Lors de la puberté, les corps mâles et femelles se développent de manière similaire. La cellule reproductrice femelle, l'ovule, ainsi que le système reproducteur féminin sont préparés pour compléter le système reproducteur mâle.
A cette période, chez la femme comme chez l'homme, l'hypothalamus sait exactement quand le moment est venu d'envoyer des ordres à la glande pituitaire afin qu'elle produise les hormones nécessaires à la maturation des ovules. En recevant ces ordres, la glande pituitaire se met immédiatement à produire les hormones nécessaires.
La production des cellules reproductrices chez la femme n'est pas continue comme chez l'homme. Cette production survient à des périodes déterminées. C'est le travail de la glande pituitaire de déterminer le moment adéquat pour cela, elle assure alors la production d'une hormone qui permettra la maturation des ovules primaires dans l'ovaire. Cette hormone sait très bien où elle devra accomplir sa fonction et, se dirigeant droit vers l'ovaire, elle annonce que l'heure est venue pour la maturation de l'ovule. Les ovules comprennent immédiatement l'ordre et commencent une activité intense à l'intérieur de l'ovaire, menant à leur maturation.12
Examinons cela plus en détails. Comment cette glande sécrétrice minuscule appelée hypothalamus détermine-t-elle l'heure? Et comment détermine-t-elle le moment exact de ce processus qui s'est produit chez des millions de femmes dans le passé et le présent, sans se tromper (sauf dans les cas pathologiques)? L'hypothalamus est situé à la base du cerveau; ce n'est pas un mécanisme d'horloge, il n'a pas de relation avec le monde à l'extérieur du cerveau; c'est un morceau de chair composé de cellules. Ce morceau de chair détermine l'heure précise d’une fonction, c'est une chose extraordinaire que l'on ne peut ignorer. Mais c'est là un simple détail dans les innombrables événements merveilleux qui surviennent continuellement dans le corps humain. Des processus tout aussi incroyables se retrouvent, de façon perpétuelle, à tout moment, dans chaque millimètre carré du corps humain. Prenons par exemple un miracle stupéfiant qui a lieu dans la glande pituitaire: un ordre envoyé par l'hypothalamus est lu et compris; sur la base de cette compréhension une décision est prise; selon cette décision, des substances sont produites et envoyées par les moyens adéquats, sans erreur, vers un endroit lointain et sans rapport apparent avec elles. La glande pituitaire est un amas de cellules qui ont une compréhension consciente des ordres qui leur sont envoyés et qui savent répondre à ces ordres. Quelle chose extraordinaire, quelle conscience permet-elle à ce morceau de chair de "comprendre", "concevoir", "tirer des conclusions", "prendre des décisions" et "les mettre en œuvre"?
Le corps humain est un environnement sombre dans lequel la lumière ne pénètre pas et où de nombreux fluides se déplacent à grande vitesse à travers les vaisseaux; c'est un endroit dense et compliqué. Aucun évolutionniste n'a jamais été capable d'expliquer comment une masse de molécules dans cet environnement dense peut aller où elle veut en traversant d'autres matériaux de nombreuses fois plus grands qu'elle et sans être endommagée ou sans se perdre, ou comment elle peut utiliser certains moyens pour envoyer d'autres substances aux endroits où il y en a besoin. Le seul refuge des évolutionnistes, quand ils sont confrontés à ces merveilleuses preuves de la création, est le hasard. Mais comment pourrait-il y avoir une place pour le hasard dans la structure si complexe et si intelligente du corps humain, voire chez un autre être vivant.
A ce niveau, nous devons nous rappeler que l'intelligence et la conscience ici observées n'appartiennent pas aux cellules. Elles n'ont pas d'yeux pour voir, de langue pour parler ou être comprise, et pas d'oreilles pour entendre. Les cellules sont la création de Dieu; elles sont uniquement les moyens d'exécuter Ses commandes; et à tout moment, grâce à Son inspiration, elles exécutent des processus trop merveilleux pour en être les auteurs.
