Imaginez une armée composée de millions de soldats, avançant vers une cible commune, rencontrant des obstacles sur le chemin et se trouvant face à un grand danger. Mais en dépit de toutes ces difficultés l'armée n'abandonne pas. L'étendue que ces soldats ont à parcourir avant d'atteindre leur cible est cent mille fois plus grande que leur propre taille. Bien sûr, une armée aussi importante avançant sur une route aussi difficile aura besoin de guides et d'équipements pour l'aider à atteindre son but.
Cette immense armée composée de 300 millions de soldats se situe à l'intérieur du corps masculin. Les soldats sont les spermatozoïdes. Chacun d'entre eux mesure environ un centième de millimètre. Leur cible est l'ovule, et pour l'atteindre, ils doivent effectuer un très long voyage.
Sur les 300 millions de spermatozoïdes qui avancent ensemble sur cette route, seuls les 1.000 plus résistants atteindront l'ovule. Et sur ces 1.000, un seul spermatozoïde remportera la course et fertilisera l'ovule. Avant de participer à cette course, les spermatozoïdes suivent un long trajet dans les organes reproducteurs mâles, passant différentes étapes jusqu'à leur maturité. Au cours de ce processus de maturation, les spermatozoïdes ont de nombreux assistants.
spermatozoïde |
Afin de fertiliser un ovule, environ 200-300 millions de spermatozoïdes sont préparés pour le voyage. C'est un nombre surprenant, mais il y a une raison importante à cela. Comme nous allons le voir plus en détail par la suite, un grand nombre des spermatozoïdes qui entrent dans le corps de la future mère meurent sur la route et le nombre de ceux capables d'atteindre l'ovule est très faible. Par conséquent, le grand nombre de spermatozoïdes évite le risque que la fertilisation de l'ovule n'échoue. Cette armée est produite dans les organes reproducteurs mâles appelés les testicules. Les spermatozoïdes passent par de nombreuses étapes au cours de leur production dans les testicules. Leur survie dépendra de la température de l'endroit où ils sont conservés. La température normale du corps humain est de 37°C. Cette température tuerait les spermatozoïdes, qui sont donc stockés dans les testicules qui se trouvent à l'extérieur du corps. Dieu a créé le corps de l'homme afin de permettre la production et la survie de l'élément reproducteur mâle.
Les testicules sont composés d'un ensemble de petits tubes qui occupe une assez grande place, ce qui permet de produire rapidement et de stocker des millions de spermatozoïdes nécessaires à la fécondation de l'ovule.
Pour la production de spermatozoïdes, environ 1.000 petits tubes d’une longueur totale d'environ 500 mètres sont nécessaires, c'est une véritable usine miniature. Ces petits tubes sont appelés "tubules séminifères". Chacun d'entre eux a une longueur d'environ 50 cm et contient les spermatozoïdes primaires qui donneront finalement le sperme.2
Les testicules, organes reproducteurs masculins, avec leur emplacement dans le corps, leur capacité de reproduction et leur structure interne, sont un merveilleux exemple de conception. |
Les tubules séminifères sont alignés avec les cellules formant les spermatozoïdes (spermatogonies) à différentes étapes du développement. Plus tard, ces cellules commencent à se multiplier, d'abord suivant la mitose puis deux fois suivant la méiose. Comme on l'a expliqué dans la section précédente, les cellules de spermatozoïdes primaires, avant de fertiliser l'ovule, se divisent suivant la méiose, ce qui diminue de moitié le nombre de leurs propres chromosomes, afin que le bébé reçoive 23 chromosomes venant du père.
A la fin de ces divisions, quatre cellules appelées "spermatides" sont formées, lesquelles n'ont pas encore la capacité de fertiliser un ovule. Pour en être capables, ces cellules sphériques contenant 23 chromosomes doivent subir d'autres changements.
Un groupe de cellules a été mis en place pour répondre à ce besoin particulier du système reproducteur mâle et pour aider au développement des spermatides au moment où cela est nécessaire. Deux ou trois semaines après que la méiose s'est produite, chaque spermatide sera transformée par des cellules "infirmières" qui l'entourent. Ces cellules, dites "de Sertoli", ont pour fonction d'entretenir les spermatozoïdes immatures en leur apportant les nutriments, les hormones et les enzymes afin de provoquer les changements nécessaires chez les spermatides.3 Lors de la dernière étape de ce processus, les propriétés d'un spermatozoïde complètement développé émergent: la tête, la queue et l'acrosome, qui est la partie de la tête remplie d'enzymes. (Pour des informations détaillées, lire la section intitulée "Le spermatozoïde rencontre l'ovule").
