Mélanocyte
Il est avéré que même si l’on essayait de vivre dans des environnements sains, nous les partagerions avec de nombreux micro-organismes. Si vous aviez la possibilité de voir la pièce dans laquelle vous êtes actuellement assis à travers un microscope, vous verriez aussitôt les millions d’organismes avec lesquels vous cohabitez.
Une masse de bactéries influenza sur un épithélium nasal | Des bactéries sur une dent qui vient d'être brossée |
Dans cette situation, l’individu ressemble à un “château assiégé”. Il est inutile de dire qu’un tel château, entouré d’innombrables ennemis, doit être totalement protégé de manière organisée. Les êtres humains sont créés munis de la protection adéquate dont ils ont besoin, et ne sont donc pas totalement sans défense contre ces ennemis. Les micro-gardes de nos corps ne nous abandonnent jamais et se battent pour nous sur plusieurs fronts.
Des Monstres Microscopiques |
Les cellules “envahisseurs” qui souhaitent prendre le contrôle du corps humain doivent d’abord lutter pour essayer de pénétrer ses premières lignes de défense. Même si, parfois, ces lignes ont des faiblesses, l’ennemi n’est pratiquement jamais autorisé à passer au travers. Le premier front que l’ennemi doit pénétrer est notre peau.
La peau, qui couvre tout le corps d’un être humain comme une gaine, possède un grand nombre de caractéristiques stupéfiantes. Sa capacité à se réparer et à se régénérer d’elle-même, son imperméabilité à l’eau, malgré l’existence de pores minuscules à sa surface chargés de libérer de l’eau sous forme de transpiration, sa structure extrêmement flexible autorisant une liberté de mouvement, au contraire de son épaisseur idéale pour éviter des ruptures trop faciles, sa capacité à protéger le corps de la chaleur, du froid et des rayons de soleil nocifs sont quelques-unes des caractéristiques de la peau. Dans ce chapitre, nous étudierons une caractéristique particulière de cet extraordinaire papier d’emballage: sa capacité à protéger le corps contre les micro-organismes à l’origine des maladies. Si l’on considère le corps comme étant un château assiégé par des ennemis, on peut dès lors considérer la peau comme étant la muraille de ce château.
La première réponse de défense de l'organisme contre les dangereux envahisseurs est l'autoréparation rapide de la peau suite à une blessure. Lorsqu’une blessure déchire la peau, des cellules immunitaires se déplacent immédiatement vers la zone blessée pour combattre les cellules étrangères et pour enlever les restes du tissu affecté. Par la suite, d'autres cellules immunitaires augmentent la production de fibrine, une protéine qui recouvre rapidement la blessure d'un réseau fibreux. L'image ci-dessus montre de la fibrine qui a recouvert des cellules sanguines rouges.
La fonction protectrice principale de la peau est obtenue par le dépôt des cellules mortes constituant la couche extérieure de la peau. Chaque nouvelle cellule produite par division cellulaire se déplace de la couche interne de la peau vers la surface. Dans le même temps, l’élément liquide (le cytoplasme) à l’intérieur de la cellule, se transforme en une protéine résistante, la kératine. Au cours de ce processus, la cellule meurt. La nouvelle substance formée, la kératine, possède une structure très résistante, et n’est donc pas sujet à la décomposition par les enzymes digestives, ce qui est un signe de résistance. Ainsi, les envahisseurs comme les bactéries et les champignons seront incapables de trouver quoi déchirer sur la couche externe de la peau.
Une Vue En Profondeur De La Peau
Ci-dessus est représentée une coupe de peau. Les gouttes de sueur sécrétées par la peau jouent différents rôles dans le corps. En plus de refroidir la température corporelle, elles fournissent des aliments à certaines bactéries et champignons qui vivent à la surface de la peau et produisent des substances acides comme de l'acide lactique qui aide à diminuer le PH de la peau. Cet acide à la surface de la peau crée un environnement hostile à toute bactérie nuisible recherchant un lieu pour vivre.
Sur la gauche est représenté un gros plan de l'entrée d'une glande sudoripare. Nous y trouvons également des bactéries comme partout ailleurs sur la peau.
