Pour Les Croyants,
Il Y A Du Bien Dans Toutes Choses

Chaque personne vit des périodes difficiles dans sa vie. Ces difficultés frustrent, affligent ou irritent la majorité de personnes qui sont loin de la moralité prescrite dans le Coran. Par conséquent, elles deviennent facilement impatientes, tendues et irritables. N'ayant pas la foi dans la perfection inhérente au destin ordonné par Allah, elles ne cherchent pas la bénédiction ou le bien dans ce qu'elles éprouvent. Vu qu’elles sont sans foi, chaque moment qu’elles passent s'avère contre elles. De cette manière, elles continuent le reste de leurs vies encombré par l’ennui et la détresse. Les croyants, cependant, savent que les difficultés sont provoquées par Allah pour tester l'homme. Ils se rendent compte que ces difficultés servent à distinguer les vrais croyants de "ceux qui ont un cœur malade", ceux qui ne sont pas sincères dans leur croyance. Dans le Coran, Allah mentionne clairement qu'il testera les croyants pour distinguer ceux qui sont sincère de ceux qui ne le sont pas:

Comptez-vous entrer au paradis sans qu'Allah ne distingue parmi vous ceux qui luttent et qui sont endurants? (Surate al-Imran, 142)

Allah n'est point tel qu'Il laisse les croyants dans l'état où vous êtes jusqu'à ce qu'Il distingue le mauvais du bon… (Surate al-Imran, 179)

Allah fournit l'exemple suivant, qui a eu lieu pendant la période du Prophète Mohamed (pbsl) :

Et tout ce que vous avez subi, le jour où les deux troupes se rencontrèrent, c'est par permission d'Allah, et afin qu'Il distingue les croyants et qu'Il distingue les hypocrites… (Surate al-Imran, 166-167)

Le verset ci-dessus est expliqué par lui même. Pendant la période du Prophète (pbsl), les musulmans ont fait face à des difficultés, et à des conditions qui les faisaient souffrir. Cependant, comme l’indique le verset ci-dessus, ce que les musulmans ont enduré était par la volonté d’Allah, et a servi à identifier ceux qui étaient hypocrites, et qui ont essayé de causer du mal aux croyants. C'est-à-dire, tout s'est finalement avéré en faveur des croyants.

Les musulmans, averti par les leçons énoncées dans ces versets, considèrent un incident qui semble être mauvais ou un moment de difficulté, comme une bonne occasion par laquelle leur sincérité, fidélité à leur Seigneur, et foi, sont testées. Ils n'oublient jamais qu’ils sont testés par les difficultés ou les bénédictions. Allah, pour leur soumission à Lui, change ce qui semble mauvais à l'avantage de Ses vrais serviteurs.

Allah teste l'homme avec la perte de richesse

Le but de la majorité des gens dans la vie est d'accumuler autant de richesse que possible. A cet effet, ils recourent à divers moyens, illégitimes ou illicites. La valeur que les humains attachent aux possessions est décrite dans le Coran par "amour" ; pour "l'embellissement de la vie de ce monde".

On a enjolivé aux gens l'amour des choses qu'ils désirent : femmes, enfants, trésors thésaurisés d'or et d'argent, chevaux marqués, bétail et champs ; tout cela est l'objet de jouissance pour la vie présente, alors que c'est près d'Allah qu'il y a bon retour… (Surate al-Imran, 14)

Les biens et les enfants sont l'ornement de la vie de ce monde. Cependant, les bonnes œuvres qui persistent ont auprès de ton Seigneur une meilleure récompense et [suscitent] une belle espérance. (Sourate al-Kahf, 46)

Dansun autre verset, Allah s'adresse à ces personnes comme suit:

Et aimez les richesses d'un amour sans bornes. (Sourate al-Fajr, 20)

Ce que nous devons comprendre de ce verset est que, les ignorants vénèrent la richesse. Parce qu'elle est une des mesures principales de statut dans les sociétés dont les valeurs ne sont pas basées sur la religion. Dans ces sociétés errantes, les gens estiment le bien être. Posséder une telle richesse incite ses propriétaires incorrectement à supposer qu'ils sont puissants. Par conséquent, dans ces cas, l'aboutissement à la richesse devient le but principal dans la vie. Ce désir excessif pour la richesse mène également à la crainte pour sa perte. Ceux qui possèdent de telles caractéristiques deviennent rebellions vers leur Seigneur quand ils perdent leur richesse. Etant complètement ignorants que c’est simplement une épreuve, ils deviennent complètement accablés par leur perte. Cependant, Allah commande l'homme ainsi:

