L'animal que vous voyez sur la page suivante n'est pas un serpent mais une chenille, une simple et frêle "chenille". Cet animal se protège de ses ennemis grâce à sa ressemblance avec un serpent. Lorsqu'elle est attaquée par un prédateur, cette fragile créature dirige calmement sa queue vers son ennemi et la gonfle. A ce moment, tout se passe comme si un serpent menaçant se dressait en face de l'ennemi, qui prend alors peur et s'enfuit.
Cet animal, qui a l’allure d’un serpent redoutable, n’est en réalité rien d’autre qu’une chenille, longue seulement de quelques centimètres. |
La queue de la chenille ressemble tellement à un serpent que même l'éclat des yeux du serpent, à l'intérieur des taches noires faisant office pour ceux-ci, n'est pas oublié. Par cette extraordinaire caractéristique de son corps la chenille, qui ne peut se mouvoir que très lentement, échappe avec succès à de nombreux dangers.
Comment ce don de mimétisme lui est-il venu? Une "allure" aussi étonnante se doit incontestablement d'être expliquée de façon satisfaisante. Maintenant, examinons les scénarios qui peuvent être élaborés pour répondre à cette question:
Il y a très longtemps une chenille, cherchant le moyen de se préserver des attaques ennemies, s'est mise à observer attentivement son environnement. Elle s'est aperçue un jour que tous ses ennemis étaient effrayés par les serpents; à ce moment, elle a regardé son corps et décidé de lui "donner l'allure" d'un serpent. Nous sommes incapables de fournir une explication sur la manière dont elle est parvenue à faire ressembler son corps à celui d'un serpent, comment elle a pu simuler son apparence externe, la couleur de sa peau et la forme du corps de celui-ci! Disons qu'elle "a fait de son mieux, s'est forcée elle-même et, au bout du compte, est parvenue à faire quelque chose". Cependant, elle ne disposait que de fort peu de temps pour réussir ce changement. Car elle ne reste qu'une courte période de sa vie à l'état de chenille, avant de muer en un papillon et ensuite de s'envoler.
Il était crucial de n'oublier aucun détail lors de cette "opération de chirurgie esthétique", parce qu'elle ne disposait pas du droit à l'erreur: si sa nouvelle queue ne parvenait pas à tromper son ennemi, alors tous ses efforts seraient vains et elle perdrait la vie. Par ailleurs, il lui fallait préserver sa vie lors du déroulement de ce processus de reconstruction d'elle-même. La chance a été pourtant de son côté et ainsi elle n'a pas été la proie de ses ennemis pendant cette phase de transition. Finalement, elle réussit à mener à bien cette tâche difficile et sa queue a ressemblé désormais à un serpent.
Les arbres, les fleurs, les insectes, le ciel, l'eau, la pluie, le soleil et, en bref, toutes les puissances agissant sur cette terre ont conjugué leurs efforts pour établir un système satisfaisant pour eux-mêmes et simplement elles ont ajouté une queue à l'allure de serpent à la chenille!
Le grand pouvoir appelé "coïncidence" (!) a ajouté à la chenille une queue ressemblant à un serpent, tout comme il a doté de diverses qualités tous les êtres vivants.
Il n'est point besoin d'être très intelligent pour s'apercevoir de l'inconsistance de tous ces scénarios, tous fondés sur la théorie de l'évolution. La chenille n'est pas une conceptrice attentive et observatrice, et la terre n'est pas dotée d'un système ayant la capacité de concevoir et de créer. En d'autres termes, un être vivant ne peut pas intervenir dans son propre corps pour acquérir de nouvelles caractéristiques ou pour muer en une autre espèce, et il n'existe pas de mécanisme extérieur pour faire cela (Ce sujet est explicité avec force détails dans le chapitre consacré à la théorie de l'évolution).
Ceux qui considèrent la nature comme un mécanisme hautement performant par lui-même et croient en des concepts tels que "les merveilles de la nature", "la mère nature", etc. savent très bien que ce qu'ils entendent par "nature" désigne en fait l'air, l'eau, les arbres, les fleurs et les insectes. En résumé, la "nature" signifie pour eux la Terre entière ainsi que le système solaire dans lequel nous nous trouvons. Si on disait aux gens que tous les êtres vivants ont été "créés par le monde" ou qu'ils "ont été produits par la Terre", la plupart d'entre eux se mettraient probablement à rire. Pourtant, la propagande ressassant sans cesse le tandem "nature-cosmos" est parvenue à ce que les gens considèrent la nature presque comme un être vivant conscient. On ne doit pas oublier que la "nature" est le terme employé pour désigner le système extraordinairement ordonné et parfait qui nous environne de toutes parts, et que cela ne désigne pas Celui Qui l'a établi et Qui assure sa pérennité. Allah a créé tous les êtres vivants sur terre et leur vie se poursuit avec les caractéristiques spécifiques dont ils ont été dotés à l'origine.
