Le Mythe De L'Homologie
Quiconque étudie les différentes espèces vivantes dans le monde peut observer qu'il y a des organes et des traits similaires parmi ces espèces. Le premier à tirer des conclusions matérialistes de ce fait, qui a attiré l'attention des scientifiques depuis le 18ème siècle, était Charles Darwin.
Darwin pensait que les créatures avec des organes similaires (homologues) avaient une relation évolutionnaire les unes par rapport aux autres, et que ces organes avaient dû être hérités d'un ancêtre commun. Selon son hypothèse, les aigles comme les pigeons avaient des ailes ; par conséquent, les pigeons, les aigles et évidemment tous les autres oiseaux possédant des ailes étaient supposés s'être développés à partir d'un ancêtre commun.
L'homologie est un argument tautologique avancé sans autre preuve qu'une apparente ressemblance physique. Cet argument n'a jamais été confirmé par la moindre découverte concrète durant toutes les années qui se sont écoulées depuis l'époque de Darwin. Nulle part au monde on n'a trouvé un reste de fossile de l'ancêtre commun imaginaire des créatures avec des structures homologues. En outre, les questions suivantes indiquent clairement que l'homologie ne fournit aucune preuve que l'évolution s'est déjà produite.
1. On trouve des organes homologues chez des créatures appartenant à des phylums complètement différents, parmi lesquels les évolutionnistes n'ont pas pu établir une quelconque relation évolutionnaire.
2. Les codes génétiques de certaines créatures qui ont des organes homologues sont complètement différents les uns des autres.
3. Le développement embryologique des organes homologues chez différentes créatures est complètement différent.
Examinons maintenant chacun de ces points, l'un après l'autre.
La caducité de l'homologie morphologique
La thèse de l'homologie des évolutionnistes est basée sur la construction logique d'un lien évolutionnaire entre les êtres vivants avec des morphologies (structures) similaires, alors qu'il existe un nombre d'organes homologues partagés par différents groupes qui n'ont aucune relation les uns avec les autres. Les ailes en sont un exemple. Outre les oiseaux, nous trouvons des ailes chez les chauves-souris, qui sont des mammifères, chez les insectes et même chez certains dinosaures, des reptiles aujourd'hui disparus. Même les évolutionnistes ne parlent pas de relation évolutionnaire ou de parenté entre ces quatre différents groupes d'animaux.
Selon "l'arbre du vivant" proposé par les évolutionnistes, les poulpes sont parmi les créatures les plus éloignées de l'homme. Mais l'oeil du poulpe a exactement la même structure que le nôtre. C'est le signe que la similitude des structures n'est pas la preuve de l'évolution.
Un autre exemple frappant est l'extraordinaire ressemblance et la similarité structurelle constatées dans les yeux de différentes créatures. Par exemple, la pieuvre et l'homme sont deux espèces extrêmement différentes, entre lesquelles aucune relation évolutionnaire ne serait même proposée, pourtant les yeux de ces deux créatures sont très semblables du point de vue de leurs structures et de leurs fonctions. Même les évolutionnistes n'ont pas essayé d'expliquer la similarité des yeux de la pieuvre et de l'homme en avançant un ancêtre commun.
En réaction, les évolutionnistes disent que ces organes ne sont pas "homologues" (en d'autres termes, ne proviennent pas d'un ancêtre commun), mais sont "analogues" (très semblables, bien qu'il n'y ait aucun lien évolutionnaire entre eux). Par exemple, à leur avis, l'œil humain et l'œil de la pieuvre sont des organes analogues. Cependant la catégorie dans laquelle ils mettront un organe, homologue ou analogue, est totalement en accord avec les préjugés de la théorie de l'évolution. Et cela montre que la thèse évolutionniste basée sur les ressemblances n'a rien de scientifique. La seule chose que les évolutionnistes font, c'est essayer d'interpréter les nouvelles découvertes selon la préconception évolutionnaire dogmatique.
Cependant, l'interprétation qu'ils avancent est totalement fausse. Car les organes qu'ils considèrent comme "analogues" se ressemblent parfois tellement, bien que ce soit des structures éminemment complexes, qu'il est tout à fait illogique de dire que cette similarité est le fait de mutations aléatoires. Si l'œil d'une pieuvre a émergé complètement par coïncidence, comme le prétendent les évolutionnistes, alors comment se fait-il que les yeux des invertébrés puissent naître grâce aux mêmes coïncidences ? Le célèbre évolutionniste Frank Salisbury, à qui cette question a donné le vertige, a écrit :
Même quelque chose d'aussi complexe que l'œil est apparu plusieurs fois ; par exemple, chez le calmar, les vertébrés et les arthropodes. C'est déjà assez pénible d'expliquer l'origine de telles choses une fois, mais de penser à le faire plusieurs fois selon la théorie synthétique moderne me fait tourner la tête.246
Selon la théorie de l'évolution, les ailes ont émergé indépendamment les unes des autres quatre fois : chez les insectes, les reptiles volants, les oiseaux et les mammifères volants (chauves-souris). Le fait que l'aile, avec des structures très similaires, se soit développée quatre fois – ce qui ne peut pas être expliqué par les mécanismes de la sélection naturelle/mutation – est encore un autre casse-tête pour les biologistes évolutionnistes.