L'ovule est produit dans un organe conçu spécialement dans ce but: l'ovaire. Chaque femme a deux ovaires, un du côté droit et un du côté gauche. Dans ces ovaires se trouve un espace, assez grand pour que des fibres nerveuses, des vaisseaux sanguins et des conduits lymphatiques puissent loger. A l'intérieur de cet espace, il existe des tissus fibreux riches en sang qui ont pour but de nourrir et protéger les ovules lors de leur formation. Au sein de cette structure protectrice se trouvent de nombreuses poches (follicules) de différentes tailles. Il y a un ovule primaire dans chaque follicule. Chaque mois, un seul ovule est théoriquement libéré par les ovaires afin qu'un seul fœtus ne se forme.
1.infudibulum du tube utérin
Nous voyons ci-dessus la structure interne de l’utérus. Un système spécial a été créé dans le corps de la femme. Ce système tient compte de chaque éventualité qui pourrait survenir dans la production de l’ovule et dans l’achèvement de son voyage. Par exemple, des millions de cellules dans la trompe de Fallope ont la responsabilité de faire en sorte que l’ovule atteigne l’utérus. A côté, nous voyons une illustration de la trompe de Fallope où les ovules prêts se retrouvent |
Afin que cet ovule primaire arrive à maturité et se transforme en cellule reproductrice, il doit franchir différentes étapes, une division par mitose et deux divisions par méiose, selon un ordre bien défini. Suite à ces divisions, le nombre de chromosomes de la cellule change et différents types de cellules sont formés. Comme chez le mâle, les cellules reproductrices de la femme passent de 46 chromosomes à 23. Trois petites cellules et une plus grande (ovotide) sont alors produites. Les petites cellules meurent d'un manque de nourriture, tandis que la grande subit certains changements et devient l'ovule. Si chacune de ces cellules était de la même taille, le développement du zygote (œuf fécondé) ne pourrait être mené à terme. Mais seule la plus grosse cellule est nourrie ce qui empêche un tel problème de survenir.
Le développement de l'ovule n'est pas un phénomène non vérifié et aléatoire. Comme dans le cas du système reproducteur mâle, ce sont les hormones sécrétées par la glande pituitaire située à la base du cerveau qui permettent ce développement. Il est possible d’indiquer les étapes de la formation de l'ovule et les hormones qui jouent un rôle:
1. Croissance folliculaire: C'est l'étape au cours de laquelle l'ovule commence à se former. L'ovule primaire, se situe dans ce qu'on appelle le "follicule" qui se forme en 14 jours environ. Une hormone pituitaire, la FSH (hormone folliculostimulante), arrive aux ovaires dans le flux sanguin. Cette hormone est responsable de la formation et du développement du follicule dans les ovaires et de la production de l'ovule à partir de la cellule primaire. Cette hormone permet aussi la sécrétion d'œstrogène par le follicule mature.
1. hypothalamus | |
Un résumé des interactions hormonales des cycles utérin et ovarien. La maturation d’un ovule ne se produit pas par elle-même. La phase de développement de l’ovule est contrôlée par une hormone sécrétée par la glande pituitaire qui est située sous le cerveau. Un ovule est formé qui renferme l’information se rapportant à un organisme vivant et préparé pour le processus de fécondation par des opérations complexes et reliées entre elles. |
L'œstrogène est une hormone qui opère surtout sur l'utérus. Elle accélère la division par mitose des cellules de l'utérus; cette zone gonfle alors en formant un coussin doux, ce qui permettra à l'embryon d'y adhérer après le processus de fertilisation. De plus, elle garantit qu'une quantité suffisante de sang et de fluides soit dirigée vers l'utérus. Ces processus ont lieu chaque mois. Si un ovule est fertilisé, il se loge dans ce tissu spécialement préparé où il est nourri et où son développement continue.
Comme pour toutes les étapes de la création humaine, ici aussi a lieu un événement miraculeux. Les cellules du système reproducteur féminin déterminent à l'avance les besoins de l'embryon qu'elles hébergeront, font les préparations nécessaires à ces besoins et travaillent pour fournir l'environnement le plus approprié pour le développement du fœtus. Comment une collection de cellules peut-elle effectuer des opérations qui nécessitent un tel niveau d'intelligence? Il n'est pas raisonnable de penser que ces cellules puissent être capables de réaliser cela de par leur propre volonté.
