Noyau de la cellule T
Si un ennemi surmonte toutes les barrières et réussit à pénétrer dans notre corps, cela ne signifie pas que l’armée de défense a été vaincue. Au contraire, la véritable guerre vient tout juste de commencer, et les principaux soldats entrent en jeu à cette étape. Les premiers soldats à rencontrer l’ennemi sont les cellules dévoreuses, c’est-à-dire les phagocytes, qui circulent en permanence dans notre corps et gardent le contrôle sur tout ce qui se passe.
Ce sont des “cellules spéciales de nettoyage”, qui ingèrent les microbes non désirés qui ont pénétré les surfaces intérieures du corps, et alertent le système immunitaire au besoin.
Certaines cellules du système immunitaire capturent, détruisent, digèrent et éliminent les particules minuscules et les matières liquides étrangères qui sont entrées dans notre corps. Cet événement est connu sous le nom de la “phagocytose” (l’engloutissement de cellules).
La phagocytose est l’un des éléments les plus importants du système immunitaire. Elle fournit une protection immédiate et efficace contre les infections.
Les phagocytes, considérés comme les “forces de police du corps”, peuvent être examinés sous deux angles différents.
1. Les forces de police mobiles: Elles patrouillent dans le sang et font la navette entre les tissus lorsque nécessaire. Ces unités cellulaires, qui circulent dans le corps, servent aussi pour le nettoyage.
2. Les forces de police stationnaires: Ce sont des macrophages immobiles, situés dans les espaces entre les tissus. Ils accomplissent la phagocytose de micro-organismes où qu’ils se trouvent, sans avoir à se déplacer.
Phagocytose en cours. Le macrophage (en jaune) digérant des bactéries (en bleu).
Si les antigènes envahisseurs (micro-organismes étrangers) sont en nombre faible pour être pris en charge par les cellules dévoreuses, ils sont détruits sans que l’alerte ne soit donnée. Mais si les microbes envahisseurs sont trop nombreux, les cellules dévoreuses peuvent échouer à les maintenir sous leur contrôle. Incapables de les digérer, elles s’accroissent en volume. Une fois distendues par les antigènes, les cellules éclatent, provoquant le débordement d’une substance liquide (le pus). Cela ne veut pas dire que la guerre est perdue. Jusqu’ici, les cellules dévoreuses ont juste rencontré les microbes, qui ont encore d’autres barrières plus résistantes à passer. La formation de pus active les lymphocytes, qui sont fournis par la moelle osseuse, les ganglions lymphatiques, et notamment, le thymus. La seconde vague de défense commence avec l’arrivée de nouvelles cellules immunitaires, qui attaquent tout ce qu’elles rencontrent, y compris les débris cellulaires, les antigènes libres et même de vieux globules blancs. Ces cellules immunitaires sont les véritables cellules dévoreuses, c'est-à-dire les macrophages, un type de phagocyte.
Quand la guerre s’intensifie, les macrophages entrent en action. Les macrophages opèrent d’une manière spécifique qui leur est propre. Ils ne sont pas impliqués dans des combats à un contre un comme les anticorps. Contrairement aux anticorps, ils ne travaillent pas avec un système similaire à une bombe visant une seule cible. Comme un fusil à plomb, ou une bombe qui peut être envoyée vers plusieurs cibles à la fois, les macrophages peuvent détruire un grand nombre d’ennemis en même temps.
Comme toutes les autres cellules immunitaires, les macrophages aussi sont fabriqués par la moelle osseuse. Les macrophages, qui ont une grande durée de vie, peuvent vivre des mois, voire des années. En dépit de leur petite taille (10-15 micromètres), ils sont cruciaux pour la vie humaine. Ils possèdent la capacité d’absorber et de digérer de grosses molécules par la phagocytose (ingestion).
Leur capacité d’ingestion fait d’eux les “ménagères” du système immunitaire. Ils enlèvent tous les matériaux qui ont besoin de nettoyage, comme les micro-organismes, les complexes antigènes-anticorps, et d’autres substances structurellement similaires aux antigènes. A la fin de ces processus, les substances qualifiées d’antigènes sont digérées, et ainsi ne constituent plus la moindre menace envers l’organisme.
Quand un pays est impliqué dans une guerre, une mobilisation générale est déclarée. La plupart des ressources naturelles et le budget sont dépensés pour les besoins militaires. L’économie est réorganisée afin de subvenir aux besoins de cette situation extraordinaire et le pays est engagé dans un effort de guerre maximum. De la même façon, le système immunitaire annoncera une mobilisation de masse, en recrutant tous ses éléments pour combattre l’ennemi. Imaginez-vous de quelle manière cela se produit?
Si l’ennemi est trop important par rapport à ce que les macrophages en lutte peuvent gérer, une substance spéciale est sécrétée. Le nom de cette substance est “pyrogène” qui est l’équivalent d’un signal d’alarme cellulaire.
Ci-dessus, vous pouvez voir des macrophages essayant d'ingérer des matériaux étrangers.