Dans le présent chapitre, nous allons passer en revue le système de défense de certains animaux dans la nature. Tout en faisant cela, nous devons garder présent à l'esprit un point très important: une grande partie de la nature est fondée sur une relation continuelle équilibrée entre les êtres vivants qui chassent et ceux qui sont chassés, à tel point que pendant des millions d'années des millions d'espèces se sont nourries d'autres espèces sans qu'aucune de ces dernières n'ait disparu.
Si l'une des espèces importantes composant cette chaîne de chasseurs s'était éteinte, un grand désordre s'en serait suivi. Par exemple, la disparition du fourmilier aurait conduit à une invasion générale des fourmis en très peu de temps.
Cette relation prédateur-proie entre les êtres vivants est régulée de façon harmonieuse sans que l'être humain n'ait à intervenir. Les éléments les plus importants dans le système qui maintient la pérennité de cet équilibre sont d'une part les techniques de chasse, et d'autre part les techniques de défense de ces animaux. Dans le chapitre précédent, nous avons vu que certains animaux ont été créés dotés d'extraordinaires capacités de chasseurs qui leur permettent de survivre. Mais si la nature n'était composée que d'êtres vivants équipés de tels systèmes agressifs, alors ces prédateurs dévoreraient de manière excessive leurs proies, ce qui entraînerait l'extinction de nombreuses espèces. Et l'extinction de ces dernières aurait pour conséquence la mort de faim de leurs prédateurs, et peu à peu c'est tout le monde animal qui disparaîtrait.
Cependant, ce risque est écarté dans le système élaboré par Allah. De même que les chasseurs sont performants en attaque, leurs proies sont dotées de systèmes de défense parfaits. Les capacités des uns et des autres s'équilibrent ainsi mutuellement. De plus, toutes ces qualités accordées aux uns et aux autres donnent à l'homme l'occasion de connaître la puissance, la sagesse et le savoir infinis d'Allah, le Créateur de tout cela.
Chaque être vivant possède par naissance des potentialités spécifiques pour pouvoir se défendre. Certains sont très rapides; ils peuvent sauver leur vie en s'enfuyant rapidement. D'autres peuvent difficilement se mouvoir mais sont couverts d'une épaisse carapace. D'autres encore ont la capacité d'effrayer leurs prédateurs, comme c'est le cas pour la chenille évoquée plus haut. Il y en a également qui peuvent projeter sur leurs ennemis des gaz empoisonnés, brûlants ou malodorants. Il y en a même qui peuvent simuler leur propre mort. Et il ne faut pas oublier ceux qui sont maîtres dans l'art du camouflage.
Dans les pages qui vont suivre, nous allons examiner quelques exemples particulièrement étonnants et frappants de ces systèmes de défense. Il va sans dire qu'il ne s'agira là que d'un bref tableau parmi des milliers de systèmes qui pourraient fort bien être aussi cités, et encore l'humanité n'a peut-être pas encore découvert l'intégralité de ces systèmes. Tous ces exemples démontrent de plus l'absolue harmonie au sein de l'univers créé par Allah dont le pouvoir, la sagesse et le savoir sont vraiment illimités, comme Allah le dit Lui-même dans les versets suivants:
Celui Qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout-Miséricordieux. Regarde encore: y vois-tu une brèche quelconque? Puis retourne ton regard encore et encore: ton regard te reviendra humilié et frustré! (Sourate al-Mulk, 3-4)
Mis à part quelques exceptions, la plupart des prédateurs préfèrent s'emparer de proies vivantes, les carcasses étant généralement peu recherchées. L'existence de cette tendance oriente les méthodes de défense de plusieurs espèces vivantes.