1.follicule primaire L’ovule se développe dans les ovaires, dans des structures appelées follicules. Sur cette illustration, nous voyons les étapes du développement d’un ovule unique et sa sortie du follicule. Toutes les femmes répètent régulièrement cette étape à un moment particulier. Chaque mois, pendant une période donnée, de nouveaux ovules sont formés et les mêmes hormones sont sécrétées perpétuellement à intervalles réguliers, alors que le corps de la femme se prépare comme si la fécondation était sur le point de se réaliser. Mais dans la dernière phase de cette préparation, les préparatifs changent suivant qu’il y ait ou non des spermatozoïdes. Ceci est un miracle évident de la création. |
Comment croire sérieusement que des cellules composées d'atomes inconscients peuvent faire ce que l’homme ne peut accomplir avec son intelligence. La réalité semble pourtant évidente: toutes les cellules accomplissent leurs fonctions par l'inspiration du Créateur; elles sont les véhicules de la réalisation d'un miracle qui se produit à chaque fois qu'un être humain vient au monde.
2. Ovulation: A cette étape, le follicule qui transporte l'ovule se déchire et cet ovule est libéré mais il a besoin d'assistance. Sinon, comment savoir où rencontrer les spermatozoïdes ? C'est ici que les trompes de Fallope, situées entre l'ovaire et l'utérus, entrent en action. L'ovule, qui a été libéré dans le vide, est attrapé par les trompes de Fallope qui possèdent de grands tentacules comme une pieuvre. Les trompes de Fallope fournissent un environnement approprié pour la fertilisation et les étapes suivantes surviennent en fonction de la présence ou non de spermatozoïdes dans ces trompes.
L'hormone lutéinisante (LH) sécrétée par la glande pituitaire antérieure contrôle tout ce processus. Cette hormone est absolument nécessaire au déchirement du follicule dans lequel est situé l'ovule mature et à son acheminement vers l'endroit où il rencontrera les spermatozoïdes. Sans cette hormone, l'ovulation ne peut avoir lieu, même si toutes les autres hormones sont présentes. Deux jours avant l'étape d'ovulation, pour une raison que les scientifiques sont toujours incapables d'expliquer, la sécrétion de l'hormone LH par la glande pituitaire augmente. Une augmentation de l'hormone FSH se produit à la même étape et, sous l'influence de ces deux hormones, l'ovulation survient régulièrement chaque mois. Ici aussi la glande pituitaire réalise donc un calcul incroyable du temps qui passe et commence la sécrétion des hormones requises exactement au bon moment et en quantités adéquates.
Cette activité consciente n'est bien sûr pas le fait de la glande pituitaire elle-même ou des cellules qui la composent. Cette intelligence et cette volonté appartiennent à Dieu qui se révèle Lui-même dans tous ces événements merveilleux des différentes étapes de la création humaine.
3. Le corps jaune (corpus luteum) – la phase lutéale: Après l'expulsion de l'ovule du follicule, le follicule vide se remplit de sang. Il existe des cellules spéciales appelées "granulosa" et "thèques", qui entourent l'espace vide où ces follicules sont situés; elles se multiplient et prennent la place du sang coagulé dans le follicule. Ces cellules accumulent des lipides jaunes, d'où leur nom de cellules lutéines, du mot latin luteus, "jaunissant". Ainsi, le follicule d'où l'ovule a été relâché se gonfle avec les fluides qui le remplissent et devient un élément actif appelé corps jaune.13 Le corps jaune joue un rôle important dans la préparation de l'utérus pour l'embryon et pour le bon déroulement de la grossesse. Une hormone appelée progestérone est sécrétée sous l'influence de l'hormone LH (hormone lutéinisante). La progestérone joue un rôle extrêmement important en stimulant les parois, la membrane muqueuse (la muqueuse) de l'utérus qui gonfle sous l'influence de cette hormone et de l'œstrogène. Les glandes et les vaisseaux sanguins deviennent très tortueux, et l'épaisseur de la paroi utérine augmente. Le but de ces changements est de préparer un endroit approprié pour l'embryon après la fertilisation. De plus, cela permet à la grossesse de se poursuivre en relâchant les parois de l'utérus. La progestérone affecte également le développement des glandes mammaires.
