L'Union Turco-Islamique est une concomitance attendue avec aspiration et souhaitée de tout cœur, à la fois par la Turquie et le peuple turc, ainsi que l'Azerbaïdjan et le peuple azerbaïdjanais. Avec cette union de l'Azerbaïdjan et de la Turquie formant "deux états et un seul peuple", et les autres états et peuples qui vont y prendre place, tous vont regagner un grand confort, une grande quiétude et un grand bonheur. Car cette union est au fond une union de cœur, une union d'amour, d'amitié, de fraternité et de solidarité. De plus, avec l'Union Turco-Islamique, ce ne sont pas seulement l'Azerbaïdjan et la Turquie, mais aussi de nombreux états et peuples, compris dans une très large superficie, allant de l'Adriatique à la Chine, qui vont goûter, des années après, à l'amour, à la fraternité, à l'amitié et à la quiétude authentiques.
Par ailleurs, l'Union Turco-Islamique est une union de cœur, construite si nécessaire en se désistant de ses droits, en pardonnant et en se comportant de manière réfléchie. Elle est aussi construite sur un amour et une affection profonds, des relations fraternelles, l'amitié, la compréhension, la mansuétude. Pour le bon fondement de cette union, il est impératif d'avoir une franchise totale et venant de l'intérieur, un désir du fond du cœur, de l'ardeur et de l'enthousiasme. Pour concevoir l'Union Turco-Islamique, il est nécessaire que les peuples, les états revendiquent cette union. Pour ressentir de l'aspiration à cette union, il faut aussi qu'ils trouvent dans son âme, une franchise totale, de l'amour, de l'amitié, de l'affection. A l'intérieur de ces approches sincères, il n'y a pas de place pour les propos intellectuels inutiles, les interventions brusques et hâtives, les manifestations qui ne donnent aucun résultat, les actions populaires hors normes.
Il faut, en particulier, la création d'un lien amical solide entre l'Azerbaïdjan, la Turquie et l‘Arménie, la fin de l'occupation des terres en Azerbaïdjan. Pour que les Arméniens, les Azerbaïdjanais et les Turcs vivent ensemble comme des frères et pour que ces peuples retrouvent la prospérité et la sérénité à laquelle ils ont droit, il est absolument nécessaire de renforcer les sentiments d'amour et d'amitié, de raffermir ces liens. Les deux parties doivent complètement laisser de côté les évènements vécus par le passé. Il est important de ne formuler aucune inimitié, haine et susceptibilité venant de l'histoire et de concentrer son attention sur la sérénité et la sécurité absolues que l'Union Turco-Islamique peut leur apporter.
L'Union Turco-Islamique n'est pas simplement composée d'états musulmans turcs, d'autres états membres possédant des religions et des langages différents, comme l'Arménie, vont y trouver l'amitié, la fraternité, l'amour, la quiétude et la paix. Les Arméniens sont les frères et les amis des Turcs et des Azerbaïdjanais, avec lesquels ils ont vécu ensemble pendant des siècles. De la même manière, les Azerbaïdjanais et les Turcs sont les frères et amis des Arméniens. A l'heure qu'il est, à l'origine de la dispute et du conflit artificiels, qu'on essaye d'installer entre les Arméniens et les Azerbaïdjanais, ne se trouvent pas ces deux peuples. Ce sont les sionistes athées et les francs-maçons, qui tout au long de l'histoire ont entraîné le monde dans l'oppression, l'anarchie et la guerre. Ils ont poussé le frère à combattre son frère.
Nos frères arméniens sont des gens, on ne peut plus nobles, sages, indulgents, fidèles, de bonne moralité et sobres. C'est un peuple de grande valeur, qui a vécu pendant des années sous l'égide de l'Empire Ottoman et avec lequel nous avons vécu ensemble. Ils ont été honorés en se faisant attribuer le titre de "Millet-i sıdıka", c’est-à-dire le peuple fidèle.
Nos frères azerbaïdjanais sont également de la même manière des gens intelligents, sobres, sages, de bonne nature, doux, honnêtes, pacifiques et tendres. Les deux peuples sont très enclins à l'amour et au respect, à l'indulgence mutuelle, à oublier les faits vécus dans le passé, à prendre un nouveau départ avec une bonne intention.
Essayer de changer le climat modéré, qui se trouve entre les peuples azerbaïdjanais et arménien en créant une tension brusque, en élevant les voix, en parlant avec raideur et énervement ; engager des actions augmentant la tension dans la région - bien qu'il n'y ait aucune raison ni nécessité - ; ne pas renoncer aux approches froides, officielles et distanciées… Tout ceci va causer de sérieux torts à tous les travaux, tous les efforts effectués jusqu'à maintenant afin d'établir la prédominance de la paix et de la sérénité, rehausser la qualité du niveau de vie des deux peuples, ainsi que leur prospérité.
