Le concept erroné de l’évolution socioculturelle fut avancé à différents moments par des idéologues tels que August Comte, Herbert Spencer et Lewis Henry Morgan et ensuite il fut combiné avec la théorie de Charles Darwin pour affirmer que toutes les sociétés sont progressivement passées d’un stade primitif à un statut de civilisation complexe. Cette erreur développée à la fin du 19ème siècle et dont l’influence accrut après la Première Guerre Mondiale, fournissait une justification prétendument scientifique au racisme, au colonialisme et à l’eugénisme. Les sociétés de différentes régions du globe, différentes en termes de cultures, de couleurs de peau, de traits physiques furent soumises à des traitements inhumains inspirés par ce préjugé non scientifique.
Aujourd’hui des civilisations plutôt arriérées coexistent encore avec des civilisations hautement civilisées.
Toutefois, l’avancée technologique de certaines sociétés ne leur confère en rien des aptitudes mentales ou physiques supérieures.
Des écrivains et des penseurs tels que Adam Ferguson, John Millar et Adam Smith suggérèrent que toutes les sociétés passent par quatre étapes d’évolution : la chasse et la cueillette, le pastoralisme et le nomadisme, l’agriculture et enfin le commerce. Selon les dires des évolutionnistes, les hommes primitifs qui venaient de se séparer des singes chassaient uniquement et ramassaient des plantes et des fruits avec des outils rudimentaires. A mesure que leurs compétences et leur intelligence augmentaient, ils commencèrent à élever du bétail. Toujours selon l'imagination des évolutionnistes, leur développement ensuite fut tel qu’ils furent capables de se lancer dans l’agriculture et enfin d’échanger leurs biens.
Or, les récentes découvertes et avancées en archéologie, anthropologie et d’autres branches de la science ont infirmé l’idée d’“évolution culturelle et sociale”. Celle-ci n’est rien de plus qu’une tentative des matérialistes à représenter l’homme comme un être ayant évolué depuis un état de bête dénué d’entendement et à imposer à la science ce mythe – auquel ils croient pour des raisons philosophiques.
Le fait que les hommes chassaient ou cultivaient des champs ne démontre en rien qu’ils étaient plus avancés ou plus attardés mentalement. Une société ne s’adonne pas à la chasse car c’est arriéré et mentalement plus proche des singes. L’agriculture ne permet pas nécessairement à une société de se distancer d’un comportement primitif. Les activités d’un groupe n’impliquent pas que ses membres descendent d’autres êtres vivants. De telles activités ne façonnent pas des individus plus intelligents et plus compétents à travers un prétendu processus évolutionniste. Des tribus d’aujourd’hui ne connaissant pas la technologie ne se préoccupent que de la chasse et de la cueillette, peut-on pour autant suggérer qu’ils sont inférieurs aux humains? Le même schéma s’appliquera aux hommes qui vivront dans les millénaires à venir. Les hommes ayant vécu il y a des milliers d’années n’étaient pas primitifs, et les hommes du futur n’appartiendront pas à une espèce plus avancée.
Des hommes survivent de la chasse ou de l’agriculture sans qu’on puisse pour autant juger leurs aptitudes mentales plus ou moins avancées. Autrement dit, un peuple ne vit pas de la chasse en raison d’une ascendance proche et commune avec les singes, ni ne se lance dans l’agriculture en signe d’évolution par rapport aux singes. | Aucune de ces créatures primitives représentées ici n’a jamais existé. Elles sont le produit de ’imagination des scientifiques darwinistes et n’ont aucune valeur scientifique. |
Construire une histoire évolutionniste de la civilisation en se basant sur les modes de vie des sociétés ne relève pas d’une démarche scientifique. Ce point de vue repose sur les interprétations diverses des données archéologiques nées des préjugés matérialistes des scientifiques. Leur conception de l’homme qui utilisait des silex est celle de créatures simiesques grognant, courbées et présentant un comportement animal. A ce jour, rien n’a été découvert qui puisse nous guider sur les capacités mentales de ces hommes. Tout n’est que conjecture. Si plusieurs œuvres d’art devaient être découvertes dans 100.000 ans et si les hommes du futur manquaient d’information, ils élaboreraient très probablement diverses interprétations à propos de l’humanité et de la technologie d’aujourd’hui.
Comme nous l’avons déjà vu, l’idée que les sociétés évoluent n’a aucune base scientifique. La théorie repose sur l’opinion erronée et non scientifique que l’homme était doté à l’origine d’un esprit semblable au singe.
L’anthropologue évolutionniste de l’Université d’Harvard, William Howells admet que la théorie de l’évolution soulève d’autres questions, non liées au corps mais au comportement qui a trait à la philosophie, dont il est bien plus difficile de déterminer les faits scientifiques. Howells souligne que le comportement ne se fossilise pas dans le sens où il ne survit pas comme les silex ou les crânes. "Par conséquent, dit-il, nous disposons de très légers indices de ce qui a pu se produire dans le passé.” Il remarque également que de telles hypothèses sont impossibles à tester.36
Récemment, une majorité de scientifiques sociaux ont admis les erreurs de la vision évolutionniste, affirmant que celle-ci s’opposait à la science sur les points suivants :
La théorie est étroitement liée à la discrimination ethnique, proposant des interprétations biaisées des différentes sociétés, par exemple, l’hypothèse selon laquelle les sociétés occidentales sont plus civilisées.
Elle suggère que toutes les sociétés progressent sur la même voie, utilisant les mêmes méthodes et partageant les mêmes objectifs.
Elle observe la société d’un point de vue matérialiste.
Elle est largement en désaccord avec les découvertes. De nombreuses communautés vivant dans des conditions primitives possèdent davantage de valeurs spirituelles civilisées (pacifisme, égalitarisme par exemple) que d’autres perçues comme étant modernes. En raison de leur alimentation, la plupart sont plus saines et fortes.
Ces quatre points montrent effectivement que la science ne peut accepter le concept d’évolution sociale. Celle-ci n’est qu’un tissu d’interprétations déformées sous l’influence de l’idéologie matérialiste. Les vestiges et les objets laissés par les civilisations passées dévoilent les erreurs de la supercherie de “l’évolution de l’histoire et de la culture”.
Les découvertes provenant des civilisations passées remettent en question la théorie du “progrès du primitif vers le civilisé”. L’examen de l’histoire fait clairement émerger que les hommes ont toujours été dotés de la même intelligence et créativité. Les traces et les travaux des hommes ayant vécu il y a des centaines de milliers d’années ont une toute autre explication que ce que veulent nous faire croire les évolutionnistes. Les hommes des temps anciens, avec leur intelligence et leurs compétences, ont fait des découvertes, ont pourvu à leurs besoins et ont bâti des civilisations.
Les messagers envoyés aidèrent les hommes vers le développement et le progrès en initiant des changements majeurs. Inspirés par Allah, ils possédaient des connaissances scientifiques détaillées. Le Prophète Noé (psl) savait comment construire un bateau, et d’après le Coran son arche fonctionnait à la vapeur (Allah est plus savant.) :
Puis, lorsque Notre commandement vint et que le four se mit à bouillonner d'eau, Nous dîmes : “Charge [dans l'arche] un couple de chaque espèce ainsi que ta famille – sauf ceux contre qui le décret est déjà prononcé – et ceux qui croient.” Or, ceux qui avaient cru avec lui étaient peu nombreux. (Sourate Houd, 40)
Le four cité, appelé aussi tannur, est encore en usage aujourd’hui dans certaines régions du monde. Le verset dit que le four bouillonna d’eau. Donc l’arche était prête à se mouvoir par le bouillonnement du four ou en d’autres termes par la vapeur. Dans son commentaire, Hamdi Yazir d'Elmali dit que l’arche était “une sorte de bateau à vapeur propulsé par un four”.
Tannur : décrit dans le dictionnaire comme un four fermé. Le mot fara signifie bouillonner et jaillir avec une grande force et intensité… Autrement dit, cela implique que le bateau n’était pas à voile, mais qu’il s’assimilerait plutôt à un bateau à vapeur propulsé par un four. 37
D’importants progrès dans la science, les arts et la technologie furent accomplis sous le règne du Prophète Salomon (psl). Allah indique dans le Coran, en l’occurrence, que des véhicules de transport aussi rapides que des avions étaient utilisés :
Et à Salomon Nous avons assujetti le vent, dont le parcours du matin équivaut à un mois (de marche) et le parcours du soir, un mois aussi. (Sourate Saba, 12)
Ce verset affirme que de longues distances pouvaient être parcourues très rapidement. Cela laisse à penser à des véhicules éoliens utilisant une technologie similaire à celle que nous employons de nos jours. (Allah est plus savant.) Par ailleurs, Allah rapporte dans le verset suivant:
Ils exécutaient pour lui ce qu'il voulait : sanctuaires, statues, plateaux comme des bassins et marmites bien ancrées. “O famille de David, oeuvrez par gratitude”, alors qu'il y a peu de Mes serviteurs qui sont reconnaissants. (Sourate Saba, 13)
Le Prophète Salomon (psl) incita ses ouvriers à recourir à des techniques de construction très avancées. Dans un autre verset :
… les diables, bâtisseurs et plongeurs de toutes sortes. (Sourate Sad, 36-37)
Le fait que le Prophète Salomon (psl) ait pu contrôler des démons plongeurs fait référence à la localisation et à l’extraction de ressources sous-marines. Les procédés d’extraction du pétrole et de métaux précieux requièrent une haute technologie. Ces versets soulignent en l’occurrence qu’une telle technologie existait et était employée.
Un autre verset décrit “la source de cuivre” (Sourate Saba, 12). L’usage de cuivre fondu sous-entend l’existence d’une technologie avancée utilisant l’électricité à l’époque du Prophète Salomon (psl). Le cuivre est un des meilleurs conducteurs du métal et de la chaleur, et donc la base de l’industrie électrique. “Nous avons fait couler la source de cuivre” laisse penser que des quantités importantes d’électricité étaient produites et utilisées dans divers domaines. (Allah est plus savant.)
Plusieurs versets révèlent que le Prophète David (psl) avait une bonne connaissance du travail de ferronnerie et de la fabrication d’armure.
... Et pour lui, Nous avons amolli le fer. “Fabrique des cottes de mailles complètes et mesure bien les mailles.” Et faites le bien. Je suis clairvoyant sur ce que vous faites. (Sourate Saba, 10-11)
Allah mentionne également que Dhu’l Qarnayn (psl) construisit entre deux montagnes une barrière infranchissable. D’après ce verset, il eut recours à des lingots de fer et de cuivre fondu :
“Apportez-moi des blocs de fer.” Puis, lorsqu'il en eut comblé l'espace entre les deux montagnes, il dit : “Soufflez !” Puis, lorsqu'il l'eut rendu une fournaise, il dit : “Apportez-moi du cuivre fondu, que je le déverse dessus.” (Sourate al-Kahf, 96)
Ce verset nous indique que Dhu’l-Qarnayn utilisa la technologie du béton renforcé. Le fer, l’un des plus solides matériaux employés dans la construction, est essentiel pour augmenter la solidité de bâtiments, de ponts et de barrages. Il apparaît d’après ce verset qu’il positionna du fer bout à bout sur lequel il déversa du mortier. (Allah est plus savant.)
Des inscriptions de civilisations anciennes d’Amérique Centrale font référence à un grand homme barbu habillé de blanc. Elles rapportent également qu’en peu de temps, la foi en une seule divinité se répandit et qu’un soudain saut en avant dans les domaines de l’art et de la science eut lieu.
De nombreux Prophètes, comme Jacob, Joseph, Moïse et Aaron (pse) furent envoyés en Egypte antique. Ces messagers et ceux qui crurent en eux ont pu avoir une influence importante sur les rapides progrès artistiques et scientifiques en Egypte à diverses époques.
Des scientifiques musulmans, respectueux du Coran et de la sunnah de notre Prophète (pbsl) firent d’importantes découvertes en astronomie, mathématiques, géométrie, médecine et d’autres sciences. Ils contribuèrent ainsi à des changements majeurs et à des progrès significatifs de la science et de la vie sociale. Nous citons ici quelques-uns de ces scientifiques et leurs travaux :
Abdellatif Al Baghdadi est connu pour son travail sur l’anatomie. Il rectifia les erreurs concernant les os humains, comme l’os de la mâchoire inférieure et les os du torse. Son Al-Ifada wa al-I’tibar fut organisé en 1788 et traduit en latin, allemand et français. Il étudia les cinq organes sensoriels dans son Makalatun fial-Havas.
Ibn Sina (Avicenne) décrivit les traitements pour de nombreuses maladies. Son célèbre ouvrage, Kitab al-Qanun fi at-Tibb, fut rédigé en arabe et traduit en latin au 12ème siècle. Il fut enseigné et considéré comme un ouvrage de base dans les universités européennes jusqu’au 17ème siècle. Une grande partie de son contenu médical s’applique aujourd’hui encore.
Zakaria al-Qazvini abolit les idées erronées à propos du cerveau et du cœur qui étaient jugées correctes depuis Aristote. L’information qu’il fournit à propos de ces deux organes est très similaire à celle disponible aujourd’hui.
Zakaria al-Qazvini, Hamd Allah Mustawfi Qazvini (1281-1350) et Ibn al-Nafis étudièrent tous l’anatomie et érigèrent les fondements de la science médicale moderne.
