L'Origine De L'Homme

Dans son livre La descendance de l'homme, publié en 1871, Darwin prétend que les êtres humains et les singes descendent d'un ancêtre commun. Les adeptes de Darwin ont depuis ce temps essayé de soutenir cette assertion. Mais malgré toutes les recherches qui ont été faites, la thèse de "l'évolution humaine" n'a pas été prouvée par une quelconque découverte scientifique, particulièrement dans le domaine des fossiles.

L'homme de la rue est généralement inconscient de ce fait et pense que l'idée de l'évolution humaine est fondée sur un grand nombre de preuves concrètes. La raison de cette fausse idée est que le sujet est fréquemment traité dans les médias et présenté comme un fait prouvé. Mais les vrais experts en la matière savent bien que la prétention de l'évolution humaine n'est fondée sur aucune preuve scientifique. David Pilbeam, un paléontologue de l'Université de Harvard dit :

Si vous faisiez appel à un scientifique intelligent d'une autre discipline, et que vous lui montriez la maigre preuve dont nous disposons, il dirait certainement, "N'y comptez pas, ce n'est pas suffisant pour le moment".145

Et William Fix, l'auteur d'un important livre sur la paléontologie, fait ce commentaire :

Comme nous l'avons vu, il existe aujourd'hui, de nombreux scientifiques et vulgarisateurs qui ont l'audace de nous dire que l'origine de l'homme ne fait "aucun doute" sur. Si seulement ils en avaient la preuve… 146

skulls

Il n'existe aucune preuve scientifique de la thèse de l'évolution de l'homme. Ce qui est mis en avant comme "preuve" est un commentaire partial sur quelques fossiles.

Cette thèse de l'évolution, qui ne repose sur aucune preuve, entame l'arbre généalogique par un groupe de singes qui sont censés constituer un genre distinct, l'australopithèque. Selon cette affirmation, l'australopithèque s'est mis progressivement à se redresser et à marcher droit, son cerveau s'est développé et il a traversé une série de phases jusqu'à ce qu'il atteigne l'état actuel de l'homme (Homo sapiens). Mais les archives fossiles ne soutiennent en aucun cas ce scénario. Malgré l'affirmation que tous les types de formes intermédiaires existent, il y a une barrière infranchissable entre les ossements de fossiles de l'homme et ceux des singes. En outre, il a été révélé que les espèces décrites, comme étant les ancêtres les unes des autres, sont en réalité des espèces contemporaines ayant vécu à la même période. Ernst Mayr, l'un des plus importants partisans de la théorie de l'évolution au 20ème siècle, soutient dans son livre One Long Argument (Darwin et la pensée moderne de l'évolution) que "en particulier les [puzzles] historiques comme l'origine de la vie ou de l'Homo sapiens, sont extrêmement difficiles et peuvent résister à une explication définitive satisfaisante."147

Mais quelle est la prétendue base de la thèse de l'évolution humaine ? Est-ce l'existence d'un grand nombre de fossiles sur lesquels les évolutionnistes peuvent fonder des interprétations imaginaires ? Plus de 6.000 espèces de singes ont vécu à travers l'histoire, et la plupart d'entre elles ont disparu. Aujourd’hui, seules 120 espèces vivent sur terre. Ces 6.000 espèces de singes ou plus, dont la plupart sont disparus, constituent une riche ressource pour les évolutionnistes.

D'autre part, il y a d'énormes différences dans la constitution anatomique des diverses races humaines. Les différences étaient en outre encore plus grandes entre les races préhistoriques, car au fur et à mesure que le temps passait les races humaines se sont, dans une certaine mesure, mélangées les unes aux autres et se sont assimilées. Malgré cela, de grandes différences existent encore entre les différents groupes de populations vivant dans le monde aujourd'hui, comme par exemple les Scandinaves, les pygmées africains, les Inuits, les Australiens autochtones et bien d'autres.

Il n'existe aucune preuve indiquant que les fossiles appelés hominidés par les paléontologues évolutionnistes n'appartiennent pas en fait aux différentes espèces de singes ou à des races humaines éteintes. En d'autres termes, aucun exemple de forme transitionnelle entre l'homme et les singes n'a été trouvé.

Après ces explications générales, examinons maintenant comment le scénario de l'évolution humaine est en contradiction avec les découvertes scientifiques.

L'arbre généalogique imaginaire de l'homme

La thèse darwinienne prétend que l'homme actuel descend d'une créature ressemblant au singe. Durant ce prétendu processus d'évolution, qui est supposé avoir commencé quelques 5 à 6 millions d'années plus tôt, des formes transitionnelles auraient existé entre l'homme de nos jours et ses ancêtres. Selon ce scénario complètement imaginaire, les quatre principales catégories sont ainsi classées :

  1. Australopithecines (l'une quelconque des diverses formes appartenant au genre australopithèque)
  2. Homo habilis
  3. Homo erectus
  4. Homo sapiens

Les évolutionnistes appellent le genre auquel les prétendus ancêtres singes de l'homme appartiennent l'australopithèque, qui signifie "singe du sud". L'australopithèque n'est rien d'autre qu'une ancienne espèce éteinte d'un type de singe que l'on retrouve sous différentes formes. Certaines d'entre elles sont plus grandes et solidement bâties ("robustes") alors que d'autres sont plus petites et délicates ("graciles").

Les évolutionnistes classent la phase suivante de l'évolution humaine en tant que genre Homo, c'est-à-dire "homme". Selon la thèse évolutionniste, les êtres vivants de la série Homo sont plus développés que les australopithèques, et ne sont pas très différents de l'homme contemporain. L'homme de notre époque, c'est-à-dire l'espèce Homo sapiens, s'est formé dit-on lors de la dernière phase de l'évolution du genre Homo. Des fossiles comme "l'Homme de Java", "l'Homme de Pékin" et "Lucy", qui apparaissent de temps à autre dans les médias ainsi que dans les publications et manuels évolutionnistes, sont inclus dans l'un des quatre groupes cités plus haut. Chacun de ces groupes est également supposé se ramifier en espèces et sous-espèces, selon le cas. Certaines formes transitionnelles suggérées du passé, comme le ramapithèque, ont dû être exclues de l'arbre généalogique humain imaginaire dès que l'on s'est rendu compte qu'il s'agissait de singes ordinaires.148

En soulignant les liens dans la chaîne des "Australopithecines > Homo habilis > Homo erectus > Homo sapiens", les évolutionnistes laissent entendre que chacun de ces types est l'ancêtre du suivant. Cependant, des découvertes récentes faites par les paléontologues ont révélé que les Australopithecines Homo habilis et Homo erectus, ont existé en même temps dans différentes parties du monde. De plus, certains de ces humains classés en tant qu'Homo erectus, ont probablement vécu jusqu'à des périodes récentes. Dans un article intitulé "Le dernier Homo erectus de Java : possible contemporanéité avec l'Homo sapiens en Asie du Sud-est", il est rapporté dans la revue que des fossiles d'Homo erectus retrouvés à Java avaient des "moyennes d'âge de 27 ± 2 à 53,3 ± 4 mille ans, et cela accroît la possibilité de la contemporanéité de l'Homo erectus et de l'homme actuel (Homo sapiens) en Asie de l'Est.149

Par ailleurs, l'Homo sapiens neanderthalensis (l'homme de Neandertal) et l'Homo sapiens (homme actuel) ont clairement co-existé. Selon toute vraisemblance, cette situation réfute la thèse que l'un est l'ancêtre de l'autre.

Intrinsèquement, toutes les découvertes de la recherche scientifique ont révélé que les archives fossiles ne suggèrent pas de processus évolutionnaire comme le proposent les évolutionnistes. Les fossiles, que les évolutionnistes prétendent être les ancêtres des humains, appartiennent en fait soit à des races différentes d'humains ou à des espèces de singes.

Alors quels fossiles sont ceux des humains et lesquels sont ceux des singes ? Pourquoi est-il impossible de considérer l'un ou l'autre comme une forme transitionnelle ? Pour trouver les réponses, voyons de plus près chaque catégorie.

L'australopithèque

science vie Adieu Lucy

"Adieu Lucy"

Les découvertes scientifiques ont laissé les hypothèses des évolutionnistes concernant "Lucy", considérée à une époque comme le plus important modèle du genre australopithèque, totalement sans fondement. Le célèbre magazine scientifique français, Science et Vie, a reconnu cette vérité sous le titre "Adieu Lucy", dans son édition de février 1999, confirmant que l'australopithèque ne pouvait pas être considéré comme un ancêtre de l'homme.

La première catégorie, le genre australopithèque, signifie comme nous l'avons dit "singe du sud". Ces créatures sont supposées être apparues pour la première fois en Afrique voilà environ 4 millions d'années, et ont vécu jusqu'à il y a 1 million d'années. Il existe un grand nombre d'espèces différentes parmi les australopithèques. Les évolutionnistes présument que l'espèce australopithèque la plus ancienne est A. afarensis. Après celle-ci vient A. africanus, et ensuite A. robustus, qui a relativement de plus gros os. Quant à A. boisei, certains chercheurs l'acceptent comme une espèce différente, d'autres comme une sous-espèce de A. robustus.

Toutes les espèces australopithèques sont des singes étant disparus qui ressemblent aux singes d'aujourd'hui. Leurs capacités crâniennes sont les mêmes ou plus petites que celles des chimpanzés d'aujourd'hui. Il y a des parties en prolongement de leurs mains et pattes qu'ils utilisaient pour grimper sur les arbres, tout comme les chimpanzés d'aujourd'hui, et leurs pattes sont conçus de manière à saisir les branches. Beaucoup d'autres caractéristiques – comme les détails dans leurs crânes, la proximité de leurs yeux, leurs molaires pointues, leur structure mandibulaire, leurs longs bras et leurs pattes courtes, constituent une preuve que ces créatures n'étaient pas différentes des singes actuels. Mais les évolutionnistes prétendent que les australopithèques avaient l'anatomie des singes mais contrairement à eux marchaient en se tenant droit comme les humains.

Prétendre que les australopithèques marchaient en se tenant droit est une opinion soutenue par des paléontologues comme Richard Leakey et Donald C. Johanson pendant des décennies. Or, beaucoup de scientifiques qui ont fait un grand nombre de recherches sur des structures squelettiques d'australopithèques ont prouvé l'invalidité de cet argument. De vastes recherches effectuées sur des spécimens variés d'australopithèques par deux anatomistes de renommée mondiale d'Angleterre et des Etats Unis, Lord Solly Zuckerman et le professeur Charles Oxnard, ont montré que ces créatures ne marchaient pas en se tenant droit à la manière des humains. Ayant étudié les os de ces fossiles durant une période de 15 années grâce à des dons du gouvernement britannique, Lord Zuckerman et son équipe de cinq spécialistes sont parvenus à la conclusion que l'australopithèque n'était qu'une espèce ordinaire de singes, et n'était absolument pas bipède, bien que Zuckerman soit lui-même un évolutionniste.150 Pareillement, Charles E. Oxnard, qui est un autre anatomiste évolutionniste célèbre pour sa recherche sur le sujet, a comparé la structure squelettique de l'australopithèque à celle des orangs-outans actuels.151

Des sources évolutionnistes ont récemment admis que l'australopithèque ne pouvait être considéré comme un ancêtre de l'homme. La célèbre revue scientifique française Science et Vie a fait du sujet la couverture de son numéro de mai 1999. Sous le titre "Adieu Lucy" – Lucy étant l'exemple de fossile le plus important de l'espèce Australopithecus afarensis – la revue rapportait que les singes de l'espèce australopithèque devraient être retirés de l'arbre généalogique humain. Dans cet article, sur la base de la découverte d'un autre fossile australopithèque connu seulement en tant que St W573, les phrases suivantes apparaissent :

Une nouvelle théorie déclare que le genre australopithèque n'est pas la racine de la race humaine… Les résultats, auxquels est parvenue la seule femme autorisée à examiner St W573, sont différents des théories normales concernant les ancêtres de l'humanité, cela réduit à néant l'arbre généalogique des hominidés. Les grands primates, considérés comme les ancêtres de l'homme, ont été retirés de l'équation de cet arbre généalogique… Les espèces australopithèque et Homo (humain) n'apparaissent plus sur la même branche. Les ancêtres directs de l'homme attendent toujours d'être découverts.152
Les crânes et les squelettes d'Australopithecus sont très ressemblants à ceux des singes actuels.



