Introduction

Comme elle le fait pour le cours prétendu de l’évolution humaine, la perspective historique évolutionniste étudie l’histoire de l’humanité en la divisant en plusieurs périodes, notamment l’âge de pierre, l’âge de bronze et l’âge de fer. De tels concepts fictifs constituent une partie importante de la chronologie évolutionniste. Dans la mesure où cette chronologie est présentée dans les écoles, dans les journaux et à la télévision, la plupart des individus acceptent cette représentation imaginaire sans soulever la moindre question. C’est pourquoi beaucoup croient que les êtres humains vivaient, autrefois, en ne disposant que d’outils de pierre primitifs et qu'il n'y avait pas de technologie.

Pourtant, les découvertes archéologiques et les faits scientifiques dépeignent une toute autre image. Les traces et les vestiges ayant survécu jusqu’à aujourd’hui – les outils, les aiguilles, les fragments de flûtes, les ornements et les décorations – montrent que sur le plan culturel et social, les hommes ont toujours vécu de manière civilisée.

Il y a des centaines de milliers d’années, les hommes vivaient dans des maisons, cultivaient des champs, échangeaient des marchandises, produisaient des tissus, mangeaient, rendaient visite à leurs proches, s’intéressaient à la musique, peignaient, soignaient les malades, accomplissaient des actes d’adoration ; en somme, ils menaient une vie tout ce qu’il y a de plus normal. Les hommes réceptifs aux injonctions des prophètes envoyés par Allah avaient foi en Lui, le Seul et l’Unique, tandis que les autres adoraient des idoles. Les croyants obéissaient aux valeurs morales commandées par Allah, tandis que les autres avaient des rites déviants et des pratiques superstitieuses. Tout le temps, au cours de l’histoire, il y eut des hommes qui, aujourd’hui encore, croient en l’existence d’Allah, ainsi que des païens et des athées.

Bien évidemment, au cours du temps, il y a toujours eu des hommes vivant dans des conditions plus simples, plus primitives ainsi que des sociétés très civilisées. Mais cela ne constitue en aucun cas une preuve de la soi-disant évolution de l’histoire. Aujourd’hui, n’envoie-t-on pas des navettes dans l’espace alors que certaines régions du monde n’ont même pas l’électricité? Cela ne signifie pas pour autant que ceux qui construisent des vaisseaux spatiaux sont plus avancés intellectuellement ou physiquement – et qu’ils sont plus en avant sur la prétendue route de l’évolution – ni que d’autres seraient plus proches des soi-disant créatures simiesques. Cette situation indique uniquement des différences de cultures et de civilisations.

Il n'a jamais existé d'Age de Pierre

Durant la période appelée à tort par les évolutionnistes “l’âge de pierre”, les hommes adoraient Dieu, écoutaient les messages prêchés par les messagers envoyés, construisaient des édifices, cuisinaient dans leurs cuisines, discutaient en famille, rendaient visite à leurs voisins, disposaient de tailleurs et de couturiers, étaient traités par des médecins, s’intéressaient à la musique, peignaient, façonnaient des statues. En somme, ils menaient des vies parfaitement normales. Comme les données archéologiques le montrent, des changements se produisirent dans les technologies et les savoirs accumulés au cours de l’histoire. Mais les hommes ont toujours vécu comme des êtres humains.

Ce collier de pierres et de coquillages du néolithique supérieur dénote le sens artistique et les goûts des hommes de cette époque et également qu’ils possédaient la technologie nécessaire à la production de tels ornements.

Des pots, une table et une cuillère datant de 7.000 à 11.000 ans av. JC apportent une information importante à propos du niveau de vie des hommes à cette époque. Selon les évolutionnistes, les hommes venaient alors d’adopter depuis peu un mode de vie sédentaire et venaient de se civiliser. Les matériaux montrent toutefois qu’il ne manquait rien à la culture de ces hommes et que leur existence semblait tout à fait civilisée.

Tout comme nous aujourd’hui, ils s’asseyaient à des tables, mangeaient dans des assiettes avec des couteaux, des cuillères et des fourchettes, recevaient des invités, offraient des rafraîchissements – bref, ils vivaient tout à fait normalement. Lorsque l’on examine les découvertes dans leur globalité, on peut voir qu’avec leur sens artistique, leurs connaissances médicales, leurs moyens techniques et leurs vies quotidiennes, les hommes du néolithique menaient des vies tout à fait humaines, comme ceux qui les précédèrent et ceux qui leur succédèrent.

Des perles de 12.000 ans

Ci-dessus: Selon les archéologues, ces pierres remontant à 10.000 ans av. JC étaient utilisées comme des perles. Les trous parfaitement réguliers dans des pierres aussi dures sont particulièrement remarquables, puisqu’il a fallu utiliser des outils en acier ou en fer pour les percer.

