La Veritable Histoire Naturelle – I
(Des invertébrés aux reptiles)

Pour certains, le concept même d'histoire naturelle suggère la théorie de l'évolution. C'est toute l'énorme propagande qui en est à l'origine. Les musées d'histoire naturelle dans la plupart des pays sont sous le contrôle de biologistes évolutionnistes matérialistes qui prennent en charge les expositions dans ces musées. Et de façon systématique, ils décrivent les créatures de la préhistoire et leurs fossiles selon les termes des concepts darwiniens. Le résultat en est que la plupart des gens finissent par croire que l'histoire naturelle est équivalente au concept de l'évolution.

Cependant, les faits sont très différents. L'histoire naturelle montre que les différentes classes du vivant sont apparues sur terre non pas par un quelconque processus évolutionnaire, mais soudainement et dotées de toutes leurs structures complexes entièrement développées depuis le tout début. Les différentes espèces vivantes sont apparues de façon complètement indépendante les unes des autres et sans aucune "forme transitionnelle" entre elles.

Dans ce chapitre, nous examinerons la véritable histoire naturelle en nous appuyant sur les archives fossiles comme référence.

La classification des êtres vivants

Les biologistes mettent les êtres vivants dans des classes différentes. Cette classification appelée la "taxinomie" ou la "systématique" remonte au scientifique suédois du 18 ème siècle Carl Von Linné, plus connu sous le nom de Linnaeus. Le système de classification établi par Linnaeus s'est poursuivi et a été développé jusqu'à ce jour.

Il y a des catégories hiérarchisées dans ce système de classification. Les êtres vivants sont d'abord divisés en règnes tels que les règnes végétal ou animal. Ensuite ces règnes sont subdivisés en embranchement, division ou phylum. Le phylum est également divisé en sous-groupes. Voici de haut en bas, la classification telle qu'elle existe :

  • Règne
  • Phylum (pluriel Phyla)
  • Classe
  • Ordre
  • Famille
  • Genre
  • Espèce

Aujourd'hui, la grande majorité des biologistes admettent qu'il existe cinq (ou six) règnes différents. Tout comme pour les règnes végétal et animal, ils considèrent le fungi, le protiste (créature unicellulaire à un seul noyau cellulaire, comme les amibes et quelques algues) et le monera (créature unicellulaire sans noyau cellulaire, comme les bactéries), comme des règnes à part entière. Parfois les bactéries sont subdivisées en eubactérie et en archaebactérie (ou archéobactérie) pour six règnes, ou pour certains, en trois "super-règnes" (eubactérie, archaebactérie et eucaryote). Le plus important de tous ces règnes est sans doute le règne animal. Et la plus grande division dans le règne animal, comme nous l'avons déjà vu, ce sont les différents phylums. Lorsque nous faisons référence à ces phylums, il faut toujours garder à l'esprit que chacun d'entre eux a des structures physiques complètement différentes. Les arthropodes (Arthropoda, à savoir les insectes, les araignées et autres créatures aux membres articulés), constituent par exemple un phylum et tous les animaux du phylum ont la même structure physique fondamentale. Le phylum appelé les chordés (Chordata) comprend les créatures qui ont une notochorde, ou plus généralement, une colonne vertébrale. Tous les animaux dotés d'une colonne vertébrale comme les poissons, les oiseaux, les reptiles et les mammifères qui nous sont familiers au quotidien sont dans un sous-phylum des chordés appelé les vertébrés.

Il y a environ 35 différents phylums d'animaux, en comptant les mollusques (Mollusca), qui comprend des créatures aux corps mous comme les escargots et les poulpes, ou les nématodes (Nematoda) qui comprend les vers minuscules. La particularité la plus importante de ces catégories est, comme nous l'avons évoqué plus haut, qu'elles possèdent des caractéristiques physiques totalement différentes. Les catégories en dessous du phylum possèdent fondamentalement des formes de corps semblables, mais les phylums sont très différents les uns des autres.

Après ce survol de la classification biologique, réfléchissons maintenant pour savoir comment et quand ces phylums sont apparus sur terre.

Les fossiles rejettent "l'arbre du vivant"

Considérons d'abord l'hypothèse darwinienne. Comme nous le savons, le darwinisme suppose que la vie s'est développée à partir d'un seul ancêtre commun qui a donné naissance à toute sa diversité par une série de tout petits changements. Dans ce cas, la vie aurait dû d'abord apparaître dans des formes très semblables et simples. Et selon la même théorie, la diversification et la complexité croissante des êtres vivants auraient dû se produire parallèlement au cours du temps.

arbre du vivant

Le prétendu "arbre du vivant" dessiné par le biologiste évolutionniste Ernst Haeckel en 1866

Bref, selon le darwinisme, la vie doit être comme un arbre, avec une racine commune, se séparant par la suite en différentes branches. Et cette hypothèse est constamment soulignée dans les sources darwinistes, où le concept de "l'arbre du vivant" est fréquemment employé. Selon ce concept de l'arbre, les phylums, qui sont les unités fondamentales de la classification des êtres vivants, auraient existé par étapes, comme illustré dans le diagramme sur la page suivante. Selon le darwinisme, un phylum devrait d'abord apparaître pour ensuite qu'un autre phylum émerge lentement en subissant d'infimes changements au cours de très longues périodes de temps. L'hypothèse darwinienne est que le nombre de phylums d'animaux aurait dû graduellement augmenter. Le diagramme sur la page à droite montre l'augmentation progressive du nombre de phylums d'animaux selon l'approche darwinienne.

Selon le darwinisme, la vie aurait dû évoluer de cette façon. Mais est-ce réellement ce qui s'est passé ?

Certainement pas. C'est tout à fait le contraire. Les animaux étaient très différents et complexes depuis le premier moment où ils sont apparus. Tous les phylums d'animaux connus aujourd'hui sont apparus en même temps, au milieu de l'ère géologique du cambrien. Il s'agit d'une période géologique que l'on considère avoir duré environ 65 millions d'années, il y a approximativement 570 à 505 millions d'années. Mais la période de l'apparition brusque des principaux groupes d'animaux se situe dans une période même plus courte du cambrien, souvent désigné comme étant "l'explosion cambrienne". Stéphane C. Meyer, P. A. Nelson et Paul Chien, dans un article publié en 2001 et basé sur une enquête journalistique détaillée, ont constaté que "l'explosion cambrienne est survenue dans une fenêtre extrêmement étroite du temps géologique, qui a duré pas plus de 5 millions d'années."28

Il n'existe aucune trace dans les archives fossiles de quoi que ce soit appartenant à la période avant celle-ci, à l'exception des créatures unicellulaires et de quelques autres multicellulaires. Tous les phylums d'animaux sont apparus entièrement formés et de façon soudaine pendant la très courte durée de temps représentée par l'explosion cambrienne. (5 millions d'années sont un temps très court en termes géologiques !)

Les fossiles trouvés dans les roches de cambrien appartiennent à des créatures très différentes, comme les escargots, les trilobites, les éponges, les méduses, les étoiles de mer, les coquillages, etc. La plupart des créatures dans cette couche ont des systèmes complexes et des structures évoluées, telles que des yeux, des branchies et des appareils circulatoires, exactement les mêmes comme ceux des spécimens vivants. Ces structures sont au même moment et en même temps très avancées et très différentes.

Richard Monastersky, un journaliste du magazine Science News a écrit ce qui suit sur "l'explosion cambrienne" qui est un piège fatal pour la théorie de l'évolution :

Un demi milliard d'années plus tôt, ... les formes remarquablement complexes des animaux que nous voyons aujourd'hui sont soudainement apparues. Ce moment, juste au début du cambrien, quelques 550 millions d'années plus tôt, marque l'explosion évolutionnaire qui a rempli les mers des premières créatures complexes pour la première fois au monde.29

Le même article cite aussi Jan Bergström, un paléontologue qui a étudié les premiers dépôts fossiles du cambrien à Chengjiang en Chine, disant que, "la faune de Chengjiang démontre que les grands phylums d'animaux d'aujourd'hui étaient déjà existants au début du cambrien et qu'ils étaient aussi différents entre eux qu'ils le sont aujourd'hui".30

LES ARCHIVES FOSSILES CONTREDISENT LA THEORIE DE L’EVOLUTION

L’Histoire Naturelle Selon La Theorie De L’Evolution

Le présent

Le temps

Distance Morphologique

L’Histoire Naturelle Selon La Theorie De L’Evolution

La Veritable Histoire Naturelle Selon Les Archives Fossiles

Le présent

Le temps

Cambrien

Précambrin

Distance Morphologique

La Veritable Histoire Naturelle Selon Les Archives Fossiles

La théorie de l'évolution soutient que différents groupes d'êtres vivants (phylums) se sont développés à partir d'un ancêtre commun et ont évolué séparément les uns des autres avec le temps. Le diagramme ci-dessus expose cette thèse : selon le darwinisme, les êtres vivants se sont développés séparément les uns des autres comme les branches d'un arbre.