Ali ibn Isa écrivit un livre en trois volumes sur les maladies de l’œil, Tadhkirat al-Kahhalin. Le premier tome est entièrement consacré à l’anatomie de l’œil et contient de précieuses informations. Il fut ensuite traduit en latin et en allemand.
Al-Bayruni démontra 600 ans avant Galilée que la Terre tourne. Il calcula son diamètre 700 ans avant Newton.
Ali Quchtchi compila les études importantes qu'il effectua concernant les phases de la Lune dans un livre qu'il publia. Ses travaux devinrent un guide pour les générations suivantes.
Thabit ibn Qurra découvrit le calcul différentiel des siècles avant Newton.
La précision des observations astronomiques d'Al-Battani étonna les scientifiques qui le succédèrent. Il observa 533 étoiles et fut capable de calculer correctement la plus longue distance entre le Soleil et la Terre. Ses travaux et calculs à propos de la trigonométrie firent de lui un pionnier en mathématiques.
Abu’l Wafa contribua à la trigonométrie avec les termes de sécante et cosécante.
Al-Khuwarizmi écrivit le premier livre sur l’algèbre.
Muhyi al-Din al-Maghribi révéla dans son livre les méthodes pour calculer l'aire des triangles, carrés, cercles et autres formes géométriques.
Ibn al-Haytham est le fondateur de l’optique. Bacon et Kepler utilisèrent ses travaux. Galilée utilisa ses recherches dans sa découverte du télescope.
Al-Kindi mit en avant la relativité et la théorie de la relativité quelques 1.100 années avant Einstein.
Un siècle avant le physicien italien Fracastor, qui parla pour la première fois des microbes, Akshamsaddin expliqua l'existence des microbes.
Ali ibn Abbas al-Majusi fut un pionnier en médecine avec son livre as-Sina'a at-Tibbiya qu'il publia au 10ème siècle et qui devint une source pour le traitement de plusieurs maladies.
Ibn al-Jazzar décrivit les causes et le traitement de la lèpre.
Les scientifiques musulmans, dont la liste ci-dessus est loin d’être exhaustive, firent des découvertes majeures qui allaient devenir la base de la science moderne, en suivant le Coran et la voie de notre Prophète (pbsl).
De nombreux peuples firent des progrès en art, en médecine, en technologie et en science à travers les messagers qui leur furent envoyés. En obéissant aux prophètes et en apprenant à partir de leurs suggestions et de leurs encouragements, ils acquirent le savoir et le transmirent aux générations suivantes. Qui plus est, les sociétés qui s’étaient détournées de la vraie religion en la remplaçant par des superstitions revinrent à la foi en un Allah Unique grâce aux efforts des messagers.
L’observation sans préjugé des découvertes à propos du passé révèle une histoire de l’humanité très claire et très distincte.
Comme nous l'avons déjà indiqué, des civilisations en avance et d’autres en retard ont coexisté tout au long de l’histoire et aujourd’hui encore. De nos jours, nous bénéficions de la technologie spatiale alors qu’en d’autres contrées, certains hommes vivent très sommairement ; tout comme l’Egypte antique avait une civilisation florissante alors qu’ailleurs les conditions de vie restaient primitives. Les Mayas qui bâtirent des cités très développées et qui, comme le montrent les traces qu'ils laissèrent, possédaient une technologie assez avancée, calculèrent l’orbite de la planète Vénus et découvrirent les lunes de la planète Jupiter. A la même époque, on croyait encore en Europe que la Terre était au centre du système solaire. Quand les Egyptiens pratiquaient avec succès des opérations du cerveau, ailleurs on pensait que les maladies étaient causées par les esprits malins. A travers leur système légal, leur littérature, leur sens artistique et leurs connaissances astronomiques, les Sumériens bâtirent une solide civilisation en Mésopotamie, alors qu’en d’autres régions du monde l’illettrisme dominait. De la même manière que les civilisations d’aujourd’hui ne sont pas toutes avancées, à un aucun moment dans le passé les sociétés étaient toutes arriérées.
Jusqu’ici nous avons examiné les preuves issues de différentes périodes de l’histoire et avons cité des exemples de plusieurs cultures du passé. En s’intéressant à une partie plus récente de l’histoire, nous trouvons également des preuves que les êtres humains ont toujours été humains. Il n’est pas ici question des individus “primitifs” qui se sont récemment séparés des singes, mais bien des êtres humains civilisés qui ont hérité d’autres civilisations ayant existé des milliers d’années auparavant.
Grâce aux progrès rapides du 20ème siècle, la recherche archéologique s’est énormément accélérée et a réussi à déterrer de plus en plus de preuves liées à la véritable histoire de l’humanité. C’est ainsi qu’il apparut que la vie en Egypte, en Amérique Centrale, en Mésopotamie et ailleurs il y a des milliers d’années était à de nombreux égards parallèle à la nôtre aujourd’hui.
La technique et la technologie employées pour la construction des pyramides restent encore un mystère. Ces monuments géants, dont la construction serait difficile à dupliquer même avec la technologie moderne, furent érigés par des hommes hautement compétents, il y a 2.500 ans.
Les mégalithes sont les monuments composés de grands blocs de pierre. De nombreux mégalithes ont survécu jusqu’à aujourd’hui. Ce que l’on se demande immanquablement à propos de ces monuments est comment des morceaux de roche aussi énormes et pesant parfois plus d’une tonne furent transportés et érigés en monuments tels qu’on les voit. Comment les hommes de l’époque ont-ils réussi à placer ces blocs de pierre les uns sur les autres? Il est encore plus étonnant de découvrir que ces pierres provenaient de carrières parfois très lointaines. C’est pourquoi les mégalithes sont considérés aujourd’hui comme de véritables miracles de construction et de génie. Leurs constructeurs disposaient sans aucun doute de technologie avancée pour obtenir un tel résultat.
La planification est la phase essentielle dans ce genre de projet. Les plans doivent donc être communiqués avec précision et en détail à tous les participants. Il faut également préparer les dessins techniques de l’endroit où le monument doit être érigé. Les calculs de ces schémas ne doivent comporter aucune erreur, car la moindre imprécision causera l’échec de la construction. Par ailleurs, l’organisation doit également être parfaite afin de réussir le projet. Il est vital pour la bonne construction de bien coordonner les différents facteurs (les ouvriers et leurs besoins).
Indéniablement, les individus qui construisirent ces monuments disposaient d’un savoir accumulé et d’une technologie au-delà de ce que l’on s’imagine. Nous avons mentionné plus tôt que les civilisations n’allaient pas toujours en avant, et qu’elles pouvaient parfois régresser. Et effectivement, la plupart du temps, des civilisations à la fois avancées et en retard coexistaient simultanément dans différentes régions du monde.
istar Gate, Baghdad
Il est très probable que les constructeurs des mégalithes appartenaient à une civilisation avancée comme le soutiennent également les données archéologiques et historiques. La structure des mégalithes montre qu’ils maîtrisaient les mathématiques et la géométrie. Ils savaient par conséquent calculer des points fixés dans les collines ; ils devaient disposer d’équipement (une boussole) pour déterminer les points géographiques ; ils étaient capables de transporter les matériaux nécessaires sur des kilomètres de distance. Bien évidemment, ils ne réussirent pas dans leur entreprise, aidés uniquement d’outils et de main d’œuvre primitifs. Des expériences menées par des chercheurs et des archéologues ont montré qu’il aurait été impossible de construire ces monuments sous les conditions proposées par les évolutionnistes. Les chercheurs qui tentèrent de reconstruire un mégalithe en reproduisant les conditions du prétendu “âge de pierre” ont échoué tristement. Non seulement ils estimèrent qu’il était difficile de construire une structure similaire, mais en plus ils eurent le plus grand mal à transporter les pierres d’un endroit à un autre. Cela prouve que les constructeurs de mégalithes ne menaient pas une vie primitive comme veulent nous le faire croire les évolutionnistes. Ils appréciaient et comprenaient l’architecture ; ils étaient experts de la construction et ils s’impliquaient dans des investigations astronomiques.
Histoires comme ça, livre de Ruyard Kipling
Il est parfaitement compréhensible que seuls les blocs de pierre, les structures rocheuses et les silex subsistent des civilisations datant de milliers d’années. Toutefois, il n’est pas logique de s’inspirer d’une poignée d’objets en pierre et de structures rocheuses pour conclure que les hommes de cette époque étaient sous-développés, dépourvus de toute technologie et capable d’utiliser uniquement la pierre. Ces affirmations, basées sur divers dogmes, n’ont aucun sens scientifique. En se débarrassant des effets négatifs des préjugés, on aboutit alors à des interprétations plus proches de la vérité. Même si des hommes ayant vécu il y a des dizaines de milliers d’années habitaient d’impressionnantes maisons de bois, bâtissaient de belles villas avec des vitres et utilisaient de beaux matériaux de décoration, il n’en subsisterait aujourd’hui pas grand chose étant donné les effets érosifs du vent, de la pluie, des tremblements de terre et des inondations. Sous des conditions naturelles, il ne faut que cent à deux cents ans au bois, au verre, au cuivre et au bronze pour s’éroder. Donc en l’espace de deux siècles les murs de votre maison seront usés ainsi que le mobilier à l’intérieur. Il en restera encore moins, si elle a été soumise à des tremblements de terre, des inondations et des tempêtes. Ne subsisteront que des blocs de pierre, plus longs à s’user. Et là encore, ces blocs finiront par se fragmenter en petits morceaux. Par conséquent, comment est-il possible de déduire le mode de vie des sociétés anciennes à partir de fragments de pierre? Leurs relations sociales, leurs croyances, leurs goûts et leurs sens artistique ne peuvent être affirmés avec certitude.
Cependant les évolutionnistes tentent encore l’impossible, ornant leurs diverses découvertes d’interprétations fictives et inventant divers scénarios. L’invention de fables et la déformation des faits sont l’objet de critiques de la part des évolutionnistes eux-mêmes ! Ils ont donné à cette approche le nom de “Just so stories” (Histoires comme ça).
Cette appellation apparut après une critique du célèbre paléontologue évolutionniste Stephen Jay Gould qui emprunta le terme au livre du même titre datant de 1902 de l’écrivain et poète anglais Rudyard Kipling (1865-1936). Dans ce livre de contes à l’intention des enfants, une série d’histoires imaginaires racontent comment les êtres vivants ont pu acquérir leurs différents organes et attributs. A propos de la trompe de l’éléphant, il écrivit :
Imagine-toi qu'au temps jadis, l'éléphant, ô mieux aimée, n'avait pas de trompe. Il n'avait qu'un nez noiraud, courtaud, gros comme une botte, qu'il pouvait tortiller de droite et de gauche, mais pas ramasser des choses avec.
Or il y avait un éléphant – un éléphant tout neuf – un enfant d’éléphant - plein d'une insatiable curiosité… Il alla donc… jusqu’à ce qu’il piétinât ce qu’il pensait être un rondin de bois au bord d’un très vert et très gras fleuve Limpopo, bordé d’arbres à fièvre...
Mais c'était bel et bien le crocodile… Ensuite l’enfant de l’éléphant approcha sa tête tout près de la gueule dentue et musquée du crocodile, et le crocodile le happa par son petit nez… Alors l’enfant de l’éléphant s'assit sur ses petites hanches et tira, tira, tira encore, tant et si bien que son nez commença de s'allonger. Et le crocodile s'aplatit dans l'eau qu'à grands coups de queue il fouettait comme de la crème, et lui aussi tira, tira….37
Gould et d’autres scientifiques évolutionnistes critiquèrent la littérature de proposer de tels scénarios, sans la moindre preuve. Il en va de même pour ceux qui tentent d’expliquer le développement des sociétés en termes de théorie de l’évolution. Comme les contes de Kipling, les Histoires comme ça des scientifiques sociaux évolutionnistes sont uniquement le fruit de l’imagination. Leur conte est celui d’une humanité dont les prétendus ancêtres étaient seulement capables de grogner et d’utiliser des outils de pierre grossiers, vivaient dans des cavernes, chassaient et cueillaient, et qui, par un développement progressif, commencèrent à cultiver les champs, puis à utiliser des métaux, à établir des relations sociales grâce à l’augmentation de leurs capacités mentales. Cette “histoire” ne diffère pas de l’histoire de l’éléphant avec sa trompe.
Gould décrit cette approche non scientifique :
Les scientifiques savent que ces contes sont des histoires ; malheureusement, ils sont présentés dans la littérature professionnelle où on les prend trop sérieusement et littéralement. Ils sont alors devenus des faits et s’immiscèrent dans la littérature populaire.38
Par ailleurs, Gould affirme que ces contes ne prouvent rien en ce qui concerne la théorie de l’évolution :
Ces contes, dans la tradition des “histoires comme ça” de l’histoire naturelle évolutionniste, ne prouvent rien. Mais leur poids, et celui de nombreux cas similaires, usèrent ma foi dans le gradualisme il y a longtemps. Des esprits stimulants peuvent toutefois encore le sauver, mais les concepts récupérés par une spéculation facile ne m’intéressent pas vraiment.39
Newgrange, l’un des mégalithes les plus célèbres au monde, se compose de 93 monolithes.