"Afin que vous ne vous tourmentiez pas au sujet de ce qui vous a échappé, ni n'exultiez pour ce qu'Il vous a donné. Et Allah n'aime point tout présomptueux plein de gloriole." (Sourate al-Hadid, 23)

Il commande l'homme de se conduire modérément et d'adopter de bonnes morales. Le désespoir causé par la perte de richesse, mais le bonheur en période de richesse, est une marque d'ingratitude vers Allah. Sous l'influence de telles perspectives si basses, les membres des sociétés ignorantes le considèrent parfaitement acceptable de sentir la déception causée par la perte de leur propriété. Par exemple, la sécurité appréciée de la richesse acquise après beaucoup d'efforts peut disparaître immédiatement par un désastre naturel, ou un feu peut réduire une belle maison, qui a été achetée après des années d’épargne, en ruine. Une personne sans connaissance de la nature de cette vie se sent confuse quand elle éprouve une telle perte et devient surmené de pessimisme et de rébellion.

Ceux qui sont loin de la moralité du Coran ne peuvent identifier qu'une perte de richesse pourrait être pour un bien. En effet, en raison de leurs perspectives et leur manque de confiance en Allah, le bouleversement qu'ils éprouvent dans leur situation économique devient une corvée.

Cependant, ceci n'est pas le cas pour ceux qui cherchent à considérer le bien dans les choses qui leurs arrivent. Pour eux, la perte de richesse est pour un but, même s’ils ne peuvent pas le discerner immédiatement. Il se peut que ce soit comme un rappel d’Allah à Ses serviteurs qui se sont exaltés dans leur richesse, et ont été surmonté par les plaisirs provisoires de la vie. N'importe quelle diminution des bénédictions a pour objectif de nous rappeler la force infinie d’Allah, et nous invite à tourner toute notre attention vers Lui. Où, il se peut qu’Allah ait quelque chose de mieux pour Ses serviteurs qui se sont montrés patients, et ont confiance en Lui. Au lieu des plaisirs provisoires de la vie de ce monde, Il leur accorde les innombrables et éternelles bénédictions au paradis qui sont plus avantageuses que les bénédictions de ce monde.

Cependant, les changements qui surviennent dans notre vie peuvent également atteindre un objectif plus immédiat. Par exemple, il se peut qu’il y ait du bien tout en étant impliqué dans un accident avec votre nouvelle voiture, parce qu’il se peut qu’Allah ait protégé le conducteur contre un accident plus sérieux qui lui aurait causé plus de mal. Une personne consciente identifie cet accident comme un rappel, et un avertissement, et demande la rémission et accepte le destin qui lui est prédestiné par Allah.

"Il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose alors qu'elle vous est un bien..."

Comme nous l’avons déjà mentionné, Allah nous informe dans la sourate al-Baqarah, 216, que certaines circonstances qui peuvent nous sembler être mauvaises peuvent être favorables. De même, Allah déclare également que ce que les personnes aiment peut leur être mauvais. Dans le Coran, Allah donne l'exemple des incroyants riches qui sont peu disposés à dépenser de leur richesse. Le fait que les incroyants ne dépensent pas de leur richesse, ainsi que leur supposition d'amasser beaucoup de richesse et être peu disposés à la dépenser pour la cause d'Allah, provient de leur ignorance. Dans le Coran, Allah nous informe qu'une telle richesse est mauvaise et n’apportera que le tourment en enfer :

Que ceux qui gardent avec avarice ce qu'Allah leur donne par Sa grâce ne comptent point cela comme bon pour eux. Au contraire, c'est mauvais pour eux : au jour de la résurrection, on leur attachera autour du cou de qu'ils ont gardé avec avarice. C'est Allah Qui a l'héritage des cieux et de la terre. Et Allah est parfaitement connaisseur de ce que vous faites. (Surate al-Imran, 180)