Le papillon tigré simule aussi sa mort. Sa tactique est cependant différente. Lorsqu'il s'affale sur un côté, la partie orangée de son corps se trouve découverte. Cette couleur vive constitue un avertissement pour le chasseur, qui semble lui indiquer que le papillon va mal. Ce papillon ne possède manifestement pas la sagesse nécessaire pour concevoir ce comportement, ni la capacité de transformer la couleur de son corps en une couleur suggérant à l'ennemi que son corps ne vaut plus rien. Il a simplement été créé doté de cette propriété intéressante. Afin d'éloigner de sa progéniture les animaux hostiles, l'Oiseau de Pluie abaisse l'une de ses ailes comme si elle était brisée, et il attire l'ennemi en traînant son aile sur le sol, simulant une blessure. Il se laisse poursuivre jusqu'à ce que son nid soit complètement sécurisé. Lorsqu'il est convaincu que l'ennemi est suffisamment loin du nid, il arrête sa comédie et revient précipitamment auprès de ses petits. |
L'animal appelé opossum a été créé de façon à ce qu'il puisse se protéger en pouvant donner l'impression qu'il est mort. Pensant avoir affaire à une carcasse, l'ennemi passe son chemin. Ce simulacre est si parfait que son rythme cardiaque ralentit jusqu'au point de cesser. Cette aptitude à modifier ses battements de coeur n'est indubitablement pas une qualité acquise mais plutôt un don inné. Le serpent à nez de porc se protège en simulant sa propre mort. Il tourne sa gueule vers le haut, |
Certains êtres vivants peuvent produire au sein de leur organisme des composés chimiques très complexes, que les humains ne pourraient reproduire qu'à l'aide d'une technologie hautement avancée et d'une minutie de laboratoire; les animaux en question, eux, les fabriquent sans problème. Voici quelques-uns d'entre eux:
L'animal que vous voyez sur la photo ci-contre est appelé le "Coléoptère Bombardier". La méthode de défense de cet animal est tout à fait originale. Lors de l'occurrence d'un danger, un mélange de deux composés chimiques (le peroxyde d'hydrogène et l'hydroquinone) préalablement stocké dans une "enceinte de confinement" est transféré dans une "chambre d'explosion". Avec l'effet accélérateur d'un catalyseur spécial (la peroxydase) secrété à partir des parois de la "chambre à explosion", le mélange donne naissance à une horrible arme chimique portée à la température de 100°C. Ebouillanté par cette substance chimique brûlante projetée sous la forme de jets puissants, l'ennemi pris de panique abandonne le combat. Si nous cherchons une réponse à la question de savoir: "Comment ce mécanisme de défense extrêmement complexe a-t-il vu le jour?", nous voyons bien qu'il est impossible pour cet insecte d'avoir développé ce système "par lui-même".
Comment un insecte pouvait-il résoudre un tel problème de chimie, c'est-à-dire la conception d'un mélange explosif? Et en supposant qu'il ait pu le résoudre, comment pouvait-il secréter et stocker les substances correspondantes à l'intérieur de son corps? Une nouvelle fois, en supposant que cela ait aussi été possible, comment pouvait-il concevoir et réaliser deux compartiments distincts dans son corps? Et même si tout cela avait pu être réalisé, comment pouvait-il concevoir la formule d'une substance catalysante permettant d'accélérer la réaction des deux substances chimiques? Et par ailleurs, il était nécessaire d'isoler les parois de la "chambre d'explosion" ainsi que les parois du conduit par lequel le produit bouillant est projeté sous pression à l'extérieur, en utilisant un alliage ignifuge afin que l'insecte ne périsse pas brûlé.
Ces différentes phases ne peuvent même pas être couramment réalisées par les êtres humains, excepté les chimistes, et encore cela requiert-il l'environnement spécial d'un laboratoire!
Il est impensable que le bombardier ait pu combiner par lui-même toutes ces compétences et organiser l'intérieur de son corps en fonction de l'objectif final. Il est évident que le bombardier ne fait qu'accomplir des réflexes, sans avoir conscience du résultat. Aucune créature dotée d'un pouvoir et d'une sagesse supérieurs n'existe dans la nature. Et les êtres humains ne peuvent élaborer une telle créature. Mais bien en deçà d'une telle création complexe, les scientifiques n'ont toujours pas été capables de fabriquer une protéine, qui est pourtant l'un des composés chimiques fondamentaux les plus simples de la vie, et ce bien qu'ils en détiennent des échantillons entre les mains. Il est patent que Allah, Qui détient une science et une puissance absolues, a créé cet animal. Le "Coléoptère Bombardier", tout comme des milliards d'autres créatures, est eulement un exemple de Son pouvoir illimité et de Sa création inégalée.
