La théorie de l'évolution est une philosophie et une conception du monde qui met en avant des hypothèses erronées ainsi que des scénarios imaginaires afin d'expliquer l'existence et l'origine de la vie en termes d'heureuses coïncidences.
Les racines de cette philosophie remontent très loin, à l'époque de l'Antiquité et de la Grèce Ancienne.
Tous les philosophes athées qui ont nié la création, ont adhéré directement ou indirectement aux idées évolutionnistes et s'en sont fait les défenseurs. Et il en est de même pour tous les idéologues et promoteurs de systèmes matérialistes hostiles à la religion.
Les notions évolutionnistes ont été revêtues d'un déguisement scientifique depuis environ un siècle et demi afin de tenter de les justifier.
Bien qu'étant mise en avant comme une théorie scientifique, elle n'a à ce jour été vérifiée par aucune découverte ou expérience scientifique, en dépit des meilleurs efforts déployés par ses partisans zélés. Bien au contraire la "vraie science", dont la théorie est tellement dépendante, a démontré et continue de démontrer à maintes reprises que cette approche est caduque.
Des expériences menées en laboratoire, ainsi que des calculs de probabilités, ont définitivement spécifié clairement que les acides aminés, d'où la vie a été extraite, ne peuvent pas avoir été formés par hasard. La cellule, qui selon les évolutionnistes a vu le jour par hasard suite à une conjonction de conditions terrestres incontrôlées à une époque très primitive, n'a toujours pas pu être synthétisée à ce jour, même dans les laboratoires les plus avancés et les mieux équipés. On n'a même pas découvert jusqu'à présent un représentant d'une simple "forme transitionnelle", terme cher aux néo-darwinistes et qui désigne une forme intermédiaire d'évolution entre la forme primitive et la soi-disant forme définitive d'aujourd'hui, et ce malgré d'intenses recherches visant à exhumer un fossile répondant à ce critère.
Ainsi, en s'efforçant corps et âme de rassembler des preuves de l'évolution, les partisans de celle-ci ont involontairement contribué à confirmer de leurs propres mains qu'il n'y avait pas eu du tout d'évolution!
La personne qui a mis en avant cette pseudo-théorie, essentiellement sous la forme qui est défendue de nos jours, était un biologiste anglais amateur, Charles Robert Darwin. Darwin commença à publier ses idées dans un ouvrage intitulé The Origin of Species by Means of Natural Selection (De l'Origine des Espèces au Moyen de la Sélection Naturelle) en 1859. Il prétendait dans ce livre que tous les êtres vivants ont un ancêtre commun et qu'ils ont évolué d'une forme à une autre par le biais de la sélection naturelle. Ceux qui se seraient le mieux adaptés à leur habitat auraient transmis aux générations suivantes leurs traits caractéristiques, et en s'accumulant sur de longues périodes ces qualités avantageuses auraient transformé certaines espèces en de nouvelles espèces totalement différentes de leurs ancêtres. L'être humain serait ainsi le maillon le plus évolué produit par le mécanisme de la sélection naturelle. En résumé, toute espèce dériverait d'une autre espèce.
Les idées fantaisistes de Darwin ont été appréciées par certains cercles politiques et idéologiques qui en ont fait la promotion, et cette théorie devint rapidement très populaire. La principale raison de ce succès était que le niveau de connaissances à cette époque-là n'était pas suffisant pour révéler que les scénarios de Darwin étaient purement imaginaires. En effet, les disciplines de la génétique, de la microbiologie et de la biochimie n'existaient pas au temps de Darwin; sinon, Darwin se serait aisément rendu compte du caractère non-scientifique de ses dires, et il n'aurait pas mis en avant de telles absurdités: l'information déterminant les espèces est déjà contenue dans les gènes, et il est impossible à la sélection naturelle de produire de nouvelles espèces en provoquant l'alternance des gènes.
Charles Darwin |
Tandis que le livre de Darwin rencontrait un écho grandissant un botaniste autrichien, George Mendel, découvrait les lois de l'hérédité en 1865. Bien que peu diffusée jusqu'à la fin du dix-neuvième siècle, la découverte de Mendel prit un jour nouveau au début du siècle suivant avec la naissance de la génétique. Quelque temps après ont été mis en évidence les gènes et les chromosomes. La découverte, en 1950, de la molécule d'ADN, qui incorpore des informations génétiques, a plongé la théorie de l'évolution dans une crise profonde, parce que cet amas d'informations que constitue l'ADN ne peut être expliqué par un quelconque concours de circonstances.
En plus de tous ces développements scientifiques, aucune entité se rattachant aux formes transitionnelles, qui étaient supposées démontrer l'évolution graduelle d'organismes vivants depuis le stade primitif jusqu'à un stade avancé, n'a été trouvée malgré des années de recherche.
Tous ces nouveaux éléments auraient dû suffire pour faire tomber la théorie de Darwin dans les oubliettes de l'histoire. Pourtant, tel n'a pas été le cas car certains cercles ont insisté pour que cette théorie soit révisée, rénovée et élevée au rang de plate-forme scientifique. Ces efforts revêtent une signification lorsqu'on sait que derrière cette théorie se cachent des arrières-pensées idéologiques plutôt que des préoccupations scientifiques.
Ainsi, certains ont cru bon de soutenir cette approche qui était devenue une impasse, et ils n'ont pas tardé à élaborer un nouveau modèle, qui a été appelé néo-darwinisme. Selon cette nouvelle façon de voir, les espèces évolueraient suite à des mutations, à des changements mineurs survenant dans leurs gènes, et seuls les plus adaptés survivraient au travers du mécanisme de la sélection naturelle. Lorsque, cependant, les mécanismes proposés par le néo-darwinisme se sont avérés invalides et qu'il est apparu clairement que des modifications génétiques mineures ne suffisaient pas pour assurer la formation d'êtres vivants, les évolutionnistes se sont entêtés et se sont efforcés de trouver de nouveaux modèles. Ils ont lancé dans l'arène des débats un nouveau concept appelé "équilibre ponctué", mais ne possédant aucun fondement rationnel ou scientifique. Ce modèle prétendait que certaines espèces connaissaient des évolutions brutales, non graduelles mais par paliers, sans formes transitionnelles. En d'autres termes, des espèces vivantes dépourvues d'ancêtres connus apparaîtraient soudainement. C'était là une façon détournée de faire intervenir le paramètre de la création, bien que les évolutionnistes aient toujours éprouvé de la répugnance envers cette notion. Ils ont essayé donc de maquiller le fait créateur par des scénarios incompréhensibles. Par exemple, ils prétendirent que le premier oiseau dans l'histoire pouvait très bien avoir inexplicablement surgi d'un œuf de reptile, du jour au lendemain. La même théorie avançait aussi sans sourciller que des animaux carnivores vivant sur la terre ferme pouvaient fort bien s'être transformés en baleines géantes, après avoir subi une transformation complète et brusque.
Ces allégations, en totale contradiction avec toutes les lois de la génétique, de la biophysique et de la biochimie, étaient aussi peu scientifiques que les contes de fées dans lesquels des grenouilles se transforment en princes! Néanmoins, certains paléontologistes ont embrassé cette nouvelle version de la doctrine évolutionniste, tant ils étaient alors en proie au désespoir, bien que cette version fût encore plus étrange que le néo-darwinisme lui-même.
Le seul objectif de cette nouvelle modélisation était en fait de fournir une explication à l'échec des recherches en matière de fossiles transitionnels, que le néo-Darwinisme ne parvenait pas à expliquer. Pourtant, il est vraiment peu rationnel de tenter d'expliquer l'absence de certains maillons dans la chaîne de l'évolution des oiseaux en prétendant qu'un oiseau "est brusquement sorti d'un œuf de reptile", parce que, selon l'aveu même des évolutionnistes, l'évolution d'une espèce vers une autre espèce requiert un changement d'envergure et de plus allant dans le bon sens en ce qui concerne l'information génétique. Toutefois, aucune mutation n'améliore en quoi que ce soit cette information ni n'ajoute de nouveaux éléments à ce contenu. Les mutations ne font que déranger l'information génétique. Ainsi, les 'mutations globales' imaginées avec le modèle de l'équilibre ponctué ne pourraient qu'abîmer et réduire sérieusement le contenu informationnel.
L'approche de l'équilibre ponctué n'était objectivement qu'un pur produit de l'imagination. Malgré cela, les partisans de l'évolution se sont rangés comme un seul homme derrière cette lubie, obnubilés par l'absence de preuves fossiles pour étayer leurs croyances.
