Sourate al-Kahf, 71-80

Alors les deux partirent. Et après qu'ils furent montés sur un bateau, l'homme y fit une brèche. [Moïse] lui dit : "Est-ce pour noyer ses occupants que tu l'as ébréché ? Tu as commis, certes, une chose monstrueuse !" (Sourate al-Kahf, 71)

Selon ce verset, il est clair que Moïse (psl) ne s'est pas fait accompagner de son jeune domestique pour ce voyage. Il pourrait y avoir plusieurs bonnes raisons à cela, comme pour souligner l'importance de l'éducation individuelle, qui est la meilleure forme d'éducation. Ceux qui essaient d'apprendre dans un milieu surchargé perdent facilement leur concentration et ont beaucoup de mal à se reconcentrer. Même à trois personnes, il est facile d'être distrait et difficile de se concentrer. C'est pourquoi le Coran fait allusion à l'éducation individuelle, car une telle méthode permet facilement de se concentrer et de prêter attention. Bien plus, une communication aussi directe avec l'instructeur permet à l'étudiant d'apprendre de façon plus efficace. C'est pourquoi les avantages de l'éducation privée, reconnus dans le monde entier, sont importants.

Un autre sujet est aussi abordé : Moïse connaît la valeur d'Al-Khidr (psl) et sait qu'il lui est ordonné de faire beaucoup de bien.

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... Et après qu'ils furent montés sur un bateau, l'homme y fit une brèche.
(Sourate al-Kahf, 71)

Cette situation, comme toutes les autres, existe dans le destin. Al-Khidr (psl) avait dit que Moïse (psl) serait impatient et ainsi, une partie de la connaissance de l'avenir qui lui a été accordée s'est accomplie. De son côté, Moïse (psl) pose la question parce qu'elle est inscrite dans son destin. C'est ce qu'on appelle une zallah (un faux pas ou une erreur faits par un prophète ou un messager). De telles erreurs font partie du destin des prophètes et des messagers parce qu'elles conduisent en fin de compte au bien et à la sagesse. A travers ces versets, Allah nous enseigne que de telles erreurs, dont le moment et le lieu sont connus dans le destin, peuvent se produire.

[L'autre] répondit : "N'ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie ?" "Ne t'en prends pas à moi, dit [Moïse,] pour un oubli de ma part ; et ne m'impose pas de grande difficulté dans mon affaire." (Sourate al-Kahf, 72-73)

Remarquez l'assurance dans les propos d'Al-Khidr (psl) lorsqu'il fait savoir sa connaissance des événements futurs, que Moïse (psl) n'aura pas la patience indispensable pour voyager avec lui.

Le verset 73 de la sourate al-Kahf précise que tout arrive selon la volonté d'Allah. Les gens ne peuvent pas parler ou empêcher les autres de parler par leur propre volonté, seul Allah les inspire et leur donne la parole. Bien plus, Il peut faire que chaque être, qu'il soit vivant ou pas, dise ce qu'Il décide pour lui. Le Coran révèle, dans les versets suivants, qu'au jour du jugement, Allah donnera la parole aux oreilles, aux yeux et même à la peau d'une personne :

Alors, quand ils y seront, leur ouïe, leurs yeux et leurs peaux témoigneront contre eux de ce qu'ils œuvraient. Ils diront à leurs peaux : "Pourquoi avez-vous témoigné contre nous ?" Elles diront : "C'est Allah Qui nous a fait parler, Lui Qui fait parler toute chose. C'est Lui Qui vous a créés une première fois et c'est vers Lui que vous serez retournés." Vous ne pouviez vous cacher au point que ni votre ouïe, ni vos yeux et ni vos peaux ne puissent témoigner contre vous. Mais vous pensiez qu'Allah ne savait pas beaucoup de ce que vous faisiez. " (Sourate Fussilat, 20-22)

Dans d'autres versets, notre Seigneur nous apprend que sans Sa permission, personne n'a le pouvoir de parler :

Seigneur des cieux et de la terre et de ce qui existe entre eux, le Tout Miséricordieux ; lls n'osent nullement Lui adresser la parole. Le jour où l'Esprit [Gabriel] et les anges se dresseront en rangs, nul ne saura parler, sauf celui à qui le tout Miséricordieux aura accordé la permission, et qui dira la vérité.(Sourate an-Naba', 37-38)

