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Dans le sixième verset de la sourate Hud, Allah précise qu'Il accorde leur subsistance à tous les êtres vivants:
Il n'y a point de créature sur terre dont la subsistance n'incombe à Allah Qui connaît son gîte et là où elle mourra; tout cela est consigné dans un Livre Explicite.(Sourate Houd, 6)
Nous pouvons aisément nous apercevoir de cette réalité dès que nous regardons autour de nous consciencieusement et en faisant preuve de sagesse. Notre nourriture et notre boisson sont des choses "créées"; l'eau que nous buvons, le pain, les fruits et les légumes que nous mangeons sont tous le résultat d'une création spéciale. Considérez seulement un fruit, une orange par exemple… Ce fruit a été formé à l'origine sur la branche d'un arbre qui est, en fait, un morceau de bois. L'arbre absorbe des minéraux et de l'eau du sol et il les combine grâce à l'énergie solaire. Le résultat produit est extrêmement utile pour le corps humain, possédant de plus un goût et une odeur très agréables. Par ailleurs, l'enveloppe de ce fruit est très esthétique et très saine.
Comment un arbre peut-il engendrer une telle production? Pourquoi son fruit est-il si utile pour l'organisme humain? Pourquoi les différents fruits contiennent-ils tous des vitamines essentielles en relation avec les saisons au cours desquelles ils poussent? Pourquoi ont-ils un goût si sucré et non amer? Pourquoi sont-ils si bien odorants au lieu de puer?
Un arbre est pourtant une simple pièce de bois et il est hors de question pour lui de produire un fruit par lui-même, encore moins de le doter de caractéristiques si essentielles pour l'alimentation de l'être humain. Tout comme Allah pourvoit aux besoins des êtres humains, ainsi en est-il de même pour les animaux. Dans les pages qui vont suivre, nous passerons en revue les techniques de chasse employées par certains êtres vivants pour accéder à leurs moyens de subsistance.
Il ne nous sera pas du tout difficile de comprendre la puissance et l'omnipotence d'Allah si nous examinons scrupuleusement, à l'intérieur des limites de la sagesse et de la logique, les systèmes dont ont été dotés les animaux pour obtenir leur nourriture. Chaque animal que nous évoquerons dans ce chapitre est l'un des grands exemples qu'Allah a disséminés sur terre. Par exemple, la "technique de chasse" du poisson que vous voyez sur la page suivante est étonnante; en effet, ce poisson ne poursuit pas sa proie et il ne se cache pas non plus en vue de fondre sur elle le moment venu. A première vue, ce poisson ne diffère en rien des autres. Toutefois, dès qu'il soulève ses nageoires, un leurre en forme de petit poisson apparaît. Et lorsqu'un autre poisson s'approche de ce "semblant de poisson", ne se rendant pas compte de qui est le véritable propriétaire des nageoires ainsi déployées, il devient une proie facile pour le chasseur.
Est-ce que ce poisson spécial s'est doté de lui-même de nageoires ayant une forme aussi providentielle pour lui? Ou bien, des coïncidences se sont-elles accumulées pour donner à ce poisson ses caractéristiques actuelles? Il est naturellement impossible de prétendre qu'un poisson puisse concevoir un tel plan et le mener à son terme. Sans nul doute, les traits que possèdent les êtres vivants nous placent-ils face-à-face avec une unique réalité: l'existence de Celui Qui est à l'origine du schéma directeur régissant le monde des phénomènes, empreint d'une sagesse supérieure, à savoir l'existence d'Allah…
Il est un fait bien connu que les araignées tissent une toile et attendent que des insectes se trouvent piégés entre les fils de cette toile. L'araignée sautante, contrairement à la majorité des araignées, préfère poursuivre sa proie. Elle accomplit un saut vif pour atteindre celle-ci. Elle est capable de capturer une mouche volant en l'air à un mètre de l'endroit où elle-même se trouve, en bondissant sur elle.