Darwin avait prétendu que les espèces subissent des modifications graduelles, ce qui nécessiterait l'existence de monstres moitié reptile/moitié oiseau ou encore moitié poisson/moitié reptile. Pourtant, parmi les centaines de milliers de fossiles mis à jour, rien de concluant n'a pu être découvert.
Les évolutionnistes se raccrochèrent désespérément au modèle de l'équilibre ponctué dans l'espoir de dissimuler le grand fiasco des fossiles. Comme nous l'avons précédemment établi, il était assez évident que cette théorie n'était que fantasmes, et c'est pourquoi elle n'a pas tardé à se consumer d'elle-même. Le modèle de l'équilibre ponctué n'était en fait qu'une échappatoire, dans laquelle les évolutionnistes sont toutefois encore contraints de se réfugier, étant confrontés au cas des organes complexes comme par exemple les yeux, les ailes, les poumons, le cerveau, qui réfutent manifestement le modèle de l'évolution progressive.
Existe-t-il un fossile pour corroborer la theorie de l'évolution?
La théorie de l'évolution prétendant que l'évolution d'une espèce à une autre espèce s'est effectuée sur des millions d'années, étape par étape, il est logique de s'attendre à pouvoir mettre en évidence d'innombrables restes d'organismes vivants d'allure monstrueuse, correspondant à toutes ces formes transitionnelles.
| Un fossile représentant un cafard datant de 320 millions d'années (à gauche). Un fossile de trilobite datant de 360 millions d'années (ci-dessous). |
De plus, de tels fossiles devraient être partout présents sur terre, et on peut même dire que le nombre de ceux-ci devrait nettement excéder le nombre de représentants de toutes les espèces actuellement vivantes.
Mais il faut bien reconnaître qu'à ce jour l'état des découvertes dans ce domaine est cruellement décevant, qu'il s'agisse des fossiles terrestres ou bien des fossiles marins.
Darwin lui-même était d'ailleurs conscient de l'absence de telles formes transitionnelles, et son plus grand espoir était justement que dans le futur des mises à jour de fossiles viendraient confirmer ses dires. Il était tellement conscient de cette pierre d'achoppement pour le succès de sa théorie qu'il a écrit dans son ouvrage The Origin of Species (De l'origine des espèces):
"Pourquoi, si les espèces sont issues d'autres espèces par le biais d'étapes progressives, ne trouvons-nous pas partout d'innombrables formes transitionnelles? Pourquoi la nature n'est-elle pas pleine de confusion au lieu de la nette définition des espèces, que nous pouvons observer? … Mais, puisque cette théorie prévoit d'innombrables êtres intermédiaires, pourquoi n'en trouvons-nous pas trace, incrustés dans l'écorce terrestre? … Mais dans les régions intermédiaires, sujettes à des conditions de vie intermédiaires, pourquoi ne trouvons-nous pas des variétés intermédiaires étroitement corrélées? Cette difficulté m'a longtemps laissé perplexe." 1
Les preuves les plus appréciées des évolutionnistes se révèlent être invalides |
Ci-dessus, un fossile d'Archéoptéryx vieux de cent trente-cinq millions d'années, supposé être l'ancêtre des oiseaux, et qui est prétendument une évolution de dinosaure. Les recherches sur les fossiles ont montré, au contraire, qu'il s'est éteint après avoir autrefois volé puis perdu cette capacité. Ci-dessous, un fossile de poisson Cœlacanthe vieux de quatre cent dix millions d'années. Les évolutionnistes prétendirent qu'il s'agissait d'une forme transitionnelle prouvant la transition de ce poisson de la vie marine à la vie terrestre. Le fait que plus de quarante spécimens vivants de ce poisson ont été attrapés dans les cinquante dernières années montre qu'il ne s'agit là que d'un poisson tout à fait ordinaire et dont l'espèce n'est pas éteinte. | |
Darwin avait raison d'être inquiet, et ce problème a gêné également d'autres évolutionnistes. Un célèbre paléontologiste britannique, Derek V. Ager, avoue ainsi son embarras:
"Il est vrai que si nous examinons en détail les découvertes de fossiles effectuées à ce jour, que ce soit au niveau des ordres ou bien à celui des espèces, nous ne faisons que constater l'absence de traces d'évolution progressive, au détriment du constat de l'apparition soudaine d'un groupe en remplacement d'un autre." 2
Ce vide en matière de fossiles ne peut pas être imputé à un éventuel manque en ce qui concerne le nombre de fossiles exhumés, et il n'est plus possible de se réfugier dans un espoir de voir un jour les preuves arriver. Un autre paléontologiste évolutionniste, T. Neville George, s'explique à ce sujet:
"Il est inutile de continuer à demander des excuses pour la pauvreté de l'exhumation de fossiles. D'une certaine manière, on peut même affirmer que le parc de fossiles est devenu incommensurablement riche et que les découvertes devancent les capacités de classification… Il est toutefois indéniable que de nombreux vides demeurent quant à la composition qualitative des fossiles."
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La vie a soudainement émergé sur Terre et dans des formes complexes
Lorsqu'on examine les strates terrestres ainsi que la nature des fossiles qui y sont contenus, il apparaît que des organismes vivants ont surgi dans l'existence simultanément. La plus ancienne strate terrestre dans laquelle des fossiles de créatures vivantes ont été découverts est celle du Cambrien, dont l'âge estimé se trouve dans une fourchette comprise entre 530 et 520 millions d'années.
Les créatures vivantes de cette époque sont apparemment apparues d'un seul coup et sans ancêtres préalables. Cette vaste mosaïque d'organismes vivants, composée d'un grand nombre de créatures complexes, a émergé si brutalement que cet événement miraculeux est appelé dans la littérature scientifique "l'Explosion Cambrienne".
La plupart des organismes trouvés dans cette strate possèdent des organes hautement développés comme les yeux ou des systèmes présents habituellement dans des organismes possédant une organisation très élaborée tels que des branchies, des systèmes circulatoires, etc. Mais aucun signe n'indique que ces organismes aient possédé de quelconques ancêtres. Richard Monestarsky, rédacteur en chef du magazine Earth Sciences, s'est exprimé ainsi sur cette question:
"Il y a un demi-milliard d'années sont apparues les étonnantes formes complexes des animaux que nous pouvons observer aujourd'hui. Ce moment, au tout début de la Période Cambrienne il y a environ 550 millions d'années, a vu se produire l'explosion de l'évolution qui a rempli les mers des premières créatures au monde qui soient dotées de systèmes véritablement élaborés. Les grandes lignées animales d'aujourd'hui étaient ainsi déjà présentes à l'aube du Cambrien, et elles aussi distinctes les unes des autres qu'elles le sont à notre époque." 4
Se trouvant dans l'incapacité de trouver une réponse à la question de savoir comment la terre a pu subitement déborder de la sorte de milliers d'espèces animales différentes, les évolutionnistes ont placé une période imaginaire longue de 20 millions d'années juste avant l'ère Cambrienne pour tenter de trouver une origine à ce foisonnement de vie et de "dévoiler l'inconnu". Cette période est appelée "le trou de l'évolution". Aucune preuve de son existence n'a jamais pu être produite et le concept est toujours nébuleux et mal défini, ce qui est fort commode pour ses partisans.
En 1984, de nombreux invertébrés complexes furent déterrés dans le Chengjiang, situé sur le plateau central de Yunnan dans les hautes terres du sud-ouest de la Chine. Parmi eux se trouvaient des trilobites, désormais éteints, mais tout aussi élaborés dans leur structure que n'importe quel invertébré de l'époque actuelle.
Le paléontologue suédois Stefan Bengston, défenseur de la théorie de l'évolution, explique ainsi la situation:
"S'il existe dans l'histoire de la vie un événement ayant quelque rapport avec les mythes créationnistes de l'homme, alors il s'agit de cette brusque diversification de la vie marine lorsque les organismes multicellulaires l'emportèrent en tant qu'acteurs dominants de l'écologie et de l'évolution. Cet événement, qui déroutait et embarrassait Darwin, ne cesse de nous interpeller." 5
L'apparition soudaine de ces êtres vivants complexes sans prédécesseurs n'est pas moins embarrassante pour les évolutionnistes d'aujourd'hui qu'elle ne l'était pour Darwin il y a 135 ans; car en un siècle et demi ils n'ont pas avancé d'un iota au-delà de l'obstacle qui contrariait Darwin.
Comme on peut aisément le constater, l'ensemble des fossiles disponibles à ce jour montre clairement que certains êtres vivants sont apparus en toute intégrité et sans signe avant-coureur. Cette absence de formes transitionnelles n'est d'ailleurs pas spécifique au Cambrien.
