Certains animaux restent avec des membres d'autres familles pendant de très longues périodes, voire même pendant toute leur vie. Les pingouins et les cygnes par exemple sont des oiseaux qui s'entraident pour la vie. Les éléphants femelles restent avec leur mère et leur grand-mère.25
Chez les mammifères, les mâles construisent leur famille autour des femelles et de leurs petits. Mais diriger une famille entraîne une multitude de responsabilités. Le mâle responsable d'une famille doit chasser plus souvent qu'un mâle seul pour trouver de la nourriture. Il peut facilement se protéger, mais il doit également prendre soin des autres membres de sa famille. Surveiller les petits sans défense exige souvent de faire preuve d'abnégation.
C'est une question importante à laquelle il faut prêter attention : les animaux font beaucoup d'effort pour construire, protéger et assurer la survie de leur famille. Pour ce faire, ils risquent leur propre vie et renoncent à une vie plus facile pour eux-mêmes. Pourquoi les animaux choisissent cette solution ?
Cette tendance contredit la thèse darwiniste selon laquelle "le plus apte survit et le plus faible périt". Comme le montrent les nombreux exemples évoqués dans les pages suivantes, les plus forts mettent souvent leur propre vie en danger afin de protéger les plus faibles.
La condition indispensable pour toute vie sociale est que les membres d'une même famille puissent immédiatement se reconnaître entre eux. Même au milieu de vastes espaces où les animaux vivent les uns à côté des autres au sein de larges colonies, ils sont capables de reconnaître leurs petits, leur partenaire, leurs parents et leurs semblables.
Chaque espèce possède une méthode spécifique pour reconnaître les siens. Les oiseaux qui établissent leur nid à terre reconnaissent leurs petits grâce à leurs cris ainsi qu'à leur apparence. L'exemple parfait est celui des goélands argentés qui élèvent leurs petits au sein de colonies immenses. Même lorsque leurs petits sont hors de leur vue, les parents les reconnaissent et répondent à leur appel sans confondre leurs cris avec ceux d'autres petits. Si un jeune oiseau égaré appartenant à une autre famille entre par mégarde dans leur nid, ils s'en aperçoivent immédiatement et chassent l'intrus.26
Les pingouins rassemblent les petits de chaque famille avant de partir chasser. Les jeunes se blottissent les uns contre les autres pour se tenir chaud. Mais comment les parents parviennent à reconnaître leur petit à leur retour ? Allah a créé les pingouins avec la faculté de se reconnaître grâce à leurs cris, ce qui permet aux pingouins de facilement reconnaître leurs petits et leur partenaire. |
Habituellement les mammifères reconnaissent leurs petits grâce à l'odeur et au goût. Dès la naissance des petits, la mère les renifle et les lèche afin de pouvoir les reconnaître par la suite.27
L'une des créatures les plus épatantes dans ce domaine est le pingouin. Ils se ressemblent tellement entre eux que même les humains ont des difficultés à les différencier. Il est ainsi étonnant que les membres d'une famille de pingouins puissent se reconnaître sans aucun problème. D'autant plus que la mère laisse son partenaire et ses petits pendant une période de trois mois afin de chercher de la nourriture. Mais à son retour, elle les reconnaît immédiatement.
La mère trouve facilement son partenaire et sa progéniture au milieu de centaines de pingouins. Plus fascinant encore, avant que les adultes femelles partent chasser en mer, elles rassemblent tous leurs petits pour former une crèche et lutter contre le froid. Les jeunes oiseaux restent coller les uns aux autres, profitant de la chaleur corporelle de chacun. Mais un problème subsiste : comment les adultes vont-ils reconnaître leurs petits à leur retour parmi des centaines d'autres oiseaux ? Cette idée ne semble pas poser de problème aux pingouins. Chaque adulte appelle ses petits avec un cri strident ce qui leur permet de reconnaître leurs parents et de se diriger vers eux.28 Il n'y a aucun doute que la reconnaissance vocale est dans le cas présent la méthode la plus appropriée pour retrouver les siens parmi des centaines de pingouins. Mais comment les pingouins qui ont une apparence semblable et un cri différent parviennent-ils à se reconnaître ? Et comment ont-ils acquis la faculté de se différencier les uns des autres par leurs cris ? Aucun pingouin ne peut en avoir eu l'idée et l'utiliser par la suite. Ces qualités leur ont été données, mais par qui ? Selon les darwinistes, par la nature, mais quel élément de la nature a doté les animaux de telles facultés ? La glace polaire peut-être ? Ou bien les rochers ? Ni l'un ni l'autre évidemment, parce que "la nature", responsable de cet exploit selon les évolutionnistes, est constituée de rochers, de pierres, d'arbres, de glaciers qui sont des éléments entièrement créés. Ainsi, la réponse à cette question est simple : Allah Qui crée toute chose de manière parfaite, donne à chaque pingouin un cri distinct et la faculté de reconnaître les siens grâce à ces cris.
De nombreuses espèces de mammifères nettoient leurs petits en les léchant, une méthode qui leur permet par la suite de reconnaître leur odeur. Ils peuvent ensuite facilement reconnaître leurs petits parmi tout un groupe de nouveaunés de la même espèce. |
Les nids jouent un rôle important dans la protection des animaux, en particulier celle des petits. De nombreuses espèces utilisent des techniques étonnantes pour construire leur nid grâce à divers matériaux et architectures. Les animaux planifient souvent comme des architectes, travaillent comme des constructeurs, trouvent des solutions tels des ingénieurs et parfois même décorent leur nid comme des décorateurs expérimentés. Ils travaillent sans relâche, jour et nuit, pour construire leur nid. Leur partenaire partage souvent la charge de travail et les deux s'entraident dans la réalisation de l'ouvrage. Les nids les plus soigneusement préparés sont ceux conçus pour l'arrivée de la future progéniture.
Les différentes techniques utilisées pour construire ces nids sont si parfaites que personne ne peut imaginer qu'elles puissent émaner d'animaux dénués d'intelligence. Comme nous allons le voir au cours des pages suivantes, ces techniques n'ont pas pu être conçues par les animaux eux-mêmes. Si tel était le cas, ceux-ci devraient alors planifier toutes les étapes préalables avant même de commencer à construire. Ils devraient tout d'abord prendre conscience de la nécessité de construire un nid pour protéger les œufs et leur progéniture. Ils devraient ensuite trouver l'endroit le mieux adapté pour construire leur nid puisqu'aucune créature ne fait son nid n'importe où.
Le rémiz penduline construit des nids en forme de bouteille en utilisant une variété de matériaux qu'il trouve sur les branches. |
Les matériaux utilisés dans la construction des nids sont soigneusement choisis en fonction de l'environnement. Par exemple, les oiseaux aquatiques construisent leur nid à partir de matériaux végétaux flottants afin de parer aux inondations. Les oiseaux qui vivent au milieu des roseaux construisent des nids larges et profonds afin d'éviter que leurs œufs ne tombent lorsque les roseaux plient sous la force du vent. Les oiseaux qui vivent dans les déserts construisent leur nid au-dessus d'arbustes et de cactus où les températures sont de 10°C inférieures à celles du sol, qui atteignent les 45°C, et qui seraient mortelles pour la progéniture.
Choisir le bon emplacement pour un nid nécessite des connaissances et une certaine intelligence. Un animal ne peut pas prévoir les risques d'inondation ou les conséquences nuisibles des hautes températures pour leur progéniture. Nous sommes donc confrontés à un paradoxe : d'une part, les animaux si peu intelligents et expérimentés, et d'autre part, des comportements intelligents, responsables et professionnels. Allah possède le discernement, l'intelligence et la connaissance et exprime ces qualités à travers Ses créations parfaites.
