[Il a créé] le soleil, la lune et les étoiles, soumis à son commandement. La création et le commandement n'appartiennent qu'à lui. Toute gloire à Dieu, Seigneur de l'Univers!
(Coran 7-54)
Jusqu’à la moitié du 20ème siècle, l’idée qui prévalait était que l’Univers est infini, qu’il a existé depuis toujours et qu’il ne cesserait jamais d’exister. D’après cette théorie, connu comme étant "le modèle de l’Univers statique", l’Univers n’a ni début ni fin.
En soutenant l’idée que l’Univers est un amas de substances fixes, statiques et immuables, ce concept a constitué la base de la théorie matérialiste et a en conséquence rejeté l’existence d’un Créateur. Cependant, avec les progrès scientifiques et technologiques du 20ème siècle, le modèle de l’Univers statique a été totalement écarté.
Nous sommes maintenant au 21ème siècle et une nouvelle aube se lève. A travers de nombreuses expériences, observations et calculs conduits par certains des plus grands penseurs du monde, la physique moderne a prouvé que l’Univers avait eu en effet un commencement, qu’il avait été créé à partir du néant en un instant et ce à la suite d’une grande explosion. En outre, il a été établi que l’Univers n’est ni fixe ni statique, comme les matérialistes s’entêtent à l’affirmer. Bien au contraire, il est constamment en mouvement, en changement et en expansion. Tous ces faits récemment établis ne font que démentir davantage la théorie de l’Univers statique. De nos jours, tous ces faits sont acceptés par la communauté scientifique.
L’origine de l’Univers est décrite dans le Coran dans le verset suivant :
Il est le Créateur des cieux et de la terre à partir du néant... (Coran, 6 : 101)
Cette information est en accord total avec les découvertes scientifiques contemporaines. Comme nous l’avons exposé plus haut, la conclusion à laquelle est arrivée l’astrophysique aujourd’hui, est que l’Univers entier, ainsi que les deux dimensions matière et temps, ont été créées à la suite d’une grande explosion qui se produisit il y a très longtemps. Cet évènement, connu sous le nom de "Big Bang", est le catalyseur de la création de l’Univers à partir du néant. Cette explosion, et toute la communauté scientifique s’accorde à le dire, a émané d’un seul point, il y a 15 milliards d’années. (Voir La création de l’Univers, Harun Yahya, Al-Attique Publishers, Canada, 2001)
Les sondes sensibles à bord du satellite COBE, lancé par la NASA en 1992, ont capturé des restes probants du Big Bang. Cette découverte servit de preuve pour attester de la véracité du Big Bang, phénomène scientifique expliquant la création de l’Univers à partir du néant.
Dans le Coran, qui a été révélé il y a 14 siècles et à une époque où l’astronomie était une science qui en était encore à ses balbutiements, l’expansion de l’Univers était décrite en ces termes :
Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance et Nous l'étendons [constamment] dans l'immensité. (Coran, 51 : 47)
Le mot "ciel", tel que mentionné dans le verset ci-dessus, est utilisé en divers endroits du Coran. Il fait référence à l’espace et à l’Univers tout entier. Là encore, le mot est utilisé dans ce sens, affirmant que l’Univers est "en expansion". Le mot arabe mousi’ouna dans la phrase inna lamousi’ouna traduite en français par "Nous l’étendons [constamment] dans l’immensité", vient du verbe wasaa, qui signifie "étendre". Le préfixe la souligne le nom ou le titre qui suit et ajoute le sens de "dans une large mesure". Par conséquent, cette expression signifie "Nous déployons le ciel ou l’Univers dans une large mesure". C’est à cette même conclusion que la science est arrivée aujourd’hui.1
Edwin Hubble avec son télescope géant |
Jusqu’à l’aube du 20ème siècle, le seul concept qui prévalait dans le monde scientifique était que "l’Univers a un caractère constant et a existé depuis des temps infinis". Cependant, la recherche, les observations, et les calculs effectués grâce à la technologie moderne, ont révélé que l’Univers a eu, en réalité, un commencement et qu’il est sans cesse en expansion.
Au début du 20ème siècle, le physicien russe Alexander Friedmann et le cosmologue belge Georges Lemaître ont estimé d’après des calculs théoriques que l’Univers est en mouvement constant et en expansion.
Des observations faites en 1929 validèrent cette théorie. En observant le ciel avec un télescope, l’astronome américain Edwin Hubble découvrit que les étoiles et les galaxies s’éloignaient constamment les unes des autres. Cette découverte est considérée comme étant l’une des plus grandes de l’histoire de l’astronomie. Durant ses observations, Hubble établit que les étoiles émettent une lumière qui a tendance à se décaler vers le rouge selon leur distance. Cela, car selon les lois très connues de la physique, les spectres des rayons lumineux s’orientant vers un point d’observation ont tendance à se décaler vers la couleur violette, alors que les spectres des rayons lumineux s’en éloignant, ont tendance à se décaler vers une couleur rougeâtre. Durant ses observations, Hubble constata que la lumière émise par les étoiles se décalait vers le rouge. En résumé, avec le temps, les étoiles s’éloignent de plus en plus. Les étoiles et les galaxies ne s’éloignent pas seulement de nous, mais elles s’éloignent aussi les unes des autres. Un Univers où tout s’éloigne constamment de tout implique que c’est un Univers qui est en constante expansion. Les observations faites pendant les années qui suivirent cette découverte ont confirmé que l’Univers est constamment en expansion.
Afin de mieux comprendre cela, imaginons que l’Univers est la surface d’un ballon que l’on gonfle. De la même manière que les points sur sa surface s’éloignent les uns des autres à mesure que le ballon est gonflé, les corps célestes s’éloignent eux aussi les uns des autres au fur et à mesure que l’Univers s’étend. Cette théorie avait déjà été avancée par Albert Einstein, considéré comme étant l’un des plus grands scientifiques du 20ème siècle. Cependant, pour se conformer au "modèle statique de l’Univers" qui était généralement admis à l’époque, Einstein avait mis de côté cette découverte. Plus tard, il décrira cela comme étant l’une des plus grandes erreurs de sa vie.2
Ce fait scientifique était décrit dans le Coran à une époque où les télescopes et les progrès technologiques n’étaient même pas encore conçus dans l’imagination de l’homme. Cela ne fait que confirmer que le Coran est bien la parole de Dieu, le Créateur et le Dirigeant de tout l’Univers.
Depuis l’instant du Big Bang, l’Univers est continuellement en expansion, à une très grande vitesse. Les scientifiques comparent l’expansion de l’Univers à la surface d’un ballon que l’on gonfle. |
Comme nous l’avons exposé ci-dessus, la création de l’Univers débuta suite à une énorme explosion. Depuis cet instant-là, l’Univers n’a cessé de s’étendre. Les scientifiques disent que lorsque la masse de l’Univers aura atteint un niveau suffisant, cette expansion s’arrêtera à cause de la gravité, provoquant ainsi l’effondrement de l’Univers sur lui-même.3
On pense aussi que cet Univers en contraction finira par atteindre une température très intense et un degré de "rétrécissement" élevé. Cette théorie est connue sous le nom de Big Crunch. Cela mènerait à la fin de toutes formes de vies telles que nous les connaissons. Renata Kallosh et Andrei Linde, professeurs de physique de l’Université de Stanford ont fait la déclaration suivante sur ce sujet :
L’Univers est peut-être condamné à s’effondrer et à disparaître. Tout ce que nous voyons maintenant, et tout ce qui est à une plus grande distance et que nous ne voyons pas, s’effondrera et ne sera plus qu’un point pas plus gros qu’un proton. Localement, ça sera comme si vous étiez à l’intérieur d’un trou noir…
Nous avons découvert que les meilleures tentatives pour décrire l’énergie sombre, prédisent qu’elle deviendra progressivement négative, ce qui rendra l’Univers instable, puis il s’effondrera… Les physiciens savaient déjà que l’énergie sombre pourrait devenir négative et l’Univers, pourrait, dans un futur très lointain s’effondrer… Mais maintenant nous constatons que nous sommes peut-être, non pas au début mais au milieu du cycle de vie de notre Univers.4
C’est ainsi que l’hypothèse scientifique du Big Crunch est indiquée dans le Coran:
Le jour où Nous plierons le ciel comme on plie le rouleau des livres. Tout comme Nous avons commencé la première création, ainsi Nous la répéterons ; c'est une promesse qui Nous incombe et Nous l'accomplirons. (Coran, 21 : 104)
Dans un autre verset, cet état des cieux est décrit ainsi :
Ils n'ont pas évalué Dieu à sa juste valeur : Il saisira la terre tout entière au Jour de la Résurrection et les cieux seront ployés dans Sa dextre. Gloire à Lui et exalté soit-Il au-delà de ce qu'ils lui associent ! (Coran, 39 : 67)
Selon la théorie du Big Crunch, l’Univers va commencer à s’effondrer progressivement puis, à la fin, ce processus ira en s’accélérant. En définitive, la densité et la chaleur qui règneront dans l’Univers seront extrêmes. Cette théorie scientifique est conforme aux explications coraniques sur ce concept scientifique particulier. (Dieu sait mieux)
La théorie du Big Crunch émet l'hypothèse que l'Univers, qui commença son expansion avec le Big Bang, pourrait s'écrouler sur lui-même à une vitesse croissante. Selon cette théorie, cet effondrement de l'Univers se poursuivra jusqu'à ce que l'Univers perde toute sa masse et qu'il devienne un seul point d'infinie densité. |
Les scientifiques aujourd’hui peuvent observer la formation des étoiles à partir d’un nuage de gaz chaud. La formation à partir d’une masse gazeuse chaude s’applique également à la formation de l’Univers. La création de l’Univers telle que décrite dans le Coran confirme cette découverte scientifique dans le verset suivant:
Il a ancré les montagnes à sa surface, Il l'a bénie et a déterminé ses richesses en quatre jours exactement, [voilà en réponse] aux curieux. Puis Il S'est établi au ciel alors que celui-ci était de la fumée et lui a dit ainsi qu'à la terre : "Venez à moi bon gré mal gré, "Nous venons [à Toi] de notre plein gré", répondirent-ils. (Coran, 41 : 10-11)
Le mot arabe samaa traduit ici par le mot "ciel", se réfère à l’Univers entier. Le mot doukhanoun traduit par "fumée" décrit la matière avant que l’Univers ne prenne sa forme – la fumée cosmique chaude présente lors de la création de l’Univers, telle que maintenant reconnu par les scientifiques.5 Le mot dans le Coran, de manière très précise, décrit cette fumée puisqu'il s'agit d'un corps chaud formé de gaz et contenant des particules en mouvement liées à des substances solides. Ici, le Coran a employé le terme le plus approprié de la langue arabe pour décrire l’apparition de l’Univers durant cette phase. Notons que c’est seulement au 20ème siècle que les scientifiques ont découvert que l’Univers avait émergé à partir d’un nuage de gaz ayant l’aspect d’une fumée.
De plus, le mot thoumma, traduit ici par "puis" dans l’expression "Puis Il S’est établi au ciel alors que celui-ci était de la fumée", a d’autres significations telles que "à cela, de plus, en outre, encore, encore une fois". Ici, thoumma est employé non comme un complément circonstanciel de temps, mais comme une précision.6
Le fait qu’une telle information à propos de la création de l’Univers soit fournie par le Coran n’est rien de moins qu’un miracle du Coran.
Dans un autre verset qui se rapporte aux cieux, nous pouvons lire:
Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ? (Coran, 21 : 30)
Le terme arabe ratq, qui est traduit par "former une masse compacte" signifie en arabe "mélanger, fusionner" dans le langage courant. Il est utilisé pour faire référence à deux substances différentes qui forment une même entité. Le verbe "séparer" dans la phrase "nous les avons séparés" correspond au verbe arabe fataqa et implique que quelque chose se produit en résultat du désassemblage ou de la déstruction de la structure des éléments unis les uns aux autres. On l’utilise pour qualifier, par exemple, la germination d’une graine.
