Comme vous l’avez vu des explications jusqu’ici, le sang est une solution miracle qui ne pourrait pas se produire par hasard, et il est l’une des preuves manifestes de la création. Ici, il sera utile de rappeler que si le sang est un miracle, son existence isolément a peu d’importance, car pour qu’il puisse fournir les avantages à un organisme vivant, il faut aussi un système de transport. Cela est fourni par le réseau circulatoire du corps humain.
Le sang a également besoin d’être propulsé à travers les veines et les artères pour atteindre toutes les cellules du corps. Le moteur qui fournit ce service est, bien sûr, le cœur.
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Une pompe infatigable dans votre corps fonctionne sans cesse, 24 heures sur 24 tous les jours. Pour répondre aux besoins de l'organisme, cette pompe fonctionne à l'aide de son propre système électrique, l'obligeant à produire assez d'énergie en une heure pour soulever du sol une voiture d'une taille moyenne d'environ 1 mètre. Cette pompe extraordinaire, c'est votre cœur. |
La pompe la plus parfaite du monde est en ce moment même dans le côté droit de votre poitrine. Avec sa création incroyable et ses battements incessants, le cœur envoie tout le sang dans tout votre corps environ 1000 fois au cours d’une seule journée.
Le cœur humain fait environ la taille d’un poing et est une pompe faite de muscles. Cependant, considéré en termes de capacité, il s’agit de la machine la plus puissante, de la plus longue durée de vie et la plus productive du monde. Tout d’abord, sa force est tout à fait magnifique: le cœur peut gicler du sang à une distance maximale de 3 mètres, et en l’espace d’une heure, il peut consacrer assez de force pour soulever une voiture d’une taille moyenne jusqu’à 3 mètres à partir du sol.16
Cependant, la caractéristique la plus importante du cœur est sa capacité à travailler sans arrêt, se contractant environ 70 fois par minute, et 37 millions de fois par an. Il bat environ 2,5 milliards de fois pendant la durée de vie moyenne de l’homme et pompe environ 300 millions de litres de sang.17 C’est l’équivalent de la quantité de liquide qu’il faudrait pour remplir 10 mille pétroliers. Même pendant que vous dormez, votre cœur pompe environ 340 litres de sang. Autrement dit, votre cœur pourrait remplir le réservoir de gaz d’une voiture 90 fois pendant chaque heure. Durant l’activité physique – courir par exemple – son taux de travail augmente et il pompe environ 2273 litres de sang.18
Chaque fois qu’il bat, le cœur envoie le sang au plus profond du corps avec une grande force. Pour avoir une meilleure idée de la force de ce muscle, voyez combien de fois vous pouvez entièrement serrez votre poing au rythme d’une fois par seconde. Après quelques minutes, les muscles qui manœuvrent vos doigts et votre main commenceront à faire mal. Pourtant votre cœur continue à se contracter et à relâcher pendant toute votre vie, et ne se repose jamais, même pas une minute.
L’autre caractéristique du cœur est la manière dont il pompe la quantité nécessaire de sang en fonction des conditions en vigueur. Dans des conditions normales – au repos – il bat environ 70 fois par minute. Cependant, pendant l’exercice, les muscles ont besoin de plus grandes quantités d’oxygène. Le cœur augmente alors le volume de sang qu’il pompe jusqu’à 5 fois de plus. Une machine qui fonctionne sans arrêt à ce taux tombera bientôt en panne, mais le cœur continue à travailler de cette façon depuis des décennies, sans jamais perdre son rythme.
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Blood cells moving in the veins |
Pour mieux comprendre le travail effectué par le cœur, comparez-le à une pompe artificielle.
Mais le cœur n’est pas une simple pompe qui envoie un liquide d’un endroit à un autre. Sa création très spéciale lui permet de pomper deux liquides différents dans deux directions différentes. Contrairement à la plupart des pompes normales, il a plusieurs vitesses et régule, par lui-même, la vitesse à laquelle il doit travailler en fonction des conditions qui prévalent. Compte tenu de ces caractéristiques, nous pouvons comparer le cœur à une pompe spécialement créée, commandée par un ordinateur très avancé.
