L'Islam est la religion que Dieu a parfaite pour l'homme. Les musulmans façonnent méticuleusement leur vie quotidienne autour des commandements de Dieu. Le Coran leur sert de guide vers la vérité dans lequel sont citées quelques-unes des grandes qualités de notre Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). En imitant les nobles exemples cités dans le Coran, leur conscience les pousse à se surpasser chaque jour dans l'excellence de caractère.
Ceux qui persistent à nier l'existence de Dieu et ceux qui refusent de se soumettre à Lui et à la pratique de Sa religion manquent l'Islam et la beauté des valeurs prônées par le Coran. Deux catégories de mécréants se distinguent: d'une part, les mécréants qui mènent une vie décente en vue d'obtenir l'approbation des autres plutôt que le plaisir de Dieu; d'autre part, les mécréants qui vivent dans l'immoralité la plus complète, sans considération pour les conséquences.
Lorsque la crainte de Dieu n'existe pas, il est facile de mentir, de corrompre, de tuer, de jouer de l'argent, de violer les droits d'autrui… Les mécréants se livrent à ces injustices ouvertement ou sous couvert de subterfuges légaux. Leurs ambitions les rendent incontrôlables, profondément jaloux et méchants avec les autres. Ils n'ont pas de sens du sacrifice pour les autres et pour rien au monde, ils ne se détourneraient de leurs petits intérêts personnels. Certains peuvent se dire non religieux mais tolérants envers les autres. Il suffit qu'à la suite d'un incident, ils se retrouvent impliqués dans un méfait qu'ils n'auraient jamais osé commettre en temps normal pour qu'ils perdent tout discernement. S'ils tuent quelqu'un, ils finiront par dire: "Il le méritait". Le croyant, cependant, ne se retrouverait pas dans une telle situation car il ne s'aviserait pas de commettre ce que Dieu interdit. Sa crainte de Dieu l'aide à contenir patiemment sa colère.
Si un mécréant affirme: "Je ne crois pas en Dieu mais ce n'est pas pour autant que j'accepterais un pot-de-vin", cela ne reste qu'une affirmation puisqu'il est capable de commettre n'importe quel forfait, lorsqu'il est sous pression. Il se justifiera en prétextant que ses enfants ont besoin de cet argent pour leur scolarité. En revanche, une telle approche est inattendue de la part d'un croyant. Une personne qui craint Dieu ne se laisse pas corrompre, il sait qu'il sera sévèrement jugé pour ses actes le jour du Jugement.
La malhonnêteté transparaît chez d'autres à travers des attitudes qu'ils considèrent comme légitimes selon les circonstances. Par exemple, le vol de serviettes dans les hôtels, de verres ou de couverts dans les restaurants n'est pas perçu comme du vol par ces individus. Or selon les valeurs de la religion, quelles que soient les circonstances, le vol est immoral.
Le mensonge, le vol, la corruption, le manque d'intégrité font partie de l'existence de ceux qui ne craignent pas Dieu. Ce ne sont là que quelques exemples parmi tant d'autres. La noblesse de caractère ne les intéresse pas. Ces gens-là ne font des sacrifices que lorsque leur intérêt est sérieusement en jeu. En revanche, le croyant est doté d'une forte détermination, nourrie par la crainte de Dieu. Cette crainte est la garantie de la sécurité que la religion apporte à la société.
L'amour, la clémence, le respect, la loyauté au sein de la famille tendent à disparaître dans une communauté de mécréants. Les croyants qui craignent Dieu et qui croient au jugement de leurs actions sont les seuls capables de faire preuve de clémence et de loyauté désintéressées.
La famille édifiée autour des sentiments de compassion, d'amour, de sacrifice et d'autres valeurs insufflées dans le Coran est la base du bien-être et de la paix de la société. Lorsque la vie n'est pas régulée par les valeurs du Coran, la société dégénère car son cœur, à savoir la famille, dégénère.
La crainte de Dieu et la foi, sources de paix, découlent de la mise en application des préceptes du Coran. C'est aussi évident et simple que cela.
Dans les sociétés où domine la mécréance, l'anarchie sociale règne. Les riches oppriment les pauvres, les pauvres haïssent les riches, les patrons exploitent agressivement leurs employés et ainsi de suite. La colère finit par prendre le dessus sur la compassion.