Un bouton de 12.000 ans

Ci-dessus: Ces boutons en os, utilisés aux alentours de 10.000 ans av. JC, montrent que les hommes avaient des vêtements à fermeture. S’il existait des boutons, ces hommes devaient certainement savoir coudre, fabriquer des tissus et tisser.

Des aiguilles et un poinçon de 9.000 à 10.000 ans

Ci-côté : Ces aiguilles et ce poinçon datant de 7.000 à 8.000 ans av. JC apportent des éléments à propos de la vie culturelle des hommes de l’époque. L’usage de poinçons et d’aiguilles prouve que ces hommes étaient tout à fait humain et que leur comportement n’avait rien d’animal comme le soutiennent les évolutionnistes.

Un poinçon de cuivre de 12.000 ans

Ci-côté : ce poinçon de cuivre datant de 10.000 ans av. JC est la preuve que les métaux étaient connus, exploités et travaillés. Le minerai de cuivre, habituellement disponible sous forme de cristal ou de poudre, apparaît dans les veines de vieilles roches dures. Pour pouvoir en faire un poinçon, cette civilisation était capable de reconnaître le minerai de cuivre, de l’extraire de sa roche et de le travailler avec des moyens technologiques. Cela démontre que cette civilisation ne venait certainement pas de sortir de sa “phase primitive”, comme l’affirment les évolutionnistes.

Les flûtes ici représentées remontent à 95.000 ans en moyenne. Les hommes ayant vécu il y a des dizaines de milliers d’années avaient par conséquent un goût pour la culture musicale.

Les évolutionnistes ne peuvent pas expliquer les découvertes archéologiques

Cet outil en obsidienne datant de 10.000 av.
JC Il est impossible de graver la pierre au moyen d'une pierre

En examinant l’histoire de l’humanité vue par les évolutionnistes, on remarquera à quel point les représentations de la vie quotidienne des ancêtres soi-disant primitifs de l’homme sont détaillées. Le style confiant faisant autorité peut impressionner plus d’un individu aux connaissances limitées sur la question et le convaincre ainsi que ces “reconstructions artistiques” reposent bel et bien sur des preuves scientifiques. Les scientifiques évolutionnistes présentent des descriptions détaillées comme s’ils avaient été eux-mêmes des observateurs, il y a des milliers d’années. Ils avancent ainsi que nos ancêtres présumés, ayant alors appris à se tenir sur deux jambes et n’ayant plus d’emploi pour leurs mains, ont commencé à fabriquer des outils en pierre et en bois, à l’exclusion d’autres matériaux et ce pendant une très longue période. C’est seulement plus tard qu’ils auraient commencé à utiliser le fer, le cuivre et le laiton. Or, il ne s’agit là que d’interprétations erronées en faveur des préconceptions évolutionnistes au lieu de preuves scientifiques.

Dans son livre Archaelogy : A very short introduction (Archéologie : une très courte introduction), l’archéologue Paul Bahn affirme que le scénario de l’évolution de l’humanité n’est rien moins qu’un conte de fée et il ajoute qu’une grande partie de la science repose sur de telles fables. Il souligne que son emploi du terme “conte” est dans un sens positif, mais il n’en demeure pas moins un conte. Il invite ses lecteurs à réfléchir sur les attributs traditionnels de la prétendue évolution humaine : les feux de camps, les sombres cavernes, les rites, la fabrication des outils, la vieillesse, la lutte et la mort. Il se demande lesquelles de ces conjectures reposent réellement sur des os ou des vestiges découverts et lesquelles sont basées sur des critères littéraires.

Les cuillères montrent que les hommes respectaient une étiquette à table. Cela prouve une nouvelle fois qu'ils ne menaient pas un mode de vie primitif, comme le prétendent les évolutionnistes.

Bahn hésite à répondre ouvertement à la question qu’il pose, en l’occurrence que la prétendue évolution de l’homme repose plus sur des critères littéraires que scientifiques.

En réalité, il existe de nombreuses interrogations sans réponses et incohérences que l’individu entraîné par le dogme évolutionniste ne parviendra pas à détecter. Les évolutionnistes se réfèrent à l’âge de pierre, mais sont incapables d’expliquer comment les outils ou les vestiges ont pu être gravés ou façonnés. De la même manière, ils ne peuvent expliquer comment les insectes ailés ont pu se mettre à voler alors qu’ils prétendent que des ailes ont poussé chez les dinosaures à force d’essayer d’attraper ces insectes volants. Ils préfèrent dans ces cas-là ignorer la question et la faire oublier aux autres.