De plus, les cellules mortes externes, contenant la kératine, sont constamment enlevées de la surface de la peau. Les nouvelles cellules qui arrivent d’en dessous pour les remplacer forment une barrière impénétrable dans cette zone.
Les organismes sur la peau remplissent une autre fonction de protection de la peau. Un groupe de microbes inoffensifs vit sur la peau, lesquels se sont adaptés à son acidité. Se nourrissant des restes collés à la kératine de la peau, ces microbes attaquent tout type de corps étrangers pour protéger leur terrain d’alimentation. La peau, en tant qu’hôte de ces microbes, est comme une force supplémentaire qui fournit un support extérieur à l’armée se trouvant à l’intérieur du corps humain.
Une des voies utilisées par nos ennemis pour entrer dans notre corps est l’appareil respiratoire. Des centaines de microbes différents, qui sont présents dans l’air que nous inhalons, essaient d’entrer dans le corps à travers ces passages. Mais ils ne sont pas conscients de la barrière mise en place contre eux dans le nez.
Une sécrétion spéciale dans le mucus nasal retient et arrête environ 80 à 90% des micro-organismes qui essayent de pénétrer dans l’appareil respiratoire directement ou par l’intermédiaire de particules de poussière ou d’autres substances.
En plus, les structures minuscules ressemblant à des cheveux (les cils), à la surface des cellules de l’appareil respiratoire, ont un mouvement de battement qui crée un courant qui transporte les particules étrangères vers la gorge où elles sont avalées et détruites par l’acide de l’estomac. Le réflexe de la toux et de l’éternuement facilite cette fonction.
Sur cette image, vous pouvez apercevoir les macrophages situés dans les tissus pulmonaires. Ils éliminent les particules de poussière de l'air que nous inhalons. | Cette image, agrandie 5.900 fois, montre les cellules de la trachée (en bleu). Elles utilisent leurs glandes (en jaune) pour sécréter une substance qui piège les particules de l'air. |
Les microbes qui arrivent à surmonter ces barrières et atteignent les alvéoles (poumon, bronches et gencive) seront ingérés par les phagocytes. Après cette phase, les phagocytes deviennent mobiles et dérivent avec les microbes qu’ils ont engloutis pour être finalement évacués du corps selon différents moyens.
A chaque fois que vous respirez, comme vous le faites actuellement, une guerre est menée aux frontières de votre corps, ce dont vous n’êtes absolument pas conscients. Les gardes à ces frontières combattent l’ennemi à mort pour protéger votre santé.
Un autre moyen utilisé par les microbes pour pénétrer dans notre corps est la nourriture. Cependant, les gardes de notre corps, au courant de cette méthode utilisée par les microbes, les attendent dans la région où la nourriture aboutit, c’est-à-dire l’estomac. Ils ont aussi une surprise pour les microbes qui arrivent: l’acide gastrique. Cet acide est une surprise plutôt désagréable pour les microbes qui ont surmonté tous les obstacles et atteint l’estomac. La majorité, si ce n’est tous, des microbes est vaincue par cet acide.
Certains microbes peuvent surmonter cet obstacle du fait qu’ils ne sont pas rentrés en contact avec l’acide gastrique, ou qu’ils y sont résistants. Mais ces microbes sont encore soumis à d’autres luttes avec des gardes situés sur leur chemin. Une autre surprise les attend: les enzymes digestives produites par l’intestin grêle. Cette fois, ils ne peuvent en réchapper aussi facilement.
Cette image, agrandie 865 fois, montre le trou d'une glande gastrique (l'entrée) dans la paroi muqueuse.
Comme on vient de le voir, le corps humain possède des gardes spécialement conçus pour protéger le corps humain à toutes les étapes des assauts microbiens.
Cet examen soulève maintenant un certain nombre de questions importantes.