Tout ce travail de transformation est accompli par les cellules de Sertoli qui se trouvent dans les parois des tubules. Ces cellules ont des extensions cytoplasmiques et sont assez grandes pour maintenir et contenir les cellules spermatides en développement, s'assurant qu'elles sont bien incrustées dans leur propre cytoplasme. De cette manière, elles leur fourniront de la nourriture durant leur développement, et elles les surveilleront.4
1. cellule de Sertoli | 4.spermatozoïde mature |
Une vue détaillée de la structure des tubules séminifères, qui assurent la production de spermatozoïdes |
Au cours de ce processus que nous avons brièvement décrit, un réel miracle se produit. Le sperme qui assure la survie de la race humaine est fabriqué, grâce aux cellules de Sertoli constituées de protéines et d'acides nucléiques. Réfléchissons un moment. Le fait qu'une cellule de Sertoli, ou plutôt une cellule sans intelligence ni conscience et sans yeux, sans oreilles ou sans cerveau, puisse se dévouer ainsi à cette tâche est un vrai miracle, une preuve évidente que les cellules sont sous la direction d'une intelligence suprême. De plus, que ces cellules soient exactement à l'endroit adéquat (c'est-à-dire dans les tubules séminifères où le sperme se développe) et qu'elles aient exactement les qualités requises (par exemple, elles sont plus grandes que les spermatides), est une autre preuve de la conception parfaite du corps humain. Dieu a placé chacune des 100 billions de cellules qui constituent le corps humain à l'endroit le plus adapté; Il a donné à chacune les qualités dont elle a besoin et l'instinct de faire son travail parfaitement. Comme il est dit dans le Coran:
... Il n'y pas d'être vivant qu'Il ne tienne par son toupet. Mon Seigneur, certes, est sur un droit chemin. (Coran, 11: 56)
Dans la section précédente, nous avons parlé du rôle des cellules de Sertoli dans la transformation des spermatides en spermatozoïdes. Quelle est la force qui active ces cellules et leur permet de savoir que leur tâche consiste à nourrir les spermatides et à veiller à leur développement?
La force qui pousse les cellules de Sertoli à accomplir leurs fonctions provient de l'hormone folliculostimulante (FSH), mentionnée au chapitre précédent. Cette hormone, sécrétée par la glande pituitaire antérieure, stimule les cellules de Sertoli. Sans cette hormone et sa fonction précise, le sperme ne peut pas être produit. Quand les cellules de Sertoli sont stimulées, elles sécrètent l’œstrogène, une hormone indispensable à la production de spermatozoïdes. D'autres cellules indispensables à cette production, appelées "cellules de Leydig" se trouvent entre les tubules séminifères. Ces cellules produisent une autre hormone nécessaire au développement du sperme: l'hormone lutéinisante ou LH, sécrétée par la glande pituitaire antérieure et qui stimule les cellules de Leydig. Ces cellules produisent ensuite la testostérone. Cette hormone assure la croissance des organes reproducteurs, le développement de différentes glandes dans ces organes et le développement des caractéristiques sexuelles mâles. C'est, de plus, l'hormone la plus importante dans la production de sperme.
1.Coupe transversale à travers les tubules séminifères 4. Capillaire sanguin | 7. Spermatozoïde 8.Spermatide en fin de cycle (n) 9. Spermatide en début de cycle (n) 10.Spermatocyte secondaire (n) 11.Spermatocyte primaire (2n) 12.Spermatogonie ou cellule souche (2n) |
Les étapes du développement des spermatozoïdes dans le tubule séminifère sont illustrées ci-dessus. Les tubules séminifères contiennent une chaîne de cellules de spermatozoïdes en formation (spermatogonies) à différents stades de développement. Grâce au processus de division, ces cellules forment des cellules appelées "spermatides". Au stade final de ce processus, la tête et la queue du spermatozoïde sont formées. Au bout de ce processus complexe, le développement des cellules reproductrices mâles, qui renferment l’information relative à l’être humain, est complété. |
Les cellules de Sertoli ont des fonctions supplémentaires comme la production d'unecertaine protéine. Cette protéine transportera les œstrogènes et les testostérones vers un fluide se trouvant dans les tubules séminifères.5
Les cellules de Leydig ont, elles aussi, une seconde fonction. Par le fructose qu'elles produisent, elles fournissent l'énergie nécessaire aux spermatozoïdes pour se mouvoir (ce sujet important sera traité en détails plus tard).
