La Banque de Donnees de la Vie: L’ADN
Les progrès de la science ont clairement mis en évidence que les êtres vivants ont une structure extrêmement complexe et un ordre trop parfait pour avoir vu le jour par coïncidence. C’est une preuve que les êtres vivants sont l'œuvre d'un Créateur Tout-Puissant au savoir supérieur. Récemment, par exemple, avec la découverte de la structure parfaite dans les gènes humains, qui est devenue une question importante à cause du Projet Génome Humain, la création unique de Dieu nous a été une fois de plus révélée
En 1990, des Etats-Unis jusqu’en Chine, des scientifiques du monde entier ont lancé un projet afin de décoder les 3 milliards de lettres chimiques de l’ADN et déterminer leur séquence. La première partie de ce projet s’acheva en l’an 2000 et l’information contenue dans les gènes humains a été ordonnée suivant la bonne séquence. Le résultat est que 85% des données contenues dans l’ADN des êtres vivants ont pu être déterminées selon leur ordre. Bien qu’il s’agisse d’un événement très important et très passionnant, comme le laisse entendre le Dr Francis Collins, qui est à la tête du Projet Génome Humain, à ce jour seul le premier pas a été franchi dans le décodage de l’information de l’ADN.
Pour comprendre pourquoi le décodage de cette information prend autant de temps, nous aurons tout d’abord à comprendre la nature de l’information stockée dans l’ADN.
A ce stade, il est très important de noter que, depuis le premier être humain, des trillions d’exemplaires d’ADN dans les milliards de cellules humaines ont toujours existé en toute perfection avec la même complexité que l’on retrouve aujourd’hui. En lisant le texte qui suit, vous serez amené à voir très clairement combien il est absurde de prétendre, comme le font les évolutionnistes, que cette molécule, avec sa structure et ses propriétés incroyables, ait pu être le fruit de coïncidences.
L’encyclopédie gigantesque dans la cellule humaine
L’information conservée dans l’ADN ne doit en aucune manière être sous-estimée. Elle est tellement importante qu’une seule molécule d’ADN humain renferme assez d’information pour remplir une encyclopédie d’un million de pages ou pour remplir environ 1.000 livres. Retenez bien ce fait: 1.000.000 de pages d’encyclopédies ou l’équivalent de 1.000 livres. Cela revient à dire que le noyau de chaque cellule contient assez d’information pour remplir une encyclopédie d’un million de pages; une information utilisée pour contrôler les fonctions du corps humain. Pour faire une analogie, nous pouvons considérer que même l’Encyclopaedia Britannica composée de 23 volumes, une des plus importantes sources d’information au monde, ne possède que 25.000 pages. Ainsi, devant nos yeux apparaît une image incroyable. Dans une molécule trouvée dans un noyau, qui est lui-même beaucoup plus petit que la cellule microscopique qui l’abrite, existe une banque de données 40 fois plus importante que la plus grande encyclopédie au monde qui contient elle-même des millions d’informations. Ce qui signifie qu’il s’agit d’une immense encyclopédie en 1.000 volumes qui est unique et n’a pas d’équivalent dans le monde. Une encyclopédie dans laquelle chaque information, existante dans les gènes, serait lue à chaque seconde de façon continue, sans aucune pause, et qui prendrait un siècle pour en achever la lecture. Et, si nous devions imaginer l’information de l’ADN sous forme de livres, les ouvrages qui seraient mis les uns sur les autres atteindraient une hauteur de 70 mètres. Les dernières estimations ont même révélé que cette immense encyclopédie contenait trois milliards de "sujets" différents. Par ailleurs, si l’information de l’ADN devait être écrite, le papier utilisé irait du Pôle Nord à l’Equateur.
Le monde secret de l’ADN
Au cours de la fabrication ou de la gestion d’un produit technologique ou d’une plante, l’outil le plus remarquable qui est employé est l’expérience et l’accumulation de connaissances que l’homme a acquises au cours des siècles. L’expérience et les connaissances nécessaires à la "construction" d’un corps humain, "l’usine" la plus élaborée et la plus sophistiquée sur terre, sont emmagasinées dans l’ADN. Cette molécule, assez grande, est soigneusement protégée dans le noyau cellulaire et fonctionne comme une sorte de banque de données pour le corps humain. L’information cachée dans l’ADN contrôle des centaines d’événements différents qui ont lieu dans les cellules du corps humain mais également dans le fonctionnement de ses propres systèmes ainsi que dans les caractéristiques physiques, de la couleur des cheveux et des yeux jusqu’à la taille d’une personne. Par exemple, que la pression sanguine d’une personne soit élevée, faible ou normale dépend de l’information de l’ADN.
Il existe suffisamment d’informations dans une molécule d’ADN pour remplir 1.000 livres. Cette information est encodée dans l’ADN représenté sur le schéma. Toutes les caractéristiques d’une personne sont encodées dans un alphabet symbolisé par les lettres A, T, C et G.
Ces exemples ne sont qu’une indication de l’impressionnante quantité d’information contenue dans l’ADN. Cependant, comment pouvons-nous parler de molécule contenant de l’information? Car il ne s’agit pas ici d’un ordinateur ou d’une bibliothèque mais seulement d’un bout de chair qui est cent mille fois plus petit qu’un millimètre et n’est constitué que de protéines, de lipides et de molécules d’eau. C’est un miracle aux proportions gigantesques que cet infinitésimal morceau de chair puisse contenir et emmagasiner la moindre information, alors que dire des millions d’autres.
Les ordinateurs sont, de nos jours, la forme la plus évoluée de conservation de l’information. Une masse de données qui, 30 ans auparavant, pouvait être conservée dans un ordinateur de la taille d’une salle, peut aujourd’hui être stockée dans de petits "disques", même si la dernière technologie inventée par l’intelligence humaine, après des siècles de savoir accumulé et des années d’efforts, est très loin d’atteindre les capacités de conservation d’un seul noyau cellulaire. La comparaison suivante, faite par le célèbre professeur de microbiologie, Michael Denton, sera suffisante pour montrer la différence entre la taille minuscule de l’ADN et la très grande quantité d’information qu’il contient:
L’information nécessaire à la conception de toutes les espèces d’organismes qui ont un jour ou l’autre existé sur la planète, un nombre avoisinant le milliard selon G. G. Simpson, pourrait tenir dans une cuillère à café et il y aurait encore de la place pour contenir toute l’information de chaque livre écrit à ce jour.1
Comment une chaîne invisible à l’œil nu, constituée d’atomes placés en hélice, avec un diamètre de l’ordre du milliardième de mètre, peut-elle posséder une telle capacité d’information et de mémoire? Ajoutons à cette question: tandis que chacune des 100 trillions de cellules de votre corps connaît un million de pages d’information par cœur, combien de pages d’encyclopédie pouvez-vous, en tant qu’être humain intelligent et conscient, mémoriser au cours de votre vie? Encore plus important, la cellule utilise cette information de manière parfaite, hautement planifiée et coordonnée, dans les endroits appropriés, et ne fait jamais d’erreur. Même avant qu’un être humain ne voit le jour, ses cellules ont déjà commencé le processus visant à le construire.