Mais les archives fossiles montrent exactement l'opposé. Comme nous pouvons le voir sur le 2ème diagramme, des groupes différents d'êtres vivants sont apparus tout d'un coup avec leurs différentes structures. Quelques 100 phylums sont soudainement apparus durant le cambrien. Par la suite, leur nombre a diminué plutôt que d'augmenter (parce que certains phylums se sont éteints). (Extrait de www.arn.org)

Comment la terre en est venue à être subitement débordée par un aussi grand nombre d'espèces animales et comment ces types d'espèces différents et sans ancêtres communs ont pu apparaître, sont des questions qui restent sans réponse pour les évolutionnistes. Le zoologiste de l'Université d'Oxford, Richard Dawkins, un des principaux champions de la pensée évolutionniste dans le monde, tient ce commentaire à propos de cette réalité qui sape les bases mêmes de tous les arguments qu'il a défendus :

Par exemple les strates rocheuses du cambrien… sont les plus vieilles dans lesquelles nous trouvons la plupart des groupes invertébrés majeurs. Et nous trouvons plusieurs d'entre eux déjà dans un état avancé d'évolution, la toute première fois qu'ils apparaissent. C'est comme s'ils étaient plantés juste là, sans aucun passé évolutionnaire.31

Phillip Johnson, professeur à l'Université de la Californie de Berkeley, qui est également un des principaux critiques du darwinisme dans le monde, met en valeur la contradiction entre la réalité paléontologique et le darwinisme :

La théorie darwinienne parle de "cône de diversité croissante", comme premier organisme vivant, ou première espèce animale, progressivement et constamment diversifiée pour créer les niveaux les plus élevés de l'ordre taxonomique. Les archives fossiles animaux ressemblent plus à un cône pareil mis sens dessus dessous, avec des phylums existants au début puis ensuite diminuant.32

Comme Phillip Johnson l'a montré, et contrairement à l'idée répandue que les phylums ont évolué par étapes, tous sont en réalité apparus immédiatement et certains d'entre eux se sont même éteints à des périodes postérieures. Les diagrammes de la page 610 montrent la réalité que les archives fossiles ont révélée à propos de l'origine des phylums.

Comme nous pouvons le voir, durant le précambrien il existait trois phylums différents consistant en créatures unicellulaires. Mais durant le cambrien, quelques 60 à 100 phylums d'animaux différents sont subitement apparus. Mais l'ère qui a suivi, a vu disparaître certaines de ces phylums, seuls quelques-uns ont survécu à ce jour.

Roger Lewin aborde ce fait extraordinaire qui démolit totalement toutes les suppositions darwinistes à propos de l'histoire de la vie :

Récemment considéré comme "l'événement évolutionnaire majeur de toute l'histoire des métazoaires", l'explosion cambrienne a quasiment établi toutes les principales formes physiques des animaux – les Baupläne ou phylums – qui existeraient par la suite, en comptant plusieurs de celles qui ont été "éliminées" et se sont éteintes. Comparé à environ 30 phylums existants, certains pensent que l'explosion cambrienne en a peut-être produit jusqu'à une centaine.33

Le dépôt fossile des Schistes de Burgess

Lewin continue à considérer ce phénomène extraordinaire du cambrien "un événement évolutionnaire", en raison de sa fidélité pour le darwinisme, mais il est clair que jusque-là les découvertes ne peuvent être expliquées selon une approche évolutionniste.

Schistes de Burgess, cambrien

Cette illustration dépeint des êtres vivants du cambrien dotés de structures complexes. L'apparition de créatures aussi différentes, sans ancêtres les ayant précédées, infirme totalement la théorie darwinienne.

Un des fossiles de créatures intéressantes découvertes dans le dépôt fossile des Schistes de Burgess

Le marella: Un des fossiles de créatures intéressantes découvertes dans le dépôt fossile des Schistes de Burgess

Ce qui est intéressant c'est que les nouvelles découvertes de fossiles font du cambrien un problème d'autant plus compliqué. Dans son numéro de février 1999, la publication Trends in Genetics (TIG), une revue scientifique de renom a traité de cette question. Dans un article sur un gisement fossile des Schistes de Burgess en Colombie-Britannique au Canada, il reconnaissait que les découvertes de fossiles dans cette région n'étaient d'aucun apport à la théorie de l'évolution.

Un fossile du cambrien

Un fossile du cambrien

Le gisement fossile des Schistes de Burgess est considéré comme une des importantes découvertes paléontologiques de notre époque. Les fossiles, de plusieurs espèces différentes découvertes aux Schistes de Burgess, démontrent que ces dernières sont subitement apparues sur terre, sans s'être développées d'aucune autre espèce préexistante retrouvée dans des strates précédentes. La revue TIG rapporte cette importante difficulté en ces termes :

Il pourrait sembler étrange que des fossiles d'une petite localité, quel que soit son intérêt, aient été installés au centre d'un débat féroce à propos d'aussi importantes questions de la biologie évolutionnaire. La raison est que les animaux ont fait irruption dans les archives fossiles avec une profusion stupéfiante durant le cambrien, visiblement de nulle part. La radiométrie de plus en plus précise de la datation et les nouvelles découvertes de fossiles ont simplement accentué la soudaineté et la portée de cette révolution biologique. L'ampleur du changement du biote de la Terre exige une explication. Et malgré plusieurs hypothèses émises, aucune n'a recueilli l'adhésion générale et n'a entièrement convaincu.34
HallucigensiaHallucigensia

EPINES INTERESSANTES:

En haut à gauche, Hallucigensia est une des créatures qui sont soudainement apparues durant le cambrien. Son dos était recouvert d'une rangée de sept tentacules, chacun se terminant par des pinces renforcées pour se protéger des attaques de ses ennemis. La question à laquelle les évolutionnistes sont incapables de répondre est "comment ont-elles pu se doter d'un système de défense aussi efficace à une époque où il n'existait aucun prédateur autour d'elles ?" L'inexistence de prédateurs à cette époque empêche toute explication sur le sujet en termes de sélection naturelle.

Ces hypothèses "pas très convaincantes" appartiennent aux paléontologues évolutionnistes. La revue TIG cite deux importantes autorités en la matière, Stephen Jay Gould et Simon Conway Morris. Tous les deux ont écrit des livres pour expliquer "l'apparition soudaine de créatures vivantes" d'un point de vue évolutionniste. Cependant, comme l'a également souligné la revue, ni La vie est belle de Gould ni The Crucible of Creation: The Burgess Shale and the Rise of Animals (Le creuset de la création) de Simon Conway Morris n'ont apporté d'explication aux fossiles des Schistes de Burgess ou aux archives fossiles du cambrien en général.

cambrien

L'apparition simultanée de tous les phylums

Une enquête plus approfondie de l'explosion cambrienne montre qu'elle est à l'origine d'un gros problème pour la théorie de l'évolution. De récentes découvertes indiquent que la presque totalité des phylums, les subdivisions de base des animaux, sont brusquement apparus durant le cambrien. Un article publié dans la revue Science en 2001 dit : "Le début du cambrien, quelques 545 millions d'années plus tôt, a vu l'apparition soudaine dans les archives fossiles de presque tous les principaux types d'animaux (les phylums) qui composent toujours le biote à ce jour."35 Le même article note que pour expliquer selon la théorie de l'évolution l'existence de groupes vivants aussi complexes et distincts, il aurait fallu retrouver des lits fossiles très riches montrant un processus de développement progressif, mais cela n'a pas été possible :

Cette évolution différenciée et la dispersion auraient également nécessité des antécédents historiques au groupe pour lequel il n'existe aucun relevé de fossiles.36

L'image présentée par les fossiles du cambrien réfute clairement les suppositions de la théorie de l'évolution et apporte la preuve solide de l'implication d'un être "surnaturel" dans leur création. Douglas Futuyma, un important biologiste évolutionniste, admet cet état de fait :

Les organismes sont soit apparus sur terre entièrement développés ou alors ils ne l'ont pas fait. Si cela n'a pas été le cas, ils ont dû se développer à partir d'espèces préexistantes par un processus de modification. S'ils sont apparus entièrement développés, ils ont dû alors avoir été créés par une toute-puissante intelligence.37

Les archives fossiles montrent clairement que les êtres vivants n'ont pas évolué des formes primitives aux formes avancées, mais au contraire sont soudainement apparus totalement formés. C'est la preuve que la vie n'est pas apparue par des processus naturels aléatoires mais bien par un acte réfléchi de création. Dans un article de l'importante revue Scientific American titré "le Big Bang de l'évolution animale", Jeffrey S. Levinton, un professeur d'écologie et d'évolution de l'Université d'état de New York, admet cette réalité, bien qu'à contrecoeur, par ce commentaire : "Ainsi, quelque chose de particulier et de très mystérieux – quelque "force" puissamment créatrice" – a alors existé."38

Les comparaisons moléculaires accentuent l'impasse de l'évolution

Ce qui entraîne la théorie de l'évolution dans une profonde impasse lorsqu'il s'agit de l'explosion cambrienne, ce sont les comparaisons génétiques entre les différents taxons des êtres vivants. Les résultats de ces comparaisons révèlent que les taxons animaux considérés, jusqu'à très récemment, par les évolutionnistes comme de "proches parents" sont en réalité génétiquement très différents, ce qui réfute totalement l'hypothèse de la "forme intermédiaire" qui n'existe que sur un plan théorique. Un article publié en 2000, dans les protocoles de l'Académie Nationale des Sciences aux Etats-Unis, rapporte que des analyses d'ADN récentes ont réorganisé les taxons qui étaient habituellement considérés par le passé comme des "formes intermédiaires" :