L'araignée sautante accomplit ce saut grâce à ses huit pattes qui fonctionnent selon le principe d'une pression hydraulique, et elle s'abat sur sa proie d'une façon foudroyante, plantant en elle ses mâchoires puissantes. Ce saut est généralement accompli dans un environnement de plantes; l'araignée sautante doit calculer l'angle le plus approprié pour la réussite de son saut, en prenant de plus en considération la vitesse et la direction de sa proie. Le plus intéressant est peut-être la manière dont l'araignée sautante sauve sa propre vie après avoir attrapé sa proie. Cet insecte pourrait éventuellement mourir car, en se lançant dans l'air pour attraper sa proie, elle pourrait fort bien s'écraser sur le sol vue la hauteur du saut (elle s'élance généralement du haut d'un arbre).
L'araignée sautante, cependant, ne connaît pas une telle fin. Le fil qu'elle a sécrété juste avant de bondir, et qu'elle a accroché à la branche sur laquelle elle se trouve, la préserve de s'écraser sur le sol et la maintient suspendue en l'air. Ce fil est d'ailleurs si solide qu'il peut à la fois maintenir l'araignée et sa proie.
Une autre caractéristique intéressante de cette araignée est que le poison injecté dans sa proie liquéfie les tissus de cette dernière. La nourriture de l'araignée n'est donc rien d'autre que ces tissus liquéfiés.
Très certainement, les spécificités de cette araignée ne sont pas le produit de pures coïncidences! Il est par ailleurs nécessaire que cette araignée ait pu simultanément tisser son fil protecteur et acquérir la capacité de bondir; car si elle ne pouvait pas sauter, elle mourrait de faim. Et si elle ne secrétait pas de fil, ou bien si le fil secrété n'était pas assez solide, elle s'écraserait sur le sol. L'araignée sautante doit donc être dotée d'une structure corporelle répondant à ces deux impératifs.
Et en plus de cela, l'araignée sautante n'est pas seulement un être qui secrète des fils et qui saute, mais il s'agit d'un organisme vivant complexe devant posséder intactes toutes ses caractéristiques personnelles pour pouvoir survivre. Aucune de ces caractéristiques n'a pu apparaître après les autres. Leur simultanéité est une condition sine qua non. Par exemple, que diriez-vous d'une telle araignée possédant un système digestif incomplet?
SON ANGLE DE VISION EST DE 360ºUn autre trait caractéristique très intéressant de l'araignée sautante est son champ de vision exceptionnel. En effet, de nombreux organismes vivants, y compris l'être humain, ne possèdent que deux yeux et un champ de vision limité, et sont incapables de voir derrière eux. L'araignée sautante, par contre, possède quatre paires d'yeux situées au sommet de sa tête, lui permettant de voir tout ce qui se passe autour d'elle. Deux de ces yeux présentent une excroissance les faisant émerger du milieu de la tête, ce qui leur procure l'allure de deux éprouvettes. Ces deux grands yeux (appelés yeux A.M.) peuvent se mouvoir de droite à gauche et de haut en bas, sans quitter leur orbite. Les quatre yeux latéraux ne peuvent pas percevoir une image de façon complète, toutefois ils peuvent détecter tout mouvement se produisant alentour. Ainsi, la détection d'une proie est-elle rendue aisée. |
La capacité des yeux de l'araignée sautante à voir indépendamment les uns des autres aide l'araignée à percevoir les objets plus rapidement. Dans les photos ci-dessous, l'oeil sombre regarde l'objectif tandis que l'oeil clair regarde ailleurs. C'est un fait réellement stupéfiant que l'araignée possède huit yeux et un champ de vision de 360° alors que tant de créatures ont seulement deux yeux. L'araignée n'a certainement pas "pensé" par elle-même qu'il en serait mieux ainsi et n'a pas ainsi fabriqué ces yeux additionnels; ces yeux ne sont pas non plus apparus par pure coïncidence; l'araignée a au contraire été créée avec tous ses traits spécifiques. |
Si l'on vous demandait ce que vous voyez sur la photo ci-dessus, vous diriez certainement: "Il y a des fourmis au-dessus et en dessous de la feuille".