Les crânes et les squelettes d'Australopithecus sont très ressemblants à ceux des singes actuels. Le partie gauche du schéma montre un chimpanzé et sur la partie droite, le squelette d'un Australopithecus afarensis. Selon Adrienne L. Zhilman, le professeur d'anatomie et auteur de ce schéma, les structures des deux squelettes sont très semblables.

Crâne d'un Australopithecus robustus



Crâne d'un Australopithecus robustus. Il est très ressemblant à celui des singes de nos jours.

Afarensis Et Les Chimpanzes

Afarensis Et Les Chimpanzes

En haut, AL-444-2, un crâne d'Australopithecus afarensis et en bas le crâne d'un chimpanzé contemporain. La nette ressemblance entre les deux est la claire indication que A. afarensis est une espèce de singe ordinaire, sans caractéristiques humaines.

Afarensis Et Les Chimpanzes

L'Homo habilis

La grande similarité entre les structures squelettiques et crâniennes des australopithèques et des chimpanzés, et la réfutation de la thèse que ces créatures marchaient en se tenant droit, ont causé de grandes difficultés aux paléontologues évolutionnistes. La raison est que, selon le schéma imaginaire évolutionniste, l'Homo erectus vient après l'australopithèque. Comme le laisse entendre le nom du genre Homo (signifiant "homme") Homo erectus est une espèce humaine et son squelette est droit. Sa capacité crânienne est deux fois plus grande que celle de l'australopithèque. Une transition directe de l'australopithèque, qui est un singe ressemblant au chimpanzé, à l'Homo erectus, dont le squelette ne diffère pas de celui de l'homme de nos jours, est hors de question même selon la théorie évolutionniste. Par conséquent "des liens" – c'est-à-dire des formes de transition – sont nécessaires. Le concept d'Homo habilis est né de cette nécessité.

Fred Spoor

Fred Spoor

La thèse que l'australopithèque et Homo habilis marchaient de façon verticale a été réfutée par des analyses de l'oreille interne réalisées par Fred Spoor. Avec son équipe, il a comparé les centres de l'équilibre dans les oreilles internes et a démontré que les deux espèces se déplaçaient de la même façon que les singes actuels.

La classification de l'Homo habilis a été proposée dans les années 60 par les Leakey, une famille de "chasseurs de fossiles". Selon les Leakey, cette nouvelle espèce classée Homo habilis avait une capacité crânienne relativement grande, la capacité de marcher en se tenant droit et d'utiliser des outils en pierre et en bois. Par conséquent, il aurait été l'ancêtre de l'homme.

De nouveaux fossiles de la même espèce, exhumés à la fin des années 80, allaient changer ce point de vue. Des chercheurs, comme Bernard Wood et C. Loring Brace, qui se sont appuyés sur ces fossiles nouvellement découverts, ont indiqué que l'Homo habilis (qui veut dire "homme habile" c'est-à-dire homme capable d'utiliser des outils), doit être classé en tant qu'Australopithecus habilis, ou "singe du sud habile", parce que l'Homo habilis avait beaucoup de caractéristiques en commun avec les singes australopithèques. Il avait de longs bras, des pattes courtes, et une structure squelettique ressemblant à celle du singe tout comme l'australopithèque. Ses doigts et ses orteils étaient faits pour grimper. Sa mâchoire était très semblable à celle des singes d'aujourd'hui. Sa capacité crânienne moyenne de 600 cm3 indique également qu'il était un singe. Bref, l'Homo habilis, présenté comme une espèce différente par certains évolutionnistes, était en réalité une espèce de singes exactement comme tous les autres australopithèques.

Fémur KNM-ER 1472

Fémur KNM-ER 1472.
Ce fémur n'est pas différent de celui de l'homme contemporain. La découverte de ce fossile dans la même strate que celles des fossiles de Homo habilis, bien que quelques kilomètres plus loin, a donné naissance à des jugements erronés, comme le fait de croire que Homo habilis était bipède. Le fossile OH 62, découvert en 1987, a montré que Homo habilis n'était pas bipède comme on le pensait. Plusieurs scientifiques reconnaissent aujourd'hui que Homo habilis était une espèce de singe très semblable à l'australopithèque.

La recherche effectuée depuis le travail de Wood et Brace a démontré que l'Homo habilis n'était, en effet, pas différent de l'australopithèque. Le fossile de crâne et de squelette OH62 trouvé par Tim White a montré que cette espèce avait une petite capacité crânienne ainsi que de longs bras et de courtes pattes, ce qui lui permettait de grimper tout comme les singes actuels.

Les analyses détaillées, faites par l'anthropologue américaine Holly Smith en 1994, ont montré que l'Homo habilis n'était pas du tout Homo, en d'autres termes humain, mais très clairement un singe. Parlant des analyses qu'elle a faites sur les dents des australopithèques, Homo habilis, Homo erectus et Homo neanderthalensis, Smith a déclaré :

En limitant l'analyse des fossiles à des spécimens qui satisfont ces critères, des modèles de développement dentaire d'Australopithecus graciles et d'Homo habilis restent classés avec les singes africains. Ceux de l'Homo erectus et du néandertalien sont classés avec les humains.153

Dans la même année, Fred Spoor, Bernard Wood et Frans Zonneveld, tous spécialistes en anatomie, sont arrivés à une conclusion similaire au moyen d'une méthode totalement différente. Cette méthode était basée sur l'analyse comparative des canaux semi-circulaires dans l'oreille interne des humains et des singes, qui leur permettent de maintenir leur équilibre. Spoor, Wood et Zonneveld ont conclu que :

Parmi les fossiles hominidés, la première espèce à montrer une morphologie de l'homme contemporain est l'Homo erectus. A l'opposé, les dimensions du canal semi-circulaire de boîtes crâniennes provenant d'Afrique du Sud, attribuées aux australopithèques et aux Paranthropus, ressemblent à celles des grands singes encore existants.154

Spoor, Wood et Zonneveld ont également étudié un spécimen Homo habilis, le Stw 53, et ont découvert qu'il "était moins enclin au comportement bipède que les Australopithecines". Cela voulait dire que le spécimen Homo habilis était plus proche du singe que l'espèce australopithèque. Ainsi, ils ont conclu que le "Stw 53 représentait un intermédiaire peu probable entre les morphologies vues chez les Australopithecines et l'Homo erectus".155

Cette découverte a conduit à deux résultats importants :

1. Les fossiles désignés en tant que Homo habilis n'appartenaient pas réellement au genre Homo, c'est-à-dire aux humains, mais à celui des australopithèques, c'est-à-dire aux singes.

2. L'Homo habilis comme l'australopithèque étaient des créatures à dos courbé, c'est-à-dire qu'elles avaient le squelette d'un singe. Elles n'ont aucune relation avec l'homme.

La conception erronée sur l'Homo rudolfensis

Richard Leakey, Homo rudolfensis.

Richard Leakey s'est leurré et a induit en erreur le monde de la paléontologie à propos de Homo rudolfensis.

Le terme Homo rudolfensis est le nom donné à quelques fragments de fossiles exhumés en 1972. L'espèce supposée être représentée par ce fossile était désignée par Homo rudolfensis parce que ces fragments de fossiles avaient été découverts dans le voisinage du Lac Rudolf au Kenya. La plupart des paléontologues admettent que ces fossiles n'appartiennent pas à une espèce distincte, mais la créature appelée Homo rudolfensis est en fait identique à l'Homo habilis.

Richard Leakey, qui a exhumé les fossiles, a présenté le crâne nommé KNM-ER 1470, âgé selon lui de 2,8 millions d'années, comme la plus grande découverte dans l'histoire de l'anthropologie. Pour Leakey, cette créature, qui avait une petite capacité crânienne comme l'australopithèque ainsi qu'une face similaire à celle des humains actuels, était le chaînon manquant entre l'australopithèque et les humains. Or, quelque temps après, on a réalisé que la face ressemblant à celle des humains du crâne de KNM-ER 1470, qui apparaissaient fréquemment sur les couvertures des journaux et revues scientifiques populaires, était le résultat d'un mauvais assemblage des fragments du crâne, qui aurait pu être délibéré. Le professeur Tim Bromage, qui fait des études sur l'anatomie faciale, l'a découvert à l'aide de simulations sur l'ordinateur en 1992 :

Lorsqu'il [KNM-ER 1470] a été reconstitué pour la première fois, la face était ajustée au crâne dans une position presque verticale, comme les faces plates des humains contemporains. Mais des études récentes de relations anatomiques montrent que dans la vie le visage devait être considérablement projetée en avant, créant un aspect ressemblant aux singes, tout comme les visages des australopithèques.156

Le paléontologue évolutionniste J. E. Cronin affirme à ce sujet :

… Sa face relativement robuste, le clivus naso-alvéolaire assez plat (rappelant les faces incurvées des Australopithecines), la largeur crânienne maximale basse (aux temporaux), des canines solides et de grandes molaires (comme l'indiquent les racines restantes) sont tous des traits relativement primitifs qui rattachent le spécimen aux membres du taxon A. Africanus.157

C. Loring Brace de l'Université du Michigan est arrivé à la même conclusion. Suite aux analyses qu'il a faites sur la mâchoire et la structure dentaire du crâne 1470, il a affirmé que "d'après la taille du palais et l'espace réservé aux racines des molaires, il semblerait que ER 1470 ait conservé une face et une denture correspondant tout à fait à celles de l'australopithèque".158

Le professeur Alan Walker, un paléontologue de l'Université John Hopkins qui a fait autant de recherches sur KNM-ER 1470 que Leakey, soutient que cette créature ne doit pas être classée en tant qu'Homo – c'est-à-dire en tant qu'espèce humaine – mais plutôt doit être placée dans le genre australopithèque.159

En résumé, les classifications comme Homo habilis ou Homo rudolfensis, qui sont présentées comme des liens de transitions entre les australopithèques et l'Homo erectus, sont entièrement imaginaires. Aujourd'hui, il est démontré par plusieurs chercheurs que ces créatures sont des membres de la série des australopithèques. Toutes leurs caractéristiques anatomiques révèlent que ce sont des espèces de singes.