En effet, pas une seule forme transitionnelle susceptible de vérifier la soi-disant "progression" évolutionniste des vertébrés, depuis les poissons jusqu'aux amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères, n'a jamais été exhumée. Toute espèce vivante est ainsi apparue instantanément et sous sa forme actuelle, parfaite et complète, et les fossiles en sont le témoignage.
En d'autres termes, il y a bien eu création des êtres vivants.
Toujours confronté à de telles créatures mi-hommes mi-singes si habilement dessinées, aussi bien dans des livres que dans des magazines, le public devient convaincu que l'homme descend du singe ou d'autres créatures semblables. Ces esquisses, pourtant, ne sont que de purs mensonges. |
LES MENSONGES DE L'EVOLUTION
Les tromperies dans les dessins
Bien que les fossiles aient permis de trancher sans ambiguïté quant aux allégations des évolutionnistes, ces derniers ont induit beaucoup de gens en erreur en livrant au public des interprétations erronées ou des représentations biaisées, notamment en ce qui concerne les fossiles difficilement identifiables ou bien encore les ossements composés de plusieurs fragments éparpillés ou incomplets. Dans ces cas-là, il est très aisé de déformer les données dont on dispose et de les utiliser comme on le souhaite.
Ainsi il n'est pas du tout surprenant que les reconstitutions (sous la forme de dessins et de modèles) élaborées par les évolutionnistes à partir de restes partiels soient purement spéculatives et aillent dans le sens qui convienne à leur théorie. Et puisque les gens sont facilement affectés par l'information visuelle, ces modèles "reconstruits" de façon imaginaire s'emploient à les convaincre que les créatures qui leur sont présentées de la sorte ont bel et bien existé par le passé.
Les chercheurs évolutionnistes dessinent par exemple des êtres semblables à l'homme, à partir d'une simple dent retrouvée ou bien d'un fragment de mandibule ou bien encore d'un humérus, et ils communiquent leurs "travaux" au public en s'efforçant d'adopter une présentation sensationnelle, comme s'il s'agissait là de maillons de l'évolution humaine. Ces dessins ont joué un grand rôle dans l'établissement de l'image de "l'homme primitif" dans l'esprit d'innombrables personnes.
Ces études basées sur des restes d'ossements ne peuvent révéler que des caractéristiques très générales des créatures concernées. Les détails distinctifs ne sont en effet présents que dans les tissus organiques qui disparaissent très vite avec le temps. Et si l'on interprète ces tissus de façon spéculative, tout devient possible à l'intérieur des limites de l'imagination de celui qui effectue la "reconstruction". Ernest A. Hooten, de l'Université de Harvard, a ainsi expliqué la situation:
"Tenter de reconstituer les tissus organiques est une entreprise encore plus hasardeuse. Les lèvres, les yeux, les oreilles, et les extrémités nasales ne laissent aucun indice décelable sur les parties osseuses sous-jacentes. On peut ainsi tout aussi bien modéliser sur un crâne Néandertalien les traits d'un chimpanzé que les lignes du visage d'un philosophe. Ces soi-disant restaurations d'anciens types humains n'ont qu'une très faible valeur scientifique voire pas du tout, et elles ne peuvent qu'induire en erreur le public… Aussi ne vous fiez pas à ces reconstructions." 6
Des études menées en vue de fabriquer de faux fossiles
Incapables de trouver des preuves valides dans les fossiles exhumés pour étayer la théorie de l'évolution, certains évolutionnistes se sont efforcés d'en fabriquer par eux-mêmes. Ces tentatives, qui ont été mentionnées dans les encyclopédies sous l'intitulé "Les mensonges sur l'évolution", constituent l'indication la plus criante que cette théorie n'est qu'une idéologie et une philosophie que ses partisans ont le plus grand mal à défendre. Deux de ces mensonges, flagrants et bien connus, sont décrits ci-dessous.
L'Homme de Piltdown
Un fossile apocryphe: l'Homme de Piltdown |
Charles Dawson, un médecin bien connu et paléoanthropologue amateur, prétendit un beau jour qu'il avait découvert une mâchoire et un fragment de crâne dans une mine de la région de Piltdown, en Grande-Bretagne, en 1912. Bien que le crâne fût d'aspect humain, la mâchoire était, elle, distinctement simiesque. Ces quelques ossements ont pourtant été promptement baptisés "l'Homme de Piltdown". Supposés être vieux de 500 mille ans, ces vestiges ont été présentés comme étant les preuves absolues de l'évolution humaine. Pendant plus de quarante années, de nombreux articles scientifiques ont été écrits concernant "l'Homme de Piltdown", de nombreuses représentations et interprétations ont été effectuées et le fossile a été considéré comme une preuve essentielle de l'évolution humaine.
En 1949, des scientifiques ont examiné une nouvelle fois le fossile et conclu qu'il ne s'agissait que d'un faux délibéré constitué en réalité d'un crâne humain et de la mâchoire d'un orang-outan. Utilisant la méthode de datation à la fluorine, des chercheurs découvrirent que le crâne ne datait que de quelques milliers d'années. Les dents de la mâchoire, qui appartenaient à un orang-outan, avaient été artificiellement usées, et les outils "primitifs" qui avaient commodément été trouvés près des ossements étaient également faux et avaient été aiguisés à l'aide de techniques modernes. L'analyse détaillée réalisée à ce sujet par Oakley, Weiner et Clark, fut révélée au public en 1953. Le crâne était celui d'un homme décédé il y a cinq cents ans, et l'os mandibulaire provenait du cadavre d'un singe décédé peu de temps avant la "fameuse découverte"! Les dents avaient été soigneusement disposées en bon ordre après coup et ajoutées à la mâchoire, et les articulations avaient été remplies de façon à leur donner l'apparence de celles d'un homme. Puis toutes ces pièces avaient été teintées avec du bichromate de potassium pour les "faire vieillir" (ces taches disparurent lorsque les pièces ont été trempées dans de l'acide). Le Gros Clark, un membre de l'équipe qui a découvert supercherie, ne put dissimuler sa stupéfaction:
"Les preuves de l'abrasion artificielle (des dents) sautèrent à l'œil immédiatement. En effet tout était si clair que l'on se demanda comment ces indices avaient pu passer inaperçus jusqu'alors." 7
L'Homme du Nébraska
En 1922, Henry Fairfield Osborn, directeur du Muséum Américain d'Histoire Naturelle, a déclaré avoir trouvé une molaire fossilisée dans l'ouest du Nebraska près de Snake Brook, appartenant à l'époque du Pliocène. Cette dent mettait soi-disant en lumière les caractéristiques communes à l'homme et au singe. De profondes discussions scientifiques ont commencé, au cours desquelles certains ont interprété cette dent comme appartenant au Phitecanthropus Erectus tandis que d'autres prétendirent qu'elle était plus proche de celles des êtres humains contemporains. Ce fossile, qui enflamma les débats, reçut le surnom populaire d'"Homme du Nébraska". Il reçut également une "appellation scientifique": Hesperopithecus Haroldcooki.
Les autorités ont accordé un soutien massif à Osborn. Se fondant sur cette seule dent, des soi-disant reconstitutions de la tête et du corps de l'Homme du Nebraska ont été esquissées sur le papier. Et qui plus est, il a été même représenté au sein de toute une famille!
En 1927, d'autres parties du squelette ont été également découvertes. Mais cette fois-ci, la vérité a éclaté: la dent n'appartenait ni à un homme ni à un singe; il est apparu en effet qu'elle appartenait à une espèce éteinte de porc sauvage américain dénommé Prosthennops.
L'homme et le singe ont-ils un ancêtre commun?
Selon les évolutionnistes, les hommes et les singes actuels possèderaient des ancêtres communs; une branche aurait évolué pour donner les singes tandis que l'autre aurait abouti à l'homme moderne.
Les évolutionnistes nomment "Australopithèque" ce prétendu ancêtre commun, ce qui signifie "singe d'Afrique du Sud". L'Australopithèque, qui n'est rien d'autre qu'un ancien singe aujourd'hui disparu, présentait plusieurs variantes; certains étaient robustes tandis que d'autres étaient de petite taille et légers.
Les évolutionnistes classifient le stade de développement suivant de l'évolution humaine sous la dénomination "Homo", c'est-à-dire "homme". D'après leurs dires, les êtres vivants de la série des Homo seraient plus développés que les Australopithèques, et peu différents de l'homme actuel. L'homme moderne de notre époque, surnommé populairement Homo Sapiens, est considéré comme étant l'ultime maillon de la chaîne des Homo.