Cette tombe monumentale près de Dublin fut, de l’avis général, construite autour de 3.200 av. JC. Newgrange existait bien avant la civilisation de l’Egypte antique, les civilisations babylonienne et crétoise. Stonehenge, l’une des plus célèbres structures en pierre au monde, n’était pas encore construite. La recherche montre que Newgrange n’était pas seulement une tombe. On sait désormais que ses constructeurs avaient des notions développées en astronomie, génie civil et architecture.
De nombreux archéologues qualifient Newgrange de miracle technique. Le dôme seul est une merveille de génie. Les pierres, plus lourdes en bas et plus légères en haut, furent placées les unes au-dessus des autres de manière si experte que chacune dépasse légèrement celle qui est en dessous. De là, une cheminée hexagonale de six mètres de haut s’élève au-dessus du centre de la structure. Au-dessus de la cheminée se trouve un couvercle en pierre qui peut être ouvert ou refermé à souhait.
Cette structure immense fut construite évidemment par des hommes comprenant parfaitement le génie, capables de calculs précis, de planification correcte, de transporter de grandes quantités de pierres. Ils savaient en somme faire bon usage de leur savoir-faire dans la construction. Les évolutionnistes ne peuvent apporter aucune lumière quant à la manière dont cette tombe fut érigée, car selon leur point de vue irréaliste, les hommes de cette époque travaillaient dans des conditions primitives et arriérées. Mais il est impossible qu’un tel monument ait pu être érigé par des êtres dénués de savoir en matière de génie et de construction.
La pierre d’entrée et la petite cavité surplombant l’entrée de Newgrange. On ne sait toujours pas comment ces blocs furent transportés ni quelles techniques furent employées durant la construction.
Les caractéristiques astronomiques de Newgrange sont étonnantes. Ce monument géant fut construit de sorte que chaque année, le jour du solstice d’hiver (le jour le plus court de l’année, le 21 décembre), un spectacle lumineux impressionnant se produit. Peu après le lever du soleil, à 09h17 du matin, un trait lumineux illumine la chambre funéraire pendant à peu près 15 minutes. Un jeu de lumière parfait se dessine. Les rayons du soleil levant passent à travers une ouverture étroite au bas du toit au-dessus de l’entrée et brillent tout le long du passage et jusqu’à la chambre intérieure. Tous les blocs de pierres sont placés à des angles qui permettent à la lumière de les toucher et de s’y réfléchir, ce qui permet tout le jeu de lumière.
Nous comprenons ainsi que les constructeurs de cette structure immense étaient doués en ingénierie et en astronomie (étant donné qu’ils étaient capables de calculer la longueur des jours et les mouvements du Soleil).
Newgrange est un exemple de nombreuses structures de pierre remontant aux périodes anciennes dans la région. L’observation de ce monument nous permet de conclure que c’est l’œuvre d’hommes très avancés sur le plan du savoir, des techniques et des méthodes. Quelle interprétation peut-on faire à propos du mode de vie de ces hommes? Il se peut qu’ils vivaient de manière très confortable dans un environnement civilisé. S’ils disposaient bien de connaissances en astronomie et un minimum d’expertise, leurs vies quotidiennes devaient être tout autant civilisées, en proportion directe avec l’accumulation de connaissances. Ce monument est peut-être le seul bâtiment subsistant d’une société d’hommes vivant dans des maisons confortables, avec des jardins bien tenus, recevant des traitements dans de bons hôpitaux, s’impliquant dans des relations commerciales, estimant l’art et la littérature et disposant d’un vaste héritage culturel. Ces interprétations sur les bâtisseurs de monument sont des plus réalistes et se basent sur les données archéologiques et les faits historiques. Pourtant, les évolutionnistes accoutumés à une pensée orientée vers le matérialisme, préfèrent relater des histoires résultant de dogmes spécifiques plutôt que des interprétations rationnelles compatibles avec la science. Cependant leurs histoires ne constituent jamais une explication vraie et définitive.
Stonehenge est un monument situé en Angleterre composé de quelques trente gros blocs de pierre arrangés en cercle. Chacun de ces blocs mesure en moyenne 4,5 mètres de haut et pèse environ 25 tonnes. Le monument attire l’attention de nombreux chercheurs qui avancent autant de théories sur l’origine et le mode de construction de ce monument. Ce qui importe ici n’est pas de savoir laquelle de ces théories voit juste, mais que le monument infirme une fois de plus la théorie de l’évolution dans l’histoire de l’humanité.
La recherche révèle que Stonehenge fut construit en trois étapes principales, aux alentours de 2.800 ans av. JC. L’histoire de cette construction remonte, par conséquent, à plus de 5.000 ans. L’étape initiale de la construction consistait à creuser un fossé, un talus et quelques fosses rondes dans la craie. Ensuite, environ 80 pierres bleues furent posées pour former deux anneaux autour du centre du site et une pierre talon fut érigée en dehors de cela. Plus tard, un cercle externe de monolithes de grès fut formé et relié par des linteaux.
Stonehenge a pu constituer la base d’un édifice en bois. Il est très probable alors que seules les fondations aient survécu. Les méthodes et les motifs de la construction de Stonehenge font encore l’objet de débats, mais tous les scientifiques s’accordent à rattacher l’édifice à l’astronomie. Ceux qui construisirent ce monument étaient très avancés dans leur connaissance des cieux et de l’ingénierie.
L’un des aspects notables de ce monument est l’usage de pierres bleues, car il n’y a aucune source de telles roches dans les environs. Ces pierres furent importées des monts Preseli, au sud-ouest du Pays de Galles, à environ 380 kilomètres de distance. Si, comme le défendent les historiens évolutionnistes, les hommes de l’époque vivaient dans des conditions primitives, ne disposant que d’outils grossiers tels que des manivelles et radeaux en bois et des haches de pierre, alors comment ont-ils pu ramener ces pierres d’une région aussi éloignée? Les scénarios conjecturaux n’apportent pas d’éléments de réponse.
Un groupe de chercheurs tenta de transporter des pierres bleues aussi loin que Stonehenge en reconstruisant l’équipement supposé être en usage à l’époque. Ils eurent alors recours à des manivelles en bois, construisirent un radeau capable de transporter des pierres d’une taille équivalente en attachant trois radeaux ensemble, poussèrent le radeau vers la rivière au moyen de rondins de bois, et tentèrent de déplacer les pierres vers le haut de la colline en utilisant des sortes de roues. Leurs efforts furent vains. Ce n’est là qu’une des expériences effectuées afin d’établir comme les pierres bleues ont pu être transportées jusqu’à Stonehenge. D’autres tentatives eurent lieu pour essayer de comprendre la méthode de transport utilisée à l’époque. Tous les essais furent des échecs, car ils furent tous entrepris dans l’idée que les constructeurs de Stonehenge avaient une culture arriérée et qu’ils ne disposaient que des outils rudimentaires faits de pierre et de bois.
Il semble nécessaire de souligner que les expériences en question bénéficièrent des technologies présentes. Ils utilisèrent divers modèles fabriqués dans des chantiers navals, des cordes issues d’entreprises à la pointe de la technologie, élaborèrent des plans détaillés et firent de savants calculs. En dépit de cela, ils n’eurent aucun résultat positif. En revanche, les hommes ayant vécu il y a 5.000 ans réussirent à transporter ces roches, pesant chacune plusieurs tonnes et à les disposer en cercle en calculant leurs positions géographiques exactes. Indéniablement, ils ne purent aboutir au résultat connu aujourd’hui avec des outils de pierres, des radeaux et des manivelles en bois. Stonehenge et les autres monuments mégalithiques furent érigés grâce à une technologie que nous sommes aujourd’hui incapables de deviner.
Il est impossible de transporter des pierres, pesant plusieurs tonnes chacune, comme celles utilisées à Tiahuanaco en Amérique du Sud, sans des câbles en acier, des treuils et d’autres outils du bâtiment.
A environ 4.000 mètres au-dessus du niveau de la mer, dans la chaîne des Andes, entre la Bolivie et le Pérou, les visiteurs sont stupéfiés par les ruines dans la ville de Tiahuanaco. La région est considérée comme l’une des merveilles archéologiques d’Amérique du Sud, voire du monde entier.
L’un des vestiges les plus étonnants à Tiahuanaco est un calendrier montrant les équinoxes, les saisons et la position de la Lune à chaque heure ainsi que ces mouvements. Ce calendrier est une des preuves que les hommes qui ont vécu là-bas étaient très avancés. Des monuments d’immenses blocs de pierres, pesant jusqu’à 100 tonnes jalonnent la ville de Tiahuanaco.
Un auteur de Reader’s Digest écrivit :
… les meilleurs ingénieurs d’aujourd’hui se demandent encore comment ils ont pu tailler et déplacer ces immenses masses de roches telles que celles utilisées dans la construction de la ville. On dirait presque que les blocs géants ont été taillés à la scie…41
Les murs de la ville furent construits en plaçant des blocs pesant 60 tonnes au-dessus d’autres blocs de grès pesant quelques cent tonnes. Le travail de la pierre pour ces murs requit une expertise certaine. D’immenses blocs carrés furent assemblés avec précision. Des trous de 2,5 mètres de long ont été percés dans des blocs de 10 tonnes. A certains endroits des ruines, il y a des conduits d’eau de 1,8 mètre de long et d’un demi mètre de large. Leur régularité est rarement égalée aujourd’hui encore. Il est impossible que les bâtisseurs de ces murs n’aient pas disposé de moyens techniques conséquents, contrairement à ce qu’affirment les évolutionnistes. Dans des conditions primitives, il aurait fallu davantage que la durée de vie humaine pour construire l’une de ces structures. Par conséquent, il aurait fallu des siècles pour ériger la ville de Tiahuanaco, ce qui suffit à montrer que la théorie évolutionniste est fausse.
La Porte du Soleil, dont le poids estimé avoisine les dix tonnes, n’a pas pu être érigée par une société dépourvue de moyens technologiques, comme le prétendent les évolutionnistes. De tels édifices annulent la thèse évolutionniste selon laquelle l’histoire humaine évolua d’un stade primitif vers un stade développé.
L’un des monuments les plus notables de Tiahuanaco est la Porte du Soleil, considérée par certaines recherches comme un repère astronomique du fait de son alignement avec le Soleil, et par d'autres comme un observatoire. Faite d’un seul bloc, elle mesure trois mètres de haut sur cinq mètres de large pour un poids estimé de dix tonnes. Le monolithe est orné de plusieurs gravures. Aucune explication ne peut être fournie sur les méthodes utilisées pour construire cette impressionnante structure. Comment des blocs pesant dix tonnes ont-ils pu être extraits et par quels moyens ont-ils été transportés depuis les carrières? Il fallut sans aucun doute plus que de simples outils pour aboutir à une telle construction.
Etant données les conditions géographiques de la région où se situe Tiahuanaco, l’exploit prend des dimensions étonnantes. La ville se situe à plusieurs kilomètres des zones d’implantations normales et domine sur un haut plateau de 4.000 mètres de haut, où la pression atmosphérique est réduite de moitié par rapport au niveau de la mer. Le niveau d’oxygène réduit a dû rendre les tâches plus difficiles pour la main d’œuvre.
Cela contribue à montrer que, comme dans de nombreuses régions du monde, des civilisations avancées existaient déjà à cet endroit par le passé et donc à infirmer la thèse selon laquelle les sociétés évoluent toujours vers un stade plus avancé.
Des maçons experts à Gobekli Tepe il y a 11.000 ans
Le travail de la pierre dans ses formes détaillées sur les photos en bas à gauche met en valeur le goût artistique des hommes qui l’exécutèrent il y a 11.000 ans. Ces artistes n’ont pu obtenir un tel résultat en frappant ou en frottant les pierres. Pour pouvoir graver ces pierres, ils ont dû, en effet, utiliser des outils en métal, comme les lames, les limes et les scies utilisées en maçonnerie aujourd’hui.
La photo en haut à droite représente un maçon au travail, utilisant des techniques similaires. Il y a 11.000 ans, les artistes n’ont pu accomplir leurs travaux sans l’emploi de méthodes similaires.
Des blocs géants pesant 20.000 tonnes
L’ancienne cité Inca de Sacsahuaman près de Cuzco au Pérou possède un mur de pierres pesant des tonnes où chacune d’entre elles est si précisément agencée qu’il est impossible de glisser une feuille de papier entre deux pierres. Le positionnement des blocs de pierre a été effectué avec les plus grandes expertises et précision.
On ne sait toujours pas comment ces énormes blocs furent taillés avec une précision telle qu’ils s’agencent parfaitement entre eux. Un des blocs de pierre de l’édifice dépasse les autres par ses dimensions. Il a la taille d’une maison de cinq étages et ne pèse pas moins de 20.000 tonnes ! Comment les bâtisseurs de Sacsahuaman ont-ils réussi à le transporter? Cela reste du domaine du mystère. Même la machinerie moderne est incapable de soulever un poids si énorme. Même le plus grand treuil aurait du mal à soulever une telle masse. Les Incas de l’époque ont très vraisemblablement eu recours à une technologie que nous ne pouvons pas imaginer.
Les pierres géantes utilisées dans les constructions requièrent une expertise enorme
Les colonnes à Louxor furent construites par Amenhotep III, et décorées par Tutankhamon.
Les monuments composés des pierres pesant des dizaines de milliers de tonnes continuent à fasciner le public. Le déplacement de ces blocs immenses n’est possible qu’avec un équipement avancé, notamment des câbles en acier ou des treuils. Il est impossible d’extraire de telles pierres de carrières, encore moins de les transporter, de les mettre en place ou de les tailler au moyen d’un outillage incluant du bois, des rondins, des cordes ou des outils fragiles en cuivre, comme le prétendent les évolutionnistes.