Nous avons créé toute chose avec mesure, et Notre ordre est une seule [parole]; [il est prompt] comme un clin d'oeil. (Sourate al-Qamar, 49-50)

Comme nous l'avons déjà évoqué, Allah crée l'oubli ainsi que le rappel et règne sur toutes nos activités mentales qu'elles soient passées, présentes ou futures. Il a été écrit dans le destin de Moïse (psl) qu'il oublierait et qu'il poserait une question qu'il n'était pas supposé poser. Personne ne peut prendre contrôle de son cerveau et empêcher l'oubli ou de dire les propos qui étaient écrits dans son destin. Allah fait en sorte que les gens oublient chaque fois qu'Il le décide. Il peut enlever toute la mémoire ou, s'Il le veut, y insérer la connaissance de choses inconnues auparavant. Tout cela se produit selon Sa volonté.
La requête de Moïse "ne m'impose pas de grande difficulté dans mon affaire", nous fait comprendre qu'il ne veut pas que son éducation s'achève.

Puis ils partirent tous deux; et quand ils eurent rencontré un enfant [Al-Khidr] le tua. Alors [Moïse] lui dit : "As-tu tué un être innocent, qui n'a tué personne ? Tu as commis certes, une chose affreuse !" (Sourate al-Kahf, 74)

Alors qu'il a promis de ne pas poser de questions, Moïse (psl) ne peut pas modifier son destin et s'empêcher de poser ces questions. Bien qu'il sache que Al-Khidr (psl) agit en accord avec les ordres d'Allah, et qu'il est détenteur d'un savoir profond et qu'il lui affirme qu'il est son disciple, Moïse (psl) réagit sur ce que Al-Khidr (psl) fait. De ce fait, une autre zallah se produit.
Mais nous ne devons pas oublier que seul Allah donne et enlève la vie. Ainsi, comme le verset suivant le montre, nul ne peut tuer quiconque à moins qu'Allah le veuille, car :

Ce n'est pas vous qui les avez tués : mais c'est Allah Qui les a tués. Et lorsque tu lançais, ce n'est pas toi qui lançais : mais c'est Allah Qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d'une belle épreuve de Sa part ! Allah est audient et omniscient. (Sourate al-Anfal, 17)

Al-Khidr (psl) est un vrai serviteur d'Allah et n'agit que selon Ses ordres et Sa volonté. Tout ce qu'il fait et dit est conforme à Sa volonté. Par ailleurs, personne ne peut savoir si vraiment cette vie a été enlevée pour le prix d'une autre ou si l'enfant qui est tué est pur, à moins qu'Allah le veuille. Cependant, Moïse (psl) tiens ces propos car Allah le veut et parce que c'est écrit dans son destin.

[L’autre] lui dit : "Ne t’ai je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie ?" [Moïse] dit "Si, après cela, je t’interroge sur quoi que ce soit, alors ne m’accompagne plus. Tu seras alors excusé de te séparer de moi." (Sourate al-Kahf, 75-76)

Comme nous le voyons également dans ce récit, Allah octroie et enlève, comme il le veut, la capacité de Ses serviteurs à être patients. Cet aspect louable des croyants est mentionné dans plusieurs versets, avec le fait que seul Allah accorde la patience. Ainsi, l'armée de Talut (psl) a demandé à Allah de lui accorder de la patience pendant la guerre :

Et quand ils affrontèrent Goliath et ses troupes, ils dirent : "Seigneur ! Déverse sur nous l’endurance, affermis nos pas et donne-nous la victoire sur ce peuple infidèle." (Sourate al-Baqara, 250)

Le verset 76 de la sourate al-Kahf montre que Moïse (psl) est conscient du mécontentement d’Al-Khidr (psl). Malgré les affirmations d’Al-Khidr (psl) disant que Moïse (psl) serait impatient, Moïse (psl) maintient qu'il pourrait patienter. Cependant, après avoir rompu sa promesse par deux fois, il veut malgré tout trouver une solution et ainsi emploie une nouvelle stratégie de persuasion pour convaincre Al-Khidr (psl) de ne pas arrêter ce processus d'éducation et d’admonition. Avec cet objectif en tête, Moïse (psl) lui donne plus d'assurance et de garantie afin de prolonger et de continuer son éducation aussi longtemps que possible.