Qui a décidé que les microbes vivant à l’extérieur essaieraient de pénétrer notre corps à travers les aliments, le chemin que la nourriture allait suivre, comment les microbes seraient détruits une fois arrivés à destination, où ils iraient s’ils surmontaient les obstacles, et comment, dans ce cas, ils seraient exposés à des mesures encore plus rigoureuses? Est-ce que ce sont les cellules du corps, qui n’ont jamais été en dehors, et par conséquent, n’ont eu aucune chance d’étudier la composition chimique des microbes à l’extérieur, et qui, de plus, n’ont jamais reçu de formation dans le domaine de la chimie?
Absolument impossible. Seul Dieu, qui a créé à la fois le monde externe, la nourriture de ce monde, les corps qui ont besoin de cette nourriture ainsi que les systèmes permettant de digérer ces aliments, est capable de créer un tel système de défense.
Il existe un grand nombre d’autres micro-organismes qui vivent dans le corps humain et qui ne lui causent aucun mal. Quels sont ces organismes qui vivent leur propre vie sans nous causer le moindre tort, et quel est leur but en vivant dans notre corps?
Ces groupes de micro-organismes, qui sont regroupés dans certaines parties du corps, sont appelés la “flore microbienne” du corps. Ils ne provoquent aucun dommage et apportent même des avantages pour le corps humain.
Ces micro-organismes fournissent un support externe à l’armée de défense contre les microbes. Ils font du bien au corps en empêchant les microbes étrangers de s’y établir, car l’entrée de n’importe quel microbe dans le corps est une menace envers leur propre habitat. Puisqu’ils ne veulent pas en être chassés par des envahisseurs, ils leur livrent une bataille féroce. On peut imaginer ces micro-organismes comme des “soldats professionnels” se battant pour le corps. Ils essayent de protéger l’endroit où ils habitent pour leur propre bénéfice. En agissant ainsi, ils complètent l’armée entièrement équipée de notre corps.
Comment ces “soldats professionnels” s’établissent-ils dans nos corps?
L’embryon humain ne rencontre aucun ennemi durant la période de gestation dans l’utérus de la mère. Après sa naissance, il entre en contact avec l’environnement extérieur, et de nombreux microbes s’introduisent dans l’enfant lorsqu’il se nourrit et à travers l’appareil respiratoire. Certains microbes meurent sur-le-champ, tandis que d’autres sont éjectés avant d’avoir eu la possibilité de s’installer dans le corps. Cependant, quelques-uns s’installent dans diverses parties du corps comme dans la peau et ses replis, la bouche, le nez, les yeux, l’appareil respiratoire supérieur, l’appareil digestif et les organes génitaux. Ces microbes forment des colonies permanentes à ces endroits et constituent la flore microbienne du corps humain.
Nos micro-ennemis, d’un autre côté, sont des micro-organismes qui ne font pas partie de nos corps, mais qui l’ont d’une manière ou d’une autre pénétré, en stimulant de ce fait l’armée de défense.
Il existe des centaines de bactéries dans le monde. Dans ces images, vous n’en voyez que quelques-unes d'entre elles.
Chaque cellule étrangère qui pénètre le corps n’est pas forcément traitée comme un ennemi. De la matière étrangère entre constamment dans nos corps lorsque nous mangeons, nous buvons de l’eau ou que nous prenons un médicament. Et pourtant notre corps ne déclare pas la guerre dans ces cas-là. Pour que les cellules immunitaires perçoivent une substance étrangère comme un ennemi, certaines conditions sont prises en considération comme la taille de la molécule, son taux d’élimination du corps et sa manière d’y entrer.
La vue agrandie de bactéries sur la pointe d'une aiguille
Parmi nos innombrables micro-ennemis, les bactéries ont une réputation bien établie.
Les bactéries, qui entrent dans le corps humain par de multiples moyens, sont à l’origine d’une guerre féroce. Ces guerres, qui se terminent certaines fois par des maladies assez sérieuses, révèlent la puissance et les capacités que recèlent ces organismes d’une taille de quelques microns (un micron est égal à un millième de millimètre). Des études récentes ont montré que les bactéries ont une résistance extraordinaire aux plus dures et plus rigoureuses conditions. En particulier, les bactéries appelées “spores” sont résistantes sur de très longues périodes à la fois à des températures extrêmement élevées et à la sécheresse. C’est pourquoi il est si difficile de détruire certains microbes.