Un des exemples les plus concrets d'un tel obstacle sur le chemin de la théorie évolutionniste peut être observé chez les mammifères. Selon l'opinion admise de la biologie moderne, tous les mammifères appartiennent à l'une des trois catégories de base : les placentaires, les marsupiaux et les monotrèmes. Les évolutionnistes considèrent que cette distinction s'est produite lorsque les mammifères sont apparus pour la première fois, et chaque groupe a vécu sa propre histoire évolutionnaire dans une totale indépendance de l'autre. Mais il est intéressant qu'il y ait des "paires" chez les placentaires et les marsupiaux qui sont à peu près les mêmes. Les loups, les chats, les écureuils, les fourmiliers, les taupes et les souris placentaires ont tous leurs contreparties marsupiales avec des morphologies très similaires.247
Les ailes d'un reptile volant, d'un oiseau et d'une chauvesouris. Ces ailes, entre lesquelles aucun lien évolutionnaire ne peut être établi, possèdent des structures identiques.
En commençant par les kangourous, tous les mammifères dans le continent de l'Australie appartiennent à la sous-classe des marsupiaux. Selon les évolutionnistes, ils n'ont aucun lien évolutionnaire avec les mammifères placentaires des autres régions du monde.
En d'autres termes, selon la théorie de l'évolution, des mutations complètement indépendantes les unes des autres ont produit ces créatures "par hasard" deux fois ! Cette réalité est une question qui donnera aux évolutionnistes beaucoup plus que des vertiges.
Une des similarités intéressantes entre les placentaires, les marsupiaux et les mammaires est celle entre le loup nord-américain et le loup de Tasmanie. Le premier appartient à la classe des placentaires, le second à la classe des marsupiaux. Les évolutionnistes pensent que ces deux différentes espèces ont des histoires évolutionnaires totalement distinctes.248 (Comme le continent australien et les îles qui l'entourent se sont détachés du Gondwana – le supercontinent supposé être à l'origine de l'Afrique, de l'Antarctique, de l'Australie et de l'Amérique du Sud – le lien entre les mammifères placentaires et marsupiaux est considéré comme étant rompu, et en ces temps-là les loups n'existaient pas.) Mais la chose intéressante c'est que la structure squelettique du loup de Tasmanie est presque identique à celle du loup nord américain. Leurs crânes en particulier, comme indiqué sur la page suivante, ont un degré de ressemblance extraordinaire.
De pareilles ressemblances extraordinaires et des organes similaires que les biologistes évolutionnistes ne peuvent pas accepter comme des exemples "d'homologie" montrent que l'homologie ne constitue pas une preuve pour soutenir la thèse de l'évolution à partir d'un ancêtre commun. Ce qui est encore plus intéressant, c'est que la situation exactement contraire est à observer chez d'autres êtres vivants. En d'autres termes, il y a des êtres vivants, dotés d'organes dont les structures sont complètement différentes même si elle sont considérées comme étant de proches parents par les évolutionnistes. Par exemple, la plupart des crustacés ont des structures de l'œil qui fonctionne sur le principe de réfraction. Chez seulement deux espèces de crustacées – le homard et la crevette – on observe des yeux réfléchissants, qui fonctionnent sur le principe de réflexion plutôt que celui de la réfraction. (Voir le chapitre sur la complexité irréductible).
L'impasse génétique et embryologique de l'homologie
La découverte qui a réellement réduit à néant l'homologie, c'est que les organes dits "homologues" sont presque tous contrôlés par des codes génétiques très différents. Comme nous le savons, la théorie de l'évolution suppose que les êtres vivants se sont développés par de petits changements aléatoires dans leurs gènes, en d'autres termes par des mutations. Pour cette raison, les structures génétiques des êtres vivants, qui sont considérés comme de proches parents évolutionnaires, devraient se ressembler. Et, en particulier, les organes similaires devraient être contrôlés par des structures génétiques similaires. Cependant, les chercheurs en génétique ont fait des découvertes qui contredisent totalement la thèse évolutionnaire.