La petite image au milieu montre comment la tête de la statue massive de Ramsès a pu être transportée uniquement au moyen de treuils avec des câbles en acier.
Baalbek, Temple de Jupiter
Les obelisques que les évolutionnistes ne peuvent pas expliquer
Les obélisques font partie de l’héritage étonnant laissé par les civilisations passées. Il fallut sans aucun doute une technologie de pointe pour extraire ces roches tout en longueur, mesurant en moyenne 20 mètres de haut et pesant plusieurs tonnes, pour les transporter, pour sculpter leur surface et pour les ériger en position droite. L’un des plus anciens obélisques connus est celui de Karnak, en Egypte, datant de 1400 ans av. JC. Elle mesure 29,5 mètres de haut, 1,62 mètre de large et pèse 325 tonnes. Une expertise technique et une infrastructure adaptée furent nécessaires au transport d’un tel monolithe
depuis la carrière de son extraction jusqu’à l’endroit où il gît aujourd’hui. Des outils en bronze et en cuivre se courbant facilement n’ont pu être utilisés, par conséquent ce sont des outils en fer et en acier qui furent nécessaires. Cela remet sérieusement en question la théorie des évolutionnistes selon laquelle le fer et des métaux similaires étaient inconnus alors.
A gauche : Un obélisque non terminé dans une carrière de granite près d’Assouan. Cet obélisque, deux fois plus haut que les autres, mesure 41,75 mètres de long et pèse quelques 1.168 tonnes.
Un matériel et une technologie avancés ont dû être utilisés pour extraire cette pierre géante de la carrière et la transporter vers sa destination.
Cette section (le sommet de l'image à droite) dont on suppose qu’elle devait se situer en haut de l’obélisque laisse à penser que ces grands monolithes servaient de paratonnerres.
Découvertes à Pumu Punku infirmant la théorie de l'évolution
La taille des mégalithes composant les ruines de la pyramide de Puma Punku fascine les visiteurs. Un bloc dans la pyramide à degrés dont la base mesure 60 mètres sur 50 mètres, pèse environ 447 tonnes. Les autres pierres pèsent entre 100 et 200
tonnes. La théorie des évolutionnistes qui avance que ces mégalithes furent transportés au moyen de rondins de bois et d’épaisses cordes ne tient pas la route.
Les archéologues évolutionnistes ne peuvent pas expliquer non plus les marques sur les points où se joignent plusieurs mégalithes à Puma Punku. Elles ressemblent, en fait, à des traces laissées par des presses en métal Longtemps, on a cru que ces presses en forme de T avaient été cuites dans un four, puis refroidies pour être placées dans les indentations des pierres. Des investigations ultérieures menées à l’aide d’un microscope électronique révélèrent toutefois qu’elles furent versées en fusion dans les indentations. Une analyse spectrographique détermina que ces presses étaient composées d’un alliage de 2,05% d’arsenic, 95,15% de cuivre, 0,26% de fer, 0,84% de silicone et 1,70% de nickel. Il s’agit clairement d’une preuve que ces civilisations disparues disposaient d’un matériel sophistiqué pendant la construction de cet édifice.42
Empreinte d’une presse en métal fréquente à Puma Punku | Empreinte d’une presse en métal sur les blocs d'Ollantaytambo | Empreinte d’une presse en métal sur l’édifice de pierres à Angkor Vat, au Cambodge |
Les techniques de momification des Egyptiens démontrent leur degré avancé en sciences médicales.
En tant que civilisation florissante, l’Egypte antique possédait plus de connaissance et d’expérience qu’il eut été possible d’imaginer, si elle avait été l’héritière ou la continuation d’une société primitive. Les Egyptiens croyaient en une religion déviante et païenne, tandis que leurs ouvriers étaient juifs. Le sens artistique de ces derniers trouvait ses origines du temps des Prophètes Noé et Abraham (pse). Ces hommes qualifiés firent le meilleur usage de ce qu’ils avaient appris du temps des derniers prophètes.
Les exploits des Egyptiens sont toujours inimités dans de nombreuses parties du monde. En Asie, en Amérique du Sud et en Afrique, et même en Egypte, le niveau de vie est encore bien inférieur à celui de la civilisation passée. La civilisation de l’Egypte antique ayant réalisé de grandes réussites en médecine, anatomie, planification urbaine, architecture, arts et textiles fait l’objet de recherches passionnées des scientifiques.
La sophistication de la médecine en Egypte antique est des plus étonnantes. Au cours de fouilles, des archéologues furent stupéfaits de découvrir une civilisation datant de 3.000 ans av. JC aussi développée.
L’analyse au rayon X des momies révélèrent que des opérations du cerveau étaient déjà effectuées à l’époque.43 En examinant les crânes opérés, on peut clairement voir que les incisions du chirurgien étaient nettes ce qui signifie qu’il disposait d’un matériel professionnel. D’après les soudures des os du crâne opéré, les patients survécurent longtemps après leur opération..44
Un autre exemple concerne les médicaments. La médecine du 19ème siècle fit des pas de géants grâce au progrès rapide de la science expérimentale, et à la découverte des antibiotiques. Pourtant le terme “découverte” n’est pas exact, car nombre de ces techniques étaient déjà courantes chez les Egyptiens.45
Les momies sont les preuves les plus significatives des connaissances scientifiques et anatomiques des Egyptiens. Ils utilisaient des centaines de techniques différentes de momification permettant aux corps des êtres d’être préservés pendant des millénaires.
Le corps du pharaon Toutankhamon fut préservé à l’intérieur de deux cercueils gigognes.
Le processus de momification est hautement complexe. Au moyen d’instruments spéciaux, il fallait retirer le cerveau et les organes internes du défunt. L’étape suivante consistait à déshydrater le corps avec du natron pendant 40 jours. (Le natron est un sel minéral, un mélange de bicarbonate de soude et de carbonate de sodium avec de petites quantités de chlorure de sodium et de sulfate de sodium.) Une fois l’excès de fluides corporels éliminés, la cavité du corps était ensuite remplie de lins, de sable et de sciure. La peau était ointe de préparations d’herbes spéciales, puis couverte de résine liquide pour mieux la préserver. Enfin, le corps est soigneusement enveloppé dans des bandelettes de lin.46
Le processus de momification effectué sans le moindre dommage au corps (à l’exception de l’extraction des organes internes) montre le degré de connaissance en anatomie des Egyptiens.
En dehors de l’art de la momification, il y a 5.000 ans les Egyptiens étaient très avancés en médecine.
- Les prêtres impliqués dans la médecine traitaient de nombreuses maladies dans leurs temples. Les médecins étaient alors spécialisés en certains domaines comme les spécialistes d’aujourd’hui. Chaque médecin pratiquait dans sa spécialité.
Le papyrus Smith décrit comment les Egyptiens fabriquaient les bandelettes de lin.
- Les médecins étaient supervisés par l’état. Ainsi si un patient ne guérissait pas ou mourrait, l’état investiguait sur les causes et déterminait si la méthode de traitement était conforme ou non. Dans le cas d’une négligence du médecin, ce dernier était pénalisé dans le cadre de la loi.
- Chaque temple disposait d’un laboratoire équipé pour la préparation et l’entreposage des médicaments.
- Les premières étapes de la pharmacologie et l’usage de bandages et de compresses remontent à l’Egypte antique. Le Papyrus Smith (entièrement consacré à la médecine) décrit comment des bandes adhésives de lin – matériau idéal pour les bandages – étaient utilisées pour couvrir les blessures.
- Les découvertes archéologiques permirent d’avoir une représentation détaillée des pratiques médicales en Egypte. Des fouilles ont même dévoilé les noms et les titres de plus de cent spécialistes.
- Sur le mur du temple de Kom Ombo, est gravée en relief une boîte d’instruments chirurgicaux contenant des ciseaux, des couteaux chirurgicaux, des scies, des sondes, des spatules, de petits crochets et des forceps.
- Les techniques employées étaient nombreuses et variées. Les fractures étaient rétablies, les attelles utilisées et les blessures suturées. Des fractures soignées avec succès ont été découvertes chez de nombreuses momies.
- Bien qu’aucune trace de cicatrices chirurgicales ne fût trouvée chez les momies, le Papyrus Smith cite treize références à la suture. Cela indique que les Egyptiens maîtrisaient la technique en employant du fil de lin. Les aiguilles étaient très vraisemblablement faites de cuivre.
- Les médecins égyptiens étaient capables de distinguer les blessures stériles des blessures infectées. Ils préparaient un mélange de graisse de bouquetin, d’huile de sapin et de pois écrasés pour soigner les blessures infectées.
- La pénicilline et les antibiotiques furent découverts récemment. Les Egyptiens en utilisèrent les premières versions organiques et écrivirent des ordonnances adaptées à chaque maladie.47En plus de la médecine, les Egyptiens s’intéressaient également à l’urbanisme et à l’architecture.
(1, 2) Pectoraux du roi finement travaillés, gravés d’or, d’argent et de pierres semi-précieuses
(3) Une paire de fines sandales faites à la main
(4) Un petit pichet à long bec fabriqué en or a pu conserver sa solidité et son brillant
La métallurgie est la branche de la science et de la technologie impliquant le raffinage de matériaux bruts, le façonnage et la préservation des métaux et de leurs composés. Il y a 3.000 à 3.500 ans, les Egyptiens devinrent experts de l’extraction et le travail de différents minerais et métaux, particulièrement l’or, le cuivre et le fer. Leur expertise démontre qu’ils étaient spécialisés dans la recherche, l’extraction et le travail de minerais et qu’ils possédaient, par conséquent, de solides connaissances en chimie.
Les fouilles archéologiques révélèrent que les Egyptiens produisaient un travail détaillé du minerai de cuivre ainsi que des composés métalliques vers 3.400 ans av. JC. Durant la Quatrième Dynastie (vers 2.900 ans av. JC), la recherche et les opérations minières étaient dirigées par des responsables de haut rang et supervisées par les fils de Pharaon.
En plus du cuivre, les Egyptiens travaillaient le fer. L’étain était, par ailleurs, utilisé pour fabriquer du bronze et le cobalt pour colorer le verre. Sans compter les autres métaux non disponibles en Egypte et qui devaient être importés, le plus souvent de Perse.
Le métal le plus utilisé et le plus apprécié était l’or. Des centaines de mines d’or furent découvertes en Egypte et dans des parties de l’actuel Soudan. Un papyrus datant du 14ème siècle av. JC contient les plans d’une mine près de Apollinopolis, soulignant le professionnalisme des Egyptiens en la matière. Le papyrus décrit la construction de plus de 1.300 habitations pour loger la main d’œuvre. Dès lors l’importance du travail de l’or et de la joaillerie en Egypte antique est manifeste. Des centaines d’objets décoratifs en or découverts lors de fouilles indiquent le degré d’expertise des miniers et des façonneurs de métal.
(5) Cet ornement en or trouvé autour du cou de la momie de Toutankhamon reflète la finesse du travail du joaillier. Quelques 150 autres bijoux furent découverts sur la même momie.
(6) Une armoire en bois couverte d’or sur un traîneau plaqué en argent
(7) Un pectoral en or, en lapis-lazuli et turquoise découvert à Tanis La finesse des bijoux laisse imaginer la sophistication des outils utilisés par le joaillier. Sans un tel matériel, il est impossible d’obtenir ces résultats. La qualité et la délicatesse des bijoux égyptiens égalent ceux d’aujourd’hui.
Les connaissances en architecture et en ingénierie font des Egyptiens une civilisation avancée.
Le climat aride de l’Egypte a conservé de nombreux indices de la civilisation antique, notamment de ses infrastructures.
Des infrastructures hautement développées sont indéniablement le signe que leurs constructeurs étaient des architectes et des ingénieurs chevronnés. Les Egyptiens savaient parfaitement à quelle profondeur creuser des fondations souterraines, où positionner les poutres porteuses, comment concevoir un système de ventilation efficace, comment dessiner des voiries pour l’évacuation des eaux sales, comment acheminer de l’eau propre… Les bâtiments qu’ils laissèrent sont la preuve de leurs aboutissements.
Leurs techniques d’architectures datant d’environ 3.000 ans av. JC étaient extrêmement professionnelles et servaient à résoudre les problèmes des infrastructures. L’eau est essentielle pour un pays aussi aride que l’Egypte. Les Egyptiens trouvèrent des solutions permanentes à ce problème, notamment avec des citernes.
L’une d’entre elles est la vaste réserve d’eau découverte dans la dépression de l’oasis Fayoum. Les Egyptiens construisirent même des lacs artificiels afin d’assurer la vie dans des régions spécifiques. Ces petits lacs recevaient l’eau du Nil, rendant ainsi possible la vie dans le désert égyptien. Le lac Moeris, à 80 kilomètres au sud ouest de la ville actuelle du Caire, fut creusé dans le but d’y stocker l’eau du Nil grâce à un canal. C’est ainsi que des villages et des temples furent construits près de ce réservoir.48
Les connaissances des Egyptiens en médecine, urbanisme et ingénierie sont quelques-unes des preuves de leur degré d’avancement en tant que civilisation. Leur savoir et leurs entreprises réfutent une fois encore la thèse que les sociétés progressent d’un état primitif vers un stade civilisé. En somme, une civilisation vieille de plus de 5.000 ans s’avère plus avancée que des civilisations vivant aujourd’hui, ce qui est, bien sûr, inexplicable en terme de “progrès évolutionniste”. Il n’y a par ailleurs aucun doute sur le fait que d’autres communautés vivaient dans des conditions primitives en même tant que les Egyptiens. Néanmoins, aucun de ces individus n’avait des traits d’homme inférieur ou des traits simiesques. Ils étaient, tout comme les Egyptiens et les hommes d’aujourd’hui, tout à fait humains à tous les égards.