La survie de sa progéniture est primordiale pour n'importe quelle espèce vivante ; et dès la naissance de leurs petits, la protection de leur progéniture devient la seule et unique occupation des parents. Le rémiz penduline qui veille tout particulièrement à la protection de sa progéniture, construit un certain nombre de nids factices autour du vrai nid afin de détourner l'attention des ennemis affamés. Cette stratégie de diversion, résultat d'une planification minutieuse, ne peut pas provenir de l'intelligence du rémiz penduline lui-même.
L'une des méthodes les plus utilisées par les oiseaux pour protéger leur nid des prédateurs est de construire celui-ci dans un buisson épineux ou de le camoufler parmi des feuilles mortes. Certaines espèces, afin de protéger les femelles et leurs œufs, murent l'entrée de leur nid avec de la boue tandis que la femelle se trouve encore à l'intérieur, ou bien alors mélangent leur salive avec de la terre pour créer une sorte de mortier utilisé pour construire un mur qui bouche l'entrée du nid.
Ces facultés ne peuvent pas être développées par ces animaux. Qu'est-ce qui permet alors à ces oiseaux et à d'autres animaux de construire leur nid de manière si parfaite et si complexe ? Comment les animaux acquièrent ces facultés ?
Allah t'a créé à partir de la poussière puis à partir d'une goutte de sperme et t'a ensuite donné un partenaire. Aucune femelle ne donne naissance sans Son accord. Et la durée de vie de toute créature est déjà écrite dans un livre. C'est facile pour Allah. |
Un autre élément mérite également d'être évoqué. A sa naissance, chaque animal possède la connaissance nécessaire pour construire le nid qui lui convient. Chaque individu de chaque espèce, où qu'il soit sur terre, construit son nid de la même façon. Cela montre clairement que les créatures n'ont jamais appris ou acquis par hasard les méthodes de construction de leur nid, mais que cette connaissance et ces aptitudes leur ont été données par une puissance extérieure. Allah tout puissant a créé ces créatures en même temps que leurs facultés et leur a donné cette connaissance.
En plus de la conception parfaite de leur nid, le dévouement extraordinaire dont les parents font preuve lors de la construction du nid mérite toute notre attention. Tandis que les oiseaux construisent des nids ordinaires pour eux-mêmes, ils construisent celui de leur progéniture avec le plus grand soin. En tenant compte des différentes étapes de la construction d'un nid, nous pouvons plus facilement comprendre le degré d'efforts et d'énergie fournis par les oiseaux et le dévouement extraordinaire dont ils font preuve. Pour construire son nid, un oiseau ne peut transporter dans son bec que quelques brindilles ou brins d'herbe à la fois. Il doit donc faire une centaine de vols pour rassembler tous les matériaux de construction nécessaires. Mais cela ne décourage pas l'oiseau. Il continue patiemment sa construction. Il n'est jamais frustré, fatigué ou trop paresseux pour achever la construction de son nid.
Selon le principe de la sélection naturelle soutenue par Darwin, ces animaux ne devraient être concernés que par leur propre intérêt. Dans un environnement où seuls les mieux adaptés et les plus forts survivent, pourquoi les animaux seraient concernés par la survie de leur vulnérable progéniture ? Qu'est ce qui peut expliquer le fait qu'ils préparent à l'avance un nid protecteur pour l'arrivée de leurs petits ? La sélection naturelle et la théorie de l'évolution ne peuvent pas donner de réponse à cette question, les idéologies athées non plus. Ces questions n'ont qu'une seule réponse : Allah donne à ces animaux les qualités telles que le dévouement, la patiente, la persévérance et l'ambition. Allah leur donne ces qualités afin que les plus forts protègent les plus faibles et que l'équilibre naturel se poursuive et afin que ces espèces puissent continuer d'exister et deviennent l'exemple vivant des créations artistiques d'Allah, de son pouvoir, de sa sagesse et de sa supériorité.
Les pages suivantes abordent des exemples d'animaux très connus pour leur expertise architecturale et décorative. Les œufs puis les oisillons sont extrêmement vulnérables et exigent d'être protégés avec le plus grand soin. Ainsi, Allah ordonne à leurs parents de leur construire exactement le genre de nid adapté.
Les oiseaux sont des constructeurs très expérimentés. Chaque espèce possède ses propres techniques de construction et réalise ses assemblages sans jamais se tromper.
Lorsque les parents quittent le nid à la recherche de nourriture, leur progéniture reste totalement sans défense. Leur nid, qui est savamment caché dans les hauteurs des arbres, dans les cavités des falaises ou même au milieu des hautes herbes, fournit un abri sûr pour les oisillons.
L'autre objectif du nid est de protéger la progéniture du froid. Les oiseaux naissent sans plumes, et comme leurs muscles n'ont pas encore été stimulés, ils restent immobiles et ont besoin d'un nid pour les protéger du froid. Les nids tressés capturent la chaleur corporelle et la redistribue aux oisillons - mais la construction d'une telle structure requiert de la minutie et beaucoup de soin. La femelle construit le nid en tressant soigneusement les brins d'herbe, les brindilles et les fils récupérés pendant une très longue période. Elle remplit l'intérieur de plumes, de cheveux et d'herbe fine de façon à augmenter l'isolation du nid.29
Chaque type de nid nécessite l'utilisation de matériaux de construction adéquate. Les oiseaux peuvent passer toute la journée à la recherche de matériaux de construction pour leur nid. Leur bec et leurs griffes sont conçus pour transporter et agencer les matériaux qu'ils récupèrent. Le mâle choisit l'endroit pour installer le nid et la femelle le construit.
Les caractéristiques du nid dépendent des matériaux et des techniques de construction utilisés. Tous les matériaux de construction doivent être malléables et compressibles. Les nids sont construits en tenant compte de l'élasticité, la longévité et la robustesse des différents éléments que les oiseaux utilisent (boue, feuilles, plumes, cellulose…). Cela augmente la longévité de la structure. L'utilisation de fibres végétales mélangées à la boue par exemple évite la propagation des fissures.
Tout d'abord, les oiseaux réalisent le mortier à partir des matériaux récupérés. L'hirondelle à front blanc utilise cette technique en construisant son nid sur des falaises et sur les murs d'édifices en utilisant la boue comme adhésif afin d'assembler le nid. Elle rassemble la boue et les plumes et les transporte dans son bec sur le lieu de construction du nid où elle mélange la boue avec sa salive. Elle enduit la paroi de la falaise avec le mélange afin d'obtenir une structure en forme de pot ouvert sur le dessus. Elle va ensuite remplir cette structure d'herbes, de mousse et de plumes. Elle construit habituellement ces structures dans les cavités situées sous les falaises surplombantes afin d'éviter que la pluie n'abîme le nid.30
Certaines espèces d'Afrique australe (Anthoscopus) bâtissent un nid divisé en 2 parties. Si l'entrée de la véritable chambre d'incubation est masquée, l'autre partie du nid présente en revanche une entrée bien évidente, car elle n'est en réalité qu'un leurre à l'intention des prédateurs.31
Le cacique, un grand oiseau assez particulier, construit son nid a proximité d'essaims de guêpes fort agressives, car ces guêpes constituent une excellente défense contre les serpents, les singes et les toucans, mais surtout contre un type de mouches (œstridés) dont les larves sont redoutables pour les nidicoles, puisqu'elles pénètrent sous la peau des oisillons et provoquent la mort.32 De cette façon, le cacique protège ses petits des dangers provenant des prédateurs.