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Ci-contre à gauche se trouvent deux fourmis et une tarentule. Le seul moyen de les différencier est de compter le nombre de pattes de chacune. |
Pourtant, c'est une tarentule qui se trouve sous la feuille, tapie là en vue de bondir sur des fourmis vivantes. Cette espèce de tarentule est si semblable aux fourmis que même les fourmis pensent qu'elle est des leurs.
La seule différence entre la fourmi et cette araignée réside dans le nombre de pattes. L'araignée possède huit pattes tandis que la fourmi n'en a que six.
Afin de dissimuler cet "handicap", qui pourrait rapidement la faire reconnaître, la tarentule étend ses deux pattes de devant et les soulève; ainsi, ses deux pattes ressemblent exactement aux antennes des fourmis.
Cependant, son camouflage ne se limite pas à cela. L'araignée en question a également besoin de ressembler aux fourmis de par l'allure de ses yeux. Ses propres yeux ne sont pas aussi gros et en forme d'une tache noire comme le sont ceux des fourmis, mais une caractéristique qu'elle possède par naissance va alors l'aider à résoudre ce problème: cette tarentule porte de chaque côté de sa tête un gros point noir, ce qui procure une bonne ressemblance avec les yeux de la fourmi. (voir sur le cliché du haut de page l'un de ces points noirs, visible sur la tête de l'araignée.
LE PISTOLET A EAU DU POISSONCe poisson rejette l'eau qu'il a emmagasinée dans sa bouche sur les insectes posés sur des branches surplombant la surface de l'eau. Les insectes tombent, à cause de la pression exercée par ce jet, et ils deviennent des proies faciles pour le poisson. Il convient de noter que le poisson n'élève pas du tout sa tête hors de l'eau lors de l'attaque, et qu'il évalue avec précision l'emplacement de sa proie. Or il est un fait bien connu que, lorsqu'on regarde depuis l'intérieur de l'eau, les objets apparaissent à des endroits où ils ne sont pas en réalité, et ce à cause de la réfraction de la lumière. Par conséquent, pour être capable de "toucher" une proie hors de l'eau, alors qu'on se trouve sous l'eau, nécessite justement de connaître l'angle de réfraction de la lumière et d'ajuster le "tir" en conséquence. Pourtant, ce poisson surmonte de façon innée cette difficulté et ne rate jamais sa cible. C'est Lui Allah, le Créateur, l'Existenciateur, Qui donne forme à toute chose. A Lui appartiennent les plus beaux Noms. Tout ce qui est dans les cieux et sur terre Le glorifie. Et c'est Lui le Tout- Puissant, le Sage.(Sourate al-Hashr, 24) |
Les détecteurs de chaleur situés dans les fossettes faciales de la partie inférieure de la tête du crotale captent les émissions infrarouges provenant du corps de sa proie. Cette détection est si sensible qu'un écart de chaleur d'1/300ème peut être perçu. Le serpent, grâce à sa langue fourchue qui est son organe sensoriel dédié à l'odorat, est capable de sentir en pleine obscurité la présence d'un écureuil roux immobile, assis à 50 cm de lui. Appréciant sans faute la position de sa proie, le serpent va d'abord s'approcher d'elle sans bruit, jusqu'à se trouver suffisamment près pour attaquer, puis il étend et arc-boute son cou et fond sur sa proie de façon fulgurante. Entre-temps, il a déjà ouvert sa gueule munie de longues dents, selon un grand angle pouvant aller jusqu'à 180°.
1. narines | 8. crochets | 15. vésicule biliaire |
Tout ceci s'effectue à une allure équivalente à l'accélération d'une voiture qui passerait de 0 km/h à 90 km/h en une demi-seconde. La longueur des "dents venimeuses" du crotale, qui constituent son arme principale pour paralyser sa proie, est d'environ 4 cm. L'intérieur de ses dents est creux et relié par des canaux aux glandes venimeuses. Dès que le serpent mord, ces glandes musculaires se contractent et, avec force, injectent du poison d'abord dans les canaux dentaires et ensuite sous la peau de sa proie. Ce venin entraîne soit la paralysie du système nerveux central soit la mort par coagulation du sang. Seulement 0,028 g de certains venins de serpent seraient suffisants pour tuer 125.000 rats. L'action du poison est si rapide que la proie n'a pas le temps de causer le moindre préjudice au serpent. Dès lors, le crotale aura tout loisir d'avaler sa proie tétanisée, grâce à sa large bouche hautement flexible.
