Developpement
Normal
Selon la théorie de l'évolution, les êtres vivants sont apparus par accident et se sont développés à la suite de coïncidences. Voilà 3,8 milliards d'années environ, alors qu'il n'existait sur terre aucun organisme vivant, les premiers organismes unicellulaires simples (les procaryotes) apparurent. Au fil du temps, des cellules plus complexes (les eucaryotes) et des organismes multicellulaires prirent naissance. En d'autres termes, selon le darwinisme, les forces de la nature créèrent des modèles complexes et parfaits à partir d'éléments inanimés.
En évaluant cette affirmation, nous devons d'abord vérifier si de telles forces existent réellement dans la nature. Plus précisément, existe-t-il réellement des mécanismes naturels qui permettent l'évolution selon le scénario darwinien ?
Le modèle néo-darwinien, que nous considérerons comme le courant dominant actuel de la théorie de l'évolution, prétend que la vie a évolué grâce à deux mécanismes naturels, la sélection naturelle et la mutation. La théorie affirme principalement que la sélection naturelle et la mutation sont deux mécanismes complémentaires. Les mutations aléatoires dans les structures génétiques des êtres vivants sont à l'origine des modifications évolutionnaires. Ainsi, les êtres vivants évoluent grâce aux caractéristiques apportées par les mutations et choisies par le mécanisme de la sélection naturelle. Cependant, en observant de plus près cette théorie, nous découvrons qu'il n'existe aucun mécanisme évolutionnaire de ce type. Ni la sélection naturelle, ni les mutations ne peuvent faire évoluer des espèces en d'autres, et prétendre qu'ils en sont capables est sans fondement.
Le concept de la sélection naturelle était le fondement du darwinisme. Cette affirmation est même mise en évidence dans le titre du livre dans lequel Darwin expose sa théorie: L'origine des espèces, au moyen de la sélection naturelle...
La sélection naturelle se fonde sur l'hypothèse que dans la nature il existe une lutte permanente pour la survie. Les plus forts, ceux qui s'adaptent aux conditions naturelles, arrivent à survivre. Par exemple, pour une horde de cerfs menacée par des prédateurs, ceux qui sont les plus rapides parviendront à survivre. La horde de cerfs ne sera composée en fin de compte que des bêtes les plus rapides.
Cependant, quel que soit le temps que prendra ce processus, il ne transformera pas ces cerfs en une autre espèce. Les plus faibles sont éliminés, les plus forts survivent, mais comme leurs données génétiques ne subissent aucune altération, aucune transformation de l'espèce ne se produit. Bien que le processus de sélection se poursuive, les cerfs continueront à exister en tant que cerfs.
L'exemple du cerf est valable pour toutes les espèces. Quelle que soit la population concernée, la sélection naturelle n'éliminera que les plus faibles ou ceux qui sont incapables de s'adapter aux conditions naturelles de leur habitat. Cela ne produit pas de nouvelles espèces, de nouvelles informations génétiques ou de nouveaux organes. Ce qui signifie que les espèces ne peuvent pas évoluer. Darwin aussi acceptait ce fait, déclarant que "la sélection naturelle ne peut rien jusqu'à ce qu'il se presente des différences ou des variations individuelles favorables."7 C'est ce qui a poussé le néo-darwinisme à ajouter au concept de sélection naturelle, le mécanisme de la mutation comme facteur d'altération de l'information génétique.
Avant d'aborder les mutations, nous devons examiner plus en avant le concept de sélection naturelle afin de voir les contradictions qui lui sont inhérentes.
Darwin était influencé par Thomas Malthus lorsqu'il a développé sa thèse sur la lutte pour la vie. Mais les observations et les expériences ont prouvé que Malthus était dans l'erreur.
L'hypothèse essentielle de la théorie de la sélection naturelle prétend que dans la nature il existe une lutte féroce pour la survie, chaque espèce vivante ne se souciant que d'elle-même. A l'époque où Darwin proposait cette théorie, les idées de Thomas Malthus, l'économiste britannique classique, l'avaient fortement influencé. Malthus considérait que les êtres vivants luttaient systématiquement pour leur survie. Il fondait ses idées sur le fait que la population et les besoins en nourriture augmentaient de façon géométrique alors que les ressources en nourriture n'augmentaient que de manière arithmétique. Selon lui, la taille de la population est inévitablement limitée par des facteurs environnementaux comme la faim et la maladie. Darwin devait adapter cette approche de la lutte féroce pour la survie des êtres humains à la nature toute entière, affirmant que la "sélection naturelle" est la conséquence de cette lutte.