La couturière d'Inde a un bec semblable à une aiguille à coudre. En guise de fil elle utilise de la soie de toiles d'araignée, du coton et des fibres récupérées à partir de troncs d'arbres. Cet oiseau choisit plusieurs grandes feuilles vertes situées à l'extrémité d'une branche et les joints. Il fait ensuite des trous le long des bords de chaque feuille et fait passer la soie d'araignée ou les fibres végétales par les trous pour coudre les feuilles ensemble. Il finit par faire des nœuds pour les maintenir ainsi. Il effectue la même chose de l'autre côté, il coud les feuilles ensemble en réalisant environ six points pour enrouler les feuilles. Finalement l'oiseau remplit la poche obtenue avec de l'herbe.33 Puis il élabore un autre nid à l'intérieur de cette poche où la femelle pondra ses œufs.34
Les naturalistes considèrent les nids de ces oiseaux comme l'une des structures les plus impressionnantes construites par des oiseaux. Cette espèce utilise des fibres végétales et des tiges de plantes hautes pour fabriquer son nid d'une solidité redoutable.
Le nid du passereau est posé entre deux feuilles. Comme la couturière, il utilise son bec en guise d'aiguille et la soie d'araignée comme fil. La couturière attache savamment les feuilles ensemble en se servant de son bec comme aiguille, et de fibres végétales ou de soie d'araignée comme fil pour réaliser des nids douillets. |
Tout d'abord, le tisserin collecte les matériaux de construction. Il coupe de longues bandelettes à partir des feuilles ou bien il retire la nervure médiane d'une feuille verte. Il choisit les feuilles fraîches pour une raison particulière : les veines des feuilles mortes sont raides, cassantes et trop difficiles à plier tandis que les veines des feuilles vertes facilitent largement le travail. Le tisserin commence par attacher les fibres de la feuille autour d'une branche d'arbre. Il maintient une des extrémités de la bandelette contre la branche à l'aide de sa patte et attrape l'autre extrémité avec son bec. Afin d'éviter que les fibres ne tombent, l'oiseau les attachent ensemble en faisant des nœuds. Il les assemble lentement pour former un cercle qui deviendra l'entrée du nid. Puis il utilise son bec pour tisser les autres fibres ensemble. Durant le processus de fabrication, il doit calculer la tension nécessaire pour que le nid ne tombe pas. Il doit également être capable de visualiser la structure finale. Tout en construisant les murs, il doit déterminer à quel endroit la structure a besoin d'être élargie.35
Une fois la fabrication de l'entrée achevée, l'oiseau entame la construction des murs. Pour ce faire, il se suspend la tête en bas et continue de travailler depuis l'intérieur de la structure. Il va mettre une fibre sous une autre avant de les tirer avec son bec jusqu'à obtenir une structure absolument étonnante.36
Le tisserin ne fait pas que construire un nid. Il planifie chaque étape - tout d'abord il collecte les matériaux de construction les plus adaptés puis réalise l'entrée avant de commencer les murs. Il sait parfaitement à quel endroit diminuer ou augmenter l'épaisseur de sa construction et où réaliser ses courbes. Son comportement démontre une intelligence et des facultés exceptionnelles. Sans entraînement, il peut faire deux choses à la fois – maintenir une extrémité de la fibre avec ses pattes tout en manipulant l'autre extrémité avec son bec. Aucun de ses mouvements n'est effectué par hasard ; chacun de ses actes est réalisé de manière consciente et dans un but précis.
Un autre type d'oiseau appartenant à la famille des tisserins est capable de construire un nid qui résiste à la pluie. Cet oiseau réalise un parfait mortier en récupérant des fibres végétales et en les mélangeant avec sa salive, ce qui permet aux fibres végétales d'être élastiques et résistantes à l'eau.
Le tisserin répète ce processus jusqu'à ce que son nid soit achevé. Il est parfaitement insensé d'affirmer que ces oiseaux ont reçu ces facultés de manière inconsciente et par hasard. Ces oiseaux construisent leur nid à la fois comme des architectes, des ingénieurs en construction et des contremaîtres.
Le tisserin d'Afrique du Sud, qui niche au sein d'une large structure munies de plusieurs entrées séparées, réalise des constructions de nids exemplaires. Avec la même ingéniosité que les architectes les plus expérimentés, il construit des nids qui peuvent accueillir jusqu'à 600 oiseaux.37
Inspiré par Allah, le tisserin construit un nid extraordinaire. Ci-dessus à droite : les étapes de la construction du nid Tout d'abord, l'oiseau détache de fines lamelles de feuilles. Puis il commence à construire le nid en pressant l'extrémité de la bandelette sur la branche avec sa patte tout en tissant l'autre extrémité avec son bec. Comme le montrent ces illustrations, il utilise son bec comme navette, en tissant une seule fibre végétale à la fois, par-dessus et par-dessous les autres bandelettes. A gauche : le tisserin finit de construire son nid. |
Certains tisserins vivent en colonies et construisent euxmêmes leur nid afin de se protéger de la chaleur écrasante du soleil. |
Pourquoi certaines espèces choisissent la solution la plus complexe? Pouvons-nous raisonnablement attribuer au hasard le fait qu'ils puissent construire de tels nids complexes par eux-mêmes ? Certainement pas. Comme toute autre créature vivante, ils agissent eux aussi selon les ordres d'Allah.
Certains oiseaux cachent leur nid sous terre. L'hirondelle de rivage par exemple creuse de longs tunnels sur les flancs de pentes abruptes le long des rivières et des rivages. Elle incline ses tunnels du côté montant afin d'éviter les inondations. A chaque extrémité du tunnel se trouve une pièce à couver remplie d'herbe et de plumes.38
Le martinet d'Afrique du Sud construit son nid derrière les chutes d'eau, bien qu'il soit presque impossible pour les oiseaux de passer à travers de telles chutes d'eau. Les faucons, les hérons, les goélands et les corbeaux y parviennent. On pourrait s'attendre à ce que ces oiseaux soient écrasés par le poids de l'eau. Mais les martinets sont très petits et volent assez rapidement pour passer à travers des chutes d'eau comme une flèche. Les endroits qu'ils choisissent pour établir leur nid sont sûrs puisqu'aucun animal n'ose s'aventurer jusque là.
Le martinet construit son nid derrière les chutes d'eau, sur des rochers qu'aucun autre animal ne peut atteindre. |
Cependant, les martinets peinent à rassembler les matériaux dont ils ont besoin pour construire leur nid. Leurs pattes sont trop petites pour leur permettre de ramasser des matériaux au sol comme le font les autres oiseaux. Au lieu de cela, ils attrapent des plumes, des bouts d'herbe desséchée et des matériaux volatils. Ils les collent ensuite aux parois derrière les chutes d'eau avec de la salive.39
Les martinets alpins qui vivent près des rivages de l'Océan Indien construisent leur nid dans des grottes. Chaque vague qui se brise contre le rivage inonde complètement l'entrée de la grotte. C'est pourquoi ces oiseaux peuvent parfois être aperçus à l'extérieur de la grotte en train de planer au-dessus des vagues et attendre que l'écume se retire avant de pénétrer dans celle-ci. Avant de commencer à construire son nid, le martinet détermine le plus haut niveau atteint par l'eau en observant les marques laissées par la mer sur les parois qui entourent l'entrée de la grotte, puis il construit son nid juste au-dessus de ces marques.40
Le messager sagittaire d'Afrique construit son nid dans des arbres épineux afin de se protéger des prédateurs. Les pics d'Amérique du Sud-ouest percent des trous dans la tige de cactus géants pour y faire leur nid.41 Le troglodyte des marais de son côté prépare des nids factices. Tandis que la femelle construit le vrai nid pour sa progéniture, le mâle vole autour du marais et construit des nids factices qui vont détourner l'attention des prédateurs.42
Presque toutes les espèces d'oiseaux sont dévouées envers leurs petits. Afin de s'accoupler, les albatros retournent toujours sur leur lieu de naissance où ils établissent d'immenses colonies. Des semaines avant l'arrivée des femelles, les mâles restaurent les vieux nids des années précédentes afin d'offrir un abri confortable à leur progéniture. Le dévouement des albatros pour leurs œufs est tout à fait remarquable : ils peuvent rester jusqu'à 50 jours sans se lever.