Considérons de nouveau ce verset qui se réfère à un temps où les cieux et la terre étaient d’abord en état de ratq, puis séparés en deux dans le sens du verbe fataqa. Autrement dit, l’un des deux s’est séparé de l’autre et curieusement lorsque nous considérons les premiers instants du Big Bang, nous apprenons que toute la matière de l’Univers était concentrée en un seul point. En d’autres termes, tout ce qui n’était pas encore créé, même les cieux et la terre, était renfermé dans ce point dans un état entrelacé et inséparable. Puis, ce point explosa violemment aboutissant à la séparation de la matière.
Cette image représente le Big Bang, qui a révélé encore une fois qu'Allah a créé l'Univers à partir du néant. Le Big Bang est une théorie qui a été confirmée avec des preuves scientifiques. Bien que certains scientifiques aient essayé d'avancer des théories alternatives contre le Big Bang, les découvertes scientifiques ont mené à l'acceptation de la théorie par la communauté scientifique. |
Le Coran contient de nombreux versets concernant la création de la Terre, des cieux et de ce qui s’étend entre eux:
Nous n'avons créé les cieux, la terre et ce qu'ils contiennent que par l'entremise de la vérité, et l'heure n'est plus éloignée [litt.: va (bientôt) se produire], pardonne donc de la belle manière. (Coran, 15 : 85)
Il possède ce qu'il y a dans les cieux, sur la terre, ce qui se situe entre les deux et même le sous-sol [ou : les entrailles de la terre]. (Coran, 20 : 6)
Ce n'est pas par jeu que Nous avons créé le ciel, la terre et tout ce qu'ils contiennent. (Coran, 21 : 16)
Les scientifiques ont déclaré qu’avant tout, une masse de gaz chaud a vu sa densité s’accroître. Ensuite, la masse s’est divisée en plusieurs petites parties pour former la matière galactique, et plus tard des étoiles et des planètes. Pour présenter les choses autrement, la Terre ainsi que les étoiles formaient un seul corps gazeux puis elles se sont séparées. Certaines de ces parties ont donné vie au Soleil et aux planètes, aboutissant ainsi à l’émergence de nombreux systèmes solaires et de galaxies. Comme nous l’avons montré dans les chapitres précédents, l’Univers était au début en état de ratq (fusion : combiné, uni), puis il devint fataqa (séparé, divisé en plusieurs parties). L’émergence de l’Univers est décrite dans le Coran de la manière qui convient le mieux, de façon à confirmer les faits scientifiques.7
A l’occasion de chaque division, quelques particules restent à l’extérieur des nouveaux corps fondamentaux qui se forment dans l’espace. Le nom scientifique pour ces particules supplémentaires est "la matière galactique interstellaire". La matière interstellaire se compose de 60% d’hydrogène, 38% d’hélium et de 2% de tous les autres éléments. De la matière interstellaire, 99% consistent en gaz interstellaire et 1% en poussière interstellaire, qui se compose probablement d’éléments lourds de petites particules de 0,0001 à 0,001 mm de diamètre.8 Les scientifiques considèrent que ces substances sont très importantes du point de vue des mesures astrophysiques. Ces particules sont trop ténues pour être considérées comme de la poussière, de la fumée ou du gaz. Cependant, si l’on considérait ces substances comme un tout, elles représenteraient une masse bien plus importante que l’ensemble de toutes les galaxies de l’espace. Bien que l’existence de cette matière galactique interstellaire n’ait été découverte qu’en 1920, l’attention a été attirée sur l’existence de ces particules, décrites par le Coran il y a des centaines d’années à travers les mots maa baynahouma, et que l’on peut traduire par "tout ce qu’il y a entre eux".
Celui qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène [sur elle] le regard. Y vois-tu une brèche quelconque ? Puis, retourne ton regard à deux fois : le regard te reviendra humilié et frustré. (Coran, 67 : 3-4)
Les milliards d’étoiles et de galaxies de l’Univers évoluent dans un équilibre parfait à travers les différentes voies tracées pour elles. Etoiles, planètes et satellites tournent non seulement autour de leurs propres axes mais aussi tous ensemble autour des systèmes dont ils font tous partie intégrante. Quelques fois, des galaxies de 200 à 300 milliards d’étoiles empruntent les voies les unes et des autres. Il est pourtant incroyable qu’aucune collision susceptible de perturber l’ordre de l’Univers ne se produise. Ce miracle devrait nous donner tous à réfléchir.
Dans l’Univers, le concept de vitesse prend une dimension gigantesque lorsque comparé aux mesures terrestres. Etoiles, planètes, galaxies et conglomérations de galaxies – dont les propriétés numériques ne peuvent être conçues que par les mathématiciens – pèsent des milliards de milliards de tonnes, et se déplacent dans l’espace à des vitesses extraordinaires.
Par exemple, la Terre tourne à 1.670 km/h. Si nous considérons le fait que la vitesse moyenne du projectile le plus rapide qui soit est de 1.800 km/h, nous pouvons imaginer combien est importante la vitesse à laquelle tourne la Terre, malgré sa grande taille et son énorme masse.
La vitesse à laquelle la Terre tourne en orbite autour du Soleil est environ 60 fois plus rapide qu’un projectile : 108.000 km/h. Si nous étions en mesure de construire un véhicule qui se déplace à cette vitesse, il serait capable de faire le tour du globe en 22 minutes. Ces chiffres s’appliquent uniquement à la Terre.
Ceux du Système Solaire sont encore plus fascinants. La vitesse à laquelle ce système se déplace est telle qu’elle dépasse les limites de la raison. Plus les systèmes de l’Univers sont grands, et plus leur vitesse de déplacement est grande. La vitesse orbitale du Système Solaire autour du centre de la galaxie, est de 720.000 km/h. La Voie Lactée, avec ses 200 milliards d’étoiles ou plus, se déplace à 950.000 km/h.
Indubitablement, un risque élevé de collisions dans un système aussi complexe et aussi rapide existe. Pourtant rien de cela n’arrive et nous continuons à vivre en totale sécurité. Tout cela parce que l’Univers fonctionne grâce à l’équilibre parfait mis en place par Dieu. C’est la raison pour laquelle le verset stipule qu’il n’y a aucune "disproportion" dans le système.
Celui qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène [sur elle] le regard. Y vois-tu une brèche quelconque ? Puis retourne ton regard par deux fois : le regard te reviendra humilié et frustré. (Coran, 67 : 3-4)
N'avez-vous pas vu comment Dieu a créé sept cieux superposés ? (Coran, 71 : 15)
Celui à qui appartient la royauté des cieux et de la terre, qui ne S'est point attribué d'enfant, qui n'a point d'associé en Sa royauté et qui a créé toute chose en lui donnant ses justes proportions. (Coran, 25 : 2)
La philosophie matérialiste vit le jour en déclarant que tous les systèmes dans la nature ainsi que l’Univers étaient telles des machines autonomes, que l’ordre parfait et l’équilibre en eux étaient le fruit du hasard. Cependant, de nos jours, le caractère erroné du matérialisme et du darwinisme, et de ses soi-disant fondements rationnels, a été scientifiquement démontré. (Voir Le mensonge de l'évolution, Harun Yahya, Editions Essalam, Paris, 2002)
Les découvertes scientifiques du 20ème siècle qui se succédèrent rapidement, dans le domaine de l’astrophysique et de la biologie ont prouvé que la vie et l’Univers ont été créés. Alors que les thèses du darwinisme s’effondraient, la théorie du Big Bang montrait que l’Univers avait été créé à partir du néant. Les découvertes ont révélé qu’il y avait eu une grande conception et un réglage parfait dans le monde matériel et cela a définitivement démontré la nature infondée des déclarations du matérialisme.
Etant donné les exigences requises pour l’émergence de la vie, nous réalisons que seule la Terre en remplit les conditions. Pour qu’il y ait un environnement propice à la vie, d’innombrables conditions doivent rentrer en ligne de compte d’une manière simultanée et continue. Il y a quelques centaines de milliards de galaxies, chacune avec en moyenne une centaine de milliards d’étoiles. Dans toutes les galaxies il doit y avoir autant de planètes que d’étoiles.9 Face à un nombre aussi impressionnant, l’on peut mieux cerner la portée de la formation d’un environnement aussi exceptionnel sur Terre.
Depuis la force de l’explosion du Big Bang aux valeurs physiques des atomes, les niveaux des quatre forces de base des processus chimiques des étoiles, du type de lumière émis par le Soleil jusqu’au niveau de viscosité de l’eau, de la distance de la Lune à la Terre jusqu’au niveau des gaz dans l’atmosphère, de la distance de la Terre au Soleil à l’angle d’inclinaison de son orbite, de la vitesse à laquelle la Terre tourne autour de son axe aux fonctions des océans et des montagnes sur Terre, le moindre détail est conçu d’une manière idéale pour notre vie. Aujourd'hui, les scientifiques appellent cette élaboration extraordinaire le "principe d’entropie" et "le réglage minutieux" : ces concepts résument que la matière de l'Univers, est jusqu'au plus petit détail, soigneusement arrangée pour rendre possible la vie humaine et que l’Univers n’est par conséquent pas un amas de matière arrangée de manière fortuite, sans but et incontrôlée.
L’attention est attirée dans les versets ci-dessus sur la mesure et l’harmonie dans la création de Dieu. Le mot taqdîr, signifiant "concevoir, mesurer, créer par mesure" est employé dans les versets coraniques, par exemple le verset 2 de la sourate al-Furqan. Le mot tibaaq voulant dire "en harmonie", est utilisé dans le verset 3 de la sourate al-Mulk et le verset 15 de la sourate Nuh (Noé). De plus, Dieu révèle dans la sourate al-Mulk, en utilisant le mot tafaawout, signifiant "désaccord, violation, non-conformité, désordre, opposé", que ceux qui recherchent le manque d’harmonie ne parviendront pas à le trouver.
Le terme "réglage minutieux" qui commença à être utilisé à la fin du 20ème siècle, représente cette vérité révélée dans les versets coraniques. Durant le dernier quart du siècle dernier, un grand nombre de scientifiques, d’intellectuels et d’écrivains ont montré que l’Univers n’était pas une suite de coïncidences. Bien au contraire, sa conception et l’ordre qui y règne sont extraordinaires et tout convient, dans ses moindres détails à la vie humaine. (Voir La création de l’Univers, Harun Yahya, Al-Attique Publishers, Canada, 2001). De nombreuses caractéristiques de l’Univers montrent clairement qu’il a été spécialement créé pour favoriser la vie. Le physicien Karl Giberson exprime ce fait en ces termes :
Dans les années 60, certains physiciens se sont rendus compte suite à leurs observations, que l’Univers avait été minutieusement réglé de manière à permettre l’existence de l'humanité.10
L’astrophysicien britannique, le Professeur George F. Ellis se réfère à cette minutieuse harmonie en ces termes:
Un étonnant réglage existe dans les lois qui rendent cette complexité possible. Imaginer la complexité de ce qui a été accompli rend difficile l’absence d’utilisation du terme "miraculeux" sans prendre position par rapport au "statut" ontologique du terme11
La vitesse d'explosion du Big Bang:
Les équilibres établis avec le Big Bang, la formation instantanée de l’Univers, sont l’une des preuves que celui-ci ne s’est pas formé par hasard. Selon le très célèbre professeur de physique-mathématiques, Paul Davies, de l’Université d'Adélaïde, si le degré d’expansion qui avait suivi le Big Bang avait été différent de 1/1018 uniquement, l’Univers aurait pu ne pas exister.12 Dans son ouvrage, A Brief History of Time, Stephen Hawking, reconnaît le caractère extraordinaire du taux d’expansion de l’Univers.
Si le degré d’expansion une seconde après le Big Bang avait été plus petit, ne serait-ce que d’une infinie fraction, l’Univers se serait effondré avant d’avoir atteint sa taille actuelle.13
Les quatre forces:
Tous les mouvements physiques dans l’Univers se produisent grâce à l’interaction et à l’équilibre des quatre forces reconnues par la physique moderne : la force gravitationnelle, la force électromagnétique, la force nucléaire forte et la force nucléaire faible. Ces forces possèdent des valeurs étonnamment différentes les unes des autres. Le célèbre biologiste moléculaire Michael Denton, décrit cet extraordinaire équilibre entre ces quatre forces ainsi:
Si, par exemple, la force de la gravitation était un milliardième de milliardième de fois plus grande, alors l'Univers serait bien plus petit et sa durée de vie bien plus courte. Une étoile moyenne aurait une masse un milliardième de fois plus petite que celle du Soleil et une durée de vie d'un an environ.