La pompe est constituée d’un moteur qui fournit la puissance et des pièces mécaniques que le moteur fait fonctionner. Le cœur, d’autre part, est à la fois un moteur est une pompe.
Les pompes artificielles ne durent pas plus de 10 à 15 ans. Pendant ce laps de temps, la pompe fonctionne en permanence, mais seulement à des intervalles de temps. Les pompes qui fonctionnent tout le temps s’usent après de très courtes périodes. Dans les deux cas, les pompes développent parfois des failles et ont besoin d’entretien ou des pièces de rechange. En revanche, le cœur travaille 24 heures sur 24 pour pas moins de 70 ou 80 ans, ou même plus longtemps. Un cœur sain ne nécessite aucun entretien pendant tout ce temps. Contrairement aux pompes artificielles, il n’a pas besoin d’être réparé, d’avoir des pièces de rechange.
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1. The external membrane of the heart. | 11- ventricule gauche, |
Le cœur commence à battre alors que l’être humain est encore un foetus dans le ventre, et continue à battre pendant la vie entière. Le cœur pompe le sang à chaque instant de votre vie, sans que vous soyez conscients et tout à fait hors de votre contrôle. Cette pompe travaillait alors que vous étiez encore un bébé, et alors que vous étiez à l’école, et continue à travailler pendant que vous dormez. Il travaille même maintenant, pompe le sang même quand vous lisez ces mots.
Lorsque vous examinez plus en détail la structure générale du cœur, vous pouvez immédiatement voir sa création exceptionnelle.
Le cœur est en fait une combinaison composée de deux pompes séparées. L’une des pompes de gauche conduit le sang oxygéné vers les organes et les tissus du corps, tandis que l’une des pompes de droite conduit le CO2 dans les poumons.
Chaque pompe est également composée de deux pompes séparées supérieures et inférieures. La plus petite est appelée oreillette, et la plus grande ventricule. Lorsque le sang propre atteint la partie gauche du cœur, par exemple, elle circule dans la petite oreillette supérieure. De là, il est expulsé dans le plus grand ventricule inférieur. Le ventricule, ou la grande pompe, envoie alors le sang vers les organes. Le même processus est également réalisé par les pompes du côté droit du cœur, en envoyant le sang dans les poumons.
![]() | 1. poumons | 5. ventricule gauche |
gauche | ||
La contraction des oreillettes et des ventricules a lieu de manière exactement inverse. Dans le fonctionnement du cœur, des détails comme ceux-ci sont quelques-unes des preuves de la création de cet organe par une intelligence supérieure. | ||
Bottom | ||
1. Aort | 4. Left Atrium | |
Par contraction et dilatation, le cœur provoque la circulation du sang à travers le corps. A la suite de la contraction des oreillettes et de l'ouverture des valves en elles, le sang passe dans les ventricules, et – pendant que les ventricules se contractent – de là, il passe aux artères. Le sang de l'oreillette droite, qui retourne du corps, contient moins d'oxygène. L'oreillette gauche est emplie de sang oxygéné à partir des poumons. | ||
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A. valves en forme de demi-lune. | B. artères |
1) Le sang qui entre dans les ventricules pousse et ouvre les valves en forme de demi-lune. |
Entre ces pompes, il y a les valves qui s’ouvrent seulement dans la direction de l’écoulement. Lorsque les oreillettes se contractent, ces valves sont ouvertes et le sang remplit les grands ventricules. Lorsque les grands ventricules se contractent, les valves qui sont entre eux se ferment et le sang est empêché de refluer vers les oreillettes d’où il venait.
Il y a des valves similaires dans la partie de décharge de la grande pompe. Lorsque la grande pompe se contracte, ces valves s’ouvrent, et le sang est autorisé à s’écouler dans le corps. Lorsque le battement est terminé, cependant, les valves se ferment pour empêcher le sang pompé de refluer vers le cœur. Il s’agit d’une simple mesure de précaution, mais les pompes artificielles les plus modernes et fiables utilisent des systèmes similaires.