Or façonner et graver une pierre n’est pas une tâche aisée. Il est impossible d’obtenir des outils parfaitement réguliers et au redoutable tranchant, comme semblent l’indiquer les vestiges découverts, en grattant uniquement deux pierres l’une contre l’autre. Des roches dures comme le granit, le basalte et la dolérite peuvent être taillées sans les effriter seulement au moyen de limes, de rabots et de lames en acier. Il est par ailleurs évident que les bracelets, les boucles d’oreilles et les colliers remontant à des dizaines de milliers d’années n’ont pu être fabriqués avec des outils de pierre. Ni les minuscules trous ni les décorations sur les bijoux n’ont pu être obtenus par des frottements avec la roche. La perfection de ces objets ornementaux montre que d’autres outils faits de métaux durs ont dû être employés.

De nombreux archéologues et scientifiques ont effectué des tests afin de vérifier si ces anciens objets pouvaient être fabriqués dans les conditions supposées par les évolutionnistes. Le professeur Klaus Schmidt conduisit une expérience du genre sur les gravures sur les blocs de pierre à Göbekli Tepe en Turquie, datant d’environ de 11.000 ans. Il donna à des ouvriers des outils de pierre, du même type que ceux que les évolutionnistes pensent avoir été utilisés à l’époque, en leur demandant de produire des gravures similaires sur des roches similaires. Après deux heures de travail ininterrompu, tout ce que les ouvriers réussirent à terminer était une vague ligne.

Cette flûte datant de 40.000 ans démontre que les hommes-singes primitifs n’ont jamais existé. La recherche scientifique met en évidence que des flûtes à sept notes comme celles d’aujourd’hui étaient en usage, il y a des dizaines de milliers d’années.

Vous-même pouvez faire une expérience similaire chez vous. Prenez un morceau de pierre dure comme du granit par exemple et essayez de le transformer en un fer de lance. Vous ne pouvez pour cela utiliser qu’un morceau de granit et une pierre. Quelles sont vos chances de réussir? Pouvez-vous reproduire la même précision, la même symétrie, la même régularité et le même aspect poli que les objets découverts dans les différentes strates historiques? Allons plus loin encore. Prenez un morceau de granit d’un mètre carré et essayez d’y graver la représentation d’un animal avec une notion de profondeur. Quel sera donc le résultat du frottement de cette roche avec une autre roche dure? Il ne fait pas de doute que sans outils en acier et en fer, il soit impossible de fabriquer un fer de lance et encore moins une gravure réaliste dans la pierre.

La coupe et la gravure de la roche sont des domaines d’expertise à part entière. La technologie requise est essentielle si l’on veut fabriquer des limes, des lames et d’autres outils. Cela démontre bien que les fabricants “primitifs” de ces objets disposaient déjà à l’époque de moyens techniques avancés. Ainsi l’idée des évolutionnistes selon laquelle de simples instruments en pierre étaient connus et que la technologie était inexistante relève du mythe. Un “âge de pierre uniquement” n’a jamais existé.

Il est toutefois tout à fait plausible que les outils d’acier et de fer utilisés pour la coupe et la taille des pierres n’ont pas survécu jusqu’à nos jours. Dans un environnement humide et acide, les métaux s’oxydent et finissent par disparaître, ne laissant que des fragments des pierres taillées plus lentes à se désagréger. Mais se limiter à l’examen de ces fragments pour suggérer que les hommes n’utilisaient alors que la pierre ne relève pas du raisonnement scientifique.

Un grand nombre d’évolutionnistes admet désormais que les découvertes archéologiques ne vont pas du tout dans le sens du darwinisme. Richard Leakey, un archéologue évolutionniste, confessa qu’il est impossible d’expliquer les découvertes archéologiques, en particulier les outils de pierre, à la lumière de la théorie de l’évolution :

En fait, la preuve concrète de l’inadéquation de l’hypothèse darwinienne se trouve dans les archives archéologiques. Si le package darwinien était correct, on devrait alors s’attendre à voir l’apparition simultanée dans les archives archéologiques et fossiles de la preuve de la bipédie, de la technologie et de la taille croissante du cerveau. Or on ne la voit guère. Un seul pan de la préhistoire, celui des outils en pierre, suffit à montrer que l’hypothèse est fausse. 1

Le mensonge de "La Pierre Polie"

Un objet de pierre des plus surprenants a survécu jusqu’à nos jours. Afin de donner à une pierre un aspect aussi régulier et précis, il faut généralement utiliser de puissants outils d’acier. Il est, en effet, impossible d’obtenir des formes si fines en abrasant ou en frottant deux pierres ensemble. L’infrastructure technique est essentielle pour couper nettement des pierres comme le granite et pour tracer des motifs à sa surface.