1-Chromosome condensé 2-Chromatine condensée 3-Chromatine dépliée 4-Nucléosomes enroulés 5-Nucléosomes 6-Double hélice d’ADN
La molécule d’ADN dans le noyau est recouverte de protections spéciales appelées chromosomes. La longueur totale d’une molécule d’ADN enroulée dans un chromosome est de 1 mètre. Un chromosome a une épaisseur d’un nanomètre, c’est-à-dire un milliardième de mètre. Comment une molécule d’ADN d’un mètre de long peut-elle tenir dans un espace aussi minuscule?
Les chromosomes sont en fait constitués de systèmes de conteneurs particuliers encore plus petits. La molécule d’ADN est d’abord enroulée, comme une pelote de laine, autour de protéines spécifiques appelées histones. Des structures appelées nucléosomes sont ainsi formées. Ces nucléosomes sont conçus spécifiquement pour protéger l’ADN et l’empêcher d’être endommagé. Quand les nucléosomes s’encordent les uns aux autres, ils forment la chromatine. Des boucles fermement enroulées sur elles-mêmes se forment dans la chromatine. De cette manière, une superbe structure compresse la molécule d’ADN dans un espace aussi minuscule qu’un milliardième de sa longueur.
Les cellules: les éléments constitutifs des êtres humains
La fertilisation d’un ovule par un spermatozoïde constitue le commencement d’une nouvelle vie humaine. Des millions de spermatozoïdes rivalisent entre eux pour fertiliser l’ovule, même si un seul en est capable. Cependant, cette compétition n’est pas laissée au hasard ou aux coïncidences, Dieu a créé chacune des phases avec des conséquences prédéterminées. Dieu nous révèle cette vérité dans le verset suivant:
C’est Nous qui vous avons créés. Pourquoi ne croiriez-vous donc pas [à la résurrection]? Voyez-vous donc ce que vous éjaculez: est-ce vous qui le créez ou [en] sommes-Nous le Créateur? (Sourate 56 – El Waqi’a, versets 57-59)
Quand le spermatozoïde du père fertilise l’ovule de la mère, les gènes des parents s’assemblent pour déterminer toutes les caractéristiques physiques du bébé qui naîtra. Chacun des milliers de gènes différents a une fonction particulière. Ce sont les gènes qui déterminent la couleur des cheveux et des yeux, la forme du visage, et les détails innombrables du squelette, des organes internes, du cerveau, des nerfs et des muscles.
Quand le spermatozoïde s’unit à l’ovule, une cellule se forme – la base d’un nouvel être humain – et en même temps, la première copie de la molécule d’ADN se forme. Elle portera le code génétique de cette personne à l’intérieur de chaque cellule tout au long de sa vie.
Afin que cette première cellule, l’ovule fertilisé, se mue en un être humain, elle a besoin de se multiplier et, le sachant, commence à se diviser de façon remarquablement consciente. Cette conscience devient évidente lors de l’étape suivante. Au fur et à mesure que les cellules se divisent, elles commencent à croître différemment et vont aux endroits du corps selon les besoins. Au lieu d’une masse de chair composée exclusivement des mêmes cellules, certaines d’entre elles deviennent les cellules des yeux et se déplacent aux endroits nécessaires, d’autres forment les cellules du cœur et se déplacent vers la poitrine, d’autres encore deviennent les cellules de la peau et recouvrent le corps entier. Toutes les cellules se multiplient autant que nécessaire afin de former le tissu cellulaire adéquat. Elles se mettent en place pour donner aux tissus la structure qui leur convient et commencent ainsi à créer différents organes.
La coordination de cette différenciation et de l’organisation de la structure n’est rendue possible que grâce à la molécule d’ADN. Nous ne devons pas perdre de vue que l’ADN n’est ni un biochimiste travaillant dans des laboratoires équipés des appareils les plus modernes, ni un superordinateur capable de réaliser des milliards d’opérations à la seconde. L’ADN n’est qu’une molécule constituée d’atomes de carbone, de phosphore, d’azote, d’hydrogène et d’oxygène.
Arrêtons-nous maintenant à ce qui suit: les trillions de cellules du corps humain se multiplient en se divisant. Cependant, différents gènes dans différentes cellules sont activés à différents moments, ce qui permet aux cellules de se différencier. Autrement dit, chaque cellule qui se divise et se multiplie après la première cellule contient l’ensemble des informations génétiques. En d’autres termes, chacune des cellules a la capacité de produire un muscle du cœur, de la peau, des cellules sanguines ou tout autre tissu du corps. Mais, bien que chaque cellule contienne une description génétique complète de l’ensemble du corps, seuls quelques gènes sont actifs à différents moments dans différents organes. A titre d’exemple, toutes les cellules contiennent les codes qui servent au développement et au fonctionnement des reins, cependant seuls les gènes concernés sont actifs dans cet organe à certains moments durant la phase de développement. De manière identique, certaines enzymes, telle que la glucose-6-phosphatase, se retrouvent principalement dans le foie. Bien que toutes les cellules de tous les autres organes possèdent la description de cette protéine, elles ne la produisent jamais. Les cellules de l’œil ne produisent que ce qui est nécessaire à l’œil; ainsi, les cellules nerveuses porteront les messages de l’œil vers le cerveau et les organes et vice-versa, les cellules hépatiques purifieront les toxines et les cellules adipeuses emmagasineront la nourriture pour les cas où elle vient à manquer. Aucune de ces cellules ne commet jamais l’erreur de produire les enzymes de l’estomac. Qui donc exécute cette division parfaite du travail? Qui donne l’ordre aux cellules de se spécialiser dans des endroits différents après qu’elles se soient divisées et multipliées? Bien plus, comment toutes ces cellules s’éveillent-elles à la conscience afin d’obéir et à qui obéissent-elles alors qu’elles exécutent des tâches dans une si parfaite discipline et organisation? Il est tout à fait évident qu’aucun de ces systèmes n’est fortuit, produit résultant d’autres coïncidences.
Cette perfection ne s’arrête pas dans le fait que ces cellules apparaissent au bon endroit et au bon moment, en mettant à l’œuvre les bons gènes. Les cellules doivent également exister aux étapes appropriées de la vie et en quantité adéquate. Nos gènes "d’entretien" agissent en permanence dans pratiquement toutes nos cellules. D’autres gènes fonctionnent uniquement dans certaines cellules lors des moments critiques de la vie, agissant seulement pendant quelques heures avant de retourner à leur état "de sommeil". Ainsi, la production de lait est accélérée par des gènes pendant l’allaitement. L’information existante est mise en service au bon moment, en quantité adéquate et au bon endroit. Le prétexte des "coïncidences" retenu par les évolutionnistes pour expliquer cette mise en scène consciente, planifiée, précise, calculée et intelligente ainsi que l’utilisation de milliards d’informations cachées dans l’ADN n’est vraiment pas du tout une explication. Aucun système au monde, même le plus simple, ne peut résulter de simples coïncidences. Il est donc complètement illogique de considérer les événements extraordinairement planifiés et organisés qui ont lieu à un niveau microscopique comme des coïncidences. En fait, les évolutionnistes admettent qu’ils sont bien loin d’offrir une explication à cette différenciation et à cette division du travail des cellules. Le Prof. Ali Demirsoy, un microbiologiste évolutionniste, fait la confession suivante:
En réalité, aucune explication satisfaisante quant au développement des groupes cellulaires possédant des structures et des fonctions si différentes n’a encore été trouvée.2
Tous ces événements extraordinaires ne peuvent clairement pas être mis sur le compte de coïncidences ou des capacités des cellules elles-mêmes. Qui donc dirige ces développements qui ont lieu dans la cellule, qui les crée dans un but précis et qui possède l’intelligence et le pouvoir nécessaires à l’introduction de milliards d’informations dans un espace aussi minuscule, invisible à l’œil nu?