Ils partirent donc tous deux ; et quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants ; mais ceux-ci refusèrent de leur donner l’hospitalité. Ensuite, ils y trouvèrent un mur sur le point de s’écrouler. L’homme le redressa. Alors [Moïse] lui dit : "Si tu voulais, tu aurais bien pu réclamer pour cela un salaire."(Sourate al-Kahf, 77)

En poursuivant leur voyage, Moïse (psl) et Al-Khidr (psl) sont entrés dans une ville. Cependant, comme ils n’ont pas été reçus favorablement, car on ne leur a pas offert de nourriture et de gîte, nous en déduisons que leur voyage avait été difficile.
Dans ce verset, Allah pourrait faire référence au bien-fondé des épreuves lors de la quête de la vérité et du savoir bénéfique. Moïse (psl) est préparé à subir des moments difficiles pour rester avec Al-Khidr (psl) afin de pouvoir bénéficier de sa sagesse et de ses conseils. C'est aussi un rappel pour tous, car les musulmans doivent montrer la même détermination et force de caractère dans des situations semblables.

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... Ensuite, ils y trouvèrent un mur sur le point de s’écrouler. L’homme le redressa... (Sourate al-Kahf, 77)

Le verset montre aussi que Al-Khidr (psl) était particulièrement doué, compétent et efficace. C’est ce que nous déduisons de sa capacité d'endommager le bateau sans que personne ne le remarque et aussi de la rapidité avec laquelle il construit un mur solide. Allah montre la rapidité de ses prises de décision et son expérience dans ce verset : "ils y trouvèrent un mur sur le point de s’écrouler. L’homme le redressa." Al-Khidr (psl) a aussi montré sa grande habileté lorsqu’il a fait une brèche dans le bateau, car il l’a fait de façon que le bateau ne soit pas complètement détruit mais qu’il devienne inutilisable. Ainsi, il connaissait très bien les matériaux nécessaires à la construction du bateau et du mur.

Dis : "En vérité, ma salât, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l’Univers." (Sourate al-An`am, 162)

Moïse (psl) pose maintenant sa troisième et dernière question à Al-Khidr (psl), qui le sait déjà grâce à la sagesse qu’Allah lui a accordée, s’il fallait ou non demander un salaire pour son travail. Une telle pratique n'est pas obligatoire, parce que cela dépend de la situation et des circonstances. Comme les croyants n’agissent que pour plaire à Allah, leur travail peut être rémunéré comme il peut être fait gracieusement. S'il est payé, la somme acquise est à nouveau consacrée à obtenir Son agrément. C'est une décision personnelle de demander une rémunération, ou ne pas le faire, à la lumière du savoir des prophètes et des messagers et sous l’autorité d’Allah.

"Ceci [marque] la séparation entre toi et moi," dit [l’homme,] "Je vais t’apprendre l’interprétation de ce que tu n’as pu supporter avec patience." (Sourate al-Kahf, 78)

Cette dernière question de Moïse (psl) indique qu’il est temps pour eux de se séparer, car Allah a voulu que Moïse (psl) pose cette condition lorsqu’il déclarait plus tôt : "Si, après cela, je t’interroge sur quoi que ce soit, alors ne m’accompagne plus." Al-Khidr (psl) met en avant cette raison en déclarant que Moïse (psl) n’était pas en mesure de se retenir parce qu’il n’était pas informé par Allah des vraies raisons de ses agissements, qu’il allait maintenant lui expliquer. S'il les lui avait expliqués plus tôt, Moïse (psl) aurait été capable d'être patient avec lui. En d’autres termes, nous devons toujours attendre du bien et de la sagesse dans les choses que les prophètes ou les élus n'expliquent pas.

Toutes les choses que Moïse (psl) et Al-Khidr (psl) ont vécu durant leur voyage étaient écrites dans leurs destins et déterminées par Allah. Rien n'aurait pu se produire d'une façon différente. Le moment de la séparation, tout comme le choix du moment et du lieu de leur rencontre étaient connus par d’Allah, car Il les avait écrits dans leur destin dans le temps éternel.

"Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens qui travaillaient en mer. Je voulais donc le rendre défectueux, car il y avait derrière eux un roi qui saisissait de force tout bateau." (Sourate al-Kahf, 79)

Comme le verset le montre, le temps était venu de se séparer et à Al-Khidr (psl) d’expliquer ses actes. Lors du premier événement, il a fait une brèche dans le bateau pour plusieurs bonnes raisons.