D'autre part, si la gravité avait été moins puissante, aucune étoile et aucune galaxie ne se seraient formées. Notons que les autres relations et valeurs ne sont pas moins importantes. Si la force nucléaire forte avait été juste un peu plus faible, le seul élément stable aurait été l'hydrogène. Aucun autre atome n'aurait alors pu exister. Si la force électromagnétique avait été légèrement plus puissante, le noyau atomique alors constitué de deux protons seulement aurait été un élément stable de l'Univers, ce qui revient à dire que l'hydrogène serait absent. Et si des étoiles et des galaxies s’étaient malgré tout formées, elles l'auraient été de manière complètement différente. En bref, si ces différentes forces et constantes n'avaient pas les valeurs qu'elles ont maintenant, il n'y aurait pas eu d'étoiles ni de supernovae, ni de planètes, ni d'atomes, ni de vie.14
Les distances entre les corps célestes:
La position des corps célestes dans l’espace et les distances énormes qui les séparent sont essentiels à l’existence de la vie sur Terre. Les distances entre les corps célestes ont été établies selon un calcul minutieux compatible avec un grand nombre de forces universelles puissantes de manière à maintenir la vie sur Terre. Michael Denton, dans son livre Nature's Destiny, décrivit les distances qui séparent les supernovae des étoiles ainsi:
Les distances entre les supernovae et toutes les autres étoiles sont d'une grande importance pour plusieurs raisons. La distance qui sépare les étoiles de notre galaxie est d'environ 48 millions de km. Si ces distances étaient un peu plus courtes, les orbites des planètes seraient déstabilisées. Si, au contraire, ces distances étaient un peu plus longues, les débris dispersés par une supernova seraient distribués de manière si diffuse que des systèmes planétaires comme le nôtre, par exemple, n'auraient jamais pu se constituer. Si le cosmos doit abriter la vie, alors l'oscillation des supernovae doit se reproduire à une vitesse très précise et la distance moyenne entre elles (et même entre toutes les étoiles) doit se rapprocher du chiffre observé dans la réalité.15
La force de gravité:
- Si la force de gravité à la surface était plus puissante, l'atmosphère contiendrait trop d'ammoniac et de méthane, ce qui aurait un effet néfaste sur la vie.
- Si la force de gravité était plus faible, l'atmosphère de la planète perdrait une trop grande quantité d'eau, ce qui aurait rendu la vie sur Terre impossible.
La distance de la Terre du Soleil:
- Si elle était plus grande, la planète serait trop froide pour qu'il y ait un cycle d'eau stable, et elle rentrerait dans un âge glaciaire.
- Si elle était plus proche du Soleil, les plantes se consumeraient, le cycle de l’eau dans l’atmosphère serait irrémédiablement déréglé et toute vie sur Terre serait impossible.
L'épaisseur de l'écorce terrestre:
- Si elle était plus épaisse, un taux d'oxygène excessif serait transféré de l'atmosphère à la croûte.
- Si elle était plus fine, l'activité volcanique qui en résulterait rendrait toute vie impossible.
La période de rotation de la Terre:
- Si elle était plus longue, les différences entre les températures diurnes et nocturnes seraient trop importantes.
- Si elle était plus courte, la vitesse des vents atmosphériques serait trop importante, et les cyclones et les orages rendraient toute vie impossible.
Le champ magnétique terrestre:
- Si le champ magnétique avait été plus puissant, des tempêtes électromagnétiques de forte intensité se produiraient.
- S’il était plus faible, alors la Terre perdrait sa barrière contre les particules nocives émises par le Soleil et connues sous le nom de "vents solaires". Les deux situations rendraient toute vie impossible.
L'effet albédo (proportion de rayonnement solaire qui est réfléchi par la surface terrestre)
- S'il était plus élevé, une période glacière se développerait très vite.
- S'il était moins élevé, l'effet de serre se développerait de manière très rapide. La Terre serait d’abord inondée avec la fonte des glaciers puis elle brûlerait.
Le taux d'oxygène par rapport à l'azote dans l'atmosphère :
- S'il était plus élevé, les fonctions vitales avancées se développeraient trop rapidement.
- S'il était moins élevé, les fonctions vitales avancées ralentiraient.
Les niveaux de dioxyde de carbone et de vapeur d'eau dans l'atmosphère:
- S'ils étaient plus élevés, l’atmosphère se réchaufferait.
- S'ils étaient moins élevés, la température atmosphérique chuterait.
L'épaisseur de la couche d'ozone:
- Si elle était plus importante, la température à la surface de la Terre serait trop basse.
- Si elle était moins importante, la Terre surchaufferait et serait sans défense contre la trop grande quantité de rayons ultraviolets émise par le Soleil.
L’activité sismique (les tremblements de terre):
- Si l'activité sismique était plus intense, trop de formes de vie seraient constamment bouleversées.
- Si elle était moins intense, les éléments nutritifs des fonds océaniques ne diffuseraient pas dans l’eau. Cela aurait un effet dévastateur sur la vie dans les mers, les océans et sur toute vie sur Terre.
L'angle d'inclinaison de la Terre :
L'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre forme un angle de 23° autour de son orbite. C’est cette inclinaison qui permet l’existence des saisons. Si cet angle d’inclinaison était plus ou moins élevé par rapport à aujourd’hui, les différences de température seraient extrêmes, avec des étés trop chauds et des hivers trop froids.
La taille du Soleil :
La Terre gèlerait si le Soleil était une étoile plus petite et elle brûlerait si le Soleil était plus grand.
La distance entre la Terre et la Lune:
- Si elle était plus forte, l’attraction puissante de la Lune aurait des effets extrêmement graves sur les conditions atmosphériques, sur la vitesse à laquelle la Terre tourne autour de son propre axe et sur les marées océaniques.
- Si elle était plus faible, elle conduirait à des changements climatiques extrêmes.
La distance entre la Terre et la Lune:
- Si elles étaient un peu plus proches, la Lune s’écraserait sur la Terre.
- Si elles étaient un peu plus éloignées, la Lune se perdrait dans l’espace.
- Si elles étaient ne serait-ce qu’un tout petit peu plus proches, les effets de la Lune sur les marées atteindraient des dimensions dangereuses. Les vagues des océans inonderaient les zones de basse altitude. Cela aurait pour résultat d’entraîner une hausse de la température des océans et nuirait à l’équilibre sensible de la température essentielle à la vie sur Terre.
- Si elles étaient ne serait-ce qu'un tout petit peu plus éloignées, l’intensité des marées diminuerait et les océans deviendraient moins mobiles. Une eau "stagnante" menacerait la vie en mer, et le taux d’oxygène que nous respirons serait également menacé.16
La température de la Terre et une vie basée sur le carbone:
L’existence du carbone, à la base de toute vie, dépend de la température qui reste dans des limites spécifiques. Le carbone est une substance essentielle pour les molécules organiques telles que les acides aminés, les acides nucléiques et les protéines ; constituants de base de toute vie. Pour cette raison, la vie ne peut être fondée que sur le carbone. Etant donné cela, la température existante ne doit pas être en dessous de -20° C et ne pas excéder 120° C. Ce sont exactement les limites de température sur Terre.
Tout cela est à l’origine des équilibres sensibles essentiels à l’apparition de la vie et à sa continuité. Tous ces éléments sont amplement suffisants pour démontrer définitivement que la formation de la Terre et de l’Univers ne peut être le résultat d’un nombre de coïncidences successives. Les concepts de "réglage minutieux" et le principe d’entropie qui ont vu le jour au 20ème siècle sont des preuves supplémentaires attestant de la création de Dieu.
Nous avons construit au-dessus de vous sept [cieux] renforcés. [Y] avons placé une lampe [le Soleil] très ardente. (Coran, 78 : 12-13)
Comme nous le savons, la seule source de lumière dans le Système Solaire est le Soleil. Avec les progrès de la technologie, les astronomes ont découvert que la Lune n’était pas une source de lumière mais qu’elle reflétait simplement la lumière qui lui parvenait du Soleil. L’expression "lampe" dans le verset ci-dessus est la traduction du mot arabe siraaj qui décrit de la meilleure manière le Soleil, qui est la source de lumière et de chaleur.
Dans le Coran, Dieu emploie différents mots pour se référer aux corps célestes tels la Lune, le Soleil et les autres étoiles. C’est ainsi que les différences de structure entre le Soleil et la Lune sont exprimées dans les versets :
N'avez-vous pas vu comment Dieu a créé sept cieux superposés ? Et y a fait de la Lune une lumière et du Soleil une lampe ? (Coran 71 : 15-16)
Dans le verset ci-dessus, le mot "lumière" est utilisé pour la Lune (nour en arabe) et le mot "lampe" pour le Soleil (siraaj en arabe). Le mot utilisé pour la Lune évoque un corps sans mouvement, brillant et qui reflète la lumière. Le mot employé pour le Soleil se réfère à un corps céleste qui brûle continuellement, une source constante de chaleur et de lumière.
Par ailleurs, le mot "étoile" vient de la racine du mot arabe najama, signifiant "qui apparaît, qui surgit, visible". Comme dans le verset ci-dessous, on se réfère aux étoiles par le mot thaaqib qui est utilisé pour indiquer un corps qui brille et qui perce l’obscurité par sa lumière, qui s’auto-consume et qui est brûlant :
C'est une étoile scintillante ! (Coran, 86 : 3)
Nous savons maintenant que la Lune n’émet pas sa propre lumière mais qu’elle reflète celle du Soleil. Nous savons également que le Soleil et les étoiles émettent leur propre lumière. Ces faits nous ont été révélés par le Coran à une époque où l’être humain n’avait tout simplement pas les moyens de faire ce genre de découvertes par lui-même. C’était un âge où la connaissance des corps célestes par les hommes était pour le moins limitée. Cela souligne une fois de plus la nature miraculeuse du Coran.
L’une des plus importantes bases de l'équilibre de l’Univers est le fait que chaque corps céleste suit une orbite particulière. Etoiles, planètes et satellites tournent tous autour de leur propre axe et aussi tous ensemble autour du système dont ils dépendent. L’Univers fonctionne selon un ordre minutieux tel une horloge bien réglée.
Il existe dans l’Univers visible plus de 100 milliards de galaxies, les petites renfermant près d'un milliard d’étoiles. En outre, chaque grande galaxie en possède plus d'un trillion.17 Nombre de ces étoiles ont des planètes et la plupart de ces planètes ont des satellites. Tous ces corps célestes se déplacent dans des orbites calculées avec la plus grande précision. Depuis des millions d’années, chacun d’eux "vogue" sur sa propre orbite, en parfaite harmonie avec tous les autres. De plus, il existe un grand nombre de comètes, chacune disposant de sa propre voie, prédéterminée pour elle.
Dans l’Univers, les orbites ne sont pas l’apanage de quelques corps célestes. Le Système Solaire ainsi que d’autres galaxies se déplacent également à des vitesses immenses autour d’autres centres. En une année, la Terre et avec elle le Système Solaire parcourent 500 millions de km. Les scientifiques ont estimé que la moindre petite déviation des corps célestes de leurs orbites pouvait avoir des conséquences graves et entraîner la fin du Système Solaire. Par exemple, si la Terre déviait ne serait-ce que de 3 mm de son parcours normal, les conséquences seraient comme suit:
En effectuant sa rotation autour du Soleil, la Terre suit une orbite bien précise, de manière à ce que tous les 30 km environ, elle ne dévie que de 2,8 mm. L’orbite que suit la Terre ne change jamais, car même une déviation de 3 mm seulement provoquerait des désastres. Si la déviation était de 2,5 mm au lieu de 2,8 mm, alors son orbite serait plus élevée et nous serions tous gelés. Si la déviation était de 3,1 mm, on brûlerait.18
Une autre caractéristique des corps célestes est qu’ils tournent aussi autour de leurs propres axes. Le verset qui dit "Par le ciel qui accomplit ses révolutions" (Coran, 86 : 11) parle de cette vérité. A l’époque où le Coran a été révélé, l’humanité ne possédait évidemment pas de télescopes ni les techniques d’observation de pointe que nous avons aujourd’hui, et qui permettent d’observer les corps célestes situés à des millions de km. Elle n’avait pas non plus les connaissances modernes en termes de physique ou d’astronomie. C’est pourquoi, il était impossible d’affirmer que l’Espace est empli de "voies parfaitement tracées" (Coran, 51 : 7) comme l’atteste le verset. Cependant, le Coran en fait explicitement mention, car il est la parole de Dieu.