En outre c'est ce qui a été établi par deux anthropologues évolutionnistes, Bernard Wood et Mark Collard, dont la recherche a été publiée en 1999 dans Science. Wood et Collard ont expliqué que l'Homo habilis et l'Homo rudolfensis (ER 1470) sont imaginaires, et que les fossiles affectés à ces catégories doivent être affectés au genre australopithèque :

Plus récemment, des espèces de fossiles ont été affectées à l'Homo sur la base de la taille absolue du cerveau, d'inférences concernant le langage et la fonction manuelle et de leur capacité à façonner des outils en pierre. A quelques exceptions près, la définition et l'utilisation du genre dans l'évolution humaine, et la démarcation de l'Homo, ont été traitées comme si elles n'étaient pas problématiques. Mais … les données récentes, les nouvelles interprétations des preuves existantes et les limites des archives paléoanthropologiques invalident les critères existants attribuant les taxons à l'Homo… En pratique, les espèces de fossiles hominiens sont affectées à l'Homo sur la base d'un critère ou plus sur quatre…. Il est clair à présent qu'aucun de ces critères n'est satisfaisant. Le rubicon cérébral est problématique car l'importance biologique de la capacité crânienne absolue est douteuse. De même, il y a une preuve convaincante que la fonction du langage ne peut pas être déduite, de manière sûre, de l'apparence grossière du cerveau, et les parties du cerveau relatives au langage ne sont pas aussi bien localisées que ne l'avaient suggéré les études précédentes…

… En d'autres termes, avec les hypodigmes de H. habilis et H. rudolfensis qui lui sont affectés, le genre Homo n'est pas un bon genre. Par conséquent, H. habilis et H. rudolfensis (ou Homo habilis sensu lato pour ceux qui ne partagent pas la subdivision taxonomique de "premier homo") doivent être retirés de l'homo. L'autre possibilité taxonomique évidente, qui doit transférer l'un ou les deux taxons à l'une des premières générations de taxons hominiens existants, pose problème mais nous recommandons que, pour le moment, H. Habilis ainsi que H. rudolfensis soient transférés au genre australopithèque.160

La conclusion de Wood et de Collard corrobore la thèse que nous défendons : "Les ancêtres primitifs humains" n'existent pas dans l'histoire. Les prétendues créatures en question sont en réalité des singes qui devraient être affectés au genre australopithèque. Les archives fossiles montrent qu'il n'y a pas de relation évolutionnaire entre ces singes disparus et l'Homo.

L'Homo erectus

Selon le schéma fantaisiste suggéré par les évolutionnistes, l'évolution interne du genre Homo est le suivant : premièrement l'Homo erectus, puis le prétendu Homo sapiens "archaïque", ensuite l'homme de Neandertal (Homo sapiens neanderthalensis) et enfin l'homme de Cro-Magnon (Homo sapiens sapiens). Cependant, toutes ces classifications ne sont en réalité que des variations et races uniques dans la famille humaine. La différence entre celles-ci n'est pas plus grande que celle existant entre un Inuit et un Africain, ou un pygmée et un Européen.

Homo erectusraces actuelles, Malaisie

Les fortes arcades sourcilières sur les crânes de Homo erectus et des particularités, comme le front incliné vers l'arrière, peuvent se voir sur un certain nombre de races actuelles, comme chez le natif de la Malaisie sur cette photo.

Examinons d'abord l'Homo erectus qui est désigné représentant l'espèce humaine soi-disant la plus primitive. Comme le suggère le nom, Homo erectus signifie "homme qui marche à la verticale". Les évolutionnistes ont dû séparer ces fossiles des premiers en ajoutant la qualification de "verticalité" parce que tous les fossiles Homo erectus disponibles, sont droits dans une mesure non observée chez un quelconque des Australopithecines ou des prétendus spécimens d'Homo habilis. Il n'existe aucune différence entre le squelette post-crânien de l'homme de nos jours et celui de l'Homo erectus.

La première raison qui a conduit les évolutionnistes à considérer l'Homo erectus comme "primitif" est sa capacité crânienne (900-1.000 cm3), qui est plus petite que la moyenne de l'homme actuel, et la forte arcade sourcilière. Cependant, il y a beaucoup de gens vivant aujourd'hui dans le monde, qui ont la même capacité crânienne que l'Homo erectus(pygmées, par exemple) et d'autres races ont des sourcils proéminents (les Australiens autochtones, par exemple). Il est communément admis que les différences de capacité crânienne n'indiquent pas nécessairement des différences en intelligence ou en aptitudes. L'intelligence dépend de l'organisation interne du cerveau plutôt que de son volume.161

Homo erectus

L'Homo Erectus Vieux De 10.000 Ans

Ces deux crânes découverts le 10 octobre 1967 à Kow Swamp, dans l'état de Victoria en Australie, ont été dénommés Kow Swamp I et Kow Swamp V.

Alan Thorne et Phillip Macumber, qui ont découvert les crânes, les ont classés comme des crânes d'Homo sapiens, alors qu'en réalité ils contenaient beaucoup de particularités qui faisaient penser à Homo erectus. Ils étaient considérés comme des Homo sapiens pour la simple raison qu'on les avait estimés datant de 10.000 ans. Les évolutionnistes ne voulaient pas admettre que Homo erectus, qu'ils considéraient comme une espèce "primitive" et qui vécut 500.000 ans avant l'homme actuel, était une race humaine qui avait vécu 10.000 ans plus tôt.

Homo erectus

Les fossiles qui ont fait connaître l'Homo erectus au monde entier sont ceux de l'homme de Pékin et l'homme de Java. Cependant, avec le temps, on a réalisé que ces deux fossiles n'étaient pas fiables. L'homme de Pékin consiste en quelques éléments faits de plâtre dont les originaux ont été égarés et l'homme de Java est composé d'un fragment de crâne plus un os de la ceinture pelvienne qui a été trouvé quelques mètres plus loin, sans aucune indication qu'ils appartenaient à la même créature. C'est pourquoi les fossiles de l'Homo erectus trouvés en Afrique ont acquis une si grande importance. (On doit noter également que certains des fossiles dits Homo erectus ont été inclus dans une seconde espèce nommée Homo ergaster par certains évolutionnistes. Il y a un désaccord parmi les experts sur cette question. Nous traiterons de tous ces fossiles sous la classification Homo erectus.)

Garçon de Turkana Turkana Çocuğu iskeleti

Homo Erectus Et Les Aborigenes

Le squelette du Garçon de Turkana que l'on voit à l'extrême droite est le meilleur exemple préservé d'Homo erectus qui a été découvert à ce jour. Le plus intéressant est qu'il n'existe aucune différence fondamentale entre ce fossile agé de 1,6 million d'années et et les êtres humains d'aujourd'hui. Le squelette d'Australien aborigène, à droite, ressemble particulièrement au Garçon de Turkana. Cette situation montre à nouveau que Homo erectus était une authentique race humaine, sans caractéristiques "primitives".

Les plus célèbres spécimens d'Homo erectus trouvés en Afrique sont le fossile "Homo erectus de Narikotome" ou le "Garçon de Turkana" qui a été découvert près du Lac Turkana au Kenya. Il est démontré que le fossile était celui d'un garçon de 12 ans, qui aurait mesuré 1,83 m de taille dans son adolescence. La structure squelettique droite du fossile n'est pas différente de celle de l'homme de nos jours. Le paléoanthropologue américain Alan Walker dit douter qu'un "pathologiste quelconque puisse faire la différence entre le squelette du fossile et celui d'un homme de nos jours". Concernant le crâne, Walker écrit qu'il en a ri lorsqu'il l'a vu parce qu'il ressemblait tellement à un néandertalien."162 Comme nous le verrons au chapitre suivant, les néandertaliens sont une race humaine. Par conséquent, l'Homo erectus est aussi une race humaine.

Homo Erectus

La Culture Maritime De Homo Erectus

"Des marins antiques : les premiers humains étaient beaucoup plus intelligents que nous le soupçonnions." Selon cet article, publié le 14 mars 1998 dans le New Scientist, ceux que les évolutionnistes appellent Homo erectus étaient des navigateurs 700.000 ans plus tôt. Il est, bien entendu, impensable de considérer comme primitifs des gens qui avaient le savoir, la technologie et la culture pour pouvoir naviguer.

Même l'évolutionniste Richard Leakey affirme que les différences entre l'Homo erectus et l'homme actuel ne sont rien d'autre qu'une divergence raciale :

On pourrait également voir des différences, dans la forme du crâne, dans le degré de propulsion de la face, la robustesse du front etc. Ces différences ne sont probablement pas plus prononcées que celles que nous observons aujourd'hui entre les différentes races géographiques de l'homme contemporain. Une telle variation biologique survient lorsque des populations sont géographiquement séparées les unes des autres pendant de longues périodes de temps.163

Le professeur William Laughin de l'Université du Connecticut a profondément examiné des Inuits et des gens vivant dans les îles aléoutiennes. Il a remarqué que ces gens étaient extraordinairement semblables aux Homo erectus. La conclusion à laquelle est parvenu Laughin est que toutes ces races distinctes étaient en fait des races diverses d'Homo sapiens (l'homme actuel) :

Lorsque nous considérons les grandes différences qui existent entre des groupes éloignés, comme les Esquimaux et les Bushmen, que l'on sait appartenir à l'unique espèce Homo sapiens, il semble justifable de conclure que le Sinanthropus [un spécimen d'erectus] appartient à ces mêmes espèces diverses.164

Il est maintenant plutôt admis par la communauté scientifique que l'Homo erectus est un taxon superflu et que les fossiles affectés à la classe des Homo erectus ne sont en réalité pas si différents de l'Homo sapiens au point d'être considérés comme une espèce différente. Dans American Scientist, les débats sur cette question et le résultat d'une conférence tenue sur le sujet en l'an 2000 ont ainsi été résumés :

La plupart des participants à la conférence de Senckenberg se sont trouvés engagés dans un violent débat sur le statut taxonomique de l'Homo erectus entamé par Milford Wolpoff de l'Université du Michigan, Alan Thorne de l'Université de Canberra et leurs collègues. Ils soutenaient avec force que les Homo erectus n'avaient aucune validité en tant qu'espèce et doivent tous être éliminés. Tous les membres du genre Homo, de 2 millions d'années à nos jours, étaient seulement une espèce très variable, largement répandue d'Homo sapiens sans interruption naturelle ou subdivisions. Le sujet de la conférence, l'Homo erectus, n'existait pas.165

La conclusion à laquelle sont parvenus les scientifiques en défendant cette thèse peut être résumée ainsi : "L'Homo erectus n'est pas une espèce différente de l'Homo sapiens, mais plutôt une race au sein de l'Homo sapiens." Par ailleurs, il y a un fossé énorme entre l'Homo erectus, une race humaine, et les singes qui ont précédé l'Homo erectus selon le scénario de "l'évolution humaine" (australopithèque, Homo habilis, Homo rudolfenis). Cela signifie que les premiers hommes sont apparus dans les archives fossiles de manière soudaine et sans une quelconque histoire évolutionnaire préalable.

