdoul Aziz, dans une lettre adressée à Abou Bakr al-Hazm, voulait qu’il essaye de trouver des hadiths et qu’il les copie”.
Avant Boukhari, aucun effort n’avait été fait pour différencier les hadiths selon leurs degrés de validité. Les efforts pour les distinguer en “fiable” et “faible” ont débuté avec Boukhari. Cependant, l’examen des hadiths montre que ces efforts qui n’ont pas abouti, étaient infructueux. Non seulement les hadiths faibles mais même ceux fabriqués se diffusaient sous le nom de l’Islam et augmentaient de plus en plus en nombre.
Il était impossible d’empêcher cette situation en ce temps parce que six ou sept générations étaient passées depuis le décès de notre Prophète (pbsl) jusqu’à l’écriture de ces livres et les célèbres livres de hadiths dans lesquels ces hadiths sont rapportés impliquent des chaînes de transmission remontant à six ou sept personnes.
Lorsque les hadiths en question sont rapportés, même le rapporteur du rapporteur du rapporteur de hadiths après le Prophète (pbsl) était mort. En d’autres termes, les personnes qui auraient pu confirmer si oui ou non les personnes qui ont initié ces hadiths disaient la vérité étaient eux-mêmes déjà décédées.
Les savants du hadith étaient conscients de cela. Mouslim a dit qu’il n’a pas inclus chaque hadith en le considérant comme étant totalement authentique et fiable dans son livre (Mouslim, vol. 1). Boukhari, qui a dit que les hadiths étaient la source de la foi, connaissait 600.000 hadiths mais n’en a inclus dans son livre que 6.000 à 7.000 ou 1% au total. Il a conclu que les 99% de hadiths restants n’étaient pas dignes de confiance et ne les a pas inclus dans son livre. Ceci signifie que pour l’ensemble du monde islamique, les hadiths étaient seulement choisis selon les opinions d’une minorité de personnes et ceci est en effet une situation épouvantable pour ceux qui considèrent les hadiths comme “la source de la religion” puisqu’ils ne peuvent jamais acquérir d‘informations à propos des autres hadiths lesquels pourraient être considérés comme authentiques par d’autres mais que Mouslim n’a pas jugé nécessaire d’inclure dans son livre.
Rappelons-nous sur ce point qu’à mesure que cette analyse se poursuivait, le Saint Coran, la beauté tout à fait digne de confiance, protégée et immuable de l’Islam, était délaissé.
Le commentateur égyptien Ahmad Amin fait l’évaluation suivante, révélant l’ampleur de la fabrication des hadiths :
Si nous faisions une exposition détaillée des hadiths, nous serions confrontés à une pyramide dont le sommet illustre la période du Messager de Dieu. En descendant la pyramide, nous observons une expansion graduelle vers la base. Pourtant, l’idéal aurait été l’inverse puisque les Compagnons du Prophète (pbsl) savaient mieux ce que le Prophète prononçait. A mesure que ces derniers décédaient, le nombre de ceux qui connaissaient les paroles proférées par le Prophète auraient diminué et la pyramide aurait changé de position en se retrouvant en sens inverse. et pourtant, on remarque que le nombre de hadiths est encore plus grand sous les Omeyyades que pendant la durée de vie du Prophète. (Ahmad Amin, Douha al-Islam)
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La peinture à l’huile de Ludwig Deutsch “Les savants de l’Université al-Azhar”, 1901 |
Ceci étant le cas, l’existence et la fiabilité des centaines de milliers de hadiths, tous différents les uns des autres et parfois même contradictoires les uns avec les autres, ont aussi mené à l’hostilité entre certains savants du hadith. Par exemple, bien qu’Ikrima soit une source fiable aux yeux de Boukhari et de nombreux savants du hadith, Mouslim l’accuse de mentir. Peut-être que le plus intéressant est la façon dont Boukhari, l’auteur du livre le plus connu de hadiths en Islam, déclare Abou Hanifa, le leader de l’Ecole hanafite, d’être “ghayr al-siqah” autrement dit d’être un rapporteur “douteux” et ne considère aucun hadith rapporté par lui. Aux yeux du plus célèbre savant du hadith, le fondateur de la plus célèbre école jurisprudentielle est considéré comme peu fiable, pourtant beaucoup de Musulmans dans le monde les considèrent tous deux comme les savants les plus dignes de confiance. Le fait est qu’il y a autant de contradictions dans les débats à propos de la fiabilité de ceux qui rapportent les hadiths que de contradictions à propos de la fiabilité de ces hadiths.
Un autre problème, à part le fait que la variété de hadiths fabriqués s’est immiscée parmi les nombreux hadiths fiables transmis de notre Prophète (pbsl) qui reflètent l’esprit du Coran, il y a aussi la façon dont ils ont été proférés. Beaucoup de personnes imaginent que les hadiths ont été transmis directement de la bouche de notre Prophète (pbsl), alors que ce n’est pas le cas: même les savants du hadith n’ont pas prétendu que ces hadiths ont été transmis directement de ses paroles (pbsl). de nombreux savants du hadith, et notamment Boukhari, ont considéré qu’il suffit de transmettre la signification d'un hadith et qu’il n’est pas nécessaire de les mémoriser mot à mot. Bien entendu, cela a occasionné l’ajout de beaucoup de commentaires à ces paroles transmises, la transmission comme authentique de sujets mal compris et l’implication de personnes n’ayant pas une bonne compréhension du sujet dans la transmission.
Alors que la transmission du sens du hadith a été jugé suffisante, l’échec de n’avoir pu écouter le début et la fin du hadith a aussi parfois mené à une perte de signification. Par exemple, deux personnes vinrent à Aïcha (ra) et dirent qu’Abou Hourayra leur a rapporté que le Prophète (pbsl) avait dit que “le malheur (l'infortune) provient seulement des femmes, des chevaux et des maisons”. A cette parole, Aïcha (ra) répliqua : “Je jure par Dieu, Celui Qui a révélé le Coran au Prophète ! Le Prophète n’a jamais dit cela ; il a seulement énoncé que les Gens de l’Ignorance disent ainsi (le malheur provient seulement des femmes, des chevaux et des maisons).”
Il n’y a aucun doute que les fondateurs des quatre écoles de jurisprudence étaient tous des Musulmans et savants islamiques. Cependant, il nous faut savoir que ce sont les hadiths en question qui ont été la raison de la création de ces écoles. Les fondateurs des quatre écoles ont basé leurs écoles sur les hadiths qu’ils ont personnellement sélectionnés.
Les quatre Imams ont fondé leur propre école en allant au-delà des critères utilisés par les Imams qui ont écrit les recueils des hadiths des Kutub al-Sittah. Comme nous l’avons déjà vu, Abou Hanafi, le fondateur de l’Ecole hanafite, le plus grand des quatre imams, a été critiqué par d’autres imams spécialistes en hadith, particulièrement Boukhari, au motif d’avoir une faible connaissance des hadiths et généralement accentuant ses propres opinions.
Malgré une telle division entre les savants du hadith et les écoles de jurisprudence, il y a eu aussi ceux qui ont clamé que les hadiths sont incontestables. de telles personnes ont répandu l’idée absurde selon laquelle quiconque nie même un seul hadith dans Boukhari et Mouslim est un incroyant. Certains sont même allés encore plus loin, comme nous le verrons en détail au moment venu, en affirmant que les hadiths remplacent les commandements du Coran. Ce sont ces incohérences terrifiantes de logique qui sont à l'origine des communautés d’ignorance établies par les fanatiques.
Voyons maintenant comment ces différents hadiths fabriqués ont donné lieu à différentes sectes avec leurs propres règles introduites dans l’Islam.
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Peinture à l’huile d’Osman Hamdi Bey “Théologien”, 1907 |
Peinture à l’huile d’Osman Hamdi Bey “Fille qui récite le Coran”, 1880 |
Les fondateurs des quatre écoles sont bien sûr de louables savants islamiques. Cependant, les quatre écoles ont été bâties sur des hadiths mutuellement contradictoires. Chaque école s’est fondée sur les hadiths qu’elle a préférés. |
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Sujets |
Malikite
|
Hanafite |
Chafiite |
Hanbalite’I |
1 |
La peau des animaux charognes |
Illicite |
Licite |
Illicite |
Licite |
2 |
Manger l’anguille |
Licite |
- |
- |
Illicite |
3 |
Porter des vêtements rouges (pour les hommes) |
Détesté |
Licite |
Illicite |
Détesté |
4 |
Porter des vêtements jaunes (pour les hommes) |
Illicite |
Licite |
Illicite |
Illicite |
5 |
Quel est le statut du fait de jouer l’oud, la corne, le tambourin, la trompette ou le tambour ? |
Détesté |
Licite |
Licite |
Illicite |
6 |
Manger la viande de corbeau |
Illicite |
Licite |
Illicite |
Illicite |
7 |
Manger la viande de cheval |
Illicite |
Licite |
- |
- |
8 |
Manger des moules |
Illicite |
Licite |
- |
- |
9 |
Manger des huîtres |
Illicite |
Licite |
- |
- |
10 |
Manger de la viande d’hirondelle |
Licite |
Licite |
Illicite |
Illicite |
11 |
Manger de la viande d’aigle |
Illicite |
Licite |
Illicite |
Illicite |
12 |
Quelle est la distance au-dessous de laquelle il est illicite de passer devant celui qui prie ? |
40 coudées |
1 coudées |
3 coudées |
3 coudées |
13 |
Parler par inadvertance pendant la prière invalide-t-elle la prière ? |
Oui |
Non |
Non |
Oui |
14 |
Est-ce que le fait de dire “Ah” ou “Oh” durant la prièrel’invalide ? |
Oui |
Non |
Oui |
Oui |
15 |
Le nombre de fard (actes obligatoires) pendant les ablutions : |
4 |
7 |
6 |
7 |
16 |
Est-il obligatoire d’accomplir les ablutions dans un ordre donné ? |
Non |
Non |
Oui |
Oui |
17 |
Est-il obligatoire d’accomplir les ablutions sans pause ? |
Non |
Oui |
Non |
Oui |
18 |
Le nombre d’actes quiinvalident les ablutions |
12 |
3 |
5 |
8 |
19 |
Est-ce que rire aux éclats durant la prière invalide les ablutions ? |
Oui |
Non |
Non |
Non |
20 |
Est-ce que manger la viande de chameau et faire un lavage mortuaire au mort invalide les ablutions ? |
Non |
Non |
Non |
Oui |
21 |
Est-ce que le doute annule les ablutions ? |
Non |
Non |
Non |
Oui |
22 |
Est-ce que l’écoulement de sang annule les ablutions ? |
Oui |
Non |
Non |
Non |
23 |
Le nombre de causes qui rendent le ghusl (ablution majeure) obligatoire |
7 |
4 |
5 |
6 |
24 |
Le nombre d’actes obligatoires dans le ghusl |
11 |
5 |
3 |
- |
25 |
Quelle est la sentenceconcernant ceux quin’accomplissent pas la prièrepar négligence ou paresse ? |
Etre détenu, être battu jusqu’à saigner, être tué |
Etre tué s’ils ne se repentent pas |
Etre tué s’ils ne se repentent pas en trois jours |
Etre tué s’ils ne se repentent pas en trois jours |
26 |
Combien de fois a-t-on l’obligation de dire salam à la fin de la prière ? |
Ce n’est pas obligatoire |
Il est obligatoire de dire salam sur un côté |
Il est obligatoire de dire salam sur un côté |
Il est obligatoire de dire salam sur les deux côtés |
27 |
Est-il obligatoire de faire l’intention de jeûner au Ramadan à chaque jour séparément ? |
Oui |
Non |
Oui |
Oui |
28 |
Est-ce qu’une prise de sang annule le jeûne ? |
Non |
Non |
Non |
Oui |
29 |
Est-il obligatoire aux hommes et femmes de donner l’aumône sur les bijoux ? |
Oui |
Non |
Non |
Non |
30 |
Est-il permis à une femme d’accomplir le hajj sans son mari ? |
Non |
Oui |
Oui |
Non |
31 |
Le nombre de piliers du Hajj |
2 |
4 |
5 |
4 |
32 |
Est-ce interdit de s’asseoir ou s’allonger sur la soie ou de l’utiliser comme coussin ou couverture ? |
Non |
Oui |
Oui |
Oui |
33 |
Est-ce que se raser la barbe est interdit ? |
Oui |
Oui |
Non |
Oui |
34 |
Est-ce qu’il est interdit de jouer au jeu de jacquet ? |
Non |
Oui |
Oui |
Oui |
35 |
Est-il interdit de jouer aux échecs ? |
Oui |
Oui |
Non |
Oui |
36 |
Quel est le jugement concernant un animal victime de bestialité ? |
Il doit être tué. Sa chaire ne peut être mangée. |
Il doit être tué. Sa chaire peut se manger. |
Il doit être tué. Sa chaire peut se manger. |
Il doit être tué. |
37 |
Quelle est la punitionconcernant celui qui a budu vin et d’autres boissons alcoolisées ? |
80 coupsde fouet |
80 coupsde fouet |
40 coupsde fouet |
80 coupsde fouet |
38 |
Est-il permis à un apostat décédé de céder sa propriété en héritage à ses héritiers. |
Oui |
Non |
Non |
Non |
39 |
Est-ce que la peine de mort s’applique aux femmes apostates ? |
Non |
Oui |
Oui |
Oui |
40 |
Est-il permis à une femme d’être juge ? |
Oui |
Non |
Non |
Non |
41 |
Les chiens sont-ils impurs ? |
Non |
Non |
Oui |
Oui |
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Peinture à l’huile de Ludwig Deutsch “A la prière”, 1923 |
Des milliers de hadiths fabriqués, mal rapportés, altérés et interprétés à la lumière de désirs individuels sont couramment considérés comme les plus importantes sources de l’Islam. L’Islam a été divisé en quatre écoles ; en substance, quatre religions séparées, chacune étant en conflit avec l’autre, ont été établies. Bon nombre de nos frères et sœurs musulmans imaginent qu’il s’agit de la vérité de la religion, les appliquant sans le savoir et pensent que beaucoup de hadiths douteux sont en fait vrais. Cette superstition, qui représente la principale cause de beaucoup de conflits de nos jours, est le résultat des mentalités qui ne peuvent s’accorder l’une avec l’autre à propos de ces hadiths. Rappelons-nous un fait important déjà vu et que nous aurons fréquemment à répéter dans ce livre, la seule plainte que notre Prophète (pbsl) a faite à notre Seigneur dans le Coran est que le Coran a été délaissé tel un livre abandonné :
Et le Messager dit : "Seigneur, mon peuple a vraiment pris ce Coran pour une chose délaissée !" (Coran, 25 : 30)
Si notre Seigneur l'avait voulu, Il aurait bien sûr pu mettre sous protection toutes les paroles de notre Prophète (pbsl) de sorte que toutes ses paroles nous soient transmises inchangées, tout comme les versets du Coran. Cependant, le Coran est en soi suffisant pour une parfaite implémentation de l’Islam ; en effet, toutes les pratiques de notre Prophète (pbsl) sont dans le Coran. C’est la raison pour laquelle notre Seigneur a protégé le Coran et c’est aussi pour cela que le Coran est suffisant pour tous les Musulmans. Puisque le Coran est protégé et invariable, les colporteurs de superstitions n’ont jamais été capables de l’utiliser comme base de leur superstition. Ils n’ont pu apporter aucune preuve venant du Coran pour justifier la version de l’Islam qu’ils ont essayé de rendre très difficile ; au contraire, ils ont toujours essayé de fournir des preuves venant des hadiths fabriqués dont il est question. Pourtant, il y a un chemin, une description et un esprit dans le Coran autour duquel tous les Musulmans doivent s’accorder.