Tout comme les autres comètes de l'Univers, la Comète de Halley, dans la photo en haut, se déplace dans son orbite. Elle a une orbite spécifique et elle s'y déplace en parfaite harmonie avec les autres corps célestes. Tous les corps célestes – y compris les planètes, les satellites, les étoiles et même les galaxies – gravitent dans leurs propres orbites déterminées d'après des calculs minutieux. Celui qui a établi cet ordre parfait et le maintient est Allah, qui a créé tout l'Univers. |
Les versets du Coran évoquant le Soleil et la Lune soulignent que chacun suit une trajectoire spécifique:
C'est Lui qui a créé la nuit et le jour, le Soleil et la Lune, chacun évoluant sur une orbite propre. (Coran, 21 : 33)
Le mot "évoluer" dans le verset ci-dessus est exprimé en arabe par le mot sabaha et est utilisé pour décrire le mouvement du Soleil dans l’espace. Ce mot signifie que le Soleil ne se mouvoit pas dans l’espace de manière aléatoire mais qu’il effectue une rotation autour de son axe et suit un cheminement bien défini. Le fait que le Soleil ne soit pas fixe, mais qu’il suit plutôt une trajectoire spécifique, est également déclaré dans un autre verset:
Et le Soleil court vers un gîte qui lui est assigné ; telle est la détermination du Tout-Puissant, de l'Omniscient. (Coran, 36 : 38)
Ces faits, rapportés par le Coran, ont été découverts seulement à notre époque, par l'observation astronomique. Selon les calculs des astronomes, le Soleil voyage à la vitesse extraordinaire de 720.000 km à l'heure en direction de l'étoile Véga, dans une orbite particulière appelée l'apex solaire. Cela signifie que le Soleil parcourt environ 17.280.000 km par jour. Les planètes et les satellites de son système gravitationnel parcourent aussi la même distance.
Et la Lune, Nous lui avons déterminé des phases jusqu'à ce qu'elle devienne comme la palme vieillie. Le Soleil ne peut rattraper la Lune, ni la nuit devancer le jour ; et chacun vogue dans une orbite. (Coran, 36 : 39-40)
La Lune ne suit pas une orbite classique telles que les satellites des autres planètes. Comme elle est en orbite autour de la Terre, elle vogue parfois derrière elle et d’autres fois devant elle. Et comme la Lune tourne aussi avec la Terre autour du Soleil, elle suit en réalité un schéma constant dans l’espace ressemblant à la lettre "S". Cette route, tracée par la Lune dans l’espace, est décrite dans le Coran comme ressemblant à la palme vieillie et elle ressemble effectivement à la forme tordue d’une branche de palmier. En effet, le mot ourjoun employé dans le Coran se réfère à une branche de palmier fine et tordue et est utilisé pour décrire la partie qui est laissée une fois que le fruit a été cueilli. Le fait de qualifier la branche de "vieille" est également opportun étant donné que les vieilles branches de palmier sont plus fines et plus tordues.
Il est un fait certain qu’il y a 1.400 ans personne ne possédait une quelconque connaissance sur l’orbite de la Lune. Le fait que ces caractéristiques de la Lune, démontrées par la technologie moderne et un amas de connaissances, aient été révélées dans le livre est encore l’un des miracles scientifiques du Coran.
Vu que la Lune tourne avec la Terre autour du Soleil, elle suit un schéma à travers l'espace qui ressemble à la lettre "S". L'orbite décrit une trajectoire dont l'aspect est celui d'une branche tordue de palmier séché, telle que révélée dans le Coran. |
C'est Lui qui a fait du Soleil une clarté et de la Lune une lumière et Il en a déterminé les phases afin que vous sachiez le nombre des années et le calcul [du temps]. Dieu n'a créé cela qu'en toute vérité. Il expose les signes pour les gens doués de savoir. (Coran, 10 : 5)
Et la Lune, Nous lui avons déterminé des phases jusqu'à ce qu'elle devienne comme la palme vieillie. (Coran, 36 : 39)
Dans le premier des versets ci-dessus, Dieu a clairement révélé que la Lune était un moyen de mesure permettant aux gens de calculer le nombre des années. De plus, notre attention est clairement attirée sur le fait que ces calculs doivent être effectués selon la position de la Lune alors qu’elle tourne sur son orbite. Etant donné que les angles entre la Terre et la Lune et la Lune et le Soleil varient constamment, nous voyons la Lune sous différentes formes à différents moments. En outre, notre capacité à voir la Lune est possible grâce au Soleil qui l’illumine. La quantité de lumière réfléchie par la Lune et que nous observons depuis la Terre change. En gardant en mémoire ces changements, un certain nombre de calculs peut être effectué, rendant possible le calcul des années.
Dans les temps anciens, le mois correspondait au laps de temps entre deux pleines lunes, ou bien le temps qu’il fallait à la Lune pour tourner autour de la Terre. Selon ces calculs, un mois équivalait à 29 jours, 12 heures et 44 minutes. Ceci est plus connu sous le nom de "mois lunaire". 12 mois lunaires représentent une année, selon le calendrier hijri. Cependant, il existe une différence de 11 jours entre le calendrier hijri et le calendrier grégorien, pour lequel une année équivaut au temps nécessaire à la Terre pour parcourir sa trajectoire autour du Soleil. En effet, un autre verset insiste sur cette différence:
Or, ils demeurèrent dans leur caverne trois cent ans et en ajoutèrent neuf (années). (Coran, 18 : 25)
Nous pouvons expliquer le calcul de cette période de temps indiquée par le verset ainsi : 300 ans x 11 jours (la différence qui apparaît chaque année) = 3.300 jours. En tenant compte du fait qu’une année solaire dure 365 jours, 5 heures, 48 minutes et 45,5 secondes, 3.300 jours/365,24 jours = 9 ans. En d’autres mots, 300 ans d’après le calendrier grégorien équivaut à 300+9 ans selon le calendrier hijri. Comme nous pouvons le voir, ce verset se réfère très subtilement à la différence de 9 ans. (Dieu sait mieux) Il n’y a aucun doute sur le fait que le Coran, porteur de ce type d’information, et transcendant les connaissances de l’époque, soit une révélation miraculeuse.
Non !... Je jure par les planètes qui gravitent, qui courent et disparaissent ! (Coran, 81 : 15-16)
Le mot khounnas dans la sourate at-Takwir (verset 15), traduit par "gravitent", signifie rétrécir et se recroqueviller, se rétracter et faire demi-tour. L’expression arabe traduite par "disparaissent" au verset 16 est kounnas, la forme plurielle de kaanis, qui se réfère à une voie spécifique : l'entrée dans un nid, le foyer d’un corps en mouvement, ou ceux qui rentrent chez eux et s’y cachent. Encore une fois dans le verset 16, le mot jawaar, la forme plurielle de jariyah qui signifie quelque chose qui bouge et qui coule, est traduit par "courent". En gardant à l’esprit cette signification, il est très possible que ces versets se réfèrent aux forces gravitationnelles des planètes et à leurs mouvements autour de leurs orbites.
Les mots dans les versets ci-dessus décrivent parfaitement les mouvements orbitaux issus de la force de gravité. De ceux-ci, le mot khounnas fait référence à l’attraction des planètes par leurs propres centres et aussi leur attraction vers le Soleil, qui est le centre de notre Système Solaire. (Dieu sait mieux) Cette force de gravité existait déjà dans l’Univers – bien qu’il n’ait été possible de découvrir cette force d’attraction qu’avec les formules mathématiques d’Isaac Newton, qui vécut au 17ème et 18ème siècles. Le mot jawaar dans le verset qui suit, insiste sur les mouvements orbitaux qui résultent de la force centrifuge qui s’oppose à la force d’attraction. Il n’y a aucun doute sur le fait que l’utilisation du mot jawaar et du mot khounnas (attraction vers le centre, rétrécissement) ainsi que du terme kounnas (voie, entrée dans le nid, foyer d’un corps en mouvement) indiquent une vérité scientifique importante que personne n’aurait pu connaître il y a 1.400 ans. (Dieu sait mieux) De plus, ces versets, qui sont des sujets par lesquels jure le Coran, sont une autre indication de l’importance de leur contenu.
Il a créé les cieux et la terre en toute vérité. Il enroule la nuit sur le jour et enroule le jour sur la nuit. (Coran, 39 : 5)
Les mots utilisés dans le Coran pour décrire l’Univers sont tout à fait remarquables. Le mot arabe traduit ici par "enrouler" dans le verset ci-dessus, est youkawwir. En français cela signifie enrouler une chose autour d’une autre chose ronde. Par exemple, dans les dictionnaires en langue arabe, ce mot est utilisé pour décrire l’action d’enrouler une chose autour d’une autre, de la même manière que l'on met un turban. L’information donnée par ce verset au sujet de la nuit et du jour contient une information pertinente au sujet de la forme de la Terre. Ceci ne peut être vrai que si la Terre est ronde. Ceci signifie que le Coran, qui fut révélé au 7ème siècle, faisait déjà allusion à la rondeur de la Terre.
Cependant, il ne faut pas oublier que l’astronomie de l’époque percevait le monde différemment. On pensait à ce moment-là que le monde était plat et tous les calculs scientifiques et toutes les explications étaient basés sur cette croyance. Cependant, le glorieux Coran a employé les mots les plus décisifs lorsqu’il s’est agi de décrire l’Univers. Ces faits, qui n’ont pu être correctement compris que durant notre siècle, étaient dans le Coran depuis une longue période de temps.
Et tu verras les montagnes, que tu croyais figées, passer comme des nuages. Telle est l'œuvre de Dieu qui a tout façonné à la perfection. Il est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites ! (Coran, 27 : 88)
Le verset ci-dessus insiste sur le fait que la Terre non seulement tourne autour d’elle-même mais que sa rotation a un sens. La direction du mouvement des principales masses nuageuses situées à 3.500-4.000 m d’altitude va toujours d’Ouest en Est. C’est généralement l’état du temps à l’Ouest que l’on observe pour établir les bulletins météorologiques19
La principale raison pour laquelle les masses nuageuses vont d’Ouest en Est est la direction dans laquelle la Terre effectue sa rotation. Comme nous le savons maintenant, notre Terre tourne d’Ouest en Est. Ce fait scientifique, récemment établi par la science, a été révélé par le Coran il y a 1.400 ans de cela, à une époque où l’on pensait que la Terre était plate, et qu’elle se reposait sur le dos d’un éléphant.
Et quant à la terre, après cela, il l'a étendue. (Coran, 79 : 30)
Dans le verset ci-dessus, le mot dahaa est utilisé en arabe originel. Ce verbe vient du verbe dahaw signifiant "étendre". Bien que le mot veuille dire aussi couvrir ou arranger, la signification du verbe n’est pas seulement un arrangement prosaïque, étant donné qu’il décrit un arrangement en un cercle.
Le concept de forme sphérique est aussi présent dans d’autres termes dérivés du mot dahaw. Par exemple le mot dahaw se réfère aussi à des enfants lançant un ballon dans un trou dans le sol ou des jeux qui impliquent un lancer de pierres dans des trous et des jeux avec des noix. Des mots dérivant de cette racine sont aussi utilisés pour parler d’une autruche préparant son nid, débarrassant les pierres de l’endroit où elle s’apprête à pondre ses œufs, l'endroit où elle place les œufs et l'œuf lui-même.
En effet, la rondeur de la Terre rappelle celle d’un œuf. La forme sphérique légèrement plate de la Terre est appelée géoïde. De ce point de vue, le mot dahaa contient d’importantes informations sur la forme que Dieu a donnée à la Terre. Pendant des centaines d’années, les gens ont cru que la Terre était plate et n’ont appris la vérité que grâce au développement de la technologie. Pourtant ce fait était révélé dans le Coran il y a 1.400 ans.