La sagesse dans la cellule
Si un jour vous apercevez les mots "Rien n’arrive par hasard" écrits sur un morceau de papier, vous n’imaginerez pas qu’ils se sont formés lorsque l’encre s’est renversée sur ce papier. Toute personne intelligente pensera qu’ils ont été écrits par quelqu’un. Les revendications des évolutionnistes concernant l’origine de l’information dans l’ADN sont aussi illogiques que de dire que les lettres sur le papier sont apparues par hasard
Dans ce cas, vous devez également admettre que n’importe quelle cellule de votre estomac ou de votre oreille est plus savante que vous et, puisqu’elle utilise cette information de la manière la plus correcte et la plus parfaite qu’il soit, est forcément plus sage que vous.
Mais quelle est la source de cette sagesse? Comment est-il possible que chacune des 100 trillions de cellules du corps humain puisse posséder une intelligence, des capacités et des informations aussi incroyables? Ce ne sont, après tout, que des tas d’atomes, et les atomes ne sont pas conscients. Prenez les atomes de tous les éléments, combinez-les en formes et nombres différents, vous pourrez obtenir différentes molécules et pourtant vous ne pourrez jamais obtenir de la sagesse. Peu importe que ces molécules soient petites ou grandes, simples ou complexes. Vous ne pourrez jamais obtenir d’elles un esprit qui, consciemment, organisera quelque processus que ce soit et l’accomplira.
Alors, comment se fait-il que l’ADN, qui est composé de l’amalgame d’un certain nombre d’atomes inconscients dans des séquences déterminées, et les enzymes, les deux fonctionnant de manière harmonieuse, sont capables d’organiser d’innombrables opérations diverses et compliquées dans la cellule de manière aussi parfaite? La réponse à cette question est très simple: la sagesse n’est pas dans ces molécules ni dans la cellule qui les contient, mais dans l’être qui a donné naissance à ces molécules, les programmant pour fonctionner comme elles le font. Bref, la sagesse n’est pas présente dans le travail fait, mais dans le créateur de ce travail.
Même l’ordinateur le plus évolué est le produit d’une sagesse et d’un intellect qui ont écrit et installé les programmes le faisant fonctionner, puis l’ont utilisé. De la même manière, la cellule, l’ADN et les ARN au sein de cette cellule, ainsi que les êtres humains constitués de ces cellules ne sont rien d’autre que le travail de Celui qui les a créés, comme Il a créé ce qu’ils font. Peu importe que le travail soit parfait, complet et impressionnant, la sagesse est toujours la partenaire de celui qui est à l’origine du travail.
Si vous trouviez à votre table une phrase sensée écrite sur votre carnet, vous seriez curieux de savoir qui l’a écrite. Jamais vous ne penseriez que le carnet et le stylo ou l’encre se soient rencontrés sous l’effet du vent et aient écrit cette phrase. Dans l’ADN nous parlons de milliards d’informations, chacune d’entre elles étant cruciale pour un être humain.
Alors pourquoi ne posons-nous pas cette même question à propos de la cellule? Si l’information dans le carnet ou dans l’ordinateur a été écrite par une personne, qui donc a "écrit" l’ADN, cette molécule dotée d’une technologie de loin supérieure et beaucoup plus évoluée et qui est conçue de la manière la plus parfaite qu’il soit, créée et insérée dans une cellule minuscule, ce qui constitue, en tant que tel, un autre miracle? De plus, jusqu’à ce jour, elle n’a pas perdu une seule des propriétés qu’elle possède depuis des milliers d’années.
Qu’est-ce qui peut être plus important pour vous que de poser les questions sur l’origine et la raison de l’existence de ces cellules? Des cellules qui fonctionnent sans s’arrêter, ce qui vous permet de lire ces lignes, de voir, de respirer, de penser, bref d’exister et de continuer à exister.
La réponse à cette question n’est-elle pas celle qui doit vous faire le plus réfléchir dans la vie? Nous pouvons voir cette magnifique conception, cette planification et cet ordre, du Soleil dans le ciel à l’ADN dans nos corps. Et le fait de penser que la moindre de ces choses puisse être le résultat du hasard est une affirmation inacceptable, qu’il est impossible de considérer sérieusement.
Aucune conception ne peut être le produit du hasard
Personne ne peut avoir le moindre doute que les différentes pièces de la montre sur la photo ont été conçues par quelqu’un. L’encodage de l’information dans l’ADN est encore plus extraordinaire que la conception d’une montre. Dans ce cas, c’est un grand mensonge de prétendre que cette information est apparue par hasard comme le résultat de la décision d’atomes inconscients.
Vous avez peut-être déjà vu le nom d’un immeuble écrit au sol avec des fleurs, à l’entrée de celui-ci. Que l’on y regarde de près ou de loin, le nom de l’immeuble ou de l’entreprise concernée est immédiatement reconnaissable. C’est un signe que ces fleurs ne sont pas là par hasard mais qu’elles ont été plantées par des jardiniers et des architectes paysagistes. Vous ne voyez pas ces jardiniers en train de le faire, mais vous comprenez que cela s’est passé ainsi d’après le nom que les fleurs dessinent.
Imaginons maintenant que vous laissiez les pièces d’un scrabble éparpillées sur une table à l’issue d’une partie. A votre retour, vous voyez les pièces formuler maintenant la phrase: "J’ai gagné" et comprenez aussitôt que quelqu’un les a arrangées dans cette séquence compréhensible. Vous n’irez jamais imaginer qu’elles se sont placées dans cet ordre par hasard, tout comme vous n’irez jamais imaginer que le nom écrit avec les fleurs soit apparu par hasard. Bref, s’il existe quelque part une conception mise au point à un but particulier, vous savez forcément qu’un concepteur en est à l’origine. Vous n’avez peut-être pas vu ce concepteur, mais vous êtes certain de son existence et de son intention d’après le travail ou les traces qu’il a laissées derrière lui.
L’idée principale que nous souhaitons transmettre à travers ces exemples est que s’il y a le moindre signe que quelque chose a été planifiée, c’est avec certitude la trace de quelqu’un doté d’une certaine sagesse. Ainsi, si vous faites rouler des pierres blanches du haut d’une montagne des milliards de fois, vous ne les verrez jamais former le nom d’un immeuble. S’il existe un mot ou une phrase écrits quelque part, tout le monde admettra qu’ils ont été écrits par quelqu’un. Des mots sans écrivains ou des conceptions sans concepteurs sont tout à fait impossibles.