Les organes similaires sont généralement contrôlés par des codes génétiques très différents (ADN). En outre, les codes génétiques similaires dans l'ADN de différentes créatures sont souvent associés à des organes complètement différents. Le chapitre intitulé "La défaillance de l'homologie" dans le livre de Michael Denton,Evolution, une théorie en crise, en donne plusieurs exemples et résume le sujet de cette manière :
Les structures homologues sont souvent déterminées par des systèmes génétiques non homologues et il est rare que le concept d'homologie puisse être étendu au plan embryologique. 249
Le Mammifere Jumeau Qui Defie L'Homologie
L'existence d'espèces "jumelles" entre mammifères marsupiaux et placentaires a asséné un coup sévère à la thèse de l'homologie. Par exemple, le loup marsupial de Tasmanie (ci-dessus) et le loup placentaire découvert en Amérique du Nord se ressemblent à un point extraordinaire. A droite, nous pouvons voir les crânes de ces deux animaux très semblables. Une aussi grande ressemblance entre les deux, qui ne peuvent être suspectés d'avoir un quelconque "lien évolutionnaire", infirme totalement la thèse de l'homologie.
Deux Espeses Eteintes De Mammiferes Aux Dents Geantes, Sans Lien Entre Elles
Un autre exemple de ressemblance extraordinaire entre mammifères placentaire et marsupial "jumeaux" est celle qui existait entre les mammifères éteints Smilodon (à droite) et Thylacosmilus (à gauche), tous deux des prédateurs aux énormes dents de devant. La grande ressemblance entre les structures du crâne et des dents de ces deux mammifères, entre lesquels aucun lien évolutionnaire ne peut être établi, réduit à néant la thèse de l'homologie que la similitude des structures sont la preuve de l'évolution.
Crâne de loup nord-américain
Crâne de loup de Tasmanie
Cette question génétique a également été soulevée par le célèbre biologiste évolutionniste Gavin de Beer. Dans son livreHomology : An Unsolved Problem (L'homologie : un problème non résolu), publié en 1971, de Beer propose une analyse de grande envergure sur ce sujet. Il résume ainsi pourquoi l'homologie est un problème pour la théorie de l'évolution :
Quel est ce mécanisme qui a pour résultat la production d'organes homologues, les mêmes "modèles", bien qu'ils ne soient pas contrôlés par les mêmes gènes ? J'ai posé cette question en 1938 et on n'y a pas encore répondu.250
Après 30 années, les propos de de Beer n'ont toujours pas reçu de réponse.
Une troisième preuve qui ébranle la thèse de l'homologie est la question du développement embryologique, que nous avons mentionnée au début. Pour que la thèse évolutionnaire concernant l'homologie soit prise au sérieux, les périodes de développement embryologique de structures similaires – en d'autres termes, les phases de développement dans l'œuf ou l'utérus de la mère – doivent être parallèles, alors qu'en réalité ces périodes embryologiques pour des structures similaires sont tout à fait différentes les unes des autres chez chaque créature vivante. Pere Alberch, un éminent biologiste du développement note que "c'est la règle plutôt que l'exception" que "les structures homologues se forment à partir d'états initiaux distinctement dissemblables".251
L'émergence de structures similaires à la suite de processus totalement dissemblables est fréquemment observée dans les dernières étapes de la phase de développement. Comme nous le savons, beaucoup d'espèces d'animaux traversent une étape connue comme un "développement indirect" (en d'autres termes le stade larvaire) au cours de leur développement vers l'état adulte. Par exemple, la plupart des grenouilles entament leur vie en tant que têtards et se transforment ensuite en animaux à quatre pattes à la dernière phase de la métamorphose. Mais à côté de cela, il existe plusieurs espèces de grenouilles qui sautent le stade larvaire et se développent directement. Et les adultes de la plupart de ces espèces qui se développent directement sont pratiquement impossibles à distinguer des espèces qui traversent le stade de têtards. Le même phénomène est constaté chez les châtaignes d'eau et certaines autres espèces similaires.252
Pour conclure, nous pouvons dire que la recherche génétique et embryologique a prouvé que le concept de l'homologie défini par Darwin comme "preuve de l'évolution des êtres vivants d'un ancêtre commun" ne peut en aucun cas être considéré comme une preuve. L'incohérence de l'homologie, qui a l'air tout à fait convaincante en surface, est clairement apparente dès que l'on approfondit l'examen.