Après avoir parcouru un long chemin, les substances pyrogènes atteignent le cerveau où elles stimulent le centre d’augmentation de la fièvre. Une fois alerté, le cerveau coupe les alarmes du corps, et la personne développe de la fièvre. Le patient souffrant de fièvre ressent naturellement le besoin de se reposer. Ainsi, l’énergie dont a besoin l’armée de défense n’est pas dépensée ailleurs. Les pyrogènes produits par les macrophages sont conçus pour déclencher les mécanismes d’augmentation de la fièvre au niveau du cerveau. Par conséquent, les macrophages, les pyrogènes, le centre d’augmentation de la température dans le cerveau et le cerveau lui-même ont du être créés en même temps.
Il est évident qu’il y a là un plan parfait à l’ouvrage. Chaque condition est créée, sans défaut, pour que ce plan réussisse; les macrophages, les substances pyrogènes et d’autres substances similaires, le centre d’augmentation de la fièvre dans le cerveau ainsi que les mécanismes d’augmentation de la fièvre dans le corps…
1- Le macrophage ingérant des bactéries petit à petit. Le macrophage s'étend vers l'avant pour capturer des bactéries. | 2- Les bactéries sont capturées et piégées dans les extensions de la membrane du macrophage. | 3- Les bactéries, piégées dans la membrane du macrophage, sont absorbées l'une après l'autre. |
En l’absence d’un seul de ces systèmes, le système global ne pourrait pas fonctionner. Ainsi, on ne peut prétendre en aucune façon que ce système a pu apparaître pas à pas à travers une évolution.
Qui donc a réalisé ce plan?
Le macrophage (A) essaye d'atteindre la bactérie (C) en la prenant au piège grâce à une extension appelée pseudopode (B).
Qui sait que la fièvre du corps doit augmenter, et que de cette manière l’énergie nécessaire à l’armée de défense ne sera pas dépensée ailleurs?
Est-ce que ce sont les macrophages?
Les macrophages sont des cellules minuscules invisibles à l’œil nu. Ils n’ont pas la capacité de penser. Ce sont des organismes vivants qui obéissent uniquement à un ordre établi supérieur; ils s’acquittent simplement de leurs tâches.
Est-ce le cerveau?
Bien sûr que non. Le cerveau ne possède pas non plus le pouvoir de créer ou de produire quelque chose. Comme dans tous les autres systèmes, il n’est pas en position de donner des ordres, mais obéit seulement aux ordres et se soumet à eux.
Est-ce l’homme?
Certainement pas. Ce mécanisme protège l’homme d’une mort certaine, bien qu’il ne soit même pas conscient qu’un tel système aussi parfait travaille dans son propre corps. Même si on ordonnait à l’homme de développer une armée dans son propre corps, il ne saurait quoi faire.
Aujourd’hui, l’humanité n’est même pas capable de comprendre tous les détails de l’ordre présent dans le système immunitaire, en dépit de toute la technologie à sa disposition, encore moins de l’imiter.
C’est un fait évident que l’homme a été créé avec toutes ses caractéristiques déjà en place. De gré ou de force, il se soumet à son Créateur et aux systèmes qu’Il a mis en place. Comme tout le reste Lui est soumis…
… c’est à Lui qu’appartient ce qui est dans les cieux et la terre et c’est à Lui que tous obéissent.(Sourate El-Baqara, 2: verset 116)
Une autre fonction incroyable des macrophages est de fournir aux lymphocytes, c’est-à-dire les cellules B et T, qui sont les vrais héros du système immunitaire, des informations concernant l’ennemi. Après la phagocytose des antigènes, les cellules présentant les antigènes vont dans les ganglions lymphatiques (tissu lymphatique) à travers les canaux lymphatiques.
C’est un détail très important. Une cellule n’est capable de fournir et de transmettre de l’information sur l’ennemi, aux centres appropriés, que si elle possède une conscience et une raison. Pour que le macrophage sache que cette information sera utilisée par les lymphocytes, il doit être parfaitement informé de la stratégie générale du système immunitaire. Il est très clair que le macrophage, tout comme toutes les autres cellules, est l’élément obéissant d’un système totalement intégré.
Les lymphocytes sont les principales cellules du système immunitaire. La guerre intense menée dans le corps ne peut être gagnée qu’avec les efforts acharnés des lymphocytes. L’histoire de la vie de ces cellules est pleine d’étapes incroyablement intéressantes et merveilleuses, chacune d’entre elles étant, à elle seule, suffisante pour démontrer la nature archaïque de la théorie de l’évolution.
Des lymphocytes en guerre (en jaune), combattant des cellules cancéreuses
Ces guerriers courageux sont présents dans la moelle osseuse, les ganglions lymphatiques, les glandes salivaires, la rate, les amygdales et les articulations. Les lymphocytes sont présents et produits principalement dans la moelle osseuse.