L'albatros construit des nids sécurisés pour ses petits. Des semaines avant que l'oiseau femelle ne le rejoigne, le mâle vient réparer l'ancien nid. |
Leur dévouement est sans limite lorsqu'il s'agit de protéger et de prendre soin de leurs œufs. Ils vont jusqu'à parcourir 1 500 km pour trouver de la nourriture à donner à leurs oisillons.43
Le mâle calao emmure sa partenaire et ses oeufs dans un trou d'arbre et prend ensuite soin d'eux. |
Pour le calao, la saison de l'accouplement annonce le début d'une période d'intense activité. Pendant cette période, les mâles et les femelles effectuent une parade exceptionnelle. La première chose qu'ils doivent faire est de construire un nid sécurisé pour la femelle et sa portée.
La femelle calao commence à travailler après avoir trouvé un trou situé dans un arbre qui abritera le nid. Elle réduit l'ouverture du trou en le recouvrant de boulettes de boue qu'elle transporte dans son bec. Une fois entrée dans le nid à travers le trou étroit, elle bouche l'entrée avec de la boue tombée à l'intérieur réduisant ainsi l'ouverture à la largeur d'un coup de bec. Cela protégera la femelle et ses petits des dangers extérieurs, en particulier des serpents. Une fois le nid terminé, la femelle s'assoit pendant trois mois sans quitter une seule fois le nid. Le mâle rassemble la nourriture et alimente sa partenaire à travers la minuscule ouverture. Quand les jeunes naissent, eux aussi sont nourris de la même façon.44 Cette espèce d'oiseau est très patiente et dévouée envers sa portée. Pendant trois mois complets, tandis que la femelle s'assoit dans ce trou d'arbre à peine assez grand pour elle seule, le mâle prend soin d'eux jour après jour.
A partir de ces exemples, nous pouvons remarquer que chaque espèce d'oiseaux possède sa propre méthode pour construire les nids. Chaque technique, conçue selon un plan précis, est si complexe qu'on ne s'attend absolument pas à de telles prouesses de la part de créatures dénuées d'intelligence ou de prévoyance.
Vous avez certes dans les bestiaux, un sujet de méditation… |
Chaque espèce d'oiseau construit son propre type de nid. Les nids de flamands roses sont aussi agréables à regarder que les oiseaux. |
Nous sommes confrontés à des êtres dénués de la raison et de la volonté nécessaires pour se comporter de manière bienveillante, indulgente et dévouée. Cependant ces créatures font preuve de comportements intelligents, raisonnés, prévoyants, bienveillants et altruistes. D'où proviennent alors leurs comportements ? S'ils ne sont pas eux-mêmes à l'origine de ces actes, il doit exister une puissance extérieure qui les pousse à agir ainsi. Cette puissance n'est autre qu'Allah, le Seigneur de la terre, du ciel et de toute chose.
The bare-headed bird is seen sitting on the rock nest made of mud. | Swift bird built a nest to protect her cubs. |
Des bourdons dévoués |
Les bourdons font preuve d'un dévouement particulièrement intéressant. Juste avant de déposer ses œufs, la jeune reine commence à chercher un endroit idéal pour établir sa colonie. Une fois ce lieu choisi, elle commence à rassembler les matériaux de construction dont elle a besoin pour recouvrir sa ruche – plumes, feuilles et herbe – ainsi que les matériaux d'isolation.
Tout d'abord, avec les matériaux récupérés dans les environs, elle construit une petite chambre de la taille d'une balle de tennis au milieu de la ruche. Puis vient le temps de partir à la recherche de nourriture. En quittant la ruche, elle s'envole en faisant des cercles au-dessus de la ruche de façon à mémoriser son emplacement. Une fois le nectar et le pollen récupérés, elle revient vers la ruche et dépose son chargement au centre de la chambre.
La reine qui se nourrit de nectar commence à secréter de la cire après un certain temps. Elle conserve le nectar qu'elle ne consomme pas, le laisse sécher et l'utilise pour coller les matériaux de construction récupérés afin de construire la chambre. Elle remplit les alvéoles qu'elle a conçue avec du nectar et place un minuscule morceau de pollen dans les alvéoles restantes en déposant ses œufs au-dessus, des œufs qui donneront naissance aux premières abeilles ouvrières. Les alvéoles sont celées avec de la cire et la reine des abeilles les maintient au chaud jusqu'à l'éclosion des œufs.
Elle ne dépose pas ses œufs par hasard, elle les place de manière symétrique et avec le plus grand soin. L'alimentation des jeunes est aussi importante que l'éclosion des œufs. Leur nourriture est préparée dans les alvéoles remplies de nectar par la reine des abeilles. Après une période d'incubation de quatre à cinq jours, les larves sortent et commencent à se nourrir du pollen et du nectar préparés pour elles.
Il est tout à fait remarquable que cette créature, qui dépose le nectar à l'endroit même où les jeunes abeilles s'alimentent et qui construit un système sécurisé pour le développement des jeunes abeilles qui formeront plus tard la colonie, ne soit pas un être doué d'intelligence mais une simple abeille de quelques centimètres de long.
Pourquoi la reine des abeilles fait preuve d'un tel comportement de dévouement ? C'est la première question qui nous vient à l'esprit. Elle ne tire aucun profit en nourrissant les jeunes abeilles. Elle peut même être contrainte de quitter la colonie pour laquelle elle a travaillé durement et pour laquelle elle s'est tant sacrifiée à l'arrivée d'une nouvelle reine. Il ne peut y avoir qu'une seule raison pour que la reine des abeilles fasse preuve de tant d'abnégation et fournisse autant d'efforts pour élever ces jeunes abeilles. Comme toutes les autres créatures sur terre, la reine fait preuve d'un tel dévouement parce qu'Allah lui ordonne de faire ainsi et d'élever de nouvelles générations d'abeilles. Par conséquent, les créatures vivantes ne possèdent pas d'instincts de survie égoïstes comme le prétendent les évolutionnistes.45
Quand elles attendent leurs petits, les femelles ours polaires qui vivent dans les régions glacées de l'Arctique construisent leur tanière sous la neige et la glace. Elles ne vivent dans cette tanière que durant cette période. Les oursons naissent généralement durant l'hiver – ils sont alors tout petits, aveugles et sans poils. Dans le froid hivernal, une tanière est indispensable pour ces oursons dépendants et sans défense.
Une tanière d'ours polaire typique est constituée d'un tunnel d'environ deux mètres sur un mètre cinquante et d'approximativement un mètre de haut. Cet abri n'est pas uniquement creusé. Dans un environnement entièrement couvert de glace et de neige, la tanière contient les éléments essentiels à la survie des oursons.
Ces tanières possèdent en général plusieurs pièces construites en hauteur par rapport à l'entrée. De cette manière, la chaleur corporelle dans la chambre est maintenue à l'intérieur de la tanière. Durant tout l'hiver, la neige s'amoncelle à l'entrée et au-dessus de la tanière. L'ours polaire laisse juste une ouverture suffisante pour l'aération à travers cet amas de neige.46
La mère construit le toit de la tanière entre 75 cm et 2 mètres d'épaisseur, ce qui isole la tanière de manière efficace en maintenant la chaleur à l'intérieur et en conservant l'air à température constante.47 Dans cet environnement tiède et sécurisé, la mère stocke l'énergie et règle sa quantité de réserves lipidiques en fonction de sa période d'hibernation.