Dans la sourate al-Qasas, Allah raconte l'histoire de Qarun. Allah lui a accordé une grande fortune, mais il est devenu égoïste à cause de l’immensité de sa richesse, et il est devenu insolent vers son Seigneur. Qarun, qui a été détruit parce qu'il est resté inattentif aux avertissements, est une leçon pour les gens. L'histoire de Qarun est racontée dans le Coran comme suit:

En vérité, Coré [Karoun] était du peuple de Moïse, mais il était empli de violence envers eux. Nous lui avions donné de trésors dont les clefs pesaient lourd à toute une bande de gens forts. Son peuple lui dit: "Ne te réjouis point. Car Allah n'aime pas les arrogants. Et recherche à travers ce qu'Allah t'a donné, la demeure dernière. Et n'oublie pas ta part en cette vie. Et sois bienfaisant comme Allah a été bienfaisant envers toi. Et ne recherche pas la corruption sur terre. Car Allah n'aime point les corrupteurs". Il dit: "C'est par une science que je possède que ceci m'est venu". Ne savait-il pas qu'avant lui Allah avait péri des générations supérieures à lui en force et plus riches en biens? Et les criminels ne seront pas interrogés sur leurs péchés". (Sourate al-Qasas, 76-78)

Comme le verset mentionné ci-dessus suggère, Qarun a cru que ses trésors lui apporteraient du bien. Ainsi, il est devenu arrogant. Mais, finalement, il a souffert la grande déception. Comment les croyants considèrent leur richesse, d'autre part, diffère considérablement de la compréhension de Qarun. Pour un croyant, qui adhère au Coran, les possessions sont sans grande importance. Un croyant se conduit noblement ; son but dans cette vie n’est pas de posséder beaucoup plus d’argent. Un croyant consacre toute sa vie seulement à gagner le consentement d’Allah. Par conséquent, il dépense toute sa richesse pour Sa cause, et ne se laisse jamais saisir par les désirs égoïstes ; il aspire aux récompenses éternelles dans l’au-delà, et non pas aux avantages qui peut gagner dans ce monde. Allah promet le paradis aux croyants avec cette mentalité supérieure :

Certes, Allah a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du paradis. Ils combattent dans le sentier d'Allah: ils tuent, et ils se font tuer. C'est une promesse authentique qu'Il a prise sur Lui-même dans la Thora, l'Evangile et le Coran. Et qui est plus fidèle qu'Allah à son engagement? Réjouissez-vous donc de l'échange que vous avez fait : Et c'est là le très grand succès. (Sourate at-Tawbah, 111)

Averti de ce fait, les prophètes, les messagers et les vrais croyants, considèrent ce qu'ils possèdent comme une bénédiction de leur Seigneur, en sachant dans leurs cœurs que tous ce qu’ils possèdent appartient finalement à Allah, ils ont ainsi dépensé leurs fortunes et leurs possessions pour la cause d’Allah. Cette moralité et compassion supérieures parmi les croyants est décrite dans le verset comme suit :

[Mais la bonté pieuse est de croire en Allah, au jour dernier, aux anges, au Livre et aux Prophètes, de donner de son bien, quelqu'amour qu'on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l'aide… (Sourate al-Baqarah, 177)

En outre, les croyants ne dépensent pas leurs argents pour se faire remarquer par les gens. Leur intention sincère en dépensant leur richesse est expliquée comme suit :

… Et ceux qui dépensent leurs biens cherchant l'agrément d'Allah, et bien rassurés... (Sourate al-Baqarah, 265)

En conséquence, quand ils perdent certaines de leurs possessions, ils réagissent différemment des ignorants. Essentiellement, ils savent que c’est une épreuve d’Allah. Ils se montrent patients et cherchent quel bien peut être dans la perte. Les perspectives nobles des croyants sont racontées dans le verset suivant :

Dis: "O Allah, Maître de l'autorité absolue. Tu donnes l'autorité à qui Tu veux, et Tu arraches l'autorité à qui Tu veux; et Tu donnes la puissance à qui Tu veux, et Tu humilies qui Tu veux. Le bien est en Ta main et Tu es omnipotent." (Sourate al-Imran, 26)

En conséquence, les croyants savent très bien que la richesse possédée par les incroyants dans ce monde leur apportera seulement le tourment plutôt que le bien. C'est la promesse d’Allah :

Que leurs richesses et le nombre de leurs enfants ne t'émerveillent guère ! Allah ne les leur accorde que pour les faire souffrir ici-bas et les voir rendre péniblement l'âme en négateurs.(Sourate at-Tawbah, 55)