Cependant, de plus amples recherches révélèrent qu'il n'existait dans la nature aucune lutte pour la survie comme Darwin l'avait postulé. Suite à de vastes recherches sur des groupes d'animaux dans les années soixante et soixante-dix, V.C. Wynne-Edwards, un zoologiste britannique, parvint à la conclusion que les êtres vivants maintiennent les équilibres de leur population de telle manière qu'ils évitent toute compétition pour la nourriture.
Les groupes d'animaux géraient simplement leur population en fonction des ressources en nourriture. La régulation de la population ne se faisait pas par l'élimination du plus faible en raison des épidémies ou de la famine, mais par des mécanismes de contrôle instinctifs. En d'autres termes, les animaux parvenaient à limiter leur nombre non pas par une compétition féroce, comme le suggérait Darwin, mais en limitant leur reproduction.8
Même les plantes ont montré des exemples de régulation de la population, ce qui a invalidé la thèse de Darwin de la sélection au moyen de la compétition. Les observations du botaniste A.D. Bradshaw ont montré qu'au cours de la reproduction, les plantes agissaient selon la "densité" de la végétation, et limitaient leur reproduction si la région était très fournie en plantes.9 Par ailleurs, des exemples de sacrifice observés chez des insectes tels que les fourmis et les abeilles montrent un modèle totalement opposé à la thèse darwiniste de la lutte pour la survie.
Ces dernières années, la recherche a révélé qu'il existait de l'abnégation même chez les bactéries. Ces êtres vivants sans cerveau ni système nerveux, totalement dépourvus de la moindre capacité de réfléchir, se suicident pour sauver d'autres bactéries lorsqu'elles sont envahies par des virus.10
Ces exemples réfutent très certainement l'hypothèse fondamentale que la sélection naturelle serait une lutte totale pour la survie. Il est vrai qu'il existe de la compétition dans la nature, mais il existe incontestablement des modèles d'abnégation et de solidarité.
En dehors des faiblesses sur le plan théorique déjà citées, la théorie de l'évolution par la sélection naturelle fait face à une impasse fondamentale lorsqu'elle est confrontée aux découvertes scientifiques. La valeur scientifique d'une théorie doit être évaluée selon ses résultats positifs ou négatifs lors d'expériences et d'observations. L'évolution par la sélection naturelle échoue dans les deux cas.
Depuis l'époque de Darwin, il n'existe pas seul début de preuve à présenter pour montrer que la sélection naturelle fait évoluer les êtres vivants. Colin Patterson, le paléontologue en chef du Musée Britannique d'Histoire Naturelle à Londres, célèbre évolutionniste, souligne que personne n'a jamais pu constater que la sélection naturelle avait la capacité de permettre aux choses d'évoluer :
Personne n'a jamais pu montrer une espèce qui serait le produit de la sélection naturelle. Personne n'en a jamais vu et la plupart des arguments habituels du néo-darwinisme tournent autour de cela.11
Pierre-Paul Grassé, un célèbre zoologiste français, également critique du darwinisme, tient dans son livre L'évolution du vivant, au chapitre "L'évolution et la sélection naturelle", les propos suivants:
"L'évolution en action" de J. Huxley et d'autres biologistes est tout simplement l'étude de faits démographiques, de fluctuations locales de génotypes et de distributions géographiques. Souvent, les espèces concernées sont restées quasiment identiques pendant des centaines de siècles ! Une fluctuation qui se produit en raison de circonstances, après modification du génome, ne signifie pas qu'il s'agit de l'évolution. Nous en avons des preuves tangibles chez plusieurs espèces panchroniques [qui sont des espèces de fossiles vivants restés identiques pendant des millions d'années].12
Un examen attentif de quelques "exemples de sélection naturelle" présentés par les biologistes partisans de la théorie de l'évolution révèle en réalité qu'ils n'apportent aucune preuve de la thèse de l'évolution.