1. HCG Lorsque l’ovule sort du follicule, le corps jaune se forme et commence à sécréter l’oestrogène et la progestérone. La progestérone stimule les parois de l’utérus. Sous l’influence de ces hormones, des changements ont lieu dans les parois de l’utérus. Le but de ces changements est de préparer un environnement propice où l’embryon se fixera après la fécondation. Toutes ces opérations se produisent chez toutes les femmes suivant la même séquence et avec la même perfection. Ces opérations sont le résultat d’un plan et d’une conception évidents. |
Toutes ces hormones ne peuvent faire toutes ces choses consciemment et le hasard ne peut pas tout expliquer. Alors comment une molécule formée d'atomes inconscients peut-elle posséder un tel sens inné et prendre des initiatives pour organiser les transformations du corps de façon aussi appropriée? Cela montre que le mécanisme de reproduction ainsi que toutes ses caractéristiques ont été créés par une puissance suprême. C'est Dieu, le Seigneur de la terre et du ciel Qui a inspiré les molécules qui composent les hormones et les atomes dans leurs activités conscientes.
La phase du corps jaune dure 12 à 14 jours. A la fin de cette période, si la fertilisation n'a pas eu lieu, le corps jaune dégénère et la même phase se répète le mois suivant. Avec la dégénération du corps jaune, l'œstrogène, la progestérone et d'autres hormones ne sont plus sécrétées et la glande pituitaire entre à nouveau en action pour sécréter de la FSH et de la LH, provoquant la croissance de nouveaux follicules. Mais ces follicules ne peuvent pas se développer suffisamment à cause du manque d'œstrogènes et la progestérone provoque une nouvelle étape, la menstruation.
4. La menstruation: C'est l'étape au cours de laquelle l'ovule non fertilisé est éjecté du corps. La fertilisation n'ayant pas eu lieu, la paroi de l'utérus préparée à cet effet se contracte, les vaisseaux sanguins se resserrent, l'ovule est éjecté et le corps se prépare à exécuter à nouveau toutes ces étapes.
Ces phases se répètent pour chaque femme, régulièrement, tout au long d'une période déterminée. Chaque mois de nouveaux ovules sont produits, les mêmes hormones sont sécrétées encore et encore à la même période et le corps de la femme est préparé pour une éventuelle fertilisation. Mais dans la dernière phase de cette préparation, les préparatifs changent suivant qu’il y ait ou non des spermatozoïdes.
Les spermatozoïdes ont une structure élastique qui leur permet de supporter le long et ardu voyage dans le corps de la mère. Mais comme on peut le voir sur l’image de gauche, certains spermatozoïdes sont affaiblis. De par leur conception, les spermatozoïdes affaiblis sont éliminés au fur et à mesure dans le corps de la mère, alors que les spermatozoïdes sains sont détectés et guidés vers l’ovule qui finit toujours par s’unir avec un spermatozoïde sain. |
L'ovule est à une distance de 20-25 cm de l'endroit où les spermatozoïdes entrent dans le corps de la femme. Cette distance est environ 3.000 fois plus grande que la taille d'un spermatozoïde et il aura besoin d'assistance pour la traverser.
Avant que l'ovule ne rencontre le spermatozoïde, certaines préparations commencent à la fois dans le corps masculin et féminin. La grande majorité de ces préparations consiste à protéger les spermatozoïdes durant leur voyage dans le corps de la mère. L'utérus et les trompes de Fallope subissent diverses contractions et ondulations qui facilitent l'avancée des spermatozoïdes vers l'ovule. Ces contractions sont provoquées par une substance appelée "prostaglandine" que l'on trouve dans le fluide des vésicules séminales qui arrivent avec les spermatozoïdes à partir du corps de l'homme. En dépit du fait que ce fluide provient d'un corps différent, il connaît la structure de l'utérus de la mère et l'affecte de telle manière à faciliter le cheminement des spermatozoïdes.14
Pour permettre la fertilisation, le corps de la femme subit d'autres changements. Les trompes de Fallope grandissent; sous l'influence de l'œstrogène, la membrane muqueuse qui borde l'utérus augmente en taille et en poids. Les tissus membraneux des cellules épithéliales composés d'une ou de plusieurs couches de cellules séparées par une petite substance intercellulaire prolifèrent. Cette structure dans la muqueuse prend une forme qui permettra aux spermatozoïdes de traverser ces espaces avec le mouvement de leur queue. En plus de faciliter le mouvement des spermatozoïdes, cette transformation joue un autre rôle important: les tissus servent d'entrepôts et de zone de filtrage, arrêtant les spermatozoïdes qui n'ont pas une forme permettant la fertilisation et ne laissant passer que ceux normalement constitués.