La fin de l'homologie dans les membres du tétrapode
Nous avons déjà examiné la thèse morphologique de l'homologie – en d'autres termes l'invalidité de l'affirmation évolutionniste basée sur des similarités de forme chez les êtres vivants – mais il sera utile d'examiner de plus près un exemple bien connu de ce sujet. C'est le cas des "membres antérieurs et postérieurs des quadrupèdes" présenté comme une preuve claire d'homologie dans presque tous les livres sur l'évolution.
Le fait que la presque totalité des vertébrés terrestres ont une structure osseuse à cinq doigts ou "pentadactyle" à leurs mains et à leurs pattes a pendant des années été présenté comme "la preuve solide du darwinisme" dans les publications des évolutionnistes. Cependant, une récente recherche a révélé que ces structures osseuses sont dirigées par des gènes tout à fait différents. C'est pourquoi l'hypothèse de "l'homologie du modèle pentadactyle" s'est aujourd'hui effondrée.
Les tétrapodes, c'est-à-dire les vertébrés terrestres, ont quatre pattes, cinq doigts à leurs membres antérieurs et postérieurs. Bien que ceux-ci ne ressemblent pas toujours à des doigts ou à des orteils, ils sont considérés comme des "pentadactyles" (à cinq doigts) en raison de leur structure osseuse. Les pattes avant et arrière d'une grenouille, d'un lézard, d'un écureuil ou d'un singe ont toutes cette même structure. Même les structures osseuses des oiseaux et des chauves-souris sont conformes à cette conception de base.
Les évolutionnistes prétendent que tous les êtres vivants descendent d'un ancêtre commun, et ils ont pendant longtemps avancé comme preuve le membre à cinq doigts. Mais ils savent que cette prétention n'a en réalité aucune validité scientifique.
Même aujourd'hui, les évolutionnistes acceptent la caractéristique du modèle pentadactyle chez les êtres vivants parmi lesquels ils n'ont pu établir aucun lien évolutionnaire. Par exemple, dans deux articles scientifiques différents publiés en 1991 et 1996, le biologiste évolutionniste M. Coates révèle que le modèle pentadactyle a émergé deux fois séparément et indépendamment l'un de l'autre. Selon Coates, la structure pentadactyle a vu le jour de façon indépendante chez les anthracosaures et les amphibiens. 253
Cette découverte est le signe que le modèle pentadactyle n'est pas la preuve d'un "ancêtre commun".
Un autre problème, qui crée des difficultés à la thèse évolutionniste à ce sujet, est que ces créatures ont cinq doigts aussi bien à leurs membres antérieurs que postérieurs. Il n'est pas proposé dans les écrits évolutionnistes que les membres antérieurs et postérieurs descendent d'un "membre commun" ; il est plutôt supposé qu'ils se sont développés séparément. Pour cette raison, on devrait s'attendre à ce que la structure des membres antérieurs et postérieurs soit différente comme résultat des différentes mutations fortuites. Michael Denton fait ce commentaire sur ce sujet :
Le modèle pentadactyle commun aux membres antérieurs et postérieurs des vertébrés en est un exemple classique. On a vu que lesmembres antérieurs de tous les vertébrés terrestres sont construits sur le même modèle pentadactyle, ce qui est attribué par les biologistes évolutionnistes au fait qu'ils dérivent d'une source ancestrale commune. Mais les membres postérieurs de tous les vertébrés terrestres se conforment aussi au modèle pentadactyle, ils sont étonnamment semblables aux membres antérieurs dans la structure de leur os et dans le détail de leur développement embryologique. Pourtant aucun évolutionniste n'affirme que les membres postérieurs ont évolué à partir des membres antérieurs, ou que les uns et les autres ont évolué à partir d'une source commune…
Invariablement, avec le progrès des connaissances biologiques, l'importance des explications généalogiques courantes de la similitude n'a cessé de décroître…
Comme tant d'autres "preuves" indirectes de l'évolution, celle tirée de l'homologie n'est pas convaincante : trop d'anomalies et trop de contre-exemples l'entachent, trop de phénomènes refusent de s'intégrer harmonieusement dans le tableau orthodoxe… 254
Les comparaisons du nombre de chromosomes et des structures de l'ADN montrent qu'il n'y a aucun lien évolutionnaire entre les différentes espèces vivantes.