La formation des lymphocytes dans la moelle osseuse est un des événements les plus mystérieux de la biologie. Dans ce cas, des cellules souches passent rapidement à travers un certain nombre d’étapes biologiques et revêtent une structure complètement nouvelle en devenant des lymphocytes (une cellule souche est une cellule non spécialisée qui donne naissance à une cellule spécialisée, comme par exemple une cellule sanguine).
Lorsque l’on considère qu’en dépit des formidables développements de la génétique, la transformation du plus simple microbe en une autre espèce similaire est impossible, le mystère de cet événement, qui a lieu dans la moelle osseuse, est encore plus grand. Ce mystère, non résolu par la science à ce jour, est un processus très simple pour notre corps. Pour cette raison, plusieurs scientifiques évolutionnistes ont reconnu que la sélection naturelle ou les mythes des mutations ne peuvent expliquer le mystère d’une telle transformation. Le professeur Ali Demirsoy déclara qu’une cellule complexe comme le lymphocyte, qui transporte pratiquement toute la responsabilité de la guerre, ne peut être évolué d’une simple cellule:
“Les cellules complexes n’ont pas été engendrées depuis des cellules primitives à travers un processus évolutif comme il a été récemment suggéré.”7
Ce fait est, en réalité, bien connu des scientifiques de notre époque. Mais, évidemment, s’ils acceptent ce fait, ils seront également obligés d’admettre l’existence d’un Créateur. C’est ce que la plupart d’entre eux sont peu disposés à accepter.
Le célèbre biochimiste Michael J. Behe, affirme que les évolutionnistes ne tiennent aucun compte de certains faits afin de nier l’existence de Dieu:
“Aussi, et malheureusement, des critiques ont, trop souvent, été écartées par la communauté scientifique par crainte de donner des arguments aux créationnistes. Il est ironique qu’au nom de la protection de la science, des critiques scientifiques vigoureuses de la sélection naturelle aient été balayées.”8
Les lymphocytes, les produits de cette mystérieuse transformation, qui est l’un des faits ignorés, jouent un rôle très intéressant dans le système immunitaire. Ils examinent les cellules du corps plusieurs fois par jour à la recherche de cellules malades. S’ils trouvent des cellules malades ou vieilles, ils les détruisent. Il y a environ 100 trillions de cellules dans notre corps et les lymphocytes n’en représentent que 1%.
Maintenant, imaginez un pays avec une population extrêmement importante, aux alentours de 100 trillions. Le nombre de travailleurs du corps médical (lymphocytes) serait alors de 1 trillion. Si nous pensons à la population actuelle qui atteint presque 7 milliards, le nombre de personnes vivant dans notre pays imaginaire serait d’environ 14 millions 285 mille fois la population mondiale. Serait-ce possible que tous les habitants de ce pays puisse subir un check-up un par un, et de plus, plusieurs fois par jour?
Vous répondrez sûrement par la négative, mais ce processus est mené dans votre corps chaque jour; les lymphocytes parcourent votre corps plusieurs fois par jour pour réaliser un contrôle de santé.
Est-il possible d’attribuer l’opération extrêmement bien organisée d’une telle masse d’êtres vivants à des coïncidences?
Les coïncidences peuvent-elles intervenir pour expliquer comment chacun des 1 trillion de lymphocytes accomplissent une tâche si ardue et si exigeante?
Certainement pas!
Dieu, Seigneur de tous les mondes, a créé chacun de ces lymphocytes et les chargea de la responsabilité de protéger l’homme.
Chez les personnes immunisées, les cellules T tueuses attaquent et détruisent les cellules portant un antigène étranger, comme les cellules infectées par des virus ou les cellules cancéreuses. Ces cellules T possèdent des vacuoles de stockage qui contiennent une substance chimique appelée perforine car elle perfore les membranes cellulaires. Durant le processus de destruction, les vacuoles d'une cellule T fusionnent avec la membrane cellulaire et libèrent des unités de protéine perforine. Ces unités se combinent pour former des pores dans la membrane cible. Ensuite, du fluide et des sels pénètrent dans la cellule cible qui finit par exploser.
Les lymphocytes jouent un rôle très important face à des maladies infectieuses majeures comme le SIDA, le cancer, la rage, la tuberculose, et face à des maladies comme l’angine ou les rhumatismes. Bien sûr, cela ne signifie pas que les lymphocytes n’ont aucun rôle à jouer avec d’autres maladies. Même le rhume n’est rien d’autre qu’un combat mené par les lymphocytes pour garder à distance les virus très dangereux du rhume.
Le corps humain peut battre un grand nombre de ses ennemis en utilisant des anticorps. Vous pouvez vous demander alors pourquoi les lymphocytes interviennent directement dans la guerre quand ils y apportent déjà une contribution considérable en produisant des anticorps. Cependant, certains microbes sont tellement mortels que des toxines chimiques puissantes sont requises pour leur suppression. Ainsi, certains lymphocytes utilisent ces toxines chimiques et participent directement à la guerre.
Comment ce système immunitaire arrête-t-il ses ennemis?