O ensemble des génies et des hommes ! Si vous pouvez sortir des domaines des cieux et de la terre, sortez-en donc ! Vous n'en sortez que par un très grand pouvoir. (Coran, 55 : 33)
Le mot arabe traduit par "domaines" dans le verset ci-dessus est aqtaar. C’est la forme plurielle du mot qoutr, signifiant diamètre et se référant aux cieux et à la Terre ayant plusieurs diamètres. Il est possible dans la langue arabe de déterminer à partir de la forme utilisée pour un mot s'il est au singulier, au pluriel (plus de deux choses ou personnes), ou au duel. Par conséquent, la forme du mot utilisée ici, la forme plurielle, se réfère à une autre information miraculeuse.
On ne peut dire d’un corps tridimensionnel qu’il a un seul diamètre que s’il est parfaitement sphérique. Le terme "diamètre" peut seulement faire référence à un corps irrégulier mais dont la forme de base est sphérique. Ce mot choisi dans le Coran – diamètre – est très important car il indique la forme géoïde de la Terre. Un autre élément notable dans le verset est le fait que la Terre et les cieux soient mentionnés séparément en référence à leurs diamètres.
Selon la théorie de la relativité d’Einstein, l’Univers est en expansion. Mais cela ne signifie pas que les galaxies et les autres corps célestes sont dispersés dans l’espace. Cela signifie que l’espace est en train de s’étendre et que la distance entre les galaxies s’accroît.
L’expression "les domaines des cieux" dans la sourate ar-Rahman indique la structure sphérique de l’espace. (Dieu sait mieux) De la même manière que les diamètres de l’espace varient en fonction des différents points de l’espace, les diamètres d’un espace en constante expansion va aussi afficher des différences. De ce point de vue, l’utilisation de la forme plurielle du terme "diamètre" est pleine de sagesse, et constitue l’une des indications que le Coran est bien la révélation de Dieu, l’Omniscient.
L’atmosphère ne laisse passer que les rayons solaires requis pour la vie sur Terre. Par exemple, les rayons ultraviolets n’atteignent que partiellement notre planète. C’est la fourchette la plus appropriée pour permettre aux plantes d’effectuer la photosynthèse et en définitive de permettre aux êtres vivants de survivre. |
C'est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre, puis Il a orienté Sa volonté vers le ciel et en fit sept cieux. Et Il est Omniscient. (Coran, 2 : 29)
Il S'est ensuite adressé au ciel qui était alors fumée, et lui dit, ainsi qu'à la terre : "Venez tous deux, bon gré, mal gré." Tous deux dirent : "Nous venons obéissants." (Coran, 41 : 11-12)
Le mot "cieux", présent dans de nombreux versets du Coran, est employé pour désigner le ciel ainsi que l’Univers tout entier. On comprend alors que le ciel, ou l’atmosphère, est constitué de sept couches.
Nous savons aujourd’hui, que l’atmosphère est constituée de sept couches superposées.20 Fondées sur des critères de composition chimique ou de température, les définitions déterminées ont permis d’établir que l’atmosphère de la Terre est constituée de 7 couches.21 Le "Limited Fine Mesh Model (LFMMII)", un modèle d’atmosphère utilisé pour estimer les conditions météorologiques pendant 48 heures, confirme aussi que l’atmosphère est constituée de 7 couches. Selon les définitions de la géologie moderne, les sept couches atmosphériques sont décrites ainsi:
1. Troposphère
2. Stratosphère
3. Mésosphère
4. Thermosphère
5. Exosphère
6. Ionosphère
7. Magnétosphère
Le Coran dit : "Il les détermina en sept cieux et révéla à chaque ciel sa fonction." (Coran, 41 : 12) En d’autres mots, Dieu nous explique qu’Il a assigné à chaque ciel sa propre fonction. Et effectivement, comme nous le verrons dans les chapitres suivants, chacune de ces couches a un rôle vital pour le bienfait de l’humanité et de celui de tous les êtres vivants sur Terre. Chaque couche possède une fonction particulière, depuis la formation de la pluie jusqu’à la prévention des rayons nocifs, du reflet des ondes radio à la préservation contre l’effet néfaste des météores.
Les versets ci-dessous nous informent de l’apparition de ces sept couches de l’atmosphère:
N'avez-vous pas vu comment Dieu a créé sept cieux superposés ? (Coran, 71 : 15)
Celui qui a créé sept cieux superposés… (Coran, 67 : 3)
Le mot en arabe tibaaq dans ces versets, traduit en français par "couches" signifie "couche, couverture ou enveloppe appropriée de quelque chose", et met l’accent sur le fait que la couche supérieure est très appropriée pour la couche inférieure. Le mot est utilisé ici aussi au pluriel : "couches". Les sept cieux superposés, tels que décrits dans ce verset, sont sans aucun doute l’expression la plus parfaite pour décrire l’atmosphère. C’est un grand miracle que ces vérités, qui n’auraient absolument pas pu être découvertes sans la technologie du 20ème siècle, aient été explicitement énoncées dans le Coran voici 1.400 ans.
Dans le Coran, Dieu attire notre attention sur un attribut très important du ciel:
Nous avons fait du ciel une voûte protégée, et pourtant ils se détournent de Nos signes. (Coran, 21 : 32)
Cet attribut du ciel a été prouvé par les recherches scientifiques effectuées au 20ème siècle. L’atmosphère entourant la Terre tient une place fondamentale dans la préservation de la vie : tout en détruisant de nombreuses météores, grandes et petites, lorsqu’elles s’approchent de la Terre, elle les empêche d’y tomber, et de nuire à de nombreux êtres vivants.
De plus, l’atmosphère filtre les rayons lumineux provenant de l’Espace qui sont nuisibles pour les êtres vivants. Ce qui est le plus frappant dans cette fonction de l’atmosphère, est qu’elle ne laisse passer que les rayons inoffensifs et bénéfiques – la lumière visible, l’ultraviolet proche et les ondes radio. Tout ce rayonnement est essentiel pour la vie. Les rayons ultraviolets proches, que l’atmosphère ne laisse que partiellement passer, sont très importants pour la photosynthèse des plantes et pour la survie de tous les êtres vivants. La majeure partie des rayons ultraviolets intenses émis par le Soleil sont filtrés par la couche d’ozone de l’atmosphère, et seule une partie restreinte – et essentielle – du spectre ultraviolet parvient jusqu’à la Terre.
La fonction protectrice de l’atmosphère ne s’arrête pas là. Elle protège aussi la Terre du froid glacial de l’Espace, dont la température est d’environ -270° C.
Outre l’atmosphère, la ceinture de Van Allen, une couche issue du champ magnétique terrestre, sert également de bouclier contre le rayonnement nuisible qui menace notre planète. Ce rayonnement, qui est constamment émis par le Soleil et les autres étoiles, est mortel pour les êtres vivants. Si la ceinture de Van Allen n’existait pas, les énormes éruptions d’énergie, appelées "éruptions solaires", que connaît fréquemment le Soleil détruiraient toute vie sur Terre.
Le Dr Hugh Ross explique l’importance des ceintures de Van Allen pour notre survie:
"La Terre est la plus dense des planètes du Système Solaire. Ce grand noyau composé de nickel et de fer exerce un grand champ magnétique. Ce champ magnétique forme la couche protectrice de radiation de Van Allen. Cette couche protège la Terre contre des bombardements de radiation. Sans cette couche, il n’y aurait pas de vie sur Terre. La seule autre planète qui possède un champ magnétique et qui est formée de zones rocheuses est Mercure. Mais l’intensité de ce champ magnétique est 100 fois moins importante que celle de la Terre. La couche protectrice de radiation de Van Allen est particulière à la Terre."22
La magnétosphère, générée par le champ magnétique terrestre, sert de bouclier protégeant la Terre des corps célestes, des rayons cosmiques nocifs et des particules. Dans la photo ci-dessus, on aperçoit cette couche, que l'on appelle aussi ceintures de Van Allen. Ces ceintures situées à des milliers de km au-dessus de la Terre, protègent les êtres vivants sur Terre des particules qui seraient fatales si elles parvenaient à les atteindre depuis l'espace. Toutes ces découvertes scientifiques prouvent que le monde est protégé d'une manière très particulière. Ce qui est extraordinaire aussi c'est que cette protection a été révélée dans le Coran à travers le verset "Et Nous avons fait du ciel un toit protégé" il y a 14 siècles de cela. |
On a calculé que l’énergie transmise lors d’une seule de ces éruptions équivalait à 100 milliards de bombes atomiques, dont une seule est équivalente à la bombe lancée sur Hiroshima à la fin de la seconde guerre mondiale. Cinquante-huit heures après une éruption, on a noté que les aiguilles magnétiques des boussoles effectuaient des mouvements inhabituels et à 250 km au-dessus de l’atmosphère terrestre, la température s’est brusquement élevée à 2.500° C.
Bref, c’est un système parfait qui fonctionne au-dessus de la Terre. Il enveloppe notre monde et le protège des menaces extérieures. Il y a bien des siècles, le Coran nous informait déjà que l’atmosphère du monde fonctionne comme un bouclier protecteur.
La plupart des gens qui regardent le ciel ne pensent pas à la fonction protectrice de l'atmosphère. Ils ne réfléchissent presque jamais à ce que le monde ressemblerait si cette structure n'existait pas. La photo ci-dessus montre un cratère géant issu de l'impact d'un météore en Arizona, Etats-Unis. Si l'atmosphère n'existait pas, des millions de météorites tomberaient sur Terre et celle-ci deviendrait un lieu inhabitable. En fait, l'aspect protecteur de l'atmosphère permet aux être vivants de survivre en toute sécurité. C'est certainement la protection d'Allah et un miracle proclamé par le Coran. |
C'est Lui qui vous a fait la terre pour lit, et le ciel pour toit ; qui précipite l'eau (la pluie) du ciel et par elle, fait surgir toutes sortes de fruits pour vous nourrir : ne donnez donc pas des égaux à Dieu, alors que vous savez. (Coran, 2 : 22)
Les essaims des Geminides sont observés au plus haut de leur intensité la deuxième semaine de décembre de chaque année. Les courtes lignes sur le côté sont des traces laissées par des étoiles, les plus longues appartiennent aux météores. L'averse de météores que vous voyez sur la photo tombe à une fréquence de 58 par heure |
Ici, le ciel est décrit comme al samaa’ binaa. Signifiant aussi bien "dôme" que "toit", il est décrit également comme étant une sorte de tente que les Bédouins utilisent.23 En assimilant le ciel à une tente, le Coran souligne que c'est une forme de protection contre les éléments externes.
Même si nous n’en sommes généralement pas conscients, un grand nombre de météores tombent sur la Terre, tout comme ils tombent sur d’autres planètes. La raison pour laquelle ils provoquent la formation de cratères aussi énormes sur d’autres planètes alors qu’ils n’endommagent pas la Terre provient de la considérable résistance que leur oppose l’atmosphère. Le météore est incapable de résister pendant longtemps car il perd beaucoup de sa masse lors de la combustion due à la friction. Ce danger, qui autrement pourrait causer de terribles désastres, est ainsi empêché par l’atmosphère. En plus des versets cités ci-dessus concernant les caractéristiques protectrices de l’atmosphère, le verset ci-dessous attire l’attention aussi sur la création spéciale:
N'as-tu pas vu que Dieu vous a soumis tout ce qui est sur la terre ainsi que le vaisseau qui vogue sur la mer par Son ordre ? Il retient le ciel de tomber sur la terre, sauf quand il le permettra. Car Dieu est plein de bonté et de miséricorde envers les hommes. (Coran, 22 : 65)
La propriété protectrice de l’atmosphère dont nous avons discuté dans les chapitres précédents, est en d’autres mots, une protection contre les éléments externes. Avec le mot "toit" se référant au ciel, notre attention est attirée sur cet aspect du ciel, qui ne pouvait absolument pas être connue à l’époque de notre Prophète (pbsl). Le fait que cette information nous ait été transmise il y a 1.400 ans de cela dans le Coran, alors qu’il n’existait pas encore de vaisseau spatial ni de télescopes géants, prouve une fois de plus que le Coran est une révélation de notre Seigneur, l’Omniscient.