Nous pouvons constater que le système hormonal fonctionne de manière parfaitement organisée dans le système reproducteur. Chaque hormone comprend immédiatement le message transporté par une autre et y répond de manière appropriée. La glande pituitaire par exemple, quand elle sait que le moment est venu d’entrer en action, envoie des ordres aux différentes cellules des testicules, les informant du travail qu'elles doivent accomplir dans les organes et les tissus. Cette glande est elle-même stimulée par une zone du cerveau appelée "hypothalamus".
La première étape de la formation d'un être humain commence par la compréhension des messages transportés par les hormones et l'exécution des ordres. Comment les cellules et les molécules peuvent-elles comprendre les messages transportés par les hormones et y répondre? Comment connaissent-elles la composition chimique et les méthodes à utiliser pour être comprises?
Les cellules de Sertoli et de Leydig qui permettent la production de sperme agissent sur ordre de la glande pituitaire (une glande qui se trouve très loin d'elles et qui a une structure totalement différente de la leur). Ces cellules ne fonctionneraient pas si elles ne recevaient pas ces ordres. Tout cela ne peut pas être dû au hasard. Il est impossible que les hormones aient gagné leur spécificité suite à une série d'événements aléatoires, car une simple anomalie ou une interruption au cours d'une étape du développement influencera toute la chaîne du processus. Si un élément du système est défectueux, c'est le système entier qui est compromis. Par exemple, si les cellules de Sertoli ne reconnaissent pas le message de l'hormone FSH envoyée par la glande pituitaire et ne sécrètent pas les œstrogènes, le sperme ne sera pas produit. Ou encore, si les cellules de Leydig ne produisent pas le fructose, ou en produisent trop peu, les spermatozoïdes, même s'ils ont atteint la maturité, mourront dès l'entrée dans l'utérus car ils n'auront pas assez de vitalité; et puisqu'ils ne pourront pas atteindre l'ovule, la fertilisation n'aura pas lieu.
Cette situation nous montre une réalité évidente: Celui Qui a établi les diverses connexions entre les organes et les cellules n'est autre que Dieu. Il a fait en sorte que la glande pituitaire, l'hypothalamus, les cellules de Leydig et de Sertoli, en bref, tous les éléments impliqués dans ce processus de production, agissent pour atteindre ce but. Il leur donne la capacité de se comprendre les uns les autres. Tout survient selon les ordres de Dieu. Comme il est indiqué dans le Coran:
Du ciel à la terre, il gouverne toute chose... (Coran, 32: 5)
Un autre élément du système reproducteur, appelé "épididyme", aide les spermatozoïdes en développement à acquérir la faculté de se mouvoir en vue de fertiliser l'ovule. L'épididyme est faiblement attaché à la surface externe des testicules; c'est un tube pelotonné d'environ 6 mètres. Avant de commencer leur voyage, les spermatozoïdes sont stockés un certain temps dans l'épididyme. Ils avancent ensuite vers un tube connecteur, le "conduit déférent", un long tube qui monte de l'épididyme vers la cavité pelvienne. Les spermatozoïdes peuvent être stockés dans ce tube pendant une longue période sans perdre leur capacité à fertiliser un ovule, et quand le moment arrive, ils quittent le conduit déférent et commencent leur long voyage vers l'ovule dans le corps de la femme.6
1. épididyme | 5. Tubule séminifère |
Dans la production de spermatozoïdes, plusieurs systèmes reliés les uns aux autres entrent en action dans les testicules. Sur le côté, vous voyez, dans toute sa complexité, une section de la structure intérieure d’un testicule. En plus de la complexité de la structure du corps humain, il y a une interaction parfaite entre ses organes et ses cellules. C’est grâce à cette interaction que les fonctions du corps sont exécutées. Une simple partie de ce système préparé pour la production d’un spermatozoïde est suffisante pour que nous comprenions la perfection de la structure du corps. |
Avant que les spermatozoïdes n’entament leur difficile cheminement vers l’ovule, de véritables assistants leur apportent une "logistique" et un soutien nécessaires à leur survie. Un de ces assistants est la glande appelée "prostate". Il y a également deux glandes sécrétrices appelées "vésicules séminales" situées de chaque côté de la prostate. Lorsque la production de sperme est terminée, ces glandes commencent leur travail de production de fluides spéciaux qui accompagneront les spermatozoïdes tout au long de leur voyage.