Tous les mouvements de l'utérus et des ovaires sont spécialement conçus pour que les spermatozoïdes atteignent l'ovule. Mais lorsqu'un spermatozoïde est assuré de rencontrer l'ovule, la muqueuse de l’utérus effectue l'opération inverse: elle s'épaissit et se densifie, pour empêcher d'autres spermatozoïdes d’atteindre également l’ovule.
Tout ce que nous avons vu jusqu'ici est on ne peut plus surprenant. Le système reproducteur féminin assiste les cellules venant d'un corps totalement différent. Comment une cellule peut-elle avoir tant d'informations sur d'autres cellules qui viennent d'un environnement totalement différent? Comment peut-elle connaître le meilleur moyen de faciliter le mouvement de ces cellules ? En effet, il n’est pas possible pour les cellules qui produisent le fluide dans l'utérus de connaître les caractéristiques du sperme ou de leur préparer un environnement adéquat.
Toutes les fonctions décrites jusqu'à présent se produisent chez toutes les femmes. Les systèmes mâles et femelles sont harmonieux et complémentaires: le sperme est conçu pour le corps de la femme; les organes reproducteurs femelles sont spécialement conçus pour accueillir le sperme. S'il y a le moindre dysfonctionnement dans cette harmonie, si par exemple la queue du spermatozoïde ne lui permet pas de se déplacer, ou s'il perd le fluide qui lui permet de contrebalancer l'environnement acide contenu dans le corps de la femme, la reproduction ne pourra pas alors avoir lieu.
Une telle harmonie entre les cellules reproductrices femelles et mâles ne peut être que voulue et planifiée. C'est Dieu le Tout-Puissant, le Seigneur de l'univers Qui a créé l'homme à partir d'une goutte de liquide, impliquant les organes reproducteurs mâles et femelles, en harmonie l'un avec l'autre. Les êtres humains devraient se rendre compte de la perfection de la création divine et se soumettre inconditionnellement à Lui, s'inclinant devant le pouvoir éternel de leur Seigneur.
Et dans votre propre création, et dans ce qu'Il dissémine comme animaux, il y a des signes pour des gens qui croient avec certitude. (Coran, 45: 4)
Après avoir subi plusieurs transformations sur le chemin de la maturation, l'ovule est relâché des trompes de Fallope. A ce moment, il transporte avec lui plusieurs cellules qui l'entourent – les granulosas. Avant la fécondation de l'œuf, les spermatozoïdes qui arrivent au niveau des trompes de Fallope vont tenter de traverser l'épais manteau qui enveloppe l'œuf. Mais un seul spermatozoïde peut le traverser.
1. l'ovocyte primaire se divise | | |
Sur l’illustration ci-contre on voit les étapes de la formation de l’ovule et le moment de la fécondation quand le spermatozoïde et l’ovule se rencontrent |
Comment le spermatozoïde réussit-il à franchir cet obstacle?
Lna perfection de la conception intelligente du spermatozoïde nous saute aux yeux. Dans la tête du spermatozoïde appelée "acrosome", sont stockées des enzymes: les "hyaluronidases" et les "protéolytiques". La hyaluronidase de l'acrosome casse une substance (l'acide hyaluronique) reliant les multiples couches des cellules granulosa qui enveloppent l'ovule ouvrant ainsi une voie pour que le spermatozoïde la traverse. Les enzymes protéolytiques quant à elles, assurent la dissolution des protéines des tissus attachés à l'ovule. Avec l'aide de ces deux enzymes, le spermatozoïde a la possibilité d'atteindre l'ovule.15
Comment des enzymes appartenant au spermatozoïde produit dans le corps masculin, donc très loin de l'ovule, peuvent-elles être capables d'affecter la structure de l'ovule? Qui a mis au point la formule de cette opération? Qui a placé ces enzymes exactement au bon endroit pour permettre la fertilisation de l'ovule, c'est-à-dire, dans la tête du microscopique spermatozoïde?