Le 11ème verset de la sourate at-Tariq, dans le Coran, fait référence à la fonction de "retour" du ciel:
Par le ciel doté de retour. (Coran, 86 : 11)
Le mot raj’ traduit par "retour" dans le verset exprime aussi la notion de "renvoi". Comme on le sait, l’atmosphère enveloppant la Terre est constituée de nombreuses couches. Chaque couche joue un rôle important au profit de la vie. La recherche a révélé qu’elles ont pour fonction de renvoyer les matériaux ou les rayons auxquels elles sont exposées dans l’Espace ou vers la Terre. Examinons maintenant à travers quelques exemples la fonction de "renvoi" accomplie par les couches qui environnent la Terre.
La troposphère, située à 13-15 km au-dessus de la Terre, permet à la vapeur d’eau s’élevant de la surface de se condenser et de retourner vers la Terre sous forme de pluie. La couche d’ozone, à une altitude de 25 km, réfléchit le rayonnement nuisible et la lumière ultraviolette venant de l’Espace, et les renvoie dans l’Espace.
L’ionosphère absorbe les ondes radio émises depuis la Terre, et les renvoie vers différentes parties du monde, tout comme un satellite de communication passif : c’est ce qui permet la communication sans fil et l’émission radiophonique et télévisée sur de longues distances. La magnétosphère renvoie les particules radioactives nuisibles émises par le Soleil et les autres étoiles dans l’Espace avant qu’elles n’atteignent la Terre.
L’affirmation par le Coran de cette propriété des couches composant le ciel, que la science n’a pu découvrir que récemment, prouve une fois encore que le Coran est la parole de Dieu.
La présence d'eau est essentielle pour la vie sur Terre. L'un des facteurs favorisant la formation de l'eau dans la troposphère, l'une des couches composant l'atmosphère. La Troposphère, permet à la vapeur d'eau s'élevant de la surface de la Terre de se condenser et d'y retourner sous forme de pluie. | La couche atmosphérique qui bloque les rayons qui pourraient être fatals à la vie sur Terre est l’ozonosphère. Par exemple, l’ozonosphère, renvoie les rayons cosmiques nocifs tels que les ultraviolets vers l’espace, et les empêche ainsi d’atteindre la Terre et de nuire à la vie. | Chaque couche de l’atmosphère a des attributs bénéfiques aux êtres humains. Par exemple, l’ionosphère, l’une des couches supérieures de l’atmosphère, propage les ondes radios émises depuis un certain point, constituant ainsi un moyen important des radio-communications à longue distance. |
Une information au sujet de la Terre et apportée par le Coran, est sa similarité au ciel composé de sept couches:
C'est Dieu qui a créé sept cieux et autant de terres. Entre eux [Son] commandement descend, afin que vous sachiez que Dieu est en vérité Omnipotent et que Dieu a embrassé toutes choses de [Son] savoir. (Coran, 65 : 12)
On sait, en effet, aujourd’hui que l’atmosphère terrestre est constituée de différentes couches superposées. De plus, ces couches sont précisément au nombre de septd comme le décrit le Coran. Elles sont décrites ainsi par les scientifiques :
1. Lithosphère (croûte océanique)
2. Lithosphère (croûte terrestre)
3. Asthénosphère
4. Manteau supérieur
5. Manteau inférieur
6. Noyau externe
7. Noyau interne
Le mot lithosphère dérive du grec lithos, signifiant "pierre", et constituant la strate supérieure de l’écorce terrestre. Elle est plutôt mince en comparaison avec les autres strates. La lithosphère en dessous des océans est encore plus fine, et constitue une région à activité volcanique. Son épaisseur moyenne est de 80 km. Elle est plus froide et plus dure que les autres couches, et par conséquent forme l’enveloppe de la Terre.
Sous la lithosphère se trouve la strate appelée asthénosphère, terme dérivant du mot grec asthenes signifiant "faible". Cette couche est plus fine que la lithosphère et est en mouvement constant étant donné sa composition visqueuse. Elle est formée de substances chaudes et semi-solides, capables de fondre lorsque exposées à de trop fortes températures et pression au cours des périodes géologiques. On pense que la lithosphère, de structure solide, flotte ou se déplace sur une asthénosphère en mouvement lent.24 Sous ces strates, il existe une couche de très forte température et d’une épaisseur d’environ 2.900 km, composée de roches semi-solides, appelée le manteau de la Terre. Cette couche contient plus de fer, de magnésium et de calcium que la croûte, et est aussi plus chaude et plus dense, car la température et la densité régnant au centre de la Terre augmentent avec la profondeur.
Au centre de la Terre se trouve le noyau, approximativement deux fois plus dense que le manteau terrestre. A l’origine de cette densité élevée est la teneur en métaux (alliage de fer et de nickel) beaucoup plus importante que la composition en roches. Le noyau est composé de deux parties. Une couche de métal liquide épaisse de 2.200 km, appelée noyau externe et le noyau interne à composition solide épais de 1.250 km. Le noyau externe liquide est à l’origine du champ magnétique terrestre durant la rotation de la Terre.
La concordance de ces données relatives au ciel et aux couches terrestres, identifiées seulement par la technologie du 20ème siècle, est sans aucun doute un autre miracle scientifique du Coran.
Quand la terre tremblera d'un violent tremblement, que la terre fera sortir ses fardeaux, et que l'homme dira : "Qu'a-t-elle?" Ce jour-là, elle contera son récit. (Coran, 99 : 1-4)
Le mot zilzaal signifie en arabe "tremblement de terre", ou "secousse", et le mot athqaalahaa signifie "charges, lourds fardeaux". Lorsqu’on réfléchit sur le verset ci-dessus à la lumière de sa signification première, nous réalisons qu’il fait référence à un fait scientifique important au sujet des tremblements de terre.
La sourate az-Zalzalah, verset 2, évoque la Terre faisant sortir ses fardeaux. En effet, des recherches menées ces dernières années, ont permis de découvrir l’existence de métaux lourds au centre de la Terre, et qui apparaissent lors des mouvements se produisant en surface. Selon les calculs des géologues, au fur et à mesure que la Terre se refroidit, des substances lourdes et denses pénètrent en son centre, alors que les plus légères sortent à la surface. C’est pourquoi l’écorce terrestre est composée des substances les moins lourdes (basaltes et roches granitiques), alors que les métaux les plus lourds (nickel et fer) se trouvent dans le noyau. Il en résulte que la subsurface, constituée de métaux en fusion, est composée de matériaux beaucoup plus lourds et plus denses que ceux à la surface.
Durant les tremblements de terre, les substances lourdes sous la surface ont l’opportunité de s’élever à la surface, et la Terre fait ainsi sortir ses fardeaux, comme révélé dans le Coran. De plus, les régions où les réserves de métal sont les plus concentrées sont également celles où l’activité volcanique est la plus intense. Ces découvertes scientifiques, très récentes, résultats de recherches de grande envergure, sont quelques exemples des faits scientifiques mentionnés par Dieu dans le Coran.
Le Coran attire l’attention sur une caractéristique géologique capitale des montagnes:
Et Nous avons placé dans la Terre des montagnes fermes, afin qu'elle ne s'ébranle pas avec eux. (Coran, 21 : 31)
Ce verset affirme que le rôle des montagnes est d’empêcher la survenue de "chocs" sur la Terre. On ignorait cette fonction à l’époque où le Coran a été révélé. On ne l’a compris que tout récemment, grâce aux découvertes de la géologie moderne.
Autrefois, on pensait que les montagnes étaient simplement des bosses qui se dressaient à la surface de la Terre. Cependant, les scientifiques ont réalisé que ce n’était pas vraiment le cas, et que les "fondations" de ces montagnes s’étendaient sur une profondeur 10 à 15 fois supérieure à leur hauteur visible. Avec de telles caractéristiques, les montagnes peuvent être comparées à un clou ou un piquet maintenant solidement une tente de camping. Par exemple, le Mont Everest, dont le sommet s’élève à près de 9 km au-dessus de la surface de la Terre, développe des "racines" sur une longueur supérieure à 125 km.25
Les montagnes apparaissent à la suite de mouvements et de collisions entre d’immenses plaques formant l’écorce terrestre. Quand deux plaques entrent en collision, la plus solide glisse sous l’autre, celle du dessus se plisse et forme des reliefs et des montagnes. La couche inférieure s’enfonce sous le sol et s’étend vers les profondeurs. Cela signifie que les montagnes cachent sous terre une partie de dimension aussi importante que la portion visible :
Dans un texte scientifique, la structure des montagnes est décrite comme suit :
Là où les continents sont les plus épais, comme dans les chaînes montagneuses, l’écorce s’enfonce plus profondément dans le manteau.26
Le Professeur Siaveda, un célèbre hydrogéologue de renommée mondiale, a fait le commentaire suivant sur la façon dont les montagnes avaient des tiges ressemblant à des racines et qui les maintiennent attachées à la surface.
La différence fondamentale entre les montagnes continentales et les montagnes océaniques se situe dans leur composition… Mais le dénominateur commun aux deux types de montagnes c’est leurs racines, capables de les soutenir. Dans le cas des montagnes continentales, des matières de densité plus basse et plus légère sont étendues sous terre comme des racines. Dans le cas des montagnes océaniques, il existe aussi des matières plus légères qui soutiennent les montagnes comme des racines… Par conséquent, la fonction des racines est de soutenir les montagnes selon la loi d’Archimède.27
De plus, un livre intitulé Earth "(La Terre), écrit par le Dr Frank Press, ancien président de l’Académie Nationale des Sciences, des Etats-Unis, et qui est encore utilisé comme un ouvrage de référence dans de nombreuses universités, affirme que les montagnes sont comme des piquets, enfouis profondément sous la surface de la Terre.28
Dans un verset, ce rôle des montagnes est indiqué au moyen d’une comparaison avec les "piquets" :
N’avons-nous pas placé la terre comme un lit, et les montagnes comme des piquets ? (Coran, 78 : 6-7)
Dans un autre verset, il a été révélé que Dieu a fait ce qui suit "et quant aux montagnes, Il les a ancrées." (Coran, 79 : 32). Le mot arsaahaa dans ce verset signifie "enraciner, fixer, ancrer".
De la même manière, les montagnes fixent l’écorce terrestre en s’étendant au-dessus et au-dessous de la surface de la Terre aux points de jonction de ces plaques. De cette façon, elles maintiennent l’écorce terrestre et l’empêchent de dériver sur la couche de magma ou au sein des plaques elles-mêmes. En résumé, on peut comparer les montagnes à des clous qui maintiennent ensemble des morceaux de bois. Cette fonction fixatrice des montagnes connue dans le jargon scientifique sous le terme "isostasie", correspond à l’équilibre entre les forces "ascendantes" créées par le manteau et les forces "descendantes" créées par la croûte terrestre. Comme les montagnes perdent de la masse à cause de l’érosion, de la perte de terres ou de la fonte des glaciers, elles peuvent regagner de la masse grâce à la formation des glaciers, aux éruptions volcaniques ou à la reconstitution du sol. Ainsi, alors que les montagnes deviennent plus légères, elles subissent une pression de poussée vers le manteau, par la force de poussée produite par les liquides. Par ailleurs, lorsqu’elles deviennent plus lourdes, elles subissent une pression de poussée vers le haut par la force de gravité. L’équilibre entre ces deux forces est réalisé grâce à l’isostasie. Cette caractéristique stabilisatrice des montagnes est décrite en ces termes par des sources scientifiques:
En 1855, G. B. Airy suggéra que l’écorce terrestre pouvait être comparée à des radeaux en bois flottant sur l’eau. Des morceaux de bois épais flottent plus haut à la surface de l’eau que des morceaux plus fins et de manière similaire, les parties épaisses de la croûte terrestre flotteront sur un liquide ou un substrat en plastique de plus grande densité. Airy affirmait que les montagnes avaient des racines profondes de roches de densité plus basse que les plaines n’ont pas. Quatre ans après la publication des travaux de Airy, J. H. Pratt formula une autre hypothèse… Selon cette hypothèse, les colonnes de roches situées sous les montagnes doivent avoir une densité plus faible, en raison de leur longueur plus importante, que les colonnes de roches situées sous les plaines et qui doivent être plus courtes. L’hypothèse d’Airy comme celle de Pratt impliquent que les irrégularités à la surface sont équilibrées par les différences de densité des roches situées sous les structures principales (montagnes et plaines) de l’écorce. Cet état d’équilibre est appelé "le concept d’isostasie".29
Aujourd’hui, nous savons que la couche rocheuse externe de la surface de la Terre est traversée par des failles et qu’elle est formée de plaques qui "flottent" au-dessus de la lave fondue. Etant donné que la Terre effectue une rotation très rapide autour de son axe, si ce n’était l’effet fixateur des montagnes, ces plaques se déplaceraient constamment. Dans un tel cas, le sol ne s’accumulerait pas à la surface de la Terre, l’eau ne serait plus retenue par le sol, les plantes ne pousseraient pas, et aucune route ni aucune maison ne pourrait être construite. En résumé, la vie sur Terre serait impossible. Cependant, grâce à la miséricorde de Dieu, les montagnes sont comme des pieux, et dans une large mesure, empêchent les mouvements des plaques terrestres.
