Les fossiles révèlent remarquablement que les espèces vivantes sont apparues à un moment donné, pourvues de toutes leurs caractéristiques. C’est pourquoi il n’y a nulle trace d’espèces étant passées lentement d’un stade primitif à un stade abouti. Toutes les espèces vivantes étaient parfaites et pleinement formées au moment de leur émergence. Quant aux spécimens ayant survécu jusqu’à aujourd’hui, ils s’avèrent identiques à leur forme originale. Le livre The Origin of Species Revisited (L’origine des espèces revisitée) souligne la gravité du dilemme pour le darwinisme :L’apparition soudaine de groupes entiers d’espèces alliées, la brusquerie de l’apparition de groupes entiers d’espèces dans certaines formations ont été signalées par plusieurs paléontologues, par exemple Agassiz, Pictet et Sedgwick, comme une objection fatale à la crédibilité de la transmutation des espèces. Si de nombreuses espèces, appartenant aux mêmes genres ou familles, ont réellement commencé à vivre tout d’un coup, le fait serait fatal à la théorie de l’évolution au moyen de la sélection naturelle. (The origin of species revisited, p. 46)