La Defense Acide De La Chenille A Tache RougeLa chenille à tache rouge, qui a un système de défense similaire à celui du bombardier, fait jaillir un acide produit dans son corps, qu'elle projette sur ses assaillants. Elle non plus n'est ni un chimiste génial, ni un biologiste magique ni un inventeur lumineux, mais il s'agit une fois de plus d'un "signe" créé pour attester de l'existence et de la puissance d'Allah. |
Les Secretions Nauseabondes De La Moufette Et De La Punaise Des CitrouiillesLa seule caractéristique de la substance chimique que les moufettes (ci-contre) lancent sur leurs ennemis est son odeur insupportable. Cette odeur dégoûtante et persistante est suffisante pour les protéger de leurs ennemis. La punaise des citrouilles que vous voyez cidessus est un autre animal présentant le même système de défense. |
La photo ci-contre est celle d'une abeille, tandis que la photo du dessous est celle d'une mouche. Grâce à cette ressemblance, les ennemis de la mouche restent à distance, pensant qu'il s'agit d'une abeille. De plus, les mouches de cette espèce émettent un bourdonnement semblable à celui des abeilles. Et enfin, lorsque l'une d'elles est attaquée par un ennemi, elle adopte la positon agressive des abeilles en soulevant ses ailes et en penchant son corps vers l'avant. |
Le papillon Vice-roi (ci-dessous à gauche) est recherché par les oiseaux. Cependant, sa ressemblance avec le papillon Monarque (au-dessus) le protège largement contre cette menace. |
La blennie sauvage Aspidontus bénéficie de sa ressemblance avec le labre, poisson nettoyeur (dans la photo ci-dessous à droite, tous deux sont représentés l'un au-dessus de l'autre). Il s'approche des poissons qui ont besoin d'être débarrassés des parasites et arrachent des morceaux de leur queue et de leurs nageoires. |
Certains animaux se déplacent très lentement et ne peuvent s'enfuir pour se cacher lorsque surgit l'un de leurs ennemis. Ils disposent par contre de façon innée d'un autre système de défense: une carapace et des pointes.
Lorsque survient un danger, ce reptile saisit sa queue dans sa bouche et ainsi il adopte une forme circulaire. De la sorte, la carapace recouvrant tout son corps le protège contre toutes sortes de dangers extérieurs. |
Le hérisson est le plus connu de tous les animaux se protégeant grâce à des pointes sortant de leur corps. Cet animal, qui se déplace très lentement, aurait sûrement disparu depuis des millions d'années s'il n'avait pas été protégé par un tel système. La méthode de protection qui assure sa survie n'a assurément été ni conçue ni produite par lui-même, et elle n'est pas davantage le fruit d'une coïncidence. L'animal a simplement été créé comme ceci et voilà tout. |
Cet animal s'enroule sur lui-même dans sa coquille, prenant la forme d'une balle dans les moments de danger, et il est protégé par son épaisse coquille. L'épaisse carapace du pangolin ressemble à un cône. Lorsqu'il se recroqueville, les écailles de sa carapace se dressent. Presque aucun animal ne peut faire de brèche dans cet ensemble tranchant. |
Certains animaux sont protégés par leur apparence physique ou la structure de leur corps, qui sont extrêmement adaptés à leur environnement. Les capacités de camouflage accordées à ces animaux par Allah sont tellement en harmonie avec leur habitat que lorsque vous regardez ces photos, vous ne pouvez pas savoir s'il s'agit de plantes ou bien d'animaux. Parfois l'animal ne peut pas être distingué de son environnement. Ce camouflage est si efficace et habile qu'il ne peut s'agir là que d'un mécanisme de défense spécialement conçu et créé.