Puisque le serpent ne possède pas de mâchoire, il peut ouvrir sa bouche aussi largement qu'il le souhaite. Sur la gauche, vous pouvez voir comment un serpent peut facilement avaler un oeuf plus gros que lui-même. La proie est avalée lentement et d'un seul bloc, puis elle est digérée. |
Ce serpent du désert est capable de se déplacer rapidement sur le sable. En contractant progressivement les muscles de sa poitrine, il fait se déplacer son corps en formant un "S". Au début du mouvement, il tortille son corps, élève sa tête et la maintient suspendue en l'air. Tandis que la contraction, qui est à l'origine du mouvement, progresse vers la queue, la tête est projetée en avant et s'en va toucher le sol. Entre-temps, le mouvement de contraction a atteint la queue. Celle-ci se soulève et se trouve propulsée au niveau de la tête. Le serpent se déplace ainsi en laissant derrière lui des traces parallèles présentant une inclinaison moyenne de 45° par rapport à l'horizontale. Tout au long de ce mouvement, seules deux parties du serpent touchent le sable. Grâce à ce type de mouvement, le corps du serpent est protégé contre les brûlures, du fait de la minimisation des contacts avec le sable extrêmement brûlant du désert. |
Bien que chacun connaisse le caractère venimeux de la plupart des serpents, presque personne ne réfléchit sur l'origine de cette caractéristique. Et pourtant, la capacité que détient un animal d'en tuer d'autres par empoisonnement est quelque chose de vraiment étonnant et d'extraordinaire. Ceux qui nient l'existence d'Allah sont certainement incapables d'expliquer comment les serpents se sont trouvés dotés d'un "savoir-faire" aussi stupéfiant. Le système venimeux dans la bouche du serpent est en effet complexe et très élaboré. Pour qu'il puisse fonctionner, le crotale se doit d'être muni de dents spéciales, creuses et "venimeuses", et de glandes contenant le poison et reliées à ces dents. Il faut de plus un venin très puissant, susceptible de paralyser toute proie, et ce poison doit être disponible dès que le serpent mord sa proie. Ce système aux multicomposants se trouverait réduit à l'inefficacité si l'un de ses éléments faisait défaut. Le crotale deviendrait alors lui-même la proie des animaux qu'il aurait choisis de chasser. L'extraordinaire aptitude de ce serpent à capter les fluctuations d'odeurs et les variations de température démontre la finesse et la puissance du plan créateur auquel nous avons ici affaire.
Nous assistons là à un véritable miracle, tout à fait inhabituel. Il est toutefois hors de question que la nature ait pu créer un miracle "surnaturel". La "nature" n'est d'ailleurs qu'un terme employé pour désigner l'ensemble ordonné et harmonieux qui nous environne de toutes parts. Les lois de la nature désignent simplement les lois fixées par Allah, qui régissent les relations entre Ses créatures. Eclaircir les concepts révèle la vérité, tandis que brouiller ces mêmes concepts est une caractéristique bien connue des incroyants. Ces derniers n'agissent ainsi que pour dissimuler les faits et pour rejeter la Création limpide comme le cristal.