Tout d’abord, des chimistes et un laboratoire sont nécessaires pour produire la toxine. La structure du matériel requis est trop particulière pour s’être formée par coïncidence. Dieu, qui sait que le corps humain doit faire face à un tel ennemi, ou plutôt, qui a créé un tel ennemi pour avertir l’homme, a aussi donné la capacité aux lymphocytes de synthétiser cette toxine.
Alors, ce matériel chimique est-il satisfaisant?
Non, car cette substance ne peut circuler librement dans le sang car cela signifierait aussi la mort de nos cellules.
Comment donc cette toxine est-elle utilisée sans causer de dommages à nos cellules?
La réponse à cette question gît dans la perfection de la création des lymphocytes. Les toxines sont placées dans des sacs déposés dans la membrane des lymphocytes. Cela facilite l’utilisation de cette arme chimique. Le lymphocyte injecte cette toxine seulement quand il est au contact de la cellule ennemie, avec pour conséquence de la tuer.
Les lymphocytes sont de deux types: les cellules B et les cellules T.
Certains lymphocytes produits dans la moelle osseuse, une fois arrivés à maturité et devenus totalement fonctionnels, sont transportés jusqu’aux tissus lymphatiques à travers le sang. Ces lymphocytes sont appelés les cellules B.
Les cellules B sont les usines d’armement du corps, elles produisent des protéines appelées anticorps, qui sont conçues pour attaquer l’ennemi.
Une cellule B au cours d'une division cellulaire
Les cellules subissent un processus complexe et laborieux pour devenir des cellules B. Ces cellules doivent passer en premier lieu un test sévère afin de devenir les guerriers qui protégeront la santé humaine.
Dans leur phase initiale, les cellules B réarrangent les fragments de gène qui formeront une molécule d’anticorps. Ces gènes sont activement transcrits dès que la réorganisation est achevée. A ce niveau, il est très important de noter comment une cellule minuscule peut accomplir des tâches comme la réorganisation et la transcription. Ce qui est arrangé et transcrit est en fait de l’information. Et l’information ne peut être arrangée et organisée que par un être qui possède de l’intelligence. En outre, la conséquence de cette réorganisation est extrêmement importante: cette information sera utilisée par la suite dans la fabrication des anticorps.
La transformation des cellules B s’effectue rapidement. Obéissant à un ordre venant d’une source inconnue, les cellules produisent des protéines appelées “alpha” et “bêta”, qui viennent entourer la membrane cellulaire. A un niveau plus avancé, une succession de processus compliqués ont lieu dans la cellule afin qu’elle puisse produire les molécules qui lui permettront de se lier aux antigènes. A la fin de toutes ces opérations compliquées, la cellule devient une usine reconnaissant l’ennemi dès qu’elle rentre en contact avec lui, et est capable de produire des millions d’armes différentes.
Plus nous approfondissons dans les détails du système immunitaire, et plus nous rencontrons de miracles. Comme mentionné précédemment, les cellules B fabriquent des anticorps. Les anticorps sont des armes fabriquées pour causer des dommages aux cellules ennemies. Qu’arrive-t-il donc si les armes produites par les cellules B se trompent de cible et touchent des cellules alliées?
Dans ce cas, les autres cellules envoient un signal à l’intérieur de la cellule B. Ce signal est en fait un ordre donné à la cellule de “se suicider”. Et enfin, des enzymes dans le noyau de la cellule sont activées et commencent à décomposer l’ADN de la cellule. Un mécanisme d’autocontrôle parfait protège le corps, et en définitive, seules les cellules B qui produisent des anticorps causant des dommages à l’ennemi peuvent rester en vie.
Initialement composée d’un noyau compact et de très peu de cytoplasme, les cellules B subissent des changements incroyables lorsqu’elles rencontrent un antigène. Elles se divisent plusieurs fois et construisent des milliers de chaînes de montage dans leur cytoplasme pour la fabrication des anticorps, ainsi qu’un vaste système de conduits pour l’emballage et l’expédition des anticorps. Une cellule B peut éjecter plus de 10 millions d’anticorps en une heure.
Voilà donc une simple cellule qui se transforme en une usine suffisamment compétente pour produire 10 millions d’armes à l’heure dès qu’elle fait face à un ennemi. Si l’on se rappelle que cette cellule peut produire différentes armes pour chacun de ses millions d’ennemis, on comprendra mieux la portée du miracle dont il est question ici.
Certaines cellules B deviennent des “cellules mémoires”. Ces cellules ne participent pas immédiatement à la défense du corps, mais gardent l’enregistrement moléculaire des envahisseurs passés afin d’accélérer une guerre potentielle dans le futur. Leur mémoire est très importante. Quand le corps rencontre de nouveau le même ennemi, il engage, cette fois-ci, plus rapidement la production appropriée d’armes. Ainsi, la défense est plus rapide et plus efficace.
A ce stade, nous ne pouvons nous empêcher de nous demander: “Comment l’homme, qui se considère comme l’être le plus évolué, peut-il avoir une mémoire moins performante que celle d’une cellule minuscule?”