L'analyse de la séquence d'ADN impose de nouvelles interprétations des arbres phylogéniques. Les taxons que l'on pensait à l'époque représenter des catégories successives de complexité à la base de l'arbre des métazoaires sont déplacés à des positions beaucoup plus élevées à l'intérieur de l'arbre. Ce qui ne laisse aucun "intermédiaire" évolutionnaire et nous force à repenser la genèse de la complexité bilatérienne.39
cambrien

Une autre illustration montrant des êtres vivants du cambrien

Dans le même article, les auteurs évolutionnistes constatent que certains taxons qui étaient considérés comme les "intermédiaires" entre des groupes tels que les éponges, les cnidaires et les cténophores, ne peuvent l'être en raison de ces nouvelles découvertes génétiques. Ces auteurs disent qu'ils ont "perdu l'espoir" de construire de tels arbres généalogiques évolutionnaires :

La nouvelle phylogénie fondée sur la molécule a plusieurs implications notables. La plus importante est la disparition des taxons "intermédiaires" entre les éponges, les cnidaires, les cténophores et le dernier ancêtre commun des bilatériens ou "Urbilateria". ... La conséquence est que nous nous retrouvons avec une grande lacune dans la branche qui mène à l'Urbilateria. Nous avons perdu l'espoir, si courant dans l'ancien raisonnement évolutionniste, de reconstruire la morphologie de "l'ancêtre du cœlome" à travers un scénario comprenant des catégories successives de complexité croissante fondée sur l'anatomie de lignées "primitives" existantes.40

Les trilobites contre Darwin

Une des espèces les plus intéressantes des nombreuses différentes autres soudain apparues durant le cambrien est le trilobite, une espèce aujourd'hui éteinte. Les trilobites faisaient partie du phylum Arthropoda et étaient des créatures très compliquées, dotées de coquilles dures, de corps articulés et d'organes complexes. Les archives fossiles ont permis de faire des études très détaillées sur les yeux des trilobites. L'œil du trilobite est composé de centaines de facettes minuscules et chacune d'entre elles contient deux couches de lentilles. Cette structure de l'œil est une véritable merveille de la création. David Raup, un professeur de géologie des Universités de Harvard, de Rochester et de Chicago nous dit que "le trilobite, 450 millions d'années plus tôt, utilisait une telle conception qu'elle nécessiterait aujourd'hui pour la développer un ingénieur en optique, à la fois, performant et créatif."41

La structure extraordinairement complexe, même chez les trilobites, suffit à elle seule d'invalider le darwinisme, parce qu'aucune créature complexe dotée de structures semblables n'a vécu à des périodes géologiques antérieures. Ce qui montre que les trilobites sont apparus sans passer par un processus évolutionnaire. Un article de Science publié en 2001 dit :

Les analyses cladistiques de la phylogénie des arthropodes ont révélé que les trilobites, tout comme les crustacées, sont de "petites branches" assez développées sur l'arbre de l'arthropode. Mais les fossiles de cette prétendue lignée de l'arthropode n'existent pas. ... Même si la preuve d'une origine précédente est retrouvée, il reste compliqué d'expliquer pourquoi autant d'animaux ont dû augmenter de taille et ont acquis des coquilles en un temps aussi court au début du cambrien.42

On savait très peu de choses de cette situation extraordinaire du cambrien lorsque Charles Darwin écrivait L'origine des espèces. Ce n'est que depuis l'époque de Darwin que les archives fossiles ont révélé l'apparition soudaine de la vie durant le cambrien et que les trilobites ainsi que d'autres invertébrés ont vu le jour simultanément. Pour cette raison, Darwin n'était pas en mesure de traiter le sujet dans sa globalité dans le livre. Mais il l'a effleuré sous l'intitulé : "Sur l'apparition soudaine des groupes d'espèces liés dans les plus basses strates fossiles connues", où il a écrit à propos du silurien (une appellation qui, à l'époque, englobait ce que nous appelons aujourd'hui le cambrien) :

Par conséquent, si ma théorie est vraie, il est certain qu'il a dû s'écouler, avant le dépôt des couches siluriennes [cambriennes] inférieures, des périodes aussi longues, et probablement même beaucoup plus longues, que toute la durée des périodes comprises entre l'époque silurienne et l'époque actuelle, périodes inconnues pendant lesquelles des êtres vivants ont fourmillé sur la terre. Pourquoi ne trouvons-nous pas des dépôts riches en fossiles appartenant à ces périodes primitives ? C'est là une question à laquelle je ne peux faire aucune réponse satisfaisante.43

Darwin dit, “si ma théorie est vraie, l’époque avant le silurien [le cambrien] a dû être pleine de créatures vivantes”. Quant à savoir pourquoi il n'existait aucun fossile de ces créatures, il a essayé de proposer une réponse dans son livre en se justifiant que "les archives fossiles sont très défectueuses". Mais de nos jours les archives fossiles sont totalement achevées et montrent clairement que les créatures du cambrien n'avaient pas d'ancêtres. Cela signifie que nous devons rejeter cette phrase de Darwin qui commence par "Si ma théorie est vraie". Les hypothèses de Darwin étaient infondées et c'est pourquoi sa théorie est erronée.

Les archives du cambrien anéantissent le darwinisme tout à la fois avec les corps complexes des trilobites et avec l'apparition simultanée d'êtres vivants très différents. Darwin a écrit "Si des espèces nombreuses, appartenant aux mêmes genres ou aux mêmes familles, avaient réellement apparu tout à coup, ce fait anéantirait la théorie de l'évolution par la sélection naturelle"44, c'est-à-dire la théorie qui est au cœur de son livre. Mais comme nous l'avons déjà vu, 60 à 100 différents phylums d'animaux ont commencé à vivre durant le cambrien, tous ensemble et en même temps, sans parler des petites catégories comme les espèces. Cela montre que c'est le cas pour la situation que Darwin a décrite comme "fatale pour la théorie". C'est pourquoi le paléoanthropologue évolutionniste suédois, Stefan Bengtson, qui reconnaît l'absence de liaisons transitionnelles en décrivant le cambrien, fait le commentaire suivant : "Déconcertant (et embarrassant) pour Darwin, cet événement nous émerveillera toujours."45

Il est également nécessaire de traiter la question de la structure composée des yeux des trilobites âgés de 530 millions d'années et restés totalement inchangés à ce jour. Aujourd'hui, certains insectes, tels que les abeilles et les libellules, possèdent exactement la même structure de l'œil.46 Or, cette découverte assène un nouveau "coup fatal" à la thèse de la théorie de l'évolution qui prétend que les êtres vivants se développent d'un état primitif à un état complexe.

L'origine des vertébrés

Comme nous l'avons dit au début, un des phylums qui est soudainement apparu au cambrien est les chordés (Chordata), qui comprend les créatures dotées d'un système nerveux central contenu dans un crâne et une notochorde ou une colonne vertébrale. Les vertébrés sont un sous-groupe des chordés. Les vertébrés, divisés en classes aussi fondamentales que les poissons, les amphibiens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères sont probablement les créatures les plus essentielles du règne animal.

Du fait que pour les paléontologues évolutionnistes chaque phylum est le successeur évolutionnaire d'un autre phylum, ils prétendent que le phylum des chordés s'est développé à partir de celui des invertébrés. Mais comme avec tous les phylums, les membres des chordéssont apparus durant le cambrien, infirmant cette assertion depuis le tout début.

Comme nous l'avons déjà dit, des fossiles de poissons du cambrien datant de 530 millions d'années ont été découverts en 1999 et cette surprenante découverte était suffisante pour démolir toutes les assertions de la théorie de l'évolution sur ce sujet.

L'espèce connue la plus ancienne du phylum des chordés datant du cambrien est une créature marine du nom de Pikaia. La longueur de son corps rappelle, à première vue, celui d'un ver.47 Le Pikaia est apparu en même temps que toutes les autres espèces du phylum que l'on pourrait croire de la même lignée, mais sans formes intermédiaires entre eux. Le professeur Mustafa Kuru, un biologiste turc évolutionniste, dit dans son livre Les vertébrés :

Il ne fait aucun doute que les chordés se sont développés à partir des invertébrés. Cependant, l'absence de formes transitionnelles entre les invertébrés et les chordés poussent certains à mettre en avant plusieurs hypothèses.48
Pikaia_fossil

Le fossile de Pikaia, le plus ancien chordé connu, et son anatomie estimée (ci-dessous)

S'il n'existe aucune forme transitionnelle entre les chordés et les invertébrés, comment donc peut-on prétendre "que les chordés ont évolué sans aucun doute à partir des invertébrés ?" Admettre une hypothèse qui manque de preuves pour la conforter, sans prendre en compte le moindre doute, n'est sûrement pas une approche scientifique, mais dogmatique. Après cette déclaration, le professeur Kuru aborde les hypothèses des évolutionnistes quant aux origines des vertébrés et reconnaît à nouveau que les archives fossiles des chordés ne sont constituées que de lacunes :

Les points de vue cités plus haut sur les origines des chordés et sur l'évolution ont toujours été considérés avec suspicion, car ils ne sont fondés sur aucune archive fossile.49

Les biologistes évolutionnistes prétendent à certains moments qu'il n'existe aucun fossile quant à l'origine des vertébrés parce que les invertébrés ont des tissus mous et ne laissent par conséquent aucune trace de fossile. Cependant cette explication est totalement infondée car il existe une quantité de restes fossiles d'invertébrés dans les archives fossiles. Presque tous les organismes du cambrien étaient des invertébrés et des dizaines de milliers d'exemples de fossiles de ces espèces ont été recueillis. Il existe, par exemple, plusieurs fossiles de créatures aux tissus mous dans les lits fossiles des Schistes de Burgess au Canada. (Les scientifiques pensent que les invertébrés ont été fossilisés et leurs tissus mous sont restés intacts dans des régions comme les Schistes de Burgess en étant subitement recouverts d'une boue dont la teneur en oxygène était très basse.)50

La théorie de l'évolution suppose que le premier chordé, tel que le Pikaia, était devenu un poisson. Mais, comme pour l'évolution supposée des chordés, la théorie de l'évolution des poissons manque également de preuves fossiles pour la conforter. Bien au contraire, toutes les classes distinctes de poissons sont subitement apparues dans les archives fossiles, entièrement formées. Il existe des millions de fossiles d'invertébrés et des millions de fossiles de poissons ; et malgré cela, il n'existe pas le moindre fossile intermédiaire.