De nombreux outils de pierre s’avèrent tranchants et polis, grâce à une taille nette et un façonnage précis. Les évolutionnistes décrivent l’époque dont ils sont issus comme “l’âge de pierre poli” de manière totalement fallacieuse et non scientifique. Or, il est impossible de préserver l’aspect poli pendant des milliers d’années. Les roches en question brillent car elles furent taillées de manière nette et non parce qu’elles furent polies. L’éclat provient de l’intérieur de la pierre même.

Sur la photographie, le bracelet de gauche est fait de marbre et celui de droite de basalte. Ils remontent à environ 8.500 à 9.000 ans av. JC. Les évolutionnistes prétendent qu’à cette époque, seuls les outils de pierre étaient utilisés. Mais le basalte et le marbre sont des matériaux exceptionnellement durs. Afin de leur donner la forme de bracelet, des lames et un équipement d’acier sont nécessaires. Sans cet équipement, il est tout à fait impossible de couper et de tailler ces roches. Si vous donnez à quelqu’un un morceau de pierre et que vous lui demandez de s’en servir pour transformer un morceau de basalte en bracelet, quel sera le résultat?

Le fait de frotter ou de frapper deux pierres entre elles ne permet pas, bien évidemment, de réaliser un bracelet. Par ailleurs, ces objets dénotent les goûts esthétiques et le sens de la beauté des hommes civilisés qui les produisirent.

Les illustrations représentent des outils en obsidienne et en os, des crochets et des objets divers faits à la main. Il semble évident qu’on ne peut obtenir une telle régularité des formes en frappant un matériau brut avec une pierre.

Les coups ne feraient que briser l'os et ne permettraient donc pas le façonnage désiré. De la même manière, les lignes saillantes et les bouts pointus ne peuvent être formés même avec l'aide des roches les plus dures telles que le granite ou le basalte. Ces roches sont coupées aussi nettement que si l'on avait coupé un fruit. Leur éclat ne provient pas d'un polissage, comme l'affirment les évolutionnistes, mais de leur taille. Ceux qui ont conçu ces objets ont dû disposer d'outils en fer ou en acier pour travailler ces matériaux de la manière souhaitée. Des plaques de pierre dure ne peuvent être coupées avec précision qu'avec un matériau encore plus dur, comme l'acier.

La chronologie évolutionniste fictive

Cette gravure en pierre date de 11.000 ans – une époque où les évolutionnistes conjecturent que seuls les outils rudimentaires en pierre étaient utilisés. Cependant, un tel ouvrage n’a pu être fabriqué en frottant deux pierres l’une contre l’autre. Les évolutionnistes ne peuvent pas avancer une explication rationnelle et logique à propos de ces reliefs si précis. Il ne fait pas de doute que c’est là l’oeuvre d’hommes intelligents aidés d’outils en fer ou en acier.

Dans leur organisation de l’histoire, les évolutionnistes interprètent les objets qu’ils découvrent selon leurs propres théories dogmatiques. Ainsi ils baptisèrent “l’âge de bronze“ la période durant laquelle des articles en bronze furent fabriqués, suggérant que le fer ne commençât à être utilisé que récemment. D’après leurs affirmations, les civilisations les plus anciennes ne connaissaient pas les métaux.

Il a fallu recourir à des outils en métaux durs tels que le fer ou l’acier pour fabriquer cette hache de pierre datant de 550.000 ans.

Or, comme nous l’avons souligné plus haut, le fer, l’acier et de nombreux autres métaux ont tendance à s’oxyder et à se décomposer beaucoup plus rapidement que les roches. Des métaux comme le bronze s’oxydant beaucoup plus difficilement ont pu survivre plus longtemps que d’autres. Il est par conséquent tout à fait naturel que les objets en bronze découverts soient plus anciens que ceux en fer.

En revanche, il n’est pas logique de soutenir qu’une société capable de produire du bronze ne soit pas familière avec le fer, ni qu’une société dispose des compétences techniques pour produire du bronze mais pas d’autres métaux.

Le bronze s’obtient en ajoutant à du cuivre de l’étain, de l’arsenic et de l’antimoine, et une petite quantité de zinc. Quiconque fabrique du bronze possède une science active des éléments chimiques tels que le cuivre, l’étain, l’arsenic, le zinc et l’antimoine, sait à quelle température les fondre et dispose d’un four pour fondre les métaux et les combiner. Sans ce minimum de savoir, il paraît difficile d’obtenir un alliage réussi.

Le minerai de cuivre se trouve dans les vieilles roches dures sous forme poudreuse ou cristalline (connu sous le nom de “cuivre natif”). Une société utilisant du cuivre doit d’abord être capable de l’identifier. Elle doit ensuite construire une mine pour extraire le cuivre et le transporter à la surface. Il est clair que cela ne peut se faire au moyen d’outils en bois et en pierre.