Encore une fois, le spermatozoïde ne peut réaliser ces choses de lui-même. Il ne peut connaître l'existence de l'acide hyaluronique ou son effet sur les cellules, ou encore que cette enzyme neutralisera l'effet de l'acide. De plus, il n'est pas suffisant de connaître la formule de cet acide; sa production dans le corps humain doit aussi être garantie. Et il est impossible que le spermatozoïde forme de lui-même le système qui produira cette enzyme dans le corps humain. Si vous demandez à un novice en médecine ou en chimie biologique le nom de l'enzyme qui détruit la structure de l'acide hyaluronique, d'écrire la formule de la structure de cet acide, il ne sera très probablement pas capable de vous donner une réponse. Mais le spermatozoïde réalise pourtant ces choses. Il connaît des formules chimiques et sait fabriquer les substances à même de les neutraliser. Notre raison ne peut qu'admettre qu'un spermatozoïde ne peut pas accomplir tout cela tout seul et sa seule présence est, en soi, une preuve de la création. Le hasard ne pourrait être à l'origine d'une telle harmonie. Le spermatozoïde est conscient de la structure chimique d'une cellule étrangère à lui et vivant dans un environnement complètement différent, il prévoit et analyse les effets de certains produits chimiques qu'il produit par la suite…, tout ceci ne peut s'expliquer qu'en faisant référence à une Intelligence Suprême Qui a créé le spermatozoïde avec ses qualités particulières.
La conception parfaite de la structure du spermatozoïde est une des preuves les plus claires du fait que Dieu a créé les êtres humains, ainsi que le reste de la création.
Quand le spermatozoïde "sélectionné" pour fertiliser l’ovule atteint celui-ci, sa membrane externe se lie fortement aux récepteurs des cellules enveloppant l'ovule, le spermatozoïde perd alors son manteau externe (l'acrosome). Au même moment, la membrane de l'ovule sécrète une substance appelée "fertilizine", nécessaire pour attirer le spermatozoïde et lui permettre de se déplacer plus rapidement et de réagir plus facilement avec la membrane de l'ovule.
Dans le même temps, le spermatozoïde qui atteint l’ovule sécrète une substance appelée "anti-fertilizine" qui neutralise les effets de la fertilizine et empêche ainsi les autres spermatozoïdes d’approcher cet ovule.16
La membrane qui entoure l'ovule commence à se reformer deux secondes environ après l'entrée du spermatozoïde pour empêcher les autres d'y pénétrer. Cette membrane agit exactement comme un contrôle de sécurité d'un immeuble qui contient des informations très importantes et qui restreint l'accès.
Une fois qu'un spermatozoïde est entré dans l'ovule, sa tête gonfle et il évolue très lentement vers le centre de l'ovule. En une trentaine de minutes, l'ovule s'unit complètement avec ce spermatozoïde. Le résultat de tous ces processus est que l'information génétique contenue dans le spermatozoïde est transmise à l'ovule.17
Un ovule entouré de spermatozoïdes |
Mais il y a un point important: si les récepteurs sur le spermatozoïde et l'ovule sont compatibles (comme clef et serrure), ils se lient ensemble; sinon la liaison est impossible. En effet, la fertilizine sécrétée par l’ovule de chaque espèce vivante a une composition chimique qui lui est bien spécifique. C'est une précaution naturelle qui, dans le cas de l’espèce humaine, empêche les spermatozoïdes d'autres espèces (c’est-à-dire non-humaines) de féconder l'ovule humain et provoquer ainsi la dégénération de notre espèce. Ainsi, un chat ne pas s'accoupler avec un cheval ni un être humain avec un non-humain.18
La charge électrique du spermatozoïde et celle de l'ovule ont aussi un effet sur la fertilisation. L'ovule porte toujours une charge négative et le spermatozoïde une charge positive. Puisque des charges opposées s'attirent, l'ovule attire les spermatozoïdes vers lui. Mais, lorsqu'il entre en contact avec le spermatozoïde qui doit le pénétrer, l'ovule change immédiatement de polarité et porte désormais une charge positive comme les spermatozoïdes et repousse donc tous les autres spermatozoïdes.19
Au moment de pénétrer l’ovule, le spermatozoïde perd sa queue et la laisse à l'extérieur. On peut comparer cela à une navette spatiale qui largue ses réservoirs de carburant quand elle arrive à bon port. De la même manière, la queue du spermatozoïde, qui fournit l'énergie nécessaire et la capacité de se déplacer, est laissée derrière quand le spermatozoïde entre dans l'ovule.