L’existence d’une seule de ces valves prouve que le cœur a été spécialement et consciemment créé. Même en laissant de côté les centaines de caractéristiques miraculeuses du cœur, considérer comment ses valves sont venues à l’existence nous indique la création parfaite d’Allah. Aucune série d’événements aléatoires ne pourrait jamais créer l’une des valves des cavités du cœur, sans parler de la structure parfaite du cœur lui-même. Chaque détail de cette parfaite machine du corps humain est la preuve de l’existence, de la puissance et du pouvoir d’Allah.
Ils n’ont pas estimé Allah à Sa juste valeur; Allah est certes fort et puissant. (Sourate al-Hajj: 74)
![]() | 1. Les valves s'ouvrent | 2. Les valves se ferment |
1) Pendant que les veines se contractent et que la pression du sang à l'intérieur augmente, le sang est poussé vers le haut et permet aux valves en forme de demi-lune de s'ouvrir. |
1. trabécules | ![]() |
section transversale de la paroi cardiaque. |
Examinez les machines qui vous sont familières. Toute machine, même un mécanisme très simple, produit une friction causée par le frottement de ses composants. A moins que le frottement soit empêché, les pièces s’useront bientôt et la machine sera assez endommagée pour devenir enfin inutilisable. Cela signifie que ses pièces mobiles doivent être lubrifiées régulièrement.
Le cœur, qui se relâche et se contracte en permanence pendant toute votre vie, est exactement confronté au même risque. Il a besoin d’un système de lubrification afin de maintenir son fonctionnement sans cesse. Sur la couche externe du cœur, se trouve une couche constituée d’une membrane à deux couches appelée péricarde. L’espace entre ces deux membranes est rempli d’un fluide lubrifiant spécial – juste un des détails parfaitement créé du cœur.
Les organes d’importance vitale du corps sont protégés de manière très différentes. Le cœur est l’un des organes qui nécessite le plus de protection, puisque n’importe quel coup porté à celui-ci pourrait conduire à des conséquences mortelles. C’est pourquoi votre cœur se trouve dans le lieu le plus sûr – dans votre poitrine, à l’intérieur de la cage thoracique. Les côtes protègent le cœur des coups venant de l’extérieur, tout comme le bordé de la coque d’un navire.
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1. poumons | 2. cœur |
A) Connexions du cœur au sternum et aux côtes. |
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1. aorte |
veines et artères qui entourent et nourrissent le cœur. |
Les tissus du muscle cardiaque sont très épais et serrés pour que les nutriments et l’oxygène puissent passer à travers eux, et ne ils peuvent donc pas bénéficier de la circulation du sang à travers eux. Cependant, comme tous les organes, les cellules du cœur ont besoin de sang. En fait, puisqu’il s’agit d’un muscle qui fonctionne constamment, le cœur a besoin bien plus d’oxygène que tout autre organe.
Ce besoin est une fois de plus satisfait grâce à une création plus incomparable. Le sang arrivant des poumons à la partie gauche du cœur est le plus propre et le plus riche en oxygène du corps. Deux artères spécialisées, appelées artères coronaires, sortent de l’aorte par laquelle le sang est pompé au corps. Ces artères ne vont pas au corps, comme le font toutes les autres artères, mais reviennent au cœur. De cette façon, le sang le plus riche en oxygène est alors directement transmis au cœur, sans d’abord aller nulle part ailleurs.
Une autre caractéristique peut être observée dans la façon dont les artères coronaires sont disposées. Pendant que ces artères se dirigent vers le cœur, elles établissent des connexions intermédiaires avec une autre. Ces connexions servent d’assurance contre toute artère qui serait bouchée. Si l’une des artères souffre d’une occlusion, le sang passe dessus par l’autre artère, dévie le secteur bloqué et atteint le muscle cardiaque. Cette même fonctionnalité est utilisée par les urbanistes lors de la pose de réseaux de distribution d’eau. Pour ne pas que la ville soit privée d’eau dans le cas d’un défaut dans l’une des canalisations existantes, ce système de réseau ancien du cœur humain est imité à une plus grande échelle.