LA MANTE (RELIGIEUSE)Elle fait partie de ces insectes qui ont été créés en harmonie avec leur habitat. Tantôt ils se camouflent sur des feuilles, et tantôt sur des branches. Les seules armes dont ils disposent sont la forme et la couleur de leur corps. C'est grâce à leurs caractéristiques spécifiques qu'ils parviennent à se dissimuler aux regards de leurs ennemis. Il est très difficile de distinguer la mante de l'orchidée sur laquelle elle est perchée. La mante |
La mante ressemble tellement à la feuille sur laquelle elle est posée que le papillon, qui est venu prendre le nectar de la fleur, ne l'a même pas remarquée. Il a certainement payé de sa vie cette erreur d'appréciation. |
"Vous n'adorez, en dehors de Lui, que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres, et à l'appui desquels Allah n'a fait descendre aucune preuve. Le pouvoir n'appartient qu'Allah. Il vous a commandé de n'adorer que Lui. Telle est la religion droite; mais la plupart des gens ne savent pas. (Sourate Yusuf, 40)
S'AGIT-IL D'UNE FEUILLE SECHE OU BIEN D'UN PAPILLON?Au premier abord, ces photos (ci-dessus comme ci-dessous) semblent montrer des feuilles mortes, alors qu'il s'agit en fait de papillons. Les ailes de ces derniers, qui comportent de nombreux traits, aussi bien des nervures que des traces de pourriture, et des intonations de couleur, fournissent une excellente protection aux papillons. Il est en effet impossible de ne pas tenir compte de cette incroyable ressemblance entre le papillon et la feuille (les nervures et les parties desséchées de la feuille sont même présentes) et d'appeler cela un "hasard". N'est-il pas également insensé de prétendre que le papillon s'est de lui-même donné l'allure d'une feuille morte? |
Trois papillons camouflés sur des troncs d'arbre. |
Une chenille ressemblant à des excréments d'oiseauLa vie des sauterelles qui se nourrissent de feuilles s'effectue naturellement parmi elles. Du fait que leur corps est d'une couleur semblable à celle des feuilles, il n'est généralement pas possible pour leurs plus grands ennemis, les lézards et les oiseaux, de les remarquer. Ainsi les sauterelles vivent-elles et se nourrissent-elles en toute quiétude. Personne ne peut prétendre que les sauterelles ont adopté une telle 'tenue de camouflage' parce qu'elles vivaient sur des feuilles, ni parce qu'une série d'heureuses coïncidences les a faites évoluer ainsi. Il est clair que les sauterelles mangeuses de feuilles ont été créées dotées de propriétés de mimétisme afin de pouvoir survivre. |
Il est difficile de distinguer l'araignée jaune, qui s'est cachée afin de capturer des mouches, de la fleur sur laquelle elle est posée. Cette branche, qui semble fourmiller de fleurs, ne porte en réalité que d'innombrables chenilles sur elle. |
Un autre exemple de créature doté de propriétés de mimétisme: une grenouille ayant acquis une couleur de peau identique à celle du tronc d'arbre sur laquelle elle se repose. |
Des feuilles vertes et une grenouille verte. La couleur de la gazelle, qui est identique à celle de l'environnement où elle évolue, est un grand avantage pour elle. |
Il est tout à fait difficile de distinguer ces serpents au milieu des feuilles. |
Le serpent sur la gauche peut se camoufler parfaitement sur les sols forestiers recouverts de feuilles La couleur de sa peau lui procure un grand avantage aussi bien pour chasser que pour assurer sa défense. |
La caractéristique commune à l'oiseau et au lapin figurant sur les photos ci-dessous est la modification de leur couleur selon les saisons, les plumes pour l'un et le pelage pour l'autre. Ces animaux sont dotés d'une parure blanche l'hiver, tandis qu'au printemps cette parure change selon la couleur du sol et de la végétation.
Ce changement s'opère selon des processus internes complexes dans le corps de ces animaux. Ces mécanismes sont semblables au bronzage de notre peau sous le soleil et, de même que nous n'avons pas de pouvoir pour nous opposer à ce brunissage de la peau (excepté par des méthodes spéciales de protection), les animaux aussi ne contrôlent pas les changements s'opérant dans leur corps. Ce qui est important, c'est que cette modification d'aspect procure une grande protection aux animaux en question. Le fait d'être de couleur blanche en hiver et de couleur ocre pendant les autres saisons constitue un réel camouflage.
Car le phénomène inverse aurait très bien pu se produire: l'animal aurait bel et bien pu apparaître ocre en hiver et blanc le restant du temps, ou encore sa couleur de peau aurait fort bien pu être invariable. En bref, une sagesse et une prévoyance évidentes sont à l'origine de l'alternance des couleurs selon les saisons. Et les animaux qui en font l'objet ne peuvent ni apprécier ni contrôler cela. Sans nul doute, c'est Celui Qui les a créés Qui leur a accordés une telle protection.