Anatomie et culture des néandertaliens

Propagande Contraire Aux Faits

Propagande Contraire Aux Faits

Bien que les découvertes de fossiles montrent que les néandertaliens n'avaient pas de caractéristiques "primitives" par rapport à nous et étaient une race humaine, les préjugés des évolutionnistes les concernant ne changent pas. L'homme de Neandertal est encore parfois décrit comme "un homme singe" dans certains musées évolutionnistes, comme le montre cette photo. Cela montre que le darwinisme repose plus sur le préjugé et la propagande que sur les découvertes scientifiques.

Les néandertaliens (Homo neanderthalensis) étaient des êtres humains apparus de façon soudaine voilà 100.000 ans en Europe et qui sont disparus, ou ont été assimilés en se mélangeant discrètement mais rapidement aux autres races, il y a 35.000 ans. Ce qui les différencie de l'homme contemporain ce sont leurs squelettes plus robustes et leur capacité crânienne légèrement plus grande.

Les néandertaliens étaient une race humaine, un fait admis par presque tout le monde aujourd'hui. Les évolutionnistes ont beaucoup essayé de les présenter comme une "espèce primitive", cependant toutes les découvertes indiquent qu'ils n'étaient pas différents d'un homme "robuste" marchant dans la rue aujourd'hui. Une autorité éminente en la matière, Erik Trinkaus, un paléoanthropologue de l'Université de New Mexico a écrit:

Des comparaisons détaillées d'ossements squelettiques de néandertaliens avec ceux de l'homme actuel ont montré qu'il n'y a rien dans l'anatomie du néandertalien qui indique de manière concluante des capacités de locomotion, de manipulation ou intellectuelles et linguistiques inférieures à celles de l'homme actuel.166

Beaucoup de chercheurs contemporains définissent l'homme de Neandertal comme une sous-espèce de l'homme actuel et l'appellent Homo sapiens neanderthalensis.

D'autre part, les archives fossiles montrent que les néandertaliens possédaient une culture avancée. L'un des exemples les plus intéressants est une flûte fossilisée fabriquée par les néandertaliens. Cette flûte fabriquée à partir du fémur d'un ours a été découverte par un archéologue, Ivan Turk, dans une cave au Nord de la Yougoslavie en juillet 1995. Le musicologue Bob Fink l'a ensuite analysée et a démontré que cette flûte, selon le test carbone radioactif, devait avoir entre 43.000 et 67.000 ans. Elle produisait quatre notes et elle avait des demi-tons et des tons complets. Cette découverte montre que les néandertaliens utilisaient une gamme de sept notes, la formule de base de la musique occidentale. Fink, qui a examiné la flûte, a indiqué que "la distance entre le deuxième et le troisième trou sur la vieille flûte est le double de la distance entre le troisième et le quatrième". Cela veut dire que la première distance représente une note complète et la distance qui suit une demi-note. Fink a ajouté : "Ces trois notes … sont indéniablement diatoniques et seront en presque parfaite harmonie avec toute gamme diatonique normale, moderne ou antique", révélant ainsi que les néandertaliens étaient des gens qui avaient l'oreille musicale et une connaissance de la musique.167

D'autres découvertes de fossiles montrent que les néandertaliens enterraient leurs morts, qu'ils prenaient soin de leurs malades et utilisaient des colliers et des ornements similaires.168

Une aiguille à coudre de 26.000 ans, qui s'est avérée avoir été utilisée par les néandertaliens, a également été découverte durant les excavations de fossiles. Cette aiguille, qui est faite en os, est extrêmement droite et a un trou pour y passer le fil.169 Des gens portant des vêtements et sentant le besoin d'une aiguille à coudre ne peuvent pas être considérés comme "primitifs".

La meilleure recherche des capacités à fabriquer des outils est celle de Steven L. Kuhn et Mary C. Stiner, respectivement professeurs d'anthropologie et d'archéologie à l'Université de New Mexico. Bien que ces deux scientifiques soient partisans de la théorie de l'évolution, les résultats de leurs recherches et analyses archéologiques montrent que les néandertaliens, qui ont vécu dans des grottes sur la côte sud-ouest de l'Italie pendant des milliers d'années, exerçaient des activités qui nécessitaient une capacité de réflexion aussi complexe que les êtres vivants contemporains.170

Les Neandertaliens: Une Race Humaine

Les Neandertaliens: Une Race Humaine

Sur le côté, nous pouvons voir le crâne Amud I de l'Homo sapiens neanderthalensis découvert en Israël. Son propriétaire devait atteindre 1,80 mètre de taille. Sa capacité cérébrale est équivalente à la notre : 1,740 cc. En haut, nous voyons un fossile de squelette de la race des néandertaliens et un outil en pierre dont on pense qu'il a été utilisé par son propriétaire. En dehors de cela, des découvertes semblables montrent que les néandertaliens étaient une véritable race humaine qui a disparu avec le temps.

Kuhn et Stiner ont trouvé un certain nombre d'outils dans ces grottes. Les découvertes concernaient un outillage de découpage aigu, pointu, y compris des fers de lance, fabriqués en taillant soigneusement les arêtes de pierres siliceuses. La fabrication d'arêtes coupantes de ce genre, par enlèvement progressif de couches, est sans doute un procédé qui nécessite une intelligence et de l'adresse. La recherche a montré que l'un des plus grands problèmes rencontrés dans ce procédé est la casse qui survient en raison de la pression sur l'arête des pierres. Pour cette raison, l'individu qui suit le procédé doit très bien évaluer la quantité de force à utiliser en vue d'avoir des arêtes droites, et il doit évaluer l'angle précis à frapper s'il est en train de fabriquer un outil à angles.

Aiguille A Coudre Du Neandertalien

Aiguille A Coudre Du Neandertalien

Aiguille vieille de 26.000 ans: cette découverte intéressante montrent que les néandertaliens savaient fabriquer des vêtements des dizaines de milliers d'années plus tôt. (D. Johanson, B. Edgar, From Lucy to Language, p. 99)




Flute Du Neandertalien

Flute Du Neandertalien

Une flûte du néandertalien fabriquée à partir d'ossement. Selon les analyses faites sur cet objet, les trous étaient destinés à produire des notes justes, ce qui signifie que c'était un instrument conçu de façon experte. Ci-dessus, nous pouvons voir les résultats des calculs sur la flûte du chercheur Bob Fink.Contrairement à la propagande évolutionniste, des découvertes telles que celle-ci montrent que les néandertaliens étaient civilisés, et non des hommes des cavernes primitifs. (The AAAS Science News Service, "Les néandertaliens vivaient harmonieusement", le 3 avril 1997)

Margaret Conkey de l'Université de Californie explique que les outils fabriqués durant les périodes ayant précédé les néandertaliens étaient également fabriqués par des communautés de gens intelligents qui étaient tout à fait conscients de ce qu'ils faisaient :

Si vous regardez les choses que les hommes archaïques fabriquaient avec leurs mains, les débitages Levallois et autres, ce n'est pas quelque chose de maladroit. Ils savaient apprécier la matière avec laquelle ils travaillaient et avait une compréhension de leur monde.171

Bref, les découvertes scientifiques montrent que les néandertaliens étaient une race humaine qui n'était pas différente de nous du point de vue de l'intelligence et de la dextérité. Cette race a disparu de l'histoire par assimilation et mélange à d'autres races ou alors s'est éteinte de manière inconnue. Mais ce qui est sûr, c'est que les néandertaliens n'étaient pas "primitifs" ou "moitié singes".

L'Homo sapiens archaïque,l'Homo heidelbergensis et l'homme de Cro-Magnon

L'Homo sapiens archaïque est la dernière étape avant l'homme actuel selon le schéma imaginaire évolutionnaire. En fait, les évolutionnistes n'avaient pas grand-chose à dire sur ces fossiles, car il n'y avait que de très petites différences entre eux et les êtres humains de nos jours. Certains chercheurs disent même que les représentants de cette race vivent encore aujourd'hui, et citent comme exemple les Australiens autochtones. Comme les Homo sapiens (archaïques), les Australiens autochtones ont également des sourcils proéminents, une structure mandibulaire inclinée vers l'intérieur et une capacité crânienne légèrement plus petite.

Un crâne caractéristique de Cro-magnon

Un crâne caractéristique de Cro-magnon

Le groupe désigné en tant que Homo heidelbergensis dans la littérature évolutionniste, est en fait, le même que l'Homo sapiens archaïque. La raison pour laquelle deux termes différents sont utilisés pour définir le même type de race humaine, est le désaccord entre les évolutionnistes. Tous les fossiles compris sous la classification Homo heidelbergensis suggèrent que des gens qui étaient très semblables aux européens de nos jours du point de vue anatomique, ont vécu il y a de cela 500.000 et même 740.000 ans, en Angleterre et en Espagne.

On estime que l'homme de Cro-Magnon a vécu il y a de cela 30.000 ans. Il a une boîte crânienne en forme de dôme et un large front. Sa boîte crânienne de 1.600 cm3 est au-dessus de la moyenne pour l'homme contemporain. Son crâne présente de fortes arcades sourcilières et une protubérance osseuse à l'arrière qui est caractéristique tant de l'homme de Neandertal que de l'Homo erectus.

Bien que le Cro-Magnon soit considéré comme étant de race européenne, la structure et le volume de la boîte crânienne du Cro-Magnon ressemblent beaucoup à ceux de certaines races vivant en Afrique et dans les tropiques d'aujourd'hui. Sur la base de cette similarité, on estime que le Cro-Magnon était une race africaine archaïque. D'autres découvertes paléoanthropologiques ont montré que les races Cro-Magnon et Neandertal se sont mélangées et ont jeté les bases des races d'aujourd'hui.

En conséquence, aucun de ces êtres humains n'était une "espèce primitive". Ils étaient des êtres humains différents qui ont vécu durant les temps anciens et se sont soit assimilés soit mélangés aux autres races, ou alors ont disparu de l'histoire.

L'effondrement de l'arbre évolutionnaire

Ce que nous avons suggéré jusqu'à présent donne une image claire : le scénario de "l'évolution humaine" est une totale fiction. Pour que cet arbre généalogique représente la vérité, une évolution progressive d'un ancêtre commun de singes et d'êtres humains, à l'homme, doit avoir eu lieu, et des archives fossiles de ce processus doivent être en mesure d'être trouvées. En fait, il y a un énorme fossé entre les singes et les humains. Les structures squelettiques, les capacités crâniennes, et des critères tels que la marche en se tenant droit ou nettement courbé vers l'avant, distinguent les humains des singes. (Nous avons déjà mentionné que, sur la base de recherches récentes faites en 1994 sur l'oreille interne, l'australopithèque et l'Homo habilis étaient classés en tant que singes, alors que l'Homo sapiens a été reclassé en tant qu'humain).

Une autre découverte importante prouvant qu'il ne peut pas y avoir de relation d'arbre généalogique parmi ces différentes espèces, c'est que les espèces qui sont présentées en tant qu'ancêtres des autres, vivaient en contemporanéité. Si, comme les évolutionnistes le prétendent, les australopithèques s'étaient transformés en Homo habilis, qui à leur tour s'étaient transformés en Homo erectus, les périodes auxquelles ils ont vécu auraient dû nécessairement se suivre. Cependant, un tel ordre chronologique n'existe pas dans les archives fossiles.