Même ces connexions établies entre les artères qui nourrissent le cœur présentent une telle raison et planification qu’elles ne laissent aucune explication de hasard.
Avant de passer à d’autres caractéristiques structurelles du cœur, il serait utile de faire un rappel. Juste en gardant à l’esprit les caractéristiques décrites jusqu’ici, vous pouvez voir que les caractéristiques du cœur n’auraient jamais pu se former une par une, comme les évolutionnistes voudraient nous le faire croire – et, en outre, toutes ces étapes ne se produiraient jamais par hasard.
A tous les égards, le cœur présente une création impeccable et complète. Il est impossible que cet organe, ou même quelconque de ses composants, soit venu à l’existence par lui-même. En outre, même si nous devions supposer qu’un tel organe parfait soit apparu par lui-même – peu importe combien impossible cela puisse être – il ne servirait encore à rien. Quelles que soient les propriétés idéales qu’un cœur peut posséder, en l’absence d’un système circulatoire et de la pompe du sang, il n’aurait aucune fonction corporelle. Toujours selon la logique évolutionniste, un organe sans fonction est voué à devenir “vestigial” et à disparaître. Mais comme vous l’avez vu, juste un seul exemple révèle les contradictions majeures dans les affirmations des évolutionnistes.
Si vous extrayez un cœur vivant de l’organisme, il continuera à fonctionner de manière indépendante jusqu’à ce qu’il ait consommé toute son énergie. Si le sang oxygéné nécessaire est fourni, le cœur battra encore pendant des heures, même si toutes ses connexions nerveuses sont sectionnées.
Pour examiner cette situation intéressante, rappelons brièvement comment les muscles fonctionnent: pour qu’un muscle se contracte, il a d’abord besoin d’un ordre du cerveau ou de la moelle épinière. Cet ordre est en réalité un signal électrique transmis au moyen du système nerveux. Puisque la structure du cœur est entièrement composée de tissus musculaires, alors un cœur qui bat environ 70 fois par minute doit être plusieurs fois stimulé électriquement.
Alors comment un cœur peut-il encore continuer à battre pendant un certain temps, même si toutes ses connexions nerveuses sont coupées et même s’il est retiré de l’organisme? Cela nous amène à nous demander d’où ces ordres de contracter viennent?
Quand les scientifiques ont étudié cette question, ils ont rencontré quelque chose de plus surprenant. Dans le cœur, il y a un générateur qui produit sa propre électricité – un générateur fait de chair, lui-même étant un des composants du cœur qu’il alimente.
Un générateur artificiel entre en action en cas de coupure de l’approvisionnement électrique externe, et continue à produire du courant électrique pour empêcher l’arrêt de la machine ou son endommagement. Le cœur, l’un des plus importants organes du corps, est également protégé de la même façon pour s’assurer qu’il ne soit jamais endommagé en cas de toute interruption de son approvisionnement énergétique. L’arrêt du cœur, même un instant, pourrait conduire à de graves dommages au cerveau et au reste du corps, et pourrait même avoir des conséquences fatales. Le système électrique actionnant le cœur doit donc fonctionner sans relâche.
Les scientifiques qui étudient ce système électrique ont tiré des conclusions encore plus étonnantes. Le cœur fonctionne non seulement avec un micro-générateur mais aussi grâce à un assemblage de circuits électroniques interconnectés, programmés et systématiques. Ce système de gestion électrique fonctionne avec un certain nombre d’éléments, des reins au cerveau et des artères aux glandes hormonales.
Bien sûr, cette création impeccable du cœur, découverte que très récemment par des scientifiques, fonctionne sans arrêt depuis des millions d’années. Sans exception, ce système a été présent en tous les milliards de personnes qui ont déjà vécu, et sera présent en tous ceux qui vivront encore à l’avenir. Ceci est la création impeccable d’Allah.
Si l’on examine de près la paroi supérieure de l’oreillette droite du cœur, on peut voir qu’elle contient ce générateur qui fournit de l’électricité au cœur. Chez un adulte au repos, ce générateur, un nœud de tissu appelé nœud sino-auriculaire (SA), émet 72 impulsions électriques de basse fréquence par minute.19 Chacune de ces impulsions fait contracter une fois la pompe la plus parfaite du monde.