Lorsque les sources évolutionnistes sont examinées, le cas des phalènes en Angleterre, pendant la révolution industrielle, est systématiquement cité comme l'exemple de l'évolution par la sélection naturelle. Cet exemple est mis en valeur, dans les manuels scolaires, les magazines et même les sources universitaires, comme étant le cas le plus concret de l'évolution à être observé alors qu'en réalité, il n'en est rien.
Rappelons d'abord ce qui est affirmé. Selon ce récit, vers le début de la révolution industrielle en Angleterre, la couleur de l'écorce des arbres dans les environs de Manchester était pâle. En raison de cela, les phalènes aux couleurs foncées qui se posaient sur ces arbres étaient facilement remarqués par les oiseaux qui s'en nourrissaient, et elles avaient donc très peu de probabilité de survivre. 50 ans plus tard, dans les régions boisées où la pollution industrielle avait détruit les lichens, l'écorce des arbres a noirci et les phalènes les plus claires étaient devenues les plus chassées, car elles étaient les plus visibles. De ce fait, la proportion de phalènes claires avait diminué par rapport aux phalènes noires. Les évolutionnistes pensent qu'il s'agit de la preuve décisive de leur théorie. Ils se réfugient et se consolent en prétendant montrer des phalènes claires qui auraient "évolué" en phalènes sombres.
Cependant, même si nous acceptons ces faits comme étant vrais, il devrait être clair qu'ils ne peuvent en aucun cas les utiliser comme une preuve de la théorie de l'évolution, sachant qu'aucune nouvelle forme n'est apparue qui n'existait déjà. Les papillons aux couleurs sombres existaient avant la révolution industrielle. Seuls des proportions dans la population de variétés différentes de papillons existants ont changé. Les phalènes n'ont pas acquis de nouveaux caractères ou de nouveaux organes, ce qui aurait conduit à une "spéciation".13 Pour qu'une espèce de papillon se transforme en une autre espèce vivante, en un oiseau par exemple, des ajouts à ses gènes doivent se faire. Cela signifie qu'un programme génétique totalement différent devrait être rajouté pour inclure les informations concernant les caractères physiques de l'oiseau.
C'est la réponse au récit évolutionniste du mélanisme industriel. Cependant, il existe un aspect encore plus intéressant, son interprétation est non seulement fausse mais l'histoire en elle-même l'est également. Le biologiste moléculaire Jonathan Wells l'explique dans son livre Icons of Evolution (Les icônes de l'évolution), l'histoire des phalènes poivrées, que l'on retrouve dans chaque livre de biologie évolutionniste, devenue en quelque sorte une "icône", ne reflète pas la vérité. Wells discute dans son livre de l'expérience de Bernard Kettlewell, réputée pour être la "preuve expérimentale" de cette thèse alors qu'elle est en réalité un scandale scientifique. Certains des éléments essentiels de ce scandale sont :
• De nombreuses expériences ont été menées après que Kettlewell eut démontré qu'un seul type de ces phalènes se posait sur les troncs des arbres. Tous les autres préféraient se poser sous des branches horizontales. Depuis 1980, il est devenu généralement admis que les phalènes poivrées ne se posent que très rarement sur les troncs des arbres. En 25 ans de recherches sur le terrain, de nombreux scientifiques tels que Cyril Clarke, Rory Howlette, Michael Majerus, Tony Liebert et Paul Brakefield conclurent que dans l'expérience de Kettlewell, les phalènes étaient forcés d'agir de manière atypique, par conséquent, les résultats des tests ne pouvaient être scientifiques.14
L'image à gauche montre des arbres avec des phalènes dessus, avant la Révolution Industrielle et l'image à droite les montre à une date ultérieure. Comme les arbres sont devenus plus sombres, les oiseaux étaient en mesure d'attraper des phalènes de couleur claire plus facilement et leur nombre a diminué. Cependant, ce n'est pas un cas "d'évolution", car aucune nouvelle espèce n'est apparue, tout ce qui s'est passé était que la proportion de deux formes déjà existantes a changé.
