Yıldırım Beyazid a accueilli les Juifs durant leur fuite contre la persécution espagnole
Au temps de Yıldırım Beyazid, la flotte ottomane sous le commandement de Kemal Reis a transporté les Juifs exilés de l’Espagne aux terres ottomanes et les y a installés.
- Le Sultan Bayezid II a accueilli les Juifs dans son empire et a publié un décret ordonnant au peuple de leur montrer du respect et l’assentiment dont ils étaient dignes.
Le temps de Fatih Sultan Mehmet, le conquérant
- Quand le Sultan Mehmet le Conquérant s'empara de Constantinople, il permit aux Chrétiens et aux Juifs d'y vivre librement.
- André Miquel, célèbre pour ses ouvrages de haut niveau, a écrit au sujet des pratiques justes et tolérantes des Musulmans et du monde islamique :
La communauté chrétienne de l’époque vivait sous une très bonne gouvernance, ce qui n’était pas le cas durant les périodes byzantine et latine. Ils n'ont jamais été soumis à une oppression systématique. Au contraire, l'empire, et tout d'abord Constantinople, est devenu un refuge pour les Juifs espagnols torturés. Ils n'ont jamais été forcés à accepter l'Islam. (André Miquel, L'Islam et Sa Civilisation VIIe - XXe siècle, Librairie Armand Colin, Paris) |
- Après avoir capturé Istanbul, Sultan Mehmet le Conquérant a dit au prêtre et ancien patriarche orthodoxe qui s’est prosterné au sol devant lui : “LEVE-TOI ! JE SUIS SULTAN MEHMET, ET JE TE DIS A TOI ET A TOUT VOTRE PEUPLE QUE DES AUJOURD’HUI VOUS NE DEVEZ PAS CRAINDRE MA FUREUR CONCERNANT VOTRE VIE ET VOTRE LIBERTE.”
- Sultan Mehmet le Conquérant a publié un décret qui garantit la liberté de secte et de foi pour tout le peuple, inclus les Génois.
Les Juifs chez les Omeyyades d'Andalousie
- Les références historiques disent ainsi à propos des Juifs vivant en Andalousie sous le régime omeyyade:
CEUX QUI N’ONT PAS VU LA MAGNIFIQUE VIE DES JUIFS AU GRANADA, NE SAVENT PAS CE QUE VEUT DIRE LA MAGNIFICENCE.” A CETTE EPOQUE-LA, GRANADA ETAIT LE PLUS SUR ENDROIT POUR LES JUIFS.
Les Ottomans qui ont gouverné la Palestine pour 500 ans ont assuré la paix et la sécurité aux Gens du Livre vivant dans ces terres
- L’Empire ottoman a assuré la paix et la sécurité durant cinq siècles dans la région.
- Les libertés et l’acceptation jouies à Jérusalem sous la domination ottomane sont décrites par l'un des anciens ministres des affaires étrangères d'Israël, Abba Eban, comme suit :
LE PEUPLE DE JERUSALEM ET LE PEUPLE JUIF ONT SOUFFERT LA PERSECUTION, L’EFFUSION DE SANG DES MAINS DES ROMAINS ET DE TOUTE FORCE OCCUPANTE. CE N’EST QU’APRES LA CONQUETE DE JERUSALEM PAR SULTAN YAVUZ SELIM ET SA CONSOLIDATION PAR KANUNI QUE LA NATION JUIVE A DECOUVERT CE QUE L’HUMANITE, L’EGALITE ET LA VIE PAISIBLE SIGNIFIAIENT. (İlhan Bardakçı, "Biz Hiç Irk Olmamışız", Tercüman, le 7 mai 1983)
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La tolérance des souverains seldjoukides envers les Gens du Livre
- Les mémoires d’un prêtre qui participa à la 2ème Croisade décrivent l’attitude pleine d’amour et de justice des Musulmans envers les Gens du Livre :
LES TURCS ONT PRIS SOIN DES PAUVRES BLESSES, ONT GENEREUSEMENT NOURRI CES MALHEUREUX ET LES ONT SAUVES DE TOUS LES MAUX... CE TRAITEMENT PROTECTEUR ENVERS CEUX QUI NE SE CONFORMENT PAS A LA MEME RELIGION QU’EUX, LES A CONDUITS A FAIRE UNE COMPARAISON ENTRE LES EXPEDITEURS, ET LA PLUPART D’ENTRE EUX DE LEUR PROPRE GRE SE SONT CONVERTIS A LA RELIGION DES MUSULMANS QUI LES AVAIENT SAUVES. (Osman Turan, Türk Dünya Nizamının Milli, İslami ve İnsani Esasları, vol. 2, p. 138)
Les Gens du Livre n’étaient pas des captifs, mais vivaient sous le statut de dhimmi
- Les Gens du Livre qui vivaient sur les terres conquises ont été nommés “dhimmis”, et non captifs. Et de ce fait, ils ont eu des droits légaux très significatifs par rapport à leur statut.Le mot “Dhimmi” est un statut accordé aux non-Musulmans qui avaient accepté de vivre sous la régie du gouvernement musulman et qui payaient un montant déterminé d’impôt nommé le jizya.
- Par conséquent, leurs vies et leurs biens étaient assurés, ils profitaient de la liberté de religion et de conscience, étaient exempts du service militaire, gardaient le droit de résoudre les conflits entre eux selon leur propre loi : et en cas de nécessité on leur rendait parfois le jizya qu’ils avaient auparavant payé.
- Pendant une guerre contre les Byzantins, au cas où les armées musulmanes seraient incapables d’assurer la protection nécessaire des Chrétiens, on leur rendait l’impôt [le jizya] et c’est l’un des excellents exemples de valeurs morales enseigné par notre Prophète (pbsl) aux Musulmans.