Il existe un danger subtile qui détourne les hommes de la religion, les empêche de se soumettre à notre Seigneur, Dieu, et qui est la source d’une série d’ennuis et de souffrances. Ce danger est incarné par le romantisme, un mouvement qui pousse à vivre non pas selon sa raison mais selon ses émotions et donc à se laisser guider par ses désirs, ses inimitiés, sa susceptibilité, ses tentations et ses caprices.
Le romantisme se transpose dans de nombreux domaines de la vie : le poing serré du fasciste ou l’hymne galvanisant du communiste sont les symboles des dangers politiques du romantisme. Les individus émotifs, qui font de leurs êtres aimés “le centre unique de leur vie”, capables de tout acte irrationnel (y compris le suicide) en vue d’être avec leur bien-aimé(e), sont les victimes de cette arme pernicieuse de Satan.
La menace du romantisme est d’autant plus grande que la plupart des personnes ne le considèrent pas du tout comme un danger, ni ne se rendent compte de l’antinomie entre cet état d’esprit et la religion. Au contraire, selon certains même, il ne s’agit pas d’un défaut mais d’une vertu encouragée et largement propagée.