Mais le coup réel porté à la thèse évolutionniste de l'homologie du modèle pentadactyle provient de la biologie moléculaire. Cette hypothèse qui a été longuement entretenue dans les publications évolutionnistes a été inversée lorsqu'il a été réalisé que les structures des membres étaient contrôlées par des gènes totalement différents chez des créatures possédant cette structure pentadactyle. Le biologiste évolutionniste William Fix décrit ainsi l'effondrement de la thèse évolutionniste concernant le modèle pentadactyle :
Les anciens manuels sur l'évolution font grand cas de l'idée de l'homologie, faisant remarquer les ressemblances évidentes entre les squelettes des membres de différents animaux. Ainsi le modèle du membre "pentadactyle" [à cinq os] est retrouvé dans le bras d'un homme, l'aile d'un oiseau et la nageoire d'une baleine, et cela est considéré comme indiquant leur origine commune. Maintenant si ces diverses structures étaient transmises par les mêmes couples de gènes, diversifiées de temps à autre par les mutations et par le fait de la sélection naturelle, la théorie aurait un sens. Malheureusement ce n'est pas le cas. Nous savons à présent que les organes homologues sont produits par des groupes de gènes totalement différents chez les différentes espèces. Le concept de l'homologie en termes de gènes similaires hérités d'un ancêtre commun ne tient pas debout.255
En examinant la question de près, William Fix dit que les affirmations concernant l'homologie du "pentadactylisme" sont apparues dans les anciens manuels, mais elles ont été abandonnées dès que la preuve moléculaire s'est imposée. Cependant, des sources évolutionnistes continuent toujours à l'avancer comme l'une des preuves principales de l'évolution.
La thèse infondée de l'homologie moléculaire
La mise en avant par les évolutionnistes de l'homologie comme preuve de l'évolution est non seulement infondée sur le plan morphologique, mais aussi sur le plan moléculaire. Les évolutionnistes disent que les codes de l'ADN, ou les structures de protéines correspondantes de différentes espèces vivantes, sont similaires et que cette similarité est la preuve que ces espèces vivantes se sont développées à partir d'un ancêtre commun, ou du moins l'une de l'autre. Par exemple, il est régulièrement affirmé dans la littérature évolutionniste qu'"il y a une grande similarité entre l'ADN d'un être humain et de celui d'un singe" et cette similarité est présentée comme une preuve de la thèse évolutionniste qu'il existe une relation évolutionnaire entre l'homme et le singe.
Nous devons tout d'abord préciser dès le début qu'il est tout à fait naturel que des êtres vivants sur la terre possèdent des structures d'ADN très similaires. Les processus fondamentaux de la vie des êtres vivants sont les mêmes, et puisque les êtres humains possèdent un corps vivant, on ne peut pas s'attendre à ce qu'ils aient une structure d'ADN différente de celles des autres créatures. Comme les autres créatures, les êtres humains se développent en consommant des glucides, des lipides et des protéines ; l'oxygène circule dans le sang de leurs corps et l'énergie est produite chaque seconde dans chacune de leurs cellules par l'utilisation de cet oxygène.
Pour cette raison, le fait que les êtres vivants possèdent des similarités génétiques n'est pas la preuve de la thèse évolutionniste qu'ils ont évolué à partir d'un ancêtre commun. Si les évolutionnistes veulent prouver leur théorie à partir d'un ancêtre commun, alors ils doivent montrer que les créatures prétendues être les ancêtres les unes des autres ont une lignée directe de descendance dans leurs structures moléculaires ; mais, comme nous allons bientôt le voir, il n'existe aucune découverte concrète démontrant une telle chose.
Prenons d'abord la question de "la similarité entre l'ADN de l'humain et du chimpanzé". Les dernières études sur cette question ont révélé que la propagande évolutionniste, qui prétend une similarité de "98% ou 99%" entre l'homme et le chimpanzé, est totalement fausse.
Si une étude légèrement plus étendue est faite sur ce sujet, on s'apercevra que l'ADN de créatures plus surprenantes ressemble à celui de l'homme. Une de ces similarités existe entre l'homme et les vers du phylum des nématodes. Les analyses génétiques publiées dans leNew Scientist ont révélé, à titre d'exemple, que "75% des gènes humains environ avaient des équivalents chez les nématodes – des vers d'un millimètre vivant dans la terre."256 Cela, bien sûr, ne signifie pas qu'il y a seulement une différence de 25% entre les hommes et ces vers ! Selon l'arbre généalogique réalisé par les évolutionnistes, le phylum des chordés, où l'homme est inclus, et le phylum des nématodes différaient l'un de l'autre depuis 530 millions d'années.
Cette situation révèle clairement que la similarité entre les séquences d'ADN de ces deux différentes catégories du vivant n'est pas une preuve de la thèse que ces créatures se sont développées à partir d'un ancêtre commun.
En fait, lorsque les résultats des analyses des ADN d'espèces et classes différentes sont comparés, on s'aperçoit que les séquences ne s'accordent avec aucun arbre généalogique évolutionniste. Selon la thèse évolutionniste, les êtres vivants ont dû subir une croissance progressive en complexité et, parallèlement à cela, il est naturel que le nombre de gènes, qui forment leurs données génétiques, augmente aussi progressivement. Mais les données obtenues montrent que cette thèse est le produit de l'imagination.