La vérité est que les Australopithèques de ce scénario imaginaire ne sont en fait que des singes ayant depuis longtemps totalement disparu, et que les membres des séries Homo sont bien des branches d'êtres humains qui ont également disparu. Les évolutionnistes n'ont fait qu'arranger divers fossiles de singes et d'hommes de façon ordonnée, du plus petit au plus grand, afin d'élaborer un schéma de "l'évolution humaine". Les recherches ont cependant montré que ces fossiles n'impliquent en rien un processus d'évolution sous-jacent et certains prétendus ancêtres de l'homme sont tout bonnement des singes et rien d'autre.
L'Australopithèque: une espèce de singes disparues
Les évolutionnistes clament qu'au départ de la chaîne ayant abouti à l'homme se trouverait l'Australopithèque. Ce terme fait référence à une ancienne espèce dont les membres possédaient une structure crânienne similaire à celle des singes actuels, bien que leur capacité crânienne fût inférieure. Les évolutionnistes ont opéré le rapprochement avec l'homme sur le seul critère que ces singes étaient des bipèdes.
Les mouvements des singes et des hommes sont toutefois complètement distincts; les êtres humains sont en effet les seules créatures se déplaçant librement sur deux pieds, en se tenant droits. Des animaux peuvent également se mouvoir ainsi, mais alors leur squelette est plutôt courbé.
Selon les évolutionnistes, les Australopithèques avaient la faculté de se déplacer sur deux pieds, penchés et non en adoptant une posture droite. C'est cette analogie restreinte qui les a pourtant poussés à prétendre que les Australopithèques sont les ancêtres des hommes actuels.
D'ailleurs, la première objection à l'allégation selon laquelle les Australopithèques étaient de bons bipèdes est venue des rangs des évolutionnistes eux-mêmes; en effet, les études réalisées sur les fossiles d'Australopithèques ont contraint les évolutionnistes à reconnaître la tendance nettement plus simiesque qu'humaine de ces créatures. Ayant conduit des recherches anatomiques détaillées sur des fossiles d'Australopithèques au milieu des années 70, Charles E. Oxnard a insisté sur la forte similitude existant entre les squelettes de ces créatures et celui des orangs-outans modernes:
"Une part importante de ce qui est admis aujourd'hui à propos de l'évolution humaine se fonde sur des études relatives à des dents, des mâchoires et des fragments de crânes présents dans les fossiles d'Australopithèques. Mais ce rapprochement étroit avec la lignée humaine peut s'avérer faux, car ces fossiles sont tout aussi bien distincts des structures squelettiques des hommes que de celles des chimpanzés et des gorilles. Et étudiés en tant que groupe, les Australopithèques ressemblent davantage à des orangs-outans." 8
Mais ce qui a véritablement embarrassé les évolutionnistes, c'est la découverte que les Australopithèques n'ont en fait pas pu marcher penchés en s'appuyant sur deux pieds. Il aurait été physiquement très pénible pour ces créatures de se déplacer ainsi vue l'énorme dépense d'énergie que cela aurait demandée. Au moyen de simulations informatiques menées en 1996, le paléoanthropologue britannique Robin Crompton a également démontré que cette marche "combinée" est même impossible. Crompton est alors parvenu à la conclusion suivante: un être vivant peut soit se déplacer droit soit à quatre pattes. Toute marche intermédiaire pendant de longues périodes entraîne une consommation d'énergie rédhibitoire, ce qui vient annuler l'hypothèse énoncée jadis sur le mode de déplacement des Australopithèques.
La démonstration la plus éclatante de l'impossibilité pour les Australopithèques d'avoir été bipèdes ont peut-être été apportées par les travaux réalisés en 1994 sur le caractère bipède ou non des fossiles d'êtres vivants, au sien de l'équipe du Professeur Fred Spoor dans le Département d'Anatomie Humaine et de Biologie Cellulaire de l'Université de Liverpool en Grande-Bretagne. Ces recherches ont porté sur le mécanisme de l'équilibre découvert dans l'oreille interne, et il a été clairement mis en évidence que les Australopithèques n'ont pas pu être des bipèdes, éliminant du même coup la possibilité pour ceux-ci d'avoir ressemblé à l'homme.
La série des Homo: de véritables êtres humains
L'étape suivante dans le scénario imaginaire de l'évolution humaine est constituée par les séries "Homo", à savoir les séries humaines. Ces êtres sont similaires à l'homme actuel, présentant cependant certaines spécificités. Cherchant à exagérer ces traits particuliers, les évolutionnistes ont prétendu pouvoir établir plusieurs espèces. Pourtant, nous allons voir ci-après que les séries Homo ne sont que des types raciaux humains ordinaires.
Selon les vues fantaisistes des évolutionnistes, l'évolution interne imaginaire des espèces Homo s'établit comme suit: d'abord l'Homo Erectus, puis l'Homo Sapiens ancien et l'Homme de Neandertal, laissant plus tard la place à l'Homme de Cro-Magnon et enfin vient l'homme actuel.
En dépit des dénégations des évolutionnistes, toutes les "espèces" que nous venons d'énumérer correspondent bien à des types humains authentiques. Examinons d'abord le cas de l'Homo Erectus.
Le fossile connu sous le nom de "Garçon de Turkana", qui est l'un des plus anciens vestiges d'Homo Erectus, apporte la preuve la plus éclatante de similitude avec l'homme actuel. On estime que ces restes sont ceux d'un garçon de 12 ans, qui aurait dû mesurer 1 m 83 à son adolescence. La structure bien droite du squelette ne diffère en rien de celle de l'homme moderne. Cette structure élancée est typique des hommes actuels vivant dans les régions tropicales. Le paléontologiste Richard Leakey compare d'ailleurs l'Homo Erectus et l'homme actuel dans les termes suivants:
"On ne peut voir de différences entre eux que dans la forme du crâne, dans le degré de protubérance du visage, dans la robustesse du front et ainsi de suite. Ces différences ne sont probablement pas plus prononcées que celles observables de nos jours entre les types humains de plusieurs régions géographiques. De tels clivages apparaissent en fait lorsque les populations sont géographiquement séparées les unes des autres sur une longue période de temps." 9
Leakey montre ainsi que, par exemple, les Africains et les Eskimos ne sont pas plus différents que l'homme actuel par rapport à l'Homo Erectus. Les caractéristiques crâniennes de l'Homo Erectus résultaient de sa façon de s'alimenter et de son "émigration génétique", car il vécut longtemps sans se mélanger et s'assimiler à d'autres populations.
Une autre preuve assez forte est apportée par le fait qu'on a découvert des fossiles de cette espèce datant de vingt-sept mille ans et même de treize mille ans, donc à des époques peu reculées par rapport à nous. Ces fossiles démontrent que l'Homo Erectus a continué de vivre presque jusqu'à l'époque historique, avant de s'éteindre, et cette "espèce" n'est donc qu'une catégorie particulière d'êtres bel et bien humains. Ainsi le magazine anglo-saxon Time a-t-il fait état de fossiles d'Homo Erectus datant de vingt-sept mille ans exhumés dans l'île de Java. Et dans les marais de Kow en Australie, des fossiles présentant à la fois des traits d'Homo Erectus et d'Homo Sapiens et vieux de treize mille ans ont été mis à jour.
L'Homo Sapiens archaïque et l'Homme de Neandertal
L'Homo Sapiens archaïque est le prédécesseur immédiat de l'homme contemporain au sein du schéma évolutionniste imaginaire. En réalité, les évolutionnistes ont peu de choses à dire à son sujet, les différences par rapport à l'homme moderne étant minimes. Certains chercheurs prétendent même que des représentants de cette "espèce" existent encore aujourd'hui, et citent les Aborigènes d'Australie comme exemple. Comme l'Homo Sapiens, les Aborigènes possèdent d'épais sourcils protubérants, une structure mandibulaire inclinée vers l'intérieur de la bouche et un volume crânien légèrement plus faible que celui des autres populations de l'humanité. D'autre part, des découvertes intéressantes ont récemment mis en évidence que des personnes répondant à ces critères vivaient en Hongrie et dans certains villages d'Italie jusqu'à il y a peu de temps.