Incapables d’expliquer même comment la mémoire d’un être humain normal se forme et fonctionne, les évolutionnistes n’ont jamais essayé d’expliquer l'existence de la mémoire d'une cellule comme le produit de l’évolution.
Si un morceau de chair de la taille d’un centième de millimètre n’avait qu’une seule information, et l’utilisait pour le bénéfice de l’humanité de la manière la plus précise possible, même cela constituerait un miracle en soi. Cependant, ce dont il est question dépasse de loin tout cela. La cellule stocke des millions d’informations pour le bénéfice de l’homme et utilise cette masse d’information dans des combinaisons précises bien au-delà de la compréhension humaine. L’homme est capable de survivre grâce à la sagesse que ces cellules affichent. Les cellules mémoires sont des cellules spécialement créées pour protéger la santé humaine. Dieu les a équipés avec de grandes capacités de mémorisation. Autrement, il serait impossible que la cellule développe une stratégie d’elle-même et se rende responsable du stockage de l’information. De plus, la cellule est inconsciente d’un tel besoin; elle sera donc bien incapable d’employer une telle stratégie d’elle-même.
On doit aussi répondre à une autre question importante à propos des énormes capacités de mémorisation des cellules. Chez un être humain normal, 8 millions de cellules meurent chaque seconde pour être remplacées par de nouvelles. Par conséquent, le métabolisme se renouvelle sans cesse. Mais la durée de vie des cellules mémoires est plus longue que celle des autres cellules. Cette caractéristique les aide à protéger les gens des maladies grâce aux informations qu’elles contiennent. Ces cellules ne sont pourtant pas éternelles. Même si elles mettent du temps, elles finissent par mourir. Dans ce cas, nous faisons face à une situation très surprenante. Les cellules mémoires transfèrent l’information qu’elles possèdent à la nouvelle génération, avant de mourir. Les gens sont redevables à ces cellules de ne pas être sans arrêt affectés par les maladies attrapées dans l’enfance (rougeole, oreillons…).
Comment cette cellule sait-elle qu’elle doit transférer cette information?
Cela ne peut sûrement pas être attribué à la cellule elle-même, mais à la capacité accordée par son Créateur.
Entièrement préparées pour aller à la guerre, les cellules B apprennent ensuite à reconnaître les ennemis des cellules du corps, avant de le défendre.
Elles n’ont pas besoin de fournir un gros effort pour cela, car ces cellules, ainsi que les anticorps qu’elles fabriquent, sont capables de reconnaître les ennemis directement à partir de leurs formes, sans aucune assistance. Un récepteur à leur surface rencontre l’antigène, pour lequel elles ont été programmées, et s’attache à plusieurs petites parties de cet ennemi. Ainsi, l’antigène est identifié en tant qu’étranger. De cette manière, les cellules B peuvent facilement reconnaître les antigènes, comme les bactéries.
Une cellule B recouverte de bactéries
Les cellules B sont comme des gardes en permanence à la recherche de microbes. Lorsqu’elles rencontrent un envahisseur, elles se divisent rapidement et commencent à produire des anticorps. Ces anticorps se lient aux microbes de la même manière que les récepteurs des cellules B. Les cellules ennemies qui sont identifiées par ces anticorps comme étant des étrangers sont conduites hors du corps à la fin du combat implacable contre les phagocytes et les cellules T. Au moment où les cellules B neutralisent l’ennemi avec les millions d’anticorps qu’elles ont produits, elles le marquent également pour les cellules tueuses. Nous nous trouvons face à un autre élément d’importance, aussi important que la destruction et le marquage de cellules étrangères: comment un si grand nombre d’anticorps peuvent-ils être produits par un nombre aussi limité de gènes?
Comme il est souligné dans la section sur les “anticorps”, les cellules B utilisent les gènes du corps humain pour fabriquer des anticorps. Cependant, le nombre de gènes du corps humain est inférieur au nombre d’anticorps produits. Cette situation ne cause aucun problème aux cellules. En dépit de ces limitations, elles arrivent à produire quasiment 2 millions de types d’anticorps à l’heure.9 Les cellules B associent les gènes disponibles en différentes combinaisons pour atteindre la quantité mentionnée plus haut. Il est littéralement impossible qu’une cellule pense à ces associations. Ces cellules inconscientes ont la capacité de s’impliquer dans ces combinaisons par la volonté de Dieu. Car “... lorsqu’Il décide une chose, Il dit seulement 'Sois', et elle est aussitôt.” (Sourate El-Baqara, 2: verset 117)
Aucune autre force dans les cieux et sur la terre, à l’exception de Dieu, n’est capable de décider de la moindre caractéristique des trillions de cellules existantes. Seule la volonté de Dieu permet qu’une cellule puisse exécuter de telles opérations mathématiques comme la production de l’arme la plus appropriée pour neutraliser tout ennemi ayant envahi le corps.
Les cellules blanches produites dans le tissu du système lymphatique deviennent des lymphocytes (cellules B et T) ou des monocytes. Les lymphocytes jouent un rôle clé dans les réponses immunitaires. Les monocytes peuvent se transformer en de gros phagocytes (gloutons) appelés macrophages.