• Les scientifiques qui vérifièrent les conclusions de Kettlewell aboutirent à un résultat encore plus intéressant, alors que l'on s'attendait à ce que le nombre de phalènes claires soit plus élevé dans les régions les moins polluées d'Angleterre, les phalènes sombres y étaient quatre fois plus importantes. Cela signifiait qu'il n'existait aucune corrélation entre la population des phalènes et les troncs des arbres comme le prétendait Kettlewell et le répétaient quasiment toutes les sources évolutionnistes.
• Comme les recherches s'approfondissaient, le scandale prit une autre dimension : "les phalènes photographiés par Kettlewell sur "l'écorce des arbres" étaient en réalité des phalènes morts. Kettlewell utilisa des spécimens morts collés ou cloués aux troncs d'arbres puis les photographia. En réalité, il était peu probable de pouvoir prendre de telles photos sachant que les phalènes se reposaient non pas sur les troncs mais sous les branches.15
Ces faits n'ont été découverts par la communauté scientifique que vers la fin des années 1990. L'effondrement du mythe du mélanisme industriel, qui était depuis des décennies un thème très prisé des cours "d'introduction à l'évolution" dans les universités, a énormément déçu les évolutionnistes. Parmi eux, Jerry Coyne reconnaît :
Ma propre réaction me rappelle la consternation qui accompagnait ma découverte, à l'âge de six ans, que c'était mon père, et non le Père Noël, qui apportait les cadeaux à Noël.16
Ainsi, "l'exemple le plus célèbre de la sélection naturelle" a été renvoyé aux oubliettes de l'histoire comme un scandale scientifique – ce qui était inévitable lorsque l'on sait que la sélection naturelle n'est pas un "mécanisme évolutionniste" au contraire de ce qu'affirment les évolutionnistes.
Bref, la sélection naturelle ne peut ni ajouter un nouvel organe à un organisme vivant, ni en retirer, ni transformer une espèce en une autre. La "plus grande" preuve avancée depuis Darwin n'a pas été capable d'aller au-delà du "mélanisme industriel" des phalènes en Angleterre.
Comme montré depuis le début, le plus grand problème pour la théorie de l'évolution par la sélection naturelle est que de nouveaux organes ou caractères ne peuvent pas apparaître chez les êtres vivants par la sélection naturelle. De même, les données génétiques d'une espèce n'évoluent pas selon ce mécanisme, de ce fait, la sélection naturelle ne peut servir à expliquer l'émergence de nouvelles espèces. Le plus grand partisan de la théorie de l'équilibre ponctué, Stephen Jay Gould, fait référence à cette impasse en reconnaissant:
L'essence du darwinisme ne repose que sur cette seule phrase, "la sélection naturelle est la force créatrice du changement évolutionnaire". Personne ne nie que la sélection jouera un rôle négatif en éliminant les moins aptes. Les théories darwiniennes nécessitent qu'elle crée aussi les plus aptes.17
L'une des autres méthodes trompeuses des évolutionnistes est leur effort à faire croire que le mécanisme de la sélection naturelle est un concepteur intelligent. Cependant, la sélection naturelle n'a pas d'intelligence. Elle n'a pas la possibilité de décider ce qui est bon ou mauvais pour les êtres vivants. Par conséquent, elle ne peut expliquer comment ont pu exister les systèmes biologiques et les organes dotés de la caractéristique de "complexité irréductible". Ces systèmes et organes sont composés d'un grand nombre de parties qui coopèrent et ne sont d'aucune utilité si la moindre partie manque ou est défectueuse (l'œil humain, à titre d'exemple, ne peut fonctionner que si tout ce qui le constitue est intact).
Ainsi, la volonté qui rassemble ces parties doit être capable de prévoir le futur et le bénéfice à en tirer au final. Mais comme la sélection naturelle n'a pas de conscience ou de volonté, elle ne peut le faire. Tout ceci démolit les fondements de la théorie de l'évolution et inquiétait déjà Darwin, qui écrivait : " Si l'on arrive à démontrer qu'il existe un organe complexe qui n'ait pas pu se former par une série de nombreuses modifications graduelles et légères, ma théorie ne pourrait certes plus se défendre."18
Des pieds déformés, lproduit d'une mutation
Les mutations sont des cassures ou des remplacements dans la molécule d'ADN qui se trouve dans le noyau des cellules d'un organisme vivant et contient toute l'information génétique. Ces cassures ou remplacements sont le résultat d'effets externes tels que la radiation ou l'action chimique. Chaque mutation est un "accident" qui endommage les nucléotides composant l'ADN ou modifie leur emplacement. Souvent, elles provoquent tellement de dommages et de modifications que la cellule ne peut les réparer.