Le cuivre doit être liquéfié à une température de 1.084,5°C. Il faut également un système pour assurer un flux constant d’air vers le feu. Pour transformer le cuivre, il faut un four capable d’atteindre cette haute température ainsi que des creusets et des pinces.

Ceci résume rapidement l’infrastructure technique requise pour le maniement du cuivre, qui est lui-même un métal trop souple pour conserver longtemps son tranchant. En ajoutant au cuivre de l’étain, du zinc et d’autres éléments, on obtient le bronze, un métal plus dur, ce qui est d’autant plus sophistiqué que chaque métal requiert des procédés différents.

IL EST IMPOSSIBLE DE GRAVER LA PIERRE AU MOYEN D’UNE PIERRE

(1) Incrustations de pierre datant de 10.000 av. JC

(2) Pilons datant de 11.000 av. JC

(3) Outil en obsidienne datant de 10.000 av. JC

(4) Objets en pierre datant de 11.000 av. JC

(5) Travail de la pierre remontant à 9.000 à 10.000 av. JC, avec des traces d’incrustations en malachite

(6) Incrustation en pierre alvéolée ressemblant à un clou, remontant à 10.000 av. JC

(7) Un marteau datant de 10.000 av. JC

Ces outils de pierre datent en moyenne de 10.000 à 11 000 ans av. JC. Imaginez que vous vouliez fabriquer l’un de ces objets en frappant ou en frottant deux pierres ensemble, à la manière de l’époque selon les évolutionnistes. Essayez de faire des trous réguliers comme ceux de l’illustration 4. Peu importe le nombre de frappes, vous ne réussirez jamais à reproduire un trou parfait, à moins que vous ne disposiez d’un foret d’un matériau plus dur comme l’acier.

Des pièces en cuivre utilisées probablement comme des perles, datent en moyenne de 10.000 à 11 000 ans av. JC.

Les gens vivant à cette époque-là, avait l'infrastructure nécessaire pour trouver et façonner les minerai de cuivre.

Tous ces faits montrent le degré de connaissances des communautés impliquées dans l’activité minière, travaillant les métaux et produisant des alliages. C’est pourquoi il est incohérent d’affirmer que ces sociétés n’ont jamais découvert le fer.

Les découvertes archéologiques indiquent au contraire que la théorie des évolutionnistes, selon laquelle le métal n’était pas connu des civilisations anciennes, est fausse. Furent ainsi mis à jour une coupe métallique datant de 100.000 ans, des sphères métalliques de 2,8 milliards d’années et un pot en fer remontant à quelques 300 millions d’années, des fragments de textiles sur de l’argile de 27.000 années ainsi que des traces de métaux tels que le magnésium et le platine remontant à un millier d’années alors que leur fusion réussie en Europe ne date que de quelques centaines d’années. Ces vestiges épars démolissent complètement les classifications en âge de pierre brute, âge de pierre polie, âge de bronze et âge de fer. Cependant, une grande partie de ces découvertes, après être parue dans de nombreuses publications scientifiques, a été soit ignorée par les scientifiques évolutionnistes soit dissimulée dans les caves des musées. Les fantastiques fables évolutionnistes sont désormais présentées comme l’histoire de l’humanité au lieu des véritables faits.

Des morceaux de millions d'années que les évolutionnistes ne peuvent expliquer

D’après la théorie de l’évolution, les êtres vivants évoluèrent selon des étapes spécifiques qui auraient permis à la bactérie de devenir un être humain sur une période imaginaire de plusieurs millions d’années. Selon ce scénario, l’homme est le dernier résultat d’une évolution de quelques 20.000 années. Pourtant les données scientifiques et les archives fossiles n’apportent pas la moindre preuve d’un tel développement. Ils montrent, en réalité, le contraire.

Cette sphère métallique est l’une des quelques centaines d’autres découvertes dans une strate en

Afrique du Sud. On estime qu’elles remonteraient à plusieurs millions d’années. Les rainures soigneuses

qu’elles présentent ne peuvent pas être le résultat d’un phénomène naturel. Cette découverte montre que le métal était utilisé depuis très longtemps, et que pendant des millions d’années les hommes disposaient de la technologie pour dessiner ces fines rainures dans le métal.

Des outils et des ornements découverts ayant appartenu à des êtres humains ont un âge estimé de plusieurs millions d’années. Les darwinistes sont incapables de placer dans leur arbre généalogique des hommes ayant vécu il y a 50 voire 500 millions d’années – c’est-à-dire à une époque où ils affirment qu’aucun être vivant en dehors des trilobites ne peuplait la terre. Cela leur est bien sûr impossible ! Dieu donna la vie aux êtres humains sur un simple ordre : “Sois !”, comme Il le fit pour tous les autres êtres vivants. Par conséquent, il est tout aussi vraisemblable que nous fassions des découvertes sur les

hommes de millions d’années que sur les hommes ayant vécu il y a un siècle. Dieu, le Créateur de toute chose, peut certainement créer tout ce qu’Il veut, au moment de l’histoire où Il veut. C’est une chose aisée pour Dieu, de par Sa puissance et Son pouvoir sans limite. Mais les darwinistes ne veulent pas comprendre cette vérité, c’est pourquoi ils n’ont aucune explication à avancer face aux preuves de la création. Ils n’ont d’autres alternatives que de répéter les scénarios déjà sapés par la science. Or, de plus en plus de résultats de fouilles ébranlent le dogme de l’évolution.