Robert Carroll admet l'impasse évolutionniste sur l'origine de plusieurs taxons parmi les premiers vertébrés :

Nous n'avons toujours aucune preuve de la nature de la transition entre les céphalocordés et les crâniates. Les plus anciens des vertébrés qui sont connus présentent déjà toutes les caractéristiques définitives des crâniates que nous pouvons espérer avoir été préservées dans les fossiles. On ne connaît pas de fossiles qui nous renseignent sur l'origine des vertébrés à machoire.51

Un autre paléontologue évolutionniste, Gerald T. Todd, admet un fait similaire dans un article intitulé "l'évolution du poumon et l'origine des poissons osseux" :

La première apparition des trois subdivisions des poissons osseux dans les archives fossiles se fait approximativement en même temps. Ils sont déjà très divergents sur le plan morphologique et ont une carcasse très robuste. Quelle est leur origine ? Qu'est-ce qui leur a permis de diverger autant ? Comment en sont-ils venus à porter une carcasse solide ? Et pourquoi ne trouve-t-on aucune trace d'anciennes formes intermédiaires ?52

L'origine des tétrapodes

Les quadrupèdes (ou Tetrapoda) est le nom générique attribué aux animaux vertébrés vivant sur terre. Les amphibiens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères sont inclus dans cette classe. Selon la théorie de l'évolution, les quadrupèdes auraient évolué à partir des poissons vivant en mer. Cependant, cette affirmation renferme des contradictions d'ordres physiologique et anatomique. En outre, elle est dénuée de fondement dans les archives fossiles.

Un poisson doit subir de grandes modifications pour s'adapter à la vie sur terre. Ses systèmes respiratoire et d'éjection ainsi que sa structure squelettique doivent tous fondamentalement changer. Les branchies devraient se transformer en poumons et les nageoires acquérir les caractéristiques des pattes pour pouvoir porter le poids du corps. Les reins et l'ensemble du système d'excrétion devraient se transformer pour pouvoir fonctionner dans un environnement terrestre et la peau aurait à acquérir une nouvelle texture pour éviter la perte d'eau. A moins que tout cela ne se produise, le poisson ne pourrait survivre sur la terre que pendant quelques minutes.

L'Origine Du Poisson

Les archives fossiles montrent que le poisson, comme d'autres types d'êtres vivants, est apparu subitement, déjà doté de toutes ses spécificités particulières. En d'autres termes, le poisson a été créé et n'a pas évolué.

Fossile de poisson d'Ecosse appelé Birkenia Un groupe de fossiles de poissons du mésozoïque

1) Fossile de poisson d'Ecosse appelé Birkenia. Cette créature, qui date de 420 millions d'années environ, mesure près de 4 centimètres de long.

2) Un groupe de fossiles de poissons du mésozoïque

Fossile de requin du genre Stethacanthus, 330 millions d'années environ Fossile de poisson datant approximativement

3) Fossile de requin du genre Stethacanthus, 330 millions d'années environ.

4) Fossile de poisson datant approximativement de 360 millions d'années du dévonien. L'Osteolepis panderi a une taille de 20 cm de long environ et ressemble beaucoup aux poissons de notre époque.

Fossile de poisson datant de 110 millions d'années du lit fossile de Santana au Brésil

Fossile de poisson datant de 110 millions d'années du lit fossile de Santana au Brésil

Par conséquent, comment les évolutionnistes expliquent-ils l'origine des animaux terrestres ? Certains commentaires superficiels dans les écrits évolutionnistes sont essentiellement fondés sur la logique lamarckienne. Concernant la transformation des nageoires en pattes, à titre d'exemple, ils disent, "Au moment où le poisson a commencé à ramper sur terre, les nageoires sont progressivement devenus des pattes." Ali Demirsoy, un des principaux scientifiques évolutionnistes en Turquie, écrit : "Les nageoires des poissons dotés de poumons se sont peut-être transformées en pattes d'amphibiens lorsqu'ils ont rampé dans la boue."53

Comme cela a déjà été dit, ces commentaires sont basés sur une logique lamarckienne, car ils sont essentiellement fondés sur l'amélioration d'un organe par son utilisation puis la transmission des traits aux générations suivantes. Il semble que la théorie de Lamarck, qui s'est effondrée depuis un siècle, a toujours une forte influence dans l'inconscient des biologistes évolutionnistes.

Si nous mettons de côté ces scénarios lamarckiens, et donc sans fondement scientifique, nous aurons à examiner des scénarios construits sur la mutation et la sélection naturelle. Mais, à l'étude de ces mécanismes, il devient évident que la transition de la mer à la terre est dans une impasse totale.

Imaginons comment un poisson pourrait sortir de la mer et s'adapter à la terre. Si le poisson ne subit pas de modifications rapides de ses systèmes respiratoires, d'éjection et de son squelette, il est voué à la mort. La chaîne des mutations qui doivent se produire devrait immédiatement doter le poisson d'un poumon et de reins adaptés à la vie terrestre. De même, ce mécanisme doit transformer les nageoires en pattes et fournir la texture de la peau qui permettrait de retenir l'eau à l'intérieur du corps. Qui plus est, cette chaîne de mutations doit se produire pendant la durée de vie d'un seul et même animal.

Aucun biologiste évolutionniste ne soutiendrait jamais une telle chaîne de mutations. La nature invraisemblable et absurde de l'idée même est évidente. Malgré cela, les évolutionnistes mettent en avant le concept de la "préadaptation", ce qui signifie que les poissons acquièrent les caractéristiques dont ils auront besoin sur la terre alors qu'ils sont toujours dans l'eau. Pour résumer, la théorie nous dit que les poissons acquièrent les caractéristiques des animaux vivant sur terre avant qu'ils ne ressentent même leurs besoins, alors qu'ils vivent toujours en mer.

Néanmoins, un tel scénario est illogique même considéré du point de vue de la théorie de l'évolution. Il est évident qu'acquérir les traits d'un animal terrestre ne serait pas bénéfique à un animal marin. Par conséquent, l'idée que ces traits aient été acquis au moyen de la sélection naturelle ne repose sur aucun fondement rationnel. Bien au contraire, la sélection naturelle devrait éliminer toute créature qui est passée par la "préadaptation", car l'acquisition de traits qui lui permettraient de survivre sur terre la désavantagerait en mer.

En somme, le scénario de la "transition de la mer à la terre" est dans une impasse totale. C'est pourquoi Henry Gee, le rédacteur en chef de Nature, considère que cette approche n'est pas scientifique :

Les récits conventionnels sur l'évolution à propos "de chaînons manquants", ne sont pas en tant que tels vérifiables, parce qu'il n'existe qu'un seul enchaînement possible d'événements, celui qui est sous-entendu par le récit. Si votre histoire raconte comment un groupe de poissons a rampé vers la terre et en a développé des pattes, vous êtes forcés de le voir comme un événement qui se serait produit une seule fois, parce que c'est ainsi que sont les histoires. Vous pouvez y souscrire ou ne pas le faire, il n'y a pas d'autres choix.54
la transition de la mer à la terre

Le scénario de "la transition de la mer à la terre", souvent entretenu dans les publications évolutionnistes dans des schémas imaginaires comme celui-ci, est présenté selon un raisonnement lamarckien, qui est clairement de la pseudo-science.

L'impasse n'est pas uniquement due aux mécanismes présumés de l'évolution, mais aussi aux archives fossiles ou à l'étude des tétrapodes vivants. Robert Carroll reconnaît que "ni les archives fossiles, ni l'étude du développement en genres modernes n'a encore expliqué comment les membres des tétrapodes ont pu se développer… "55

Les créatures qui représentent prétendument la transition du poisson au tétrapode sont de plusieurs genres de poissons et d'amphibiens, mais aucun d'entre eux n'a les caractéristiques des formes transitionnelles.

Les historiens naturalistes évolutionnistes font traditionnellement référence aux cœlacanthes (et à l'espèce très proche, les rhipidistiens, aujourd'hui éteinte) comme l'ancêtre le plus probable des quadrupèdes. Ce poisson fait partie de la sous-classe des sarcoptérygiens. Les évolutionnistes mettent tous leurs espoirs en eux simplement parce que leurs nageoires ont une structure relativement "charnue". Cependant ces poissons ne sont pas des formes transitionnelles car il existe des différences énormes sur les plans anatomiques et physiologiques entre cette classe et les amphibiens.