Le rôle vital des montagnes, qui a été découvert par la géologie moderne et la recherché sismique, a été révélé dans le Coran il y a des centaines d’années de cela comme un exemple de la sagesse suprême dans la création de Dieu.
… Et Il a enfoncé des montagnes fermes dans la terre pour l'empêcher de basculer avec vous… (Coran, 31 : 10)
Dans un verset, nous apprenons que les montagnes ne sont pas immobiles comme elles semblent l’être, mais sont constamment en mouvement:
Et tu verras les montagnes, que tu croyais figées, passer comme des nuages. (Coran, 27 : 88)
Ce déplacement des montagnes est causé par le mouvement de l’écorce terrestre sur laquelle elles sont fixées. L’écorce terrestre flotte en quelque sorte sur le manteau, qui est plus dense. C’est au début du 20ème siècle que, pour la première fois, un savant allemand du nom d’Alfred Wegener a avancé l’hypothèse que les continents formaient initialement un seul bloc, puis dérivèrent sur différentes directions et s’écartèrent les uns des autres.
Ce n’est que dans les années 1980, 50 ans après la mort de Wegener, que les géologues ont compris qu’il avait raison. Comme Wegener l’avait indiqué dans un article rédigé en 1915, les continents étaient liés 500 millions d’années auparavant : la large masse continentale, appelée Pangée, était située au Pôle Sud.
La Pangée s’est fragmentée en deux il y a approximativement 180 millions d’années. Chaque morceau dériva vers une direction différente. L’un, Gondwana, incluait l’Afrique, l’Australie, l’Antarctique et l’Inde; l’autre, Laurasie, l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie, sauf l’Inde. Pendant les 150 millions d’années qui suivirent cette séparation, Gondwana et Laurasie se sont divisés en de plus petites parties.
Ces continents qui ont émergé suite à la fragmentation de la Pangée se sont constamment déplacés à la surface de la Terre de quelques centimètres par an, changeant au fur et à mesure les proportions de la mer et des continents.
Découvert grâce aux recherches géologiques effectuées au début du 20ème siècle, ce mouvement de l’écorce terrestre est expliqué par les scientifiques comme suit:
L’écorce et la partie supérieure du manteau, sur une épaisseur d’environ 100 km, sont divisées en segments appelés plaques. Il y a six plaques principales, et plusieurs petites. Selon la théorie appelée "la tectonique des plaques", ces plaques se déplacent sur la Terre, en emportant avec elles les continents et les fonds océaniques. La dérive des continents atteint 1 à 5 cm par an. A mesure que se poursuit le déplacement des plaques, une lente modification de la géographie de la Terre se produit. Chaque année, par exemple, l’Océan Atlantique s’élargit légèrement.30
Un point important doit être souligné : dans un verset du Coran, Dieu décrit le mouvement des montagnes comme une dérive. Aujourd’hui, la science moderne utilise l’expression "dérive des continents" pour décrire ce mouvement.31
La dérive des continents est un phénomène qui n’aurait pu être observé à l’époque de la révélation du Coran, et Dieu a clairement indiqué comment il fallait le comprendre : "Et tu verras les montagnes, que tu croyais figées". Il a ensuite décrit une réalité, indiquant que les montagnes passaient comme des nuages. Tel que décrit, le Coran attire clairement notre attention sur les mouvements des couches auxquelles les montagnes sont fixées.
C’est sans aucun doute un des miracles coraniques, que ce fait scientifique, qui a été récemment découvert par la science, ait été évoqué dans le Coran au 7ème siècle, lorsque la conception de la nature de l’Univers était basée sur la superstition et les mythes. C’est encore une preuve évidente que le Coran est la parole de Dieu.
Et J'en jure par le Seigneur des Orients et des Occidents, Nous sommes en mesure… (Coran, 70 : 40)
Seigneur des cieux et de la terre et de ce qui les sépare et Seigneur des Orients. (Coran, 37 : 5)
Le Seigneur des deux Orients et le Seigneur des deux Occidents. (Coran, 55 : 17)
Comme nous pouvons le noter, les mots orient et occident sont utilisés à la forme plurielle dans les versets ci-dessus. Par exemple, le mot machaariq traduit par "orients" dans le premier verset, et le mot maghaarib traduit par "occidents", sont à la forme plurielle, et indiquent qu’il y en a deux de chaque. Les mots machriqayn et maghribayn dans le dernier verset sont utilisés pour les deux orients et les deux occidents. Machaariq et maghaarib signifient aussi le lieu où le Soleil se lève et se couche. Les versets ci-dessus font par conséquent référence aux différents lieux où l’aube prend naissance et où le jour prend fin. Il faut noter aussi que c’est le Seigneur des "Orients et des Occidents" qui jure dans le premier verset.
L’axe autour duquel la Terre tourne autour d’elle-même forme un angle de 23° 27’. A cause de cet angle, et de la forme sphérique de la Terre, les rayons du Soleil ne frappent pas toujours la surface au même endroit. Cela signifie que le Soleil se lève en différents endroits à l’Est et se couche en différents endroits à l’Ouest.
Le fait que les expressions concernant l’Orient et l’Occident dans les versets ci-dessus, indiquent le lever et le coucher du Soleil en différents points, est révélateur d’une grande sagesse. (Dieu sait mieux)
Ne voient-ils pas que Nous frappons la terre et que Nous la réduisons [graduellement] de tous côtés ?... (Coran, 13 : 41)
… Ne voient-ils pas que Nous venons à la terre que Nous réduisons de tous côtés ?... (Coran, 21 : 44)
La Terre est bombardée par des protons, des électrons et des particules alpha provenant du Soleil. Ces vents solaires sont suffisamment puissants pour séparer l’atmosphère de la Terre. Cependant, il faudrait cinq fois plus de temps que la durée de vie du Soleil, à la vitesse actuelle de disparition des terres, pour venir à bout de l’atmosphère.32 En effet, grâce au puissant champ magnétique formé par la magnétosphère dans l’atmosphère, la Terre, dans une certaine mesure, est protégée de cette importante érosion. La perte d’ions-oxygène, d’hélium et d’hydrogène, dispersés à travers l’ionosphère dans les profondeurs de l’espace, est de dimension beaucoup plus petite que la vaste couche d’air environnant la Terre. Cependant, même ainsi, la quantité qui s’échappe dans l’espace est de taille significative.33
Grâce à la navette spatiale de la NASA, les chercheurs ont obtenu une preuve concrète que les explosions d’énergie dans le Soleil font que l’oxygène et les autres gaz se dispersent dans l’espace depuis la couche externe de l’atmosphère terrestre. Les scientifiques ont noté pour la première fois les 24 et 25 septembre 1998 que la Terre subit une perte de matière à partir de ses couches externes.34
Cependant, le verset ci-dessus fait peut-être également référence à la perte de terres sur un autre plan.
Aujourd’hui, les glaciers situés dans les pôles sont en train de fondre et le niveau des océans est en train de s’élever. La quantité croissante du niveau de l’eau couvre de ce fait encore plus de terres. Comme les zones côtières sont de plus en plus couvertes par la mer (constamment immergées), la superficie totale de terres non immergées se réduit.35 L’expression dans le verset "et que Nous la réduisons [graduellement] de tous côtés" fait probablement référence au fait que les zones côtières seraient couvertes par les eaux.
Un article du New York Times sur ce sujet dit:
Durant le siècle dernier, la température moyenne de la surface du globe a augmenté d’1 degré Fahrenheit, et le taux de réchauffement s’est accéléré pendant le dernier quart de siècle. C’est une valeur significative… De précédentes études effectuées à l’aide d’observations faites par satellite et avec l’appui de sous-marins semblent établir une tendance au réchauffement dans la région nord polaire et augmente la possibilité d’une fonte de la calotte glaciaire. Des scientifiques de l’Institut Goddard Space Science, un centre de recherche de la NASA situé à Manhattan, ont comparé les données d’un sous-marin enregistrées dans les années 50 et 60 avec les observations effectuées dans les années 90 et ont démontré que la couverture glaciaire dans tout le bassin arctique avait diminué de 45%. Les images satellites ont révélé que l’étendue de la couverture glaciaire avait rétréci d’une manière spectaculaire durant ces dernières années.36
Les découvertes faites vers la fin du 20ème siècle nous aident à comprendre la sagesse de la sourate ar-Ra’d, verset 41 et celle de la sourate al-Anbiya’, verset 44.
La recherche a révélé que la Terre ne cesse de voir son périmètre enfler au niveau de l'équateur. |
Cette perte aux extrémités, comme nous l’a révélé Dieu dans le Coran, peut être comprise à la lumière d’un autre fait scientifique. Le fait que la Terre, qui effectue sa rotation autour de son propre axe, a une forme géoïde, est un fait scientifique qui n’a été accepté que durant les siècles passés.
La recherche a révélé que le diamètre équatorial de la Terre s’étend sous l’effet de la force qui découle de sa rotation, et qu’il se comprime à ses extrémités, c’est-à-dire aux pôles. De plus, étant donné que la Terre est constamment en rotation, ce changement continue à avoir lieu. En effet, le terme nanqousou dans la sourate ar-Ra’d, verset 41, traduit par "réduire", montre que ce processus d’érosion est toujours en cours.
C’est la force de gravité qui a donné aux corps célestes tels que la Terre leur forme sphérique. Cependant, la forme n’est pas tout à fait sphérique, elle s’aplatit quelque peu aux pôles et grossit à l’équateur. Selon les chiffres de la NASA, le rayon de la Terre est de 6.378,1 km à l’équateur mais de seulement 6.356,8 km d’un pôle à l’autre.37 La différence est de 0,3%.
Ce modèle de la forme de la Terre a été suggéré par Isaac Newton en 1687. Ce fait, révélé par le Coran, a été révélé il y a 1.400 ans, c’est encore un autre de ses miracles scientifiques.
Par le ciel doté de retour ! Et par la terre qui se fend ! (Coran, 86 : 11-12)
Le mot arabe sad dans le verset ci-dessus signifie "se fendre, se fissurer, se séparer". Dieu jurant par la fissure de la Terre indique un phénomène important, tout comme d’autres miracles scientifiques dans le Coran. En 1945-46, les scientifiques sont descendus pour la première fois dans les profondeurs des mers et des océans afin d’étudier les ressources minérales de la Terre. L’un des faits les plus importants issu de cette recherche a été la découverte de la structure fissurée de la Terre. La couche rocheuse à la surface externe de la Terre a été ouverte par un très grand nombre de crevasses (failles), sur des dizaines de milliers de km, allant du Nord vers le Sud et de l’Est vers l’Ouest. Les scientifiques notèrent aussi qu’il y avait du magma en fusion sous la mer, à des profondeurs allant de 100 à 150 km.
La photo ci-dessus montre la structure fragmentée de la Terre. La couche de magma située sous l'écorce terrestre s'échappe ainsi vers la surface par cette structure fragmentée. Ceci réduit significativement la température régnant au centre de la Terre. |
A cause de ces fissures et de ces crevasses, la lave coule depuis les volcans jusqu’au fond de la mer. A cause de cette structure fissurée, une quantité significative de chaleur est dissipée, et une grande partie des roches fondues forme les montagnes sous les océans. Si la Terre ne possédait pas une telle structure permettant l’évacuation d’une grande quantité de chaleur depuis l’écorce, la vie sur Terre serait impossible.38
Il n’y a aucun doute qu’une telle information, requérant une technologie de pointe pour être découverte, donnée il y a 1.400 ans, constitue une autre preuve que le Coran est la parole de Dieu.