Un fluide sécrété par la prostate rejoint les spermatozoïdes sur leur chemin. Ce fluide est composé d'acide citrique, de calcium et de phosphates acides, d'une enzyme coagulante et de profibrinolysine. Dans les organes reproducteurs féminins, il existe une substance composée d'acides qui empêche la prolifération de bactéries. En plus de réduire la capacité des spermatozoïdes à se déplacer, cette mixture acide peut les tuer. Le fluide de la prostate a pour rôle de neutraliser les effets des acides, permettant ainsi aux spermatozoïdes de progresser facilement vers l'ovule.
Il est ici utile de s'arrêter et de réfléchir un instant. La prostate, qui opère dans le système reproducteur de l’homme, agit avec la connaissance de l'environnement du corps féminin. Elle sait que les spermatozoïdes rencontreront un environnement acide au cours de leur voyage et qu'ils ne pourront survivre dans cet environnement si elle ne produit pas le fluide nécessaire pour les protéger. Il ne fait aucun doute que nous sommes ici face à un miracle. Est-il possible pour une glande sécrétrice située dans le corps masculin d'avoir conscience d'une autre structure, physiquement séparée d'elle, et d'agir et de prendre des décisions pour mener à bien ce "partenariat"? Réfléchissez: même un être humain doué d'une intelligence consciente et de la capacité de voir et d'entendre, de calculer, de décider d'une ligne de conduite et d'arriver à une solution, ne pourrait prévoir quels types de danger il existe dans un environnement totalement étranger et agir en conséquence. Pourtant, la prostate, ce morceau de chair composé de cellules, peut le faire! C'est Dieu Qui a inspiré à cette glande d'accomplir sa fonction; c'est Lui Qui a créé chaque élément du système reproducteur mâle et de celui du corps de la femme.
Le fluide sécrété par les vésicules séminales situées à côté de la prostate est tout aussi indispensable au voyage des spermatozoïdes. Peu de temps après le début du trajet, ce fluide qui contient du fructose et d'autres substances nutritives ainsi que des "prostaglandines" et des "fibrinogènes", rejoint les spermatozoïdes pour les aider à mener à bien ce pénible voyage jusqu'à la fertilisation de l'ovule. Lorsque la prostaglandine entre en contact avec le mucus qui recouvre l'utérus, elle crée un environnement approprié à la progression des spermatozoïdes. Elle provoque également des contractions dans l'utérus et les trompes de Fallope pour permettre au spermatozoïde de se déplacer plus facilement.
1. os iliaque | 5. canal de la vésicule séminale |
Le liquide sécrété par la prostate (ci-dessus) est extrêmement important dans la production du sperme. Grâce à ce liquide, l’effet mortel sur les spermatozoïdes du composé acide qui se trouve dans les organes reproducteurs de la femme, est neutralisé. Le fait que ce liquide, produit dans le corps du mâle, ait des qualités qui lui permettent de neutraliser les effets négatifs d’un liquide produit dans un autre corps est la preuve de la création incomparable de Dieu. |
Nul doute que nous sommes face à un miracle de la création. Le fluide sécrété par les vésicules séminales mâles connaît parfaitement la structure complexe du corps féminin! Il sait à l'avance que des contractions de l'utérus et des trompes de Fallope peuvent aider les spermatozoïdes à se déplacer vers l’ovule et, en faisant preuve de prévoyance, il ajoute dans sa propre composition un composé chimique, la prostaglandine qui déclenchera ces contractions.
Si vous demandez à un chimiste de produire une telle réaction, que fera-t-il?