LE POISSON-LIONAprès avoir pris au piège des poissons plus petits à l'intérieur de cavités rocheuses, ce poisson étonnamment coloré empêche ceux-ci de s'enfuir en utilisant ses nageoires comme les mailles d'un filet. Les poissons tentant de fuir doivent alors faire face aux épines empoisonnées du poisson-lion. Le puissant venin du poisson-lion a un effet instantané, occasionnant la mort de ses victimes. | |
Une Machine De Guerre: Le Scorpion1. Son Aiguillon Empoisonne La puissance venimeuse du scorpion, qui est capable de tuer un être humain, est injectée par le scorpion à ses ennemis au moyen d'un aiguillon situé à l'arrière de son corps. 2. Sa Carapace Robuste Son enveloppe externe qui le maintient à la manière d'une armure est suffisamment solide pour le protéger non seulement de ses ennemis mais aussi des radiations. Alors que le corps humain peut supporter environ 600 rads, la tolérance du scorpion est comprise entre 40.000 et 150.000 rads. 3. Ses Poumons Il possède huit canaux d'air dans son abdomen. Il continue à respirer aisément même si l'un d'eux est rendu inutilisable. Il peut demeurer deux jours sous l'eau grâce à ses poumons robustes. 4. Son Abdomen La femelle scorpion porte sur son ventre une paire d'organes sensoriels uniques appelés "pectines". Grâce à eux, elle identifie la surface du sol et peut ainsi sélectionner l'endroit le plus approprié pour y déposer ses oeufs. 5. Son Cerveau La structure cervicale s'étend depuis la tête jusqu'à la queue, et consiste en quinze lobes nerveux. L'animal tire un grand avantage de cette structure, qui lui permet de prendre des décisions rapides et de transmettre sans délai les réflexes et les ordres nécessaires à tous les organes. 6. Ses Pieds Les détecteurs situés sur ses pieds aident l'animal à percevoir tout type de mouvement, de bruit et de vibration. Ces capteurs sont si sensibles que le scorpion peut ressentir les vibrations causées par un organisme vivant proche de lui en 1/1000ème de seconde. 7. Ses Pinces La fonction des pinces du scorpion est d'empêcher toute réaction chez ses victimes avant de les piquer. Par ailleurs, il peut aussi utiliser ses pinces afin de creuser le sable et de se cacher dessous. | |
LE POISSONHAMECONLorsque ce poisson a besoin de chasser, il libère l'appendice émergeant de sa tête à la manière d'un crochet et alors débute une phase d'attente. L'autre poisson, qui s'approche de cette extension en pensant qu'il s'agit d'une petite proie facile, ne peut s'échapper du piège ainsi tendu et le premier poisson l'attaque soudainement. Nous savons tous qu'un poisson n'a aucunement le moyen de créer dans son propre corps un crochet, et qu'une telle question ne peut être éludée par une explication insensée telle que: "Tout ceci n'est dû qu'à une simple coïncidence." | |
Il apporte des appâts pour le poisson.La méthode de chasse de cet oiseau, qui se nourrit de poissons, est également très étonnante. Tout d'abord, l'oiseau trouve un appât pour le poisson; il apporte cette nourriture jusqu'au rivage, la dépose sur l'eau et attend. Lorsque de petits poissons se rassemblent autour de cette nourriture, ne se doutant pas de ce qui se trame, l'oiseau, par un mouvement brusque, saisit un poisson. | |
Grâce à leur apparence leur permettant sans problème de se camoufler, certains animaux possèdent un grand avantage pour la chasse. Par exemple, il est impossible de remarquer le serpent cidessus lorsqu'il est caché sous le sable, ce qui rend aisée la capture de ses proies qui s'avancent droit vers lui sans s'en rendre compte. | |
Il existe un autre animal, en l'occurrence, un poisson, qui est doté de cette aptitude au camouflage. Il est surnommé "l'astronome". Ce poisson se cache sous le sable des fonds marins. Par-dessus sa bouche se trouve une structure à frange ressemblant à une dent, pouvant à peine être distinguée du sable. Cet organe lui permet de respirer sans difficulté tout en étant caché. Il se tient ainsi tapi en embuscade, guettant sa proie, et dès que celle-ci s'approche, il surgit de dessous le sable et la saisit. | |
Un Maitre Chasseur: Le Cameleon | |