Les évolutionnistes se réfèrent à des vestiges humains déterrés dans la vallée de la Neander en Allemagne, qui ont été surnommés Homme de Neandertal. De nombreux chercheurs contemporains définissent l'Homme de Neandertal comme étant une sous-espèce de l'homme moderne et l'appellent "Homo Sapiens Neandertalensis". Il a été établi que ces hommes ont côtoyé d'autres populations à une époque donnée. Les exhumations effectuées permettent d'attester que l'Homme de Neandertal enterrait ses morts, fabriquait des instruments de musique et avait des affinités culturelles avec l'Homo Sapiens Sapiens vivant dans la même période. Certains crânes et structures squelettiques d'Hommes de Neandertal, totalement modernes dans leur aspect, ne laissent la place à aucune spéculation. Un chercheur de l'Université du Nouveau Mexique et faisant autorité sur le sujet, Eric Trinkaus, a écrit ceci:
"La comparaison des restes de squelettes de Neandertal avec ceux d'êtres humains modernes a montré qu'il n'existe rien dans l'anatomie de Neandertal puisse indiquer de façon concluante une infériorité par rapport à l'homme moderne, que ce soit en matière de capacités locomotrices, manipulatrices, intellectuelles ou linguistiques." 10
En réalité, l'Homme de Neandertal possédait même des avantages sur l'homme actuel. En effet, la capacité crânienne de l'Homme de Neandertal était plus grande que celle de l'homme moderne, et il était plus robuste et plus musclé que nous. Trinkaus ajoute:
"L'une des spécificités majeures de l'Homme de Neandertal est le caractère exagérément massif de son tronc et des os de ses membres. Tous les os retrouvés préservés suggèrent une force rarement atteinte par l'homme moderne. De plus, cette robustesse n'était pas seulement caractéristique des hommes adultes, comme on peut légitimement s'y attendre, mais elle était également présente chez les femmes adultes, chez les adolescents et même chez les enfants."
Pour préciser les choses, l'Homme de Neandertal était un type d'homme particulier qui s'est assimilé aux autres catégories d'êtres humains avec le temps.
Tous ces facteurs montrent que le scénario de "l'évolution humaine" fabriqué par les évolutionnistes n'est que le produit de leur imagination, et que les hommes ont toujours été des hommes et les singes ont toujours été des singes.
La vie peut-elle être issue de coïncidences comme le prétend la théorie de l'évolution?
La théorie de l'évolution prétend que la vie a débuté avec une cellule qui se serait formée par chance au sein de conditions terrestres primitives. Examinons par conséquent la composition de la cellule à l'aide de comparaisons simples afin de montrer à quel point il est irrationnel d'attribuer l'existence de la cellule, dont la structure demeure aujourd'hui encore mystérieuse sous beaucoup d'aspects, à des phénomènes naturels et à des coïncidences.
Munie de tous ses systèmes opérationnels, système de communication, de transport et de gestion, une cellule n'est pas moins complexe que n'importe quelle cité. Elle possède des centrales fournissant l'énergie consommée par la cellule, des usines fabriquant les enzymes et les hormones essentielles pour la vie, une banque de données contenant toutes les informations nécessaires concernant tous les produits devant être élaborés, des systèmes de transport complexes et des pipelines pour acheminer les matériaux bruts et les produits finis d'un endroit à un autre, des laboratoires avancés ainsi que des raffineries servant à décomposer les matériaux bruts importés et en extraire les composantes utiles, et des protéines spécialisées au niveau des membranes cellulaires pour contrôler les flux de matériaux entrants et sortants. Et tout ceci ne constitue cependant qu'une fraction de cet ensemble incroyablement complexe.
Bien loin de s'être formée au sein de conditions terrestres primitives, la cellule, qui apparaît si compliquée dans sa composition et ses
mécanismes, n'est toujours pas recréée en laboratoire de nos jours. Même en utilisant des acides aminés, qui constituent les briques servant à édifier la cellule, il n'est pas possible de produire ne serait-ce qu'une seule organelle de la cellule, une mitochondrie ou un ribosome par exemple, et encore moins une cellule globale. La première cellule prétendue être le fruit d'une coïncidence de l'évolution est une lubie comparable au mythe de la licorne.
Les protéines défient le hasard
La cellule n'est pas la seule entité ne pouvant pas être produite: la formation, dans le cadre de conditions naturelles, même d'une seule
protéine parmi les milliers de molécules complexes de protéines composant une cellule, est impossible.
Les protéines sont des molécules géantes consistant en acides aminés arrangés en une séquence particulière selon des proportions et des structures bien précises. Ces molécules sont les briques servant à édifier cette bâtisse qu'est la cellule vivante. La plus simple est constituée de seulement 50 acides aminés; mais certaines protéines comptent jusqu'à plusieurs milliers d'acides aminés. L'absence, l'ajout ou le remplacement d'un seul acide aminé dans la structure protéinique des cellules vivantes, dont chacune remplit une fonction particulière, transforme la protéine en question en un amas moléculaire inutile. Incapable de démontrer la "formation accidentelle" des acides aminés, la théorie de l'évolution s'embourbe sur la question de la formation des protéines.
Nous pouvons démontrer de manière simple, à l'aide de calculs de probabilité compréhensibles par tous, que la structure fonctionnelle des protéines ne peut aucunement être le fruit du hasard.
Il y a vingt acides aminés différents pouvant entrer dans la composition d'une protéine d'un être vivant. Si nous considérons qu'une molécule protéinique est composée en moyenne de 288 acides aminés, il y a 10375 combinaisons différentes d'acides aminés. Parmi toutes ces séquences possibles, une seule forme la molécule protéinique désirée. Les autres chaînes d'acides aminés sont soit complètement inutiles, soit même nuisibles aux êtres vivants. En d'autres termes, la probabilité de la formation par coïncidence d'une seule molécule protéinique est de 1 sur 10375. Ceci démontre l'impossibilité pratique d'un tel événement. De plus, une molécule protéinique composée de 288 acides aminés est plutôt modeste comparée à certaines molécules protéiniques géantes constituées de plusieurs milliers d'acides aminés. Et lorsque nous appliquons le même calcul de probabilités à ces grandes molécules, le mot "impossible" devient lui-même inadéquat, étant bien en deçà des réalités.
Si la formation accidentelle de ne serait-ce qu'une simple protéine s'avère tout à fait improbable, il est des milliards de fois plus impossible encore qu'un million de ces protéines se combinent de façon organisée afin de mettre sur pieds une cellule humaine complète. Par ailleurs, une cellule n'est pas seulement composée de protéines; en addition aux protéines on trouve en effet des acides nucléiques, des hydrates de carbone, des lipides, des vitamines et beaucoup d'autres substances chimiques telles que des électrolytes, tous ces éléments étant harmonieusement arrangés selon des proportions spécifiques, pour remplir diverses fonctions; à chaque fonction correspond un constituant cellulaire appelé organelle ou organite.
Comme nous l'avons vu l'évolution est incapable d'expliquer la formation d'une seule protéine parmi les millions qu'en compte une cellule, sans parler de la formation de la cellule dans son ensemble.
Le Professeur Dr Ali Demirsoy, qui est l'une des figures de proue de la pensée évolutionniste en Turquie, a discuté dans son ouvrage Kalitim ve Evrim (Héritage et Evolution) de la probabilité de la formation accidentelle du Cytochrome-C, l'une des enzymes essentielles de la vie:
"La probabilité de la formation d'une séquence du Cytochrome-C est pour ainsi dire nulle. C'est-à-dire que si la vie requiert une certaine succession d'événements, on peut affirmer que sa probabilité d'exister ne peut se réaliser qu'une seule fois dans tout l'Univers. Sinon, il faut admettre que certaines puissances métaphysiques sont intervenues dans l'apparition de la vie. Mais accepter cette dernière hypothèse serait préjudiciable aux objectifs fixés à la science, aussi devons-nous accepter la première hypothèse." 11
Plus loin, Demirsoy admet que cette probabilité, qu'il n'a acceptée que parce qu'il la trouvait plus conforme aux objectifs de la science, est irréaliste:
"La probabilité pour que se réalise par hasard la séquence particulière d'acides aminés relative au Cytochrome-C est aussi faible que la probabilité de voir un singe rédiger l'histoire de l'humanité sur une machine à écrire, en supposant de plus que le singe taperait sur les touches au hasard." 12
L'agencement correct des acides aminés convenables ne suffit pourtant pas pour la formation de l'une des molécules protéiniques présentes dans les êtres vivants. En plus de cela, chacun des vingt types différents d'acides aminés présents dans la composition des protéines doit être lévogyre. Chimiquement parlant, on distingue les acides aminés lévogyres et ceux qui sont dextrogyres. La différence entre eux réside dans le plan de symétrie au sein de leur structure tridimensionnelle, qui est semblable à la symétrie existant entre les mains gauche et droite d'une personne. Les acides aminés des deux types sont présents en nombre égal dans la nature, et ils peuvent parfaitement bien se combiner les uns avec les autres. Cependant, la recherche a permis de mettre en lumière un fait étonnant: toutes les protéines présentes dans les structures cellulaires des êtres vivants sont composées exclusivement d'acides aminés lévogyres. Un seul acide aminé dextrogyre présent dans une telle protéine rendrait celle-ci inopérante.