Certaines communautés vivaient certes de manière plus arriérée, mais cela n’en fait pas pour autant des descendants des singes comme le soutiennent les darwinistes. Une telle interprétation est une violation de la science, de la raison et de la logique.
Exemples de lins datant de l’Egypte antique
A partir des fragments de lin qui ont survécu depuis 2.500 ans av. JC, on peut voir que les Egyptiens produisaient des tissus de haute qualité, de par les matières et le tissage. En 2.500 ans av. JC, on produisait en Egypte antique des fibres délicates du type de ceux que les machines sophistiquées produisent aujourd’hui, dont le linge servait à envelopper les momies. Le tissage délicat de ces tissus étonnèrent les égyptologues.49 Ces spécimens sont si fins qu’il faut utiliser une loupe pour les distinguer de la soie, et ce tissu n’a rien à envier au meilleur travail d’une machine à tisser actuelle.50 Aujourd’hui encore, ces tissus sont très prisés pour leur qualité. Le lin égyptien tissé aujourd’hui doit sa renommée aux tisseurs des années 2.000 av. JC. 50
Le papyrus de Rhind
Les nombres étaient en usage depuis longtemps en Egypte antique ; des papyrus datant de 2.000 ans av. JC décrivant des problèmes mathématiques furent découverts. Les documents les plus importants sont les fragments Kahun, et les papyrus de Berlin, Moscou et Rhind. Ils présentent, avec des exemples, les bases sur lesquelles les mesures étaient effectuées. Les Egyptiens savaient qu’un triangle dont les côtés mesurent 3, 4 et 5 est un triangle rectangle et exploitèrent cette connaissance (aujourd’hui connue sous le nom de théorème de Pythagore) dans leurs calculs pour les constructions.51
Par ailleurs, ils connaissaient la différence entre les planètes et les étoiles. Ils ajoutèrent des étoiles, parfois difficilement visibles à l’œil nu, à leurs études de l’astronomie.
En raison de leur dépendance vis-à-vis du Nil, les Egyptiens devaient en mesurer le niveau pendant les inondations annuelles. Le souverain assignait la tâche à des responsables de mesurer la hauteur des hauts du fleuve grâce à un “nilomètre”. Un nilomètre est un puits creusé à proximité du Nil, qui servait dans l'antiquité à mesurer le niveau du fleuve grâce à des repères gravés sur ses parois.52
Les mystérieuses pyramides sont les monuments les plus importants de l’Egypte ancienne, attirant des millions de visiteurs aujourd’hui encore. La plus majestueuse est la Grande Pyramide de Gizeh, considérée comme le plus grand édifice de pierre jamais construit. Les historiens et les archéologues, depuis l’époque d’Hérodote, ont avancé des théories sur le mode de construction de la pyramide. D’aucuns d’affirmer que des esclaves furent utilisés en combinaison avec des techniques, comme l’usage de la rampe ou d’une pyramide en terrasse. Voilà ce qui émerge des différentes hypothèses :
- Si cette pyramide avait été bâtie par des esclaves, alors leur nombre aurait dû être de l’ordre de 240.000. - Si une rampe avait été construite pour bâtir la pyramide, il aurait fallu huit ans pour démanteler cette rampe une fois la pyramide terminée. Cette théorie est, d’après l’ingénieur civil danois Garde-Hanson, ridicule, car après le démantèlement des immenses blocs seraient restés. Or il n’en existe pas de trace.53
Estimant que Garde-Hanson avait pris en considération des aspects délaissés par d’autres théoriciens, Moustafa Gadalla, dans son ouvrage Historical Deception : The untold story of Ancient Egypt (Tromperie historique : l’histoire non racontée de l’Egypte antique), poursuit ainsi:
Essayez de visualiser ces chiffres étourdissants pendant votre visite de la pyramide : pendant 4.000 ans, des hommes produisant 330 blocs de pierres par jour dans les carrières. Pendant la saison des crues, 4.000 blocs sont transportés chaque jour sur le Nil, transbordés et tirés le long de la rampe jusqu’au plateau de Gizeh, et mis en place à un rythme de 6,67 blocs par minute. Imaginez 6,67 blocs toutes les 60 secondes !”54
- Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la surface de chaque pyramide est de xx2,2 hectares acres. Donc quelques 115.000 pierres de revêtement furent nécessaires pour chaque surface. Elles ont été disposées de manière si scrupuleuse qu’une feuille de papier ne pourrait s’insérer dans l’espace entre deux pierres. 55
Ces quelques objections indiquent simplement que les secrets des pyramides sont loin d’être résolus, même avec la science et la technologie du 21ème siècle.
Des faits frappants à Propos des pyramides de Gizeh
Des recherches effectuées sur les pyramides de Gizeh ont montré que les Egyptiens avaient des connaissances solides en mathématiques et en géométrie. Ils devaient également connaître les mesures de la Terre, sa circonférence et l’angle d’inclinaison de son axe. Ces données à propos des pyramides dont la construction commença autour de 2500 ans av. JC sont d’autant plus frappantes qu’elles furent construites quelques 2000 ans avant les grands mathématiciens grecs Pythagore,
Archimède et Euclide :
- Les angles de la Grande Pyramide divisent la région du delta du Nil en deux moitiés égales.
- Les trois pyramides de Gizeh ont été arrangées de sorte à former un triangle pythagoricien, dont les côtés sont de proportions 3, 4 et 5.
- La proportion entre la hauteur de la pyramide et sa circonférence est égale à la proportion entre le rayon du cercle et sa circonférence.
- La Grande Pyramide est un cadran solaire géant. Les ombres qu’elle projette entre la mi-octobre et le début de mars reflètent les saisons et la longueur de l’année. La longueur des dalles en pierre autour de la pyramide équivaut à la longueur de l’ombre d’une journée.
- La longueur normale de la base carrée de la pyramide est égale à 365,342 yards égyptiens (une unité de mesure de l’époque). Ce chiffre est très proche du nombre de jours dans l’année solaire (365,224 jours d’après les calculs).
- La distance entre la Grande Pyramide et le centre de la Terre est équivalente à celle entre la pyramide et le Pôle Nord.
- Dans la pyramide, le périmètre de la base divisé par deux fois sa hauteur donne le nombre Pi.
- La surface totale des quatre côtés de la pyramide est égale au carré de sa hauteur. 56
La Grande Pyramide de Khéops (Khoufou) se compose d’environ 2,5 millions de blocs de pierre. En supposant que dix blocs ont été mis en place chaque jour, nécessitant par là un énorme effort de la part des ouvriers, il aurait alors fallu 684 ans pour placer les 2,5 millions de pierres. Or, on pense qu’il a fallu en moyenne 20 à 30 ans pour construire ce genre de pyramides.
Ce simple calcul révèle que les Egyptiens disposaient d’une technologie très différente et très supérieure pour la construction des pyramides.
En 1978, the Indiana Limestone Institute of America, Inc. – l’une des autorités mondiales en matière de calcaire – conduisit une étude de faisabilité intéressante afin d’apprendre quelle fut la taille de la main d’œuvre et quels types de matériaux auraient été nécessaires pour construire une pyramide similaire à la Grande Pyramide de Gizeh.
Les responsables de la société décrivirent les difficultés rencontrées, remarquant qu’en triplant la production moyenne quotidienne, il n’aurait fallu pas moins de 27 ans pour extraire, fabriquer et expédier une telle quantité de calcaire. Sans oublier que ce travail aurait été effectué avec des moyens modernes américains, à savoir des marteaux hydrauliques et des scies à cristal électriques. L’extraction et le transport du calcaire demanderaient des efforts énormes, sans compter les tests en laboratoire et les autres travaux préparatoires nécessaires à la construction de la pyramide.57
Alors comment les Egyptiens ont-ils réussi à construire ces pyramides géantes? Par quel pouvoir, par quelles machines, par quelles techniques ces terrasses de roche furent-elles mises en place? Par quels moyens les tombes furent-elles creusées? Par quel moyen s’éclairaient-ils durant les travaux? (Aucune trace de suie ne fut découverte sur les murs ou les plafonds à l’intérieur des pyramides et des tombes). Comment les blocs de pierre furent-ils extraits des carrières et comment les différentes faces des blocs furent-elles aplanies? Comment ces blocs, pesant plusieurs tonnes, furent-ils transportés? Comment furent-ils assemblés à 1/1.000 de centimètre près? La liste des questions pourrait s’allonger. Peuvent-elles trouver des réponses logiques et rationnelles à travers l’idée fausse évolutionniste de l’histoire de l’humanité? Bien sûr que non !
Détail du panneau arrière du trône royal de Toutankhamon au Musée Egyptien du Caire
Au moyen de leur maîtrise de l’art, de la médecine et de la culture, les Egyptiens firent de l’Egypte antique une civilisation géante. Les travaux qu’ils laissèrent, les thérapies médicales qu’ils utilisaient et les connaissances et expériences accumulées en sont les quelques preuves. Des scientifiques affirment même que les travaux des Egyptiens – pour qui la construction des pyramides a dû être excessivement difficile, selon la thèse de l’évolution de l’histoire – étaient en réalité l’œuvre de visiteurs extraterrestres.
Cette dernière idée est, bien évidemment, particulièrement irrationnelle et illogique. Pourtant les évolutionnistes se cachent derrière elle étant donné que toute leur démagogie est incapable de proposer une meilleure explication. D’autant qu’il n’existe pas la moindre preuve de ce qu’ils avancent. Lorsque les évolutionnistes se rendent compte qu’ils ne peuvent pas offrir la moindre explication basée sur le hasard ou le processus de l’évolution, ils sortent immédiatement la carte “des visiteurs de l’espace”. Cette idée ridicule émergea lorsqu’ils se rendirent compte que l’ADN dans le noyau cellulaire et la première protéine (fondement de la vie) étaient de loin trop complexes de par leurs structures extraordinaires pour être nés par hasard de substances inanimées. C’est pourquoi les visiteurs de l’espace ont dû apporter le premier organisme vivant sur terre et l’y laisser. Cette théorie est si ridicule qu’elle est révélatrice du désespoir des évolutionnistes.
La civilisation de l’Egypte antique, ainsi que toutes les autres, furent fondées par des hommes pourvus de raison et de volonté. Aujourd’hui, nous nous émerveillons d’objets remontant à 3.000 ans av. JC à propos desquels les scientifiques et experts débattent. Il faut comprendre avant tout qu’une civilisation remontant à 5.000 ans, dont les traces subsistent aujourd’hui encore, fut érigée grâce à une expérience et un savoir accumulés pendant des milliers d’années. En d’autres termes, les racines de cette civilisation remontent encore plus loin. Par conséquent, dans les temps très reculés, il n’existait pas d’hommes primitifs à moitié animal, sans parole, vivant uniquement de la chasse comme le prétendent les défenseurs de l’évolution de l’histoire. Depuis sa création, l’homme dispose des mêmes caractéristiques humaines comme l’intelligence, le sens de la beauté, la compréhension, la conscience et les valeurs morales.
Modèle probable de sarcleuse / Modèle actuel d’une sarcleuse
Les édifices composés de mégalithes érigés par les sociétés passées indiquent qu’une machinerie similaire à celle utilisée dans le bâtiment moderne a dû être employée. La ressemblance entre cet ornement en or et une machine de construction est frappante. Découvert à Panama en 1920, on pense que cet objet était un pendentif.
Cette découverte et d’autres réfutent l’idée évolutionniste de sociétés passées primitives. Des progrès technologiques ont permis une accumulation des connaissances indéniables au cours de l’histoire, mais cela ne signifie pas pour autant que les hommes vivaient comme des animaux dans le passé lointain. Les civilisations passées ont su répondre à leurs besoins en développant des machines diverses et adaptées.
Les vestiges laissés par de nombreuses civilisations passées indiquent que le transport aérien existait dans les temps très anciens. On peut en trouver des traces dans les ruines mayas, sur les pyramides égyptiennes et dans les écrits sumériens. Des informations dont nous disposons, nous pouvons déduire
que les hommes construisaient et utilisaient des véhicules similaires aux planeurs, aux avions et aux hélicoptères il y a des milliers d'années.