Paul Watts, chercheur à l'Université d'Oslo, a disposé un thermomètre dans le mur supérieur d'une tanière. En enregistrant la courbe des températures, il fit une découverte intéressante. Tandis que la température extérieure atteignait les -30°C, la température intérieure n'est jamais descendue en-dessous de 2 ou 3 degrés. Comment la mère sait-elle que les propriétés isolantes du toit changent selon l'épaisseur de celui-ci ? Cela attise la curiosité des scientifiques jusqu'à nos jours.
Ceci soulève une autre question intéressante. Durant la période d'hibernation, la mère réduit son métabolisme pour ne pas perdre trop d'énergie et afin de produire un maximum de lait pour les oursons. Pendant sept mois, elle transforme les lipides qu'elle a stockés en protéines. Elle ne s'alimente pas durant cette période, réduit son pouls de 70 à 8 battements et ralentit son métabolisme. Elle n'a pas besoin durant cette période de se soulager. Durant ce laps de temps elle n'utilisera que très peu d'énergie pour donner naissance à ses petits.
La femelle crocodile qui vit dans les Everglades de Floride construit un nid très spécifique. Elle mélange tout d'abord des matériaux végétaux en décomposition avec la boue avant de construire une butte d'environ 90 cm d'hauteur. Elle fait un petit trou en haut de ce monticule dans lequel elle dépose une douzaine d'œufs qu'elle recouvre à nouveau avec des matériaux végétaux. Ensuite, elle veille sur sa construction en faisant fuir les prédateurs. Lorsque les œufs commencent à éclore, elle entend les bruits émis par les bébés crocodiles et retire alors la couche de végétation située au-dessus. Les jeunes commencent déjà à grimper en haut de la butte où la mère crocodile les prend dans sa gueule avant des les transporter dans l'eau.48
Le nid construit par la femelle crocodile pour ses oeufs |
La grenouille Hyla faber d'Afrique du Sud est l'un des plus habiles constructeurs de nids appartenant à la famille des amphibiens. Le mâle construit un nid au bord de l'eau. Il marche en rond pour creuser un trou dans la boue et repousse les bords de celui-ci afin de l'agrandir. Une fois son travail achevé, il construit une piscine de 10 cm de profondeur avec des murs de boue solide.
Assise dans cette piscine, la grenouille hyla mâle pousse des cris afin d'attirer l'attention d'une femelle. Après avoir répondu à son appel, la femelle dépose ses œufs dans la piscine. Une fois les œufs fertilisés, les deux grenouilles les surveillent jusqu'à leur éclosion. Quand les têtards sortent, ils nagent dans cette piscine, loin des poissons et des insectes. Une fois que leurs pattes commencent à se former, ils escaladent les murs et quittent ce nid préparé avec tant de soin.49
On oublie souvent que les poissons aussi construisent des nids. Un très grand nombre de poissons d'eau douce élaborent ces nids dans des étangs, des lacs ou des cours d'eau. Ils créent généralement des trous superficiels dans le sable ou dans les fonds recouverts de graviers. Une fois leurs œufs déposés, les saumons et les truites referment le nid et laissent éclore les œufs. Pour les espèces qui laissent leur nid ouvert, l'un des parents ou les deux à la fois surveillent les œufs. Chez de nombreuses espèces, seul le poisson mâle construit le nid et surveille les œufs fertilisés.
Les poissons aussi construisent des nids. De nombreuses espèces de poissons construisent des nids pour leurs oeufs qu'ils surveilleront jusqu'à leur éclosion. Ci-dessus : un nid fait de graviers et de coquillages avec la larve à l'intérieur |
Les nids de certaines espèces sont bien plus complexes. L'épinoche mâle qui vit dans les étangs et les rivières d'Amérique du Nord et en Europe, construit des nids encore plus sophistiqués que certaines espèces d'oiseaux. L'épinoche ramasse des matériaux végétaux et sécrète une substance à partir de ses reins pour les attacher ensemble. Il nage autour de ces matériaux végétaux afin de leur donner une forme allongée, puis force le passage au centre de cet agencement afin de construire un tunnel à travers lequel l'eau peut circuler. Si une femelle s'approche du nid, le mâle entame une danse pour séduire la partenaire en bondissant de gauche à droite. Il mène ensuite la femelle jusqu'au tunnel et lui indique l'entrée avec sa tête. Quand la femelle termine de déposer ses œufs à l'intérieur du tunnel, le mâle les fertilise avant de repousser la femelle vers l'extérieur. Après que plusieurs femelles ont rempli le tunnel de leurs œufs, le mâle surveille le nid en s'assurant que l'eau douce continue de circuler à travers le tunnel. Il continue de surveiller le nid pendant quelques jours en réparant le nid si besoin est, et ce, jusqu'à l'éclosion des œufs. Puis il retire la partie supérieure du nid en conservant la partie inférieure pour que les jeunes poissons puissent l'utiliser.50
Vous semble-t-il possible qu'une personne qui n'a jamais travaillé sur un chantier auparavant puisse construire une maison parfaite sans avoir recours à des explications, à des méthodes ou à des plans spécifiques ? Certainement pas ! On ne peut pas envisager un tel exploit de la part d'un être humain, encore moins de la part d'un poisson.
Si on ne peut pas concevoir qu'un homme puisse réaliser une telle prouesse, comment se fait-il alors que les animaux y parviennent ? Ils travaillent patiemment et avec dévouement pour construire leur nid que seuls leurs petits utilisent. La plupart des espèces évoquées précédemment ne possèdent pas de système nerveux complexe, encore moins de cerveau développé. Quand elles construisent leur nid, cependant, elles planifient et calculent, appliquent les lois de la physique et utilisent des techniques de tissage et de couture adaptées tout en subvenant aux besoins de leur progéniture de manière pragmatique. Elles mélangent le mortier et isolent leur nid avec des matériaux obtenus facilement. Mais comment l'ours polaire ou l'oiseau connaît le fonctionnement de l'isolation ? Ou comment savent-ils qu'il est nécessaire de garder la chaleur à l'intérieur du nid ? Il est évident qu'aucune de ces qualités ne provient de l'animal lui-même. Alors comment ces créatures ont réussi à acquérir de telles connaissances ?
Le comportement intelligent, les connaissances et le dévouement dont font preuve ces animaux n'ont qu'une seule origine : toutes ces qualités leur ont été données par Allah, Qui a créé ces créatures de manière à ce qu'elles travaillent sans relâche et soient dévouées, en les dotant de la capacité de chasser, se nourrir, élever leur progéniture et se protéger afin de maintenir l'espèce en vie. Allah, infiniment bienveillant et miséricordieux, leur donne leur capacité à construire leur nid et à réaliser des plans parfaits, les protège et les nourrit. Ni soi-disant mère nature ni le hasard ne peuvent être à l'origine de nids aussi sophistiqués. C'est parce que ces animaux obéissent aux directives de leur Créateur, qu'elles font preuve de comportements aussi exceptionnels.
Dans le 68ème verset de la sourate an-Nahl "…Construisent des abris dans les montagnes et dans les arbres mais également dans les structures que les hommes érigent", Allah révèle que c'est Lui Qui ordonne aux abeilles l'endroit de construction de leur nid.
De nombreuses espèces animales souffrent et vont même jusqu'à risquer leur vie afin d'élever et de protéger leur progéniture. Certains animaux se déplacent sur des centaines de kilomètres pour trouver l'endroit idéal et y construire leur nid sophistiqué. D'autres, comme la mante religieuse mâle, meurent après l'accouplement, ou comme le saumon, après avoir déposé leurs œufs. D'autres encore surveillent leurs œufs pendant plusieurs semaines ou les transportent dans leur gueule ce qui les empêche de s'alimenter.