Certains lymphocytes migrent vers le thymus après avoir été fabriqués dans la moelle osseuse. Ces lymphocytes, qui se multiplient et deviennent matures, sont appelés cellules T. Ces cellules deviennent matures en formant deux différentes catégories: les cellules T tueuses et les cellules T auxiliaires. Après une formation de trois semaines, les cellules T migrent vers la rate, les ganglions lymphatiques et les tissus intestinaux pour attendre l’heure de leur mission.
En comparaison avec les cellules B, les cellules T doivent suivre une route plus compliquée pour être prêtes à commencer leur mission. Tout comme les cellules B, elles sont, elles aussi, de simples cellules au commencement. Ces cellules simples passent une série de tests difficiles pour devenir des cellules T.
Durant le premier test, la capacité à reconnaître l’ennemi est vérifiée. Les cellules reconnaissent l’ennemi avec l’assistance du “CMH” (Complexe Majeur d’Histocompatibilité), situé à la surface de l’ennemi, qui est une molécule qui soumet l’antigène à une série de processus chimiques et le présente aux cellules T.
Finalement, seules les cellules capables d’identifier l’ennemi peuvent survivre. Les autres ne sont pas tolérées et sont immédiatement détruites.
La seule reconnaissance des cellules ennemies ne garantit pas la survie des cellules T. Ces cellules doivent aussi posséder une très bonne connaissance des substances inoffensives et des tissus ordinaires du corps humain afin d’empêcher tout conflit inutile qui finirait par endommager le corps.
Qu’est-ce que la molécule du CMH (Complexe majeur d'histocompatibilité) ?
La molécule du CMH est spécialement créée afin d'aider les cellules T à reconnaître l'ennemi. Elle soumet l'antigène à une série de processus chimiques et le présente aux cellules T. Grâce aux molécules du CMH, les particules appartenant aux virus, aux cellules cancéreuses et même à la partie interne des bactéries peuvent être détectées.
C'est une raison très importante pour laquelle les cellules T utilisent les molécules du CMH. Cela les aide à pénétrer les cellules hôtes et à localiser les virus camouflés. Cependant, même l'aide des molécules du CMH est insuffisante pour que les cellules T remplissent leur fonction. Les cellules T ont également besoin d'une cellule auxiliaire. Appelées CPA (cellules présentatrices d'antigène) pour plus de simplicité, ces cellules brisent les antigènes et en récupèrent une partie très importante. Cette partie contient la séquence d'acides aminés qui détermine l'identité de l'antigène. La cellule T est activée quand elle reçoit cette information des CPA.
Comme nous le voyons, un excellent sous-système est nécessaire au système immunitaire même pour entamer une guerre. L'absence d'un seul composant de ce réseau de renseignements, constitué de sous-unités interconnectées, rendrait ce système inutile.
Dans de telles circonstances, il serait déraisonnable de parler de coïncidences pour expliquer la formation d'un tel système de renseignements. Entretenir de telles idées confinerait à de la superstition.
Il existe une sagesse à tous les niveaux de ce système qui a été créé en toute perfection par Dieu. Le meilleur exemple en est la capacité des cellules CPA à apporter l'ennemi aux cellules T. Ces cellules sont conscientes que les cellules T peuvent reconnaître l'ennemi à partir d'une séquence d'acides aminés. C'est une des milliers de preuves que toutes ces cellules sont bien créées par la même puissance, c'est-à-dire Dieu.
Que ce soit un macrophage, ou une cellule B, tous deux présentent un antigène à la cellule T auxiliaire. Or, pour le réaliser, l'antigène doit être digéré en peptides associés à une protéine du CMH. Le complexe est ensuite présenté à la cellule T. En retour, la cellule T auxiliaire produit et sécrète des lymphokines qui stimulent les cellules T et d'autres cellules immunitaires.
Une cellule se détruisant elle-même (au centre). Cette autodestruction programmée sert à remplacer les tissus ou à éliminer les cellules endommagées.
La guerre n’est pas encore finie pour les cellules T. Quelques cellules T en devenir se détruisent après avoir reçu un signal spécifique émis par les autres cellules.
Les signaux qui provoquent la mort programmée des cellules, la continuité de leur existence ou leur maturation et leur transformation sont très peu connus. D’un point de vue scientifique, cela reste encore un mystère non élucidé dans le système immunitaire. Beaucoup d’autres cellules dans notre corps reçoivent des signaux de quelque part, et commencent à fonctionner selon ce signal. Comment les cellules qui envoient des signaux sont-elles conscientes de la nécessité d’envoyer un signal? Mahlon B. Hoagland pose la même question dans son livre, The Roots of Life (Les racines de la vie):
“Comment les cellules savent-elles quand s’arrêter de grandir? Qui leur dit que les organes qu’elles constituent ne sont pas de la bonne taille?... Quelle est la nature du signal stoppant la division? Nous ne connaissons pas la réponse et nous continuons à la chercher.”10
En vérité, le mystère de la transmission des signaux entre cellules n’a pas encore été résolu.