Le scientifique russe, Theodosius Dobzhansky, un des plus célèbres théoriciens de l'évolution, a affirmé que cette relation irrégulière entre les êtres vivants et leurs ADN est un grand problème que l'évolution ne peut pas expliquer :
Des organismes plus complexes ont en général plus d'ADN par cellule que les plus simples, mais cette règle a des exceptions évidentes. L'homme est loin d'être en tête de liste, étant devancé parAmphiuma (un amphibien),Protopterus (un dipneuste) et même les grenouilles et les crapauds ordinaires. La raison à cela a toujours été une énigme.257
Sur le plan moléculaire aucun organisme n'est "l'ancêtre" d'un autre, ou plus "primitif", ou plus "évolué" qu'un autre.
D'autres comparaisons sur le plan moléculaire produisent d'autres exemples d'incohérence qui rendent insignifiants les points de vue des évolutionnistes. Lorsque des séquences de protéines de divers êtres vivants sont analysés dans un laboratoire, les résultats qui en émergent sont totalement inattendus du point de vue des évolutionnistes, et certains sont vraiment incroyables. Par exemple, le cytochrome C chez l'homme diffère de 14 aminoacides de celui d'un cheval, mais de seulement 8 de celui d'un kangourou. Lorsque la même séquence est examinée, les tortues semblent plus proches de l'homme qu'un reptile tel que le serpent à sonnette. Lorsque la situation est considérée du point de vue des évolutionnistes, un résultat insensé émergera tel que les tortues sont plus étroitement liées à l'homme qu'elles ne le sont aux serpents.
Par exemple, les poulets et les serpents de mer diffèrent de 17 aminoacides sur 100 codons, et les chevaux et les requins de 16, ce qui est une différence plus grande que celle observée entre les chiens et les mouches, qui appartiennent à des phylums différents et diffèrent seulement de 15 aminoacides.
Des faits similaires ont été découverts concernant l'hémoglobine. La protéine d'hémoglobine trouvée chez les êtres humains diffère de celle trouvée chez lez makis de 20 aminoacides, mais de celle des porcs de seulement 14. La situation est plus ou moins la même pour les autres protéines.258
Ceci étant, les évolutionnistes doivent arriver à la conclusion que du point de vue évolutionnaire, l'homme est plus étroitement lié au kangourou qu'au cheval, ou plus au porc qu'au maki. Mais ces résultats sont en contradiction avec tous les plans de "l'arbre généalogique évolutionnaire" qui ont été jusque-là acceptés. Les similarités des protéines continuent à produire d'incroyables surprises. Par exemple :
Adrian Friday et Martin Bishop de Cambridge ont analysé les données de la séquence de protéines disponibles pour les tétrapodes… A leur surprise, dans presque tous les cas, l'homme (le mammifère) et le poulet (l'oiseau) étaient regroupés ensemble comme étant de proches parents, avec le crocodile comme le plus proche parent suivant… 259
De nouveau, lorsque ces similarités sont abordées du point de vue de la logique évolutionniste, elles nous conduisent à la conclusion ridicule que le parent évolutionnaire le plus proche de l'homme est le poulet. Paul Erbrich met l'accent sur le fait que les analyses moléculaires produisent des résultats qui montrent des groupes très différents d'êtres vivants comme étant étroitement liés, c'est ainsi que :
Des protéines avec presque la même structure et fonction (protéines homologues) sont trouvées en nombres croissants chez des taxons différents et même très distincts du point de vue phylogénétique (ex. hémoglobines chez les vertébrés, chez certains invertébrés et même chez certaines plantes).260
Le docteur Christian Schwabe, un chercheur biochimiste de la faculté de médecine de l'Université de la Caroline du Sud, est un scientifique qui a passé des années à essayer de trouver une preuve de l'évolution dans le domaine moléculaire. Il a d'abord essayé d'établir des relations évolutionnaires entre les êtres vivants en faisant des études sur des protéines comme l'insuline et la relaxine. Mais Schwabe a été forcé, à plusieurs reprises, d'admettre qu'il n'a pas été capable de parvenir à une preuve pour soutenir la thèse de l'évolution dans ses études. Dans un article deScience il dit :
L'évolution moléculaire est sur le point d'être acceptée comme méthode supérieure à la paléontologie pour découvrir les relations évolutionnaires. En ma qualité de biologiste moléculaire, je devrais être transporté de joie. Mais il semble déconcertant que beaucoup d'exceptions existent à l'évolution régulière des espèces, telle que déterminée par les homologies moléculaires. Il en existe tant en fait que pour moi les bizarreries, qui sont l'exception, peuvent véhiculer le message le plus important. 261
Les études de Schwabe sur la relaxine ont abouti à des résultats assez intéressants :
En contraste avec ce contexte de haute variabilité entre les relaxines d'espèces prétendument étroitement liées, les relaxines de porc et de baleine sont pratiquement identiques. Les molécules provenant de rats, de cochons d'Inde, d'hommes et de porcs sont aussi loin les uns des autres (approximativement 55%) que tous ne le sont de la relaxine de l'élasmobranche… L'insuline, en revanche, rapproche plus l'homme et le porc du point de vue phylogénétique que le chimpanzé et l'homme.262
Schwabe a été confronté aux mêmes réalités lorsqu'il a comparé la disposition des autres protéines, en dehors de l'insuline et de la relaxine. Concernant les autres protéines qui constituent des exceptions au développement moléculaire régulier proposé par les évolutionnistes, Schwabe déclare :
Les comparaisons menées sur les protéines, les ARNr et les gènes montrent que les créatures qui sont considérées comme de proches parents, selon la théorie de l'évolution, sont en réalité complètement distinctes les unes des autres. Dans diverses études, les lapins ont été classés avec les primates au lieu des rongeurs et les vaches avec les baleines au lieu des chevaux.