Pour mieux voir la création de ce mécanisme, nous allons maintenant examiner un battement de cœur, qui a lieu en moins d’une seconde.
La vague d’énergie émise par le nœud SA se propage sur les tissus qui composent les petites pompes du cœur (les valves). Le sang passe des plus petites oreillettes aux plus grands ventricules au fond du cœur.
Dans des conditions normales, toutefois, on pourrait s’attendre à une situation très différente. L’énergie dégagée par le nœud SA, ou le générateur va d’abord stimuler les grandes pompes. Mais puisque l’onde électrique se déplace très rapidement, les deux pompes vont se contracter presque au même moment et le mécanisme du fonctionnement du cœur va être altéré. Encore on devrait construire un tel circuit électrique que l’énergie électrique devrait stimuler les petites oreillettes, après quoi elle devrait s’arrêter un instant avant la stimulation des grands ventricules. Après que le signal électrique soit émis, il doit s’arrêter jusqu’à ce que les petites oreillettes aient accompli leur fonction. Le circuit nécessaire doit être une merveille d’ingénierie.
En effet, après la stimulation des oreillettes, l’onde électrique émise par le générateur se déplace à une autre masse de tissu appelée nœud auriculo-ventriculaire (AV). Ce tissu tient le signal électrique pendant un intervalle de temps très finement régulé, aussi cours qu’1/14ème de seconde. A la fin de cette période, les petites oreillettes ont terminé leur tâche. Le signal électrique se poursuit encore sur son chemin et stimule toutes les cellules du ventricule en aussi peu de temps qu’1/16ème de seconde. La plus grande pompe, auquel c’est le tour maintenant, se contracte donc et le sang est pompé au corps. Tous ces processus se déroulent en moins d’une seconde. 20
![]() | 1. principales veines supérieures |
La vague d'énergie qui provoque le travail du cœur est lancée par le nœud sino-auriculaire dans l'oreillette et avec l'aide de l'artère coronaire, elle passe au nœud auriculo-ventriculaire, et de là, aux fibres de droite et de gauche. Un système spécial électrique du cœur permet la réalisation de ces processus. La force qui permet à un morceau de tissu de produire de l'électricité appartient à Allah, Qui n'a pas d'associés dans Sa création. |
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Lorsque le générateur principal du cœur ne fonctionne plus, le générateur de secours entre immédiatement en action. C'est Allah Qui a créé ce système de protection. |
Le nœud auriculo-ventriculaire, qui arrête les ondes électriques émises par le générateur principal pendant une courte période, a une autre fonction très importante. En cas de problème dans le générateur principal, ce nœud y intervient et fonctionne comme un générateur de secours. Il ne peut pas produire des signaux aussi forts que ceux du générateur principal (il ne produit que 40 à 50 signaux par seconde), mais ils sont suffisants pour permettre au cœur de continuer à fonctionner. Si le générateur principal est endommagé pour une raison quelconque, le nœud de rechange auriculo-ventriculaire entreprend une tâche absolument vitale. On a observé des gens vivre jusqu’à une durée de 20 ans, même si leur générateur principal ne fonctionnait pas pour différentes raisons. 21
Pour comprendre ce que nous avons décrit jusqu’ici, le lecteur a besoin d’une certaine conscience et compréhension – que vous, en lisant ce livre, vous possédez en effet. A y regarder de plus près, cependant, les éléments constituant le cœur devraient également avoir une conscience pour fonctionner. Par exemple, le générateur de réserve devrait être conscient de tout ce qui se passe dans le corps humain pour savoir quand assumer ses fonctions, et a besoin de mettre le système nécessaire en action en cas de toute situation d’urgence.