Les mutations, derrière lesquelles se cachent fréquemment les évolutionnistes, ne transforment pas les organismes vivants en des formes parfaites et plus avancées. L'effet direct des mutations est nuisible. Les changements opérés par les mutations ne peuvent être que du type de ceux expérimentés par les gens à Hiroshima, Nagasaki et Tchernobyl, c'est-à-dire la mort et l'infirmité…
La raison en est très simple, l'ADN possède une structure très complexe et des effets aléatoires ne peuvent que l'endommager. Selon le biologiste B.G. Ranganathan :
Tout d'abord, les véritables mutations sont très rares dans la nature. Deuxièmement, du fait qu'elles soient aléatoires la plupart des mutations sont nuisibles car n'obéissant pas à des changements ordonnés dans la structure des gènes. Le moindre changement aléatoire dans un système extrêmement ordonné se fera de la pire des façons. Par exemple, si un séisme devait secouer une structure telle qu'un bâtiment cela entraînerait un changement aléatoire dans les fondations de l'édifice qui, selon toutes probabilités, n'apporterait aucune amélioration.19
C'est sans surprise qu'aucune mutation bénéfique n'a été observée jusqu'à maintenant. Toutes les mutations se sont avérées être néfastes. Dans son commentaire sur le rapport du Comité sur les Effets Génétiques des Radiations Atomiques, un comité chargé d'enquêter sur les mutations provoquées par les armes nucléaires utilisées lors de la Deuxième Guerre Mondiale, le scientifique évolutionniste Warren Weaver déclare :
Beaucoup seraient étonnés d'apprendre que quasiment tous les gènes mutants sont nuisibles. Car les mutations sont une part nécessaire du processus d'évolution. Comment un bon effet – une évolution vers des formes de vie supérieures – peut-il résulter de mutations dont pratiquement la plupart sont nuisibles? 20
1 - Antenne, 2 - Oeil, 3 - Bouche, 4 - Patte
Depuis le début du 20ème siècle, les biologistes évolutionnistes ont recherché des exemples de mutations bénéfiques en créant des mouches mutantes. Mais ces efforts ont toujours abouti à des créatures malades et déformées. La photo de haut à gauche montre la tête d'une mouche des fruits normale et la photo de droite montre la tête d'une mouche des fruits avec des pattes qui en sortent, le résultat de la mutation.
Une mouche mutante avec des ailes déformées
Des grenouilles mutantes nées avec des pattes mutilées
Tous les efforts déployés pour "obtenir une mutation bénéfique" ont échoué. Pendant des décennies, les évolutionnistes ont mené de nombreuses expériences pour produire des mutations chez les mouches des fruits. Comme ces insectes se reproduisent très rapidement, les mutations devraient apparaître rapidement. De génération en génération, ces mouches subirent des mutations, pourtant aucune mutation bénéfique n'a jamais été observée. Le généticien évolutionniste Gordon Taylor constate :
Il est frappant que l'on en parle si peu, alors que les généticiens ont reproduit des mouches des fruits depuis plus de 60 ans dans des laboratoires à travers le monde – des mouches qui produisent une nouvelle génération tous les onze jours – ils n'ont encore jamais vu l'apparition d'une nouvelle espèce ni même de celle d'une nouvelle enzyme.21
Un autre chercheur, Michael Pitman, fait ces commentaires sur l'échec des expériences menées sur les mouches des fruits :
Morgan, Goldschmidt, Muller et d'autres généticiens ont soumis des générations de mouches des fruits à des conditions extrêmes de chaleur, de froid, de lumière, d'obscurité, de traitements chimiques et de radiations. Toutes sortes de mutations, pratiquement toutes sans importance ou réellement nuisibles, ont été obtenues. Une évolution artificielle réussie ? Pas vraiment : peu de monstres "fabriqués" par les généticiens pouvaient survivre hors des boîtes où ils étaient élevés. En règle générale, les mutants meurent, sont stériles ou ont tendance à retourner à leur état naturel. 22
C'est également valable pour l'homme. Toutes les mutations observées chez les êtres humains ont eu des résultats nuisibles. Elles provoquent toutes des malformations physiques, des infirmités telles que le mongolisme, le syndrome de Down, l'albinisme, le nanisme ou le cancer. Il va sans dire qu'un processus qui laisse les gens infirmes ou malades ne peut être un "mécanisme évolutionnaire" – l'évolution est supposée produire des formes qui sont plus adaptées à la survie.