La sagesse divine cachée derrière les maladies

Les sociétés qui vivent dans l'ignorance font continuellement des plans pour l'avenir et espèrent que ces plans marchent comme ils le désirent. Etant donné le cas, une maladie inattendue ou un accident rend leur vie dans le désordre complet, puisque de tels incidents n'ont pas été incorporés à leurs futurs plans. Tandis qu'ils apprécient la bonne santé, bon nombre d'entre eux ne pensent jamais qu'un tel incident qui arrive aux milliers de gens chaque jour pourra leur arriver. C'est pourquoi, une fois confrontées à de tels incidents inattendus, les personnes ignorantes deviennent immédiatement insolentes vers leur Créateur. Ils contredisent le fait du destin et disent, "Pourquoi ceci nous est arrivé ?" ; les personnes qui sont loin de la moralité commandée dans le Coran, tendent à ne pas mettre leur confiance en Allah au moment de maladie ou d'accident ou à chercher le bien dans ce qui leur arrive.

De telles personnes, qui ne saisissent pas la réalité du destin, supposent que c'est simplement les virus ou les microbes qui causent une maladie. De même, quand ils sont impliqués dans un accident de voiture, ils supposent que c'est le conducteur de l'autre voiture qui a causé l'accident. Cependant, la vérité est autre. Un microbe ou des bactéries ou quelque chose qui cause du mal à l'homme sont dans la réalité des créatures créées par Allah comme cause. Ce n’est en aucun cas un produit du "hasard" ; ils agissent tous sous le contrôle d'Allah. L'homme est vulnérable aux microbes parce qu’Allah le veut ainsi. Si un homme devient sérieusement malade dû à un virus, ceci se produit parce que c'est dans la connaissance d’Allah. Si une voiture heurte une personne, le laissant handicapé, ceci est également un événement qui s'est produit par la volonté d’Allah. Même si on essaye de les éviter, on ne peut jamais changer le cours de ces événements; même le plus simple d'entre eux. On ne peut pas enlever un seul moment de notre destin, parce que, le destin est créé dans l'ensemble. Pour une personne qui se soumet à Allah tout-puissant, et qui fait confiance dans Sa sagesse et Sa pitié infinie, un accident, une maladie ou une adversité différente, sont des épreuves provisoires qui mènent finalement au bonheur.

Ce sont les bonnes qualités morales qu'une personne adhère dans de telles circonstances qui sont importantes. Les maladies et les accidents sont les incidents face auxquels les croyants ont l'occasion de montrer en avant leur patience et leurs bonnes morales, et par lesquelles ils peuvent se rapprocher d’Allah. Dans le Coran, Allah discute les maladies tout en reliant l'importance de la patience en de tels moments:

Mais la bonté pieuse est de croire en Allah, au jour dernier, aux anges, au Livre et aux Prophètes, de donner de son bien, quelqu'amour qu'on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l'aide et pour délier les jougs, d'accomplir la salat et d'acquitter la zakat. Et ceux qui remplissent leurs engagements lorsqu'ils se sont engagés, ceux qui sont endurants dans la misère, la maladie et quand les combats font rage, les voilà les véridiques et les voilà les vrais pieux ! (Sourate al-Baqarah, 177)

Une personne confrontée à un problème physique doit maintenir dans l'esprit que c'est une épreuve pour elle, et que c'est seulement Allah qui provoque les maladies et leurs traitements. C'est le raisonnement nécessaire pour maintenir une attitude morale appropriée. Une personne tire bénéfice de penser au bien et au but divin de la maladie dont elle souffre ou d'un accident dans laquelle elle pourrait être impliquée, même si elle ne peut pas les saisir immédiatement. Il se peut qu’elle doive passer par une difficulté provisoire, mais que, dans l’au-delà, elle sera récompensée grâce à sa soumission de tout cœur à son Seigneur. Cependant, Nous devons tous maintenir dans l'esprit, qu'il est essentiel de reconnaître ce fait et de maintenir une morale élevée juste après avoir été confronté à un incident semblable. Pour ce, nous devons savoir que toutes les maladies sont créées pour un but. Si Allah le veut, une personne ne deviendra jamais malade ou sentira la douleur. Mais, si une personne est affligée avec une telle épreuve, alors elle doit se rendre compte que c’est pour un but qui l’aide à saisir l’aspect temporaire de ce monde et la force infinie d’Allah.