SA LANGUELa langue du caméléon est maintenue repliée à l'intérieur de sa bouche à la façon d'un accordéon. Au milieu de sa langue se trouve un cartilage dont l'extrémité est tranchante. Quand les muscles circulaires situés au bout de sa langue se contractent, celle-ci jaillit. La langue de l'animal est recouverte d'un liquide visqueux semblable à du mucus. Lorsque le caméléon s'approche suffisamment près de sa proie, il ouvre sa bouche et projette de manière très rapide sa langue en direction de la victime. La langue visqueuse, du fait de l'entrelacement des muscles, peut mesurer une fois déployée 1,5 fois la longueur du caméléon. Le laps de temps nécessaire pour capturer la proie et rétracter la langue est seulement d'1/10ème de seconde. | |
SON CAMOUFLAGELe caméléon est certainement le premier exemple venant à l'esprit lorsqu'il est question de camouflage. Le caméléon change de couleur selon le support sur lequel il se trouve. Vous pouvez voir ci-contre la marque que la fougère a laissée sur la peau du caméléon. Les variations de luminosité et de température sont supposées jouer un rôle dans les réactions ayant conduit au dépôt de cette empreinte. Pourtant, l'animal n'est même pas conscient des avantages que lui procure cette capacité à changer de couleur. En vérité, son corps a été créé de façon à adopter automatiquement les teintes de son environnement. | |
Ce tigre est parfaitement camouflé et, ceci ajouté à son agilité, à la puissance de ses mâchoires, à sa rapidité et à sa force, fait de lui le chasseur par excellence. Une autre caractéristique du tigre est qu'il se tient toujours face au vent tandis qu'il suit sa proie; s'il avait le vent dans le dos son odeur parviendrait en effet jusqu'à sa proie et ainsi cela trahirait sa présence. | |
En plus des prédateurs mentionnés jusqu'à présent, il faut citer également certaines plantes qui "chassent en utilisant des méthodes tout à fait étonnantes. L'une d'elles est la plante de "Vénus", qui se nourrit d'insectes qui se sont posés sur elle, et qu'elle a attrapés.
Le système de chasse de cette plante fonctionne de la façon suivante: une mouche en quête de nourriture parmi les plantes rencontre tout à coup une plante très attirante: la plante de Vénus. Ce qui rend cette dernière, qui ressemble à une paire de mains tenant un bol, si attractive, ce sont d'une part sa charmante couleur rouge et d'autre part, et surtout, la senteur suave sécrétée par les glandes entourant ses pétales. La mouche est comme hypnotisée par cette odeur irrésistible et elle se pose sur la plante sans hésiter. Alors qu'elle progresse vers la source de nourriture tant convoitée, elle ne peut éviter de toucher les poils de la plante, apparemment inoffensifs. Après un court instant, la plante referme soudain ses pétales avec un bruit sec. La mouche se trouve ainsi fortement compressée entre les deux pétales. La plante de Vénus se met ensuite à secréter un liquide "dissolvant la chair", qui va transformer la mouche en une substance gélatineuse, et la plante va "finir le travail" en absorbant cette substance.
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La rapidité de la capture de la mouche est impressionnante. La plante ferme ses pétales plus rapidement que n'importe quel être humain ne pourrait le faire en claquant ses mains l'une contre l'autre (si vous essayez de prendre au piège une mouche entre vos deux mains, vous n'y arriverez probablement pas, mais la plante, elle, y parvient). Comment donc cette plante, qui ne possède ni muscles ni os, peut-elle opérer un mouvement aussi brusque?
Des recherches ont montré qu'il existe un système électrique à l'intérieur de la plante de Vénus, dont le séquencement s'établit ainsi: les mouvements de la mouche sur les poils de la plante sont perçus par des récepteurs situés sous ces poils. Si cette poussée mécanique est suffisamment forte, ces récepteurs vont générer des signaux électriques se propageant le long des pétales, semblables aux vagues dans une piscine. Ces signaux parviennent aux cellules motrices qui sont à l'origine du brusque mouvement des pétales, et finalement la mouche se trouve littéralement phagocytée.