Les vestiges laissés par de nombreuses civilisations passées indiquent que le transport aérien existait dans les temps très anciens. On peut en trouver des traces dans les ruines mayas, sur les pyramides égyptiennes et dans les écrits sumériens. Des informations dont nous disposons, nous pouvons déduire que les hommes construisaient et utilisaient des véhicules similaires aux planeurs, aux avions et aux hélicoptères il y a des milliers d'années:
Et à Salomon Nous avons assujetti le vent, dont le parcours du matin équivaut à un mois et le parcours du soir, un mois aussi... (Sourate Saba, 12)
Un modèle de planeur estimé remonter à 200 ans av. JC. | Les appareils ici représentés découverts sur la paroi du Temple Abydios par le docteur Ruth Hiver fascinent par leur ressemblance avec les hélicoptères et les avions actuels. |
Il est très probable que les longues distances dont il est question dans ce verset aient été couvertes rapidement du temps du prophète Salomon (pbsl). Ces déplacements ont pu être effectués grâce à des véhicules fonctionnant à l'énergie éolienne utilisant une technologie similaire à celle existant dans les avions aujourd'hui. (Dieu est le plus savant.) Ce modèle de planeur découvert en Egypte représente une preuve de la connaissance du transport aérien par les civilisations passées. Ce planeur découvert en 1898 est daté de 200 ans avant JC. Cette découverte de 2 200 ans est tout à fait remarquable et ébranle complètement la conception évolutionniste de l'histoire. Des éléments encore plus intéressants apparaissent lorsqu'on examine les caractéristiques techniques du modèle. La forme et les proportions des ailes du modèle en bois furent conçues de sorte à donner à l'avion la poussée maximale en limitant la perte de vitesse, comme dans le Concorde. Cela consolide l'idée que les Egyptiens étaient très versés en aérodynamique.
L'électricité existait-elle en Egypte?
Les reliefs dans le temple de Hathor à Denderah évoquent la possibilité que les Egyptiens connaissaient et utilisaient l’électricité. Un examen soigneux de ce relief permet de conclure que des isolants de haut voltage ont dû être utilisés à l’époque. Une forme assimilable à une ampoule est soutenue par un pilier rectangulaire (appelé pilier Djed et qu’on suppose être un isolant). La ressemblance entre le relief et les lampes électriques est frappante.58 Lors d’une analyse d’objets métalliques égyptiens en 1933, le Dr Colin G. Fink – qui inventa l’ampoule électrique à filament tungstène – découvrit que les Egyptiens connaissaient une méthode de placage d’antimoine sur le cuivre, il y a 4.300 ans. Cette méthode permet d’obtenir les mêmes résultats que l’électroplacage.59
Les scientifiques ont testé le système décrit dans les reliefs pour déterminer s’il a pu émettre de la lumière. L’ingénieur électrique autrichien Walter Garn étudia les reliefs en détail pour reproduire l’isolant du pilier de Djed, l’ampoule et le fil entortillé. Le modèle qu’il fabriqua fonctionnait et permettait d’émettre de la lumière.60
La ressemblance entre les ampoules modernes et celles des reliefs provenant du temple de Hathor à Denderah fascine les scientifiques.
Un autre élément qui pointe également vers l’existence de l’électricité en Egypte antique est l’absence totale de traces de suie sur les murs intérieurs des tombes et des pyramides. S’ils avaient utilisé des torches ou des lampes à huile pour s’éclairer, comme le soutiennent les archéologues évolutionnistes, alors des traces de suie auraient dû être laissées. Pourtant, nulle part il n’en existe, même dans les chambres les plus profondes. Sans un éclairage approprié, il aurait été impossible de poursuivre la construction et encore plus de peindre les magnifiques fresques sur les murs. Cela renforce la possibilité de l’usage de l’électricité en Egypte antique.
Le pilier de Djed, fréquemment représenté dans les fresques égyptiennes, symbolise peutêtre un appareil électrique. La colonne aurait servi de générateur, fournissant ainsi de la lumière.
Que de cités, donc, avons-Nous fait périr, parce qu'elles commettaient des tyrannies. Elles sont réduites à des toits écroulés: Que de puits désertés! Que de palais édifiés (et désertés aussi). (Sourate al-Hajj, 45)
Phillip Johnson
A propos de leur supposée “marche de l’évolution” de l’histoire de l’humanité, les scientifiques darwinistes ont peu d’arguments sur un autre sujet : l’esprit de l’homme grâce auquel l’humanité a pu construire des universités, des hôpitaux, des usines et des états, composer de la musique, organiser des Jeux Olympiques, voyager dans l’espace, etc. – en somme tout ce qui fait l’homme.
Les évolutionnistes défendent l’idée que les capacités actuelles de l’esprit humain sont le résultat de l’évolution depuis que les hommes ont divergé des chimpanzés, nos prétendus proches cousins. Ils assignent les soi-disant bonds en avant qui eurent lieu dans l’évolution de l’esprit à des changements aléatoires dans le cerveau et à l’amélioration liée à la fabrication d’outils. De tels arguments sont souvent véhiculés dans des documentaires télévisés et dans des articles de journaux et magazines, où il est longuement question d’hommes-singes qui apprirent à fabriquer des couteaux puis des lances de la pierre. Or cette propagande n’est pas valable. Bien qu’ils tentent de présenter leurs scénarios sous un angle scientifique, ils ne reposent en réalité que sur des préjugés darwinistes et donc rien de scientifique. Le cœur de la question est que l’esprit humain ne peut être réduit à de la matière. La remise en cause du matérialisme suffit à saper les affirmations à propos de l’évolution de l’esprit.
Selon les évolutionnistes, l’esprit naquit de l’évolution, mais ils ne peuvent pas étayer le concept de niveau primitif d’intelligence (par des expériences), ni répliquer les conditions de ce soi-disant processus évolutionniste. Bien qu’évolutionniste lui-même, Henry Gee, l’éditeur du magazine Nature, très célèbre pour son contenu évolutionniste, admet ouvertement la nature non scientifique de tels propos :
Par exemple, l’évolution de l’homme est supposée avoir été jalonnée par des progrès dans la posture, la taille du cerveau et la coordination entre la main et l’œil, qui conduisirent à des succès technologiques comme le feu, la fabrication d’outils et l’usage du langage. Mais de tels scénarios sont subjectifs. Leur crédibilité repose non pas sur des tests scientifiques, mais des affirmations et l’autorité de leur présentation.61
En plus d’être non scientifiques, de tels scénarios sont logiquement non valables. Les évolutionnistes soutiennent que grâce à l’intellect issu de l’évolution, l’aptitude à utiliser des outils naquit, grâce à quoi l’intelligence put à son tour se développer. Or un tel développement n’est possible que si l’intelligence humaine est déjà présente. Par conséquent, la question de savoir qui de la technologie ou de l’esprit apparut en premier à travers l’évolution reste sans réponse.
Philip Johnson, l’un des critiques le plus virulent du darwinisme, écrit à ce sujet :
Une théorie qui est le produit d’un esprit ne peut jamais expliquer correctement l’esprit qui a produit la théorie. L’histoire du grand esprit scientifique découvrant la vérité absolue est satisfaisante tant que nous acceptons l’esprit lui-même en tant que fait connu. Une fois que nous tentons d’expliquer l’esprit en tant que produit de ses propres découvertes, nous sommes dans un musée de miroirs sans issue.62
Le fait que les darwinistes ne soient pas capables d’expliquer leur propre esprit humain révèle que leurs positions concernant l’histoire culturelle et sociale de l’homme n’ont pas de valeur. Tous les faits et les découvertes passés en revue jusqu’ici montrent à quel point la théorie des darwinistes sur l’“évolution de l’histoire” est dénuée de sens.
Contrairement à ce que les évolutionnistes avancent, l’histoire de l’humanité abonde en preuves à propos du fait que les peuples anciens possédaient des technologies supérieures et appartenaient à des civilisations bien plus avancées que l’on ne croyait. La civilisation des Sumériens est un autre exemple du stade de développement de l’humanité il y a des milliers d’années.
La Mésopotamie signifie “entre les rivières” en grec. Cette région est l’une des plus fertiles au monde, et fut le berceau de grandes civilisations.
Des hommes originaires du sud de ces terres – situées dans le Koweït actuel et le nord de l’Arabie Saoudite – se distinguaient par leur langue différente des autres communautés, leur mode de vie urbain, le gouvernement monarchique basé sur une structure légale et leur usage de l’écriture. Ces hommes appartenaient à la civilisation des Sumériens, qui se développèrent rapidement en fondant de grandes villes-états dès 3.000 ans av. JC et soumirent de grands peuples à leur domination.63
Plus tard, les Sumériens furent vaincus par les Akkadiens et passèrent sous leur joug. Toutefois, en adoptant la culture, la religion, l’art, le droit, la structure étatique et la littérature des Sumériens, les Akkadiens perpétuèrent leur civilisation en Mésopotamie.
Les Sumériens développèrent significativement plusieurs domaines, qu’il s’agisse de la technologie, de l’art, du droit ou de la littérature. Leur économie était très puissante en raison de relations commerciales développées. Le travail du bronze, les véhicules à roue, les bateaux, les statues et les monuments sont les preuves subsistantes de leurs progrès rapides. On sait, par ailleurs, que beaucoup des objets des Sumériens ne survécurent pas au temps. Le tissage et la teinture de la laine – un bien d’exportation majeur pour les villes mésopotamiennes – font partie de leur art disparu.64
Depuis 3000 ans av. JC, les Sumériens assujettirent de vastes zones en érigeant constamment de grandes villes-états.
La structure sociale des Sumériens était particulièrement bien organisée. L’état était monarchique, avec un roi-prêtre régnant avec l’appui de responsables. Après la récolte, ils inspectaient les champs et en partageaient la production entre le peuple. La bureaucratie représentait la base du système administratif sumérien. Le prêtre de chaque région était responsable des hommes y vivant et devait s’assurer que la nourriture était équitablement distribuée, surtout dans les grandes villes. Le travail mené par les prêtres était soumis à un rapport et archivé.
Dans les sphères sociale, artistique, scientifique et économique, les Sumériens, ayant vécu 5.000 ans avant nous, sont en désaccord total sur le modèle évolutionniste de l’homme, supposé passer d’un stade primitif à un stade développé. La grande civilisation bâtie par les Sumériens était non seulement excessivement en avance pour son temps, mais également en avance considérable comparée à des sociétés contemporaines. Ce niveau de développement culturel ne concorde pas avec les postulats évolutionnistes : des hommes se débarrassant de leurs traits simiesques, de leurs grognements, commençant à se socialiser et à élever des animaux, et encore aux balbutiements de l’agriculture. Il est clair que les êtres humains ont toujours été humains doués d’intelligence, de capacités et de goûts, à toutes les époques de l’histoire. Les images, si souvent véhiculées par les évolutionnistes, d’hommes-singes assis autour d’un feu dans des cavernes où ils passent leur temps à fabriquer des outils rudimentaires en pierre sont entièrement fictives et s’opposent même aux données historiques, archéologiques et scientifiques.
Les civilisations passées profondément ancrées démontrent que la thèse de Darwin du “progrès du stade primitif vers le stade civilisé” ne reflète pas les faits. La civilisation sumérienne en est l’illustration. Ce char assyrien sur la photo ci-dessous avançant sans la moindre force propulsive est remarquable. L’armure des soldats indique le degré accompli de la métallurgie de l’époque. Leurs vêtements sont complètement couverts par l’armure, facilitant leurs mouvements, tout en les protégeant de la tête aux pieds. Le char devait être suffisamment solide pour traverser les coups lors des guerres, d’autant plus qu’il servait de bélier. Les matériaux utilisés et la solidité du char sont particulièrement frappants. (2000 av. JC à 612 av. JC).
Les Sumériens utilisaient un calendrier à 12 mois, dessinaient des cartes de nombreuses constellations et suivaient les mouvements de planètes telles que Mercure, Vénus et Jupiter. La précision de leurs calculs fut confirmée par les découvertes ultérieures et les ordinateurs
Les Sumériens avaient leur propre système numérique. Au lieu du système actuel décimal basé sur 10, ils élaborèrent un système mathématique basé sur le nombre 60 (sexagésimal). Leur système subsiste encore de nos jours, dans la division de l’heure en soixante minutes et dans les 360 degrés d’un cercle. C’est pourquoi les Sumériens sont considérés, grâce à leurs premières formules géométriques et algébriques, comme les fondateurs des mathématiques modernes.
Les Sumériens atteignirent par ailleurs un niveau avancé en astronomie et leurs calculs des années, des mois et des jours étaient presque identiques aux nôtres. Le calendrier sumérien, avec une année de douze mois, était également utilisé en Egypte antique, par les Grecs et d’autres. Dans ce calendrier, l’année était divisée en deux saisons – l’été et l’hiver ; l’été commençant à l’équinoxe de printemps et l’hiver à l’équinoxe d’automne.
Les Sumériens étudiaient également les cieux depuis des tours qu’ils appelaient des “ziggourats”.65 Ils étaient capables de prédire les éclipses solaires et lunaires. Les découvertes astronomiques étaient enregistrées dans des tableaux avec un grand nombre de constellations d’étoiles. En plus du Soleil et de la Lune, ils s’intéressèrent aux mouvements de Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Les calculs établis par les Sumériens il y a 5.000 ans ont été confirmés récemment grâce à des images envoyées par des vaisseaux spatiaux.
Cela s’oppose indéniablement à la théorie de l’évolution de l’histoire. Cette information vieille de 5.000 ans fut redécouverte récemment par des télescopes géants, de superordinateurs et une technologie variée. A la lumière de ces faits, les scientifiques évolutionnistes devraient mettre de côté leurs préjugés et adopter une position concordant avec les faits scientifiques et historiques. La vérité montre que l’idée défendue par les darwinistes est fausse : les civilisations n’ont pas progressé d’un état primitif vers un état plus avancé. Des préoccupations idéologiques sont sous-jacentes à cette volonté d’expliquer l’histoire de l’homme en termes de processus d’évolution. Or, l’approche correcte des scientifiques consiste à tenir compte des faits déterminés par l’expérience, la découverte et l’observation et non par les préoccupations idéologiques.