Pourtant, comment ces composants des différentes parties du cœur réalisent-ils ces processus, dont nous devons avoir conscience pour comprendre? Peut-on affirmer que ces nœuds calculent les secondes, et effectuent ces calculs sans arrêt et toujours exactement. A elles seules, bien sûr, ces structures dans le cœur ne peuvent évidemment pas effectuer les processus complexes nécessaires pour le fonctionnement du cœur. Ces nœuds sont simplement des collections de cellules qui ne peuvent pas être considérées comme ayant des mécanismes de prise de décision, de volonté, ou une capacité de calcul.
Toute cellule capable de produire de l’électricité est en soi un grand miracle, parce qu’une telle production a lieu à la suite de milliers de procédés chimiques très complexes. A ce stade, il y a encore bien plus de questions à examiner:
Pourquoi une cellule cherche t-elle à assumer la tâche de produire de l’électricité? Quelle force l’oblige à faire cela? Comment la cellule sait-elle que le cœur a besoin de signaux électriques pour se contracter, et que les cellules qui provoquent ces contractions ne peuvent pas fonctionner sans électricité?
En outre, il ne suffit pas qu’une seule cellule produise de l’électricité. İl faut aussi que d’autres cellules produisent de l’électricité, et ces cellules doivent se combiner dans le bon ordre. Il ne leur suffit pas d’être présentes ensemble. Elles doivent produire ensemble de l’électricité, comme si elles avaient signé un accord pour le faire. En outre, cette production doit se réaliser à un rythme précis: chaque cellule doit posséder un chronomètre, et ces cellules doivent fonctionner exactement une fois toutes les 0,83 seconde. En outre, les cellules doivent être capables de poursuivre cette production sans relâche, durant une vie entière. Elles doivent également connaître le niveau de courant électrique qui fait fonctionner le cœur, et doivent produire la juste bonne quantité d’électricité – ni trop, ni trop peu.
Les cellules musculaires inlassables du cœur doivent également posséder une caractéristique leur permettant de fonctionner à l’arrivée du courant électrique. Elles doivent répondre à chaque signal qui les atteint et à chacun des signaux produits 72 fois par minute.
Puisqu’une compréhension particulière est nécessaire pour comprendre le fonctionnement de ce système miraculeux, il serait irrationnel et non scientifique d’affirmer qu’il est arrivé à l’existence par un hasard aveugle. Un tel système impeccable ne peut être expliqué en termes de coïncidences. Le fait qu’un tel circuit électrique ait été placé à l’intérieur du cœur humain est une autre preuve que nous avons été créés par Allah.
C’est Nous Qui vous avons créés. Pourquoi ne croiriez-vous pas [à la résurrection]? Voyez-vous donc ce que vous éjaculez: est-ce vous qui le créez ou [en] sommes-Nous le Créateur? Nous avons prédéterminé la mort parmi vous. Nous ne serons point empêchés. (Sourate al-Waqi‘a: 57-60)
Cette partie examinera un système très particulier qui régit le fonctionnement du cœur. Nous allons voir comment un morceau de chair juste en-dessous de la cage thoracique reçoit l’information, l’analyse et exécute automatiquement les mesures qui doivent être prises.
Comme rappel, en examinant les structures du corps humain ou des autres êtres vivants, la chose la plus importante est de se demander si elles auraient pu venir à l’existence par hasard. Il est bien sûr impossible d’examiner cette question avec chaque description fournie ici. Mais à partir de ceci ou de tout autre livre sur le corps, vous devrez constamment vous poser cette question essentielle, car la réponse vous permettra de mieux apprécier la puissance infinie de votre Créateur.
Maintenant, examinons le système de contrôle du rythme du cœur, tout en gardant à l’esprit la question ci-dessus.
Le cœur bat sans cesse à un rythme régulier. Vous pouvez comparer cela à une voiture sur une route à une vitesse fixe. Toutefois, sous certaines conditions, le rythme du cœur doit accélérer ou ralentir. Cela ressemble à la pression appliquée à l’accélérateur d’une voiture ou à la pédale de frein. Le frein qui ralentit le rythme cardiaque est le nerf vague, et l’accélérateur qui le fait accélérer sont les nerfs sympathiques. 22L’hormone acétylcholine (ou le nerf vague) met le frein en action.