La forme et les fonctions des globules rouges sont mises en péril lors d'une anémie de type drépanocytose. C'est pourquoi leurs capacités à transporter de l'oxygène en sont affaiblies.
Dans un article scientifique, le pathologiste américain, David A. Demick, fait le constat suivant sur les mutations :
Des milliers de maladies humaines liées aux mutations génétiques ont été répertoriées avec précision ces dernières années, et de nouvelles sont régulièrement relevées. Récemment, un livre de référence de génétique médicale répertoriait quelques 4.500 maladies génétiques différentes. Certains des syndromes hérités caractérisés cliniquement peu avant les analyses génétiques moléculaires (comme le syndrome de Marfan) sont maintenant considérés comme étant hétérogènes ; c'est-à-dire liés à plusieurs mutations différentes... Avec cet ensemble de maladies humaines provoquées par les mutations, qu'en est-il des effets positifs ? Lorsque l'on considère les milliers d'exemples de mutations néfastes découvertes, il devrait sûrement être possible d'observer certaines mutations positives si la macroévolution existait. Elles seraient non seulement nécessaires pour permettre une évolution vers une plus grande complexité, mais également pour équilibrer la tendance négative de toutes les mutations nocives. Cependant, lorsqu'il s'agit d'identifier des mutations positives, les scientifiques évolutionnistes sont étrangement silencieux.23
Le seul cas de "mutation bénéfique" que les biologistes évolutionnistes donnent en exemple est la maladie connue sous le nom d'anémie falciforme (ou drépanocytose). La molécule d'hémoglobine, qui sert à transporter l'oxygène dans le sang, est endommagée en raison d'une mutation, elle subit également un changement dans sa structure. C'est cela qui atrophie gravement sa capacité à transporter l'oxygène. Ceux qui sont atteints de cette maladie souffrent de difficultés respiratoires. Ce cas de mutation, traité au chapitre des désordres sanguins dans les manuels de médecine, est bizarrement considéré, par certains biologistes évolutionnistes, comme une "mutation bénéfique". Ils prétendent que l'immunité partielle contre la malaria, engendrée par la maladie, est un "cadeau" de l'évolution. Selon la même logique, ceux qui sont nés avec une paralysie des jambes d'origine génétique et ne peuvent pas marcher, sont épargnés par les accidents de la route. Cette paralysie d'ordre génétique est donc une "caractéristique génétique bénéfique". A l'évidence, cette logique est totalement infondée.
Il est évident que les mutations ne sont qu'un mécanisme destructeur. Pierre-Paul Grassé, l'ancien président de l'Académie des Sciences Française, est très clair sur le sujet dans son commentaire sur les mutations. Grassé compara les mutations aux "erreurs typographiques lors de la copie d'un texte". Tout comme dans le cas des mutations, les erreurs de lettres n'apportent aucune information, mais ne font qu'endommager celle qui existe déjà. Grassé l'explique ainsi :
Les mutations se produisent de façon incohérente dans le temps. Elles ne sont pas complémentaires les unes des autres et ne cumulent pas leurs données, à travers les différentes générations qui se succèdent, vers un sens précis. Elles modifient ce qui préexiste de façon désordonnée, sans règle précise... Dès qu'un désordre, même mineur, fait son apparition dans un organisme, la maladie et la mort s'ensuivent. Il n'existe aucun compromis possible entre le phénomène de la vie et l'anarchie.24
C'est pour cette raison que Grassé reconnaît : "Peu importe leur nombre, les mutations ne produisent aucune sorte d'évolution."25
La preuve la plus importante que les mutations ne mènent qu'à des détériorations est le processus du codage génétique. La presque totalité des gènes d'un être vivant portent plus d'une information. Ainsi, un gène peut contrôler à la fois la taille et la couleur de l'œil. Le microbiologiste Michael Denton nous explique cette caractéristique des gènes des organismes supérieurs, tels que les êtres humains :
Les gènes agissent sur le développement avec une étonnante diversité. Chez la souris domestique, presque tous les gènes de la couleur de peau ont un effet sur la taille du corps. Chez la mouche Drosophila melanogaster sur dix-sept mutations de la couleur de l'œil induites par rayons X, quatorze affectent la forme des organes sexuels de la femelle, une caractéristique qu'on aurait pu croire totalement indépendante de la couleur de l'œil. Il s'est avéré que la plupart des gènes étudiés dans les organismes supérieurs concernaient plus d'un système de l'organisme. Cette action multiple est connue sous le nom de pléiotropie. A propos de l'importance de ce phénomène, Mayr dit dans Population, Species and Evolution (Populations, espèces et évolution) : "On commence a se demander s'il existe un seul gène qui ne soit pas pléiotropique chez les organismes supérieurs."26