Parmi les pierres se trouvent exactement treize lézards à cornes. |
Les gobies (poissons-ventouses) ne peuvent pas être distingués des rochers couverts de mousse et de plancton. |
La protection de certains animaux réside dans l'effet dissuasif que constitue la couleur rouge. Par exemple, dans les moments de danger, la sauterelle de l'arbre montre la partie rouge de son dos à ses ennemis, tandis que les crabes découvrent le rouge de leurs pinces. Il est intéressant de constater que c'est que la partie rouge du corps de l'animal est située de telle façon qu'elle ne peut pas être vue en temps normal bien que pouvant être aisément découverte lors de l'occurrence d'un danger. Ceci aide l'agressé à créer un effet de choc face à ses assaillants. |
LE POISSON–GLOBE (OU TETRODON)Il est équipé d'un intéressant système de défense. Ce poisson, au moment où survient le danger, avale une grande quantité d'eau et se met à enfler. Des pointes érectiles jaillissent alors de toutes les parties de son corps, et elles sont suffisamment dissuasives pour décourager ses ennemis. |
PLUS TERRIBLE D'ASPECT QU'EN TEMPS NORMALSi une menace survient, le lézard ci-contre enfle et son corps semble alors plus gros qu'il ne l'est d'habitude. De plus, lors de ce gonflement, une crinière émergeant autour de sa tête lui confère une allure encore plus terrifiante. |
La simulation de faux yeux constitue une admirable méthode de défense. Certains animaux portent sur leur corps des figures semblables à des yeux, et qui sont si convaincantes que des prédateurs potentiels ne peuvent s'empêcher d'être effrayés, croyant avoir affaire à une proie beaucoup plus grosse. Les animaux portant ces "yeux factices" jouissent de cet avantage dont ils n'ont même pas conscience. Lorsque certains papillons déploient leurs ailes, une paire d'yeux apparaissent, parfaitement symétriques et comportant une grande finesse de détails. Ces faux yeux suffisent à eux seuls à convaincre l'ennemi qu'il a affaire à autre chose qu'à un papillon. L'allure des papillons de certaines espèces, telles que le papillon de Shonling, photographié en bas de page, est si parfaite avec des yeux factices brillants, des lignes semblables aux traits du visage, des sourcils froncés, une fausse bouche et un faux nez, qu'elle dissuade la plupart des prédateurs. Il est impossible de prétendre que ces caractéristiques étonnantes sont le produit de "coïncidences intéressantes". Quand on examine en détail les photos ci-dessous, on comprend que ces traits n'ont pas pu se former par hasard. Une coïncidence peut-elle être à l'origine de la symétrie des "yeux"?
Une coïncidence peut-elle produire des couleurs et des traits identiques dans deux endroits différents? Certainement pas. Une telle hypothèse serait insensée et contraire à toute démarche scientifique. Un papillon a-til pu élaborer un tel système par lui-même, pensant qu'il lui serait utile? Là encore, certainement pas. Il est hors de question qu'une chenille ne disposant que d'un laps de temps de quelques semaines puisse prendre sur elle de mettre au point des motifs surpassant même ceux provenant d'artistes, afin de les utiliser dans un but d'autodéfense. En vérité, Allah a créé ces papillons, tout comme cela a été le cas pour les autres êtres vivants. Allah est indubitablement le concepteur de leur aspect physique dépourvu de défaut, Lui Qui pourvoit aux besoins des mondes.
Les faux organes ne servent pas seulement d'épouvantail, mais ils contribuent aussi à faciliter la fuite en cas d'agression. La queue du papillon de nuit que l'on peut voir sur la photo ci-dessous a l'allure d'une tête pourvue d'antennes. Cette forme amène les assaillants à se méprendre et à se diriger vers la queue. Ainsi le papillon de nuit trompe-t-il ses prédateurs en leur tournant le dos. Ce leurre qui sème la confusion procure un gain de temps au papillon et lui permet de s'enfuir. La même "fausse tête" est également visible chez le papillon se trouvant sur les photos du bas. |
Ci-dessus apparaissent la véritable tête et les vrais yeux du poisson Le même poisson rentre en nageant dans son repaire et laisse sa queue à l'extérieur. Sur celleci se trouve représentée une paire d'"yeux". Les autres poissons alentour n'osent pas s'approcher car les yeux factices leur laissent croire que la "proie" est éveillée. |
Cet oiseau, qui vit dans les forêts tropicales, ouvre brutalement ses ailes quand un prédateur attaque sa progéniture, ses oeufs ou lui-même. L'apparition soudaine sur les ailes de deux formes aux couleurs vives s'avère dissuasive pour ses ennemis. |