Les maladies rappellent l'homme qu'il est faible et a besoin d’Allah

En période de maladie, le corps qui avait été, jusque-là, robuste est battu par des virus et des bactéries. Comme il est bien connu, beaucoup de maladies causent la douleur et la faiblesse du corps. Dans certains cas, une personne peut même se sentir trop faible pour sortir du lit ou pour s'engager dans ses tâches quotidiennes. Une telle personne, qui ne peut pas combattre un virus invisible aux yeux nus, arrivera à avoir une meilleure compréhension de sa faiblesse et comment elle a besoin d’Allah. Maintenant, en absence de santé, une personne, qui a l’habitude de se montrer arrogante envers son Créateur ou se vanter de sa richesse et de ces possessions, devient consciente de ce fait, peut mieux apprécier la force infinie d’Allah, le Créateur de toutes les choses.

Les maladies aident à mieux comprendre que la santé est une bénédiction d’Allah

Vu les empressements quotidiens de nos vies, on ne considère pas que le fait d’être en bonne santé soit une grande bénédiction. Une personne qui n'a pas été malade pendant une longue période de temps, et n'a souffert d’aucune douleur, s'ajuste facilement à la situation. Cependant, une fois confrontée à un début brusque de maladie, elle reconnaît que la santé est une faveur d’Allah, car le fait d’être privé de quelque chose ou de la perdre fait que la personne l’apprécie. Comme a dit Bediuzzaman Nursi, "… Les choses sont connues par leurs opposés. Par exemple, s'il n'y avait aucune obscurité, la lumière ne serait pas connue et n’aurait aucun plaisir. S'il n'y avait aucun froid, la chaleur ne pourrait pas être comprise. S'il n'y avait aucune faim, la nourriture n'aurait aucun plaisir. S'il n'y avait aucune soif, il n'y aurait aucun plaisir en buvant de l’eau potable. S'il n'y avait aucune maladie, il n’y aura aucun plaisir dans la bonne santé." (Le vingtcinquième éclair, septième remède)

Une sérieuse maladie fait que la personne considère sérieusement l’aspect temporaire de ce monde, et la mort après

La plupart des personnes considéreraient le fait d’être saisi par une maladie mortelle ou la perte d'un organe comme adversité. Cependant, ceci n’est pas considéré comme une adversité, mais comme un moyen pour le salut dans l’au-delà ou de se tourner vers Allah. Parce qu'une personne affligée avec une maladie sérieuse devient naturellement plus alerte. Sa douleur l'aide à identifier le manque d'attention qui a neutralisé sa conscience, et la pousse à contempler la réalité de l’au-delà. Une telle personne saisit vraiment l’inutilité de l'attachement à ce monde et l’approche de la mort. Au lieu de vivre sa vie irresponsable, l'impact soudain de la maladie peut l'inciter à saisir l'importance de gagner le consentement d’Allah et de la vie de l’au-delà, et atteindre de ce fait le salut.

Les maladies rapprochent les personnes d’Allah

Quand les symptômes d'une maladie deviennent très graves, une personne commence à penser à la mort, une pensée qu'elle avait jusqu'à présent délibérément évité. Il demande le rétablissement à Allah. Avec toute sincérité, même une personne qui n'a jamais auparavant prié, sent soudainement la nécessité d'implorer Allah, une fois affligée par une maladie incurable. Il offre les prières les plus sincères à son Seigneur; ceci peut être une raison de se rapprocher d’Allah. S'il ne montre pas de l'ingratitude après son rétablissement et continue à prier sincèrement, sa maladie devient une bonne chose et le début d'une vie de foi. Allah mentionne le peuple qui se tourne vers Lui en période d'adversité comme suit :

Quand Nous comblons de bienfaits l'homme, il s'esquive et s'éloigne. Et quand un malheur le touche, il se livre alors à une longue prière. (Sourate Fussilat, 51)

Et quand le malheur touche l'homme, il fait appel à Nous, couché sur le coté, assis, ou debout. Puis quand Nous le délivrons de son malheur, il s'en va comme s'il ne Nous avait point imploré pour un mal qui l'a touché. C'est ainsi que furent embellies aux outranciers leurs actions. (Surate Yunus, 12)