Selon les estimations des évolutionnistes, les australopithèques ont vécu durant la période s'étalant entre il y a 4 et 1 millions d'années. Les créatures classées en tant qu'Homo habilis, d'autre part, sont estimées avoir vécu jusqu'à il y a 1,9 à 1,7 million d'années. L'Homo rudolfensis, qui est dit avoir été plus "avancé" que l'Homo habilis, est situé dans la période d'il y a 2,8 à 2,5 millions d'années ! Cela veut dire que l'Homo rudolfensis est à peu près 1 million d'années plus vieux que l'Homo habilis qui est prétendu avoir été "son ancêtre". D'autre part, l'âge de l'Homo erectus remonte à il y a 1,8 à 1,6 million d'années, ce qu veut dire que l'Homo erectus est apparu sur terre dans la même période de temps que son soi-disant ancêtre, l'Homo habilis.

Alan Walker confirme ce fait en affirmant qu'"il y a une preuve en Afrique orientale de derniers survivants de petits australopithèques qui étaient contemporains des Homo habilis, et ensuite des Homo erectus."172Louis Leakey a trouvé des fossiles d'australopithèques, d'Homo habilis et d'Homo erectus presque à côté les uns des autres dans la région d'Oduvaï en Tanzanie, dans la couche II.173

Il n'y a pas de doute, un tel arbre généalogique n'existe pas. Stephen Jay Gould, un paléontologue de l'Université de Harvard, explique cette impasse où se retrouve l'évolution, bien qu'il soit, lui-même, un évolutionniste :

Qu'est devenue notre échelle s'il y a trois lignages coexistants d'hominidés (A. africanus, les Australopithecines robustes et Homo habilis), aucun ne provenant clairement de l'autre ? De plus, aucun des trois ne montre une quelconque tendance évolutionnaire durant leur existence sur terre.174

Lorsque nous passons de l'Homo erectus à l'Homo sapiens, nous voyons de nouveau qu'il n'y a aucun arbre généalogique. Il y a des preuves indiquant que l'Homo erectus et l'Homo sapiens archaïque ont continué à vivre jusqu'à 27.000 ans et même jusqu'à une période aussi récente que 10.000 ans avant la nôtre. Dans le Kow Swamp en Australie, des crânes d'Homo erectus de quelque 13.000 ans ont été trouvés. Dans l'île de Java, des restes d'Homo erectus de 27.000 ans ont été trouvés.175

L'une des plus surprenantes découvertes dans cette région, c'est celle de fossiles de 30.000 ans d'Homo erectus, Neandertal et Homo sapiens, trouvés à Java en 1996. Le New York Times a écrit dans sa première page : "Jusqu'à il y a environ une vingtaine d'années, les scientifiques imaginaient le lignage humain comme une nette évolution d'une espèce à la suivante et pensaient d'une manière générale, qu'il était impossible que les deux espèces puissent s'être chevauchées en lieu et temps."176

Cette découverte révèle une fois de plus l'invalidité du scénario de "l'arbre évolutionnaire" concernant l'origine de l'homme.

Le Sahelanthropus tchadensis et le chaînon manquant qui n'a jamais existé

La dernière preuve à bouleverser la théorie de l'évolution concernant l'origine de l'homme, est le nouveau fossile Sahelanthropus tchadensis exhumé au Tchad en Afrique Centrale, durant l'été de 2002.

Le fossile a dérangé le monde du darwinisme. Dans son article donnant des nouvelles de la découverte, la revue de renommée mondiale Nature a admis que "le crâne nouvellement trouvé pourrait couler nos idées actuelles sur l'évolution humaine."177

Daniel Lieberman de l'Université de Harvard a dit que "cette [découverte] aura l'impact d'une petite bombe nucléaire."178

La raison en est que, bien que le fossile en question ait 7 millions d'années, il a une structure qui fait penser plus à un "humain" (selon les critères que les évolutionnistes ont utilisés jusqu'à présent) qu'à une espèce de singe australopithèque prétendu être "l'ancêtre le plus vieux de l'humanité". Cela montre que les liens évolutionnaires établis entre l'espèce éteinte de singes sur la base du critère très subjectif et tendancieux de "similarité humaine" sont totalement imaginaires.

John Whitfield, dans son article "Oldest Member of Human Family Found" (Le plus vieux membre de la famille humaine trouvé) publié dans Nature le 11 juillet 2002, confirme ce point de vue de Bernard Wood, un anthropologue évolutionniste de l'Université George Washington à Washington :

"Lorsque je suis allé à l'école médicale en 1963, l'évolution humaine ressemblait à une échelle" a-t-il dit [Bernard]. L'échelle passait du singe à l'homme à travers une succession d'intermédiaires, chacun ressemblant légèrement moins à un singe que le dernier. Maintenant l'évolution humaine ressemble à un buisson. Nous avons une ménagerie de fossiles d'hominidés… La question de savoir comment ils sont liés les uns aux autres et lesquels, le cas échéant, sont les aïeux des humains, est toujours l'objet de débats.179

Les commentaires d'Henry Gee, rédacteur en chef de Nature et éminent paléoanthropologue, sur le fossile de singe nouvellement découvert, sont très remarquables. Dans son article publié dans The Guardian, Gee fait allusion au débat sur les fossiles et écrit :

Quel que soit le résultat, le crâne montre, une fois pour toutes, que l'ancienne idée du "chaînon manquant" est une plaisanterie… Il doit être clair à présent, que l'idée même du chaînon manquant, toujours chancelante, est maintenant indéfendable.180

L'histoire secrète de l'Homo sapiens

Le fait le plus intéressant et important qui rend nulle la base même de l'arbre généalogique imaginaire de la théorie de l'évolution, est l'histoire étonnamment ancienne de l'homme actuel. Les découvertes paléoanthropologiques révèlent que les Homo sapiens qui nous ressemblaient exactement vivaient il y a 1 million d'années.

Discover, Atapuerca

Un os de visage découvert, à Atapuerca en Espagne, montre que des humains dotés de la même structure faciale que les humains actuels vivaient 800.000 ans plus tôt. Atapuerca, Espagne

C'est Louis Leakey, le célèbre paléoanthropologue évolutionniste, qui a fait les premières découvertes à ce sujet. En 1932, dans la région de Kanjera aux environs du Lac Victoria au Kenya, Leakey a trouvé plusieurs fossiles appartenant au pléistocène moyen, et qui n'étaient guère différents de l'homme contemporain. Or, le pléistocène moyen remonte à un million d'années.181 Comme ces découvertes ont bouleversé l'arbre généalogique évolutionnaire, elles ont été écartées par certains paléoanthropologues évolutionnistes. Pourtant Leakey soutenait toujours que ses estimations étaient correctes.

Juste quand cette controverse était sur le point d'être oubliée, un fossile exhumé en Espagne en 1995 a révélé de manière très remarquable que l'histoire de l'Homo sapiens était bien plus ancienne qu'elle n'a été présumée. Le fossile en question était découvert dans une cave appelée Gran Dolina dans la région d'Atapuerca en Espagne par trois paléoanthropologues de l'Université de Madrid. Le fossile a révélé la face d'un garçon de 11 ans qui ressemblait entièrement à l'homme de nos jours. Pourtant cela faisait 800.000 ans depuis que l'enfant était décédé. La revue Discover a rapporté l'histoire avec beaucoup de détails dans son numéro de décembre 1997.

fossile d'Atapuerca

Le crâne reconstitué du fossile d'Atapuerca (ci-dessus) est incroyablement ressemblant à celui de l'homme actuel (à droite).

Ce fossile a même ébranlé les convictions de Juan Luis Arsuaga Ferreras, qui conduisait l'excavation de Gran Dolina. Ferreras a dit :

Nous-nous attendions à quelque chose de gros, quelque chose de grand, quelque chose de gonflé – vous savez, quelque chose de primitif… Notre attente d'un enfant de 800.000 ans était quelque chose comme le Garçon de Turkana. Et ce que nous avons trouvé était une face complètement moderne… Pour moi, cela est vraiment spectaculaire – ce sont là, les genres de choses qui vous secouent fortement. Trouver quelque chose de totalement inattendu comme celui-là. Non pas trouver des fossiles ; trouver des fossiles, c'est aussi inattendu, et ça passe. Mais la chose la plus spectaculaire, c'est de trouver quelque chose que tu pensais appartenir au présent, dans le passé. C'est comme trouver quelque chose comme un magnétophone à Grand Dolina. Cela serait très surprenant. Nous ne nous attendons pas à trouver des cassettes et des magnétophones au pléistocène inférieur. Trouver une face moderne d'il y a 800.000 ans – c'est la même chose. Nous étions très surpris quand nous l'avons vu.182

Le fossile a souligné le fait que l'histoire de l'Homo sapiens devait remonter à 800.000 ans. Après s'être rétablis du premier choc, les évolutionnistes qui ont découvert le fossile ont décidé qu'il appartenait à une espèce différente, car selon l'arbre généalogique évolutionnaire, l'Homo sapiens ne vivait pas il y a 800.000 ans. Par conséquent, ils ont inventé une nouvelle espèce appelée Homo antecessor et ont inclu le crâne d'Atapuerca dans cette classe.

Huttes et empreintes de pas

Il y a eu beaucoup de découvertes démontrant que l'Homo sapiens date même d'avant 800.000 ans. L'une d'entre elles, est la découverte de Louis Leakey au début des années 70 à Olduvaï. Là, dans la couche II, Leakey a découvert que les espèces australopithèque, Homo habilis et Homo erectus, avaient en même temps coexisté. Ce qui est encore plus intéressant, c'était une structure que Leakey avait trouvée dans la même couche II. Là, il a découvert les restes d'une hutte en pierres. L'aspect inhabituel de l'événement était que cette construction, qui est encore utilisée dans certaines parties d'Afrique, ne pouvait être bâtie que par l'Homo sapiens ! Donc, selon les découvertes de Leakey, l'australopithèque, l'Homo habilis et l'Homo erectus ont dû coexister il y a approximativement 1,7 million d'années.183 Cette découverte invalide sûrement la théorie de l'évolution qui prétend que l'homme contemporain descend d'espèces de singes comme l'australopithèque.

Empreintes de pas humains vieux de 3,6 millions d'années à Laetoli, en Tanzanie

Empreintes de pas humains vieux de 3,6 millions d'années à Laetoli, en Tanzanie

En effet, d'autres découvertes remontent les origines de l'homme à 1,7 million d'années. Une de ces importantes découvertes, ce sont les empreintes de pas trouvées à Laetoli en Tanzanie, par Mary Leakey en 1977. Ces empreintes de pas ont été trouvées dans une couche qui a été calculée comme ayant 3,6 millions ans, et plus important encore, ces empreintes n'étaient pas différentes des empreintes qu'auraient laissées un homme contemporain.