Les familles de la relaxine et de l'insuline ne sont pas seules à constituer des exceptions à l'interprétation régulière de l'évolution moléculaire du point de vue monophylétique conventionnel. Il est instructif d'examiner d'autres exemples d'évolution de protéine prétendument anormale et constater que les explications acceptables, dans le cadre des théories moléculaires, couvrent une gamme d'explications improvisées qui ne sont apparemment limitées que par l'imagination. 263
Schwabe révèle que la comparaison de la disposition des lysosomes, cytochromes et d'un grand nombre d'hormones et d'aminoacides montre "des résultats et anomalies inattendus" du point de vue évolutionnaire. A partir de ces preuves, Schwabe soutient que toutes les protéines avaient leurs formes présentes dès le début, sans subir une quelconque évolution, de la même manière que les fossiles.
Concernant ces constatations dans le domaine de la biologie moléculaire, le docteur Michael Denton fait ce commentaire:
Chaque classe y est unique au niveau moléculaire, isolée et non reliée à d'autres par intermédiaires. Ainsi les molécules, pas plus que les fossiles, n'ont procuré à la biologie évolutionniste les intermédiaires insaisissables cherchés depuis si longtemps… Au niveau moléculaire, aucun organisme n'est "ancestral", "primitif" ou "avancé" par rapport à ses proches… Si ces preuves moléculaires avaient été disponibles il y a un siècle… l'idée de l'évolution organique n'aurait peut-être jamais été acceptée.264
"L'arbre du vivant" s'effondre
Dans les années 1990, la recherche sur les codes génétiques des êtres vivants a approfondi l'embarras dans lequel se trouvait la théorie de l'évolution sur le sujet. Dans ces expériences, au lieu de comparaisons antérieures qui étaient limitées aux séquences de protéines, des séquences d' "ARN ribosomique" (ARNr) étaient comparées. A partir de ces conclusions, les scientifiques évolutionnistes ont cherché à établir un "arbre évolutionnaire". Cependant, ils ont été déçus par les résultats.
Selon un article publié en 1999 par des biologistes français, Hervé Philippe et Patrick Forterre, "avec de plus en plus de séquences disponibles, il s'est trouvé que la plupart des phylogénies protéiques se contredisent ainsi que l'arbre des ARN ribosomiques.265
Outre les comparaisons ARNr, les codes de l'ADN dans les gènes des êtres vivants ont été également comparés, mais les résultats ont été contraires à "l'arbre du vivant" présupposé par la théorie de l'évolution. Les biologistes moléculaires, James A. Lake, Ravi Jain et Maria C. Rivera ont écrit dans un article paru en 1999:
Dans les chapitres précédents, nous avons examiné les insuffisances et les difficultés dans lesquelles se trouve la théorie de l'évolution dans les domaines de la paléontologie et de la biologie moléculaire à la lumière des preuves et découvertes scientifiques. Dans ce chapitre, nous analyserons quelques faits biologiques présentés comme des preuves de la validité de la théorie selon les sources des évolutionnistes. A l'opposé de la croyance répandue, ces faits montrent qu'il n'y a en réalité aucune découverte scientifique qui soutient la théorie de l'évolution.