Et quand un mal touche les gens, ils invoquent leur Seigneur en revenant à Lui repentants. Puis s'Il leur fait goûter de Sa part une miséricorde, voilà qu'une partie d'entre eux donnent à leur Seigneur des associés (Sourate ar-Rum, 33)

Comme les versets antérieurs le suggèrent, l'homme doit non seulement prier en moment de difficulté; mais il doit également prendre refuge auprès d’Allah après qu'il ait été soulagé. Il se peut alors que cette maladie ou épreuve permette à la personne de reconnaître sa faiblesse devant Allah et Lui demander le pardon, et de ce fait, le mène à la soumission à Allah.

En échange de se montrer patient, Allah peut récompenser le malade avec une vie éternelle au paradis

Une fois affligée par une maladie, les musulmans sont clairement distingués des personnes ignorantes, par la patience et la confiance qu'ils mettent en Allah et par leur fidélité en Lui. C'est parce qu’ils sont conscients du fait que se montrer patients pendant les périodes difficiles mérite le consentement d’Allah. Une personne qui ne s'est pas soumise à Allah avant sa maladie peut acquérir ces nobles qualités pendant sa douleur, et peut recevoir les bénédictions infinies dans la vie du paradis en échange des ennuis provisoires en ce monde. La prière sincère du Prophète Ibrahim (psl) une fois confrontée à la maladie est un bon exemple pour tous les croyants:

Et quand je suis malade, c'est Lui Qui me guérit, et Qui me fera mourir, puis me redonnera la vie. (Sourate ash-Shu'ara', 80-81)

L'attitude et la moralité supérieure assumées par le Prophète Job (psl) sont un autre bon exemple pour les croyants. Comme Allah nous informe, Job a souffert d'une maladie sérieuse; mais sa maladie a renforcé sa fidélité et sa confiance en Allah, un caractère qui l'a rendu un des Prophètes félicités dans le Coran. Nous savons également que, en plus de la maladie dont il a souffert, Job (psl) avait été également exposé aux mauvaises afflictions de satan. Pensant à saisir ce moment de faiblesse, satan a essayé de le décourager de mettre sa confiance en Allah. Puisqu'en de tels moments il est difficile pour une personne malade de focaliser son attention, il peut devenir facilement vulnérable aux tentations de satan ; mais, étant un Prophète consacré à Allah de tout cœur, Job a échappé au piège de satan. Il a prié sincèrement à Allah, Lui demandant de l'aide. Dans le Coran, la prière exemplaire de Job (psl) est citée comme suit:

Et Job (Ayub), quand il implora son Seigneur: "Le mal m'a touché. Mais Toi, Tu es le plus Miséricordieux des miséricordieux" ! Nous l'exauçâmes, enlevâmes le mal qu'il avait... (Sourate al-Anbiya, 83-84)

En réponse à sa sincère prière, Allah a dit le suivant au Prophète Job :

Et rappelle-toi Job, Notre serviteur, lorsqu'il appela son Seigneur: "Le diable m'a infligé détresse et souffrance". Frappe [la terre] de ton pied: voici une eau fraîche pour te laver et voici de quoi boire. Et Nous lui rendîmes sa famille et la fîmes deux fois plus nombreuse, comme une miséricorde de Notre part et comme un rappel pour les gens doutés d'intelligence. Et prends dans ta main un faisceau de brindilles, puis frappe avec cela. Et ne viole pas ton serment." Oui, Nous l'avons trouvé vraiment endurant. Quel bon serviteur! Sans cesse il se repentait. (Surate Sad, 41-44)

Le Prophète Job a vraiment reçu des récompenses dues à la confiance qu'il a mise en Allah, et son dévouement à Lui et de ses qualités supérieures. Il est également devenu un bon exemple pour que tous les musulmans le suivent.

Les erreurs des croyants s'avèrent aussi en leur faveur

Les membres des sociétés fondées sur l'ignorance craignent commettre des erreurs. Quand une personne fait une erreur, elle est habituellement humiliée et devient un objet de moquerie, car cette erreur peut lui faire manquer certaines occasions qu'elle peut considérer importante.

Cependant, du point de vue du Coran, de telles situations doivent être considérées autrement. Un croyant ne base pas ses jugements au sujet des personnes sur les erreurs qu'ils font; averti du fait que les êtres humains sont faillibles, il sent plutôt de la compassion et de la pitié pour elles.