Les empreintes de pas découvertes par Mary Leakey étaient plus tard examinées par un nombre de paléoanthropologues célèbres, comme Donald Johanson et Tim White. Les résultats étaient les mêmes. White a écrit :

Faites-moi confiance… Elles sont comme les empreintes de l'homme actuel. Si on laissait l'une d'entre elles sur le sable d'une plage de Californie aujourd'hui, et qu'on demandait à un enfant de quatre ans ce que c'était, il répondrait instantanément que quelqu'un a marché ici. Il n'aurait pas pu la distinguer d'une centaine d'autres empreintes sur la plage, ni vous-même.184

Après avoir examiné les empreintes de pas, Louis Robbins de l'Université de la Californie du Nord a fait les commentaires suivants :

La plante du pied est voûtée – l'individu, plus petit, avait une voûte plus haute que la mienne – et le gros orteil est grand et aligné avec le second orteil… Les orteils adhèrent au sol comme les orteils des humains. Vous n'observez pas cela chez une quelconque autre forme animale.185

Les examens de la forme morphologique des empreintes de pas indiquaient le temps, et de nouveau elles devaient être acceptées comme étant les empreintes d'un humain, et de surcroît un homme contemporain (Homo sapiens). Russel Tuttle, qui a examiné les empreintes de pas, a écrit :

Un petit Homo sapiens aux pieds nus avait dû les laisser… Dans tous les traits morphologiques perceptibles, les pieds des individus qui faisaient les chemins sont indiscernables de ceux des hommes contemporains.186

Des examens impartiaux des empreintes de pas ont révélé leurs réels propriétaires. En réalité, ces empreintes de pas consistaient en 20 empreintes fossilisées d'un humain de 10 ans et 27 empreintes de pas d'un enfant même plus jeune. Ils étaient certainement des gens comme nous.

Al 666-1 : Une Machoire Humaina Agee De 2,3 Millions D'Annees

Le fossile AL-666-1 a été découvert, à Hadar en Ethiopie, en même temps que des fossiles de A. afarensis. Cet os de mâchoire vieux de 2,3 millions d'années avait des caractéristiques identiques à ceux de l'Homo sapiens.

AL-666-1 ne ressemblait ni aux os maxillaires de A. afarensis qui ont été découverts en même temps, ni à la mâchoire de Homo habilis vieille de 1,75 million d'années. Les mâchoires de ces deux espèces, avec leurs formes étroites et rectangulaires, ressemblaient à celles des singes actuels.

Bien qu'il n'y ait aucun doute que AL 666-1 appartienne à une espèce Homo (humaine), les paléontologues évolutionnistes n'en acceptent pas l'idée. Ils s'abstiennent de faire le moindre commentaire sur cette affaire parce que selon les estimations la mâchoire daterait de 2,3 millions d'années – en d'autre termes, elle serait beaucoup plus vieille que l'âge qu'ils accordent à la race Homo, ou humaine.

AL-666-1, homo sapiens

AL-666-1, mâchoire d'Homo sapiens (humaine) de 2,3 millions d'années
Vue de profil de AL 666-1

Fossile AL 222-1, homo sapiens

Fossile AL 222-1, mâchoire de A. afarensis qui date de la même période que AL 666-1
AL 222-1 - une vue de profil. Les vues de profil des deux mâchoires marquent plus nettement la différence entre les deux fossiles.
La mâchoire AL 222-1 ressort vers l'avant. C'est une caractéristique propre aux singes. Mais la mâchoire AL 666-1, en haut, est absolument humaine.

Cette situation a mis les empreintes de pas de Laetoli au centre des discussions pendant des années. Les paléoanthropologues évolutionnistes ont essayé désespérément d'apporter une explication, étant donné qu'il leur était difficile d'accepter le fait qu'un homme tout à fait semblable à nous ait marché sur le sol il y a 3,6 millions d'années. Durant les années 90, "l'explication" suivante a commencé à prendre forme : les évolutionnistes ont décidé que ces empreintes de pas ont dû être laissées par un australopithèque, car selon leur théorie, il était impossible à un Homo sapiens d'avoir existé il y a 3,6 millions d'années. Cependant Russell H. a écrit ce qui suit dans un article en 1990 :

En somme, les empreintes de pas de 3,5 millions d'années du site G de Laetoli ressemblent à celles des hommes actuels habituellement déchaussés. Aucun de leurs traits ne suggère que les hominidés de Laetoli étaient des bipèdes moins capables que nous. Si les empreintes de pas du site G n'étaient pas connues être si anciennes, nous aurions rapidement conclu qu'elles ont été laissées par un membre de notre genre, Homo… Dans tous les cas, nous devons laisser de côté la libre hypothèse que les empreintes de pas étaient laissées par un Australopithecus afarensis du genre Lucy.187

En bref, ces empreintes de pas qui étaient supposées avoir 3,6 millions d'années ne pouvaient pas avoir appartenu à un australopithèque. La seule raison pour laquelle les empreintes étaient estimées avoir été laissées par des membres du genre australopithèque était la couche volcanique de 3,6 millions d'années où les empreintes de pas avaient été trouvées. Les empreintes étaient attribuées aux australopithèques sur la simple hypothèse que les humains ne pouvaient pas avoir vécu depuis si longtemps.

Des Squelettes Differents Parmi Les Races Humaines Actuelles

Les paléontologues évolutionnistes considèrent que les différents fossiles humains, Homo erectus, Homo sapiens neanderthalensis et Homo sapiens archaïque, sont l'indication d'espèces différentes ou de sous-espèces qui sont sur le chemin de l'évolution. Ils fondent leur hypothèse sur les différences qui existent entre ces crânes de fossile. Cependant, ces différences consistent en réalité en variations parmi les différentes races humaines qui ont existé, certaines s'étant éteintes ou ayant été assimilées. Mais comme avec le temps les races se sont confondues en se mêlant, ces différences sont devenues moins prononcées.

Malgré cela, il est toujours possible d'observer des différences frappantes entre les races humaines qui existent de nos jours. Les crânes sur ces pages, tous appartenant à des êtres humains (Homo sapiens sapiens), sont les exemples même de ces différences. Montrer des différences de structure semblables entre les races qui ont vécu dans le passé comme la preuve de l'évolution est tout simplement un parti pris.

Des Squelettes Differents Parmi Les Races Humaines Actuelles

Un Péruvien autochtone du 15ème siècle
Un Bengali d'âge moyen
Un homme des Iles Salomon (Mélanesie) mort en 1893

Des Squelettes Differents Parmi Les Races Humaines Actuelles

Un Allemand âgé de 25 à 30 ans
Un Congolais âgé de 35 à 40 ans
Un Inuit de 35 à 40 ans

Ces interprétations des empreintes de pas de Laetoli démontrent un fait important. Les évolutionnistes appuient leur théorie non sur la base de découvertes scientifiques, mais en dépit de celles-ci. Ici nous avons une théorie qui est aveuglément défendue, avec toutes les découvertes qui jettent la théorie dans le doute, lesquelles sont soit ignorées soit déformées pour appuyer la théorie.

En somme, la théorie de l'évolution n'est pas une théorie scientifique, mais un dogme perpétué en dépit de la science.

Le problème de la bipédie

Mis à part les archives fossiles dont nous avons traité jusqu'à présent, des écarts anatomiques irréductibles entre les hommes et les singes invalident aussi la fiction de l'évolution humaine. L'un de ces écarts est la façon de marcher.

Les êtres humains marchent en se tenant droit sur deux pieds. C'est une forme très spéciale de locomotion qui n'est pas observée chez une quelconque autre espèce de mammifères. Certains autres animaux ont une capacité limitée de se déplacer lorsqu'ils se dressent sur leurs pattes arrière. Les animaux comme les ours et les singes peuvent se déplacer de cette manière seulement rarement, comme lorsqu'ils veulent atteindre une source de nourriture, et même alors, seulement pendant un court moment. Normalement leur squelette se penche en avant et ils marchent à quatre pattes.

bipédie

1 - Scapula, 2 - Ligament sacro-illiaque, 3 - Ilium, 4 - Ischion, 5 - Pubis

Le squelette humain est créé pour marcher debout. Cependant, les squelettes de singe, avec leur station inclinée vers l'avant, leurs pattes courtes et leurs bras longs, sont adaptés à la marche à quatre pattes. Il n'est pas possible qu'il puisse exister de "forme intermédiaire" entre eux, ce serait totalement improductif.

singe

Les mains et les pattes des singes sont courbées de façon à convenir à la vie dans les arbres.

Alors, la bipédie s'est-elle développée à partir de la démarche quadrupède de singes, comme les évolutionnistes le prétendent ?

Bien sûr que non. La recherche a montré que l'évolution de la bipédie n'a jamais eu lieu, pas plus qu'il n'est possible que cela ait lieu. Avant tout, la bipédie n'est pas un avantage évolutionnaire. La manière dont les singes se déplacent est plus facile, plus rapide, et plus efficace que le pas bipède de l'homme. L'homme ne peut ni se déplacer en sautant d'un arbre à un autre comme un chimpanzé, sans descendre au sol, ni courir à une vitesse de 125 km à l'heure comme un guépard. Au contraire, puisque l'homme marche sur deux pieds, il se déplace beaucoup plus lentement sur le sol. Pour la même raison, il est la créature la moins protégée de toutes les espèces dans la nature en termes de mouvement et de défense. Selon la logique de l'évolution, les singes, n'auraient pas dû évoluer pour adopter la démarche bipède, mais c'est plutôt les humains qui auraient dû évoluer pour devenir quadrupèdes.

Une autre impasse de ce scénario imaginaire, c'est que la bipédie ne satisfait pas le modèle de "développement progressif" du darwinisme. Ce modèle, qui constitue la base de l'évolution, exige qu'il y ait une démarche "composée" entre la bipédie et la quadrupédie. Cependant, avec la recherche informatisée qu'il a entreprise en 1996, Robin Crompton, maître de conférences en anatomie à l'Université de Liverpool, a montré qu'une telle démarche "composée" n'était pas possible. Crompton est parvenu à la conclusion suivante : un être vivant peut soit marcher en se tenant droit, soit à quatre pattes.188 Un type de démarche entre les deux est impossible parce qu'il signifierait une consommation excessive d'énergie. C'est pourquoi un être à moitié bipède ne peut pas exister.

singe

L'immense fossé qui sépare l'homme du singe n'est pas seulement limité à la bipédie. Beaucoup d'autres questions demeurent toujours inexpliquées, comme la capacité cérébrale, la capacité à parler et ainsi de suite. Elaine Morgan, une paléoanthropologue évolutionniste, fait la confession suivante en rapport avec cette question :

Quatre des mystères demeurés le plus en suspens concernant les humains sont les suivants : 1) Pourquoi marchent-ils sur deux jambes ? 2) Pourquoi ont-ils perdu leur fourrure ? 3) Pourquoi ont-ils développé de si grands cerveaux ? 4) Pourquoi ont-ils appris à parler ?

Les réponses orthodoxes à ces questions sont : 1) Nous ne savons pas encore ; 2) Nous ne savons pas encore ; 3) Nous ne savons pas encore ; 4) Nous ne savons pas encore. La liste des questions pourrait être considérablement allongée sans affecter la monotonie des réponses.189

L'évolution, une croyance "non-scientifique"

Lord Solly Zuckerman est l'un des célèbres scientifiques du Royaume-Uni. Pendant des années, il a étudié les archives fossiles et a mené des investigations pour lesquelles il lui a été conféré le titre de pair. Zuckerman est un évolutionniste. Par conséquent, ses commentaires sur l'évolution ne peuvent pas être considérés comme ignorants ou tendancieux. Après des années de recherche sur les fossiles inclus dans le scénario de l'évolution, il parvint cependant à la conclusion qu'il n'y a aucune vérité avancée à l'appui de l'arbre généalogique.