Il étudiera tout d'abord les spermatozoïdes, leur structure et les besoins pour mener à bien la fertilisation. Il essaiera ensuite de connaître le corps féminin, ses hormones, l'ovule, les trompes de Fallope qui transportent l'ovule vers l'utérus, l'utérus lui-même, ses tissus, le système nerveux qui provoque les contractions et bien d'autres éléments. Puis, grâce à ses années d'étude et d'apprentissage, il découvrira les influences qu'exercent ces différentes substances; par le biais d'expériences et de recherches, il trouvera dans quelles proportions ces substances doivent être combinées. Un être humain possédant de nombreuses connaissances sera peut-être à même de réaliser tout cela en faisant preuve d'efforts et de patience.
Et pourtant, des cellules, des tissus et des organes composés d'atomes et des molécules inconscients accomplissent chaque jour toutes ces choses. On ne peut pas affirmer que cet ensemble de matériaux organiques possède une intelligence plus élevée et des connaissances plus importantes qu'un chimiste.
La présence d'un tel liquide, libéré par le système reproducteur mâle, et conçu pour influencer le système reproducteur féminin, est une preuve évidente de la création de Dieu.
Il est évident que cet ensemble de systèmes en interrelations ne peut pas être le résultat du hasard. Une personne douée de raison comprendra immédiatement que ces événements merveilleux survenant immanquablement dans le corps de tout être humain sont le fruit d'une intelligence suprême et d'une puissance éternelle, et elle servira Dieu, à Qui seul appartiennent la puissance et l'intelligence éternelles.
O hommes! Craignez votre Seigneur Qui vous a créés d'un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et Qui de ces deux-là a fait répandre sur la terre beaucoup d'hommes et de femmes. Craignez Dieu au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Dieu vous observe parfaitement. (Coran, 4: 1)
Quand les spermatozoïdes commencent leur voyage, la prostate et les vésicules séminales sécrètent des fluides qui rejoignent les spermatozoïdes. C'est ainsi que le sperme est produit. Ensemble ils progressent dans le corps de la mère. Comme nous l'avons vu précédemment en détail, les fluides fournissent l'énergie dont les spermatozoïdes ont besoin et neutralisent les acides se trouvant à l'entrée de l'utérus de la mère, en créant un environnement dans lequel les spermatozoïdes peuvent se déplacer facilement.
Ce liquide éjecté du corps masculin pour le processus de fertilisation est appelé sperme. 10% de ce liquide provient des canaux spermatiques, 60% des vésicules séminales, 30% de la prostate et le reste est constitué des spermatozoïdes et d'une petite quantité de fluides provenant d'autres glandes sécrétrices.7 Le sperme est donc une combinaison complexe de fructose, de phosphorylcholine, d'ergothionéine, d'acide ascorbique, de flavines, de prostaglandines, d'acide citrique, de cholestérol, de zinc, de phosphatase acide, d'acide lactique, d'enzymes fibrinolytiques et protéolytiques, de hyaluronidase et de spermatozoïdes.8 Nous avons devant les yeux une merveille que Dieu a révélée dans le Coran.
A de nombreux endroits dans le Coran, Dieu attire l'attention sur la création de l'homme et nous recommande de réfléchir à ce sujet. Les scientifiques qui ont examiné ces versets du Coran ont découvert qu'un certain nombre de ses merveilles sont décrites dans les versets et donnent des informations sur la création de l'homme. On a par exemple découvert, grâce à des recherches menées avec les technologies modernes, que le sperme est composé d'un mélange de différentes substances. Mais cette information a été révélée dans le Coran il y a 1400 ans. Le sperme y est décrit comme étant une goutte "mélangée":
... Nous avons créé l'homme d'une goutte de sperme mélangé aux composantes diverses pour le mettre à l'épreuve. C'est pourquoi Nous l'avons fait entendant et voyant. (Coran, 76: 2)
Au cours d'une union sexuelle environ 250 à 300 millions de spermatozoïdes sont éjaculés dans le sperme de l’homme. Mais sur ces millions de spermatozoïdes, seul un millier d'entre eux réussit à atteindre l'ovule. Et sur ces mille, l'ovule n'en rencontrera qu'un seul. L'essence d'un être humain est donc contenu dans un seul spermatozoïde. Ce fait, que nombre de personnes à notre époque ne connaissent pas ou mal, a été révélé dans le Coran il y a 1400 ans. Le Coran explique cette réalité en ces mots:
Qui a créé toute chose à la perfection et a commencé la création de l'homme à partir de l'argile. Puis Il tira sa progéniture d'un extrait d'eau méprisable. (Coran, 32: 7-8)
Si l'on examine la signification en arabe de ce verset, il est clair que nous sommes face à une merveille du Coran. Le mot "extrait" en français traduit le mot arabe sulala qui signifie l'essence ou la meilleure partie d'une chose. Dans les deux cas c'est "une partie d'un tout".
