1. La Terre doit se trouver à une certaine distance bien précise du Soleil, cette distance conditionnant la quantité d'énergie solaire atteignant la Terre. Un léger écart de la Terre par rapport à son orbite habituelle entraînerait une variation brutale des conditions climatiques. Des calculs ont montré qu'une baisse de 13 % de la quantité de chaleur atteignant le globe terrestre aurait pour conséquence le recouvrement de celui-ci par une couche de glace épaisse de 1.000 mètres. Tandis qu'une faible augmentation de l'énergie reçue dessècherait toute entité vivante.
2. La température doit être homogène sur toute la surface terrestre. Pour que cela soit possible, il faut que la rotation de la Terre autour de son axe propre s'effectue à une certaine vitesse (1.670 km/h au niveau de l'équateur). Si cette vitesse venait à dépasser une certaine limite, l'atmosphère se réchaufferait excessivement, ce qui aurait pour conséquence une "fuite" des molécules gazeuses loin de la Terre et la dispersion de l'atmosphère dans l'espace. Et si la vitesse en question était plus faible que ce qui est requis, les mêmes molécules de gaz deviendraient moins volatiles, et l'atmosphère disparaîtrait par absorption de ces molécules par la Terre à cause des effets de la gravitation.
3. L'inclinaison de l'axe de la Terre de 23°27' par rapport au plan de son orbite permet d'éviter qu'une différence excessive de chaleur entre les pôles et l'équateur ne vienne entraver la formation de l'atmosphère. Si cette inclinaison n'avait pas existé, les différences de température entre les pôles et l'équateur auraient été telles qu'une atmosphère protégeant la vie n'aurait pas pu exister.