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Le Coran a été révélé comme un guide et une bénédiction pour les Musulmans :
… Ce n'est point là un récit fabriqué. C'est au contraire la confirmation de ce qui existait déjà avant lui, un exposé détaillé de toute chose, un guide et une miséricorde pour des gens qui croient. (Coran, 12 : 111)
Dieu parle dans le Coran de l’existence d’un peuple qui considère le Coran comme insuffisant ou nul et vide (Dieu et le Coran étant évidemment exaltés au-dessus d’une telle considération) et qui suivent en lieu et place du Coran de faux discours :
Voilà les versets de Dieu que Nous te récitons en toute vérité. Alors dans quelle parole croiront-ils après [la parole] de Dieu et après Ses signes ? (Coran, 45 : 6)
Dieu appelle les gens à réfléchir sur le Coran, les commandements immuables de Dieu et le vrai livre de l’Islam, contre ces fausses paroles qui sont toutes des énigmes avec des contradictions :
Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S'il provenait d'un autre que Dieu, ils y trouveraient certes maintes contradictions. (Coran, 4 : 82)
Lorsque le Coran est abandonné, lorsque l’Islam du Coran est considéré comme insuffisant et que les gens commencent à chercher une nouvelle foi, alors il s’en suit toujours tour à tour un tas de confusion, de désaccords et d’inimitiés. Ces personnes qui critiquent par ignorance le Coran et essayent d’établir la fonctionnalité de la religion qu’ils fabriquent, utilisent la superstition pour tenter de désorienter et éloigner du Coran les générations futures.
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Certains Musulmans ont systématiquement tourné leur dos au Coran au fil des années en raison de ces hadiths fabriqués et de la superstition que de nombreux supposés savants ont essayé d’ajouter à la religion. Selon les hadiths fabriqués et déclarations faites conjointement par de nombreux savants islamiques, beaucoup de pratiques totalement étrangères au Coran se sont répandues. des pratiques si difficiles et repoussantes que beaucoup de gens ont commencé à voir le Coran comme “intouchable”. Par exemple :
◉ L’absurdité telle l’idée que “le Coran ne doit pas être touché sans avoir accompli les ablutions rituelles” a rendu la lecture du Coran difficile.
◉ Bien que les ablutions rituelles sont clairement exposées dans un seul verset du Coran et sont particulièrement faciles, selon la superstition des fanatiques, ils ont établi des milliers de choses qui peuvent annuler les ablutions dans des livres volumineux. C’est ainsi que toucher le Coran a été rendu impossible.
◉ Le Coran n’est généralement pas à toucher. Il peut seulement être placé quelque part dans un lieu élevé dans une couverture protégée et ne doit jamais être touché.
◉ Alors que le Coran doit faire partie intégrante de la vie d’un Musulman, cette absurdité dit que c’est seulement à certains moments, tels que le mois de Ramadan, les nuits sacrées et aux funérailles que le Coran doit être lu et ce, seulement en arabe. Il est absolument interdit qu’une personne lise le Coran dans sa propre langue maternelle. Dans la religion de la superstition, beaucoup de gens en sont arrivés à croire que c’est un péché de lire le Coran dans leur propre langue maternelle. C’est pourquoi il y a tellement de communautés non-arabes qui ignorent le contenu du Coran.
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Selon les hadiths fabriqués et les consensus de savants, le Coran ne peut généralement pas être lu, il peut seulement être placé en hauteur sans jamais être repris de sa place. |
◉ En raison de cette mentalité, des millions de Musulmans dans le monde sont dans une ignorance totale de ce que le Coran dit.
◉ Bien qu’il n’y ait aucune obligation de couvrir la tête dans le Coran (cela sera discuté en temps opportun) et bien qu’il ne contienne aucune règle concernant le fait de toucher le Coran dans un état de purification rituelle, il est quand même interdit, dans cette religion superstitieuse, de toucher le Coran à moins d’avoir la tête couverte et qu’elle soit en état de purification rituelle. Dans le même sens, beaucoup de commandements spéciaux, très difficiles à respecter pour les hommes aussi, ont été inventés pour empêcher qu’on touche le Coran.
◉ Un des célèbres mythes connus inventé pour empêcher l’accès au Coran est l’idée qu’on ne peut pas comprendre le Coran seul, que l’on nécessite les interprétations et commentaires des savants pour le comprendre. Certains Musulmans élevés de cette façon ont cru qu’ils ne seraient pas en mesure de trouver des explications suffisantes dans le Coran, bien que Dieu dise dans un verset “Et Nous avons expliqué toute chose d'une manière détaillée” (Coran, 17 : 12) et ont donc imaginé que les hadiths fabriqués qui leur sont imposés sont de véritables guides.
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Le Coran est notre guide qui doit se lire partout et à tout instant. Pourtant, à cause de ces règles, il est en conséquence presque impossible de le toucher.
Cependant dans le verset “Et gardez dans vos mémoires ce qui, dans vos foyers, est récité des versets de Dieu et de la sagesse… ” (Coran, 33 : 34) le Coran est décrit comme étant toujours lu et sa sagesse est décrite comme étant toujours gardée à l’esprit. Dans un autre verset, Dieu décrit le Coran en ces termes “C'est le livre au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux” (Coran, 2 : 2). Il est nécessaire que les gens connaissent la sagesse d’un tel livre afin qu’il leur soit un guide. Les versets du Coran révèlent que c’est un guide, une lumière qui illumine le chemin, une loi qui distingue la vérité du faux, la preuve contre ceux qui sont en rébellion, un miracle, une guérison pour ceux atteints de maladies spirituelles dans leurs cœurs, une bonne nouvelle pour les croyants en difficulté. C’est une exhortation et un rappel aux gens, une loi qui expose et traite toutes les questions et problématiques en détail, une guidance qui approfondie la réflexion, une explication de toutes choses dans des formes variées, un avertissement envers ceux qui utilisent leur intelligence et une voie de salut pour les gens en conflit. Pourtant, ces personnes désireuses de fanatisme ont avant tout empêché les gens d’avoir accès au Coran.
Lorsqu’on empêche les gens d’accéder au Coran, il devient naturellement impossible pour un Musulman de faire la différence entre vérité et fausseté étant donné qu’il n’a aucune base de comparaison. Par ailleurs, il n’y a pas de moyen d’établir la vérité des hadiths sur la base du Coran ; lorsqu’on remplace le Coran par des superstitions et des faux hadiths, la conséquence est l’étiquette d’une nouvelle religion complètement différente du Coran. Cette croyance fanatique est apparue pour dominer le monde islamique à travers ces méthodes.
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Ne leur suffit-il donc point que Nous ayons fait descendre sur toi le Livre et qu'il leur soit récité ? Il y a assurément là une miséricorde et un rappel pour des gens qui croient. O les croyants : ne déclarez pas illicites les bonnes choses que Dieu vous a rendues licites. et ne transgressez pas. Dieu, (en vérité,) n'aime pas les transgresseurs. |
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Nous avons déjà abordé le sujet de l’abrogation. Nous avons examiné, avec des preuves à l’appui, l’illogisme selon lequel un verset peut annuler un autre. Le problème ici est que certains supposés savants de la religion sont allés tellement loin au point de dire que les hadiths ont abrogé les commandements dans les versets. Ceux qui proclament cette opinion sont essentiellement en train de diffamer notre Prophète (pbsl). Ils essayent habilement de faire croire aux gens que notre Prophète (pbsl) avait une portée, au travers de ses paroles et pratiques, au-delà du Coran et faisait des choses qui ne sont pas dans le Coran (notre Prophète est certainement au-dessus d’une telle affirmation).
Notre Prophète (pbsl) gouvernait sur la base du Coran et vivait uniquement par le Coran. Notre Prophète (pbsl) n’a absolument aucune autorité quant à décider du licite ou de l’illicite en dehors du Coran et en raison de sa prophétie et de sa puissante crainte de Dieu, il ne ferait jamais et en aucun cas une telle chose. Dieu Tout-Puissant révèle dans un verset que cela attirerait Sa colère :
… que ceci [le Coran] est la parole d'un noble Messager, et que ce n'est pas la parole d'un poète ; mais vous ne croyez que très peu, ni la parole d'un devin, mais vous vous rappelez bien peu. C'est une révélation du Seigneur des mondes. et s'il avait forgé quelques paroles qu'il Nous avait attribuées. Nous l'aurions saisi de la main droite, ensuite, Nous lui aurions tranché l'aorte. et nul d'entre vous n'aurait pu lui servir de rempart. (Coran, 69 : 40-47)
Le Coran est une explication de toute chose et a été préservé. Comme Dieu le révèle dans un verset :
… Ce n'est point là un récit fabriqué. C'est au contraire la confirmation de ce qui existait déjà avant lui, un exposé détaillé de toute chose, un guide et une miséricorde pour des gens qui croient. (Coran, 12 : 111)
De même que le clarifie le verset : “O Prophète ! Pourquoi, en recherchant l'agrément de tes femmes, t'interdis-tu ce que Dieu t'a rendu licite ? et Dieu est pardonneur, très miséricordieux.” (Coran, 66 : 1), notre Prophète (pbsl) n’a aucune autorité à rendre des choses illicites, même dans sa vie privée. En plus, Dieu l’a clairement précisé dans de nombreux versets tels que “Le jugement n'appartient qu'à Dieu” (Coran, 6 : 57) et “Il n'associe personne à Son commandement” (Coran, 18 : 26). Dieu est la seule source des commandements et de juridiction. Les commandements de Dieu sont dans le Coran.
Il est donc impossible que notre Prophète (pbsl) ordonne un commandement que Dieu n’a pas ordonné.
Lorsque l’accès au Coran est obstrué et que certaines personnes ont l’indécence pure et le culot de dire que les versets du Coran ont été abrogés par les hadiths, il devient extrêmement facile de fabriquer une nouvelle religion et d’attirer une masse importante de personnes vers celle-ci. Regardons à présent certains hadiths fabriqués en vue d’observer ce nouvel Islam entièrement différent de l’Islam du Coran.