Une cellule souche devrait normalement se diviser pour former deux nouvelles cellules portant les mêmes caractéristiques. Cependant, un interrupteur caché dans une des cellules est déclenché, ce qui provoque une brusque transformation de la cellule. Cette nouvelle cellule est la cellule T qui se battra pour le corps humain. Cela nous amène à poser la question suivante:
Pourquoi une cellule se transforme-t-elle en une cellule totalement différente?
La science n’a, pour l’instant, aucune réponse. La science peut répondre à la question de savoir comment la cellule se transforme, mais elle ne peut pas expliquer pourquoi la cellule voudrait devenir une cellule combattante. Elle ne peut non plus expliquer qui a programmé la cellule à devenir une cellule qui défend le corps quand le besoin s’en fait sentir.
Seuls ceux qui reconnaissent l’existence de Dieu peuvent pleinement comprendre les réponses à ces questions.
Les cellules T sont de trois types: les cellules T auxiliaires, les cellules T tueuses et les cellules T régulatrices. Chaque cellule T possède une molécule CMH spéciale lui permettant de reconnaître l’ennemi.
Une cellule T (à gauche) peut recevoir l'ordre de tuer d'une cellule dendritique (en bas à gauche, dans le fond) ou d'un macrophage (en bas à droite). |
Ces cellules peuvent être considérées comme les administrateurs du système. Durant les premières étapes de la guerre, elles déchiffrent les propriétés des cellules étrangères absorbées par les macrophages et les autres cellules qui chassent les antigènes. Après avoir reçu le signal approprié, elles poussent les cellules T tueuses et les cellules B à se battre. Cette stimulation entraîne la production d’armes appelées anticorps par les cellules B.
Les cellules T auxiliaires sécrètent une molécule appelée lymphokine pour stimuler les autres cellules. Cette molécule allume, d’une façon ou d’une autre, un interrupteur dans les autres cellules et déclenche le signal d’alarme de la guerre.
Comment les cellules T auxiliaires débutent-elles le combat ?
Le dessin illustre comment une cellule brise un microbe et le présente à une cellule T. Comme indiqué sur le dessin de droite, la cellule T ne sera activée que si son récepteur à antigène convient à l'antigène présenté, que la molécule CD4 adhère au complexe antigène et que d'autres molécules (à droite) arrivent à s’associer. Ces mécanismes de sécurité empêchent une cellule T mature de lancer une attaque immunitaire contre son hôte.
La capacité qu’ont les cellules T auxiliaires à produire une molécule, qui active d’autres cellules, est un processus très important.
Tout d’abord, la production de cette molécule est liée à une stratégie de guerre imminente. Il est évident que les cellules ne peuvent mettre au point cette stratégie d’elles-mêmes, tout comme cette stratégie ne peut apparaître par pure coïncidence.
Mettre au point une stratégie ne sera pas non plus suffisant. La molécule qui déclenchera la production dans une autre cellule doit être synthétisée avec précision. Pour cela, elle doit avoir une parfaite connaissance de la structure chimique de la cellule cible.
Une erreur dans la production de cette seule molécule paralyserait le système immunitaire en entier. Car une armée sans communication serait détruite bien avant qu’elle n’ait lancée sa défense.
L’existence de cette seule molécule suffit à prouver l’absurdité de la théorie de l’évolution. Car la condition préalable de ce système est l’existence de cette molécule au commencement. Si les cellules T auxiliaires échouent à alerter les autres cellules avec l’aide de cette molécule, le corps humain capitulerait devant les virus.
Les cellules T tueuses sont les éléments les plus efficaces du système immunitaire. Dans les chapitres précédents, nous avons étudié comment les virus sont inactivés par les protéines appelées anticorps. Il y a des cas, cependant, où les anticorps ne peuvent atteindre un virus qui a envahi une cellule. En de telles occasions, les cellules T tueuses tuent la cellule malade qui est envahie par le virus.
Une étude plus approfondie de la manière dont les cellules T tueuses détruisent les cellules malades révélera une grande sagesse et de l’art dans la création.
Les cellules T tueuses doivent d’abord distinguer les cellules normales de celles dans lesquelles les envahisseurs se cachent. Pour cela, elles s’aident du système inné (molécules CMH). Lorsqu’elles localisent une cellule envahie, elles sécrètent une substance chimique. Ces sécrétions coulent dans la membrane de la cellule en formant un trou, s’alignant de chaque côté en formation serrée. Puis, le liquide dans la cellule, pleine de pores, commence à fuir ce qui provoque la mort de la cellule.
Les cellules T tueuses stockent cette arme chimique sous forme granulaire. De cette manière, l’arme chimique est toujours prête à l’emploi. Les scientifiques furent stupéfaits de découvrir que la cellule produit sa propre arme par elle-même et la stocke pour une utilisation future. Encore plus stupéfiants sont les détails inimaginables de la manière dont la cellule utilise cette arme chimique.