… Les scientifiques ont commencé à analyser une variété de gènes de différents organismes et ont trouvé que les relations des uns et des autres étaient en contradiction avec l'arbre évolutionnaire provenant de la seule analyse de ARNr.266
Ni les comparaisons qui ont été faites sur les protéines, ni celles des ARNr ou des gènes, ne confirment les suppositions de la théorie de l'évolution. Carl Woese, un biologiste hautement réputé de l'Université de l'Illinois, admet ainsi que le concept de la "phylogénie" a perdu son sens face aux découvertes moléculaires:
Aucune phylogénie organismique régulière n'a émergé des nombreuses phylogénies protéiques individuelles produites jusque-là. Les incongruités phylogéniques peuvent être observées partout dans l'arbre universel, depuis sa racine jusqu'aux ramifications principales, au sein et parmi les différents [groupes], jusqu'à la composition des premiers groupes eux-mêmes.267
Le fait que les résultats des comparaisons moléculaires soient opposés à la théorie de l'évolution plutôt que d'être en sa faveur est aussi admis dans un article intitulé "It is Time to Uproot the Tree of Life" (Il est temps de déraciner l'arbre du vivant) publié dans Science en 1999. Cet article d'Elizabeth Pennisi indique que les analyses et les comparaisons génétiques réalisées par les biologistes darwiniens en vue d'apporter des éclaircissements sur "l'arbre du vivant" ont en réalité produit des résultats totalement opposés. Elle poursuit que "les nouvelles données sont en train de troubler l'image évolutionnaire" :
Il y a une année, les biologistes, examinant une nouvelle série de génomes de plus d'une douzaine de micro-organismes, pensaient que ces données pourraient venir en soutien aux lignées acceptées de la première histoire de la vie. Mais ce qu'ils ont vu les a déconcertés. Les comparaisons de génomes alors disponibles, non seulement n'expliquaient pas comment les principaux groupes de la vie se sont développés, mais l'ont démenti. Et maintenant, avec huit séquences microbiennes supplémentaires en main, la situation est devenue encore plus confuse… Beaucoup de biologistes évolutionnistes avaient pensé qu'ils pouvaient voir globalement les débuts des trois règnes de la vie… Lorsque des séquences complètes d'ADN ont permis de comparer d'autres types de gènes, les chercheurs pensaient simplement qu'ils apporteraient des détails à cet arbre. Mais "rien ne pouvait être aussi éloigné de la vérité" a dit Claire Fraser Directrice de l'Institut de Recherche en Génomique (The Institute of Genomic Research – TIGR) à Rockville dans le Maryland. Les comparaisons ont plutôt produit plusieurs versions de l'arbre du vivant qui diffèrent de l'arbre des ARN ribosomiques et sont également en contradiction les unes par rapport aux autres…268
Bref, au fur et à mesure que la biologie avance, le concept de l'homologie perd encore plus de terrain. Des comparaisons faites sur des protéines, des ARNr et sur des gènes révèlent que les créatures, qui sont supposées être de proches parents selon la théorie de l'évolution, sont en réalité totalement distinctes les unes des autres. Une étude réalisée en 1996 utilisant 88 séquences de protéines a regroupé des lapins avec des primates au lieu des rongeurs ; une analyse de 13 gènes effectuée en 1998 chez 19 espèces animales a placé les oursins parmi les chordés ; et une autre étude effectuée en 1998 sur la base de protéines a mis les vaches plus proches des baleines que des chevaux.
Au fur et à mesure que la vie est étudiée sur une base moléculaire, les hypothèses homologiques de la théorie de l'évolution s'effondrent une à une. Le biologiste moléculaire, Jonathan Wells, résume de cette façon la situation en l'an 2000 :
Les incohérences parmi les arbres formés à partir des différentes molécules et les arbres bizarres qui résultent de certaines analyses moléculaires ont maintenant plongé la phylogénie moléculaire dans une crise.269
Mais dans ce cas, quel genre d'explication scientifique peut être apportée à des structures similaires chez les êtres vivants ? La réponse à cette question a été donnée avant que la théorie de l'évolution de Darwin ne vienne dominer le monde de la science. Des hommes de science comme Carl Linnaeus et Richard Owen, qui ont les premiers soulevé la question des organes similaires chez les créatures, ont considéré ces organes comme des exemples de "création commune". En d'autres termes, les organes similaires ou les gènes similaires se ressemblent non parce qu'ils ont évolué par hasard à partir d'un ancêtre commun, mais parce qu'ils ont été créés pour exécuter une fonction particulière.
Les découvertes scientifiques modernes montrent que la thèse des similarités chez les êtres vivants dues à la descendance d'un "ancêtre commun" n'est pas valide et que la seule explication rationnelle de ces similarités est la "création commune".