Certains occidentaux qui critiquent la mentalité fanatique sont généralement inconscients des frontières de cette mentalité. Les règles de cette religion développée sur la base de fausses paroles, de faux enseignements et de superstitions sont de loin plus terrifiantes qu’ils ne l’imaginent. Les signes de l’extrémisme radical ne sont pas limités au fait d’attacher sur soi une bombe et se faire exploser avec. Une mentalité terrifiante se révèle à chaque moment de la vie radicale. Tout fait penser à l’obscurité, de l’environnement dans lequel il vit jusque dans sa vie familiale, de son opinion sur les femmes à ses points de vue sur toutes les choses vivantes et de sa conception de la propreté à son idée du bonheur.
Pour démontrer cet état de fait, nous présenterons les faux hadiths qui inspirent les radicaux et y apporterons des réponses avec les versets du Coran. Ceci, afin de montrer la source du radicalisme et de démontrer aussi que cela n’a rien à voir avec l’Islam. Commençons d’abord par un rappel que nous répèterons à chaque étape; aucune des superstitions que nous examinerons ici n’apparaissent dans le Coran : les faux hadiths et pratiques en question sont diamétralement opposés au contenu et à l’esprit du Coran. Ils sont en contradiction avec le Coran et ne font donc pas partie de l’Islam. Ces fabrications ont toujours nui aux Musulmans. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire de les exposer explicitement de manière à établir les précautions à prendre contre cette menace.
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Il existe divers hadiths faux et fabriqués qui constituent la source de la violence et ce, au nom de l’Islam. Ces hadiths et pratiques sont diamétralement opposés au contenu et à l’esprit du Coran. Ces hadiths qui représentent la base de la superstition doivent être identifiés et des mesures de précautions doivent être définies de manière rationnelle. |
La sentence de celui qui se trouve en état d’ébriété, c’est d’être fouetté ; s’il récidive, alors fouettez-le à nouveau ; s’il récidive une troisième fois, alors fouettez-le encore ; s’il recommence la quatrième fois, alors tuez-le. (Sounan Abou Dawoud, livre 38, hadith 4469)
Cette sentence qui n’apparaît nulle part dans le Coran a été ajoutée dans l’Islam avec cette superstition. Pourtant, les versets du Coran parlent de l’existence de personnes musulmanes qui s’acquittent pourtant de leurs obligations religieuses malgré le fait qu’ils boivent de l’alcool. Un verset stipule :
O les croyants ! N'approchez pas de la salat (prière) alors que vous êtes ivres, jusqu'à ce que vous compreniez ce que vous dites… (Coran, 4 : 43)
Il y a deux déclarations importantes dans ce verset. Un Musulman pourrait avoir péché en buvant de l’alcool sans pour autant qu’il n’ait renoncé à sa foi ou qu’il soit devenu incroyant. Le verset dit explicitement qu’il pourrait y avoir des Musulmans qui font l’erreur de boire, mais il leur est dans ce cas conseillé d’être sobres pour prier. Dieu a interdit à quiconque est saoul d’accomplir un rite nécessitant une concentration si grande tel que la salat (la prière) dans lequel la personne concernée se doit de savoir ce qu’elle dit et fait en répétant le nom de Dieu. Cependant, le verset clarifie aussi le fait que la personne ira prier une fois qu’elle recouvre son état de sobriété, une fois que l’état d’ivresse est passé. En d’autres termes, cette personne demeure un Musulman.
Le Coran envoie le message dans lequel il déclare clairement que même si les gens font une erreur, cela ne signifie pas pour autant qu’ils renoncent automatiquement à leur foi, alors que les faux hadiths invitent littéralement au meurtre. Le problème est que beaucoup de personnes du monde radical connaissent ce faux hadith par cœur mais sont inconscientes de la vraie sentence dans le Coran.
Tuez ceux qui se rasent même s’ils lisent le Coran (4816-Sahih Boukhari, Sahih Mouslim, Muwatta de Malik, Sounan an-Nasai, Sounan Abou Dawoud)
La présence de ce faux hadith parmi ceux authentiques dans des sources si prestigieuses telles que Sahih Boukhari et Sahih Mouslim rend ces faux hadiths encore plus valides aux yeux du monde fanatique. D’abord et avant tout, le Coran loue la propreté et le fait d’être bien entretenu.
Donc, tailler la barbe de différentes manières – court ou long – et la conserver pour être très bien coiffé est une conception de la propreté et du fait d’être soigné qui est totalement compatible avec le Coran. Pourtant, en plus du fait qu’il ne se trouve même pas une seule déclaration à propos du rasage de barbe dans le Coran, une telle déclaration a été ajoutée par le biais de ce faux hadith. Il est clairement impossible de tuer une personne qui rase sa barbe dans notre belle religion dans laquelle il est stipulé “… que quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes... ” (Coran, 5 : 32)
Comment peut-on prendre ceci comme prétexte pour tuer lorsqu’on ne dispose même pas d’un seul verset sur ce sujet dans le Coran ?
Evidemment, une telle chose est impossible dans la conception authentique de l’Islam. Nous devons aussi nous rappeler ici que beaucoup de personnes dans le monde musulman se promènent avec des barbes bien entretenues et joliment taillées ou rasées. Selon cette mentalité de penser, 80% des hommes musulmans devraient alors être tués. Le problème qui subsiste est qu’il y a actuellement un grand nombre de Musulmans radicaux qui croient en la véracité de cette fausse déclaration et qui décrivent les autres Musulmans comme “méritant la mort” uniquement parce qu’ils rasent leurs barbes. Ils vivent avec cette mentalité épouvantable en marge du Coran.
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Peinture à l’huile de John William Waterhouse “Thisbe”, 1909 |
Les faux hadiths sur la pratique de la lapidation à mort ont été fabriqués de manière à inclure un commandement de la Torah sur la lapidation des adultères dans l’Islam et pour justifier une telle pratique révoltante. |
Lorsqu’un homme marié commet l’adultère avec une femme mariée, ils doivent recevoir chacun cent coups de fouet et être lapidés à mort. (Sahih Mouslim, livre 17, hadith 4191)
Ces faux hadiths ont été inventés pour que la lapidation des personnes qui commettent l’adultère, laquelle apparaît dans la Torah, fasse aussi partie de l’Islam et pour essayer de justifier cette pratique barbare. Certains supposés savants sont allés encore plus loin au point de fabriquer d’autres faux hadiths afin de faire inclure la fabrication en question dans la littérature des hadiths.
Ces hadiths, dont on présente quelques exemples ci-dessous, sont pleins de calomnies contre notre Prophète (pbsl), les Califes et les Compagnons et ce, dans l’objectif de justifier la pratique de la lapidation à mort :
(Rapporté par Aïcha) "Le verset de la lapidation a été révélé, il était (écrit) sur un papier et conservé sous mon lit. Lorsque le Messager de Dieu agonisait et que nous étions préoccupés par sa mort, une chèvre entra et rongea le papier." (Mousnad Ahmad bin Hanbal, vol. 6., p. 269 ; Sounan Ibn Majah, p. 626 ; Ibn Qoutbah, Tawil Moukhtalafi 'l-Hadith (Caire : Maktaba al-Koulliyat al-Azhariyya. 1966) p. 310 ; As-Souyouti, ad-Dourrou 'l-Manthour, vol. 2., p. 13)
Omar voulait placer dans le Coran le verset à propos de la lapidation à mort que la chèvre avait rongé ; mais il avait peur de la rumeur publique et s’est abstenu de le faire. (Sahih Boukhari 53/5 ; 54/9 ; 83/3 ; 93/21 ; Sahih Mouslim, Kitab al-Houdoud 8/1431 ; Sounan Abou Dawoud 41/1 ; Itkan 2/34)
Abdoullah b. Abbas rapporte qu’Omar b. Khattab s’est assis sur la chaire du Messager de Dieu et dit : "Vraiment, Dieu a envoyé Mohammed (pbsl) avec la vérité et Il lui a révélé le Livre et le verset de la lapidation était inclus dans ce qui lui a été révélé. Nous le récitâmes, retinrent cela dans notre mémoire et compris cela. Le Messager de Dieu a ordonné le châtiment de la lapidation à mort (aux mariés ayant commis l’adultère) et, après lui, nous avons aussi ordonné le châtiment de la tombe. J’ai peur qu’en raison de l’écoulement du temps, les gens (puissent l’oublier) et diraient : Nous ne trouvons pas le châtiment de la lapidation dans le Livre de Dieu, et ainsi s’égarer en abandonnant cette injonction prescrite par Dieu. la lapidation est un droit prévu dans le Livre de Dieu pour les hommes et femmes mariés qui commettent l’adultère lorsqu’une preuve est établie ou s’il y a une grossesse ou une confession. (Sahih Mouslim, livre 17, hadith 4194 ; Sahih Boukhari, livre 82, hadith 816)
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Rapporté par Jabir bin Abdoullah As-Salami : "Lorsque nous arrivâmes à Médine, Omar (dans un sermon du vendredi) a dit : ‘Sans doute, Dieu a envoyé Mohammed avec la vérité et lui a révélé le Livre (Coran) ; et il se trouve le verset ar-rajm (lapidation à mort des adultères) parmi ce qui a été révélé'." (Sahih Boukhari, livre 92, hadith 424)
Examinons maintenant les hadiths ci-dessus qui sont pleins de nombreuses calomnies contre le Coran, notre Prophète (pbsl) et les Compagnons :
Tout d’abord, Dieu déclare explicitement dans les versets que le Coran est un livre sous la protection divine :
Et c'est certainement un Coran noble, dans un Livre bien gardé. (Coran, 56 : 77-78)
Son rassemblement (dans ton cœur et sa fixation dans ta mémoire) Nous incombe… (Coran, 75 : 17)
Dieu a clairement déclaré qu’Il est le protecteur du Coran et que c’est Lui Qui révèle les versets du Coran et Qui les préserve. Nous apprenons du Coran lui-même que c’est la révélation finale parachevée et révélée sous la protection divine. Puisque le Coran est le dernier Livre, il est la voie du salut à l’intention des humains jusqu’au Jour du Jugement Dernier, raison pour laquelle la révélation finale est placée sous la protection de Dieu.
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La peine de mort par lapidation implémentée sous le nom de“charia islamique” dans les pays comme l’Iran, l’Afghanistan etl’Arabie saoudite est à la fois un assassinat et une violation del’Islam et du Coran. L’imageci-contre montre la lapidationen Iran. |
Notre Seigneur révèle cet état de fait à notre Prophète (pbsl) avec le verset “Nous te ferons réciter (le Coran), de sorte que tu n'oublieras… ” (Coran, 87 : 6). Dieu n’a jamais permis à notre Prophète (pbsl) d’oublier un quelconque verset qui lui a été lu. C’est pour cette raison qu’il est impossible qu’il y ait des versets oubliés ou déficients dans le Coran.
Quant à l’idée de la chèvre mangeant le verset en question, il s‘agit d’une prétention mensongère qu’un verset a été trouvé en dehors du Coran alors que c’est un livre que Dieu décrit comme préservé et bien gardé. Ou pour le dire autrement, que Dieu nous en préserve, il s’agit de prétendre que Dieu n’était pas capable de protéger ce verset (évidemment que Dieu est exalté au-dessus de cela). Rejeter les versets en question signifierait douter de Dieu et donc renier la foi.
De plus, le Calife Omar (ra) est aussi ouvertement calomnié avec des hadiths fabriqués. Il est soutenu de façon flagrante qu'Omar connaît une sentence qui n’est pas dans le Coran, qu’il annonce cela comme un verset de la chaire de Médine malgré qu’il ne soit pas dans le Coran, et que les Compagnons ne font aucune objection, et que Hazrat Omar (ra) ne l’inclut pas dans le Coran parce qu’il est supposé apeuré des rumeurs.
Il n’y a aucun doute sur l’impossibilité absolue qu’un Calife de notre Prophète (pbsl) dise d’une déclaration qui n’apparaît pas dans le Coran : “C’était en fait dans le Coran.” Cela voudrait dire qu'Omar nie le fait que le Coran est un livre bien gardé, cela impliquerait donc son reniement de la parole de Dieu (bien sûr Hazrat Omar est loin d’une telle chose). Omar est en fait horriblement et énormément diffamé à travers ces faux hadiths.
Aussi, suggérer que les Compagnons n’ont fait aucune objection à une sentence dans un sermon à propos d’un verset du Coran qui n’aurait pas été protégé est une calomnie terrible contre les Compagnons. Il est tout à fait clair que les Compagnons auraient fortement récusé une telle affirmation et auraient immédiatement donné au contraire des preuves du Coran.