A une époque si sensible, faire de longs discours, manquants de sagesse, froids et excentriques, plutôt que de traiter de l'amour, de la compassion, de l'affection mutuelle et de la sérénité, peut attiser entre les états les sentiments d'égoïsme et de racisme. Alors dans ces conditions, les deux parties peuvent laisser l'amitié, la fraternité et même la paix de côté et entrer dans une position d'observation, où seuls comptent, les efforts pour leurs propres intérêts. Un état, qui ne considère exclusivement que ses profits, qui ne se soucient pas des intérêts, du confort et de la quiétude de ses voisins, commence à adopter une politique conflictuelle, dont l'aboutissement peut mener à une guerre éventuelle. Cet état commence à s'armer de suite par tous les moyens, à augmenter ses frais pour la défense, à rassembler les forces armées alliées autour de lui, pouvant le soutenir. La politique des états s'éloigne, en un clin d'œil, du pacifisme, emprunte une voie cruelle, oppressante, sanguinaire, basée sur l'erreur du darwinisme selon laquelle "le plus fort vaincra". Au final de tout cela, les évènements qui viennent les uns à la suite des autres, nuisent aux deux pays.
Il ne faut pas oublier, que les grandes tensions engendrées par les relations intercommunautaires, peuvent se solutionner par des désaccords, des occupations et même des guerres. Si, les problèmes et les litiges rencontrés, avaient été solutionnés, sans tension, par des relations amicales, fraternelles et d’amour, sans abandonner les gens à la panique et à la peur, le tableau dressé dans bien des régions du monde, serait sans doute très différent de ce qu’il est aujourd’hui. Les mères malheureuses n’auraient pas pleuré leurs enfants, leurs foyers ne se seraient pas éteints. Pour cette raison, en tenant compte de l’histoire et du vécu des autres nations, il est très important de chercher une solution, sans appliquer les procédés utilisés dans le passé, c’est-à-dire en adoptant une attitude qui augmenterait la tension. Bien au contraire, les solutions sont à chercher dans les valeurs morales de la religion, comme l’amitié, la fraternité, l’amour, le respect, l’indulgence, l’affabilité et le sacrifice.
En ce moment, avant toute chose, entre nos frères azerbaïdjanais et arméniens, on a besoin d’une voix qui dira : "Nous sommes des frères, des amis, nous avons partagé les mêmes terres pendant des siècles, nous avons combattu la main dans la main pour les mêmes terres, nous avons été voisins les uns des autres, nous avons mangé les uns chez les autres. Personne ne peut nous séparer, soyons amis et frères à nouveau. Nous nous aimons les uns les autres." Cette voix est la voix forte et tendre de l'Union Turco-Islamique.
Le peuple azerbaïdjanais ainsi que le peuple arménien, ont chacun besoin de sérénité, de sécurité et d’amour. Il faut que nos frères azerbaïdjanais puissent venir en Turquie, sans rencontrer d’obstacles bureaucratiques comme le visa ou le passeport. Il faut réaliser cet idéal "deux états, un peuple". Nos amis arméniens, confinés dans un petit espace, ont besoin d’accéder à la prospérité, à de larges étendues et à la liberté. Il faut pour cela, que les deux parties ouvrent leurs frontières au même moment, que les peuples azerbaïdjanais et arméniens s’étreignent en même temps avec la Turquie et le peuple turc.
Il est important de souligner, tout autant pour le fait que la Turquie et l’Azerbaïdjan doivent s’unifier au plus vite, et que toutes sortes d’obstacles bureaucratiques entre ces deux pays doivent être levés, mais aussi pour l’ouverture de la frontière arménienne et la question que les deux peuples puissent aller et venir comme ils le souhaitent entre la Turquie et l’Arménie, que la Turquie doit avoir un sentiment de profonde affection, d’amour, de compassion et de clémence vis-à-vis de ceux qui ne sont pas de sa propre race, de sa langue et de sa religion. Les Arméniens, de même que nos frères azerbaidjanais, sont une partie inséparable du peuple turc. Et comme dans le passé, à l’époque de l’Empire Ottoman, aujourd’hui sous le bouclier protecteur de l'Union Turco-Islamique, il est tout à fait naturel qu’ils vivent dans la sérénité et la paix, les uns avec les autres, au milieu des peuples turco musulmans.
Depuis la fin du 19ème siècle jusqu'à maintenant, les gênes vécues pendant une longue période de 100 ans, ont éveillé la conscience du monde turco-islamique et l’ont renforcée. La vraie moralité de la religion a connu dans cette zone géographique, une formidable diffusion. Il est évident de voir, que les conditions sont très propices, pour la réalisation de l’union attendue avec ferveur et enthousiasme, par le monde turco-islamique. Il est très important de profiter de cette situation, et pour que cette heureuse union se forme, il est impératif de faire les premiers pas au plus vite.
Pour cette raison, tous les gens intelligents et consciencieux, doivent complètement laisser derrière eux, toutes sortes de préjugés, de pensées rigides, de logiques encourageant les désaccords. Ils doivent travailler avec amour, ardeur et enthousiasme pour l’édification de l'Union Turco-Islamique. Ils doivent s’efforcer avec sincérité pour arriver à cela. L'Union Turco-Islamique est une destinée, Allah va certainement réaliser cette union. Dans cette période bénie, il est important que ceux qui sont sincères et vertueux, utilisent toutes leurs possibilités, fassent le maximum de ce qu’ils peuvent faire, et accèdent à l’honneur de ceux qui ont aidé à fonder l'Union Turco-Islamique par la volonté d’Allah.