Avant de révéler les raisons des actes d’Al-Khidr (psl), il est utile de réfléchir à son caractère compatissant. Al-Khidr (psl) a aidé les gens démunis, car il voulait leur éviter de nouvelles épreuves et des souffrances supplémentaires des agissements des oppresseurs. Cela montre la compassion qu’il a pour les pauvres et les indigents, tout comme cela révèle un caractère compatissant et aimant. Les attributs d’Allah de bienfaisance et de miséricorde lui correspondent. C'est un facteur de distinction entre les croyants et les incroyants, car Allah dit :

Et qui te dira ce qu’est la voie difficile ? C’est délier un joug [affranchir un esclave], ou nourrir, en un jour de famine, un orphelin proche parent ou un pauvre dans le dénuement. Et c’est être, en outre, de ceux qui croient et s’enjoignent mutuellement l’endurance, et s’enjoignent mutuellement la miséricorde. Ceux-là sont les gens de la droite. (Sourate al-Balad, 12-18)

La compassion, la compréhension pour les croyants et l'amour sont les caractéristiques essentielles qui définissent les prophètes et les messagers d'Allah. Al-Khidr (psl), un Messager béni par Allah, est compatissant et aimant, comme tous les messagers, et a reçu, selon la volonté d’Allah, un grand savoir. C’est la raison pour laquelle il voulait aider les nécessiteux en faisant une brèche dans le bateau afin qu’il semble inutilisable et qu’il ne soit pas confisqué par les oppresseurs.

Le bon sens, la prévoyance, la sagesse et la sensibilité d’Al-Khidr (psl) sont immédiatement constatés, car il ne l'a endommagé que pour qu'il puisse être facilement réparé et utilisé à nouveau. Ainsi, ceux qui cherchaient à le confisquer auraient vu les dégâts et auraient changé d’avis quant à le prendre. Une fois ce danger passé, le bateau pouvait facilement être réparé et remis en service.

stalin dönemi rus çocuklar

Des enfants condamnés à la faim sous le règne de Staline

L’autre sujet constaté est l'existence d'un régime oppressif qui exerce son pouvoir sur les pauvres. Il pourrait s’agir d’une dictature. Les leaders de ce régime despotique pourraient confisquer les biens des croyants sans raison ce qui expliquerait que les croyants feraient face à des épreuves et trouveraient des difficultés à les éviter.

Confisquer la propriété des gens sans raison valable était courant dans les régimes despotiques féodaux et monarchiques du passé et dans les régimes fascistes et communistes de notre époque. Ces régimes totalitaires prirent les biens de gens sans défense en les laissant démunis et affamés. Ainsi, cet exemple montre que des régimes oppressifs ont tourmenté les êtres humains depuis le commencement de l'histoire humaine.

Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants ; nous avons craint qu’il ne leur imposât la rébellion et l'impiété. (Sourate al-Kahf, 80)

Le verset révèle que les parents du garçon étaient des croyants. Autrement dit, à cette époque la vraie religion existait déjà. Lorsque Al-Khidr (psl) prit la vie de l'enfant, c'était la volonté d’Allah, car le moment et le lieu du décès de l'enfant étaient déjà écrit dans son destin. Allah rappelle ainsi les gens à cette réalité : "C'est Lui Qui vous a créés d'argile ; puis il vous a décrété un terme, et il y a un terme fixé auprès de Lui." (Sourate al-Anam, 2) Comme Allah le dit également, les anges prennent la vie de tous les êtres humains :

Si tu voyais, lorsque les anges arrachaient les âmes aux incroyants ! Ils les frappaient sur leurs visages et leurs derrières, (en disant) : "Goûtez au châtiment du feu." (Sourate al-Anfal, 50)

Cependant, les anges ne sont qu'un moyen, car en réalité seul Allah prend la vie. La prière sincère d’Ibrahim (psl) est citée en exemple :

(C’est Lui) Qui m’a créé, et c’est Lui Qui me guide ; et c’est Lui Qui me nourrit et me donne à boire ; et quand je suis malade, c’est Lui Qui me guérit, et Qui me fera mourir, puis me redonnera la vie, et c’est de Lui que je convoite le pardon de mes fautes le jour de la rétribution. Seigneur, accorde-moi sagesse (et savoir) et fais-moi rejoindre les gens de bien. (Sourate ash-Shu'ara', 78-83)