En 1912, deux employés de Municipal Electric Plant à Thomas, en Oklahoma, firent une étonnante découverte alors qu’ils étaient en train de charger du charbon. Ils tombèrent sur un solide morceau de charbon trop grand, aussi l’un des employés le brisa. Il découvrit à l’intérieur un vase en fer. Une fois retiré, on pouvait voir le moule du vase dans l’un des morceaux de charbon. Après voir examiné le charbon, de nombreux experts estimèrent l’âge du vase à 300 voire 325 millions d’années.

Cette découverte s'oppose à la théorie des évolutionnistes qui stipule que le fer ne commença à être utilisé qu'autour de 1.200 ans av. JC.

Le numéro du 5 juin 1852 du magazine Scientific American contenait un rapport sur la découverte de restes d'une coupe métallique datant de 100.000 ans. Cette coupe de forme de cloche ressemblait au zinc par sa couleur, ou à un métal composé d'une part considérable d'argent. Sa surface était couverte de motifs finement travaillés de fleurs, de feuilles de vigne

Le numéro du 5 juin 1852 du magazine Scientific American contenait un rapport sur la découverte de restes d’une coupe métallique datant de 100.000 ans. Cette coupe de forme de cloche ressemblait au zinc par sa couleur, ou à un métal composé d’une part considérable d’argent. Sa surface était couverte de motifs finement travaillés de fleurs, de feuilles de vigne ou de couronnes. Les évolutionnistes, persuadés que le métal n'était pas utilisé dans les temps reculés, ne peuvent bien sûr pas expliquer cette découverte. Il semble clair que les auteurs de cet objet disposaient d’une culture avancée, capable de produire des composés métalliques et de travailler les métaux.

Le pilon et le mortier ici représentés furent découverts en 1877 dans un lit de rivière très ancien sous la Montagne de la Table. Le lit de la rivière date, en effet, d’au moins 33 millions d’années, prouvant ainsi que les êtres humains mènent une vie humaine depuis toujours.

Cette semelle de chaussure ossilisée fut découverte dans une roche de 213 millions d’années. On sait dès lors que les hommes portaient, à cette époque, des chaussures, très certainement des vêtements. On peut également déduire qu’ils avaient une certaine culture culinaire et qu’ils ppréciaient les relations sociales.

La seule photographie de ce fossile fut publiée dans un journal new-yorkais en 1922. De telles découvertes réfutant la théorie de l’évolution de l’histoire humaine, sont soit dissimulées soit ignorées par les évolutionnistes.

Une forme essemblant à un visage humain fut gravée dans ce morceau de pierre à feu de 3 millions d’années. Il est très difficile de perforer des trous aussi réguliers dans cette pierre, c’est pourquoi la tâche nécessite des outils métalliques spéciaux. Il est mpossible que cet ouvrage ait été ffectué dans les conditions primitives décrites par les évolutionnistes.

Les croyants étaient civilisés tout au long de l’histoire

La vraie religion, ainsi que les superstitions, ont coexisté tout au long de l’histoire et perdurent aujourd’hui encore. Depuis toujours, les croyants ont accompli leurs devoirs religieux et ont obéi aux commandements divins.

Au cours de l’histoire, Allah a envoyé des messagers afin d’inviter les hommes vers la véritable voie. Certains ont obéi aux messagers et ont cru en l’existence et en l’unicité d’Allah, tandis que d’autres ont persisté dans leur reniement. Depuis sa toute première apparition, l’homme a appris à croire en un Dieu Unique, ainsi que les valeurs morales de la vraie religion, grâce aux révélations de notre Seigneur. Par conséquent, la théorie des évolutionnistes avançant que les premières civilisations ne croyaient pas en un Dieu Unique est fausse. (Davantage de détails seront fournis sur la question plus loin dans le livre.)

A chaque période de l’histoire, Allah a envoyé des messagers pour appeler les hommes à croire et à vivre selon des valeurs morales religieuses.