Le corps humain, d’un autre côté, possède une structure des milliards de fois plus complexe que le nom d’un immeuble ou les mots "J’ai gagné" et il est à nouveau totalement impossible d’imaginer que cette complexité ait pu apparaître par elle-même ou par hasard. Par ailleurs, les trillions de molécules d’ADN que les milliards d’êtres vivants ont possédées depuis des millions d’années ont été utilisées de la manière la plus intelligente qu’il soit, créées sans aucun défaut, et placées dans un endroit minuscule invisible à l’œil nu. Il y a donc forcément un Créateur qui a planifié et conçu aussi parfaitement la cellule et l’ADN qu’elle renferme. Dire le contraire signifie aller au-delà des limites de la raison et attaquer les fondements de la vérité, de la raison et de la logique.
Néanmoins, beaucoup de personnes, qui s’empressent d’affirmer qu’il est impossible que des lettres s’organisent par elles-mêmes pour former ne serait-ce que trois petits mots, peuvent accepter sans ciller la supercherie qui prétend que des milliards d’atomes s’assemblent par "coïncidences", un par un, en une séquence planifiée et forment une molécule comme l’ADN qui réalise des tâches aussi complexes. Cela donne l’impression d’une personne hypnotisée se soumettant à l’hypnotiseur, qui accepte par suggestion qu’elle est une porte, un arbre ou un lézard…
Les conceptions parfaites de l’ADN ne sont pas limitées aux exemples mentionnés plus haut. Le codage des données dans l’ADN a été conçu d’une manière encore plus fascinante et étonnante.
Pensez à un puzzle comme celui figurant sur la photo. Chaque pièce doit être à la bonne place pour que le puzzle soit complet et qu’une image apparaisse. Comme un puzzle, tous les nucléotides doivent être selon un ordre adéquat afin que les molécules d’ADN puissent former un être vivant parfait et lui permettre de survivre.
Il est bien entendu ridicule de penser que les pièces éparpillées d’un puzzle se sont assemblées par hasard pour former l’image que nous voyons. C’est encore plus illogique de prétendre que l’ADN, qui possède de façon incomparable une conception encore plus parfaite qu’un puzzle ainsi qu’un système complexe de codage, se soit formé par coïncidence.
L’alphabet de l’ADN
L’ADN dans le noyau cellulaire possède une structure en forme de spirale. Quand on le déroule, l’ADN devient un fil d’environ un mètre de long. La manière dont un mètre d’ADN est pressé dans un noyau cellulaire minuscule est un sujet qui mérite plus d’attention.
Les atomes constitutifs de l’ADN sont agencés de telle manière que la quantité maximum d’information peut être conservée dans le plus petit espace possible. Trois éléments se retrouvent à chaque marche des deux échelles qui s’enroulent l’une autour de l’autre: un sucre, un phosphate et des bases organiques contenant de l’hydrogène, constituant les codes de l’ADN. Bien que les outils et les fonctions sont les mêmes en chaque être humain, les codes qui permettent aux gens d’être différents les uns des autres sont constitués de ces bases d’hydrogène. Les différences dans l’organisation de ces bases sont à l’origine de toutes nos différences. Ces bases sont l’adénine, la guanine, la cytosine et la thymine. Elles sont liées les unes aux autres selon des règles précises. Tout comme une langue étrangère que les scientifiques commencent à peine à comprendre, ces quatre types de fondements organiques à base d’hydrogène contiennent la totalité du code de notre existence biologique.
Ces bases constitutives de la molécule d’ADN sont connues selon leurs initiales, A, G, C et T. L’information dans la banque de données du noyau cellulaire est ainsi conservée grâce à un alphabet constitué de ces quatre lettres.
Chaque gène, qui comprend une portion de la molécule d’ADN, détermine une caractéristique particulière du corps humain. D’innombrables propriétés comme la taille, la couleur des yeux, la matière et la forme du nez, des oreilles et du squelette sont formées sous le commandement des gènes apparentés. Nous pouvons comparer chacun de ces gènes aux pages d’un livre. Sur chaque page sont écrites des phrases constituées des lettres A-T-G-C.
Il existe approximativement 30.000 gènes dans l’ADN d’une cellule humaine. Chaque gène est composé d’une séquence spéciale de nucléotides, allant de 1.000 à 186.000 selon le type de protéines qui y sont associées. Ces gènes contiennent les codes d’environ 100.000 protéines qui fonctionnent dans le corps humain et contrôlent la production de ces protéines.
L’organisation des gènes
Une des plus importantes découvertes de la biologie moléculaire a été de se rendre compte que certains gènes sont plus influents que d’autres. La raison en est que les gènes sont organisés dans un ordre extrêmement compliqué. Dans la hiérarchie génétique fondamentale, certains gènes s’occupent de fonctions répétitives: la fabrication d’hémoglobine, la poussée des cheveux ou la production d’enzymes digestives par exemple. Ce sont des gènes "qui donnent des ordres", placés au-dessus des molécules ouvrières. Ces gènes font travailler les molécules ouvrières et les arrêtent également. A titre d’exemple, ils suspendent le fonctionnement du gène de l’hémoglobine durant l’enfance. Il existe des séries de "contrôles principaux" à la fois au-dessus de ces ouvrières et de la "gestion intermédiaire". Leurs décisions affectent des dizaines, voire des centaines de sous-unités. Ces gènes sont si vitaux que cela peut être fatal s’ils sont endommagés durant la phase embryonnaire.
Francis Crick et James Watson reçurent le Prix Nobel pour leur découverte de la magnifique structure de l’ADN.
C’est un fait qui nécessite une attention particulière. Les gènes sont des molécules constituées d’atomes. Comment, dès lors, ces molécules ont-elles pu mettre en place une telle organisation par elles-mêmes? Comment une molécule peut-elle prendre la décision d’arrêter la croissance de quelqu’un et de relayer cette décision aux autres gènes afin qu’ils réceptionnent l’ordre, obéissent et le mettent en application? Qui a institué cette discipline? Plus encore, des trillions de gènes ont parfaitement exécuté les mêmes tâches depuis des millions d’années avec autant de discipline, d’obéissance, d’intelligence et de conscience.
Prétendre que ce système a vu le jour par coïncidences est totalement mensonger. Il ne fait aucun doute que c’est Dieu, le Seigneur, qui programme les gènes aussi parfaitement et avec autant d’intelligence.
L’ADN défie le hasard
Les cellules humaines contiennent 46 chromosomes, soit 23 paires. Chaque paire est responsable de certaines activités dans le corps. N’importe quel défaut dans les paires de chromosomes est à l’origine de dégâts irréparables.