C'est à cause des différences anatomiques énormes entre eux que les poissons ne peuvent pas être considérés comme les ancêtres évolutionnaires des amphibiens. Deux exemples, l'eusthénoptéron (une espèce de poisson éteinte) et l'Acanthostega (une espèce d'amphibien éteinte), sont les deux sujets favoris de la plupart des scénarios évolutionnistes contemporains quant aux origines des tétrapodes. Dans son ouvrage, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution (Modèles et processus de l'évolution des vertébrés), Robert Carroll commente les allégations de lien existant entre ces deux formes :

L'eusthénoptéron et l'Acanthostega pourraient être admis comme étant la phase terminale de la transition entre les poissons et les amphibiens. Sur les 145 caractéristiques anatomiques qui pourraient être comparées entre ces deux genres, 91 d'entre elles ont montré des changements lors de l'adaptation à la vie sur terre… C'est beaucoup plus que le nombre de changements qui se sont produits dans quelques-unes des transitions qui concernent l'origine de quinze groupes principaux des tétrapodes du paleozoïque.56

91 différences sur 145 caractéristiques anatomiques… Et les évolutionnistes croient que toutes ces différences ont été remodelées par un processus de mutations aléatoires en 15 millions d'années environ.57 Croire en un tel scénario peut être utile dans l'intérêt de la théorie évolutionniste, mais ce n'est pas scientifiquement et logiquement censé. C'est également valable pour toutes les autres versions du scénario poisson-amphibien qui diffère selon les candidats qui sont choisis pour être les formes transitionnelles. Henry Gee, le rédacteur en chef de Nature, fait un commentaire similaire à propos du scénario basé sur l'Ichthyostega, un autre amphibien éteint doté de caractéristiques très semblables à l'Acanthostega:

Affirmer que l'Ichthyostega est un chaînon manquant entre les poissons et les tétrapodes tardifs révèle beaucoup plus sur nos préjugés que sur la créature que l'on est censé étudier. Cela montre combien nous nous imposons un regard étroit sur la réalité en fonction de notre propre expérience limitée, alors que la réalité peut être plus vaste, plus étrange et beaucoup plus différente de ce que nous pouvons imaginer.58

Une autre particularité étonnante sur l'origine des amphibiens est l'apparition brutale des trois catégories fondamentales d'amphibiens. Carroll note que "les fossiles les plus anciens des grenouilles, des cécilies et des salamandres apparaissent tous entre le jurassique inférieur et moyen. Tous font apparaître la plupart des attributs importants de leur descendance vivante".59 En d'autres termes, ces animaux sont brutalement apparus et n'ont subi depuis lors aucune "évolution".

Conjectures sur les coelacanthes

Les poissons de la famille des cœlacanthes étaient pendant un moment considérés comme étant la preuve solide des formes transitionnelles. Fondant leur argumentaire sur les fossiles des cœlacanthes, les biologistes évolutionnistes prétendirent que ces poissons avaient un poumon primitif (qui ne fonctionnait pas entièrement). Plusieurs publications scientifiques proposèrent ces affirmations, en présentant des dessins montrant comment les cœlacanthes seraient passés de la mer à la terre. Tout reposait sur la supposition que le cœlacanthe était une espèce éteinte.

grenouilles

Il n'existe aucun processus "évolutionnaire" à l'origine des grenouilles. Les plus anciennes grenouilles connues étaient complètement différentes des poissons et sont apparues dotées de toutes les spécificités qui leurs sont propres. Les grenouilles de notre époque possèdent les mêmes particularités. Il n'y a aucune différence entre la grenouille retrouvée en République Dominicaine, conservée dans de l'ambre, et les spécimens vivant de nos jours.

Cependant, le 22 décembre 1938, une découverte très intéressante était faite dans l'océan indien. Un membre vivant de la famille des cœlacanthes, précédemment présentée comme une forme transitionnelle qui se serait éteinte 70 millions d'années plus tôt, a été capturé ! La découverte d'un modèle "vivant" du cœlacanthe a sans aucun doute été un choc terrible pour les évolutionnistes. Le paléontologue évolutionniste, J. L. B. Smith, déclarait : "Si j'avais rencontré un dinosaure dans la rue je n'aurais pas été plus stupéfait."60 Lors des années suivantes, 200 cœlacanthes ont été capturés à plusieurs reprises dans différentes parties du monde.

Les cœlacanthes vivants ont montré combien étaient sans fondement les conjectures qui les concernaient. Contrairement à ce qui avait été affirmé, les cœlacanthes n'avaient ni poumon primitif, ni grand cerveau. L'organe que les chercheurs évolutionnistes avaient pris pour un poumon primitif s'est avéré n'être rien qu'une vessie natatoire pleine de graisse.61 En outre, le cœlacanthe, qui a été présenté comme "un reptile potentiel prêt à passer de la mer à la terre", était en réalité un poisson qui vit dans les profondeurs des océans et ne se rapproche jamais à moins de 180 mètres du niveau de la mer.62

Par la suite, le cœlacanthe a subitement perdu tout intérêt dans les publications des évolutionnistes. Peter Forey, un paléontologue évolutionniste, dit dans un de ses articles dans Nature :

La découverte du Latimeria a suscité l'espoir d'obtenir des informations décisives sur la transition de poissons aux amphibiens, car il existait une vielle croyance qui considérait les cœlacanthes proches de la lignée des tétrapodes... Mais les études anatomiques et physiologiques du Latimeria ont prouvé que la théorie du lien faisait défaut et la réputation du cœlacanthe vivant en tant que chaînon manquant semble être sans fondement.63

Cela signifiait que la seule assertion sérieuse concernant une forme transitionnelle entre les poissons et les amphibiens a été anéantie.

Les obstacles physiologiques du passage de la mer à la terre

L'affirmation que les poissons sont les ancêtres de créatures terrestres est infirmée par les observations anatomiques et physiologiques tout autant que par les archives fossiles. Lorsque nous examinons les énormes différences anatomiques et physiologiques entre les créatures maritimes et terrestres, nous constatons que ces différences n'ont pas pu disparaître par des changements progressifs aléatoires lors d'un processus évolutionnaire. Nous pouvons faire une liste des différences les plus évidentes :

1- Le port du poids: les créatures maritimes n'ont pas de problème de poids en mer, alors que les structures de leurs corps ne sont pas faites pour une telle tâche sur terre. Cependant, les créatures terrestres consomment 40% de leur énergie uniquement pour porter leurs corps lors des déplacements. Les créatures qui sont censées être passées par une transition de l'eau à la terre auraient besoin de nouveaux systèmes musculaires et squelettiques pour répondre à ce besoin en énergie. Or, cela ne peut se produire par des mutations aléatoires.

La raison essentielle qui pousse les évolutionnistes à imaginer que le coelacanthe et les poissons semblables sont les ancêtres de créatures terrestres est que leurs nageoires contiennent des os. Ils pensent qu'avec le temps les nageoires se métamorphosèrent en pattes. Cependant, il existe une différence fondamentale entre les os de ces poissons et les pattes des créatures terrestres. Il est impossible que la métamorphose ait lieu car les nageoires ne sont pas liées à l'épine dorsale. A l'inverse, les os des créatures terrestres sont directement rattachés à l'épine dorsale. Pour cette raison, la thèse que ces nageoires ont lentement évolué pour devenir des pattes est sans fondement.

les reins ont une structure extrêmement complexe

1 -Médulle rénale
2 - Cortex rénal
3 -Médulle rénale
4 - Artère rénale
5 - Veine rénale
6 - Pelvis rénal (bassinet)
7 - Uretère
8 - Small glass
9 - Capsule rénale
10 - Papille rénale ou pyramide rénale
11 - Sinus rénal (toute la zone en rose clair)
12 - Néphron
13 - Bowman's capsule

Le Probleme Des Reins

Les poissons se débarassent des substances nuisibles de leurs corps directement dans l'eau, mais les animaux terrestres ont besoin de reins. C'est pourquoi le scénario de la transition de l'eau à la terre suppose que des reins se seraient développés par hasard.

Cependant, les reins ont une structure extrêmement complexe, de plus le rein doit être entièrement formé et en état complet de fonction pour pouvoir servir. Un rein qui serait à 50, 70 ou même 90 % de son développement ne servirait à rien.

Comme la théorie de l'évolution repose sur la supposition que "les organes qui ne sont pas utilisés disparaissent", un rein formé à moitié disparaîtrait du corps à la première étape de l'évolution.

2- La rétention de la chaleur: sur terre, la température peut rapidement changer et fluctuer à une grande échelle. Les créatures terrestres ont un mécanisme physique qui peut résister à d'aussi grands changements de température. Cependant, en mer, la température varie lentement et dans des proportions plus limitées. Un organisme vivant dont le corps est doté d'un système qui régule la température à celle de la mer a besoin d'un système de protection pour prévenir le minimum des changements de température sur terre. Il est absurde de prétendre que le poisson a acquis un tel système par des mutations aléatoires aussitôt qu'il a marché sur terre.