Les gens formaient une seule communauté. Puis, Allah envoya des prophètes comme annonciateurs et avertisseurs ; et Il fit descendre avec eux le Livre contenant la vérité, pour régler parmi les gens leurs divergences. Mais, ce sont ceux-là mêmes à qui il avait été apporté, qui se mirent à en disputer, après que les preuves leur furent venues, par esprit de rivalité ! Puis Allah, de par Sa Grâce, guida ceux qui crurent vers cette vérité sur laquelle les autres disputaient. Et Allah guide qui Il veut vers le chemin droit. (Sourate al-Baqarah, 213)

Un autre verset révèle qu’un messager fut envoyé à chaque communauté pour mettre en garde ses membres, leur rappeler l’existence et l’unicité d’Allah et les inviter à une vie vertueuse:

… Il n'est pas une nation qui n'ait déjà eu un avertisseur. (Sourate Fatir, 24)

Bien que notre Seigneur ait envoyé des messagers et des manuscrits sacrés, certains hommes se sont détournés des vertus de la véritable religion pour adopter des croyances superstitieuses égarées. D’aucuns ont inventé des croyances païennes au point de vouer un culte à la terre, à une pierre, à un morceau de bois, à la Lune, au Soleil et même aux esprits malveillants. Aujourd’hui encore, subsistent des adorateurs du feu, de la Lune, du Soleil ou d’autres idoles faites de bois. Certains hommes associèrent des partenaires à notre Seigneur, même s’ils étaient pleinement conscients de Son existence et de Son unicité. Allah leur envoya néanmoins des messagers, afin de leur révéler leurs erreurs et de les inciter à abandonner leurs superstitions au profit d’une vie selon la vraie religion. Tout au long de l’histoire, des croyants dotés d’une foi pure et des non-croyants tombés dans la perversion ont coexisté.

Aujourd’hui, des hommes superstitieux continuent à adorer des idoles, comme par le passé.

Les croyants qui côtoyèrent les prophètes purent jouir d’une haute qualité de vie dans des conditions des plus civilisées. A l’époque des Prophètes Noé, Abraham, Joseph, Moïse et Salomon (pse), un ordre social sophistiqué régnait, tout comme aujourd’hui. De tout temps, les croyants ont prié, jeûné, respecté les limites édictées par Allah et vécu licitement et proprement. Les découvertes archéologiques montrent que les prophètes et les pieux serviteurs d’Allah avaient adopté les meilleurs et les plus nobles standards de vie, en accord avec les préceptes divins.

Salomon et la reine de Saba, de Frans Francken II le jeune, Musée des Beaux-Arts à Quimper en France.

Tous les progrès techniques du temps de Nemrod furent utilisés au mieux par le Prophète Abraham (pbsl) et ses disciples. Les Prophètes Joseph, Moïse, Aaron (pse) et leurs disciples eurent également recours au savoir technique de l’époque de Pharaon. L’expertise atteinte alors dans les domaines de l’architecture, de l’art et des communications à l’époque du Prophète Salomon (psl) fut employée le plus sagement. Les bienfaits qu’Allah accorda au Prophète Salomon (psl) sous la forme de richesse et de magnificence inspirèrent le respect et la crainte aux générations suivantes.

Il faut se rappeler que l’information et les biens sont des bénédictions d’Allah octroyées aux hommes du passé ainsi qu’à ceux du présent. Les individus qui fondèrent des civilisations il y a des centaines de milliers d’années, qui ornèrent les parois des cavernes de magnifiques peintures il y a des dizaines de milliers d’années, qui édifièrent les pyramides et les ziggourats, qui construisirent des monuments gigantesques à des hauteurs faramineuses, comme au Pérou par exemple, n’agirent de la sorte que sous l’inspiration et l’enseignement d’Allah. De même, ceux qui étudient les particules subatomiques, qui envoient des navettes dans l’espace et qui écrivent des logiciels informatiques le peuvent par la volonté d’Allah. Toute l’information dont disposent les êtres humains depuis leur création est une bénédiction de la part d’Allah.

Allah créa l’homme à partir de rien. Tout au long de sa vie, Il lui envoie des épreuves diverses ainsi que des bienfaits. Chaque bienfait est en soi une épreuve. Lorsque l’homme sait que la civilisation, la technologie et les moyens à sa portée proviennent d’Allah, il se montre alors reconnaissant envers notre Seigneur, Qui lui accorde encore davantage de bienfaits en retour :

La Madone avec les saints, de Giovanni Bellini, Venise, 1505

Et lorsque votre Seigneur proclama : “Si vous êtes reconnaissants, très certainement J'augmenterai Mes bienfaits pour vous...” (Sourate Abraham, 7)

Les pieux serviteurs d’Allah peuvent mener des vies agréables dans ce monde et dans l’au-delà, par Sa volonté :

Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne œuvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions. (Sourate an-Nahl, 97)