Tous ces actes altruistes ont un seul objectif : la survie de l'espèce. Les jeunes, faibles et vulnérables ne peuvent survivre qu'à condition d'être protégés par des adultes plus forts. La possibilité de survie d'un nouveau-né livré à lui-même est presque nulle. Mais les êtres vivants endossent leurs responsabilités en prenant soin des jeunes sans défense sans jamais se lasser, hésiter ou se sentir frustrés. Chaque espèce remplit son rôle ordonné par Allah.
Il est également important de souligner que les espèces qui font preuve d'un dévouement sans faille pour protéger leurs œufs et leurs petits sont celles qui se reproduisent en plus petit nombre. Les oiseaux par exemple ne déposent qu'un nombre limité d'œufs chaque année, mais ils les surveillent avec le plus grand soin. De la même façon, les grands mammifères ne donnent naissance qu'à un ou deux petits, mais ils prennent la responsabilité de les protéger et d'en prendre soin pendant de très longues périodes. Certains poissons et insectes déposent des milliers d'œufs en une seule fois, et les souris donnent naissance à plusieurs souriceaux chaque année. Ils ne prodiguent cependant pas la même attention à leurs œufs et à leur progéniture. Même si seul un petit nombre d'entre eux survit, ils sont suffisamment nombreux pour garantir la survie de l'espèce. S'ils faisaient preuve du même dévouement pour chacun de leur petit cela engendrerait un sérieux déséquilibre écologique. Dans le cas des souris des champs, qui se reproduisent en grand nombre, leur population augmenterait de façon tellement importante qu'elles envahiraient le monde.51 La reproduction est un élément vital dans le maintien de l'équilibre écologique, mais il est impossible que les animaux puissent contrôler cet équilibre de manière consciente.
Aucun de ces animaux n'est doté de raison. Ils n'ont pas conscience d'avoir besoin de se reproduire, ni de devoir tenir compte de l'équilibre écologique et d'agir en conséquence. Cependant, l'équilibre naturel est maintenu, et chaque animal remplit parfaitement son rôle. Cela montre clairement que toutes les créatures vivantes sont gouvernées par la même autorité. Rien dans la nature n'est laissé sans surveillance ou sans contrôle, tout le monde se prosterne devant Allah, le Créateur, et agit en conséquence.
Allah dit dans le Coran qu'aucune créature ne pourrait se reproduire sans qu'Il le veuille, et que Lui seul a le pouvoir de vie ou de mort :
Allah sait ce que chaque femelle endure à chaque contraction et à chaque gonflement de l'utérus. Tout ce qu'Il fait a un sens. (Sourate ar-Raad, 8)
… Aucun fruit ne provident de son enveloppe et aucune femelle n'est fécondée ou ne donne naissance sans qu'Il le sache... (Sourate Fussilat, 47)
Le royaume des cieux et de la terre Lui appartiennent. Il crée tout ce qu'Il veut. Il donne des filles à qui Il veut et Il donne des fils à qui Il veut ; Il donne à la fois des fils et des filles et Il ordonne à qui Il veut d'être stérile. Il est réellement le Tout-Puissant. (Sourate Achoura, 49-50)
Le python prend soin de ses oeufs en dépit des apparences et de ce que pense la majeure partie des gens. |
Il est possible d'observer de nombreuses espèces de poissons, oiseaux ou reptiles faire preuve de dévouement et de compassion. De multiples espèces animales souffrent afin de protéger leur progéniture – en cachant leurs petits, en disposant soigneusement leurs œufs afin d'éviter qu'ils ne se cassent, en réchauffant ou en protégeant les jeunes de la chaleur, en les mettant à l'abri en cas de danger ou en les transportant dans leur gueule et en les surveillant pendant des semaines et sans relâche.
Les pythons peuvent être très dangereux pour les autres êtres vivants, y compris pour l'homme. Ils sont pourtant très protecteurs et dévoués envers leurs petits. La femelle python dépose environ 100 œufs, puis s'enroule autour d'eux. De cette manière elle refroidit les œufs en les mettant à l'abri du soleil et lorsqu'il fait froid ou elle les réchauffe en faisant vibrer son corps. La femelle python parvient ainsi à éviter les dangers qui menacent ses œufs.52
Une autre espèce animale intéressante est celle des poissons ovophiles – poissons qui incubent leurs œufs dans leur bouche. Certains d'entre eux continuent de porter leurs petits dans leur bouche une fois les œufs éclos. Les poissons-chats nagent pendant des semaines avec leur bouche remplie d'œufs. Parfois ils gargouillent afin de faire entrer plus d'oxygène dans leur bouche. Après l'éclosion des œufs, les jeunes restent à l'intérieur de la bouche du mâle pendant quelques semaines supplémentaires. Pendant ce temps, le mâle puise dans ses réserves de graisses et ne s'alimente que très peu.53
Une autre espèce qui transporte ses petits dans sa bouche est la grenouille. La grenouille de la famille des rhinodermatidae portent ses petits à l'intérieur de son corps. Durant la période d'accouplement, la femelle dépose ses œufs sur le sol et le mâle rassemble un peu de terre pour former un bouclier protecteur autour des œufs. Le fait qu'elles commencent à vaciller à l'intérieur de leur pelote de gelée est un signal qui fait venir le mâle. Celui-ci récupère les œufs et les transporte dans son sac vocal exceptionnellement grand. Les œufs continuent de se développer à l'intérieur. Puis le mâle vomit à plusieurs reprises en ouvrant sa bouche en grand et en laissant sortir des petites grenouilles bien développées.54
Une autre espèce de grenouille originaire d'Australie ne conserve pas ses œufs dans un sac séparé, mais les avale et les garde dans son estomac. Bien que la progéniture soit protégée des dangers extérieurs, elle est exposée aux acides provenant de l'estomac qui pourrait digérer les œufs. Ainsi, si l'estomac de la femelle continue de produire des substances acides, les petits seront digérés. Mais cela n'arrive pas. Quand la grenouille avale ses œufs, son estomac cesse de sécréter des sucs digestifs afin de protéger ces derniers.55
Pendant des semaines, cette espèce de grenouille transporte ses oeufs accrochés autour de ses pattes. |
Pour garantir la sécurité de leur progéniture, d'autres grenouilles utilisent des méthodes différentes. Quand le crapaud pipa a fini de pondre, le mâle rassemble les œufs avec ses pattes palmées et les dépose sur le dos de la femelle. Les œufs collent à sa peau qui commence à gonfler et les œufs sont alors scellés sur celui-ci. Une fine membrane se forme sur les œufs. En l'espace de trente heures, ils plongent assez profondément pour devenir invisibles et le dos de la femelle redevient plat. Les œufs continuent de se développer sous la peau. 15 jours plus tard, le dos de la grenouille commence à bouger en même temps que les têtards commencent à s'agiter. Au 24ème jour, les jeunes grenouilles qui traversent la peau pour atteindre l'eau recherchent immédiatement un lieu en sécurité pour se cacher.56
L'espèce des alytes, natifs d'Europe, passe la plus grande partie de sa vie dans des trous creusés dans la terre à proximité de points d'eau. Les individus de cette espèce s'accouplent sur terre et une fois que la femelle a fini de pondre, le mâle fertilise ses œufs. Un quart d'heure plus tard, le mâle commence à enfiler les œufs qu'il attache ensuite à ses pattes postérieures. Le mâle transporte donc ses œufs avec lui où qu'il aille. Quand les œufs sont près à éclore, le mâle retourne dans l'eau où il reste jusqu'à ce que les têtards soient sortis. Il retourne ensuite dans son trou sous terre.57
Il convient de retenir un élément important parmi tous ces exemples : le comportement de ces grenouilles est en harmonie complète avec leurs caractéristiques physiques. L'une de ces espèces de grenouille possède un sac vocal parfaitement adapté pour ses œufs et qui s'étend sur la partie antérieure de son corps. La grenouille n'en est pas consciente, mais au lieu d'avaler les œufs, elle sait qu'il faut les conserver dans ce sac vocal. Les autres espèces de grenouilles, parce qu'elles n'ont pas la capacité de réfléchir, ne peuvent pas savoir que les sucs digestifs qu'elles produisent habituellement sont dangereux pour les œufs qu'elles conservent dans leur estomac. Aucune créature vivante n'est capable d'empêcher la sécrétion par l'estomac des sucs digestifs. Une autre espèce dispose d'un dos parfaitement adapté pour porter ses œufs. Ses attributs physiques et son comportement sont si complexes qu'ils ne peuvent certainement pas se développer par hasard.