Metamorphose

La Metamorphose

Les grenouilles sont nées dans l'eau, y vivent pendant un temps et émergent finalement vers la terre dans un processus appelé la "métamorphose". Certaines personnes pensent que la métamorphose est la preuve de l'évolution, tandis que les deux processus n'ont, en réalité, rien en commun.

Le seul mécanisme innovant proposé par l'évolution est la mutation. Cependant, la métamorphose ne se produit pas par le jeu du hasard comme dans le cas de la mutation. Bien au contraire, ce changement est inscrit dans le code génétique des grenouilles. En d'autres termes, il est déjà évident à la naissance d'une grenouille qu'elle sera dotée d'un type de corps qui lui permettra de vivre sur terre. La recherche menée ces dernières années a montré que la métamorphose est un processus complexe conduit par différents gènes. A titre d'exemple, la seule perte de la queue pendant ce processus est conduite, selon le magazine Science News, par plus d'une douzaine de gènes (Science News du 17 juillet 1999, page 43).

La thèse des évolutionnistes, sur la transition de la mer à la terre, prétend que les poissons, avec un code génétique complètement créé pour leur permettre de vivre dans l'eau, se seraient métamorphosés en créatures terrestres à la suite de mutations accidentelles. C'est la raison pour laquelle la métamorphose détruit la thèse de l'évolution, plutôt que de l'étayer, parce que la plus petite erreur lors du processus de la métamorphose entraîne la mort ou la déformation de la créature. Il est essentiel que la métamorphose soit parfaite. Il est impossible qu'un processus aussi complexe, qui ne laisse pas la moindre place à l'erreur, puisse se produire par des mutations aléatoires comme prétendu par la théorie de l'évolution.

3- L'eau: élément essentiel au métabolisme, l'eau doit être utilisée avec parcimonie en raison de sa relative rareté sur terre. A titre d'exemple, la peau doit être capable de permettre une certaine quantité de perte d'eau tout en évitant une évaporation excessive. C'est pourquoi les créatures terrestres connaissent la soif, ce que les créatures maritimes n'ont jamais éprouvé. C'est pour cette raison que la peau des animaux marins n'est pas adaptée à une vie non aquatique.

4- Les reins: les organismes qui vivent dans la mer rejettent les matières superflues, notamment de l'ammoniac, grâce leur environnement aquatique. Chez les poissons d'eau douce, la plupart des déchets azotés (dont de grandes quantités d'ammoniac, le NH3) sont libérés par l'intermédiaire des branchies. Le rein est surtout un organe qui maintient l'équilibre de l'eau dans l'animal plutôt qu'un organe d'excrétion. Il existe deux types de poissons de mer. Les requins et les raies peuvent supporter de très hauts niveaux d'urée dans leur sang. Le sang du requin peut contenir 2,5 % d'urée comparé aux 0,01 à 0,03 % chez les autres vertébrés. L'autre type, les poissons osseux, est très différent. Ils perdent continuellement de l'eau mais le remplacent en buvant de l'eau de mer et ensuite le dessalent. Ils comptent sur les systèmes d'éjection, très différents de ceux des vertébrés terrestres, pour éliminer les excès ou dissoudre les solubles. De ce fait, pour réussir leur passage de la mer à la terre, les êtres vivants sans reins auraient à développer immédiatement un système rénal.

5- Le système respiratoire: les poissons "respirent" en extrayant l'oxygène dissous dans l'eau qu'il absorbe par les branchies. Ils ne peuvent pas vivre plus de quelques minutes hors de l'eau. Pour survivre sur terre, ils doivent immédiatement se doter d'un système pulmonaire parfait.

Il est très certainement impossible que tous ces changements physiologiques spectaculaires puissent se produire dans le même organisme, en même temps et tous de façon aléatoire.

L'origine des reptiles

Oeufs Differents

Oeufs

L'une des incohérences du scénario de l'évolution de l'amphibienreptile est la structure des oeufs. Les oeufs des amphibiens, qui se développent dans l'eau, ont une structure gélatineuse et une membrane poreuse, alors que les oeufs de reptiles, comme le montre la reconstruction d'un oeuf de dinosaure, sur la gauche, sont durs et imperméables, pour être conforme aux conditions de vie sur terre. Pour qu'un amphibien devienne un reptile, ses oeufs doivent se métamorphoser par hasard en parfaits oeufs de reptile et, cependant, la plus petite erreur lors d'un processus pareil conduirait à l'extinction de l'espèce.

Les dinosaures, les lézards, les tortues et les crocodiles font partie de la classe des reptiles. Certains, comme les dinosaures, sont une espèce éteinte mais la majorité des autres espèces vivent toujours sur terre. Les reptiles possèdent quelques particularités qui les distinguent. Leurs corps, par exemple, sont couverts d'écailles et ce sont des animaux à sang-froid, ce qui signifie qu'ils sont incapables de réguler physiologiquement la température de leurs corps (ce qui explique pourquoi ils s'exposent à la lumière du soleil pour se réchauffer). La plupart d'entre eux se reproduisent en pondant.

Pour ce qui est de l'origine de ces créatures, l'évolution est à nouveau dans une impasse. Le darwinisme prétend que les reptiles se sont développés à partir des amphibiens. Cependant, aucune découverte n'a jamais pu confirmer une telle assertion. Bien au contraire, les comparaisons entre amphibiens et reptiles révèlent qu'il existe d'énormes carences physiologiques entre les deux et "une créature mi-amphibien/mi-reptile" n'aurait aucune possibilité de survie.

L'un des exemples de carences physiologiques entre ces deux groupes ce sont les caractéristiques différentes de leurs œufs. Les amphibiens déposent leurs œufs dans l'eau. Ces œufs sont gélatineux et dotés d'une membrane transparente et perméable. Des œufs pareils possèdent une structure parfaite pour se développer dans l'eau. Les reptiles, de leur côté, déposent leurs œufs sur la terre ferme où ils sont créés pour y survivre. La coquille dure de l'œuf du reptile, également appelé "œuf amniotique", permet à l'air d'y pénétrer mais reste imperméable à l'eau. Ainsi, l'eau nécessaire à l'embryon est retenue à l'intérieur de l'œuf.

Si des œufs d'amphibiens étaient déposés sur terre, ils se dessécheraient immédiatement en tuant l'embryon. Cela ne peut pas s'expliquer selon l'évolution, qui affirme que des reptiles se sont progressivement développés à partir des amphibiens. En fait, pour que la vie puisse exister sur terre, l'œuf de l'amphibien aurait dû se transformer en un œuf amniotique lors de la durée de vie d'une seule génération. Comment un tel processus a pu se produire au moyen de la sélection naturelle et des mutations – les mécanismes de l'évolution – est inexplicable. Le biologiste Michael Denton nous explique par le détail l'impasse évolutionniste sur cette question :

Les manuels évolutionnistes affirment que les reptiles ont évolué à partir des amphibiens, mais aucun n'explique comment la principale adaptation distinctive des reptiles, l'œuf amniotique, est advenue graduellement à l'issue d'une accumulation successive de petits changements. L'œuf amniotique du reptile est beaucoup plus complexe que l'œuf de l'amphibien. En fait, il est difficile de trouver dans le règne animal, deux œufs qui diffèrent plus fondamentalement…
La transition amphibiens-reptiles est une des grandes divisions des vertébrés pour lesquelles il n'a jamais été fourni de schéma d'explication détaillé en termes évolutionnistes. Essayer de déterminer, par exemple, comment le cœur et les arcs aortiques d'un amphibien ont pu se transformer graduellement jusqu'à accéder à la condition reptilienne, puis mammalienne, soulève de fantastiques problèmes. 64

Les archives fossiles ne fournissent pas non plus la moindre preuve pour confirmer l'hypothèse évolutionniste quant à l'origine des reptiles.

fossile de python

Un fossile de python datant approximativement de 50 millions d'années du genre Palaeopython

Robert L. Carroll a été obligé de l'accepter. Il a écrit dans son ouvrage classique Vertebrate Paleontology and Evolution (La paléontologie des vertébrés et l'évolution) que "les premiers amniotes sont suffisamment distincts de tous les amphibiens du paléozoïque que leur lignée spécifique n'a pas été établie."65Dans son livre plus récent, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution (Modèles et processus de l'évolution des vertébrés), publié en 1997, il admet que "l'origine des ordres actuels des amphibiens, (et) la transition entre les premiers tétrapodes" sont "toujours très mal connus" tout comme les origines de plusieurs autres groupes principaux.66

Cela est également reconnu par Stephen Jay Gould :

Aucun fossile d'amphibien ne semble formellement être à l'origine de la lignée des vrais vertébrés terrestres (reptiles, oiseaux et mammifères).67

Jusque-là, l'animal le plus important qui était proposé comme "ancêtre de reptiles" était le Seymouria, une espèce d'amphibien. Mais la découverte que les reptiles existaient sur terre environ 30 millions d'années avant que le Seymouria n'apparaisse a démontré qu'il ne pouvait pas être une forme transitionnelle. Les plus anciens fossiles de Seymouria ont été retrouvés dans la strate du permien inférieur, soit 280 millions d'années plus tôt. Alors que les plus anciennes espèces de reptiles connues, Hylonomus et Paleothyris, ont été découverts dans les strates du pennsylvanien inférieur, soit aussi vieux que 330 à 315 millions d'années environ.68 Le moins que l'on puisse dire est que tout cela est invraisemblable, "l'ancêtre des reptiles" est apparu beaucoup plus tard que les premiers reptiles.