Supposons le temps d'un instant que la vie soit apparue par un jeu de coïncidences, comme le clament les évolutionnistes; dans ce cas, les acides aminés dextrogyres et lévogyres devraient être présents en proportions à peu près égales, ayant été générés par hasard. La question de savoir comment les protéines d'êtres vivants ont pu être composées uniquement d'acides aminés lévogyres est quelque chose qui confond encore les évolutionnistes. Dans l'ouvrage Britannica Science Encyclopaedia, défendant ardemment l'évolution, les auteurs indiquent justement que les acides aminés entrant dans la composition de tous les organismes vivants sur terre et les composants des polymères complexes tels que les protéines présentent la même asymétrie lévogyre. Ils ajoutent qu'une telle situation équivaut à tirer à pile ou face un million de fois en obtenant à chaque fois "face". Dans la même encyclopédie il est écrit qu'il n'est pas possible de comprendre pourquoi les molécules deviennent lévogyres ou dextrogyres, et que ce choix est lié de manière fascinante à l'origine de la vie sur terre.
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Et il ne suffit pas que les acides aminés soient arrangés dans de justes proportions et séquences, et selon les structures tridimensionnelles requises. La formation d'une protéine requiert également que les molécules d'acides aminés possédant plus d'un bras soient reliées entre elles seulement par le biais de certains bras. Un tel lien est appelé liaison peptidique. Les acides aminés peuvent se joindre de diverses manières, mais seuls les liaisons peptidiques permettent d'obtenir une protéine.
La recherche a montré que seulement 50 % des acides aminés, si les combinaisons s'effectuent au hasard, se combinent via des liaisons peptidiques, le restant se combinant par d'autres types de liens qui sont absents dans les structures protéiniques. De façon indubitable, il n'existe aucun mécanisme de contrôle permettant de ne sélectionner que les acides aminés lévogyres et s'assurant que ces derniers ne sont reliés entre eux que par des liaisons peptidiques.
Dans ces circonstances, voici comment se présente la probabilité pour que soit réalisée une molécule protéinique moyenne comprenant cinq cents acides aminés correctement agencés et en bonnes quantités, compte tenu que ces acides aminés soient lévogyres et que deux acides aminés consécutifs soient reliés par une liaison peptidique:
- La probabilité d'être dans la bonne séquence = 1/20500 =1/10650
- La probabilité d'être lévogyre = 1/2500=1/10150
- La probabilité d'utiliser des liaisons peptidiques = 1/2499=1/10150
PROBABILITE TOTALE = 1/10950 à savoir une chance sur 10950
La probabilité qu'une molécule moyenne de protéine comportant cinq cents acides aminés soient arrangés proportionnellement et en ordre exact et, qu'en plus tous les acides aminés qu'elle contient soient seulement gauchers et combinés uniquement avec des liens de peptide est de: 1 divisé par 10950. Nous pouvons écrire ce nombre, qui est formé après avoir ajouté 950 zéros après le 1, de la manière suivante: 10950 = 100,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000 |
Comme vous pouvez le voir ci-dessus, la probabilité de la formation d'une molécule protéinique comportant cinq cents acides aminés est égale à 1 divisé par un nombre formé en plaçant 950 zéros après un 1, c'est-à-dire un nombre incompréhensible pour l'esprit humain. Ce n'est qu'une probabilité purement théorique. En pratique, une telle possibilité ne se réalisera pas. En mathématiques, une probabilité inférieure à 1 divisé par 1050 est considérée comme n'ayant statistiquement aucune chance de se réaliser.
Alors que l'improbabilité de la formation d'une molécule protéinique composée de cinq cents acides aminés atteint un tel seuil, nous pouvons difficilement repousser les limites de l'esprit pour appréhender des niveaux d'improbabilité nettement supérieurs. Dans la molécule d'hémoglobine, qui est une protéine vitale, il y a cinq cent soixante-quatorze acides aminés, ce qui dépasse les données de l'exemple cité plus haut. Considérons maintenant ceci: dans un seul des milliards de globules rouges de votre corps, il y a 280 millions de molécules d'hémoglobine. L'âge supposé de la Terre n'est pas suffisant pour être en mesure d'envisager la formation de ne serait-ce qu'une seule protéine, sans parler d'un globule rouge, par la méthode d'essais successifs. La conclusion de tout ce qui précède est que la théorie de l'évolution sombre dans un abysse d'improbabilité dès le niveau correspondant à la formation d'une simple protéine.
A la recherche des réponses concernant l'apparition de la vie
Etant bien conscients que la vie n'a aucune chance de s'être formée par hasard, les évolutionnistes se sont montrés incapables de fournir une explication rationnelle de leurs croyances, aussi ont-ils cherché à tout prix des moyens de démontrer que les probabilités ne leur étaient pas si défavorables que cela.
Ils ont monté plusieurs expériences de laboratoire pour traiter de la question de savoir comment la vie pourrait surgir de la matière morte. La plus célèbre d'entre elles est connue sous le nom d'expérience de Miller ou encore expérience de Urey-Miller, qui a été conduite sous la direction du chercheur américain Stanley Mllier en 1953.
Préoccupé de montrer que des acides aminés peuvent se former de manière purement accidentelle, Miller a créé dans son laboratoire une atmosphère dont il a prétendu qu'elle était très proche de l'atmosphère primordiale sur la Terre (mais qui plus tard s'est avérée irréaliste) et il s'est mis au travail. Le mélange utilisé pour synthétiser cette atmosphère était fait d'ammoniaque, de méthane, d'hydrogène et de vapeur d'eau.
Miller savait que le méthane, l'ammoniaque, la vapeur d'eau et l'hydrogène ne réagiraient pas ensemble sous des conditions naturelles. Il était conscient qu'il lui fallait injecter de l'énergie dans le mélange pour qu'une réaction s'amorce. Il a suggéré que cette énergie pouvait avoir été fournie par des éclairs dans l'atmosphère primordiale et, en se fondant sur cette hypothèse, il a fait usage d'une décharge électrique artificielle lors de son expérience.
Miller a porté le mélange gazeux à une température de 100°C pendant une semaine et, de plus, il a introduit un courant électrique dans la chambre d'essai. A l'issue de la semaine, Miller a analysé les produits chimiques qui s'étaient formés et il a observé que trois des vingt acides aminés évoqués plus haut, et qui forment les constituants de base des protéines des êtres vivants, avaient été synthétisés.
Cette expérience a soulevé un grand enthousiasme parmi les évolutionnistes et ils n'ont pas cessé de la mettre en exergue comme s'agissant d'un succès éclatant. Encouragés par l'espoir de voir cette expérience servir de vérification définitive à leur théorie, les évolutionnistes ont produit sans tarder de nouveaux scénarios. Miller venait soi-disant de prouver que les acides aminés pouvaient se former d'eux-mêmes, tels une génération spontanée. Se fondant sur cette prémisse, ils se sont hâtés d'imaginer les stades suivants; ainsi, selon leur scénario, les acides aminés s'étaient ensuite unis accidentellement selon les séquences ad hoc, pour former des protéines, elles-mêmes placées dans des structures semblables à des membranes cellulaires, qui d'une manière ou d'une autre se sont mises à exister, le tout formant après cela une cellule primitive. Les cellules se sont unies après un certain temps pour former l'embryon d'organismes vivants.
Toute cette approche reposait désormais sur l'expérience de Miller.
Cependant, l'expérience de Miller n'était qu'un trompe-l'œil, et depuis lors plusieurs de ses aspects se sont trouvés invalidés.
La caducité de l'expérience de Miller
Presque un demi-siècle s'est maintenant écoulé depuis que Miller a mené son expérience, et les évolutionnistes continuent de s'y référer aveuglément, soutenant que la vie peut apparaître spontanément à partir de la matière morte; pourtant, lorsqu'on évalue cette expérience de façon critique, sans le parti-pris et la subjectivité de la pensée évolutionniste, la situation n'apparaît pas aussi limpide que l'on voudrait nous le faire croire. En effet, plusieurs points sont à remettre en cause dans la conduite de l'expérience:
* Miller a isolé les acides aminés de l'environnement expérimental dès leur formation, en utilisant un mécanisme appelé "piège froid". S'il n'avait pas agi ainsi, les conditions environnementales de l'expérience auraient détruit ces acides peu après leur formation.