Dans chacun de ces exemples il existe un plan intrinsèque. Il est évident qu'Allah, le Tout-Puissant, a créé ces caractéristiques physiques et comportementales en les harmonisant. Allah, infiniment bienveillant et miséricordieux, protège tous les nouveau-nés.
De nombreuses espèces d'oiseaux construisent leur nid au sein de colonies. Dans l'illustration ci-dessous, il y a 70 oeufs au mètre carré, mais les oiseaux parviennent toujours à retrouver leurs propres oeufs et leurs petits à leur retour. Ci-dessus : cette espèce d'oiseau mouille les plumes de son buste par temps chaud afin de rafraîchir ses oeufs. Ci-dessous à gauche : l'albatros Ci-dessous à droite : l'hirondelle de mer fournissant le maximum d'efforts durant la période d'incubation de ses oeufs Comme le montrent ces illustrations, l'oiseau surveille soigneusement ses oeufs. Il construit des nids afin de les protéger et ne les laisse jamais sans surveillance. Il ne fait aucun doute que c'est Allah, leur Protecteur et Pourvoyeur, Qui leur a ordonné de faire ainsi. |
Allah n'a pas uniquement donné l'instinct de protection et de compassion à ces créatures évoquées précédemment. De manière similaire, les œufs et larves des fourmis, des termites, des abeilles et d'autres insectes qui vivent en colonies sont sujets à toute l'attention et les soins nécessaires. Les fourmis conservent leurs œufs et leurs larves dans des chambres souterraines construites spécifiquement à cet effet. Les fourmis ouvrières changent souvent les larves de chambres, selon les variations du taux d'humidité et de la température, en les transportant entre leurs mâchoires. Quand le nid est menacé par une attaque ennemie, les fourmis ouvrières évacuent immédiatement les chambres et transportent les larves en sécurité à l'extérieur du nid.58
Les soins prodigués par les oiseaux envers leurs œufs sont tout simplement exceptionnels. Le petit gravelot par exemple pond quatre œufs dans une petite dépression du sol. Il niche sur les grèves pierreuses des fleuves ou sur les plages lacustres. Quand la température est trop élevée, l'oiseau rafraîchit ses œufs avec les plumes de sa poitrine qu'il trempe d'eau.59
La plupart des animaux qui déposent des œufs sont capables d'adapter la température du lieu où sont déposés les œufs. La poule d'eau, comme les canards par exemple recouvre ses œufs de plumes qu'elle récupère à partir de son propre buste. Ce qui permet de conserver la chaleur des œufs.60
Comme beaucoup de petits oiseaux, les cygnes préservent la chaleur de leurs œufs en s'asseyant dessus. La femelle se lève fréquemment pour retourner les œufs afin que ceux-ci soient chauffés de manière identique.61
Pour incuber ses œufs, le phalarope utilise une méthode totalement différente. Une fois que la femelle a déposé ses œufs, son partenaire les surveille. En s'asseyant dessus, il perd très vite les plumes de son buste et de son abdomen. Ce qui augmente le flux sanguin à ces endroits précis et la chaleur ainsi produite est suffisante pour que le mâle puisse incuber les œufs pendant au moins trois semaines.62
Chevêches des Terriers |
De multiples espèces d'oiseaux utilisent des aptitudes différentes pour protéger leurs oeufs. La chevêche des terriers par exemple construit son nid à trois mètres sous terre, où elle dépose entre 6 à 12 oeufs. Le mâle aide la femelle durant la période d'incubation et l'un ou l'autre surveille en permanence l'entrée du nid. Si un prédateur tente de pénétrer à l'intérieur du nid, l'un des oiseaux se met à imiter le son sifflant du serpent afin de faire fuir l'envahisseur. 65 |
Réguler la température du nid est vital pour le développement des œufs. Il est tout à fait significatif que les animaux soient particulièrement sensibles à ce facteur et adaptent la température selon des méthodes variées. Il est peu probable qu'un oiseau, un serpent ou une fourmi sachent à quel point la température constitue un élément essentiel et découvrent seuls la méthode pour maintenir leurs œufs à bonne température. Ce savoir vient de l'extérieur. Pour les êtres pensants, Allah, Créateur de toute chose sur terre, révèle Sa sagesse infinie en créant diverses facultés utiles à différentes créatures.
Ces animaux ne ménagent pas leurs efforts quand il s'agit de prendre soin de leurs petits. Les oiseaux en particulier doivent souvent construire des nids les uns après les autres durant la période de reproduction. Tandis qu'ils nourrissent leurs petits dans un nid, ils doivent incuber les œufs dans un autre. Par exemple, chez le pluvier grand-gravelot et le grèbe, le mâle et la femelle passent toutes leurs journées à incuber les œufs dans un nid et nourrir leurs petits dans l'autre.63
Plus intéressant encore, chez la poule d'eau et l'hirondelle de fenêtre, les jeunes du premier nid aident à élever les jeunes du second nid. Beaucoup de couples apivores aident d'autres couples. Ce genre d'entraide est habituel parmi les oiseaux.64 Il n'y a aucun doute que chacun de ces actes de dévouement contredit la théorie évolutionniste. De tels comportements ne devraient pas exister dans la nature qui, d'après les partisans de l'évolutionnisme, s'est formée de manière aléatoire et est peuplée de créatures sans aucun égard pour leurs semblables. Cependant, de nombreux exemples d'actes altruistes et d'abnégation prouvent que la nature n'est pas le produit du hasard et a été créée par un être supérieur.
Durant la période d'accouplement, le manchot empereur se déplace sur des distances considérables afin de trouver l'endroit idéal pour construire son nid. |
Le manchot empereur fournit lui aussi des efforts considérables pour protéger ses œufs et fait preuve d'une patiente et d'une résistance hors du commun. Ces oiseaux, originaires de régions inhospitalières comme l'Antarctique, se déplacent sur plusieurs kilomètres vers des endroits plus adaptés en mars et en avril (quand l'hiver commence dans l'hémisphère sud) afin de se reproduire et d'élever leurs petits. Environ 25.000 pingouins se rassemblent alors pour s'accoupler. En mai et juin, chaque femelle dépose un œuf. Le couple ne construit pas de nid puisque leur environnement est un désert de neige et de glace. Il ne dépose pas non plus son œuf sur la glace car celui-ci ne supporterait pas une telle température. C'est pourquoi la femelle porte son œuf sur sa patte. Quelques heures après que la femelle ait pondu l'œuf, le mâle la rejoint et tous les deux se rapprochent buste contre buste.
Le mâle reprend l'œuf de la femelle en s'assurant qu'à aucun moment celui-ci ne touche la glace. Il glisse sa patte sous l'œuf puis soulève celle-ci afin de le faire rouler. Il exécute cela avec le plus grand soin afin de ne pas casser l'œuf par accident. Après cet exercice difficile, il cache l'œuf sous ses plumes.