Aujourd’hui, les mathématiques ont démontré que les coïncidences ne jouent aucun rôle dans l’élaboration de l’information codée dans l’ADN. Sans parler de la molécule d’ADN constituée de millions de paires de bases, la probabilité de la formation accidentelle d’un seul gène sur les 30.000 constituant l’ADN est tellement faible que même le mot "impossible" l’exprime imparfaitement. Frank Salisbury, un biologiste évolutionniste, a tenu le discours suivant à propos de cette "impossibilité":
Une protéine moyenne est constituée d’environ 300 acides aminés. Le gène la contrôlant a environ 1.000 nucléotides dans sa chaîne. Puisqu’il y a quatre types de nucléotides dans une chaîne d’ADN, une chaîne constituée de 1.000 liens peut exister sous 41000 formes. en utilisant un peu d’algèbre (les logarithmes), nous obtenons 41000=10600. Dix multiplié par lui-même 600 fois donne le chiffre de 1 suivi de 600 zéros! Ce nombre est complètement hors de notre entendement.3
Ainsi, même si nous supposons que tous les nucléotides nécessaires sont présents au même endroit et que toutes les molécules et enzymes nécessaires à leur combinaison sont disponibles, la possibilité que ces nucléotides soient selon la séquence voulue est de l’ordre de 1 sur 41000, en d’autres termes, 1 sur 10600. Bref, la probabilité de la formation par pure coïncidence du code d’une protéine moyenne dans l’ADN du corps humain est de 1 sur 1 suivi de 600 zéros. Ce nombre, plus qu’astronomique, signifie en pratique une probabilité de "zéro". Cela signifie qu’une telle séquence doit être réalisée sous le contrôle et grâce à la connaissance d’une puissance consciente et sage. La probabilité que cela se produise par "accident", par "hasard" ou "par coïncidence" est de zéro.
Pensez au livre que vous lisez en ce moment même. Comment considéreriez-vous celui qui affirmerait que les lettres se sont assemblées toutes seules par hasard pour former cet écrit? Il est évident qu’il a été écrit par une personne consciente et intelligente. Il en est de même avec l’ADN.
Un enfant porteur du syndrome de Down, c’est-à-dire porteur d’un chromosome surnuméraire dans la 21ème paire
Francis Crick, le biochimiste qui a découvert la structure de l’ADN, a obtenu le prix Nobel pour les recherches qu’il a menées sur le sujet. Crick, qui était un fervent évolutionniste, a livré l’opinion scientifique suivante, dans un livre qu’il a écrit après avoir témoigné de la structure miraculeuse de l’ADN: "Un honnête homme, muni de toute la connaissance disponible à ce jour, ne pourrait que déclarer que, dans un certain sens, l’origine de la vie apparaît à ce jour comme étant un miracle"4 Même pour Crick, qui était l’un des plus grands experts de l’ADN, la vie n’est pas apparue sur terre spontanément.
Lorsque l’on considère l’ordre délicat et les équilibres à l’intérieur de l’ADN, l’impossibilité qu’ils soient le fruit du hasard devient encore plus évidente. La base de données de l’ADN, constitué de 3 milliards de lettres, est composée d’une séquence spéciale et significative des lettres A-T-G-C. Cependant, même une simple lettre ne doit pas être mal placée dans cette séquence. On peut fermer les yeux sur un mot mal orthographié ou une erreur d’une simple lettre dans une encyclopédie et l’ignorer. On ne s’en apercevrait même pas. Cependant, même une seule erreur dans n’importe quelle paire de base de l’ADN, comme une lettre mal codée dans la paire de base au milliard 719 million 348 mille 632ème rang, peut provoquer des résultats terribles pour la cellule et de ce fait à la personne concernée. L’hémophilie (leucémie) est, à titre d’exemple, la conséquence d’une pareille erreur de codage. Il existe plusieurs maladies héréditaires qui sont dues à divers désordres de composition génétique. La seule cause de ces maladies potentiellement très menaçantes est qu’une ou plusieurs lettres, parmi les millions du code génétique, sont à la mauvaise place. Le mongolisme, ou syndrome de Down, qui est très répandu, est dû à la présence d’un chromosome surnuméraire dans la 21ème paire de chromosomes de chaque cellule. La maladie d’Huntington en est un autre exemple. Le malade est en bonne santé jusqu’à l’âge de 35 ans, puis des spasmes musculaires incontrôlables apparaissent dans ses bras, ses jambes et son visage. Du fait que cette maladie incurable et fatale affecte aussi le cerveau, la mémoire et la capacité de penser du malade s’affaiblissent progressivement.
Toutes ces maladies génétiques révèlent un élément très important: le code génétique est tellement sensible et équilibré, si précisément calculé, que le plus petit changement peut conduire à des conséquences très sérieuses. Une lettre en plus ou en moins peut être à l’origine de maladies fatales ou avoir des effets invalidants pour toute la vie. Pour cette raison, il est absolument impossible de penser qu’un équilibre aussi délicat ait pu apparaître par hasard et se développer au moyen de mutations, comme la théorie de l’évolution voudrait nous le faire croire. Si tel était le cas, comment l’énorme quantité d’information dans l’ADN aurait-elle pu apparaître et comment aurait-elle été encodée? Les évolutionnistes, fondant les origines de la vie sur des coïncidences, n’ont en fait aucun commentaire à faire au sujet des origines de la vie. Lorsque vous les interrogez sur les origines de l’ADN, en d’autres termes sur le code génétique, vous obtenez la même réponse d’eux. Leslie E. Orgel, par exemple, un des plus éminents biochimistes évolutionnistes, nous offre la réponse suivante:
Nous ne comprenons même pas les caractéristiques générales de l’origine du code génétique… [C’est] l’aspect le plus déconcertant du problème des origines de la vie et une percée expérimentale ou conceptuelle majeure est nécessaire avant que nous puissions faire le moindre progrès substantiel.5
Ceux qui prétendent que des millions de pages et d’informations ont été écrites par hasard restent bien entendu muets devant cela. Tout comme chaque livre ou chaque information a un écrivain ou un propriétaire, de même l’ADN possède son Créateur qui est notre Seigneur Dieu, le Possesseur de la raison et de la connaissance infinies et supérieures.
Une création unique: l’auto-réplication de l’ADN
Comme nous le savons, les cellules se multiplient en se divisant. Tandis que le corps humain est initialement composé d’une seule cellule, cette cellule se divise et se reproduit elle-même un grand nombre de fois selon un rapport de 2-4-8-16-32…
Qu’arrive-t-il à l’ADN à la fin de ce processus de division? Il n’y a qu’une chaîne d’ADN dans la cellule. Cependant, il est évident que la nouvelle cellule formée aussi aura besoin d’une chaîne d’ADN. Afin de combler cet écart, l’ADN réalise une série d’opérations très intéressantes, chaque phase étant un miracle différent. Finalement, juste avant que la cellule ne se divise, elle fait une copie d’elle-même et la transfère dans la nouvelle cellule.
1) Origine de la réplication --- 2) Torsion introduite dans sant l’hélice l’hélice par déroulement --- 3)Amorce ARN --- 4)Hélicase ADN --- 5) Amorce ARN ---
6) Protéines déstabilisant l’hélice -- 7) Direction de la réplication --
8) Deux molécules filles, chacune contenant un nouveau brin synthétisé
A. Complexe enzymatique de réplication de l’ADN
La synthèse d’ADN commence à partir d’une séquence spécifique de bases, c’est l’origine de la réplication. Là, les brins d’ADN sont séparés par une enzyme appelée hélicase, derrière laquelle des protéines de liaisons à ADN monobrin s’attachent aux brins séparés, ce qui les empêche de s’enrouler de nouveau. En même temps, une molécule d’ARN, l’amorce, est synthétisée entre les brins lorsqu’ils se détachent. Cette molécule aide l’ADN polymérase à lire les nucléotides et à initialiser la réplication. L’ADN polymérase se lie à un brin de l’ADN, lit la séquence de bases sur celui-ci et synthétise le brin complémentaire. Ainsi, une double hélice est de nouveau formée. La synthèse d’ADN se déroule sur les deux brins dans des directions opposées. A la fin du processus, deux nouvelles molécules filles apparaissent, chacune contenant un nouveau brin synthétisé.