Il est complètement insensé de supposer que le même mécanisme conscient ait pu se produire au sein des conditions terrestres primordiales, qui comportaient un rayonnement ultraviolet, des orages, de nombreux composés chimiques et un fort pourcentage d'oxygène libre. Dans de telles conditions, tout acide aminé serait immédiatement détruit après sa formation.
* L'environnement atmosphérique primordial que Miller a essayé de simuler n'était pas réaliste. L'azote et le dioxyde de carbone étaient certainement des constituants de l'environnement primordial, mais Miller les a ignorés, utilisant à leur place du méthane et de l'ammoniaque.
Pourquoi? Pourquoi les évolutionnistes ont-ils insisté sur le fait que l'atmosphère primitive contenait une forte concentration d'ammoniaque (NH3) et de méthane (CH4) et de vapeur d'eau (H2O)? La réponse est simple: sans ammoniaque, il est impossible de synthétiser un acide aminé. Kevin McKean parle de ce point dans un article publié dans le magazine Discover:
"Miller et Urey ont imité l'ancienne atmosphère de la Terre à l'aide d'un mélange de méthane et d'ammoniaque. Selon eux, la Terre était alors un mélange homogène de métal, de rocs et de glace. Cependant, dans les études les plus récentes, il apparaît que la Terre était très chaude à cette époque-là, et qu'elle était composée d'un mélange de nickel et de fer fondus. Par conséquent, la composition chimique de l'atmosphère à ce moment était certainement composée d'azote (N
2), de dioxyde de carbone (CO
2) et de vapeur d'eau (H
2O). Ces composés chimiques sont toutefois beaucoup moins propices que le méthane et l'ammoniaque pour la formation de molécules organiques."
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Après une longue période de silence, Miller a lui-même reconnu que l'environnement atmosphérique utilisé dans son expérience n'était pas réaliste.
* Un autre point important invalidant l'expérience de Miller est que la concentration d'oxygène était suffisamment forte dans l'atmosphère primordiale pour détruire tous les acides aminés. Cette situation vient battre en brèche l'approche de Miller, qui avait totalement négligé ce paramètre. S'il avait utilisé de l'oxygène dans l'expérience, le méthane se serait décomposé en dioxyde de carbone et en eau, et
l'ammoniaque se serait décomposée en azote et en eau.
D'autre part, puisque aucune couche d'ozone n'existait alors, aucune molécule organique ne pouvait survivre sur Terre, celle-ci étant totalement dépourvue de protection contre les rayonnements ultraviolets.
* En plus de quelques acides aminés essentiels pour la vie, l'expérience de Miller a produit également de nombreux acides organiques dont les caractéristiques sont tout à fait nuisibles aux structures et au fonctionnement des êtres vivants. Si Miller n'avait pas isolé les acides aminés, les laissant dans le même environnement côte à côte avec ces composés chimiques, leur destruction ou leur transformation en des composés différents via des réactions chimiques aurait été inévitable. De plus un certain nombre d'acides aminés dextrogyres se sont aussi formés; leur existence est venue réfuter la théorie dans son essence même, puisque les acides aminés dextrogyres sont incapables d'entrer dans la composition d'êtres vivants et rendent stériles les protéines lorsqu'elles font partie de leur texture.
Pour conclure, les circonstances dans lesquelles les acides aminés se sont formés au sein de l'expérience de Miller n'étaient pas favorables à l'émergence de la vie. Car le milieu ambiant était fait d'un mélange acide oxydant et détruisant toute molécule utile qui pouvait être obtenue.
Les évolutionnistes eux-mêmes réfutent en fait la théorie de l'évolution, comme c'est d'ailleurs souvent le cas, en avançant l'expérience de Miller comme "preuve". Si cette expérience sert à prouver au moins quelque chose, c'est que la synthèse d'acides aminés ne peut s'effectuer que dans un environnement expérimental bien contrôlé, dans lequel toutes les conditions nécessaires ont été consciencieusement et spécifiquement réunies. C'est-à-dire que l'expérience montre que les conditions d'émergence de la vie (ou tout au moins d'un semblant de vie, à savoir l'apparition d'acides aminés) ne sont aucunement le fruit d'un hasard aveugle mais qu'elles sont bien au contraire l'expression d'une volonté consciente, en un mot d'une Création. C'est pourquoi chaque stade de la création constitue bel et bien un signe nous prouvant l'existence et la puissance d'Allah.
La molécule miraculeuse: l'ADN
La théorie de l'évolution s'est montrée incapable de fournir une explication cohérente à l'existence des molécules qui constituent les composants de base des cellules. De plus, les développements de la science de la génétique ainsi que la découverte des acides nucléiques (ADN et ARN) ont projeté sur le devant de la scène de nouveaux défis à l'adresse des évolutionnistes.
Lamolécule appelée ADN contient le plan complet de la construction d'un corps humain. |
En 1955, les travaux menés par deux scientifiques sur l'ADN, James Watson et Francis Crick, ont inauguré une nouvelle ère dans le monde de la biologie. De nombreux scientifiques ont depuis lors dirigé leur attention vers la science de la génétique. Aujourd'hui, après des années de recherche, les scientifiques ont largement décodé la structure de l'ADN.
Ici nous devons fournir quelques informations sur la structure et la fonction de l'ADN: la molécule appelée ADN, qui existe dans le noyau de chacune des 100 trillions de cellules de notre corps, contient le plan de construction complet du corps humain. Les informations relatives à toutes les caractéristiques d'une personne, depuis son apparence physique jusqu'à la structure des organes internes, sont codifiées dans l'ADN au moyen d'un système de codage spécial. L'information dans l'ADN est codée sous la forme du séquencement de quatre bases qui composent cette molécule. Ces bases sont repérées par les lettres A,T,G et C, qui représentent les initiales de leurs noms. Toutes les différences structurelles entre les personnes dépendent des variations dans le séquencement de ces bases. Il existe environ 3,5 milliards de nucléotides, à savoir 3,5 milliards de lettres, dans une molécule d'ADN.
Les données ADN relatives à un organe particulier ou à une protéine particulière sont incluses dans des composants spéciaux, des segments d'ADN appelés gènes. Par exemple, l'information concernant les yeux existe dans une série de gènes spéciaux, alors que l'information relative au cœur existe dans une toute autresérie de gènes. La cellule produit des protéines en utilisant l'information contenue dans tous ces gènes. Les acides aminés qui constituent la structure de la protéine sont définis par l'arrangement séquentiel de trois nucléotides dans l'ADN.
A ce point de l'exposé, un détail important mérite notre attention, à savoir qu'une erreur dans le séquencement des nucléotides composant un gène rend ce gène complètement inopérant. Lorsque nous considérons qu'il y a deux cent mille gènes dans le corps humain, il devient encore plus évident à quel point il est impossible pour les millions de nucléotides composant ces gènes de former par hasard la bonne séquence. Un biologiste évolutionniste, Frank Salisbury, commente ainsi cette impossibilité:
"Une protéine moyenne peut inclure environ 300 acides aminés. Le gène ADN contrôlant ceci comporterait à peu près 1.000 nucléotides dans sa chaîne. Puisqu'il y a quatre types de nucléotides possibles dans une chaîne d'ADN, un ensemble de 1.000 liens peut donner lieu à 4
1000 formes possibles. En utilisant un peu d'algèbre, il vient que 4
1000=10
600, c'est-à-dire 10 multiplié par lui-même 600 fois ou encore le chiffre 1 suivi de 600 zéros! Ce nombre dépasse de loin notre entendement."
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Le professeur Ali Demirsoy s'est trouvé contraint de faire la concession suivante à ce sujet:
"En vérité, la probabilité de la formation par simple coïncidence d'une seule protéine et d'un seul acide nucléique (ADN ou ARN) est inconcevablement faible. Et les chances contraires à l'émergence de ne serait-ce qu'une chaîne protéinique particulière sont à proprement parler astronomiques." 16
En addition à toutes ces improbabilités, l'ADN peut à peine se trouver impliqué dans une réaction à cause de sa forme en double chaîne spiralée. Ceci rend impossible d'envisager qu'il puisse constituer la base de la vie.