Produire l'œuf a épuisé presque toutes les réserves de graisses de la femelle. Celle-ci doit donc immédiatement retourner à la mer pour trouver de la nourriture. C'est la raison pour laquelle les mâles qui couvent les œufs. Mais cette période d'incubation est plus pénible que pour la plupart des oiseaux. Elle requiert notamment beaucoup de patiente. Un pingouin mâle ne pose jamais l'œuf sur la glace, il doit rester immobile en permanence. Il ne peut bouger que de quelques mètres en traînant ses pattes et en utilisant sa queue en guise de troisième patte. Il se repose sur ses talons tandis qu'il relève ses orteils pour éviter que l'œuf ne roule sur la glace et ne gèle. Comme ses pattes sont recouvertes de plumes, la température est de 80°C plus chaude que l'air ambiant. L'œuf ne se refroidit jamais.
Tandis que l'hiver se poursuit, des tempêtes de neige commencent à se lever. Les vents peuvent atteindre des vitesses allant jusqu'à 120-160 km/h. Dans de telles conditions climatiques, le pingouin mâle peut rester un mois entier sans se nourrir et sans bouger, preuve évidente du dévouement de cet animal envers sa progéniture. Afin que l'œuf ne gèle pas, les pingouins mâles se blottissent les uns contre les autres en formant un bloc compact. Pour empêcher l'air froid de pénétrer à l'intérieur du bloc ainsi formé, ils collent leur bec contre leur buste en courbant leur cou jusqu'à l'horizontal formant ainsi un toit de plumes sans aucune ouverture. Les pingouins situés en marge du bloc sont obligés de supporter la rigueur climatique du Pôle sud. Cependant puisqu'ils effectuent des rotations de façon à affronter le froid chacun leur tour, prouvant de cette manière leur solidarité. Aucun oiseau ne passe son tour.
Il est tout à fait significatif que des milliers de pingouins puissent vivre côte à côte sous des climats aussi rudes sans jamais entrer en conflit. Il serait tout à fait improbable que l'homme, doté de conscience et d'intelligence, puisse vivre en harmonie, de manière bienveillante et dévouée dans des régions où existent de tels conflits d'intérêts. Mais les pingouins n'abandonnent jamais leurs œufs et ce, malgré les conditions inhospitalières et les menaces qui pèsent sur leur propre vie. Ceci contredit l'affirmation évolutionniste selon laquelle les plus faibles meurent et périssent, détruits par les plus forts. Au contraire, la nature est le lieu où les êtres les plus vulnérables sont protégés et pris en charge, malgré toute la rudesse des conditions de vie.
Les manchots mâles et femelles font preuve d'un dévouement sans faille envers leurs petits. |
Après une période très pénible de 60 jours, les œufs de pingouins éclosent. Après une période de 60 jours passée à résister au froid sans manger, les mâles sont toujours aussi dévoués envers leur progéniture. Les nouveau-nés ont besoin de nourriture. A partir de leur gosier, les pingouins mâles produisent une substance laiteuse avec laquelle ils nourrissent leurs petits. A ce moment précis, les femelles reviennent. Elles appellent leur partenaire qui répond à leur cri. Le couple se reconnaît grâce aux cris qu'il pousse pendant le rituel d'accouplement. Malgré la séparation de trois mois, ils se reconnaissent immédiatement, une faculté qu'Allah leur a donnée.
Les femelles ont le gosier rempli et régurgitent devant leur progéniture qui va manger son premier vrai repas. On pourrait s'attendre à ce que le mâle, au retour de la femelle, quitte sa progéniture pour s'occuper de lui : en réalité il surveille les petits pendant encore dix jours, en les gardant au chaud sur ses pattes. C'est à ce moment seulement qu'il retourne à la mer pour aller chercher son premier repas depuis quatre mois.
Après trois ou quatre semaines passées en mer, il revient prendre ses responsabilités et surveiller ses petits à la place de la femelle qui va à son tour retourner à la mer pour s'alimenter.
Durant les premiers jours de leur vie, les bébés pingouins ne sont pas capables de produire de la chaleur. Laissés seuls, ils mourraient en quelques minutes. C'est pourquoi le mâle et la femelle nourrissent tour à tour leurs petits et les protègent du froid, n'hésitant pas à mettre leur propre vie en danger.66
Allah ordonne au mâle et à la femelle de coopérer pour protéger leurs œufs dans des conditions climatiques aussi rudes, en partageant les risques. Ils n'abandonnent jamais leurs petits, même pendant un court instant. Dans ces conditions, une créature dénuée de raison devrait abandonner ses œufs afin de chercher de la nourriture pour elle-même. Mais grâce au sentiment de protection qu'Allah leur insuffle, les pingouins surveillent les œufs, pas seulement pendant quelques heures ou quelques jours, mais pendant des mois.
25.Russell Freedman, How Animals Defend Their Young (New York: E.P. Dutton, 1978), p. 4.
26. Ibid., p. 4.
27.Peter J. B. Slater, The Encyclopedia of Animal Behavior (New York: Facts on File Publications, 1987), p. 87.
28.Glenn Oeland, "Emperors of the Ice", National Geographic, Vol. 189, no. 3, March 1996, p. 64.
29.Giovanni G. Bellani, Quand L'oiseau Fait Son Nid (When The Bird Makes Its Nest) (Arthaud, 1996), p. 85.
30.Freedman, How Animals Defend Their Young, pp. 13-14.
31.Bellani, Quand L'oiseau Fait Son Nid, pp. 24, 90.
32. Ibid., 89.
33. David Attenborough, The Life of Birds (New Jersey: Princeton University Press, 1998), pp. 233-234.
34. Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 47.
35.Attenborough, The Life of Birds, p. 234.
36.Slater, The Encyclopedia of Animal Behavior, p. 42; and Attenborough, Life of Birds, pp. 234-235.
37."Kalahari Gems," www.safricavoyage.com/kalahari.htm
38.Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 13.
39.Attenborough, Life of Birds, p. 225.
40.Freedman,How Animals Defend Their Young, p.14.
41. Ibid., p. 14.
42.Ibid., p. 47.
43.Attenborough, Life of Birds, pp. 149-151.
44.The Marvels of Animal Behavior (National Geopraphic Society, 1972), p. 301; and Attenborough, Life of Birds, p. 228.
45.Curt Kosswig, Genel Zooloji (General Zoology) (Istanbul: 1945), pp. 145-148.
46.Thor Larsen, "Polar Bear: Lonely Nomad of the North", National Geographic, April 1971, p. 587.
47. International Wildlife, November-December 1994, p. 15.
48.Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 15.
49.Ibid., p. 16.
50.Ibid., p. 17.
51.Ibid., p. 6.
52.Tony Seddon, Animal Parenting (New York: Facts on File Publications, 1989), p. 27.
53.Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 19.
54.David Attenborough, Life on Earth (Glasgow: William Collins Sons & Co. Ltd, 1979), p. 147.
55.Seddon, Animal Parenting, p. 31.
56.Attenborough, Life on Earth, p. 145.
57.Ibid., p. 146.
58.Seddon, Animal Parenting, p. 19.
59.Bellani, Quand L'oiseau Fait Son Nid, p. 59.
60.Attenborough, The Life of Birds, p. 241.
61.Roger B. Hirschland, How Animals Care for Their Babies (Washington D.C.: National Geographic Society, 1987), p. 6.
62."When This Water Bird Is Hungry, It Simply Summons Food to the Surface", National Wildlife, Oct-Nov. 1998
63.Bellani, Quand L'oiseau Fait Son Nid, p. 23.
64.Ibid., p. 20.
65.Ibid., pp. 104-105.
66.Attenborough, Life of Birds, pp. 288-292.