Il est évident que la fertilisation est un processus systématique calculé avec minutie. Les fluides qui entourent l'ovule dissolvent très lentement l'armure du spermatozoïde quand il atteint la membrane externe entourant l'ovule. Les enzymes qui sont libérées au moment où l'armure du spermatozoïde est perforée permettent au spermatozoïde de percer la membrane externe de l'ovule et d'y entrer. Le changement de la charge électrique à ce moment repousse les autres spermatozoïdes et protège le nouvel organisme.
Quand les spermatozoïdes atteignent l’ovule, seulement l’un d’entre eux réussit à pénétrer la membrane protectrice de celui-ci. (1) Quand le spermatozoïde entre dans l’ovule, certains changements interviennent et l’ovule se ferme à tout autre spermatozoïde. (2-3) Au moment où le spermatozoïde perce l’ovule, sa queue se détache et reste à l’extérieur. ( (4) La fécondation a lieu une fois qu’il l'a pénétré
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Si un tel système coopératif et hautement protecteur n'avait pas été créé, l'union d'un spermatozoïde et d'un ovule n'aurait jamais pu s'accomplir.
Si l'ovule n'avait pas sécrété le fluide qui guide le spermatozoïde, ce dernier n'aurait pas pu l'atteindre car la distance est très élevée comparée à sa taille.
Si les spermatozoïdes n'avaient pas d'armure, ils seraient, comme les autres microorganismes, dissous dans le fluide entourant l'ovule.
Si des enzymes dissolvantes spéciales n'avaient pas été placées sous cette armure, les spermatozoïdes n'auraient jamais été capables d'entrer dans l'ovule, même après avoir parcouru une si longue distance.
Si les charges électriques du spermatozoïde et de l'ovule avaient été les mêmes et non pas opposées, l'ovule aurait repoussé tous les spermatozoïdes et aucun d’entre eux n'aurait pénétré l'ovule.
Comme on peut le voir, pour permettre l'union d'un seul spermatozoïde avec un ovule, il existe un équilibre et des calculs extraordinaires. En outre, cet équilibre et ces calculs ne se sont pas produits qu'une seule fois; ils se répètent encore et toujours depuis le commencement de la race humaine pour chacun des millions d'individus qui peuplent cette terre.
Il n'y a pas de place pour le hasard ne serait-ce que dans une seule étape de ce processus miraculeux, ce qui montre clairement que Dieu a créé les êtres humains.
A Lui tous ceux qui sont dans les cieux et la terre: tous Lui sont entièrement soumis. Et c'est Lui qui commence la création puis la refait; et cela Lui est plus facile. Il a la transcendance absolue dans les cieux et sur la terre. C'est Lui le Tout Puissant, le Sage. (Coran, 30: 26-27)
12. Arthur C. Guyton, John E. Hall, Human Physiology and Mechanisms of Disease, p. 659
13. Britannica 2002 Expanded Edition, "Corpus Luteum", "Menstruation: Phases of the menstrual cycle"
14. Arthur C. Guyton, John E. Hall, Textbook of Medical Physiology, 10ème éd., Harcourt International Ed., PA, 2000, p. 918
15. Britannica 2002 Expanded Edition, "Fertilization"
16. FastHealth Dictionary, published under license with Merriam-Webster, Incorporated. © 1997-2000 (http://www.fasthealth.com/dictionary/f/fertilizin.php)
17. Arthur C. Guyton, John E. Hall, Textbook of Medical Physiology, 10ème éd., Harcourt International Ed., PA, 2000, p. 920
18. Eldra Pearl Solomon, Linda R. Berg, Diana W. Martin, Claude V. Willee, Biology, 3ème éd., Saunders College Publishing, p. 1056
19. Eldra Pearl Solomon, Linda R. Berg, Diana W. Martin, Claude V. Willee, Biology, 3ème éd., Saunders College Publishing, pp. 1056-1057