Cela montre clairement que le Coran est la parole d'une volonté qui connaît la création de l'homme jusque dans ses moindres détails. Cette volonté appartient à Dieu, le Créateur des êtres humains.
L'aspect général des spermatozoïdes, supportés par les fluides du sperme, est maintenant connu. Toutes les parties du spermatozoïde, la tête, le cou, la partie médiane, la queue et la partie terminale, ont leurs fonctions distinctes.
Le noyau (la section de la tête) mesure à peine 5 microns. Dans ce minuscule espace se trouve toute l'information pertinente et nécessaire pour transformer une cellule en être humain. Dans la tête du spermatozoïde se trouve un paquet génétique (le code génétique) composé de 23 chromosomes qui seront transportés vers l'ovule. Ainsi sont consignés, dans la tête d'un minuscule spermatozoïde, l'information concernant la formation d'organes variés du corps humain ainsi que leurs diverses fonctions, l'endroit où ils seront situés, le moment où les cellules commenceront à se développer, en bref, toute l'information nécessaire pour construire un corps humain.
En plus de l'information génétique, la tête du spermatozoïde possède une autre spécificité. Dans "l'acrosome", nom donné à la couche protectrice externe de la tête, se trouvent des substances qui aideront le spermatozoïde au cours des dernières étapes de son voyage. Ce sont des enzymes qui peuvent dissoudre les tissus. En les utilisant, le spermatozoïde pourra transpercer l'ovule et y pénétrer pour permettre la fertilisation.9(cf. "Le spermatozoïde et l'ovule se rencontrent")
La deuxième partie la plus importante du spermatozoïde est la queue. Celle-ci lui permet de nager facilement dans un environnement liquide et détermine la direction dans laquelle il nagera pour atteindre l'ovule. Mais d’où vient l'énergie nécessaire aux mouvements incessants de la queue du spermatozoïde? Ces besoins en énergie sont fournis selon un procédé étonnant. La queue est en fait un dépôt de carburant, lequel fournit l'énergie nécessaire au voyage. Sur le long chemin le menant à l'ovule, les besoins du spermatozoïde sont satisfaits par les mitochondries (véritables usines des cellules) se trouvant dans la queue. En utilisant des transporteurs d'énergie situés dans le cou du spermatozoïde, les mitochondries fournissent l'énergie appelée ATP pour faciliter le déplacement.10
Comme on peut le voir, la conception du spermatozoïde est parfaite. Sans la queue, le spermatozoïde manquerait d'un système pour se déplacer; sans les mitochondries de la partie médiane, il n'aurait pas l'énergie suffisante et donc, pas de mouvements de la queue. En outre, malgré la tête structurellement parfaite du spermatozoïde, si l'acrosome était absent, les enzymes nécessaires à la pénétration ne seraient pas produites et la fertilisation de l’ovule ne pourrait avoir lieu.
Le spermatozoïde n'a pas pu acquérir toutes ces caractéristiques par étapes au cours du temps comme l'affirme la théorie de l'évolution. Quand le premier être humain est apparu sur terre, le spermatozoïde devait déjà fonctionner de cette façon. Il serait en effet impossible qu'un spermatozoïde accomplisse sa fonction de fertilisation avec un défaut dans la moindre de ses caractéristiques, et si, comme l'affirment les évolutionnistes, il y avait eu des spermatozoïdes dans le passé ne possédant pas toutes ces particularités, les êtres humains ne se seraient pas multipliés; ils auraient été effacés de la surface de la terre. Cela montre que les spermatozoïdes sont apparus en un seul instant et munis d'une structure parfaite. Le Créateur de la conception parfaite du spermatozoïde est Dieu, Créateur de toute chose.
Au moment de quitter le corps de l'homme dans le sperme, les spermatozoïdes ne sont pas complètement prêts à fertiliser l'ovule. Leur mouvement est contrôlé par des sécrétions basiques dans la zone où ils sont stockés et quand le sperme est produit et atteint le corps de la femme, il ne peut pas accomplir la fonction de fertilisation. Comment le sperme, une fois séparé du système reproducteur mâle, acquière-t-il la capacité de fertiliser l'ovule?