Si la Terre ne possédait pas une telle structure permettant l'évacuation d'une grande quantité de chaleur depuis l'écorce, la vie sur Terre serait impossible. |
Le fer est l’un des éléments évoqués dans le Coran. Dans la sourate al-Hadid, c’est-à-dire "le fer", nous apprenons ce qui suit :
Et Nous avons fait aussi descendre le fer, dans lequel se trouvent une force redoutable et des avantages pour les hommes… (Coran, 57 : 25)
Le mot anzalnaa traduit par "Nous avons fait descendre" et utilisé pour le fer dans ce verset, pourrait correspondre à une allégorie pour expliquer le service que le fer rend aux hommes. Mais si nous considérons le sens littéral du mot, celui de "faire descendre physiquement du ciel", comme dans le cas de la pluie et des rayons solaires, nous réalisons que ce verset implique un miracle scientifique très significatif.
Les découvertes astronomiques modernes ont en effet révélé que le fer qui se trouve sur la Terre provient d’étoiles géantes des confins de l’Espace.39
Le fer qu’on trouve sur Terre, aussi bien que celui présent dans tout le Système Solaire, vient des confins de l’espace, étant donné que la température du Soleil est insuffisante pour la formation du fer. La température à la surface du Soleil est de 6.000 degrés, et la température du noyau, quant à elle, est à peu près de 20 millions degrés. Ce métal ne peut être produit que dans des étoiles beaucoup plus grandes que le Soleil, où la température atteint plusieurs centaines de millions degrés. Quand la quantité de fer dans une étoile dépasse une certaine concentration, l’étoile ne peut plus l’héberger et finit par exploser en ce que l’on appelle une "nova" ou une "supernova". Ces explosions permettent la dispersion du fer dans l’Univers.40
Une source scientifique nous fournit les informations suivantes sur le sujet:
Il y a aussi des preuves concernant des supernovae plus vieilles. Des taux de fer-60 élevés dans les sédiments océaniques ont été interprétés comme des indicateurs d’explosion d’une supernova située à 90 années lumières du Soleil, il y a de cela 5 millions d’années. Le fer-60 est un isotope radioactif du fer, formé lors d’explosions de supernova, qui finit par se désintégrer et dont la demi-vie est de 1,5 million d’années. La présence accrue de cet isotope dans une couche géologique indique une récente nucléosynthèse d’éléments non loin dans l’Espace et leur transport par la suite sur Terre (probablement dans les grains de poussière).41
Tout cela montre que le fer ne s’est pas formé à l’intérieur de la Terre mais qu’il a été transporté dans l’Espace par des supernovae, et ainsi "descendu sur la Terre" exactement comme l’affirme le verset. Il est clair que cette information n’était pas connue au 7ème siècle, époque de la révélation du Coran. Néanmoins, ce fait est relaté dans le Coran, la parole de Dieu, qui cerne toutes choses de Son omniscience.
L’astronomie a aussi révélé que d’autres éléments se sont formés en dehors de la Terre. Dans le verset "Nous avons fait aussi descendre le fer", le mot "aussi" fait peut-être référence à cette idée. Cependant, le fait que le verset mentionne spécifiquement le fer est vraiment étonnant, étant donné que ces découvertes ont été faites à la fin du 20ème siècle. Dans son livre Nature’s Destiny, le très célèbre microbiologiste Michael Denton souligne l’importance du fer:
De tous les métaux, aucun n’est plus essentiel à la vie que le fer. C’est l’amas de fer au centre d’une étoile qui déclenche l’explosion d’une supernova et la dispersion subséquente des atomes vitaux pour la vie à travers tout le cosmos. C’est l’attraction exercée par la gravité sur les atomes de fer vers le centre de la Terre, durant les premiers âges de la planète, qui a généré la chaleur qui permit la différentiation chimique initiale de la Terre, le dégagement gazeux de l’atmosphère primitive, et aboutissant finalement à la formation de l’hydrosphère. C’est le fer en fusion au centre de la Terre, qui tel un gigantesque dynamo, génère le champ magnétique terrestre, lequel à son tour donne naissance à la ceinture de radiation de Van Allen, formant un bouclier à la surface de la Terre, s’opposant à toute entrée destructive de radiations cosmiques de haute énergie et préservant ainsi la couche d’ozone, zone très cruciale.
Sans l’atome de fer, il n’y aurait pas de vie basée sur la chimie du carbone dans le cosmos ; pas de supernova, pas de production de chaleur à l’époque primaire de la Terre, pas d’atmosphère, ni d’hydrosphère. Il n’y aurait pas eu de champ magnétique protecteur, pas de ceintures de radiation Van Allen, pas de couche d’ozone, pas de métal pour fabriquer de l’hémoglobine (dans le sang humain), pas de métal pour contrôler la réactivité de l’oxygène, et pas de métabolisme oxydatif.
La relation intime et fascinante entre la vie et le fer, entre la couleur rouge du sang et la mort d’étoiles distantes, n’indique pas seulement le rapport des métaux avec la biologie, mais aussi celui de la vie avec le cosmos…42
Ce phénomène indique clairement l’importance de l’atome de fer. Le fait qu’une attention toute particulière est portée au fer dans le Coran souligne aussi l’importance de cet élément. De plus, il y a une autre vérité cachée dans le Coran qui attire notre attention sur l’importance du fer : la sourate al-Hadid, verset 25, qui fait référence au fer, et qui contient deux codes mathématiques très intéressants :
"Al-Hadid" est la 57ème sourate du Coran. L’abjad, ou alphabet consonantique du mot al-hadid en arabe, lorsque les valeurs de ses lettres sont additionnées, est aussi 57. (Pour calculer l’abjad, voir le chapitre sur les calculs numérologiques dans le Coran.)
La valeur numérologique du mot hadid seul est de 26, et le chiffre 26 est le numéro atomique du fer.
Lingot de fer | |
La sourate al-Hadid est la 57ème sourate du Coran. La valeur numérique du mot al-hadid en arabe est 57. La valeur numérique du mot hadid tout seul est de 26. Comme on peut le voir dans la table périodique des éléments sur cette page, 26 est le numéro atomique du fer. A travers le verset révélé dans la sourate al- Hadid, Dieu Tout-Puissant indique comment le fer se forme, et grâce au code mathématique contenu dans ce même verset Il nous révèle un miracle scientifique. |
En outre, des particules d’oxyde de fer sont utilisées depuis 2003 dans le traitement du cancer appelé nanothérapie Magforce. Une équipe dirigée par le Dr Andreas Jordan, au mondialement célèbre Hôpital de la Charité en Allemagne, a réussi à éradiquer des cellules cancéreuses sans endommager les cellules saines à l’aide de cette nouvelle technique développée par Jordan, l’hyperthermie liquide magnétique (liquide magnétique de haute température). Ce traitement peut être résumé ainsi :
1- Un liquide contenant de l’oxyde de fer est injecté dans la tumeur au moyen d’une seringue spéciale. Ces particules se répandent dans toutes les cellules tumorales. Ce liquide est composé de millions de particules d’oxyde de fer dans 1 cm3, mille fois plus petites que les globules rouges, qui peut facilement circuler à travers tous les vaisseaux sanguins.43
2- Le patient est ensuite placé dans une machine dont le champ magnétique est très puissant.
3- Ce champ magnétique, appliqué d’une manière externe, commence à mettre les particules de fer dans la tumeur en mouvement. A ce moment-là, la température dans la tumeur contenant les particules d’oxyde de fer augmente jusqu’à 45° C.
4- En l’espace de quelques minutes, les cellules cancéreuses, incapables de se protéger de la chaleur, sont soit affaiblies, soit détruites. La tumeur peut ensuite être complètement éradiquée par une chimiothérapie subséquente.44
La diffusion de cette technique est une étape majeure dans le traitement de cette maladie potentiellement mortelle. Dans le traitement d’une maladie aussi répandue que le cancer, l’utilisation de l’expression "dans lequel se trouvent une force redoutable et des avantages pour les hommes" (Coran, 57 : 25) dans ce verset du Coran est particulièrement digne d’attention. En effet il veut probablement insister sur les bienfaits du fer sur la santé humaine. (Dieu sait mieux)
Glorifie le nom de ton Seigneur, le Très Haut, Celui qui a créé et agencé harmonieusement, qui a décrété et guidé, qui a fait pousser le pâturage et en a fait ensuite un foin sombre. (Coran, 87 : 1-5)
Plateforme pétrolière |
Comme nous le savons, le pétrole se forme à partir de la décomposition de plantes et d’animaux. Une fois que ces derniers se dégradent au fond de la mer durant des millions d’années, tout ce qu’il en reste ce sont des substances huileuses. Celles-ci, enfouies sous des épaisseurs de boue et de roche, se transforment en pétrole et en gaz. Les mouvements de l’écorce terrestre aboutissent quelques fois à la pétrification de la mer et à l’enfouissement des roches pétrolifères sous plusieurs milliers de mètres de profondeur. Le pétrole qui se forme quelques fois fuit à travers les pores des couches de roches situées à plusieurs kilomètres de profondeur, et monte à la surface où il s’évapore (sous forme de gaz), laissant derrière lui une masse de bitume.
Les trois éléments identifiés dans les quatre premiers versets de la sourate al-A’la font le parallèle avec la formation du pétrole. Il est probable que le terme mar’aa signifiant "pâturage ou prairie", se réfère aux substances organiques à partir desquelles se forme le pétrole. Le second terme notable dans le verset est ahwa, utilisé pour décrire une couleur noirâtre qui tend vers le vert, un vert foncé, des couleurs sombres et charbonneuses. On peut aussi penser que ce mot sert à décrire la matière issue de la dégradation des plantes, qui s’accumule dans le sol et qui vire progressivement au noir, étant donné que ces mots sont appuyés par un troisième mot, ghouthaa, traduit par le mot foin, et qui équivaudrait à "humus, assemblage de déchets de différentes plantes amassés et dispersés dans les vallées, détritus, feuilles ou écume". En plus de la connotation de "vomir" que véhicule ce mot, il peut également évoquer l’idée de "répandre de la matière vomie", et décrit la façon dont la Terre "vomit" du pétrole. En fait à la lumière des connaissances que nous avons au sujet de la formation du pétrole, la façon dont il émerge, son apparence mousseuse et sa couleur, on peut mieux comprendre la sagesse que renferme l’emploi de ces mots dans ces versets.
Comme nous l’avons vu dans ce verset, la plante devient un liquide noir et visqueux, dont la ressemblance est frappante avec la formation du pétrole. La description d’une telle formation qui dure des années, à une époque où la formation du pétrole était inconnue, est sans aucun doute, une autre preuve que le Coran est la parole de Dieu.
La relativité du temps est, aujourd’hui, une réalité scientifique, prouvée au début du 20ème siècle par la théorie de la relativité d’Einstein. Jusque-là, nul n’avait jamais pensé que le temps pouvait être relatif et changer selon les circonstances. Pourtant, le célèbre scientifique Albert Einstein a prouvé ce fait en découvrant la théorie de la relativité. Il montra que le temps est contingent en vitesse et en masse.
Cependant, le Coran a rapporté des informations sur la relativité du temps, notamment dans les trois versets suivants:
Cependant, un jour auprès de ton Seigneur, équivaut à mille ans de ce que vous comptez. (Coran, 22 : 47)
Du ciel, Il administre toute affaire sur terre et la fait ensuite monter vers Lui en un jour équivalant à mille ans de votre calcul. (Coran, 32 : 5)
Les anges ainsi que l'Esprit montent vers Lui en un jour dont la durée est de cinquante mille ans. (Coran, 70 : 4)
Cette référence du Coran à la relativité du temps a été révélée en 610. Elle constitue une autre preuve qu’il s’agit de toute évidence d’un Livre divin.
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4. Schwartz, "Cosmic 'big crunch' could trigger an early demise of our universe", Stanford Report, du 25 septembre 2002..
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15. Ibid., p. 11.
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39. Kazi, 130 Evident Miracles in the Qur'an, pp. 110- 111 ; et www.wamy.co.uk/announcements3.html, du Prof. Zighloul Raghib El-Naggar.
40. Ibid.
41. Priscilla Frisch, "The Galactic Environment of the Sun", American Scientist, janvier-février 2000, www.americanscientist.org/template/AssetDetail/assetid/21173?fulltext=true
42. Michael J. Denton, Nature's Destiny (The Free Press, 1998), p.198.
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