A Allah appartient le royaume des cieux et de la terre. Et Allah est Omnipotent. (Sourate Al Imran, 189)
Ziggurat
Une découverte de l’archéologue Sir John Layard en 1850 souleva la question de qui utilisa en premier la lentille. Pendant une série de fouilles en Irak, Layard découvrit un morceau d’une lentille remontant à 3.000 ans. Aujourd’hui exposé au British Museum, ce fragment montre que la première lentille connue était utilisée à l’époque des Assyriens. Le professeur Giovanni Pettinato de l’Université de Rome croit que cette lentille de cristal – qui représente selon lui une découverte majeure apportant une lumière considérable sur l’histoire de la science – pouvait également expliquer pourquoi les Assyriens en savaient autant sur l’astronomie, étant les découvreurs de la planète Saturne et de ses anneaux. 66
A quel usage était destinée la lentille? La question est sujette à débat, mais il est évident que toutes les sociétés passées n’ont pas mené des vies rudimentaires, comme le soutiennent les scientifiques évolutionnistes. Leurs maîtrises de la science et de la technologie leur permirent de bâtir des civilisations profondément enracinées et de jouir de styles de vie avancés. Nous ne disposons aujourd’hui que d’une information partielle quant à leurs modes de vie, mais elle suffit à affirmer qu’aucune de ces sociétés ne subirent un processus d’évolution.
C'est pour une juste raison qu'Allah a crée les cieux et la terre. Voilà bien là une preuve pour les croyants. (Sourate al-Ankabut, 44)
Un fragment semblable à une lentille remontant à 3.000 ans est assimilé à une découverte importante qui “pourrait modifier le sens de l’histoire de la science”. On sait désormais que l’homme détient le même esprit, les mêmes capacités et les mêmes goûts depuis son apparition.
En 1938, l’archéologue allemand Wilhelm König découvrit un objet en forme de vase que l’on dénomma “la pile de Bagdad”. Qu’est-ce qui permet de conclure que cet objet datant de 2.000 ans était utilisé comme pile? S’il s'agit effectivement d’une pile – ce vers quoi pointent les recherches – toutes les théories prétendant que les civilisations progressent toujours et que les sociétés passées vivaient des conditions primitives s’écroulent. La pile est réalisée dans un petit pot en terre cuite d’un diamètre d’environ 8 centimètres et d’une hauteur de 14 centimètres. Ce pot en terre cuite, scellé avec de l’asphalte ou du bitume, contient un cylindre en cuivre. La base de ce cylindre est couverte d’un disque de cuivre. Le bouchon d’asphalte tient en place dans un barreau de fer, suspendu dans le cylindre, sans entrer en contact avec.
Il suffit d’emplir le vase d’un électrolyte pour obtenir une pile électrique. Le phénomène est appelé la réaction électrochimique, et diffère peu des piles actuelles. Lors d’expériences, un courant de 1,5 à 2 volts fut généré par des reconstructions de la pile de Bagdad.
Cela soulève une question essentielle : à quoi servait une pile il y a 2.000 ans? L’existence d’une pile présuppose son utilisation dans le fonctionnement d’outils ou d’appareils. Une fois de plus, nous avons la preuve que les hommes ayant vécu il y a 2.000 ans possédaient une technologie (et donc un niveau de vie) bien plus avancée que l’on eut cru.
La recherche à propos de cet objet, “la pile de Bagdad”, datant de 2.000 ans suggère qu’il servait de pile pour générer de l’électricité.
Les ruines d’un édifice de la cité maya d’Uxmal
Des scientifiques évolutionnistes soutiennent que les Mayas n’utilisaient pas d’outils en métal. Si c’était le cas, comment expliquer alors le travail raffiné dans les ruines mayas? Les outils en métal s’oxyderaient et se décomposeraient rapidement dans la forêt tropicale du Yucatan, sous un climat aussi humide. Il semblerait plutôt que les objets en métal mayas n’aient pu survivre jusqu’à aujourd’hui. Toutefois les monuments en pierre ayant survécu indiquent qu’il est impossible d’obtenir un travail aussi délicat et raffiné au moyen d’outils en pierre Les ruines d’un édifice uniquement.
Presque toutes les publications évolutionnistes ont une chose en commun : elles consacrent un espace considérable à des scénarios imaginaires à propos des raisons de l’évolution des structures ou des caractéristiques biologiques d’un être vivant. Ce qui est frappant à propos de toutes ces histoires est qu’elles sont présentées comme des faits scientifiques. Pourtant, elles ne sont rien moins que des fables darwinistes. Les évolutionnistes tentent de faire accepter leurs scénarios en leur donnant un ton scientifique alors qu’il n’en est rien.
On tombe ainsi souvent dans la littérature évolutionniste sur l’histoire de créatures simiesques devenant progressivement des hommes primitifs, puis une entité sociale. En dépit de l’absence de preuve corroborant cette théorie, des reconstructions de ces prétendus hommes primitifs représentent l’homme à demi courbé, grognant, vivant dans des grottes avec sa famille ou chassant avec des outils de pierre rudimentaires.
Ces reconstructions sont une invitation à imaginer et à croire. Les évolutionnistes cherchent ainsi à convaincre le public non pas à l’aide de faits scientifiques concrets, mais avec des spéculations fantastiques uniquement basées sur les préjugés de leurs auteurs.
El Mirador, Guetamela, la reconstruction de la ville de Maya.
En dépit de leur conscience de la nature erronée de leurs récits, ils n’ont pas de scrupules à conserver ces histoires dans la littérature professionnelle, ni à les présenter sous les traits d’une vérité scientifique. Ces scénarios si fréquemment exposés par les évolutionnistes ne sont que des conjectures de la théorie de l’évolution, parce qu’il n’existe pas de preuve que l’homme descend d’un ancêtre simiesque. De la même manière, rien dans les données archéologiques et historiques ne permet d’affirmer que les sociétés évoluèrent peu à peu de primitives à civilisées. L’homme a toujours été l’homme depuis son apparition. Il érigea des civilisations et des cultures tout au long de l’histoire, comme celle des Mayas qui inspire aujourd’hui encore une grande fascination.
Les sources historiques font référence à un grand personnage vêtu de blanc qui vint à ces communautés en Amérique du Sud. Selon l’information contenue dans les monuments, la croyance en un Allah Unique se répandit alors rapidement, et des progrès furent faits en art et en science.
N'ont-ils pas parcouru la terre pour voir ce qu'il est advenu de ceux qui ont vécu avant eux? Ceux-là les surpassaient en puissance et avaient labouré et peuplé la terre bien plus qu'ils ne l'ont fait eux-mêmes... (Sourate ar-Rum, 9)
Les Mayas vivaient en Amérique Centrale vers 1.000 ans av. JC, à une distance considérable d’autres civilisations avancées telles que celle de l’Egypte antique, de la Grèce ou de la Mésopotamie. Les Mayas se caractérisent par leur avance dans des domaines de la science comme l’astronomie et les mathématiques et par leur langage écrit complexe.
Les gravures détaillées dans la pierre montrent que les Mayas possédaient la technologie nécessaire à la maçonnerie, qui est quasi-impossible en l’absence d’outils tels que des limes en acier, des ciseaux et des forets.
à gauche en bas : Temple des Guerriers à Chichen Itza
à droite : Partie supérieure du Temple Rosalila reconstituée
De par leur connaissance du temps, de l’astronomie et des mathématiques, les Mayas étaient en avance de mille ans sur le monde occidental de l’époque. Leur calcul du cycle annuel de la Terre était beaucoup plus précis qu’aucun autre jusqu’à l’invention de l’ordinateur. Ils utilisaient également le concept mathématique du zéro mille ans avant sa découverte par les mathématiciens européens et étaient de loin en avance sur leurs contemporains quant à l’usage de chiffres et de signes.
Le Haab, le calendrier civil des Mayas, composé de 365 jours, est l’un des fruits de leur grande civilisation. En réalité, ils savaient déjà qu’une année dure plus de 365 jours ; leur estimation s’élevait à 365,242036 jours. Dans le calendrier grégorien en usage aujourd’hui, une année consiste en 365,2425 jours.67 La différence est effectivement minime, une nouvelle preuve de l’expertise des Mayas en mathématiques et en astronomie.
à droite : Le calendrier maya est presque identique au calendrier grégorien de 365 jours en usage aujourd'hui. Les Mayas calculèrent qu'une année durait un peu plus que 365 jours.
Une pierre du soleil : le calendrier aztèque (à gauche).
Calculer qu’il faut soustraire un jour de l’orbite de Vénus tous les 6.000 ans est une illustration des connaissances en astronomie des civilisations passées.
Nous avons hérité trois livres des Mayas, les codex mayas. Ils contiennent toute l’information essentielle à propos de leurs modes de vie et leur savoir astronomique. Des trois livres – le Codex de Madrid, le Codex de Paris et le Codex de Dresde – le dernier souligne particulièrement le degré de connaissance des Mayas en astronomie. Ils avaient un système d’écriture très complexe, dont seulement 30% a pu être déchiffré. Cela suffit néanmoins à comprendre à quel point ils étaient avancés en science.
Le réseau de routes de l’ancienne cité maya de Tikal
La page 11 du Codex de Dresde traite de la planète Vénus. Les Mayas avaient calculé que l’année vénusienne durait 583,92 jours et l’avait arrondie à 584 jours. Ils proposèrent même des dessins du cycle de la planète pendant des milliers d’années. Deux autres pages se reportent à la planète Mars, quatre à Jupiter et ses satellites, et huit sont consacrées à la Lune, à Mercure, et à Saturne, retranscrivant les calculs compliqués des orbites de ces planètes autour du Soleil, leurs relations entre elles et leurs relations avec la Terre.
Les Mayas étaient si précis dans leurs calculs astronomiques qu’ils savaient qu’il fallait soustraire un jour à l’orbite vénusienne tous les 6.000 ans. Comment ont-il pu acquérir de telles informations? C’est encore le sujet de débats entre les astronomes, les astrophysiciens et les archéologues. Aujourd’hui, des calculs aussi complexes sont effectués à l’aide d’ordinateurs. Les scientifiques s’instruisent sur l’espace externe dans des observatoires équipés de toutes sortes d’appareils techniques et électriques. Pourtant les Mayas savaient tout cela il y a des centaines d’années sans toute la technologie moderne. Cela invalide une fois de plus la thèse selon laquelle les sociétés progressent toujours d’un état primitif vers un état avancé. Les sociétés du passé étaient aussi civilisées que celles du présent, et parfois même plus. De nombreuses communautés n’ont pas réussi à accomplir ce que celles du passé ont réussi à faire. En somme, les civilisations parfois avancent, parfois reculent ; c’est pourquoi des civilisations avancées et des civilisations primitives coexistent.
Détail du dessus du cercueil du souverain maya Pacal. Le véhicule sur lequel Pacal est assis ressemble à une moto. Il s’agissait peut-être d’un véhicule à moteur utilisé à l’époque.
Les darwinistes maintiennent, en l’absence de preuve scientifique, que les premiers hommes étaient des êtres primitifs vivant de manière primitive et que leur intelligence s’est développée graduellement. Les découvertes archéologiques réfutent pourtant cette thèse. Les fouilles menées dans l’ancienne cité maya de Tikal, par exemple, révélèrent des merveilles d’ingénierie et de planification. Des photographies aériennes montrent que les villes mayas étaient reliées les unes aux autres par un vaste réseau de routes. Cela démontre à quel point les civilisations pouvaient être en avance quelle que soit la période historique.
Tikal, l’une des plus anciennes cités mayas, fut fondée au 8ème siècle av. JC. Les fouilles archéologiques dans la cité située en pleine jungle ont permis de découvrir des maisons, des palais, des pyramides, des temples et des points de rassemblement, reliés entre eux par des routes. Des images radar ont montré qu’en plus d’un système d’égouts complet, la cité disposait d’un système d’irrigation. Tikal n’a ni lac ni rivière à proximité, aussi fut-il nécessaire de recourir à dix réservoirs d’eau.
Cinq routes principales mènent à la jungle depuis Tikal. Les archéologues les décrivent comme des routes cérémonielles. Des photographies aériennes montrent que les villes mayas étaient reliées les unes aux autres par un vaste réseau de routes de 300 kilomètres, démonstration du génie des Mayas. Toutes les routes furent fabriquées à l’aide de roches brisées et couvertes d’une couche légèrement colorée adaptée à l’usure. Ces routes sont parfaitement droites, comme si elles avaient été tracées à la règle. Comment les Mayas furent-ils capables de déterminer la direction durant la construction de ces routes et quels furent les équipements et les outils utilisés? La pensée évolutionniste ne parvient pas à fournir des réponses rationnelles et logiques. Il est ici question d’une merveille de génie de plusieurs centaines de kilomètres. Il est évident que ces routes sont le fruit de calculs et de mesures précis, réalisés à l’aide de matériels et d’outils adéquats.
Roues à engrenages à Copan
Les fouilles dans les régions habitées par les Mayas montrent qu’ils utilisaient des appareils à engrenages.
La photographie au verso, prise dans l’importante ville de Copan, en est la preuve. Une civilisation ayant connaissance des systèmes à engrenages devait par conséquent avoir des connaissances en génie mécanique.