Quand un ennemi approche de la cellule hôte, ces micro-granules se déplacent à la périphérie de la cellule dans la direction de l’ennemi. Elles entrent ensuite en contact avec la membrane cellulaire, se fondent en elle, et en s’étendant vers l’extérieur, relâchent la substance qu’elles contiennent.
Les lymphocytes, produits dans la moelle osseuse, se retrouvent aussi dans la rate, les ganglions lymphatiques et le thymus. Leur fonction principale est de tuer les cellules tumorales et les cellules porteuses de virus.
De temps en temps, les cellules “envahisseurs” empruntent une attitude très menaçante. Elles se cachent parfois si bien parmi les cellules du corps que ni les anticorps ni les cellules T ne reconnaissent l’ennemi. Tout semble habituel de l’extérieur. Dans ces cas-là, le système immunitaire suspecte d’une façon ou d’une autre une anomalie et des cellules “TN” se précipitent vers cette région à travers le sang. Des lymphocytes tueurs entourent la cellule et commencent à la presser de partout. A ce stade, la cellule ennemie est tuée par une substance “toxigénique” injectée en elle.
Une cellule T (de forme arrondie) entourée par une cellule cancéreuse (avec son cytoplasme éparpillé et des fibres diffusées). (à gauche) | Des cellules T tueuses (les petites) qui ont entouré une cellule cancéreuse (la grosse). |
Comment ces cellules identifient l’ennemi est une autre question qui reste sans réponse concernant le système immunitaire. Les récepteurs qui doivent exister à leur surface pour permettre l’identification des cellules cibles n’ont pas encore été découverts. Par conséquent, le mécanisme qu’elles emploient pour identifier l’ennemi n’est toujours pas clairement compris.
En dépit de toute la technologie à sa disposition, l’humanité n’a toujours pas été capable de saisir les détails du système que les cellules utilisent pour identifier l’ennemi. De futures évolutions technologiques permettront peut-être de faire toute la lumière sur ce système et le mystère sur cette question ne le sera plus. Cela aussi est une preuve de la perfection du système actuel et du plan compliqué mis en œuvre dans sa création.
Cellules sanguines
- Thrombocytes: La coagulation du sang est considéré comme un événement ordinaire, largement ignoré par les gens. Cependant, si le système parfait qui la rend possible n’existait pas, les êtres humains connaîtraient des risques importants et saigneraient même jusqu’à la mort dès la moindre blessure. Le thrombocyte, une des cellules sanguines produites dans la moelle osseuse, sert à cette fonction. Il contient également une substance appelée sérotonine qui joue un rôle important dans les réactions allergiques.
- Eosinophiles: Ces cellules sanguines ont la capacité d’effectuer la phagocytose, c’est-à-dire de détruire toute cellule étrangère pénétrant dans le corps.
- Basophile: Une grande cellule rugueuse, à un noyau, qui se trouve en petites quantités dans le sang, mais très abondante dans les tissus du derme, de la rate et des intestins.
- Neutrophiles: Possédant un caractère antibactérien, ces cellules sanguines protègent l’organisme contre les matériaux étrangers. De plus, elles aident le système immunitaire grâce à leurs capacités de phagocytose.
Le devoir de ces cellules est de présenter l’antigène (l’ennemi) aux cellules T. Pourquoi une cellule aurait une telle fonction – une importante responsabilité – nécessite une plus grande considération. Elle sait que les cellules T défendent le corps humain, et donc elle identifie l’ennemi et le capture pour le présenter aux cellules T afin de leur fournir des informations à son sujet.
Pourquoi cette cellule agit-elle ainsi? Selon la théorie de l’évolution, elle ne devrait être concernée que par son propre bien-être. Cependant, elle sert le système, bien qu’elle n’en reçoive aucun bénéfice.
Ce qui est encore plus intéressant est que les CPA connaissent très bien les besoins des cellules T. En se basant sur cela, les CPA casseront la cellule ennemie et ne présenteront à la cellule T que la séquence d’acides aminés voulue. Cela signifie que la CPA sait que la cellule T extraira l’information requise de cette séquence.
A ce stade, il serait utile de se souvenir d’une chose: nous avons mentionné des actions du genre “savoir”, “calculer”, “penser” et “servir”. Indubitablement, ces actions nécessitent un certain niveau de conscience. Il est pratiquement impossible qu’un être sans conscience ni volonté accomplisse ces actions. Cependant, nous parlons de ces capacités comme si elles étaient propres à ces minuscules entités: des cellules minuscules, ordinaires et inconscientes. Qui donc donne cette conscience, ces capacités et un système magnifique à ces cellules?
La réponse à cette question est évidente. C’est Dieu,qui a créé la CPA et la cellule T, tout comme toutes les autres cellules du corps humain, de manière harmonieuse afin qu'ils soient au service du même système.
7. Ali Demirsoy, Kalıtım ve Evrim (Hérédité et Evolution), Ankara: Meteksan Yayınları, p. 79
8. Michael J. Behe, Darwin’s Black Box, New York: Free Press, 1996, p. 30