Bref, contrairement à ce que prétendent les évolutionnistes sur les créatures vivantes qui se seraient progressivement développées, des faits scientifiques révèlent qu'elles sont subitement apparues sur terre, entièrement formées.

le fossile de Seymouria

L'Erreur Du Seymouria

Les évolutionnistes prétendaient à une époque que le fossile de Seymouria, sur la gauche, était une forme de transition entre les amphibiens et les reptiles. Selon ce scénario, Seymouria était "l'ancêtre primitif des reptiles". Cependant, des découvertes de fossiles ultérieures ont montré que les reptiles vivaient sur terre environ 30 millions d'années avant Seymouria. A la lumière de cette découverte, les évolutionnistes ont dû mettre fin à leurs commentaires concernant Seymouria.

Les serpents et les tortues

En outre, il existe des frontières infranchissables entre des ordres très différents de reptiles comme les serpents, les crocodiles, les dinosaures et les lézards. Chacun de ces ordres différents apparaît subitement dans les archives fossiles, doté de structures très différentes. En observant les structures de ces groupes très différents, les évolutionnistes continuent à imaginer les processus évolutionnaires qui pourraient s'être produits. Mais ces hypothèses n'apparaissent guère dans les archives fossiles. Par exemple, une supposition évolutionniste répandue est que les serpents ont évolué à partir des lézards qui ont progressivement perdu leurs pattes. Mais les évolutionnistes sont incapables de dire ce qu'était "l'avantage" qu'aurait pu tirer le lézard qui commençait à perdre progressivement ses pattes et comment donc cette créature aurait pu être "favorisée" par la sélection naturelle.

Les plus vieux serpents connus dans les archives fossiles n'ont pas de caractéristiques de "forme intermédiaire" et ne sont pas différents des serpents de notre propre époque. Le plus ancien fossile de serpent connu est le Dinilysia, découvert dans les roches du crétacé supérieur en Amérique du Sud. Robert Carroll reconnaît que cette créature "montre une étape assez avancée de l'évolution de ces caractéristiques [les caractéristiques spécialisées du crâne des serpents],"69 en d'autres termes il possède déjà toutes les spécificités des serpents actuels.

Un autre ordre de reptiles, que sont les tortues, apparaît dans les archives fossiles ensemble avec leurs coquillages qui leurs sont si caractéristiques. Les sources évolutionnistes déclarent,"Malheureusement, l'origine de cet ordre très réussi est obscurcie par l'absence de fossiles très anciens, bien que les tortues laissent plus de traces et fossilisent mieux que ne le font d'autres vertébrés. Vers le milieu du trias (environ 200 millions d'années plus tôt) les tortues étaient nombreuses et possédaient les caractéristiques essentielles de tortue… Les espèces intermédiaires entre les tortues et les cotylosaures, les reptiles primitifs qui sont [soi-disant] les ancêtres des tortues, sont totalement inexistants."70

tortuetortue

Sur la gauche, une tortue d'eau douce, de 45 millions d'années environ, découverte en Allemagne. Sur l'extrême gauche, les restes de la plus vieille tortue maritime connue. Ce fossile de 110 millions d'années, découvert au Brésil, est identique aux spécimens vivant aujourd'hui.

Ainsi Robert Carroll est également forcé de reconnaître que les plus anciennes tortues furent mises au jour dans les formations triasiques en Allemagne et qu'elles se distinguent clairement des autres espèces grâce à leur carapace dure tout à fait similaire à celle des spécimens existant aujourd'hui. Il ajoute qu'aucune autre trace de tortues plus anciennes ou plus primitives n'a été découverte, bien que les tortues se fossilisent très facilement et que même de très petites parties suffisent à une identification aisée.71

Toutes ces variétés d'êtres vivants sont apparues de façon soudaine et indépendante. C'est une preuve scientifique qu'ils ont été créés.

Les reptiles volants

Fossile d'un reptile volant de l'espèce Pterodactylus kochi.

Fossile d'un reptile volant de l'espèce Pterodactylus kochi. Ce spécimen, découvert en Bavière date de 240 millions d'années environ.

Les reptiles volants sont un groupe étonnant de la classe des reptiles. Ils sont d'abord apparus voilà 200 millions d'années environ lors du trias supérieur, mais leur espèce s'est éteinte par la suite. Ces créatures étaient toutes des reptiles car elles possédaient toutes les caractéristiques fondamentales de la classe des reptiles. C'était des animaux à sang-froid (ils n'étaient pas en mesure de réguler leur propre chaleur interne) et leurs corps étaient couverts d'écailles. Cependant, ils avaient de puissantes ailes et l'on croit qu'elles leur permettaient de voler.

Les reptiles volants sont présentés dans certaines publications évolutionnistes populaires comme des découvertes paléontologiques qui étayent le darwinisme, c'est à tout le moins l'impression donnée. Cependant, l'origine des reptiles volants est un vrai casse-tête pour la théorie de l'évolution. Sa meilleure illustration est que ces reptiles volants sont apparus de façon soudaine et entièrement développés, sans aucune forme intermédiaire entre eux et les reptiles terrestres. Les reptiles volants avaient des ailes parfaitement conçues qu'aucun reptile terrestre ne possédait. Personne n'a jamais rencontré une créature mi-ailée dans les archives fossiles.

En tout cas, aucune créature mi-ailée n'a pu avoir vécu, parce que si ces créatures imaginaires avaient existé elles auraient été très désavantagée comparées aux autres reptiles en ayant perdu leurs pattes avant mais toujours incapables de voler. Dans ce cas, selon les propres règles de l'évolution, elles auraient été éliminées et se seraient éteintes.

En fait, lorsque les reptiles volants sont étudiés, ils sont d'une structure si impeccable que cela ne pourrait jamais être justifié par l'évolution. Comme les autres reptiles qui ont cinq orteils à leurs pattes avant, les reptiles volants ont cinq doigts sur leurs ailes. Mais le quatrième doigt est environ 20 fois plus long que les autres et l'aile s'allonge sous ce doigt. Si les reptiles terrestres avaient évolué en reptiles volants, ce quatrième doigt aurait dû progressivement grandir étape par étape, au fil du temps. Pas uniquement le quatrième doigt, mais toute la structure de l'aile aurait dû se développer par mutations aléatoires et la créature aurait dû bénéficier un tant soit peu de tout ce processus. Duane T. Gish, l'un des principaux critiques de la théorie de l'évolution dans le domaine de la paléontologie fait ce commentaire :

Fossile d'Eudimorphodon

Fossile d'Eudimorphodon, une des plus vieilles espèces de reptiles volants. Ce spécimen, découvert en Italie du nord, date de 220 millions d'années environ.

La notion même qu'un reptile terrestre pourrait s'être progressivement transformé en un reptile volant est absurde. Des structures naissantes partiellement développées, au lieu de conférer des avantages pour les étapes intermédiaires, aurait créé beaucoup de désagréments. Par exemple, aussi étrange que cela puisse paraître, les évolutionnistes supposent que les mutations n'auraient affecté que le quatrième doigt un petit peu à chaque fois. Et, aussi incroyable, les autres mutations aléatoires qui se produisent en même temps étaient responsables de la naissance progressive de la membrane de l'aile, des muscles du vol, des tendons, des nerfs, des vaisseaux sanguins et d'autres structures nécessaires à la formation des ailes. A une certaine étape du développement du reptile volant il aurait eu environ 25% des ailes. Cependant, cette étrange créature ne pourrait jamais survivre. Quel est l'intérêt de 25% d'ailes ? De toute évidence la créature ne pourrait pas voler et ne pourrait plus courir… 72

Bref, il est impossible d'expliquer l'origine des reptiles volants selon les mécanismes de l'évolution darwinienne. Et en réalité, les archives fossiles montrent qu'aucun processus évolutionnaire ne s'est produit. Les couches fossiles ne contiennent que des reptiles terrestres comme ceux qui existent aujourd'hui et des reptiles volants parfaitement développés. Il n'y a aucune forme intermédiaire. En tant qu'évolutionniste R. Carroll reconnaît que :

... Tous les ptérosaures du trias étaient très adaptés pour le vol... Ils fournissent peu d'informations sur leurs origines et aucune indication sur les étapes précédentes de l'origine du vol. 73

Plus récemment, dans son livre Patterns and Processes of Vertebrate Evolution (Modèles et processus de l'évolution des vertébrés), Carroll incluait l'origine de ptérosaures parmi les transitions importantes qu'on connaissait très peu.74

Les ailes des reptiles volants

Les ailes des reptiles volants se prolongent le long d'un "quatrième doigt" qui est environ 20 fois plus long que les autres doigts. Le plus important est que la structure intéressante de cette aile apparaît subitement dans les archives fossiles, et entièrement formée. Il n'existe pas de cas connu indiquant que ce "quatrième doigt" s'est développé progressivement, en d'autres termes, qu'il a évolué.

Comme nous pouvons le voir, il n'existe aucune preuve de l'évolution des reptiles volants. Comme le terme "reptile" signifie pour la majorité des gens des reptiles terrestres, les publications évolutionnistes en vogue veulent donner l'impression que des ailes ont poussé chez des reptiles et qu'ils ont commencé à voler. Cependant, la réalité c'est que les deux espèces de reptiles, terrestres et volants, sont apparues sans aucun lien évolutionnaire.