Des faits divers relatant des meurtres et des suicides apparaissent régulièrement dans les colonnes des journaux. L'unique raison derrière cette dégénérescence est l'absence de foi. Quelqu'un qui tue un autre uniquement par haine ou pour tirer bénéfice de sa mort ne pense certainement pas qu'on lui en demandera des comptes le jour du Jugement dernier. Ces crimes commis sont les types de comportements qui troublent l'ordre et la paix publics.
Dans un tel environnement, on ne s'attend pas à trouver des valeurs comme l'entraide ou la générosité. En fait, chacun reste centré sur soi. Personne ne se soucie des autres ni de leur bien-être. Qui prend encore soin d'ôter un objet potentiellement dangereux de la voie publique? Qui rend visite aux malades? Qui vient à l'aide de la personne qui s'évanouit dans la rue? Personne, elle reste livrée à elle-même. L'optimisation du profit pousse les mécréants à s'escroquer mutuellement. Le vendeur de primeurs n'a pas de scrupules à vendre de la nourriture avariée sans aucune considération pour les risques sanitaires. Ou alors ils gonflent les prix à la vente. Dans un tel système, tous les services rendus sont sujets à paiement. Le docteur ne montre de l'intérêt pour son patient que parce qu'il sait qu'il sera bien rémunéré. En résumé, seule l'assurance d'un solide bénéfice motive ces individus.
Comme nous l'avons vu, les problèmes sociaux et l'immoralité dominent quand la mécréance règne. C'est pourquoi, ne prétendez jamais ignorer que vous avez besoin de vous soumettre à la religion de Dieu. Vous savez désormais qu'elle est source de paix et de sécurité. En outre, n'oubliez jamais qu'une vie dévouée à Dieu vous assurera une belle vie éternelle.
L'immoralité qui naît de l'absence de foi est nuisible à la santé. Elle est en effet la cause de problèmes cardiaques. Prenons l'exemple d'un homme qui rend la vie des autres insupportables à cause de sa jalousie. La rage et la colère qui l'habitent font davantage de mal à lui qu'aux autres. Les autres n'ont pas conscience ou ne font pas attention aux sentiments qui tourmentent le jaloux. Dieu décrit ce que les mécréants ressentent dans ce verset:
Et puis, quiconque Allah veut guider, Il lui ouvre la poitrine à l'Islam. Et quiconque Il veut égarer, Il rend sa poitrine étroite et gênée, comme s'il s'efforçait de monter au ciel. Ainsi Allah inflige Sa punition à ceux qui ne croient pas. (Sourate al-An'am: 125)
Les hommes de religion sont heureux lorsque d'autres croyants accomplissent de bonnes actions. Ils tirent plaisir des qualités des uns et des autres. La beauté d'une personne leur rappelle le pouvoir de création de Dieu. C'est également une manière pour eux de glorifier Dieu. Par opposition, les mécréants n'hésitent pas à se faire souffrir, en colportant des commérages ou en attribuant des surnoms méprisants. Ils contribuent à créer une atmosphère tendue à cause de la jalousie qu'ils éprouvent. Leur impatience et leur caractère déséquilibré les torturent. Leurs vices finissent par les tourmenter eux-mêmes. Dans un verset Dieu dit:
En vérité, Allah n'est point injuste à l'égard des gens, mais ce sont les gens qui font du tort à eux-mêmes. (Sourate Yunus: 44)
Le croyant fait preuve de patience quel que soit ce que la vie lui réserve. Les difficultés n'ont aucun effet sur son moral et il ne se décourage pas. Puisqu'il place sa confiance en Dieu, il affronte chaque situation avec détermination et courage. Sa confiance en Dieu et son état d'esprit lui permettent de jauger les incidents avec sagesse. En revanche, les mécréants sont mus par un sentiment d'insécurité et de peurs superstitieuses qui rendent leur vie infernale. Ils sont ainsi privés de la satisfaction du cœur dont parle le verset suivant:
… ceux qui ont cru, et dont les cœurs se tranquillisent à l'évocation d'Allah… (Sourate ar-Raad: 28)
Méditez sur la situation de ceux qui ne se soumettent pas à la volonté de Dieu. Leurs mentalités extirpent toute humanité et toute beauté de sentiments. Nul n'est censé ignorer que leur vie n'est que soucis et regrets. Leur existence est triste dans ce monde et le sera également dans l'autre.