Quand un croyant fait une erreur, il y pense consciencieusement et examine ses défauts; sa crainte d’Allah et sa conscience l’avertissent immédiatement. Il tâche de corriger ses erreurs. Il prie à Allah, le Compatissant, et demande de se repentir.

En fait, le regret qu’un croyant sent après avoir fait une erreur, s'avère être bien pour lui à la fin. Car ce n'est pas le type de regret plaignant senti par des incroyants, mais la résolution de ne pas répéter la même erreur. La soumission démontrée par un croyant, sa confiance en Allah, et son comportement avec la conscience ainsi que tous les événements qui font partie de son destin, sont des facteurs importants pour la pensée du croyant, et ils lui permettent de se rapprocher de son Seigneur.

"Chaque âme goûtera la mort..."

Selon l'ignorant, la plus mauvaise chose qui peut arriver à une personne est la mort. La chose qu'il craigne le plus est le fait de s'approcher de la mort ou de perdre un bien-aimé. Même la seule mention de la mort est un sujet à éviter. Bien qu'une personne ignorante puisse identifier le bien dans certaines occurrences, pour elle, la mort ne peut jamais être une bonne chose. Les perspectives des sociétés incroyantes sur la mort sont identiques ; elles ne peuvent jamais la regarder différemment. La mort est une complète annihilation, alors que l’au-delà est une question de spéculation. Pour elles, la vie de ce monde est la seule vie. Avec la mort, cette unique chance de vie expire. Etant donné le cas, elles s'affligent de la perte d’un bien aimé. Pire encore, une mort soudaine d’un bien-aimé à un âge jeune est la cause pour que l'ignorant devienne irrité contre Allah et le destin. (Allah est bien au-dessus de ce qu'ils Lui imputent.) Cependant, ces personnes oublient quelques faits importants: Aucune personne sur cette terre n’est venue par sa propre volonté, la vie de tout le monde appartient à Allah ; chaque personne est née à un moment prédéterminé par Allah et selon Sa volonté. Etant donne le cas, Allah, à Qui appartient tout ce qui est dans les cieux, la terre et tout ce qu’il y a entre eux, peut prendre l'âme de qui Il veut, au moment où il veut. Personne ne peut reporter son moment désigné. Ceci est énoncé dans le Coran comme suit:

Personne ne peut mourir que par la permission d'Allah, et au moment prédéterminé. Quiconque veut la récompense d'ici-bas, Nous lui en donnons. Quiconque veut la récompense de l'au-delà, Nous lui en donnons et Nous récompenserons bientôt les reconnaissants. (Surate al-Imran, 145)

Peu importe la mesure qu’une personne puisse adopter ou l'endroit le plus sécuritaire qu’elle puisse choisir,sa mort ne peut en aucun cas être évitée, Comme ceci est bien indiqué dans une des énonciations du Prophète (pbsl):

Quand Allah décret qu'une personne doit mourir dans une certaine terre, il lui crée un besoin d’y aller." (Tirmidhi)

La personne peut partir de ce monde à tout moment. De même, on tâche de ne pas perdre un bien-aimé même si on met toutes les ressources disponibles sur terre dans le but de l’empêcher de mourir. Cet homme peut faire face à la mort n’importe où. Ce fait est mentionné dans le verset suivant comme suit:

Où que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des tours imprenables. (Sourate an-Nisa, 78)

Par conséquent, la solution n'est pas d'essayer d’éviter la mort, mais de se préparer pour la vie de l’au-delà.

La mort n’est qu’un commencement et pas une fin

Les gens qui ont une faible foi, ou ceux qui n'ont aucune foi dans l’au-delà, ont une perception tordue de la mort et de la vie qui vient après. C'est pourquoi, ils considèrent la mort comme une calamité plutôt qu’une bénédiction. Ils croient que quand ils perdent quelqu'un, ils le perdent pour jamais ; donc, selon eux, il est réduit au néant sur cette terre.

La mort n'est pas une extinction éternelle ; au contraire, c'est une transition à la vie de l’au-delà, notre endroit de repos. C'est un moment auquel nous nous rapprochons, le jour où nous devrons faire la présentation de tous ce que nous avons fait dans la vie de ce monde, c’est le jour du jugement.