Afin que le processus de fertilisation soit facilité, un certain nombre de systèmes dans le corps de la femme doivent entrer en fonction. Des fluides sécrétés dans le système reproducteur féminin aident les spermatozoïdes en augmentant leur capacité à fertiliser l'ovule. Voici quelques changements qui surviennent chez le spermatozoïde après qu'il a atteint le corps de la femme:
1. Les fluides sécrétés dans l'utérus de la femme et les trompes de Fallope contiennent une substance chimique qui anéantit les sécrétions entravant le déplacement des spermatozoïdes dans le système reproducteur mâle. Le mouvement des spermatozoïdes qui atteignent l'appareil reproducteur féminin est alors rendu possible.
A.tête
Chaque section du spermatozoïde a une fonction différente. Si le spermatozoïde n’avait pas de queue, il ne pourrait pas se déplacer; s’il n’y avait pas de mitochondrie dans la partie centrale, le spermatozoïde ne produirait pas d’énergie et resterait immobile; s’il n’y avait pas d’acrosome dans la section de la tête, il y aurait un déficit de certaines enzymes, rendant le spermatozoïde incapable de percer l’ovule et de le fertiliser. Ceci démontre que le spermatozoïde n’a pas pu être le produit du hasard, en plusieurs étapes étalées dans le temps. La conception parfaite du spermatozoïde est l’oeuvre de Dieu. |
2. Les fluides dans l'appareil reproducteur mâle (dans les tubules séminifères, dans l'épididyme et le conduit déférent) contiennent tous un haut niveau de cholestérol. Le cholestérol est continuellement donné à la membrane cellulaire recouvrant l'acrosome, durcissant cette membrane et empêchant la libération prématurée des enzymes ce qui pourrait nuire à la fertilisation de l'ovule. Les spermatozoïdes qui passent dans le corps de la femme doivent donc être délivrés des effets néfastes du cholestérol. Comme pour les millions de détails des différentes étapes de la reproduction humaine, un système spécial a aussi été conçu pour cela. Les spermatozoïdes qui entrent dans le corps féminin entrent en contact avec le fluide de l'utérus qui réduit le niveau de cholestérol contenu dans le sperme et fragilise ainsi la tête des spermatozoïdes (acrosome). Au moment d'atteindre l'ovule, les enzymes contenues dans l'acrosome peuvent facilement sortir et assurer la fertilisation de l'ovule en pénétrant la membrane de l'ovule.
3. La résistance de la membrane de l’acrosome des spermatozoïdes au moment de leur entrée dans le corps féminin augmente au contact d'ions du calcium. Au contact d'une grande quantité de calcium le mouvement du spermatozoïde s'accélère. La queue en forme de fouet (le flagelle), qui permet les mouvements du spermatozoïde, change ses ondulations initialement lentes en mouvements plus importants, facilitant ainsi sa capacité à atteindre l'ovule.11
Il ne fait pas de doute, pour ceux qui réfléchissent avec soin, que la création du spermatozoïde, création si complexe et si harmonieuse, se fait de façon à être complémentaire avec le corps de la femme. Le fait que le spermatozoïde et le corps féminin coopèrent pour mener au même miracle, indépendamment l'un de l'autre, démontre une grande intelligence consciente. Les spermatozoïdes, avant d'entrer dans le corps de la femme prennent des mesures pour produire ce qui est nécessaire pour corriger leurs carences, ce qui pourrait leur créer des problèmes dans le corps féminin. Un environnement particulier est préparé dans le corps féminin pour faciliter la progression d'un spermatozoïde invisible à l'œil nu. C'est comme si le corps de la femme savait que le voyage du spermatozoïde allait être très long et nécessiter beaucoup d'énergie; c'est comme s'il savait quel type de composé chimique permettra la pénétration de l'ovule, devinant que le spermatozoïde ne pourra effectuer cela seul et déterminant que le cholestérol en est la cause, puis produira une substance à même de neutraliser le cholestérol, préparant ainsi un environnement dans lequel l'ovule pourra plus aisément être pénétré. Et le corps féminin fait tout cela de son propre chef!