L’allégation qu’Omar se serait gardé d’annoncer une sentence dont il pensait qu’elle faisait partie du Coran sous prétexte qu’il avait peur des rumeurs est une autre mauvaise calomnie d’Omar dans ces faux hadiths en question. Ceci montre vraiment à quel point les faux savants fabricateurs de hadiths avaient une conception si perverse et horrible de Dieu, de notre Prophète (pbsl), des Califes et des Compagnons. Hazrat Omar est un Musulman immaculé qui prenait notre Prophète (pbsl) comme son modèle, vivait sa vie entière pour Dieu, affronta beaucoup de difficultés pour Son amour et qui risqua même la mort en raison de sa foi en Dieu, de sa protection de notre Prophète (pbsl) et du Coran. Dire de cette personne bénie et avérée qui n’a jamais craint aucune critique, ni la mort, ni des batailles ou menaces tout au long de sa vie, qu’elle n’a pas réussi à annoncer un verset qui aurait été enlevé du Coran parce qu’elle avait simplement peur de rumeurs est une ignoble et calomnieuse invention d’une mentalité qui n’a rien à voir avec l’Islam.
Pour couronner le tout, le jugement concernant l’adultère est traité dans le Coran dans un certain détail et il n’y a absolument aucune place permettant cette sauvagerie qu’est la lapidation à mort ou rajm. Si le sujet de la lapidation était dans le Coran, comme le suggère les supposés savants en question, alors comment pourrait-il y avoir deux jugements complètement différents sur le sujet de l’adultère ? Cela ne se peut pas, évidemment, et c’est donc une preuve supplémentaire du mensonge.
Maintenant, parlons des jugements valides de notre Seigneur dans le Coran sur le sujet de l’adultère à travers des versets :
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CETTE SCENE NE REPRESENTE PAS L’ ISLAM |
L’affirmation des fanatiques faite au moyen de hadiths fabriqués selon laquelle une chèvre aurait rogné le verset sur l’adultère, implique – que Dieu pardonne – que Dieu a été incapable de protéger le verset (Nous exemptons Dieu de cette attribution). Cela équivaut à rejeter les versets en question, à douter de la parole de Dieu et à abjurer la foi. |
Le jugement sur l’adultère dans le Coran est comme suit :
La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet [jalda]... (Coran, 24 : 2)
Jalda implique un petit bâton au lieu d’un grand. Au temps du Prophète (pbsl), cela se faisait en attachant cent bâtons ensemble et la sentence était appliquée en frappant l’adultère juste une fois avec les 100 petits bâtons attachés ensemble de la sorte.
Hormis cela, on doit mettre en relief un autre point car d’autres sentences sur le même sujet nous font comprendre que le châtiment des coups de fouet est envisagé à titre dissuasif, et qu’il ne pouvait être réellement appliqué en pratique :
Et ceux qui lancent des accusations contre des femmes chastes sans produire par la suite quatre témoins, fouettez-les de quatre-vingts coups de fouet, et n'acceptez plus jamais leur témoignage. et ceux-là sont les pervers. (Coran, 24 : 4)
Comme on peut le voir d’après ce verset, pour pouvoir accuser une femme d’adultère, il faut que quatre personnes l’aient vue au même moment. Ceux-ci doivent être des témoins oculaires de l’acte d’adultère et non des personnes qui l’ont vue avant ou après l’acte parce que ce serait seulement une simple supposition de faire cette allégation avant ou après l’acte. Puisqu’il n’est pas possible, en pratique, que quatre personnes témoignent d’un acte d’adultère, ceci est clairement stipulé comme moyen de dissuasion.
Le châtiment des 80 coups de fouet de ceux qui ne sont pas capables de produire des témoignages de leurs allégations d’adultère est aussi une sentence très dissuasive. Un autre verset stipule que les gens qui accusent une femme d’adultère et qui ne sont pas en mesure d’apporter des témoignages de leurs allégations seront considérés comme menteurs aux yeux de Dieu :
Pourquoi n'ont-ils pas produit [à l'appui de leurs accusations] quatre témoins ? S'ils ne produisent pas de témoins, alors ce sont eux, auprès de Dieu, les menteurs. (Coran, 24 : 13)
Comme nous l’avons vu, la personne qui est incapable de produire un témoignage est elle-même accusée de menteur et de diffamation. Par conséquent, le seul moyen valable pour savoir si une personne dit la vérité à ce propos est la présence de quatre témoins de l’adultère. Sinon, il n’y a aucun autre moyen pour que son accusation soit valable.
Tel est le jugement de l’adultère aux yeux du Coran. Il est détaillé et clair, et le châtiment décrit est très différent de la lapidation à mort. Ces personnes qui essayent d’ajouter la barbarie de la lapidation dans l’Islam, en dépit du jugement clair dans le verset, commettent une grave calomnie. la lapidation à mort implémentée sous le nom de “charia islamique” dans les pays comme l’Iran, l’Afghanistan et l’Arabie saoudite est à la fois un assassinat et une violation du Coran. Cette pratique en question dans ces pays est le fait d’assassiner en prétextant que c’est au nom de l’Islam.
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Peinture à l’huile de Vasily Polenov “Jésus et la femme adultère”, 1888 |
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Peinture à l’huile d’Albert Samuel “Vieillesse”, 1885 |
L’exécution de ceux qui persistent à voler est un autre produit de hadiths fabriqués qui n’existe pas dans le Coran. Il s’agit aussi d’un meurtre. |
Rapporté par Jabir ibn Abdoullah :Un voleur avait été amené au Prophète (pbsl). Il dit : "Tuez-le." (Sounan Abou Dawoud, livre 38, hadith 4396)
Le jugement sur le fait de tuer des gens qui persistent à voler n’apparaît nulle part dans le Coran et est le fruit d’un autre hadith fabriqué. Ici, il s’agit nettement d’assassiner.
Le jugement dans le Coran concernant les gens qui volent est mentionné comme suit :
Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez la main, en punition de ce qu'ils se sont acquis, et comme châtiment de la part de Dieu. Dieu est Puissant et Sage. (Coran, 5 : 38)
Le terme arabe utilisé ici pour le verbe “couper” est iqtaa. Ce mot est la forme plurielle du verbe qata’a qui veut dire “couper”. Le verbe qata’a dans le Coran décrit une façon particulière de couper comme nous pouvons le voir dans un autre passage coranique :
Lorsqu'elle eut entendu leur fourberie, elle leur envoya [des invitations,] et prépara pour elles une collation ; et elle remit à chacune d'elles un couteau. Puis elle dit : “Sors devant elles, [Joseph !]” Lorsqu'elles le virent, elles l'admirèrent, se coupèrent les mains et dirent : "A Dieu ne plaise ! Ce n'est pas un être humain, ce n'est qu'un ange noble !" (Coran, 12 : 31)
Il est bien évident ici qu’elles n’ont pas complètement coupé leurs mains avec le couteau à peler les fruits qui leur avait été donné à chacune. On peut voir que le couteau a glissé de leurs mains et laissa une cicatrice, une égratignure sur la main.
Donc, lorsqu’on garde à l’esprit la signification de ce mot, on peut comprendre qu’il ne s’agit pas d’un jugement ayant pour but une coupure complète (amputation), mais une coupure ressemblant à une égratignure ou légère blessure faites à des fins dissuasives ou pour cibler la personne comme un voleur et ainsi lui empêcher de le refaire à nouveau.
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En portant notre attention sur le Coran en termes de jugements à propos du vol, nous pouvons voir que, comme pour toutes les autres formes de délits, l’accent est toujours mis sur le pardon.
Le verset n°38 de la sourate n°5 dans lequel le jugement à propos du vol est établi porte sur le pardon des personnes qui commettent cet acte. la condition la plus importante à cet effet, bien sûr, est que la personne se repente par la suite et se réforme adroitement. Le verset déclare que :
Mais quiconque se repent après son tort et se réforme, Dieu accepte son repentir. Car, Dieu est, certes, pardonneur et miséricordieux. (Coran, 5 : 39)
Un autre point important qui doit nécessairement être souligné ici est la cause du vol. Les sociétés dans lesquelles le jugement en question du Coran à propos du vol est appliqué sont sans doute les sociétés loyales à la charia du Coran. Il est impossible qu’une société qui se conforme à la charia du Coran ait des personnes riches d’un côté et des personnes très pauvres de l’autre côté parce que les sociétés qui se soumettent au Coran sont dotées des meilleurs systèmes d’assistance et d’aide sociale. Autrement dit, les gens riches prennent soin des plus démunis et assument la responsabilité de donner aux nécessiteux. Les versets à ce sujet sont les suivants :
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Il est impossible de trouver d’une part des riches et d’autre part des pauvres dans une société qui observe la véritable charia du Coran. Les riches protègent toujours les nécessiteux et ont la responsabilité de faire don aux pauvres. |
Ils t'interrogent : “Qu'est-ce qu'on doit dépenser ? ” Dis : “Ce que vous dépensez de bien devrait être pour les pères et mère, les proches, les orphelins, les pauvres et les voyageurs indigents. et tout ce que vous faites de bien, vraiment Dieu le sait.” (Coran, 2 : 215)
Ils offrent la nourriture, malgré son amour, au pauvre, à l'orphelin et au prisonnier, (disant) : “C'est pour le visage de Dieu que nous vous nourrissons : nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude… ” (Coran, 8 : 9)
Et donne au proche parent ce qui lui est dû ainsi qu'au pauvre et au voyageur (en détresse) et ne gaspille pas indûment. (Coran, 17 : 26)
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Ayant fourni cette information, nous allons maintenant nous poser la question de savoir pourquoi ces personnes volent en premier lieu.
La première raison est celle du besoin. Quand quelqu’un est en difficulté, endetté ou en proie à la pauvreté, il peut faire le mauvais choix de recourir au vol. Mais, au sein d'une communauté vivant conformément au Coran, il est impossible pour quiconque d’être dans des conditions difficiles, endetté ou frappé de pauvreté. Le pauvre sera pris en charge par ceux qui sont aisés, raison pour laquelle le jugement concernant les dettes dans le Coran des personnes en difficulté est manifestement clair et mentionné comme suit "… il est mieux pour vous de faire remise de la dette par charité ! Si vous saviez ! " (Coran, 2 : 280)
La seconde raison probable du vol pourrait bien être des troubles mentaux ou psychologiques. Ceci est une condition spéciale nécessitant un traitement, une réhabilitation et l’individu concerné est malade, non coupable.
En termes pratiques, il n’y a pas d’autres raisons qui pourraient amener une personne à voler. En éliminant les raisons et causes à l’origine d’une telle infraction, le vol est prévenu dès le début dans les communautés islamiques.
Puisque les adeptes de superstitions, qui ignorent tous ces faits, cherchent à dépeindre l’Islam comme une religion mortelle de violence, leur jugement est complètement en contradiction avec le Coran. Cela ne leur importe guère que quelqu’un qui vole soit généralement dans le besoin ou souffrant d’un déséquilibre mental, alors que dans les deux cas, les nécessiteux ou malades sont sous la responsabilité des Musulmans. Etant donné qu’ils n’arrivent pas à saisir cette responsabilité, ils sont capables des plus honteux meurtres sous couvert de cette sentence. Les personnes qui imposent imprudemment cette fausse sentence n’aiment pas le Coran (que Dieu nous en préserve), le considère comme incompatible avec leurs propres mentalités perverses et cherchent à appliquer leur propre système judiciaire plutôt que d’appliquer celui du Coran. Toujours est-il que, lorsqu’on regarde le Coran, nous voyons plutôt l’amour, le pardon et non la violence.
Celui qui abandonne l’Islam, invitez-le à y revenir. S’il ne revient pas, décapitez-le. (Tabarani)
Ces hadiths fabriqués sont les principales raisons du manque d’amour, de la rage, de la violence dans les pays gouvernés par les systèmes non coraniques et la fausse charia. Une déclaration comme celle-ci est non seulement une des pires supercheries visant l’essence de l’Islam mais n’a même aucune place dans le Coran. Le Coran interdit fondamentalement et maudit une telle mentalité fanatique. Certains versets qui expriment la liberté d’expression et de croyance dans le Coran sont comme suit :
“A vous votre religion, et à moi ma religion.” (Coran, 109 : 6)
… Tu n'as pas pour mission d'exercer sur eux une contrainte… (Coran, 50 : 45)
Et dis : “La vérité émane de votre Seigneur. Quiconque le veut, qu'il croit, et quiconque le veut qu'il mécroie”… (Coran, 18 : 29)
Si ton Seigneur l'avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ? (Coran, 10 : 99)
Eh bien, rappelle ! Tu n'es qu'un rappeleur, et tu n'es pas un dominateur sur eux. (Coran, 88 : 21-22)
Au sein de l’Islam décrit dans le Coran, chacun est libre de croire ou non, comme il le souhaite. Dans l’Islam du Coran, un Musulman n’a que l’obligation de dire aux autres les vertus morales appropriées. Le salut réside dans les mains de Dieu. la responsabilité d’un Musulman est de traiter tout le monde avec affection, qu’ils soient croyants ou non. Ceux qui essayent de dépeindre les Musulmans comme des tueurs essayent de cacher cette réalité du Coran.