Les reptiles marins

Une autre catégorie intéressante dans la classification des reptiles, ce sont les reptiles marins. La grande majorité de ces créatures s'est éteinte, bien que les tortues soient un des exemples parmi les groupes qui survivent encore. Tout comme pour les reptiles volants, l'origine des reptiles marins est une chose qui ne peut être expliquée par une approche évolutionniste. Le plus important reptile marin connu est la créature appelée l'ichtyosaure. Dans leur livre Evolution of the Vertebrates (L'évolution des vertébrés), Edwin H. Colbert et Michel Morales reconnaissent qu'il est impossible d'apporter une explication évolutionniste sur l'origine de cette créature :

ichtyosaures
Les ichtyosaures, des reptiles marins à bien des égards les plus spécialisés, sont apparus au début du trias. Leur émergence dans l'histoire géologique des reptiles était soudaine et spectaculaire ; il n'existe aucun indice dans les sédiments du pré-trias quant aux ancêtres possibles des ichtyosaures… Le problème fondamental concernant la lignée de l'ichtyosaure est qu'il n'existe aucune preuve formelle liant ces reptiles à un autre ordre reptilien.75
Fossile d'ichthyosaure de 200 millions d'années

Fossile d'ichthyosaure de 200 millions d'années

De façon identique Alfred S. Romer, un autre expert de l'histoire naturelle des vertébrés, écrit :

Aucune forme précédente [d'ichtyosaures] n'est connue. Les particularités de la structure de l'ichtyosaure exigeraient selon toute vraisemblance une longue période de temps pour leur développement et de ce fait une origine très ancienne du groupe, mais il n'existe aucun reptile connu du permien qui leur soit antécédent.76

Carroll doit de nouveau admettre que l'origine des ichtyosaures et des nothosaures (une autre famille de reptiles marins) sont pour les évolutionnistes deux des nombreux cas "très mal connus".77

Bref, les différentes créatures faisant partie de la classification des reptiles sont apparues sur terre sans aucun lien évolutionnaire entre elles. Comme nous le verrons dans les pages suivantes, la situation est identique pour les mammifères. Il existe des mammifères volants (les chauves-souris) et des mammifères marins (les dauphins et les baleines). Cependant, ces différents groupes sont loin de constituer la preuve de l'évolution. Ils représentent plutôt de difficultés sérieuses que l'évolution ne peut pas expliquer. En effet, dans tous les cas les différentes catégories taxonomiques sont apparues sur terre de façon soudaine, sans formes intermédiaires et dotées de la totalité de leurs différentes caractéristiques intactes.

C'est la preuve scientifique évidente que toutes ces créatures ont en fait été créées.

NOTES

28- Stephen C. Meyer, P. A. Nelson, and Paul Chien, The Cambrian Explosion: Biology's Big Bang, 2001, p. 2

29- Richard Monastersky, "Mysteries of the Orient", Discover, avril 1993, p. 40

30- Richard Monastersky, "Mysteries of the Orient", Discover, avril 1993, p. 40

31- Richard Dawkins, The Blind Watchmaker, W. W. Norton, Londres, 1986, p. 229

32- Phillip E. Johnson, "Darwinism's Rules of Reasoning", dans Darwinism: Science or Philosophy par Buell Hearn, Foundation for Thought and Ethics, 1994, p. 12 (soulignement ajouté)

33- R. Lewin, Science, vol. 241, 15 juillet 1988, p. 291 (soulignement ajouté)

34- Gregory A. Wray, "The Grand Scheme of Life", critique de The Crucible Creation: The Burgess Shale and the Rise of Animals par Simon Conway Morris, Trends in Genetics, février 1999, vol. 15, no. 2

35- Richard Fortey, "The Cambrian Explosion Exploded?", Science, vol. 293, no. 5529, 20 juillet 2001, pp. 438-439

36- Richard Fortey, "The Cambrian Explosion Exploded?", Science, vol. 293, no. 5529, 20 juillet 2001, pp. 438-439

37- Douglas J. Futuyma, Science on Trial, Pantheon Books, New York, 1983, p. 197

38- Jeffrey S. Levinton, "The Big Bang of Animal Evolution", Scientific American, vol. 267, novembre 1992, p. 84

39- "The New Animal Phylogeny: Reliability And Implications", Proc. of Nat. Aca. of Sci., 25 Avril 2000, vol. 97, no. 9, pp. 4453-4456

40- "The New Animal Phylogeny: Reliability And Implications", Proc. of Nat. Aca. of Sci., 25 avril 2000, vol. 97, no. 9, pp. 4453-4456

41- David Raup, "Conflicts Between Darwin and Paleontology", Bulletin, Field Museum of Natural History, vol. 50, Janvier 1979, p. 24

42- Richard Fortey, "The Cambrian Explosion Exploded?", Science, vol. 293, no. 5529, 20 juillet 2001, pp. 438-439

43- Charles Darwin, L'origine des espèces, GF Flammarion, Paris, 1992, pp. 360-361

44- Charles Darwin, L'origine des espèces, GF Flammarion, Paris, 1992, p. 356

45- Stefan Bengston, Nature, vol. 345, 1990, p. 765 (soulignement ajouté)

46- R. L. Gregory, Eye and Brain: The Physiology of Seeing, Oxford University Press, 1995, p. 31

47- Douglas Palmer, The Atlas of the Prehistoric World, Discovery Channel, Marshall Publishing, Londres, 1999, p. 66

48- Mustafa Kuru, Omurgal› Hayvanlar, Gazi University Publications, 5ème éd., Ankara, 1996, p. 21 (soulignement ajouté)

49- Mustafa Kuru, Omurgal› Hayvanlar, Gazi University Publications, 5ème éd., Ankara, 1996, p. 27

50- Douglas Palmer, The Atlas of the Prehistoric World, Discovery Channel, Marshall Publishing, Londres, 1999, p. 64

51- Robert L. Carroll, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution, Cambridge University Press, 1997, pp. 296

52- Gerald T. Todd, "Evolution of the Lung and the Origin of Bony Fishes: A Casual Relationship", American Zoologist, vol. 26, no. 4, 1980, p. 757

53- Ali Demirsoy, Kal›t›m ve Evrim, Meteksan Yay›nlar›, Ankara, 1984, pp. 495-496

54- Henry Gee, In Search Of Deep Time: Going Beyond The Fossil Record To A Revolutionary Understanding of the History Of Life, The Free Press, A Division of Simon & Schuster Inc., 1999, p. 7

55- Robert L. Carroll, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution, Cambridge University Press, 1997, p. 230

56- Robert L. Carroll, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution, Cambridge University Press, 1997, p. 301

57- Ce cadre de temps est aussi donné par Carroll dans Patterns and Processes of Vertebrate Evolution, Cambridge University Press, 1997, p. 304

58- Henry Gee, In Search Of Deep Time: Going Beyond The Fossil Record To A Revolutionary Understanding of the History Of Life, The Free Press, A Division of Simon & Schuster, Inc., 1999, p. 54

59- Robert L. Carroll, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution, Cambridge University Press, 1997, pp. 292-93

60- Jean-Jacques Hublin, The Hamlyn Encyclopædia of Prehistoric Animals, The Hamlyn Publishing Group Ltd., New York, 1984, p. 120

61- www.ksu.edu/fishecology/relict.htm

62- Michael Denton, Evolution, une théorie en crise, Flammarion 1992, pp. 185-186

63- P. L. Forey, Nature, vol. 336, 1988, p. 727

64- Michael Denton, Evolution, une théorie en crise, Flammarion 1992, pp. 225, 227

65- Robert L. Carroll, Vertebrate Paleontology and Evolution, W. H. Freeman and Co., New York, 1988, p. 198

66- Robert L. Carroll, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution, Cambridge University Press, 1997, pp. 296-97

67- Stephen Jay Gould, "Eight (or Fewer) Little Piggies", Natural History, vol. 100, no. 1, Janvier 1991, p. 25 (soulignement ajouté)

68- Duane Gish, Evolution: The Fossils Still Say No!, Institute For Creation Research, California, 1995, p. 97

69- Robert Carroll, Vertebrate Paleontology and Evolution, p. 235

70- Encyclopaedia Britannica Online, "Turtle – Origin and Evolution"

71- Robert L. Carroll, Vertebrate Paleontology and Evolution, p. 207

72- Duane T. Gish, Evolution: The Fossils Still Say No!, ICR, San Diego, 1998, p. 103

73- Duane T. Gish, Evolution: The Fossils Still Say No, ICR, San Diego, 1998, p. 103 (soulignement ajouté)

74- Robert L. Carroll, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution, Cambridge University Press, 1997, pp. 296-97

75- E. H. Colbert, M. Morales, Evolution of the Vertebrates, John Wiley and Sons, 1991,p. 193 (soulignement ajouté)

76- A. S Romer, Vertebrate Paleontology, 3ème éd., Chicago University Press, Chicago, 1966, p. 120 (soulignement ajouté)

77- Robert L. Carroll, Patterns and Processes of Vertebrate Evolution, Cambridge University Press, 1997, p. 296-97