Les nerfs sympathiques sont les composants du système nerveux autonome qui travaillent en dehors de votre libre arbitre et réglemente le fonctionnement de vos organes internes. Ils augmentent la pression artérielle en rétrécissant les artères et aident à former les hormones adrénaline et noradrénaline en stimulant la région médullaire au-dessus du rein. Ces hormones augmentent le rythme de travail du cœur. L’hormone thyroxine, sécrétée par la grande thyroïde, affecte également le fonctionnement du cœur en augmentant le métabolisme.23
Alors comment ces accélérateurs fonctionnent-ils? Comment est prise la décision d’accélérer ou de décélérer? De tels réglementation et système d’échange d’information ont été construits à l’intérieur du corps humain qu’aucun réseau de traitement d’information artificiel n’est presque aussi parfait.
Le fait que ce système fonctionne au sein de votre corps sans que vous soyez conscients, même en ce moment, est la preuve que vous avez été créés.
![]() | A. Les tissus spéciaux du corps régulent les événements lors de la contraction du cœur. 1. centre du bulbe rachidien 2. Spinal bulb 6. nerf vague 9. Parasympathetic impulse 13. glande surrénale 16. glande thyroïde |
Le système nerveux, le système hormonal et les organes qui y sont attachés – parties du mécanisme qui régule le fonctionnement du cœur – travaillent tous ensemble dans une grande harmonie. |
Examinons maintenant comment les ordres en question sont exécutés, et comment la décision d’accélérer ou de décélérer est prise – en se posant toujours les mêmes questions nécessaires.
Lorsque vous faites un mouvement qui demande de la force, les muscles autour des veines accélèrent le flux de sang désoxygéné. Cela signifie qu’il y a plus de sang qui va vers le cœur et l’oreillette droite. Les muscles des oreillettes se contractent ensuite, et les signaux nerveux formés à la suite de cette contraction sont transmis via le système nerveux central au cône médullaire de la moelle épinière, qui analyse ces données et envoie immédiatement un ordre au cœur. Le rythme cardiaque est accéléré. Cela permet au sang plus frais d’atteindre les muscles. Une question clé: est-il rationnel et logique que ce système ait pu naître par hasard? Les gens qui font une telle affirmation ne peuvent certainement pas répondre aux questions suivantes:
Comment ces récepteurs conscients de l’augmentation du sang désoxygéné et de la contraction produite, ont-ils été implantés au bon endroit du cœur, dans l’oreillette droite où se trouve le sang sale?
Comment le réseau qui transporte l’information de ces récepteurs à la moelle épinière et au cône médullaire sont-ils venus à l’existence?
Comment la moelle épinière et le cône médullaire – le centre de traitement de données qui analyse ces dernières et est capable de prendre les bonnes décisions – sont-ils apparus?
Comment le cône médullaire se rend t-il compte que le message qui lui est parvenu signifie que le sang oxygéné a diminué? Avec quelle conscience la moelle épinière décide que le cœur doit battre plus vite pour envoyer plus de sang dans les poumons?
Comment les éléments qui composent ce système se réunissent ensemble en une fois et exactement au même moment?
Un tel ordre précis ne peut évidemment pas se produire par hasard. Pas même un seul composant de ce système - encore moins le sysème lui-même - n’aurait pu venir à l’existence par hasard. En plus de prouver l’invalidité de la théorie de l’évolution, les questions ci-dessus démontrent clairement la création d’Allah.
Examinons maintenant un autre système de sécurité créé par Allah, et assistons à une autre preuve de Sa créativité artistique.
En outre, le cœur a besoin d’un mécanisme de sécurité particulier pour l’empêcher de battre trop vite et de s’endommager. A l’intérieur de l’artère aorte qui sort de la partie gauche du cœur, il y a des récepteurs qui mesurent la pression artérielle. Comme le rythme cardiaque augmente, la pression du sang qui atteint la paroi aortique augmente aussi. Lorsque cette pression dépasse un certain niveau, le mécanisme de sécurité entre en fonction. Les récepteurs qui détectent la pression croissante envoient des avertissements par l’intermédiaire de la moelle épinière au cône médullaire. Celui-ci analyse la situation et envoie un nouvel ordre au cœur. Cela ralentit le rythme cardiaque et la pression artérielle est diminuée. Reconsidérons maintenant les jauges de pression dans l’aorte et le mécanisme de freinage du cœur.