Sans une formation en la matière, il vous serait impossible de reproduire un mécanisme similaire à celui de la photographie et encore moins d’assurer son bon fonctionnement.
Pourtant les Mayas réussirent dans ce domaine prouvant par là leur degré de science et qu’ils n’étaient en rien “arriérés”, comme le prétendent les évolutionnistes.
Les exemples cités jusqu’ici suffisent à démontrer le niveau de civilisation des communautés passées. La thèse évolutionniste imposée depuis tant d’années est tout simplement nulle, car les sociétés passées ne vivaient pas de manière simple, primitive et arriérée. Des sociétés de différents niveaux de civilisation et de différentes cultures ont existé de tout temps, sans avoir subi de processus d’évolution d’aucune sorte. L’existence de civilisations arriérées il y a mille ans ne signifie pas que l’histoire elle-même a évolué, ni que les sociétés ont progressé d’un stade primitif vers un stade plus avancé. Car en même temps coexistaient des civilisations hautement développées aux connaissances solides en science et technologie. Oui, l’interaction culturelle et le savoir accumulé transmis aux générations ont pu jouer un rôle dans le développement des sociétés. Mais cela n’est pas l’évolution.
N'ont-ils donc jamais parcouru la terre pour voir ce qu'il est advenu de ceux qui vécurent avant eux et qui étaient plus puissants qu'eux? Et rien, dans les cieux ni sur terre ne saurait réduire l'autorité d'Allah. Car il est certes Omniscient, Omnipotent. (Sourate Fatir, 44)
Allah nous informe que certaines des civilisations passées étaient culturellement très solides:
Ne parcourent-ils pas la terre, pour voir ce qu'il est advenu de ceux qui ont vécu avant eux? Ils étaient plus forts qu'eux et ont laissé sur terre bien plus de vestiges... (Sourate Gafir, 21)
Ne parcourent-ils donc pas la terre pour voir ce qu'il est advenu de ceux qui étaient avant eux? Ils étaient plus nombreux qu'eux et bien plus puissants et ils avaient laissé sur terre beaucoup plus de vestiges. Mais ce qu'ils ont acquis ne leur a servi à rien. (Sourate Gafir, 82)
Que de cités, donc, avons-Nous fait périr, parce qu'elles commettaient des tyrannies. Elles sont réduites à des toits écroulés : que de puits désertés ! Que de palais édifiés désertés ! (Sourate al-Hajj, 45)
Ces versets du Coran ont l’appui des découvertes archéologiques. L’examen des données et des sites archéologiques indique que la plupart de ces sociétés avaient un niveau de vie supérieur à de nombreuses communautés actuelles et qu’elles firent des découvertes majeures dans les domaines de la construction, de l’anatomie, des mathématiques et de la médecine. Ce qui remet complètement en question le mythe darwiniste de l’évolution de l’histoire et des sociétés.
Une image d'araignée de 45 mètres de long
Les lignes de Nazca, à l’extérieur de la ville péruvienne de Lima, sont l’une des découvertes inexplicables par les scientifiques. Ces lignes étonnantes furent révélées en 1939 par des études aériennes menées par le Dr Paul Kosok de l’Université de Long Island à New York. Ces kilomètres de lignes ressemblent parfois à une piste d’atterrissage d’un aéroport, mais représentent aussi clairement divers oiseaux, singes et araignées. Qui dessina ces lignes dans le désert péruvien? Comment? Et pourquoi? Cela reste un mystère. Contrairement à ce qu’avancent certains scientifiques, quiconque est l’auteur de ces figures n’était pas un être primitif. Ces lignes dessinées avec perfection ne sont visibles que depuis les airs. De quoi susciter une profonde réflexion !
Une image de condor de 140 mètres de long (En haut).
Une image de singe de 58 mètres de large et 93 mètres de long (à gauche)
Une image d'arbre (à droite)
Une image de chien (en bas)
Au cours de l’histoire, les hommes accomplirent de grands exploits grâce aux progrès scientifiques et technologiques considérables. Il n’est toutefois pas rationnel, ni scientifique de considérer ces changements comme une “évolution” à la manière des matérialistes. L’accumulation de culture et de connaissances a permis des progrès constants en science ou en technologie. Or, s’il n’y a aucune différence physique entre les hommes d’aujourd’hui et ceux d’un passé lointain, il n’y en a pas non plus en termes d’intelligence et de compétences. L’idée selon laquelle les hommes du 20ème siècle appartiennent à des civilisations plus développées en raison de leur capacité cérébrale accrue est erronée, suite à la propagande évolutionniste.
La théorie de l’évolution de l’histoire de l’humanité rencontre plusieurs problèmes. Le premier a trait à l’origine de la conscience humaine. Un autre concerne le langage qui distingue les êtres humains des autres créatures vivantes.
Dans le monde, il existe de nombreuses races parlant différentes langues, chacune étant très complexe. Les évolutionnistes ne peuvent même pas imaginer comment cette complexité a pu apparaître progressivement.
Lorsque nous parlons, nous sommes capables d’exprimer nos pensées à travers nos paroles et ainsi de nous faire comprendre. Nous sommes cependant peu conscients du fait que le simple fait de parler requiert des mouvements musculaires spécifiques des lèvres, de la gorge et de la langue. Les sons, les syllabes et les mots s’écoulent de notre bouche grâce à la contraction et au relâchement de quelques 100 muscles différents. Les phrases harmonieuses naissent de la juxtaposition appropriée d’éléments grammaticaux tels que le sujet, l’objet et le pronom. Le fait que nous ne fassions rien de plus que “souhaiter” faire usage de cette capacité montre que la parole n’est pas une simple aptitude née de structures biologiques essentielles.
Le langage est un phénomène très complexe qui ne peut s’expliquer en termes de mécanismes imaginaires d’un processus d’évolution. En dépit d’importantes recherches, les évolutionnistes sont incapables de fournir la preuve qu’une aptitude aussi complexe que le langage soit le résultat de l’évolution de sons animaux simples. David Premack de l’Université de Pennsylvanie souligna cet échec : 68 Le langage humain est un embarras pour la théorie de l’évolution…
Le célèbre linguiste Derek Bickerton résume les raisons de cet “embarras” :
Le langage a-t-il pu venir directement d’un trait pré-humain? Non. Ressemble-t-il à des formes de communication animale? Non… Aucun singe, malgré les entraînements intensifs, n’a encore acquis les rudiments de la syntaxe… Comment les mots sont-ils nés? Comment la syntaxe est-elle née? Mais ces questions sont au cœur de l’évolution du langage. 69
Toutes les langues sur terre sont complexes. Les évolutionnistes ne peuvent d’ailleurs même pas imaginer comment une telle complexité s’est acquise progressivement. D’après le biologiste évolutionniste Richard Dawkins, toutes les langues, même celles des tribus les plus primitives, sont hautement complexes :
Mon exemple clair est la parole. Personne ne sait comme ça a commencé… Est tout aussi obscure l’origine de la sémantique, des mots et de leurs sens… Les milliers de langues parlées dans le monde sont très complexes. Mes croyances me poussent à croire que cela fut progressif, mais ce n’est pas aussi évident. Certains pensent que le langage est apparu soudainement, plus ou moins inventé par un génie unique en un endroit précis et à un moment précis.70
Deux chercheurs évolutionnistes spécialisés dans le cerveau, W.K. Williams et J. Wakefield de l’Université de l’Etat d’Arizona, disent à ce sujet :
Malgré l’absence de preuve d’étapes intermédiaires de l’évolution linguistique, les alternatives sont difficiles à accepter. Si des caractéristiques spécifiques à des espèces n’ont pas évolué de manière fragmentée, il ne resterait alors que deux explications. Soit le langage a été mis en place par une force encore mystérieuse, peut-être à travers l’intervention divine, ou il est le résultat d’un changement relativement soudain dans le développement des espèces, peut-être lié à une sorte de mutation spontanée et généralisée… mais la nature fortuite d’une telle mutation rend l’explication plutôt suspecte. Comme cela fut souligné (Pinker et Bloom, 1990), la probabilité d’une mutation conduisant à un système aussi complexe et si adapté que le langage frôle le zéro.71
Le professeur de linguistique Noam Chomsky commente la complexité de l’aptitude au langage :
Jusqu’ici je n’ai rien dit sur la production du langage. La raison est qu’il n’y a rien à en dire d’intéressant. En dehors des aspects périphériques, il demeure un vaste mystère.72
Quiconque est libre de préjugés évolutionnistes sait parfaitement quelle est l’origine de la capacité de parole. C’est Allah Tout Puissant qui l’accorde à l’homme. Allah inspire le discours aux humains et leur permet de parler, comme le révèle ce verset tiré du Coran :
...… Elles diront : “C'est Allah Qui nous a fait parler, Lui qui fait parler toute chose. C'est Lui qui vous a créés une première fois et c'est vers Lui que vous serez retournés. (Sourate Fussilat, 21)
Les évolutionnistes ne peuvent expliquer ni la complexité des structures biologiques qui permettent la parole, ni l’origine de la conscience qui rend le langage possible. Ces deux composantes du langage montrent que la parole fut créée par une intelligence supérieure qui appartient à Allah Tout Puissant, notre Seigneur.
36. William Howells, Getting Here: The Story of Human Evolution, Washington, D.C.: Compass Press, 1993, p. 229
37. www.kuranikerim.com/telmalili/hud.htm
38. Rudyard Kipling, The Elephant's Child, from Just So Stories, 1902; http://www.boop.org/jan/justso/elephant.htm
39. Stephen Jay Gould, "Introduction," in Björn Kurtén, Dance of the Tiger: A Novel of the Ice Age, New York: Random House, 1980, pp. xvii-xviii.
40. Stephen Jay Gould, "The Return of Hopeful Monsters," in The Panda's Thumb: More Reflections in Natural History, [1980], London: Penguin, 1990, reprint, p. 158
41. Simone Waisbard, in The World's Last Mysteries (2nd edition), Reader's Digest, 1978, p. 138
42. Graham Hancock, Santha Faiia, Heaven's Mirror: Quest for the Lost Civilization, New York: Three Rivers Press, 1998, p. 304
43. Moustafa Gadalla, Historical Deception: The Untold Story of Ancient Egypt, Bastet Publishing, Erie, Pa., USA, 1996, pp. 295, 296
44. Interview with Dr. Zahi Hawass, Director of the Pyramids, http://www.pbs.org/wgbh/nova/pyramid/excavation/hawass.html
45. Gadalla, Historical Deception, p. 296
46. http://www.amonline.net.au/teachers_resources/ background/ancient_egypt04.htm
47. Afet İnan, Eski Mısır Tarihi ve Medeniyet (Ancient Egyptian History and Civilization), Ankara: Türk Tarih Kurumu Basımevi, 1956, p. 318
48. Ibid., p. 87
50. James Henry Breasted, Ancient Times or A History of the Early World, 1916, p. 64
51. Moustafa Gadalla, Egyptian Harmony: The Visual Music, NC: Tehuti Research Foundation, 2000, p. 64.
52. http://www.waterhistory.org/histories/cairo/
53. Gadalla, Historical Deception, p. 115
56. The Eyes of the Sphinx, NY: Berkley Publishing Group, 1996, pp. 118-119
57. 2 Nova Productions, Who Built the Pyramids, www.pbs.org
58. Frank Dörnenburg, "Electric Lights in Egypt?", http://www.world-mysteries.com/sar_lights_fd1.htm
59. William R. Corliss, Ancient Man: A Handbook of Puzzling Artifacts, Maryland: The Sourcebook Project, 1978, p. 443
60. http://www.unsolved-mysteries.net/english/ earchiv/e8archivobj005.htm
61. Henry Gee, In Search of Deep Time: Beyond The Fossil Record to A New History of Life, The Free Press, A Division of Simon & Schuster, Inc., 1999, p. 5
62. Phillip E. Johnson, Reason in the Balance: The Case Against Naturalism in Science, Law & Education, Downers Grove, Illinois: InterVarsity Press, 1995, p. 62
63. Temel Britannica, Vol. 16, Ana Yayıncılık, Istanbul: June 1993, p. 203
64. Georges Contenau, Everday Life in Babylon and Assyria, London: Edward Arnold Publishers, 1964.
65. Samuel Noah Kramer, History Begins at Sumer: Thirty-Nine Firsts in Recorded History, Philadelphia: University of Pennsylvania Press, 1981. .
66. Dr. David Whitehouse, "World's Oldest Telescope?", BBC News, 1 July 1999,
http://news.bbc.co.uk/1/low/sci/tech/380186.stm
67. The Mayan Calendar, http://webexhibits.org/calendars/calendar-mayan.html
68. David Premack, "‘Gavagai!' or the Future History of the Animal Language Controversy," Cognition, 19, 1985, pp. 281-282.
69. Derek Bickerton, "Babel's Cornerstone," New Scientist, Issue 2102, 4 October 1997, p. 42
70. Richard Dawkins, Unweaving the Rainbow, Boston: Houghton-Miflin Co., 1998, p. 294
71. Wendy K. Wilkins and Jennie Wakefield, "Brain Evolution and Neurolinguistic Preconditions," Behavioral and Brain Sciences 18 (1): 161-226
72. Noam Chomsky, Powers and Prospects: Reflections on Human Nature and the Social Order, London: Pluto Press, 1996, p. 16