Allah a voulu que Al-Khidr (psl) prenne la vie de cet enfant, mais Il aurait pu le faire à travers quelqu'un d'autre. Le garçon aurait pu mourir dans un accident, par une crise cardiaque ou en chutant et en subissant un traumatisme crânien mortel. Comme Allah le précise : "…Quand leur terme vient, ils ne peuvent ni le retarder d’une heure ni l’avancer." (Sourate an-Nahl, 61) Dans ce cas, Allah a décidé que les anges seraient les agents invisibles et que Al-Khidr (psl) serait l'agent visible de la mort, alors que Al-Khidr (psl) apparaît comme celui qui a ôté la vie à l'enfant. En réalité, Al-Khidr (psl) agit selon la révélation qu’il reçoit d’Allah et certainement pas à l’opposé de Ses ordres. Et il ne peut agir de sa propre volonté à moins qu’Allah ne l’agrée. C’est Allah Qui l’a choisi pour être l’agent de cette mission.

Il en est de même pour la vie que Moïse (psl) a prise, comme rapporté ci-dessous :

Il entra dans la ville à un moment d’inattention de ses habitants ; il y trouva deux hommes qui se battaient, l’un était de ses croyants et l’autre de ses adversaires. L’homme de son parti l’appela au secours contre son ennemi. Moïse lui donna un coup de poing qui l’acheva. [Moïse] dit : "Cela est l’œuvre du diable. C’est vraiment un ennemi, un égareur évident." Il dit : "Seigneur, je me suis fait du tort à moi-même ; pardonne-moi." Et Il lui pardonna. C’est Lui vraiment le Pardonneur, le Miséricordieux ! (Sourate al-Qasas, 15-16)

Moïse (psl) est intervenu dans une dispute pour aider quelqu'un, mais a tué l'autre personne de façon involontaire. Dans ce cas aussi, il n’était que le moyen. Bien que Moïse (psl) ait tué l’homme de ses propres mains, il n’en était en réalité que la cause visible alors que les anges étaient les agents invisibles. Allah atteste dans le Coran que c'est le devoir des anges de prendre des vies, bien qu'en réalité ce soit uniquement Allah Qui le fasse. Quelque soit la volonté des gens à résister, quelque soit l’abri qu’ils recherchent et ou qu’ils aillent, tout le monde va à sa mort. Allah nous rappelle que personne ne peut y échapper : "Dis : 'Eussiez-vous été dans vos maisons, ceux pour qui la mort était décrétée seraient sortis pour l’endroit où la mort les attendait'. Ceci afin qu’Allah éprouve ce que vous avez dans vos poitrines, et qu’Il purifie ce que vous avez dans vos cœurs. Et Allah connaît ce qu’il y a dans les cœurs." (Sourate Al 'Imran, 154).

tren kazası

Ceux qui périrent dans ce train n’avaient certainement jamais médité sur le mot “mort” jusqu’à cet instant.

Personne n’a le choix sur ce sujet et il n'est pas possible d'y échapper. Lorsque le moment décrété de la mort arrive, nul ne peut échapper aux anges de la mort. Comme le Coran l’affirme clairement, chaque personne périra au moment et au lieu qui lui sont prescrits :

Dis : "La mort que vous fuyez va certes vous rencontrer. Ensuite vous serez ramenés à Celui Qui connaît parfaitement le monde Invisible et le monde visible et Qui vous informera alors de ce que vous faisiez." (Sourate al-Jumu`a, 8)

Où que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des tours imprenables… (Sourate an-Nisa', 78)

Al-Khidr (psl) tue un enfant dont il connaît avec certitude son destin futur d’incroyant. Son but est de l’empêcher de rendre sa famille et son environnement malheureux et de se noyer dans une mer de péché. Il agit, de ce fait, de façon préventive.

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  • Introduction
  • Sourate al-Kahf, 01-10
  • Sourate al-Kahf, 11-20
  • Sourate al-Kahf, 21-30
  • Sourate al-Kahf, 31-40
  • Sourate al-Kahf, 41-50
  • Sourate al-Kahf, 51-60
  • Sourate al-Kahf, 61-70
  • Sourate al-Kahf, 71-80
  • Sourate al-Kahf, 81-90
  • Sourate al-Kahf, 091-100
  • Sourate al-Kahf, 101-110
  • Conclusion