Au sein de l’Islam décrit dans le Coran, un Musulman a la responsabilité de maintenir la justice, quand bien même elle serait contre lui-même, ses parents ou sa famille (cf. Coran, 4 : 135). Selon ce verset, les droits de tout un chacun sont respectés et pris en compte, peu importe leurs religions ou croyances, il est un devoir de les traiter en toute justice.
Comme nous l’avons vu plus tôt et que nous devrons voir très souvent encore, Dieu ordonne aux Musulmans même d’utiliser leurs propres corps pour mettre à l’abri quelqu’un qui ne croit pas :
Et si l'un des associateurs te demande asile, accorde-le lui, afin qu'il entende la parole de Dieu, puis fais-le parvenir à son lieu de sécurité. Car ce sont des gens qui ne savent pas. (Coran, 11 : 6)
La conception de la religion que les Musulmans – ceux qui ont la responsabilité de protéger ceux qui ne croient pas – se doivent de partager est très claire. En effet, Dieu dit au Prophète (pbsl) de s’adresser aux incroyants comme suit et décrit un système démocratique transparent :
Dis : "O vous les incroyants ! Je n'adore pas ce que vous adorez. et vous n'êtes pas adorateurs de ce que j'adore. Je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez. et vous n'êtes pas adorateurs de ce que j'adore. A vous votre religion, et à moi ma religion.” (Coran, 109 : 1-6)
Ces versets qui commencent avec le mot “Dis”, destiné à notre Prophète (pbsl), décrit le système démocratique le plus parfait et les voies et moyens de se conformer à ce système.
La sourate se termine avec les termes “A vous votre religion, et à moi ma religion”. Autrement dit, un Musulman ne doit pas interférer dans les croyances des autres peuples lorsqu’il pratique la sienne. Il ne doit pas envisager de forcer ou de contraindre qui que ce soit, et ne doit pas opprimer les autres personnes parce qu’ils ne sont pas Musulmans. Il se doit de les respecter et de laisser vivre, disant “A vous votre religion”. et il insiste sur le même respect de leur part en disant “à moi ma religion”. Le Coran, dans lequel tout type de force et de contrainte est banni, dans lequel les incroyants sont protégés même au prix de la vie des croyants, dans lequel les jugements ordonnent la justice même pour les deniers et dans lequel la démocratie est décrite de la manière la plus complète et la plus parfaite, est le vrai guide des Musulmans.
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L’Islam décrit dans le Coran accorde à chacun la liberté de croire ou de ne pas croire comme il le souhaite. Cependant, en raison de la fausse conception de l’Islam fournie par le radicalisme, les revues occidentales publient fréquemment des informations concernant l’islamophobie. |
Ceux qui cessent de prier peuvent être tués. (2117-Sounan Abou Dawoud)
Le faux hadith ci-dessus est encore un autre qui ordonne le meurtre de ceux qui abjurent l’Islam. Il est pourtant clair qu’une foi qui interdit ouvertement la contrainte et la force n’invitera pas à forcer les gens à prier. Comment une religion qui stipule “… Tu n'as pas pour mission d'exercer sur eux une contrainte… ” (Coran, 50 : 45) pourrait être si violente et répressive ? C’est évidemment impossible. Lorsqu’on se réfère au Coran, on observe que tout le monde doit être traité avec respect et affection, qu’ils soient croyants ou non.
Rappelons-nous un fait important qui a été déclaré au début de ce livre : un acte d’adoration accompli sous la contrainte perdra toute validité d’un acte d’adoration et pourrait aussi donner lieu à une montée de la haine et de la colère. Lorsqu’on force quelqu’un à prier, il ne devient pas un Musulman ; quelqu’un que l’on force à prier contre sa propre volonté pourrait devenir un hypocrite à double face, un ennemi de la religion. Celui qui pense qu’il peut être tué s’il arrête de prier prétend simplement être un croyant parce qu’il ne souhaite pas mettre sa vie en danger. Il se comportera hypocritement et détestera la vie qu’il mène, et donc détestera aussi la religion qu’on lui impose. Former un hypocrite est le pire mal qu’il est possible de faire à l’Islam. Par conséquent, une foi religieuse qui se borne à autoriser la contrainte, la force et les menaces de mort n’est en rien une dévotion religieuse somme toute. Elle nuit seulement à l’Islam.
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Peinture à l’huile d’Alphons Leopold Mielich “Priere à la Mosquée Muhammad Ali” |
Evidemment, personne ne peut être forcé de prier dans une religion dans laquelle il n’y a nulle contrainte sur quoi que ce soit. |
Si quelqu’un a arrêté de prier bien qu’il n’ait pas d’handicap physique ou mental, alors il pourrait y avoir des raisons variées à cela. Il peut ne pas être suffisamment pieux, Dieu pourrait ne pas avoir placé une foi assez puissante dans son cœur ou il pourrait ne pas suffisamment craindre Dieu. la guidance est dans les mains de Dieu, et ce ne sont point les êtres humains qui pourraient apporter la guidance. Ne pas prier ne signifie pas que cette personne a abjuré sa foi. Elle pourrait arrêter de prier puis recommencer encore à prier le jour suivant ; ce qui lui sera d’un grand profit. Ou il pourrait ne plus commencer et pourtant continuer à être une personne bonne et utile ; ou il se peut qu’aucun de ces cas ne se produise. Même s’il renie complètement sa foi, cette personne doit toujours être traitée avec affection par les Musulmans. C’est ainsi que cela doit être aux yeux du Coran.
Tuer quelqu’un pour une telle raison n’est rien d’autre qu’un meurtre et c’est une conception qui n’a pas de fondement dans le Coran.
Les quatre écoles suscitées sur la base des nombreux hadiths et d’interprétations et qui ont fait partie de l’Islam au fil du temps sont comme quatre religions distinctes, chacune étant totalement incompatible avec les autres. (Les différences profondes entre les quatre écoles ont déjà été résumées dans les pages précédentes). Les quatre écoles ordonnent diverses sanctions pour ceux qui arrêtent de prier à cause de la paresse, mais celles-ci sont en désaccord les unes avec les autres. Par exemple, la peine pour quelqu’un qui arrête de prier par paresse dans l’école hanbalite est la mort. Selon les Hanafites, cependant, celui qui néglige de prier par paresse ne devient pas un incroyant et n’a pas à être tué ; néanmoins, il doit être emprisonné et battu jusqu’à ce que le sang coule. (Hachiya Radd al-Mouhtar, 1/62)
Pourtant, rien de tout cela ne figure dans le Coran.
De telles contradictions, barbaries et pratiques en marge de la foi apparaissent lorsqu’on commence à chercher la foi en dehors du Coran. Les gens pleins de haine, de rage apparaissent dès qu’on commence à vivre une foi extérieure au Coran. la religion des fanatiques est celle qui rejette les jugements du Coran et les considère comme inadéquats (certainement, le Coran est bien au-dessus de cela).
Les pages qui suivent contiennent des pratiques barbares variées de la religion fanatique telle que “battre les enfants qui ne prient pas et exécuter ceux qui ne donnent pas l’aumône ou qui sont ivres”.
Nous ne devons jamais oublier le fait suivant tout en observant les justifications de la sauvagerie perpétrée sous le nom de l’Islam : aucune de ces pratiques ne se base sur le Coran. la religion des fanatiques est une religion fabriquée.
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… Quand il [un garçon] atteint l’âge de dix ans, alors battez-le pour la prière. (Sounan Abou-Dawoud, Prière, 494)
Le culte se fait volontairement ou avec ferveur en tant qu’expression de l’amour de Dieu ; il ne peut être imposable par la contrainte. Il semble ressortir de ce hadith qu’un enfant peut être contraint à la prière avant même l’âge de 10 ans. Quel avantage éventuel peut-il y avoir à imposer une obligation à un enfant qui n’a pas encore connaissance de Dieu, qui n’est pas conscient de la finalité de son existence dans le monde et qui ignore le Créateur et les secrets de la création ? Ce qui est nécessaire pour rendre un enfant religieux, ce n’est pas le forcer au culte mais lui montrer la preuve de l’existence et l’unicité de Dieu et lui faire comprendre et aimer Dieu et la foi. Une fois qu’il comprend ces choses, un enfant se rendra compte qu’il est une entité ayant des responsabilités devant Dieu et il vous en sera reconnaissant et commencera à L’adorer avec enthousiasme. Ainsi le culte sera effectué sincèrement avec beaucoup d’amour et de zèle.
Toutefois, si un enfant qui n’a pas encore connaissance de Dieu est forcé à exécuter les obligations d’une religion dont il ne connait pas encore la sagesse et qu’il est ensuite battu parce qu’il ne les exécute pas, alors en toute probabilité, cet enfant abritera un dégoût secret envers cette religion et ses actes d’adoration pour le reste de sa vie. Etant donné que ce préjugé pourrait le marquer durant toute sa vie, il aura une mauvaise connaissance de Dieu et n’essayera pas de voir et de comprendre les véritables commandements. Battre un enfant dont l’esprit éprouve encore de la difficulté à comprendre beaucoup et l’obliger à observer des actes de culte au lieu de le rapprocher de Dieu avec amour et beauté, ne fera de lui qu’un adversaire de l’Islam et cela nuira au monde islamique. Mais les fanatiques qui ont tourné le dos au Coran ne parviennent pas à comprendre cela.
Cette haine que nous avons décrite se manifeste aussi dans la pratique. Les enfants de certains savants ayant totalement dédié leur vie au fanatisme sont plus tard devenus hostiles à la religion ou ont sombré dans une sorte de dégénérescence rarement vue dans la société. Ils se moquent ou expriment leur haine envers l’Islam dans presque tout ce qu’ils disent. Ces derniers sont envahis par la colère et n’ont même pas le respect que même de nombreux athées montrent pour la religion. la cause principale de cela est que l’idée de “contraindre les gens à adorer” – qui n’apparaît nulle part dans le Coran – soit imposée à l’enfant au nom de l'“Islam” à partir d’un très jeune âge.
Prélever les aumônes de force et en déclarant la guerre et par des exécutions en cas de résistance : Rapporté par Abou Hourayra : Abou Bakr a dit : "Par Dieu ! S’ils (me paient la zakat – l'aumône – et) retiennent la moindre jeune chèvre de ce qu’ils donnaient à l’époque de l’Apôtre de Dieu, je me battrai contre eux pour mon dû… " (Sahih Boukhari, 536)
Payer l’aumône est une obligation citée dans le Coran. Comme pour tout devoir religieux, son observance nait de la sincérité du Musulman dans son amour pour Dieu. Par conséquent, c’est naturellement que le Musulman partage de ce qu’il possède et soulage sa conscience en venant en aide aux nécessiteux. L’honnêteté et la sincérité sont les deux piliers du Musulman.
L’observance religieuse est considérée en tant que telle à partir du moment où elle est appliquée de plein gré, par amour. Dieu a le pouvoir de donner la richesse à qui Il veut et de pourvoir à qui Il veut. Il éprouve néanmoins le comportement de l’opulent et de l’indigent. Le pauvre se doit de faire preuve de fortitude et de s’adresser à Dieu en toute gratitude, quelles que soient les circonstances. Quant aux riches, ils doivent témoigner de leur reconnaissance envers Dieu et prendre soin des pauvres.
Dieu rappelle dans le Coran que les hommes qui croient en Lui et au Jour du Jugement doivent faire l’aumône. C’est pourquoi quand le Musulman donne de ses biens, il le fait par sincérité du cœur et non sous les menaces de mort :
… et quant à ceux qui accomplissent la salat (la prière), paient la zakat (l'aumône) et croient en Dieu et au Jour dernier, ceux-là Nous leur donnerons une énorme récompense. (Coran, 24 : 162)
Nourrir les pauvres fait partie des grandes responsabilités du Musulman citées dans le Coran.
Penchons-nous maintenant sur ce faux hadith. Celui qui s’abstient de payer les aumônes pour une quelconque raison s’y voit contraint par la force et la confiscation de la moitié de ses biens. A partir du moment où il y a confiscation, il n’est plus question d’observance religieuse dans la mesure où le don n’est pas de plein gré. L’individu est responsable de ses propres actes et en le forçant à une observance religieuse, on sort du cadre du Coran. Cette méthode est en outre néfaste à la foi et aux croyants car elle peut initier un sentiment de ressentiment ou de colère, et enfin nuire à la communauté dans son ensemble.
Bien sûr, la déclaration de tuer celui qui refuse de faire l’aumône est barbare. Nulle part dans le Coran il n’est fait mention de cette punition et son accomplissement serait ouvertement un meurtre. Le Coran interdit l’usage de la force dans la religion et de prendre la vie d’un être humain, sauf dans des cas d’auto-défense. Il est dit dans le Coran :
… quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes… (Coran, 5 : 32)
En Islam, le meurtre est un crime grave. Alors ceux qui osent en faire un commandement de la foi insultent l’Islam et notre Prophète (pbsl) et commettent par conséquent un péché terrible. Ce faux hadith montre à quel point de telles superstitions s’opposent aux réels principes de l’Islam.