En raison de cette caractéristique de la structure génétique des êtres vivants, le moindre changement accidentel provoqué par une mutation, dans n'importe quel gène de l'ADN, affectera plus d'un organe. De ce fait, cette mutation ne se limitera pas à une seule partie du corps, mais aura plusieurs effets destructeurs. Et si jamais, un de ces effets s'avère être bénéfique, les effets inévitables des autres dommages le dépasseront en ampleur.
Pour résumer, il existe trois raisons essentielles qui empêchent l'évolution grâce aux mutations :
1 – L'effet direct des mutations est nuisible. Comme elles interviennent de façon aléatoire, elles endommagent presque toujours l'organisme vivant qui les subit. La raison nous enseigne qu'une intervention inconsciente dans une structure complexe et parfaite ne l'améliorera pas, mais plutôt la détériorera. En réalité, aucune "mutation bénéfique" n'a jamais été constatée.
2 – Les mutations n'ajoutent aucune nouvelle information à l'ADN d'un organisme. Les particules qui composent l'information génétique sont soit enlevées de leur environnement, soit détruites ou alors déplacées vers différents endroits. Les mutations ne permettent pas aux êtres vivants d'acquérir de nouveaux organes ou de nouvelles caractéristiques. Tout ce qu'elles provoquent ce sont des anomalies comme l'apparition d'une jambe dans le dos ou d'une oreille dans l'abdomen.
3 – Pour qu'une mutation soit transmise à la génération suivante elle doit se produire dans les cellules reproductrices de l'organisme. Un changement aléatoire qui survient dans une cellule ou un organe ne peut être transmis à la génération suivante. L'œil humain, par exemple, altéré par les effets d'une radiation, ou par d'autres effets, ne sera pas transmis aux générations suivantes.
Sur la gauche, nous pouvons observer le développement normal d'une volaille domestique et sur la droite les effets nuisibles d'une mutation dans le gène pléiotropique. Un examen détaillé montre qu'une mutation dans un seul gène endommage plusieurs organes différents. Même si nous formulons l'hypothèse que la mutation pourrait avoir un effet bénéfique, cet "effet pléiotropique" supprimerait le bénéfice en endommageant beaucoup plus d'organes.
Toutes les explications précédentes signifient que la sélection naturelle et les mutations n'ont aucun effet évolutionnaire. A ce jour, aucun cas "d'évolution" n'a pu être observé selon cette méthode. Parfois, les biologistes évolutionnistes affirment "qu'il leur est impossible d'observer l'effet évolutionnaire des mécanismes de la sélection naturelle et des mutations car il se manifeste sur de longues périodes de temps". Mais cet argument, qui n'est qu'un moyen de se donner de la contenance, est sans fondement car il ne repose sur aucune base scientifique. Durant sa vie, un scientifique étudie des milliers de générations d'êtres vivants dont la durée de vie est limitée comme dans le cas des mouches des fruits ou des bactéries, et malgré tout ne constater aucune "évolution". Pierre-Paul Grassé commente la nature immuable des bactéries, une réalité qui invalide l'évolution :
Les bactéries... sont les organismes qui, en raison de leur quantité gigantesque, produisent le plus grand nombre de mutants. [L]es bactéries... montrent une grande fidélité à leur espèce. Le bacille Escherichia Coli, dont les mutants ont été particulièrement étudiés, en est le meilleur exemple. Le lecteur approuvera le fait qu'il est pour le moins surprenant de vouloir démontrer la validité de l'évolution, d'en découvrir ses mécanismes pour ensuite choisir d'étudier un être quasiment stable depuis un milliard d'années ! Quelle est l'utilité de leurs mutations incessantes, si elles ne subissent aucun changement [évolutionnaire]? En somme, les mutations des bactéries et des virus ne sont que des fluctuations héréditaires autour d'un axe central ; elles oscillent à droite, elles oscillent à gauche, mais n'ont en réalité aucun effet évolutionnaire. Les cafards, un des groupes d'insectes vivants des plus vénérables, n'ont pratiquement pas changé depuis le permien. Pourtant, ils ont subi autant de mutations que la drosophile, un insecte du tertiaire.27
Bref, il est impossible que les êtres vivants aient pu évoluer, car il n'existe aucun mécanisme naturel qui le permette. En outre, ce constat est cohérent avec les preuves des archives fossiles qui ne montrent aucune trace d'un processus d'évolution mais bien le contraire.