Chaque être humain, sans exception, rencontrera le moment de la mort et passera à son repos éternel. Ceci peut se produire à un âge jeune aussi bien que postérieurement. Finalement, chaque personne partira un jour de ce monde ; chaque jour passé dans cette vie rapproche cette date prédéterminée de plus en plus. Tâcher d'échapper à la mort, ou éviter même d’y penser, ou la considérer comme une calamité sont des faits complètement irrationnels.

Certains parmi ceux qui ont la foi dans la vérité de l’au-delà trouvent acceptable de se lamenter de la mort de quelqu’un. Mais Allah est le Tout-Juste. Cette personne qui meurt fera une présentation de ses œuvres dans ce monde, et sera récompensée ou punie selon le jugement d’Allah. Pour cette raison, pour chaque personne qui à la foi en Allah et dans l'existence de l’au-delà, et qui a ainsi vécu une vie consacrée à son Seigneur, la mort est une porte par laquelle on passe à l'éternité. Mais, du point de vue des ignorants, qui nient l’au-delà et négligent le jour du jugement, la mort est une porte au tourment éternel. Pour cette raison, il leur est difficile de considérer la mort comme un bien. Pour les musulmans, cependant, c'est le commencement du salut total. La réaction d'un croyant à la mort d'un autre croyant diffère clairement de la moralité ou de l'attitude de l'ignorant. Puisque, la mort, perçue pour être la plus mauvaise chose qui pourrait arriver à n'importe qui, est, en vérité, un bien pour les croyants. L'attitude du croyant envers la mort est clairement décrite dans le verset suivant :

Et si vous êtes tués dans le sentier d'Allah ou si vous mourez, un pardon de la part d'Allah et une miséricorde valent mieux que ce qu'ils amassent. (Sourate al-Imran, 157)

Comme pour leurs vies, la mort des croyants apporte également du bien. Dans la vue d’Allah, des récompenses spéciaux attendent ces croyants qui rencontrent la mort tandis qu'ils essayent d'obtenir sa cause, parce qu’être martyre est un honneur et une bénédiction qui augmente considérablement la récompense du croyant dans l’au-delà. La mort d'un croyant, qui avait pour but unique d’atteindre l’au-delà, et qui a vécu pour gagner le consentement d’Allah est un événement glorieux. Averti de cet heureux événement mentionné dans le Coran, les croyants ne s’affligent jamais de la mort d'un autre croyant qui perd sa vie pour la cause d’Allah. Au contraire, voyant le bien et les bénédictions de sa mort, ils sont joyeux. Ainsi, la plus grande récompense est gagner le plaisir d’Allah et son Paradis. Un croyant qui avait mené une longue vie au service d’Allah est estimé dans la vue d’Allah. Le Prophète Noé (psl), auquel Allah a accordé une longue vie en est un exemple. Puisque cet homme noble a lutté à chaque minute de sa vie pour atteindre le contentement d’Allah, Sa pitié et Son Paradis. Ses efforts ont amélioré sa récompense dans l’au-delà. Quant aux incroyants, ils considèrent une longue vie comme un cadeau. Le verset ci-dessous expose cette fausseté:

Que ceux qui n'ont pas cru ne comptent pas que ce délai que Nous leur accordons soit à leur avantage. Si Nous leur accordons un délai, c'est seulement pour qu'ils augmentent leurs péchés. Et pour eux un châtiment avilissant. (Surate al-Imran, 178)

Ceux qui appartiennent aux sociétés des ignorants, et pour qui l’unique but de la vie est la poursuite provisoire des plaisirs de ce monde, considèrent une longue vie comme une plus grande occasion d'apprécier les plaisirs de ce monde. Ainsi, ceux qui oublient Allah et le jour du jugement, ne peuvent saisir la valeur du temps qu’ils ont perdu.

Cependant, comme mentionné dans le verset ci-dessus, ce temps qui leur a été accordé, dans la réalité est contre eux. Une personne qui considère ces faits peut atteindre une compréhension plus profonde de la façon dont nous devons déterminer ce qui est "bien" et ce qui est "mauvais" ; selon le Coran, Allah dit qu’il est possible que nous aimions une chose alors qu’elle est bien pour nous et il se peut que nous aimions une chose alors qu’elle est mauvaise pour nous."