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Celui qui ne jeûne pas délibérément n’est pas pour autant incroyant, mais il faut l’emprisonner et le priver de nourriture et d’eau. (Ach-Charh as-Saghir 1/239) (Kifayat al-Talib 2/252) (Al-Moughni 2/408)
Ce faux hadith s’oppose à la logique et à la foi pour les mêmes raisons citées auparavant :
Par ailleurs, en Islam, le jeûne n’est prescrit ni aux faibles ni aux malades. Dieu détaille les conditions du jeûne dans les versets suivants :
… Donc quiconque d'entre vous est présent en ce mois, qu'il jeûne ! et quiconque est malade ou en voyage, alors qu'il jeûne un nombre égal d'autres jours. Dieu veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous… (Coran, 2 : 185)
Ces deux versets sont explicites dans leur contenu : ceux qui ne sont pas capables de jeûner pendant le mois de Ramadan parce qu’ils sont malades ou en voyage peuvent rattraper les jours manqués ultérieurement par le jeûne du même nombre de jours. Quant à ceux qui sont dans l’incapacité totale de jeûner en raison d’une maladie ou de raisons valables, ils peuvent compenser en nourrissant un pauvre. Dieu ne dit-Il pas dans Son verset : “Dieu veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous.”
Les individus qui persistent à vouloir jeûner en dépit des exemptions concernant les malades et ceux qui éprouvent des difficultés se font du mal à eux-mêmes. Le Coran interdit au Musulman de faire quoique ce soit de nuisible.
Etablir un système répressif à travers de faux hadiths en contradiction flagrante avec le Coran est révélateur des pratiques des fanatiques. Ces derniers n’aiment pas le langage doux employé dans le Coran (Dieu et le Coran sont certainement au-delà de cela) et ils essaient de fabriquer leur propre religion obscure où la répression remplace l’affection.
Il va sans dire que les êtres humains sont de constitutions physiques différentes. Certains sont éprouvés par les maladies ou les handicaps. Dieu dans Sa grande mansuétude et Son amour prend en compte les faibles et les malades. Malgré cela, on continue à imposer le jeûne de force dans certains pays sur la base de ces faux hadiths. Imaginons que quelqu’un de trop faible pour jeûner soit emprisonné et privé de nourriture et d’eau. L’état de cette personne va indéniablement s’aggraver et peut-être mener à sa mort. la mentalité fanatique impose le despotisme au prix de la vie des gens.
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Peinture à l’huile de Ludwig Deutsch “Echecs”, 1896 |
Si quelqu’un abjure sa foi en état d’ivresse, cela est valide. Mais l’ivrogne ne doit pas être exécuté jusqu’à ce qu’il recouvre ses sens et qu’il soit appelé à se repentir. (Imam Shafi'i Kitab al-Umm, vol. 6, p. 148 ; Al-Insaf, vol. 10, pp. 331-332 ; Moughni al-Mouhtaj 4/137 ; Hachiyat al-Dasouki 4/363 ; Ibn Qoudama al-Moughni 9/25-26)
D’après ce faux hadith, celui qui abjure sa croyance sous l’effet de l’alcool, son apostasie est valable. C’est un principe horrible. On ne peut évidemment pas s’attendre à ce que celui qui est ivre parle rationnellement ni qu’il rende compte de ses paroles. Toutefois, la mentalité fanatique veut, sur la base d’un hadith fabriqué, que la personne soit exécutée. Or cette pratique n’est nulle part mentionnée dans le Coran.
Au contraire, le Coran va dans le sens contraire de cette mentalité. Dieu dit aux croyants :
… N'approchez pas de la salat (la prière) alors que vous êtes ivres, jusqu'à ce que vous compreniez ce que vous dites… (Coran, 4 : 43)
Le Coran traite des personnes ayant consommé de l’alcool au point de l’ébriété, mais qui accomplissent néanmoins la prière. Ces versets nous rappellent qu’au cours de la prière, il faut être lucide afin d’établir un lien profond avec Dieu. Sous les effets de l’alcool il est cependant impossible de se concentrer, c’est pourquoi Dieu interdit la prière en état d’ébriété. “… Jusque qu’à ce que vous compreniez ce que vous dites” sous-entend qu’une fois l’ivresse passée, le croyant doit reprendre la prière.
Il se peut que quelqu’un abjure sa foi tandis que son jugement est perturbé par l’alcool et que son discours est totalement illogique. Or, ce qui importe c’est ce qui est dit et fait avec un esprit clair. On ne peut lui en tenir rigueur auquel cas c’est du fanatisme et calomnier le Coran. En réalité, le Coran condamne ce comportement.
A travers ce verset dans le Coran, Dieu Tout-Puissant nous fait comprendre que commettre un péché n’empêche pas le Musulman d’être aimant et pratiquant. Ce verset indique également que l’Islam est indulgent et accessible. En revanche, les fanatiques aspirant à la mort à chaque opportunité élaborent leurs propres commandements en dépit du contenu explicite du Coran.
Ibn al-Moundhir dit : Tous les savants sont d’accord sur l’exécution de quiconque insulte le Messager de Dieu (pbsl). (Anwar Chah, al-Kachmiri, “Ikfar al-Moulhidin”, p. 64 ; “Tanbihoul Ghafilin,” p. 14)
Abdoullah rapporte : Ils doivent être exécutés sans être appelés à se repentir. Halid b. Walid exécuta un homme qui avait insulté le Prophète (pbsl) et il ne l’incita pas à se repentir. (Ibn Taymiyya)
On ne peut approuver qu’on manque de respect envers Dieu, les Prophètes et les valeurs spirituelles de l’Islam. Cependant, les hommes sont tous différents. Certains sont athées et entretiennent des préjugés contre la religion. Certains ont grandi avec la colère, certains sont ignorants de ce que contient le Coran. Aussi ils peuvent avoir des idées préconçues sur la religion et être consumés par la haine et la rage.
Toutes les opinions sont représentées dans le monde afin que nous soyons éprouvés. En tant que croyant, c'est notre épreuve de vivre ensemble avec ces idées, opinions et personnes différentes.
Le devoir du Musulman est de communiquer aux gens, quels qu’ils soient, les valeurs morales du Coran de manière douce et de leur laisser au final aboutir à leurs propres conclusions. L’interlocuteur peut finir par être touché par la finesse du comportement du Musulman et se rendre alors compte de l’erreur de ses préjugés. C’est un fait révélé dans un autre verset du Coran :
La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur ; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. (Coran, 41 : 34)
Ce verset invite les Musulmans à répondre au mauvais comportement par la bonté. Il en résulte que “celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux… ”
Le Coran explique également la manière d’agir avec ceux qui parlent et se comportent mal :
Dans le Livre, Il vous a déjà révélé ceci : lorsque vous entendez qu'on renie les versets de Dieu et qu'on s'en raille, ne vous asseyez point avec ceux-là jusqu'à ce qu'ils entreprennent une autre conversation. Sinon, vous serez comme eux. (Coran, 4 : 140)
Le Coran dit de ne pas s’asseoir en une compagnie si ignorante, de les laisser et de dire “paix”, afin de les appeler en quelques sortes au chemin de la paix.
Ces versets mettent deux points en valeur. Ces individus sont considérés comme étant trop ignorant pour mériter notre présence et pour avoir rejeté la vérité en dépit des nombreux rappels. En principe le Musulman a le devoir de prêcher et donc de toujours dire la vérité. Or dans cette situation, il n’a rien à faire avec ce genre de personnes et doit donc s’en préserver.
Par ailleurs, le verset du Coran nous dit qu’il ne faut pas s’asseoir avec eux tant qu’ils n’entament pas un autre sujet de conversation. Aussitôt qu’ils parlent d’autre chose le Musulman peut de nouveau les fréquenter.
En somme, la sauvagerie mentionnée plus haut ne fait pas partie du caractère des Musulmans. Quand les insultes sont proférées, il faut se mettre à l’écart de celui qui les prononce et continuer à brandir la vérité.
L’autre partie contradictoire du hadith réside dans le fait qu’il n’est pas possible de faire acte de repentir. Dieu, dans le Coran, appelle au repentir dans tous les domaines. Souvent Dieu rappelle que le repentir implique la personne concernée et Dieu et que Dieu est le Pardonneur, le Compatissant. Ceux qui se repentent sont célébrés dans le Coran. Donc pourquoi empêcher un acte si louable ? Comment peut-on ne pas rechercher le pardon de Dieu ? Comment peut-on ignorer le verset de Dieu “ … c'est Lui certes, le Repentant, le Miséricordieux.” (Coran, 2 : 37) et priver autrui du regret et du pardon ?
Personne ne détient ce droit.
Dans un autre verset notre Seigneur révèle :
Sauf ceux qui se sont repentis, corrigés et déclarés : d'eux Je reçois le repentir. Car c'est Moi, l'Accueillant au repentir, le Miséricordieux. (Coran, 2 : 160)
Ces individus nient bêtement que Dieu est le Miséricordieux et cherchent à imposer leurs propres hadiths fabriqués et contredisent directement le Coran.
Il est de votre devoir [de tuer] le (chien) noir de jais ayant deux points (sur les yeux) car c’est un diable. (Sahih Mouslim, livre 10, hadith 3813)
Il est dit que l’âne brait parce qu’il voit satan. (Sahih Mouslim, livre 35, hadith 6581)
Un autre hadith est que les rats sont en réalité un groupe des Bani Israel [Israélites], c’est la raison pour laquelle quand le lait de chameau est placé devant eux, ils ne le goûteront pas du tout. (Sahih Mouslim, livre 42, hadiths 7135-7136)
Un hadith est que le corbeau est un perfide. (Sahih Boukhari, livre 54, hadith 531 ; Mousnad Ahmed ibn Hanbal 2/52)
Le pigeon est un diable. (Sounan Abou Dawoud, livre 41, hadith 4922 ; Ibn Majah)
Le gecko est un pécheur. (Sahih Mouslim 2239/145, Ibn Majah 3230, Sounan Abou Dawoud 5262)
Il y a soixante-dix récompenses pour celui qui tue un gecko du premier coup. (Sounan Abou Dawoud, livre 41, hadith 5243 ; Sahih Mouslim, livre 26, hadith 5566)
La lapidation à mort des singes qui “commettent l’adultère”. (Sahih Boukhari 63/27) – (un autre hadith fabriqué dit qu’un singe ayant commis l’adultère a été lapidé à mort et que l’un des Compagnons a pris part à la lapidation.)
Un âne qui voit satan, un rat juif, un corbeau perfide, un pigeon diabolique, un singe adultère, de pauvres chiens noirs et des geckos qui doivent être mis à mort ; c’est un résumé de la vie terrible éloignée du Coran qui est donné par la mentalité fanatique. Hormis les chiens de chasse et les chiens de berger, cette mentalité étrange ordonne que tous les chiens dont les petits chiens, les chiens domestiques et les chiens de garde, certains des animaux les plus doux au monde que Dieu a créés dans de nombreuses races et avec des sentiments d’amour et de protection, soient tous tués. Cependant, comme révélé dans le Coran : “Les sept cieux et la terre et ceux qui s'y trouvent, célèbrent Sa gloire. et il n'existe rien qui ne célèbre Sa gloire et Ses louanges.
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Mais vous ne comprenez pas leur façon de Le glorifier. Certes c'est Lui Qui est indulgent et pardonneur”. (Coran, 17 : 44), il est impossible que ces êtres vivants qui glorifient Dieu d’une manière que nous ne pouvons pas comprendre et qui ont été spécialement créés pour le paradis avec toute leur beauté, soient des pécheurs ou des diables incarnés. Comment un rat peut-il être juif ? et de toute façon, qu’y a-t-il de mal à être juif ?
De plus, comment un singe peut-il commettre l’adultère ? Un singe a-t-il des valeurs morales ou une institution de mariage dans le cadre duquel il doit rester fidèle ? A-t-il une prise de conscience pour comprendre toutes ces choses et la responsabilité de cela ? Alors comment un singe peut-il être accusé d’adultère ? Une telle affirmation est d’une profonde ignorance ; encore les fanatiques vont même jusqu’à diffamer les Compagnons et essaient de les utiliser comme preuve pour leurs fausses allégations.