7- Charles Darwin, L'origine des espèces, GF Flammarion, Paris, 1992, p. 230 (soulignement ajouté)
8- V. C. Wynne-Edwards, "Self Regulating Systems in Populations of Animals", Science, vol. 147, 26 mars 1965, pp. 1543-1548; V. C. Wynne-Edwards, Evolution Through Group Selection, Londres, 1986
9- A. D. Bradshaw, "Evolutionary significance of phenotypic plasticity in plants", Advances in Genetics, vol. 13, pp. 115-155 ; cité dans Not By Chance! de Lee Spetner : Shattering the Modern Theory of Evolution, The Judaica Press, Inc., New York, 1997, pp. 16-17
10- Andy Coghlan "Suicide Squad", New Scientist, 10 juillet 1999
11- Colin Patterson, "Cladistics", "La cladistique", Interview de Brian Leek, 4 mars 1982, BBC (soulignement ajouté)
12- Phillip E. Johnson, Darwin On Trial, Intervarsity Press, Illinois, 1993, p. 27
13- Pour une information détaillée sur le Mélanisme industriel, voir Phillip Johnson, Darwin On Trial, InterVarsity Press, 2ème Ed., Washington D.C., p. 26
14- Jonathan Wells, Icons of Evolution: Science or Myth? Why Much of What We Teach About Evolution is Wrong, Regnery Publishing, Washington, 2000, pp. 149-150
15- Jonathan Wells, Icons of Evolution: Science or Myth? Why Much of What We Teach About Evolution is Wrong, Regnery Publishing, Washington, 2000, pp. 141-151
16- Jerry Coyne, "Not Black and White", une révision de Melanism: Evolution in Action de Michael Majerus, Nature, 396, 1988, pp. 35-36
17- Stephen Jay Gould, "The Return of Hopeful Monster", Natural History, vol. 86, juin-juillet 1977, p. 28
18- Charles Darwin, L'origine des espèces, GF Flammarion, Paris, 1992, pp. 241-242 (soulignement ajouté)
19- B. G. Ranganathan, Origins ?, Pennsylvania: The Banner Of Truth Trust, 1988 (soulignement ajouté)
20- Warren Weaver et al., "Genetic Effects of Atomic Radiation", Science, vol. 123, 29 juin 1956, p. 1159 (soulignement ajouté)
21- Gordon Rattray Taylor, The Great Evolution Mystery, Abacus, Sphere Books, Londres, 1984, p. 48
22- Michael Pitman, Adam and Evolution, River Publishing, Londres, 1984, p. 70 (soulignement ajouté)
23- David A. Demick, "The Blind Gunman", Impact, no. 308, février 1999 (soulignement ajouté)
24- Pierre-Paul Grassé, Evolution of Living Organisms, Academic Press, New York, 1977, p. 97, 98
25- Pierre-Paul Grassé, Evolution of Living Organisms, Academic Press, New York, 1977, p. 88 (soulignement ajouté)
26- Michael Denton, Evolution, une théorie en crise, Flammarion 1992, p. 154
27- Pierre-Paul Grassé, Evolution of Living Organisms, Academic Press, New York, 1977, p. 87 (soulignement ajouté)