Ôtoi, âme apaisée, retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée. (Al Fajr, 27-28)
Nous avons déjà pris connaissance des deux aspects de l'âme: celui inspirant le mal et les actions répréhensibles, et l'autre s'en protégeant. Ce dernier permet à l'homme d'être guidé (par Allah) sur le chemin de la rectitude, comme expliqué dans le Coran. Allah a insufflé en lui quelque chose de Son esprit et il est devenu l'esprit, la conscience. Dans la sourate As Sajda, Allah nous informe à son sujet:
C'est Lui le Connaisseur [des mondes] inconnus et visibles, le Puissant, le Miséricordieux, qui a bien fait tout ce qu'Il a créé. Et Il a commencé la création de l'homme à partir de l'argile, puis Il tira sa descendance d'une goutte d'eau vile (le sperme); puis Il lui donna sa forme parfaite et lui insuffla de Son esprit. Et Il vous a assigné l'ouïe, les yeux et le cœur. Que vous êtes peu reconnaissants! (As Sajda, 6-9)
Aussi longtemps que quelqu'un suit la voix de sa conscience, il sera un modèle laissant transparaître les attributs d'Allah au sein de sa personnalité.
La conscience de l'homme marche en accord avec les commandements d'Allah. Deux versets dans la sourate Ar Roum sont tout à fait clairs à ce sujet:
Ceux qui ont été injustes ont plutôt suivi leurs propres passions, sans savoir. Qui donc peut guider celui qu'Allah égare? Et ils n'ont pas pour eux de protecteur. Dirige tout ton être vers la religion exclusivement [pour Allah], telle est la nature qu'Allah a naturellement donnée aux hommes — pas de changement à la création d'Allah. Voilà la religion de droiture; mais la plupart des gens ne savent pas. (Ar Roum, 29-30)
D'après ces versets on voit que les mécréants s'égarent en suivant leurs propres passions. Quant aux croyants, ils doivent suivre la religion qu'Allah a transmise à l'homme au moyen de la révélation. Cette religion propose un style de vie qui correspond mieux à la nature de l'homme et à sa conscience qui est, en fait, issue de l'esprit qu'Allah a insufflé en lui.