Bien sûr, ce sont tous des hadiths fabriqués et il est impossible que de telles règles cruelles aient une place quelconque dans le Coran. Dieu déclare dans le Coran qu’il y avait des chiens avec les Compagnons de la Caverne et d’Ar-Raqim qu’Il loue beaucoup dans le Coran :
Ils diront : “Ils étaient trois et le quatrième était leur chien.” et ils diront en conjecturant sur leur mystère qu'ils étaient cinq, le sixième étant leur chien et ils diront : “Sept, le huitième étant leur chien.” Dis : “Mon Seigneur connaît mieux leur nombre. Il n'en est que peu qui le savent… ” (Coran, 18 : 22)
Les Musulmans peuvent évidemment avoir un chien de garde ou un chien de compagnie avec eux.
Il y a également d’autres animaux mentionnés dans le Coran.
Quand ils arrivèrent à la Vallée des Fourmis, une fourmi dit : "O fourmis, entrez dans vos demeures, [de peur] que Salomon et ses armées ne vous écrasent [sous leurs pieds] sans s'en rendre compte”. Il sourit, amusé par ses propos et dit : “Permets-moi Seigneur, de rendre grâce pour le bienfait dont Tu m'as comblé ainsi que mes père et mère, et que je fasse une bonne œuvre que tu agrées et fais-moi entrer, par Ta miséricorde, parmi Tes serviteurs vertueux.” (Coran, 27 : 18-19)
Certes, Dieu ne se gêne point de citer en exemple n'importe quoi : un moustique ou quoi que ce soit au-dessus ; quant aux croyants, ils savent bien qu'il s'agit de la vérité venant de la part de leur Seigneur ; quant aux infidèles, ils se demandent “Qu'a voulu dire Dieu par un tel exemple ? ”. Par cela, nombreux sont ceux qu'Il égare et nombreux sont ceux qu'Il guide ; mais Il n'égare par cela que les pervers. (Coran, 2 : 26)
O hommes ! Une parabole vous est proposée, écoutez-la : “Ceux que vous invoquez en dehors de Dieu ne sauraient même pas créer une mouche, quand même ils s'uniraient pour cela. et si la mouche les dépouillait de quelque chose, ils ne sauraient le lui reprendre. Le solliciteur et le sollicité sont [également] faibles ! (Coran, 22 : 73)
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Dieu cite dans le Coran divers types d’animaux comme exemples intelligents et glorieux qui Le glorifient et loue l’amour et l’affection des Prophètes pour les animaux. |
Puis Dieu envoya un corbeau qui se mit à gratter la terre pour lui montrer comment ensevelir le cadavre de son frère. Il dit : “Malheur à moi ! Suis-je incapable d'être, comme ce corbeau, à même d'ensevelir le cadavre de mon frère ? ” Il devint alors du nombre de ceux que ronge le remords. (Coran, 5 : 31)
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[Et voilà] ce que ton Seigneur révéla aux abeilles : “Prenez des demeures dans les montagnes, les arbres, et les treillages que [les hommes] font. Puis mangez de toute espèce de fruits, et suivez les sentiers de votre Seigneur, rendus faciles pour vous. de leur ventre, sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour des gens qui réfléchissent. (Coran, 16 : 68-69)
Il y a certes un enseignement pour vous dans les bestiaux : Nous vous abreuvons de ce qui est dans leurs ventres, – [un produit] extrait du [mélange] des excréments [intestinaux] et du sang – un lait pur, délicieux pour les buveurs. (Coran, 16 : 66)
Ne voient-ils donc pas que, parmi ce que Nos mains ont fait, Nous leur avons créé des bestiaux dont ils sont propriétaires… ? (Coran, 36 : 71)
N'as-tu pas vu que Dieu est glorifié par tous ceux qui sont dans les cieux et la terre ; ainsi que par les oiseaux déployant leurs ailes ? Chacun, certes, a appris sa façon de L'adorer et de Le glorifier. Dieu sait parfaitement ce qu'ils font. (Coran, 24 : 41)
Comme nous l’avons vu, Dieu nous présente dans le Coran de nombreux types d’animaux qui Le glorifient comme des exemples de créations intelligentes et glorieuses et décrit l’attitude aimante et affectueuse des Prophètes. la conception perverse de la religion des fanatiques qui insistent sur la haine envers les animaux ne figure nulle part dans le Coran.
Nous pouvons aussi voir des exemples de valorisation et d’amour envers les animaux dans la vie de notre Prophète (pbsl) qui a appliqué le Coran. Notre Prophète (pbsl) était plein d’amour et d’affection envers les animaux, réfutant définitivement la mentalité fanatique. Certaines des actions de notre Prophète (pbsl) qui montrent son affection envers les animaux sont comme suit :
Quand notre Prophète (pbsl) a commencé à prêcher, l’ignorance dans la société se reflétait également dans le traitement des animaux ; les gens utilisaient des animaux vivants comme cibles pour la pratique du tir à l’arc, coupaient les oreilles et la queue et cautérisaient même leurs animaux pour les distinguer de ceux des autres. Quand ils avaient faim dans le désert, ils tranchaient et ouvraient la bosse d’un chameau, extrayaient un morceau de graisse puis suturaient à nouveau.
Notre Prophète (pbsl) a complètement fait disparaître ces coutumes désagréables de la société de l’ignorance. Il a enseigné que les animaux méritaient aussi la compassion. Toutes les pratiques de maltraitance d’animaux ont été supprimées par notre Prophète (pbsl).
Notre Prophète (pbsl) a interdit le surmenage des animaux. Les discours et les cérémonies poétiques, qui pendant des centaines d’années étaient réalisés avec des personnes s’asseyant face à face sur le dos des animaux pendant de longues heures, ont été interdits. Les propriétaires ont seulement été autorisés à monter sur les animaux aussi longtemps qu’ils en avaient vraiment besoin. Notre Prophète (pbsl) a émis un avertissement disant:
"N’utilisez pas le dos de vos animaux comme des chaises. Certes, Dieu vous les a soumis afin qu’ils puissent porter à votre place des fardeaux à des endroits et des distances que vous ne pourriez accomplir si ce n’est avec peine et difficulté. Dieu vous a soumis cette terre. Donc, accomplissez ce que vous devez accomplir et ne les surchargez pas plus qu’ils ne peuvent supporter." (Sounan Abou Dawoud, Jihad 61, [2667])
Un autre hadith se lit : “Montez sur vos animaux convenablement et seulement quand ils sont aptes à être montés, (quand vous ne les utilisez pas) libérez-les et laissez-les se reposer. Ne les utilisez pas comme des chaises pour parler avec les uns les autres sur les routes et les rues (ne passez pas des heures à parler avec les uns les autres tout en étant assis sur eux).” (Ahmad, III, 439)
Notre Prophète (pbsl) a donné le droit de repos aux animaux de travail de la même manière que les êtres humains et a souligné la nécessité de repos pour les animaux et de répondre à leurs besoins lors des pauses durant les trajets.
Notre Prophète (pbsl) a dit : “Quiconque tue un moineau ou quoi que ce soit de plus grand sans juste raison, Dieu lui demandera des comptes le Jour du Jugement” (Sounan Abou Dawoud, 2/11) et a ordonné que “les nids d’oiseaux ne doivent pas être endommagés et leurs œufs et oisillons ne doivent pas être pris.” (Sahih Boukhari, 139)
Notre Prophète (pbsl) a arrêté quelqu’un qui battait l’animal sur lequel il était monté et a déclaré que cela était une violation de la loi de Dieu. “Dieu n’a pas créé les animaux pour que vous leur fassiez cela” a-t-il dit. (Mousnad Ahmad, 4/131)
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Pendant que notre Prophète (pbsl) avançait avec son armée de 10.000 hommes, il vit sur son chemin une chienne qui venait juste d’accoucher avec ses chiots. Il appela Djuail, fils de Suraka et commanda : “Vous attendrez devant la chienne et ses chiots et en les surveillant jusqu’à ce que toute l’armée soit passée, vous les protégerez de l’écrasement.” (Ach-Chami, Souboul al-Houda Wa-al-Rachad, VII, 51) Grâce à l’affection du Prophète (pbsl), l’armée de 10.000 hommes a changé son trajectoire pour ne pas déranger la chienne et ses chiots.
“La vie de tous les chiens, et pas seulement des chiens bénéfiques, est respectable et immunitaire tant qu’ils ne causent pas de préjudice et ne deviennent pas violents et agressifs.” (Hachyatou'l-Bayjarmi Ala'l-Manhaj-al-Maktabatou'ch-Chamila, I/474)
Notre Prophète (pbsl) avait un chat appelé “Muezza”. Il aimait tellement Muezza qu’un jour, quand Muezza somnolait sur la manche de la tunique du Prophète (pbsl), le Prophète (pbsl) a choisi de couper cette partie de sa tunique plutôt que de le réveiller.
En outre, le nom Abou Hourayra, qui a rapporté de nombreux hadiths du Prophète (pbsl) signifie “père du chat”.
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“Nous étions en voyage et pendant l’absence du Prophète, nous avons vu un oiseau avec ses deux petits ; nous les avons pris. L’oiseau tournait au-dessus de nous dans l’air en battant ses ailes dans la douleur. Lorsque le Prophète Mohammed revint, il dit : ‘Qui a heurté les sentiments de cet oiseau en prenant ses petits ? Remettez-les à elle.’” (Sahih Mouslim)
Notre Prophète (pbsl) a dit cela à un homme qui était en train de traire une chèvre : "Laissez un peu de lait pour le petit de la chèvre quand vous trayez." (Majmoua'z-Zawaid, 8 :196)
Dans un autre hadith, notre Prophète (pbsl) a dit : “Craignez Dieu à l’égard de ces muets (animaux).” (Sounan Abou Dawoud, Jihad, 44/2548)
Au cours d’une campagne, notre Prophète (pbsl) a vu une antilope qui dormait à l’ombre chaude. Il a commandé à l’un de ses Compagnons d’y attendre et de s’assurer que l’animal ne soit pas dérangé jusqu’à ce que tout le monde soit passé. (Muwatta de Malik, Hajj, 79 ; Sounan an-Nasai, Hajj, 78)
Un jour sur la route, notre Prophète (pbsl) a vu un âne qui avait été marqué sur la face et a dit : “Que Dieu maudisse celui qui l’a marqué" (Sahih Mouslim) et il a recommandé que le marquage devait se faire sans blesser les animaux.
Lorsque ses Compagnons demandèrent : “Aurons-nous la récompense si nous donnons de l’eau à boire aux animaux ?” Le Messager de Dieu répondit : “Il y a la récompense à gagner dans le fait de donner de l’eau à tous les êtres vivants.” (Tajrit, vol. VII, p. 223)
La raison pour laquelle nous citons les hadiths en question comme preuves valables est qu’ils sont compatibles avec le Coran. Le fait que notre Prophète (pbsl) était si affectueux envers les animaux est dû à l’éducation qu’il a reçue du Coran. Notre Prophète (pbsl) était sûrement la personne la mieux en mesure d’apprécier comme signe, beauté et bénédiction, les nombreux êtres vivants que Dieu a créés, tous plus beaux et habiles les uns que les autres. Il a clairement vu comment Dieu manifestait Ses noms de Compatissant et Miséricordieux et Son art glorieux dans les êtres vivants. Notre Prophète (pbsl) a montré à travers ses propres actions comment la compassion et l’affection recommandées dans le Coran, qui prônent l’amour, doivent être vues chez un Musulman. On peut aussi voir cela dans les conseils que notre Prophète (pbsl) a donnés concernant la compassion :
“Celui qui est dépourvu de douceur et de bienveillance est dépourvu de toute bonté... ” (Sahih Mouslim, Birr, 76)
Par conséquent, les colporteurs de superstitions recherchent en vain la cruauté envers les animaux dans l’Islam ou dans les actions de notre Prophète (pbsl) et s’engagent également en vain dans la tromperie sur le sujet afin de persuader les autres de leurs opinions absurdes. Le Coran est le livre dans lequel on décrit un amour parfait envers les êtres humains, les animaux et les plantes et notre Prophète (pbsl) a vécu par le Coran tout au long de sa vie.