Il faut savoir que ce qui est résumé ci-dessus est simplement une petite partie des étapes survenant entre l'entrée des spermatozoïdes dans le corps de la femme et la fertilisation de l'ovule. Ces étapes sont achevées suite à des milliers de réactions chimiques encore plus complexes au cours desquelles plusieurs protéines, enzymes et fluides sont impliqués.
Mais il est particulièrement important de se rappeler que par toutes ces démonstrations, nous ne visons pas à simplement transmettre des connaissances scientifiques; notre objectif est de faire remarquer que, contrairement à ce qu'affirment les évolutionnistes, la formation d'un être humain est trop complexe pour avoir été le produit d'un hasard aveugle. Bien au contraire, elle est plutôt le résultat d'opérations parfaites de systèmes intriqués, interdépendants et complémentaires. Réfléchissons: un système aussi complexe a-t-il pu apparaître par étapes et par hasard comme l'affirme la théorie de l'évolution? Il n'est pas possible pour un être humain, ou même une simple enzyme ou molécule qui active les spermatozoïdes, d'apparaître par hasard. Une telle chose est certainement impossible, mais considérons une nouvelle fois un tel scénario.
Des spermatozoïdes produits "par hasard" dans le corps masculin arrivent en contact avec un corps féminin. Trouveront-ils, par hasard, déjà prêts et attendant leur arrivée les fluides qui leur permettront d'acquérir leur capacité de fertiliser? Si tel n'est pas le cas, après l'échec du premier spermatozoïde les cellules reproductrices femelles vont-elles prendre la décision de produire les substances chimiques nécessaires?
Il ne fait aucun doute que la logique ne peut accepter ces deux exemples; ce sont des scénarios qui ne peuvent pas survenir. Une vérité s'impose alors à nous: chacun de ces systèmes sont une preuve de la connaissance et de la puissance incommensurables de Dieu, Créateur de toute chose. Dieu a créé dans les profondeurs du corps humain des merveilles qui sont trop petites pour être visibles à l'œil nu et qui sont au-delà de la compréhension de l'esprit humain. Nous avons, dans notre corps, des preuves qui sont totalement indépendantes de la volonté et de la connaissance humaine. Et par cela, Il nous rappelle qu'Il domine toute chose, y compris les êtres humains.
Certes, le pardon de Ton Seigneur est immense. C'est Lui Qui vous connaît le mieux quand Il vous a produits de terre, et aussi quand vous étiez des embryons dans les ventres de vos mères. Ne vantez pas vous-mêmes votre pureté; c'est Lui Qui connaît mieux ceux qui Le craignent. (Coran, 53: 32)
2. Arthur C. Guyton, John E. Hall, Textbook of Medical Physiology, 10ème éd., Harcourt InternationalEd., PA, 2000, p. 916
3. Arthur C. Guyton, John E. Hall, Textbook of Medical Physiology, 10ème éd., Harcourt International Ed., PA, 2000, Arthur C. Guyton, John E. Hall, Human Physiology and Mechanisms of Disease, 6ème éd., p. 649
4. Arthur C. Guyton, John E. Hall, Textbook of Medical Physiology, 10ème éd., Harcourt International Ed., PA, 2000, p. 916
5. Arthur C. Guyton, John E. Hall, Textbook of Medical Physiology, 10ème éd., Harcourt International Ed., PA, 2000, p. 1005
6. Vander, Sherman, Luciano, Human Physiology, p. 654
7. Arthur C. Guyton, John E. Hall, Textbook of Medical Physiology, 10ème éd., Harcourt International Ed., PA, 2000, p. 919
8. Dr. Gerald E. Poesnecker, One Flesh, A New Look at Human Sexuality, chapter 3.(http://www.oneflesh.org/OF-Chap%203.html)
9. Arthur C. Guyton, John E. Hall, Textbook of Medical Physiology, 10ème éd., Harcourt International Ed., PA, 2000, p. 917
10. Arthur C. Guyton, John E. Hall, Human Physiology and Mechanisms of Disease, p. 12; Gerard J. Tortora, Introduction to the Human Body: Essentials of Anatomy & Physiology, p. 527.
11. Arthur C. Guyton, John E. Hall, Textbook of Medical Physiology, 10ème éd., Harcourt International Ed., PA, 2000, p. 919