L’étude de la division cellulaire montre que la cellule doit atteindre une taille spécifique avant de se diviser. Au moment où elle dépasse cette taille particulière, le processus de division commence automatiquement. Tandis que la forme de la cellule commence à s’aplanir afin de s’adapter au processus de la division, l’ADN commence sa réplication comme précédemment mentionné.
Grâce à l’information contenue dans l’ADN, les protéines qui se chargent de tâches innombrables dans nos corps sont produites avec toutes les caractéristiques dont elles ont besoin.
Cela signifie que la cellule "décide" de se diviser entièrement et les différentes parties de la cellule commencent à agir en fonction de cette décision. Il est évident que la cellule est dépourvue de conscience pour accomplir une telle action collective. Le processus de division commence selon un ordre secret et la cellule entière, y compris l’ADN, agit selon cet ordre.
Tout d’abord, l’ADN se divise en deux afin de se reproduire. Cet événement se déroule d’une manière très intéressante. La molécule d’ADN qui ressemble à une échelle en spirale se divise en deux, comme une fermeture éclair à partir du milieu des échelons de l’échelle. A ce moment, l’ADN se divise en deux parties. Les moitiés manquantes (les répliques) des deux parties sont complétées par les matériaux présents dans l’environnement. De cette façon, deux nouvelles molécules d’ADN sont produites. A chaque phase de l’opération, des protéines spécialisées appelées "enzymes", fonctionnant comme des robots perfectionnés, prennent part au processus. Bien que cela paraisse simple à première vue, les processus intermédiaires se déroulant au cours de cette opération sont si nombreux et si compliqués que décrire l’ensemble des événements nécessiterait des pages et des pages.
A ce stade, un élément important doit être relevé. Les enzymes, qui sont le résultat d’un assemblage d’atomes, examinent la moitié de la spirale d’ADN, identifient les parties manquantes et les complètent en rapatriant la matière manquante depuis les lieux appropriés. De cette manière, une copie de l’ADN voit le jour. La manière dont ces structures minuscules et inconscientes peuvent mener à bien, à la perfection, de tels processus aussi complexes, qui nécessitent une conscience, une connaissance et une intelligence ne doit pas être parcourue à la légère uniquement par la lecture. Il existe d’importantes vérités révélées dans cet énoncé qui doivent être prises en considération.
Les nouvelles molécules d’ADN qui apparaissent au cours de la réplication sont contrôlées de façon répétée par des enzymes inspecteurs. Si une erreur se produit, ce qui peut être tout à fait vital, elle est immédiatement identifiée et corrigée. Le code erroné est supprimé et remplacé par un code correct. Bien que tous ces processus aient lieu à une vitesse éblouissante – 3.000 paires de base sont produites en une minute – toutes ces paires sont vérifiées continuellement par les enzymes concernées et les modifications nécessaires sont effectuées.
Une enzyme spéciale, appelée télomérase, dirige la réplication des télomères. Les télomères sont les terminaisons des chromosomes, lesquels consistent en des séquences répétées d’ADN dont la fonction est de s’assurer que chaque cycle de la réplication de l’ADN est terminé.
Les faits suivants, qui sont particulièrement révélateurs, apporteront une meilleure compréhension de la vitesse fantastique à laquelle l’ADN se multiplie. La division d’une cellule dure entre 20 et 80 minutes et l’information de l’ADN doit donc être copiée et multipliée dans le même laps de temps. En d’autres termes, les 3 milliards d’informations de l’ADN peuvent être copiées entre 20 et 80 minutes sans fautes ni omissions. Cela est aussi miraculeux que la reproduction parfaite en un laps de temps aussi court de toute l’information contenue dans une bibliothèque, soit 1.000 livres ou un million de pages. Et retenez soigneusement que ce ne sont pas des photocopieurs perfectionnés ou un équipement technologique qui fait cela, mais des enzymes formées de collections d’atomes.
Dans la nouvelle molécule d’ADN, plus d’erreurs peuvent survenir par rapport à la normale sous l’effet de facteurs extérieurs. Dans ce cas, les ribosomes de la cellule commencent à produire des enzymes de réparation de l’ADN d’après l’ordre lancé par cet ADN. Ainsi, comme l’ADN se protège lui-même, cela garantit aussi la préservation de la génération.
Les cellules naissent, se reproduisent et meurent comme les êtres humains. Cependant, la durée de vie des cellules est beaucoup plus courte que la vie de l’humain qu’elles constituent. Par exemple, la majorité des cellules qui composaient votre corps six mois plus tôt n’existent plus aujourd’hui. Mais vous survivez car elles se sont divisées à temps pour laisser leur place aux nouvelles. Pour cette raison, les opérations complexes comme la multiplication des cellules et la réplication de l’ADN sont des processus vitaux qui ne peuvent tolérer la moindre erreur. Cependant, le processus de multiplication a lieu avec si peu d’à-coups que le taux d’erreur n’est que de 1 sur 3 milliards de paires de bases. Et cette erreur est éliminée par les mécanismes de contrôle du corps sans être à l’origine d’aucun problème.
1) 1er brin --- 2) 2eme brin --- 3) Support sucresphosphates --- 4) Paires de base --- 5) Le 1er brin est soit erroné soit endommagé --- 6) La région endommagée est enlevée--- 7) L’enzyme ADN polymérase identifie et insère le nucléotide correct. --- 8) Une fois le nucléotide correct incorporé, l’entaille résultante dans l’ADN est comblée par l’ADN ligase. A ce stade, le 1er brin est réparé.
L’ADN se répare lui-même et n’autorise aucune erreur. Lorsque la synthèse d’ADN est achevée, une erreur se produit tous les mille nucléotides. Cependant, le système est préparé à de telles erreurs. Un groupe spécial d’enzymes est chargé de réparer les erreurs qui surviennent lors de la synthèse de l’ADN. Ces enzymes identifient l’erreur comme si elles étaient conscientes et enlèvent le nucléotide défectueux. Elles synthétisent un nouveau nucléotide et l’insèrent à nouveau durant le processus.
Plusieurs enzymes doivent exister près de l’ADN durant la réplication et la synthèse protéique. Les zones rouges et jaunes dans l’image montrent les enzymes qui agissent avec l’ADN.
Le point le plus intéressant est que ces enzymes qui aident à la production de l’ADN et contrôlent sa composition sont en fait des protéines produites conformément à l’information codée dans l’ADN et sous la commande et le contrôle de l’ADN. C’est un système tellement entrelacé et d’une telle perfection à l’œuvre, qu’il n’est en aucun cas possible qu’il ait atteint cet état par des coïncidences graduelles. Tout comme l’ADN doit exister pour que l’enzyme existe, l’enzyme doit exister pour que l’ADN existe, et pour que les deux puissent exister par ailleurs, la cellule doit exister dans sa totalité, depuis sa membrane jusqu’à tous les organites complexes qu’elle contient.