Rapporté par Abou Hourayra : Le Prophète a dit : "Si une mouche tombe dans la boisson de l’un d’entre vous, qu’il le trempe (dans la boisson) car l’une de ses ailes a la maladie et l’autre a le remède à la maladie." (Sahih Boukhari, livre 54, hadith 537)
Rapporté par Ibn 'Abbas : Le Prophète a dit : "Quand vous mangez, ne vous essuyez pas vos mains tant que vous ne les aurez léchées ou qu’elles soient léchées par quelqu’un d’autre.” (Sahih Boukhari, livre 65, hadith 366 ; Sahih Mouslim, livre 23, hadith 5037)
Rapporté par Maimouna : On a demandé à l’Apôtre de Dieu sur le ghi (beurre de cuisson) dans lequel une souris est tombée. Il a dit : "Sortez la souris et jetez le ghi autour d’elle et utilisez le reste." (Sahih Boukhari, livre 4, hadith 236 ; Muwatta de Malik, livre 54, hadith 54.7.20 ; Sounan Abou Dawoud, livre 27, hadith 3833)
Ces faux hadiths dont seuls quelques exemples ont été cités ici, constituent une preuve importante des modes de vie sales et horribles des personnes ayant une mentalité fanatique. Avec ces hadiths fabriqués, les fanatiques calomnient bêtement même notre Prophète (pbsl). Ces faux hadiths appliqués par les fanatiques révèlent également la conception de propreté et de bonnes manières de ces personnes. Dieu n’a jamais autorisé quelque chose d’aussi répugnant. Selon le Coran, les Musulmans ont le devoir d’être impeccables, de tenir leurs maisons propres, de porter des vêtements propres et de manger des aliments propres. Le Coran informe que les Musulmans sont propres alors que les polythéistes sont sales ; les fanatiques qui vivent une vie en dehors du Coran, qui inventent une foi autre que celle transmise par Dieu et qui, par conséquent, Lui attribuent des égaux, répondent très bien à cette description. Dieu révèle dans les versets :
... Il place une souillure sur ceux qui ne raisonnent pas. (Coran, 10 : 100)
Comme nous l’avons vu, Dieu mentionne dans les versets une communauté qui ne parvient pas à raisonner. C’est une excellente description des fanatiques qui vont de pair avec les superstitions malgré les versets du Coran. Dieu afflige une terrible souillure aux communautés qui suivent les superstitions sans utiliser leur raison et qui fabriquent une religion toute différente malgré qu’elles aient le Coran entre leurs mains et qu’elles soient conscientes que cette religion fabriquée est erronée. C’est vraiment ce qui se passe. En raison de leur folie, les communautés fanatiques croient à toutes les saletés énoncées dans les faux hadiths ci-dessus et vivent une vie pleine de souillure.
Bien sûr, la majorité des personnes parmi elles vivent une telle vie involontairement, surtout en raison de leur ignorance. Par conséquent, il importe de les examiner séparément des communautés fanatiques insensées en question. Elles nécessitent toujours une éducation basée sur les faits énoncés en détail dans ce livre, autrement dit, fondé sur les preuves du Coran.
Selon le Coran, ce que Dieu attend des Musulmans est qu’ils aient une conception très détaillée et immaculée de la propreté. Voici certains des versets du Coran appelant les Musulmans à être propres :
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Dans le Coran, la propreté des Musulmans, de leurs maisons, de leurs vêtements et de leurs aliments est une responsabilité qui leur incombe. Selon le Coran, les Musulmans sont propres et les idolâtres sont sales. Les fanatiques qui mènent leur vie en dehors du Coran, qui se conforment à une religion autre que celle transmise par Dieu et qui, par conséquent, Lui attribuent des égaux, répondent certainement à cette définition. |
O gens ! de ce qui existe sur la terre, mangez le licite et le pur ; ne suivez point les pas du diable car il est vraiment pour vous, un ennemi déclaré. (Coran, 2 : 168)
… Une mosquée fondée dès le premier jour, sur la piété, est plus digne que tu t'y tiennes debout [pour y prier]. On y trouve des gens qui aiment bien se purifier, et Dieu aime ceux qui se purifient. (Coran, 9 : 108)
O les croyants ! Mangez des (nourritures) licites que Nous vous avons attribuées. et remerciez Dieu, si c'est Lui que vous adorez. (Coran, 2 : 172)
Et quant à ceux qui ont cru et fait de bonnes œuvres, bientôt Nous les ferons entrer aux jardins sous lesquels coulent des ruisseaux. Ils y demeureront éternellement. Il y aura là pour eux des épouses purifiées… (Coran, 4 : 57)
Ils t'interrogent sur ce qui leur est permis, dis : "Vous sont permises les bonnes choses... ” (Coran, 5 : 4)
Aujourd'hui, vous sont permises les bonnes choses... (Coran, 5 : 5)
Dis : “Qui a interdit la parure de Dieu, qu'Il a produite pour Ses serviteurs, ainsi que les bonnes nourritures ?” Dis : “Elles sont destinées à ceux qui ont la foi, dans cette vie, et exclusivement à eux au Jour de la Résurrection.” Ainsi exposons-Nous clairement les versets pour les gens qui savent. (Coran, 7 : 32)
Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu'ils trouvent écrit (mentionné) chez eux dans la Thora et l'évangile. Il leur ordonne le convenable, leur défend le blâmable, leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises… (Coran, 7 : 157)
Et quand Nous indiquâmes pour Abraham le lieu de la Maison (La Kaaba) [en lui disant] : “Ne M'associe rien ; et purifie Ma Maison pour ceux qui tournent autour, pour qui s'y tiennent debout et pour ceux qui s'y inclinent et se prosternent.” (Coran, 22 : 26)
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Il y a de nombreux versets du Coran qui commandent aux Musulmans d’être propres et nous n’en avons cité que quelques-uns ici. Il y a un point particulier qui est souligné dans le verset 32 de la Sourate al-Araf, qui est le fait que tout comme certains rendent les beaux vêtements et les ornements illégaux pour les Musulmans, il y a aussi ceux qui rendent illégales toutes sortes de bonnes nourritures. En effet, un examen attentif du style de vie des fanatiques montre que ce sont des personnes ayant une mentalité extrémiste qui rendrait la propreté illégale pour les Musulmans.
Selon le Coran, le Musulman doit être la personne la plus propre et soignée. Il doit bien s’habiller, il doit consommer des aliments propres et garder sa maison propre ; il doit tout simplement être propre en tout temps. Notre Prophète (pbsl) était exceptionnellement immaculé. Toute tentative de diffamation contre une personne immaculée comme notre Prophète (pbsl) par la manière décrite ci-dessus représente certainement une grave offense aux yeux de Dieu. Cependant, les fanatiques se comportent comme s’ils ignoraient cela.
Penchons-nous maintenant sur ce que notre Prophète (pbsl) a réellement dit pour exposer l’erreur des hadiths fabriqués cités ci-dessus. Certains hadiths fiables sur la propreté et la délicatesse de notre Prophète (pbsl) se lisent comme suit. (Ces hadiths sont considérés comme exacts car ils sont compatibles avec le Coran) :
Le croyant n’est pas sale. (Sahih Boukhari)
Nettoyez bien toutes choses. la propreté conduit à la foi et la foi conduit au paradis. (al-Tabarani)
La propreté est la moitié de la foi… (Sahih Mouslim, livre 2, hadith 432)
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Celui qui mange de l’oignon, de l’ail et le poireau, ne devrait pas s’approcher de notre mosquée car ce qui dérange les enfants d’Adam, dérangent aussi les anges. (Sahih Mouslim, livre 4, hadith 1147)
Lavez vos vêtements, coiffez vos cheveux, nettoyez vos dents et habillez-vous bien avec des vêtements propres. Ayez la propreté ! (Ibn Asakir)
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La clé de la prière est la propreté… (Sounan Abou Dawoud, Taharah, 31 : Tirmidhi, Taharah, 39)
Habillez-vous bien pour qu’on puisse voir sur vous les bénédictions que Dieu vous a accordées ! (al-Tabarani)
Rapporté par Aïcha, Oummul Mou'minoune : L’Apôtre de Dieu (pbsl) nous a commandé… les mosquées doivent être propres et parfumées. (Sounan Abou Dawoud, livre 2, hadith 455)
Quand Dieu accorde une bénédiction à Son serviteur, Il aime que cette bénédiction soit visible sur ce serviteur. (al-Tabarani)
Abou Soufyan a dit : Abou Ayyoub Al-Ansari, Jabir bin Abdoullah, et Anas bin Malik m’ont dit que lorsque ce verset : "On y trouve (dans la mosquée) des gens qui aiment bien se purifier, et Dieu aime ceux qui se purifient" [9 : 108] a été révélé, le Messager de Dieu (pbsl) a dit : "O Ansar ! Dieu vous a loués pour votre propreté. Quelle est la nature de votre propreté ?" Ils ont dit : "Nous effectuons les ablutions pour la prière et nous prenons un bain pour nous purifier de l’impureté due à l’activité sexuelle et nous nous nettoyons avec de l’eau." Il a dit : "C’est donc cela. Poursuivez-y." (Sounan Ibn Majah, chapitre no. 2, hadith 355)
Parmi les choses de ce monde, les femmes et les parfums m’ont été rendus chers et mon confort est dans la prière. (al-Nasai, 3939, du hadith d’Anas ibn Malik (ra))
Une Conception Hideuse de la Foi et de Basse Qualité Concernantle Musulman, Selon la Mentalité Fanatique Erronée
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Sous l’influence de divers hadiths fabriqués, les fanatiques adoptent un style de vie qui considère comme légitime toutes sortes de choses hideuses et vivent la saleté comme un mode de vie. Ils développent ainsi un manque de qualité total et terrifiant. Pour cette raison, il y a un manque de qualité largement répandu dans les communautés islamiques – et qui est malheureusement “à la mode”. Compte tenu de cette conception de manque de qualité, un Musulman apparaît comme un individu qui semble sale, non soigné, négligé, impoli, brut, éloigné de la beauté et de la gentillesse, comme s’il n’attachait aucune importance à l’esthétique et aux manières et qu'il ne comprenait même pas ces choses. Si vous le remarquez, on est toujours méticuleux pour faire dominer une telle impression quand le mot “Musulman” est mentionné.
Il n’est bien sûr pas surprenant que ces personnes aient un style de vie sordide et de basse qualité quand on examine leur conception de l’Islam : on ne peut certainement pas s’attendre à de la qualité avec une mentalité qui interdit aux femmes de s’épiler même les sourcils (ce sujet sera examiné plus tard), qui insiste pour que les personnes lèchent leurs mains après avoir mangé plutôt que de les laver et qui soutient qu’un bol de soupe avec une mouche est bon pour la santé. Cette conception erronée de la religion façonnée par de faux hadiths est si répandue que ces personnes critiquent même le Musulman agréable et de haute qualité.
Cette ruse sous le nom de l’Islam a d’une manière ou d’une autre, envahi toute la communauté islamique et cette image horrible dérange bien sûr aussi d’autres communautés.
Toutefois, il y a une qualité splendide dans le Coran. Ayant le mieux appliqué le Coran, notre Prophète (pbsl) était la personne de la plus haute qualité et la plus intelligente de son temps. Il était toujours propre. Il portait toujours les vêtements les plus propres et de la meilleure qualité et se comportait toujours de la meilleure façon. Si notre Prophète (pbsl) vivait encore aujourd’hui, il serait sans doute la personne de la plus grande qualité de notre temps car le guide de notre Prophète (pbsl) était le Coran et celui-ci dit de maintenir la plus haute qualité en tout temps.
Il est très important de préciser que la qualité n’est pas quelque chose qui peut être établie avec l’argent, les biens ou les vêtements de marque : la qualité est un attribut qui peut être atteint en valorisant la propreté, le soin et la beauté, par la perfection dans le comportement et les attitudes, le respect, l’affection, la rationalité et la vertu morale. Une personne peut porter les mêmes vêtements tous les jours mais elle sera de haute qualité s’ils sont soigneusement entretenus et propres tous les jours. Il se peut qu’une personne ne partage pas les idées des autres mais elle sera de haute qualité si elle respecte leurs idées et se comporte avec affection. Le comportement est l’un des moyens les plus importants pour déterminer la qualité d’une personne ; quelqu’un qui ne peut pas supporter la saleté, l’avarice ou le comportement de basse qualité d’une personne est une personne naturellement de haute qualité. Quelqu’un qui parle bien, loue la beauté, saisit toutes les opportunités pour reconnaître la nature supérieure de la science et de l’élégance et qui apprécie naturellement les autres est une personne de haute qualité.
Tous ces attributs qui exigent la qualité ont dans une large mesure été oubliés dans les sociétés musulmanes. la raison de cela est l’erreur principale dans laquelle ces communautés sont tombées : elles ont abandonné le Coran. Ainsi, des sociétés qui ont priorisé la quantité à la qualité, la haine à l’amour et la saleté et la négligence à la propreté et au soin, ont émergé. Le seul remède à ce fléau particulier est le Coran. A l’heure actuelle, l’un des sujets les plus urgents est de montrer aux sociétés en question, la qualité supérieure du Musulman avec les preuves du Coran. Tant qu’aucune preuve n’est donnée du Coran, les communautés en question continueront à se détourner de la démocratie, à être des communautés de colère, à répandre le manque de qualité et à n’attacher aucune importance à l’art et à la propreté. Il s’agit d’un fléau qui augmente de jour en jour.
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La qualité n’est pas une condition qu’on remplit par l’argent, les possessions ou les vêtements de marque. la qualité est une caractéristique qui peut être acquise par la propreté, le soin, la valorisation de la beauté, le comportement impeccable, l’affection, la rationalité, le respect et la vertu morale. Le véritable Islam du Coran exige cette conception de la qualité. D’autre part, le monde des fanatiques est aussi sale et de basse qualité que possible. C’est la conséquence de défier le Coran. |