Le corps humain ressemble à un diamant précieux conservé en lieu sûr, recevant une protection et des soins intensifs. Plusieurs des organismes qui essayent d’envahir le corps agissent comme des voleurs expérimentés. Un des voleurs les plus connus et les plus importants est le virus.
Cet organisme, dont l’existence fut découverte grâce au microscope électronique, est d’une structure trop simple et de trop petite taille même pour être considéré comme une cellule. Les virus, dont la taille varie de 0,1 à 0,280 microns, sont exclus du monde des êtres vivants pour cette raison.2
Bien que considérés comme ne faisant pas partie du monde des êtres vivants, les virus possèdent indubitablement des capacités au moins aussi exceptionnelles que celles des autres êtres vivants. Un examen plus attentif de la vie des virus rendra ce fait plus évident. Les virus sont les parasites obligatoires des êtres vivants. Cela signifie qu’ils ne peuvent survivre s’ils ne s’installent pas dans une cellule de plante, d’animal ou d’humain, en consommant sa nourriture et son énergie. Les virus ne possèdent pas de système leur permettant de survivre par eux-mêmes. Et comme s’ils étaient conscients de cela, ils s’introduisent adroitement dans une cellule, et après l’avoir envahie avec la même habileté, poussent la cellule à devenir une “usine de production de virus” qui produit ses propres copies.
Un virus modifiant sa structure afin qu'il ne soit pas identifié par le système immunitaire. (Le rhinovirus 14)
Ce plan conçu par le virus afin d’envahir la cellule est extrêmement sophistiqué et intelligent. Tout d’abord, le virus doit déterminer si la cellule lui convient ou non. Il doit être très prudent et très méticuleux dans sa décision, car la moindre erreur peut le mener à sa perte. Pour éviter cela, il utilise des récepteurs spéciaux pour déterminer si la cellule lui convient ou non. Il se positionne ensuite soigneusement à l’intérieur de la cellule.
Le virus embrouille la cellule grâce aux stratégies qu’il emploie et évite ainsi la surveillance.
Et voici la suite des événements: la cellule transporte le nouvel ADN du virus dans son noyau. Pensant qu’il produit des protéines, la cellule commence à reproduire ce nouvel ADN. L’ADN du virus se dissimule si furtivement que la cellule devient involontairement l’usine de production de son propre ennemi et produit les virus mêmes qui finiront par la détruire. Il est en fait très difficile à la cellule d’identifier le matériel génétique du virus comme étant celui d’un envahisseur.
Le virus se cache si bien dans la cellule qu’il en devient presque une partie. Une fois le processus de multiplication terminé, le virus et tous les nouveaux virus partent de la cellule pour répéter le même processus dans d’autres cellules. Au cours de ce développement, en fonction du type de virus et de cellule, le virus peut tuer la cellule hôte, lui causer des dommages, la modifier ou simplement ne rien lui faire.
La question de savoir comment la cellule, qui opère sous un mécanisme de contrôle strictement surveillé, peut être trompée au point de devenir une usine à virus reste toujours sans réponse. Il est vraiment étonnant que les virus, qui ont une structure hautement spécialisée, mais ne sont même pas classés dans la catégorie des êtres vivants, peuvent agir aussi intelligemment, penser, et planifier pareilles stratégies. Le secret de ce phénomène est lié à l’existence d’un Créateur, qui a créé ces organismes avec toutes les capacités qu’ils possèdent.
Les caractéristiques du virus sont parfaitement conçues afin de lui permettre d’utiliser le système opérant dans la cellule. Il est évident que la puissance qui a créé le virus est aussi bien informée des principes extrêmement compliqués de la cellule. Cette puissance appartient à Dieu, qui a créé le virus et la cellule dans laquelle il s’établira, comme Il a créé l’Univers entier.
Le virus qui, malgré sa structure minuscule, peut infliger et parfois même causer la mort du corps humain, lequel est des millions de fois plus gros que lui en taille, est un être que Dieu a spécialement créé pour rappeler aux gens leur faiblesse.
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