La théorie de l’évolution qui affirme que les êtres vivant ont évolué "étape par étape" sous l’effet de "coïncidences avantageuses" est réfutée explicitement par le paradoxe de l’ADN-enzyme mentionné ci-dessus. Car il faudrait que, tout à la fois, l’ADN et l’enzyme existent en même temps. Et cela montre l’existence d’une création consciente.
Tout au long de la journée, sans que vous en soyez conscients, d’innombrables opérations et contrôles sont menés, de même que plusieurs mesures sont prises dans votre corps de manière incroyablement délicate et responsable afin que vous meniez votre vie sans aucun problème. Chaque petite chose exécute son devoir dans sa totalité et avec succès. Dieu a placé à votre service d’innombrables atomes et molécules, de la plus grande à la plus petite, de la plus simple à la plus complexe, afin que vous puissiez mener une vie tranquille et en pleine santé. Tant de faveurs et de bienfaits sont suffisants pour mériter constamment nos remerciements.
Dieu est Celui qui vous a assigné la nuit pour que vous vous y reposiez, et le jour pour y voir clair. Dieu est le Pourvoyeur de grâce aux hommes, mais la plupart des gens ne sont pas reconnaissants. (Sourate 40 – Ghafir, verset 61)
Le Darwinisme Ne Peut Expliquer Comment L’information Dans L’adn Est Apparue Et Comment Elle Differe Dans Chaque Espece
Les évolutionnistes ne peuvent en aucune manière fournir une explication au sujet de l’apparition de l’ADN et il existe également un autre aspect qui les mène à une impasse. Pourquoi les poissons, les reptiles, les insectes, les oiseaux et les êtres humains possèdent-ils des ADN différents, des informations génétiques différentes?
Les évolutionnistes répondent à cette question en disant que l’information de l’ADN s’est développée et s’est diversifiée au cours du temps au moyen de coïncidences. Ces coïncidences sont appelées "mutations". Les mutations sont des changements qui ont lieu dans l’ADN sous l’effet de radiations ou d’actions chimiques. Parfois, certaines radiations radioactives touchent la chaîne d’ADN et détruisent ou déplacent plusieurs paires de bases. Selon les évolutionnistes, les êtres vivants ont atteint leur état actuel parfait grâce à la diversification d’une seule molécule d’ADN sous l’effet de ces mutations (c’est-à-dire des accidents).
Pour montrer que cette affirmation est absurde, comparons de nouveau l’ADN à un livre. Nous avons déjà mentionné que l’ADN est constitué de lettres alignées côte à côte comme dans un livre. Les mutations ressemblent aux erreurs d’impression qui surviennent lors de la fabrication d’un livre. Si vous le souhaitez, nous pouvons faire une expérience à ce sujet. Demandons à ce qu’un livre assez épais, relatant l’histoire du monde, soit imprimé. Durant l’impression, intervenons à plusieurs reprises en demandant à l’imprimeur d’appuyer sur une touche à l’aveugle et de façon aléatoire. Puis donnons ce texte contenant des erreurs de lettres à quelqu’un d’autre et demandons lui d’en faire de même. En utilisant la même méthode, imprimons le livre du début à la fin à plusieurs reprises, avec à chaque fois quelques lettres erronées ajoutées au hasard…
Ce livre d’histoire peut-il être élaboré par cette méthode? A titre d’exemple, peut-on imaginer l’existence d’un chapitre supplémentaire intitulé "L’histoire de la Chine Ancienne", alors qu’il n’existait pas auparavant?
Il est au contraire certain que ces erreurs de lettres que nous avons ajoutées au livre ne l’amélioreront pas, mais le gâcheront et déformeront son sens. Plus nous ajoutons de fautes de copie dans le processus, plus notre livre est gâché.
Or, la théorie de l’évolution affirme que ces erreurs de lettres aident à l’élaboration d’un livre. Selon l’évolution, les mutations (ou erreurs) se produisant dans l’ADN ont conduit à des résultats bénéfiques en s’accumulant et, de ce fait, ont doté les êtres vivants d’organes aussi parfaits que les yeux, les oreilles, les ailes, les mains ainsi que des attributs liés à la conscience comme la pensée, l’apprentissage et le raisonnement.
Indubitablement, cette affirmation est encore plus absurde que l’exemple précédent concernant l’ajout d’un chapitre intitulé "L’histoire de la Chine Ancienne" à un livre sur l’histoire mondiale à partir de l’accumulation d’erreurs de lettres. (Par ailleurs, il n’existe aucun mécanisme dans la nature qui serait à l’origine des mutations régulières qui provoquent des erreurs comme dans l’exemple de l’imprimeur. Les mutations dans la nature sont plus rares que les erreurs d’impression.)
Chaque "explication" mise en avant par la théorie de l’évolution sur l’origine de la vie est irrationnelle et contraire à la science. Une autorité reconnue sur ces questions est le célèbre zoologiste français Pierre Grassé, l’ancien président de l’Académie des Sciences Française. Grassé est aussi un évolutionniste mais il a clairement affirmé que la théorie de Darwin est incapable d’expliquer la vie, exprimant son point de vue sur la logique des "coïncidences", qui est l’épine dorsale du darwinisme. Il dit:
L’apparition opportune de mutations permettant aux animaux et aux plantes d’assurer leurs besoins semble difficile à croire. Pourtant, la théorie darwinienne est encore plus exigeante: une seule plante, un seul animal nécessiterait des milliers et des milliers d’événements appropriés chanceux. Ainsi, les miracles deviendraient la règle: les événements d’une probabilité infinitésimale doivent se produire… Il n’existe aucune loi empêchant de rêver éveillé, mais la science ne devrait pas y céder.6
En fait, la théorie de l’évolution, qui affirme que la matière inerte est apparue d’elle-même et a formé les êtres vivants dotés de systèmes aussi magnifiques que l’ADN, est un scénario en totale contradiction avec la science et la raison. Tout cela aboutit à une conclusion évidente. Puisque la vie a un plan (l’ADN) et que tous les êtres vivants sont façonnés selon ce plan, il est évident qu’un Créateur supérieur est à l’origine de ce plan. Cela signifie tout simplement que Dieu, le Tout-Puissant, le Sage, a créé tous les êtres vivants. Dieu l’affirme ainsi dans le Coran:
C’est Lui Dieu, le Créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose, le Formateur. A Lui les plus beaux noms. Tout ce qui est dans les cieux et la terre Le glorifie. Et c’est Lui le Tout-Puissant, le Sage.(Sourate 59 – El Hachr, verset 24)
Aujourd’hui, ce à quoi les gens sont arrivés au moyen de la technologie peut au mieux être décrit comme "une approche de la compréhension d’un minuscule fragment du savoir de Dieu, comme il se manifeste dans l’ADN humain".