Il est manifeste dans ce verset que les musulmans au cours de l’histoire ont disposé des moyens les plus raffinés de leur époque, et mené par conséquent des vies agréables. Naturellement, certains furent testés par les difficultés et les ennuis, mais cela ne suggère pas pour autant qu’ils vécurent dans des conditions primitives, sans civilisation. Quant à ceux qui renièrent Allah et persistèrent dans leur aveuglement, qui se montrèrent indifférents à la moralité et qui contribuèrent à la corruption sur terre finirent toujours par être déçus. Et ce en dépit de la richesse, du confort et des avancées technologiques parfois plus poussées que chez certaines sociétés contemporaines, comme il en est fait mention dans le Coran :

N'ont-ils pas parcouru la terre pour voir ce qu'il est advenu de ceux qui ont vécu avant eux? Ceux-là les surpassaient en puissance et avaient labouré et peuplé la terre bien plus qu'ils ne l'ont fait eux-mêmes. Leurs messagers leur vinrent avec des preuves évidentes. Ce n'est pas Allah qui leur fît du tort ; mais ils se firent du tort à eux-mêmes. (Sourate ar-Rum, 9)

L’accumulation culturelle n’est pas la preuve d’un quelconque processus évolutionniste

Les évolutionnistes prétendent que les premiers êtres humains étaient des créatures mi-homme, mi-singe dont les caractéristiques mentales et physiques se développèrent au fil du temps, acquérant ainsi de nouvelles compétences. Ce serait donc ainsi que des civilisations se sont formées. Sans la moindre preuve scientifique, nos prétendus ancêtres furent représentés menant des vies animales, ne se civilisant qu’une fois devenus humains, et présentant des progrès culturels à mesure du développement de leurs capacités mentales. Les images fictives de l’homme primitif, couvert de fourrures, tentant de faire du feu tout en se réchauffant sous des peaux d’animaux, retournant à sa caverne avec une bête fraîchement tuée sur l’épaule, et tentant de se faire comprendre de ses pairs au moyen de gestes et de grognements, sont fausses et ne sont aucunement basées sur des preuves scientifiques.

Rien dans les archives fossiles n’appuie cette fantaisie. Toutes les découvertes scientifiques mènent à la conclusion que l’homme fut créé en tant qu’homme, du néant et qu’il a toujours vécu en tant qu’humain depuis son apparition. Aucune donnée archéologique ne va dans le sens de la chronologie évolutionniste. Des recherches sur la période durant laquelle les hommes venaient d’apprendre à parler selon les évolutionnistes ont permis de mettre à jour des cuisines et par conséquent de prouver que ces hommes avaient une vie de famille. Des objets décoratifs et des matières premières pour la peinture ont été trouvés dans des fouilles concernant l’époque où les hommes, d’après les évolutionnistes, ne connaissaient pas l’art. D’autres exemples seront cités en détail dans les chapitres suivants.

En somme, tout ceci concorde à dire que les humains n’ont jamais vécu de manière animale et primitive. Il n’y eut pas de période non civilisée au cours de laquelle tous les hommes ne disposaient que d’outils en bois et en pierre. Les croyants ont toujours eu un mode de vie humain, avec des vêtements, des plats, des bols, des cuillères et des fourchettes. Les conditions de vie étaient humaines : les hommes communiquaient par le langage, construisaient des bâtiments et produisaient des œuvres d’art. Il y avait également des médecins, des enseignants, des tailleurs, des ingénieurs, des architectes et des artistes et par conséquent un certain ordre social. La raison et la bonne conscience, inspirées par Allah, permirent aux hommes de faire le meilleur usage des bienfaits sur terre.

A mesure de l’accumulation du savoir, des changements technologiques ont, bien sûr, eu lieu : de nouvelles machines furent inventées, des découvertes scientifiques furent réalisées et des changements culturels se sont produits. Toutefois, l’accumulation des connaissances et les progrès techniques ne signifient pas qu’un processus d’évolution eut lieu.

L’accumulation du savoir est très naturelle. Les niveaux d’enseignement varient selon que l’élève est en école primaire, au lycée ou à l’université. Aussi le fait d’acquérir constamment du savoir au cours de sa vie n’implique pas que l’individu évolue constamment et progresse de manière aléatoire. Une dynamique similaire s’applique à la vie au sein d’une société. Les nouvelles découvertes répondent aux besoins de la société, c’est pourquoi de nouveaux mécanismes sont inventés et ensuite améliorés par les générations suivantes. Il ne s’agit pourtant pas d’un processus d’évolution.

Reference

1. Richard Leakey, The Origin of Humankind (Science Masters Series), New York: BasicBooks, 1994, p. 12

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Téléchargements
  • Préface
  • Introduction
  • Les civilisations avancent et reculent
  • Vestiges étonnants de civilisations antiques
  • La vraie religion existe depuis l'origine de l'histoire
  • Conclusion