De plus, alors que l'ADN peut se reproduire par réplication seulement à l'aide de certaines enzymes qui sont en fait des protéines, la synthèse de ces enzymes ne peut être réalisée que par l'information codée dans l'ADN. Ainsi, comme ces deux entités dépendent mutuellement l'une de l'autre, elles doivent soit exister simultanément pour permettre la réplication, ou bien l'une d'elles a dû être "créée" avant l'autre. Le microbiologiste américain Jacobson commente ainsi cette question:
"Les instructions complètes pour la reproduction des plans, pour la fourniture d'énergie et l'extraction de fractions de l'environnement pour assurer la séquence de croissance, toutes ces données se devaient d'être simultanément présentes à l'instant où la vie est apparue. Cette combinaison d'événements a pu sembler si incroyable qu'elle a souvent été attribuée à l'intervention divine." 17
La citation précédente a été écrite après la découverte de la structure de l'ADN par James Watson et Francis Crick. En dépit de tous les développements scientifiques, ce problème reste non résolu pour les évolutionnistes. Pour résumer, le besoin de la présence d'ADN dans la reproduction concomitamment à la nécessité de la présence de certaines protéines pour la reproduction et à l'exigence de produire ces protéines en accord avec les informations codifiées dans l'ADN, démolit entièrement les thèses évolutionnistes.
Deux scientifiques allemands, Junker et Scherer, ont expliqué que la synthèse de chacune des molécules requises pour l'évolution chimique, nécessite des conditions distinctes, qui ont pour conséquence que la probabilité de combiner correctement ces entités est nulle:
"Jusqu'à présent, il n'existe à notre connaissance aucune expérience par laquelle nous pourrions obtenir toutes les molécules nécessaires à l'évolution chimique. Par conséquent, il est essentiel de produire plusieurs types de molécules en différents endroits et sous des conditions très favorables, pour ensuite acheminer ces molécules en un autre lieu tout en les protégeant de facteurs nuisibles tels que l'hydrolyse et la photolyse." 18
En bref, la théorie de l'évolution est incapable de prouver n'importe lequel des stades de l'évolution qui soi-disant se produisent au niveau moléculaire.
Pour résumer ce que nous avons dit jusqu'à présent, ni les acides aminés ni leurs produits dérivés, c'est-à-dire les protéines composant les cellules des organismes vivants, ne pourraient jamais être synthétisés quelle que soit "l'atmosphère primitive" recréée. De plus, des facteurs tels que la structure incroyablement complexe des protéines, leur caractère dextrogyre ou bien lévogyre et les difficultés d'établir des liaisons peptidiques sont quelques raisons pour lesquelles toute expérience dans ce domaine est vouée à l'échec.
Et même si nous supposons que pendant un moment des protéines puissent d'une manière ou d'une autre se former accidentellement, cela n'aurait toujours pas de sens, car les protéines ne sont rien par elles-mêmes: en effet elles ne peuvent pas se reproduire toutes seules. La synthèse de protéines n'est possible qu'à l'aide de l'information codée dans les molécules d'ADN et d'ARN. Sans ADN et sans ARN il est impossible à une protéine de se reproduire. Le séquencement spécifique des vingt acides aminés des organismes vivants, et qui est codé dans l'ADN, détermine la structure de chaque protéine du corps. Cependant, comme tous ceux qui ont étudié ces molécules l'ont spécifié clairement, il est impossible à l'ADN ou à l'ARN d'apparaître accidentellement.
La réalité de la création
Avec l'effondrement de la théorie de l'évolution dans tous les domaines, des microbiologistes éminents ont fini par admettre le fait de la création et ils ont commencé à défendre le point de vue selon lequel toute chose a été créée par un Créateur conscient comme faisant partie intégrante d'une création supérieure. C'est déjà une réalité que les gens ne peuvent ignorer. Les scientifiques qui peuvent aborder leur travail avec un esprit ouvert ont développé une façon de voir appelée "conception intelligente". Michael J. Behe, l'un des spécialistes les plus en vue dans ce domaine, n'hésite pas à déclarer qu'il accepte l'existence du Créateur transcendant et il décrit l'impasse de ceux qui nient ce fait:
"L'aboutissement de ces efforts cumulés en vue d'explorer la cellule, plus exactement pour voir ce qui se passe au niveau moléculaire, est comme un cri perçant qui résonne distinctement: "Création!" Le résultat est tellement dépourvu d'ambiguïtés et si significatif qu'il a droit à une place de choix parmi les percées de la science à travers l'histoire. Ce triomphe de la science devrait évoquer des cris de "Eurêka" clamés par dix mille voix.
Pourtant aucune bouteille n'a été débouchée et il n'y a eu aucun applaudissement. En place de tout cela règne plutôt un curieux silence embarrassé devant la complexité de la cellule. Lorsque le sujet est débattu publiquement, des pieds commencent avec agacement à s'agiter, et les soupirs deviennent lourds. En privé les gens se montrent un peu plus détendus; nombreux sont ceux qui reconnaissent l'évidence mais immédiatement après ils fixent le sol, secouent la tête et se sentent mal à l'aise. Pourquoi la communauté scientifique ne soutient-t-elle pas avec enthousiasme cette découverte stupéfiante? Pourquoi l'observation de la création est-elle maniée avec autant de précautions? La réponse se trouve dans le fait que si une face de l'éléphant est étiquetée "conception intelligente", l'autre côté doit être appelé "Dieu"." 19
Aujourd'hui, de nombreuses personnes ne sont même pas conscientes qu'elles sont en train d'accepter tout un cortège d'inepties comme étant soi-disant la vérité, et ce au nom de la science, au lieu de croire en Allah. Ceux qui ne trouvent pas assez scientifique la déclaration: "Allah vous a créés à partir du néant" croient pourtant que la première cellule d'un organisme vivant a pu voir le jour après que des éclairs eurent frappé un "mélange primordial" il y a des milliards d'années.
Comme nous l'avons décrit ailleurs dans ce livre, les équilibres régissant la nature sont si délicats et si nombreux qu'il est entièrement irrationnel de prétendre qu'ils se sont mis en place par "une heureuse coïncidence". Peu importe quel peut être le degré d'agitation de ceux qui ne peuvent se libérer de cette irrationalité, les signes d'Allah sont dans les cieux et sur terre sont très clairs et ils sont indéniables.
Allah est le Créateur des cieux, de la terre et de tout ce qui se trouve entre eux.
Les signes de Son existence remplissent l'Univers entier.
NOTES
1. Charles Darwin, The Origin of Species: By Means of Natural Selection or the Preservation of Favoured Races in the Struggle for Life, Londres: Senate Press, 1995, p.134.
2. Derek A. Ager, The Nature of the Fossil Record, Proceedings of the British Geological Association, vol.87, no.2, 1976, p.133.
3. T.N. George, Fossils in Evolutionary Perspective, Science Progress, vol.48, janvier 1960, pp.1-5.
4. Richard Monestarsky, Mysteries of the Orient, Discover, avril 1993, p.40.
5. Stefan Bengston, Nature, 345:765, 1990.
6. Earnest A. Hooton, Up from the Ape, New York: McMillan, 1931, p.332.
7. Stephen Jay Gould, Smith Woodward's folly, New Scientist, 5 avril 1979, p.44.
8. Charles E. Oxnard, The Place of Australopithecines in Human Evolution: Grounds for Doubt, Nature, no.258, p.389.
9. Richard Leakey, The Making of Mankind, Londres: Sphere Books, 1981, p.116.
10. Eric Trinkaus, Hard Times Among the Neandertals, Natural History, no.87, décembre 1978, p.10, R.L.Holoway, The Neandertal Brain: What was primitive?, American Journal of Physical Anthropology Supplement, no.12, 1991, p.94.
11. Ali Demirsoy, Kalitim ve Evrim (Héritage et Evolution), Ankara: Meteksan Yayinlari, 1984, p.61.
12. Ali Demirsoy, Kalitim ve Evrim (Héritage et Evolution), Ankara: Meteksan Yayinlari, 1984, p.61.
13. Britannica Science Encyclopaedia, vol.2, no.22, p.519.
14. Kevin McKean, Bilim ve Teknik, no.189, p.7.
15. Frank B. Salisbury, Doubts about the Modern Synthetic Theory of Evolution, American Biology Teacher, septembre 1971, p.336.
16. Ali Demirsoy, Kalitim ve Evrim (Héritage et Evolution), Ankara: Meteksan Yayinlari, 1984, p.39.
17. Homer Jacobson, Information, Reproduction and the Origin of Life, American Scientist, janvier 1955, p.121.
18. Reinhard Junker et Siegfried Scherer, Entstehung Gesiche Der Lebewesen, Weyel, 1986, p.89.
19. Michael J. Behe, Darwin's Black Box, New York: Free Press, 1996, pp.232-233.