En complément du système de stimuli de la plante, le système refermant le piège sur la mouche est également un exemple de création parfaite; dès que les cellules reçoivent les impulsions électriques à l'intérieur de la plante, leur concentration en eau se trouve modifiée. Ces cellules vont libérer de l'eau. Cette phase peut être comparée au dégonflage d'un ballon. Les cellules situées en dehors du piège vont, elles, absorber cet excès d'eau et se mettre à enfler. Le piège va se refermer de la même façon que ce qui se passe lorsqu'une personne, voulant bouger son bras, a besoin de contracter un muscle et d'en relâcher un autre. La mouche emprisonnée dans la plante touche en fait, et de manière répétée, les poils de celle-ci, ne faisant qu'entraîner ainsi de nouvelles décharges électriques et par conséquent le piège se referme sur elle de plus en plus. Entre temps, les glandes digestives de la plante ont été activées, désintégrant lentement l'insecte emprisonné. La plante se nourrit donc de fluides digestifs transformés en un bol de soupe enrichi de protéines végétales. Une fois la digestion terminée, le mécanisme qui avait fait se refermer le piège fonctionnera à l'envers pour ouvrir ce dernier.
Quelques poils présents à l'intérieur des pétales de cette plante permettent d'activer le piège tendu par la fleur. |
Ce système présente une autre caractéristique intéressante: afin d'activer le piège, les poils doivent être touchés deux fois de suite. Le premier contact génère une charge d'électricité statique mais le piège ne se referme pas encore. Il ne se refermera qu'après un second toucher, une fois que la charge aura atteint un certain seuil, provoquant une décharge. A cause de ce mécanisme en deux temps, le piège ne se referme pas de façon intempestive, par exemple il ne sera pas activé si une goutte de pluie atteint la plante.
Méditons maintenant sur ce système stupéfiant. Il s'agit d'un tout qui ne peut être efficace que si ses différentes composantes sont présentes simultanément, afin que la plante puisse attraper sa proie et la digérer correctement. L'absence d'un seul élément entraînerait la mort de la plante; ainsi, s'il n'y avait pas de poils dans la feuille, la plante ne se refermerait pas, vue alors l'inexistence des stimuli électriques en dépit des va-et-vient de la mouche. De même, si la plante ne sécrétait pas de liquide dissolvant afin de digérer l'insecte, le reste du système serait inutile. En résumé, toute défaillance d'un maillon de la chaîne entraînerait la mort de la plante.
LES POILS DU DROSERA (APPELE AUSSI ROSEE DU MATIN)
Les pétales de cette plante sont recouverts de longs poils rouges glanduleux, semblables à des tentacules. Les extrémités de ces poils sont chargés d'un liquide dégageant une odeur spéciale attirant les insectes. Une autre caractéristique de ce liquide est sa viscosité. Un insecte se dirigeant vers l'endroit d'où provient l'odeur se retrouvera englué dans ces poils visqueux. Et alors qu'il essaiera de s'échapper, ces poils vont commencer à se courber pour mieux maintenir l'insecte. Ce dernier, complètement immobilisé, sera digéré par une sécrétion "briseuse de protéines". Le système actif de cette plante est similaire à celui de la plante de Vénus. Les poils vibrent au contact de l'insecte, et des signaux électriques sont générés, amorçant la fermeture du piège. |
Cette plante, depuis le moment où elle a été créée, a nécessairement toujours possédé toutes les caractéristiques que nous avons mentionnées plus haut. Elle ne s'est certainement pas transformée tout à coup en chasseur. Ce n'est sûrement pas par la "magie des coïncidences" que la plante est devenue un chasseur professionnel.
Ce qui est essentiel de savoir, c'est que ce chasseur efficace n'a pas la capacité de penser. Si cet être vivant n'était pas une plante mais un animal, les partisans de l'évolution auraient prétendu qu'il avait simplement progressé par lui-même grâce aux inestimables contributions(!) de la "Nature". Ce que nous voulons dire ici, c'est que le système évoqué plus haut se trouve dans une plante, un être dépourvu de cerveau et de toute structure analogue, et qui est évidemment inconscient. Cette plante ne réalise même pas qu'elle est en train de chasser. Elle se trouve tout simplement dotée d'un système lui permettant de se nourrir sans effort, comme c'est d'ailleurs le cas pour l'ensemble des plantes.
Allah est le Créateur de toute chose, et de toute chose Il est Garant. (Sourate az-Zumar, 62)