Zuckerman a également mis en avant un concept intéressant de la "gamme des sciences" allant de celles qu'il considérait comme scientifiques à celles qu'il considérait comme non-scientifiques. Selon la gamme de Zuckerman, les domaines les plus "scientifiques – c'est-à-dire qui reposent sur des données concrètes – sont la chimie et la physique. Viennent ensuite les sciences biologiques puis les sciences sociales. Tout au bout de la gamme, qui est considérée comme la plus éloignée de la science, il y a la perception extrasensorielle – des concepts comme la télépathie et le "sixième sens" – et enfin l'évolution humaine. Zuckerman explique ainsi son raisonnement :

Nous nous dirigeons ensuite du registre de la vérité objective vers ces domaines de science biologique supposée, comme la perception extrasensorielle ou l'interprétation de l'histoire des fossiles de l'homme, où pour ceux qui y croient tout devient possible. Et où celui qui y croit avec passion est parfois capable d'accepter plusieurs choses contradictoires en même temps.190

Robert Locke, l'éditeur de Discovering Archeology, une importante publication sur les origines de l'homme, écrit dans ce journal, "la recherche des ancêtres de l'homme donne plus de chaleur que de lumière", citant les aveux du paléoanthropologue Tim White:

Nous sommes tous frustrés par "toutes les questions auxquelles nous n'avons pu répondre".191

L'article de Locke passe en revue l'impasse de la théorie de l'évolution sur les origines de l'homme et les propagandes infondées propagées sur ce sujet :

Aucun domaine de la science n'est peut-être autant controversé que celui de la recherche des origines de l'homme. L'élite des paléoanthropologues ne s'accorde pas même sur les points les plus élémentaires de l'arbre généalogique humain. De nouvelles branches naissent en fanfare seulement pour flétrir et mourir face aux nouvelles découvertes de fossiles.192

Le même fait a été aussi récemment admis par Henry Gee, rédacteur en chef de la célèbre revue Nature. Dans son livre In search of Deep Time, publié en 1999, Gee fait remarquer que toutes les preuves de l'évolution humaine "entre 10 et 5 millions d'années environ – soit plusieurs milliers de générations de créatures vivantes – peuvent être casées dans une petite boîte". Il conclut que les théories conventionnelles de l'origine et du développement des êtres humains sont "une invention humaine complètement créée d'après le fait, modelée pour s'accorder aux préjugés humains" et il ajoute :

Prendre des fossiles et prétendre qu'ils représentent un lignage n'est pas une hypothèse scientifique qui peut être testée, mais une affirmation qui a la même validité qu'une histoire racontée avant de dormir. Amusante, peut-être même instructive, mais pas scientifique.193

Comme nous l'avons vu, il n'existe aucune découverte scientifique appuyant ou étayant la théorie de l'évolution, mais uniquement certains scientifiques qui y croient aveuglément. Ces scientifiques croient eux-mêmes au mythe de l'évolution et le font également croire à d'autres gens en utilisant les médias qui coopèrent avec eux. Dans les pages qui suivent, nous examinerons quelques exemples de cette propagande trompeuse menée au nom de l'évolution.

Les reconstitutions trompeuses

Même si les évolutionnistes ne réussissent pas à trouver les preuves scientifiques pour appuyer leurs théories, ils réussissent beaucoup dans un domaine : la propagande. L'élément le plus important de cette propagande est leur habitude à créer de faux modèles qui passent pour être des "reconstitutions".

La reconstitution peut signifier le dessin d'une image ou la construction du modèle d'un être vivant à partir d'un seul os – parfois seulement un fragment – qui a été exhumé. Les "hommes singes" que nous voyons dans les journaux, les revues et les films sont tous des reconstitutions.

Sachant que les fossiles sont le plus souvent fragmentés et incomplets, toute hypothèse qui y prendrait appui ne peut être que de la spéculation. En fait, les reconstitutions (dessins ou modèles) faits par les évolutionnistes sur la base de restes fossiles sont préparées de manière hypothétique pour valider justement la thèse évolutionniste. David R. Pilbeam, un éminent anthropologue de Harvard, met l'accent sur ce fait lorsqu'il dit : "Au moins en paléoanthropologie, les données sont encore tellement maigres que la théorie influence fortement les interprétations. Les théories ont, dans le passé, clairement reflété nos idéologies actuelles au lieu des données réelles."194 Comme nous savons l'influence sur les gens exercée par l'information visuelle, ces reconstitutions répondent mieux à l'objectif des évolutionnistes qui est de les convaincre que les créatures reconstituées ont réellement existé dans le passé.

A ce niveau, nous devons mettre au clair un point particulier : les reconstitutions basées sur les restes d'os ne peuvent révéler que les caractéristiques les plus générales des créatures, car les traits morphologiques réellement distinctifs d'un quelconque animal sont les tissus mous qui disparaissent rapidement après la mort. Par conséquent, en raison de la nature aléatoire de l'interprétation des tissus mous, les dessins ou les modèles reconstitués deviennent totalement dépendants de l'imagination de la personne les produisant. Earnst A. Hooten de l'Université de Harvard explique la situation de cette manière :

Essayer de restaurer des parties molles est une entreprise tout à fait aléatoire. Les lèvres, les yeux, les oreilles et le bout du nez ne laissent aucun indice sur les parties osseuses sous-jacentes. Vous pouvez avec une facilité égale, modeler sur un crâne néandertaloïde les traits d'un chimpanzé ou les traits d'un philosophe. Ces prétendues restaurations d'anciens types d'hommes ont très peu, sinon aucune, valeur scientifique et risquent seulement d'induire en erreur le public… Ne vous fiez donc pas aux reconstitutions !195

En fait, les évolutionnistes inventent de telles histoires grotesques qu'ils attribuent même des faces différentes, au même crâne. Par exemple, les trois différents dessins reconstruits pour le fossile nommé Australopithecus robustus (Zinjanthropus) sont un exemple célèbre d'une telle contrefaçon.

L'interprétation tendancieuse des fossiles et la pure fabrication d'un grand nombre de reconstitutions imaginaires sont une indication de la manière dont les évolutionnistes ont fréquemment recours aux combines. Cela semble pourtant innocent par rapport aux contrefaçons délibérées qui ont été perpétrées dans l'histoire de l'évolution.

Il n'existe aucune preuve concrète de fossiles pour appuyer l'image de "l'homme singe" qui est sans cesse diffusée par les médias et les cercles universitaires évolutionnistes. Munis de brosses, les évolutionnistes produisent des créatures imaginaires ; cependant, le fait que ces dessins n'aient pas de fossiles leur correspondant, un sérieux problème se pose pour eux. L'une des méthodes intéressantes que les évolutionnistes emploient, pour surmonter ce problème, est de "créer" les fossiles qu'ils ne peuvent pas trouver. L'homme de Piltdown, qui est peut-être le plus grand scandale dans l'histoire de la science, est l'exemple même de cette méthode.

Australopithecus robustus (Zinjanthropus)

1. Une illustration de N. Parker de l'édition de septembre 1960 de National Geographic
2. Une illustration de Maurice Wilson
3. Une illustration de l'édition du 5 avril 1964 du Sunday Times

Les évolutionnistes inventent des "histoires si grotesques" qu'ils attribuent plusieurs visages au même crâne. Par exemple, les trois dessins de reconstructions faites pour le fossile nommé Australopithecus robustus (Zinjanthropus), sont un célèbre exemple d'une telle supercherie.

Le scandale de l'homme de Piltdown

En 1912, un célèbre médecin et paléoanthropologue amateur nommé Charles Dawson a déclaré qu'il avait trouvé une mâchoire et un fragment crânien dans un fossé à Piltdown, en Angleterre. Bien que la mâchoire fasse plutôt penser à celle d'un singe, les dents et le crâne ressemblaient à ceux d'un homme. Ces spécimens ont été classés dans la catégorie de "l'homme de Piltdown". Ils étaient prétendus âgés de 500.000 ans et ont été exposés comme une preuve absolue de l'évolution humaine dans plusieurs musées. Pendant plus de 40 ans, un grand nombre d'articles scientifiques étaient écrits sur "l'homme de Piltdown", plusieurs interprétations et dessins ont été faits et le fossile était présenté comme une preuve importante de l'évolution humaine. Pas moins de 500 thèses de doctorat ont été écrites sur le sujet.196Alors qu'il visitait le British Museum en 1921, l'éminent paléontologue américain, Henry Fairfield Osborn, a dit "On doit nous rappeler et rappeler que la nature est pleine de paradoxes" et il a déclaré que Piltdown est une "découverte d'importance qui va au-delà de la préhistoire de l'homme".197

En 1949, Kenneth Oakley, du département de paléontologie du British Museum, a utilisé le "test au fluor," un nouveau test utilisé pour déterminer la date des fossiles. Un essai a été fait sur le fossile de l'homme de Piltdown. Le résultat était surprenant. Durant le test, on a réalisé que la mâchoire de l'homme de Piltdown ne contenait pas de fluor. Cela indiquait qu'il n'était enterré que depuis quelques années. Le crâne, qui contenait une petite quantité de fluor, indiquait qu'il n'avait que quelques milliers d'années.

On a déterminé que les dents dans la mâchoire, appartenant à un orang-outan, avaient été artificiellement usées et que les outils "primitifs" découverts avec les fossiles étaient de simples imitations, qui avaient été aiguisés avec des instruments en acier. Dans l'analyse détaillée complétée par Joseph Weiner, cette contrefaçon a été révélée au public en 1953. Le crâne appartenait à un homme de 500 ans, et la mâchoire appartenait à un singe récemment décédé ! Les dents avaient été spécialement disposées d'une manière particulière et ajoutées à la mâchoire, et les surfaces des molaires étaient limées pour les faire ressembler à celles d'un homme. Ensuite toutes ces parties étaient teintes avec du bichromate de potassium pour leur donner une apparence ancienne. Ces teintes ont commencé à disparaître lorsqu'elles ont été trempées dans de l'acide. Sir Wilfred Le Gros Clark, qui faisait partie de l'équipe qui avait découvert la supercherie, ne pouvait pas cacher sa surprise devant cette situation et a dit : "Les preuves de l'usure artificielle sautaient aux yeux. En effet, elles semblaient tellement évidentes que l'on peut bien se demander comment elles avaient bien pu échapper à l'attention avant ?"198 A la suite de tout cela, "l'homme de Piltdown" a été retiré en toute hâte du British Museum où il avait été exposé pendant plus de 40 ans.

Le scandale de l'homme de Nebraska

En 1922, Henry Fairfield Osborn, directeur du Musée Américain d'Histoire Naturelle, a déclaré qu'il avait trouvé une molaire fossile appartenant à la période pliocène dans le Nebraska occidental près de Snake Brook. Cette dent avait prétendument les caractéristiques communes de l'homme et du singe. Un grand débat scientifique a commencé autour de ce fossile dénommé "l'homme de Nebraska". Certains ont interprété cette dent comme appartenant au Pithecanthropus erectus alors que d'autres ont prétendu qu'elle était plus proche des êtres humains. L'homme de Nebraska a aussi immédiatement reçu un "nom scientifique" : Hesperopithecus haroldcooki.