Est-ce une coïncidence inconsciente que le cœur soit conscient qu’un battement de cœur trop rapide endommagera le corps et qu’il devrait prendre des mesures pour contrer cela?
Les récepteurs qui mesurent la pression artérielle sont-ils apparus par hasard? Et ont-ils alors été placés au bon endroit – dans la paroi de l’aorte - également par hasard?
Est-ce que la liaison entre les récepteurs nerveux et la moelle épinère est-elle apparue par hasard?
Comment les cellules réceptrices reconnaissent-elles l’augmentation de la pression artérielle, et avec quelle conscience transmettent-elles les nouvelles de cette augmentation à la colonne vertébrale?
Selon quels critères le cône médullaire analyse t-il les données qui lui parviennent? Avec quelle conscience réalise t-il l’importance de cette situation?
Comment certaines cellules de la moelle épinière parviennent-elles à assumer le rôle de la régulation du rythme cardiaque? Pourquoi assument-elles cette responsabilité?
Comment une cellule de la moelle épinière décide t-elle d’envoyer un ordre au cœur? Comment sait-elle quelle forme l’ordre qu’elle envoie doit prendre, de sorte que les cellules puissent le comprendre?
Pourquoi les cellules cardiaques obéissent-elles à des signaux provenant de la moelle épinière?
Ces questions sont très importantes pour soulever le voile de la familiarité qui se forme au cours du temps et qui empêche les gens de percevoir les miracles qui sont sous leurs yeux.
La plupart des gens se rendent compte que certaines situations conduisent leur cœur à battre plus vite. Lorsque vous montez rapidement vers le haut d’un escalier, courez, ou vous devenez excités, vous pouvez sentir que votre rythme cardiaque a augmenté, et que plus tard, il revient à la normale. Personne, cependant, ne réalise de quel grand miracle il s’agit vraiment. Il ne comprendront jamais que le taux de leur battement de cœur est régulé par un système semblable à un ordinateur à l’intérieur du cœur. Même s’ils sont conscients de l’existence d’un système, ils passent toujours peu de temps à réfléchir sur la façon dont les systèmes miraculeux de leur corps sont venus à l’existence, et évitent même vivement de le faire. Certains croient même que trop penser à ces questions est psychologiquement malsain.
Le fait est que, cependant, Allah veut que nous réfléchissions profondément. Il a commandé aux gens de méditer sur ce qu’Il a créé et donc, de mieux comprendre Sa force et Sa puissance et de Le craindre plus. Dans un verset du Coran, Allah a révélé comment les croyants doivent se comporter, comment ils doivent penser aux entités créées par Lui, et comment leur crainte de Lui devrait augmenter en conséquence:
Qui, debout, assis, couchés sur leurs côtés, invoquent Allah et méditent sur la création des cieux et de la terre (disant): “Notre Seigneur! Tu n’as pas créé cela en vain. Gloire à Toi! Garde-nous du châtiment du Feu.”(Sourate Al Imran: 191)
16- Regina Avraham, The Circulatory System, The Encylopedia of Health, s.13
17- Solomon, Berg, Martin, Villee, Biology, Saunders College Publishing, ABD, 1993, s.890
18- Marshall Cavendish, The Illustrated Encyclopedia of The Human Body, Michael Cavendish Books Limited, Londra, s. 70
19- Marshall Cavendish, The Illustrated Encyclopedia of The Human Body, s.74
20- Marshall Cavendish, The Illustrated Encyclopedia of The Human Body, s. 74-75
21- Marshall Cavendish, The Illustrated Encyclopedia of The Human Body, s. 74-75
22- Curtis&Barnes, Invitation to Biology, Worth Publishers, Inc., New York, 1985, s.415
23- Vander, Sherman, Luciano, İnsan Fizyolojisi, Bilimsel ve Teknik Yayınları Çeviri Vakfı, 1997, s.222-228