Le scandale de l'homme de Nebraska

Les dessins des reconstitutions ne reflètent que l'imagination des évolutionnistes, non les découvertes scientifiques.

Plusieurs autorités ont donné leur appui à Osborn. Sur la base de cette unique dent, les reconstitutions de la tête et du corps de l'homme de Nebraska étaient dessinées. En outre, il était même représenté avec son épouse et ses enfants, comme une famille entière dans un cadre naturel.

Tous ces scénarios ont été développés uniquement à partir d'une dent. Les cercles évolutionnistes ont mis une telle confiance en cet "homme imaginaire" que, lorsqu'un chercheur nommé William Bryan, s'est opposé à ces conclusions tendancieuses basées sur une seule dent, il a été sévèrement critiqué.

En 1927, d'autres parties du squelette ont été également découvertes. Selon ces parties nouvellement découvertes, la dent n'appartenait ni à un homme, ni à un singe. On a réalisé qu'elle appartenait à une espèce éteinte de porc sauvage américain appelé Prosthennops. William Gregory a intitulé l'article publié dans Science où il a fait connaître la vérité, "Hesperopithecus, apparemment ni singe ni homme".199 Puis, les dessins de Hesperopithecus haroldcooki et de sa "famille" ont été retirés à la hâte de la littérature évolutionniste.

Conclusion

Toutes les supercheries scientifiques et les évaluations tendancieuses utilisées pour appuyer la théorie de l'évolution montrent que la théorie est une forme d'idéologie et en aucun cas un compte-rendu scientifique. Comme toutes les idéologies, elle a aussi ses partisans fanatiques qui veulent à tout prix prouver l'évolution, quel qu'en soit le prix. Ou alors, ils sont tellement dogmatiquement liés à la théorie que chaque nouvelle découverte est perçue comme une grande preuve de la théorie, même s'il elle n'a rien à voir avec l'évolution. C'est une image vraiment navrante pour la science, parce qu'elle montre que la science est en train d'être mal orientée au nom d'un dogme

Dans son livre Darwinism : The Refutation of a Myth (Darwinisme, la réfutation d'un mythe), le scientifique suédois, Soren Lovtrup, fait ce commentaire :

Je suppose que personne ne niera que c'est un grand malheur qu'une branche entière de la science devienne dépendante d'une fausse théorie. Mais c'est ce qui est arrivé en biologie. Depuis longtemps maintenant les gens discutent de problèmes évolutionnaires dans un vocabulaire "darwinien" particulier – "adaptation", "sélection", "pression", "sélection naturelle", etc. – croyant qu'ils contribuent à l'explication des événements naturels. Ils n'expliquent rien… Je pense qu'un jour le mythe darwinien sera classé comme la plus grande duperie de l'histoire de la science.200

Une autre preuve que le darwinisme est la plus grande duperie de l'histoire de la science est fournie par la biologie moléculaire.

NOTES

145- Richard E. Leakey, The Making of Mankind, Sphere Books Limited, Barcelona, 1982, p. 43

146- Richard E. Leakey, The Making of Mankind, Sphere Books Limited, Barcelona, 1982, p. 43

147- "Could science be brought to an end by scientists' belief that they have final answers or by society's reluctance to pay the bills?", Scientific American, Décembre 1992, p. 20

148- David Pilbeam, "Rearranging Our Family Tree", Human Nature, juin 1978, p. 40

149- C. C. Swisher III, W. J. Rink, S. C. Antón, H. P. Schwarcz, G. H. Curtis, A. Suprijo, Widiasmoro, "Latest Homo erectus of Java: Potential Contemporaneity with Homo sapiens in Southeast Asia", Science, vol. 274, no. 5294, édition du 13 décembre 1996, pp. 1870-1874 ; voir aussi Jeffrey Kluger, "Not So Extinct After All: The Primitive Homo erectus May Have Survived Long Enough To Coexist With Modern Humans", Time, 23 décembre 1996

150- Solly Zuckerman, Beyond The Ivory Tower, Toplinger Publications, New York, 1970, pp. 75-94

151- Charles E. Oxnard, "The Place of Australopithecines in Human Evolution: Grounds for Doubt", Nature, vol. 258, 4 décembre 1975, p. 389.

152- Isabelle Bourdial, "Adieu Lucy", Science et Vie, Mai 1999, no. 980, pp. 52-62 (soulignement ajouté)

153- Holly Smith, American Journal of Physical Antropology, vol. 94, 1994, pp. 307-325 (soulignement ajouté)

154- Fred Spoor, Bernard Wood & Frans Zonneveld, "Implications of Early Hominid Labyrinthine Morphology for Evolution of Human Bipedal Locomotion", Nature, vol. 369, 23 juin 1994, p. 645

155- Fred Spoor, Bernard Wood & Frans Zonneveld, "Implications of Early Hominid Labyrinthine Morphology for Evolution of Human Bipedal Locomotion", Nature, vol. 369, 23 juin 1994, p. 648

156- Tim Bromage, "Faces From the Past", New Scientist, vol. 133, numéro 1803, 11 janvier 1992, p. 41 (soulignement ajouté)

157- J. E. Cronin, N. T. Boaz, C. B. Stringer, Y. Rak, "Tempo and Mode in Hominid Evolution", Nature, vol. 292, 1981, pp. 117

158- C. L. Brace, H. Nelson, N. Korn, M. L. Brace, Atlas of Human Evolution, 2. b., Rinehart and Wilson, New York, 1979

159- Alan Walker et Richard E.F. Leakey, "The Hominids of East Turkana", Scientific American, vol. 239 (2), août 1978, p. 54

160- Bernard Wood, Mark Collard, "The Human Genus", Science, vol. 284, No 5411, 2 avril 1999, pp. 65-71

161- Marvin Lubenow, Bones of Contention: a creationist assessment of the human fossils, Baker Books, 1992, p. 83

162- Boyce Rensberger, Washington Post, 19 octobre 1984, p. A11

163- Richard Leakey, The Making of Mankind, Sphere Books, Londres, 1981, p. 116

164- Marvin Lubenow, Bones of Contention: a creationist assessment of the human fossils, Baker Books, 1992. p. 136

165- Pat Shipman, "Doubting Dmanisi", American Scientist, novembre- décembre 2000, p. 491

166- Erik Trinkaus, "Hard Times Among the Neanderthals", Natural History, vol. 87, décembre 1978, p. 10 ; R. L. Holloway, "The Neanderthal Brain: What Was Primitive", American Journal of Physical Anthropology Supplement, vol. 12, 1991, p. 94 (soulignement ajouté)

167- "Neandertals Lived Harmoniously", The AAAS Science News Service, 3 avril 1997

168- Ralph Solecki, Shanidar, The First Flower People, Knopf, New York, 1971, p. 196 ; Paul G. Bahn et Jean Vertut, Images of the Ice Age, Windward, Leichester, 1988, p. 72

169- D. Johanson, B. Edgar, From Lucy to Language, p. 99

170- S. L. Kuhn, "Subsistence, Technology, and Adaptive Variation in Middle Paleolithic Italy", American Anthropologist, vol. 94, no. 2, Mars 1992, pp. 309-310

171- Roger Lewin, The Origin of Modern Humans, Scientific American Library, New York, 1993, p. 131

172- R. E. F. Leakey, A. Walker, "On the Status of Australopithecus afarensis", Science, vol. 207, no. 4435, 7 mars 1980, p. 1103

173- A. J. Kelso, Physical Antropology, 1. ed., J. B. Lipincott Co., New York, 1970, p. 221 ; M. D. Leakey, Olduvai Gorge, vol. 3, Cambridge University Press, Cambridge, 1971, p. 272

174- S. J. Gould, Natural History, vol. 85, 1976, p. 30 (soulignement ajouté)

175- Jeffrey Kluger, "Not So Extinct After All: The Primitive Homo Erectus May Have Survived Long Enough To Coexist With Modern Humans", Time, 23 décembre 1996

176- John Noble Wilford, "3 Human Species Coexisted Eons Ago, New Data Suggest", The New York Times, 13 décembre 1996

177- John Whitfield, "Oldest member of human family found", Nature, 11 juillet 2002

178- D.L. Parsell, "Skull Fossil From Chad Forces Rethinking of Human Origins", National Geographic News, 10 juillet 2002

179- John Whitfield, "Oldest member of human family found", Nature, 11 juillet 2002

180- The Guardian, 11 juillet 2002

181- L. S. B. Leakey, The Origin of Homo Sapiens, éd. F. Borde, UNESCO, Paris, 1972, pp. 25-29 ; L. S. B. Leakey, By the Evidence, Harcourt Brace Jovanovich, New York, 1974

182- Robert Kunzig, "The Face of An Ancestral Child", Discover, décembre 1997, pp. 97, 100 (soulignement ajouté)

183- A. J. Kelso, Physical Anthropology, premi, 1970, pp. 221; M.D. Leakey, Olduvai Gorge, vol. 3, Cambridge: Cambridge University Press, 1971, p. 272

184- Donald C. Johanson & M. A. Edey, Lucy, The Beginnings of Humankind, Simon & Schuster, New York, 1981, p. 250 (soulignement ajouté)

185- "The Leakey Footprints: An Uncertain Path", Science News, vol. 115, 1979, p. 196

186- Ian Anderson, "Who made the Laetoli footprints?", New Scientist, vol. 98, 12 mai 1983, p. 373 (soulignement ajouté)

187- Russell H. Tuttle, "The Pitted Pattern of Laetoli Feet", Natural History, vol. 99, Mars 1990, p. 64 (soulignement ajouté)

188- Ruth Henke, "Aufrecht aus den Bäumen", Focus, vol. 39, 1996, p. 178

189- Elaine Morgan, The Scars of Evolution, Oxford University Press, New York, 1994, p. 5

190- Solly Zuckerman, Beyond The Ivory Tower, Toplinger Publications, New York, 1970, p. 19 (soulignement ajouté)

191- Robert Locke, "Family Fights", Discovering Archaeology, juillet/août 1999, pp. 36-39

192- Robert Locke, "Family Fights", Discovering Archaeology, juillet/août 1999, pp. 36-39

193- Henry Gee, In Search of Time: Beyond the Fossil Record to a New History of Life, New York, The Free Press, 1999, pp. 126-127

194- David R. Pilbeam, "Rearranging Our Family Tree", Human Nature, Juin 1978, p. 45 (soulignement ajouté)

195- Earnest A. Hooton, Up From The Ape, McMillan, New York, 1931, p. 332 (soulignement ajouté)

196- Malcolm Muggeridge, The End of Christendom, Grand Rapids, Eerdmans, 1980, p. 59

197- Stephen Jay Gould, "Smith Woodward's Folly", New Scientist, 5 avril 1979, p. 44

198- Stephen Jay Gould, "Smith Woodward's Folly", New Scientist, 5 avril 1979, p. 43 (soulignement ajouté)

199- William K. Gregory, "Hesperopithecus Apparently Not An Ape Nor A Man", Science, vol. 66, no. 1720, 16 décembre 1927, p. 579

200- Søren Løvtrup , Darwinism: The Refutation of A Myth, Croom Helm, New York, 1987, p. 422

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