Les Confessions Des Evolutionnistes Au Sujet De L’and
Prof. Micheal Denton
La question de savoir comment est apparue une molécule aussi extraordinairement conçue que l’ADN est l’un des milliers d’impasses auxquelles les évolutionnistes font face. En cherchant à expliquer la vie au moyen de "coïncidences", la théorie de l’évolution ne peut pas expliquer la source de l’extraordinaire masse d’information encodée si parfaitement et si méticuleusement dans l’ADN.
Bien plus, la question n’est pas seulement de savoir comment la chaîne d’ADN est apparue. Car, comme nous l’avons déjà vu, bien que la chaîne d’ADN existe dotée de cette extraordinaire capacité d’information, elle n’a aucune utilité en tant que telle. Et pour qu’il soit question de la vie, il est essentiel que les enzymes qui lisent cette chaîne d’ADN existent également, qu’ils la copient et produisent les protéines.
Autrement dit, pour qu’il soit question de vie, la banque de données que nous appelons ADN et les outils chargés de la production à la lecture des données de cette banque doivent tout à la fois co-exister.
A notre grande surprise, les enzymes qui lisent l’ADN et sont à l’origine de la production adéquate, sont elles-mêmes produites selon les codes de l’ADN. Cela signifie qu’il y a dans la cellule une usine qui fabrique différents types de produits, mais aussi les robots et les machines qui se chargent de cette production. La question de savoir comment ce système qui est inutilisable en cas de défaut mineur dans l’un de ses mécanismes, soit apparue est suffisante, en soi, pour démolir la théorie de l’évolution.
L’évolutionniste Douglas R. Hofstadter, de l’Université d’Indiana, exprime son désarroi face à cette question:
"Comment le code génétique, ainsi que tous les mécanismes nécessaires à sa traduction (ribosomes et molécules d’ARN), sont-ils apparus?" Pour le moment, nous devons nous contenter d’un sentiment de respect et d’émerveillement, plutôt que d’une réponse.7
Un autre évolutionniste, le célèbre biologiste moléculaire Leslie Orgel, est plus franc sur ce sujet:
Il est hautement improbable que les protéines et les acides nucléiques, les deux possédant une structure tellement complexe, soient apparus spontanément au même endroit et au même moment. Pourtant, il semble également impossible d’avoir l’un sans l’autre. Et donc, à première vue, ON DOIT CONCLURE QUE LA VIE N’A, EN REALITE, JAMAIS PU APPARAITRE PAR DES PROCEDES CHIMIQUES.8
Un autre évolutionniste, Caryl P. Haskins, déclare que le code ADN n’a pas pu apparaître par hasard, et que ce fait est une preuve flagrante qui soutient l’idée de la création:
Mais les questions les plus fondamentales de la théorie de l’évolution dans le domaine de la génétique biochimique restent toujours sans réponses. Comment le code génétique est apparu et comment il a évolué, et même avant cela, comment la vie elle-même est apparue sur terre restera une énigme à résoudre dans le futur… Le code et les moyens de traduction sont-ils apparus simultanément durant l’évolution? Il paraît presque incroyable qu’une telle coïncidence ait pu se produire tant la complexité extraordinaire des deux systèmes et la nécessité d’une coordination précise pour leur permettre de survivre sont essentielles. Pour un pré-darwinien ou un sceptique de l’évolution après Darwin, ce puzzle aurait sûrement été interprété comme l’équivalent de la preuve la plus flagrante d’une création particulière. 9
Dans son livre Evolution: A Theory in Crisis (L’évolution: une théorie en crise), un texte sur l’invalidité de la théorie de l’évolution, le biologiste moléculaire renommé, le Prof. Michael Denton explique la conviction déraisonnable des darwinistes:
Pour le sceptique, l’idée que les programmes génétiques des organismes supérieurs, se composant d’environ un millier de millions d’informations, l’équivalent de la séquence de lettres d’une petite bibliothèque d’un millier de volumes contenant, sous une forme codée, d’innombrables algorithmes qui contrôlent, spécifient et ordonnent la croissance et le développement des milliards et des milliards de cellules sous la forme d’un organisme complexe, auraient été composés par un processus purement aléatoire est tout simplement UN AFFRONT A LA RAISON. MAIS POUR UN DARWINISTE, L’IDEE EST ACCEPTEE SANS L’OMBRE D’UN DOUTE – LE PARADIGME A LA PRIORITE SUR TOUTE CONSIDERATION!10
En fait, le darwinisme n’est rien d’autre qu’une croyance totalement absurde et superstitieuse. Quiconque doté de la moindre capacité de raisonnement verrait l’évidence en étudiant l’ADN ou tout autre constituant de l’univers. C'est Dieu le Tout-Puissant, le Seigneur de tous les mondes qui a créé les êtres humains et toute chose vivante.
Un autre exemple de l’impuissance des évolutionnistes: le scénario du "monde de l’ARN"
Depuis le début du 20ème siècle, les évolutionnistes ont développé diverses théories pour expliquer comment la première cellule vivante est apparue. Le biologiste russe Alexander Oparin, qui proposa la première thèse évolutionniste sur le sujet, suggérait que dans le monde primitif qui existait il y a des centaines de millions d’années, une série de réactions chimiques ont produit par hasard les premières protéines et les cellules sont ensuite apparues quand ces protéines se sont assemblées. Des découvertes dans les années 1970 ont montré que même les suppositions les plus fondamentales de cette thèse, développée par Oparin dans les années 1930, étaient erronées. Dans le scénario de "l’atmosphère primitive du monde" d’Oparin, l’existence du méthane et de l’ammoniac permet la formation de molécules organiques. Cependant, il a été découvert que l’hypothèse d’une atmosphère à base de méthane et d’ammoniac ne repose sur aucun fondement solide et, de plus, est contredite. L’atmosphère primitive contenait en effet une grande quantité d’oxygène qui détruit les molécules organiques lorsqu’elles se forment.
Ce fut un sérieux coup porté à la théorie de l’évolution moléculaire. Les évolutionnistes devaient alors faire face à l’échec des "expériences sur une atmosphère primitive" menées par Stanley Miller, Sidney Fox, Cyril Ponnamperuma et d’autres. C’est la raison pour laquelle les évolutionnistes ont émis de nouvelles théories dans les années 1980. Celle du "monde de l’ARN" fut avancée. Ce scénario proposait que les molécules d’ARN, et non les protéines elles-mêmes, qui contenaient l’information des protéines ont été formées en premier. Selon ce scénario proposé par le chimiste d’Harvard Walter Gilbert en 1986, voilà des milliards d’années de cela, une molécule d’ARN capable de se reproduire elle-même, s’est formée d’une certaine manière par accident. Cette molécule d’ARN a alors commencé à produire des protéines, ayant été activée par des influences extérieures. Il est ensuite devenu nécessaire d’emmagasiner cette information dans une seconde molécule, et d’une certaine manière la molécule d’ADN est apparue pour tenir ce rôle.
Lorsque l’expérience d’Urey-Miller fut invalidée, les évolutionnistes durent s’embarquer dans de nouvelles recherches.
Constitué d’une chaîne d’impossibilités à chaque étape, ce scénario à peine crédible, très loin d’expliquer l’origine de la vie, a tout simplement amplifié le problème et suscité des questions sans réponses:
1. Puisqu’il est impossible d’expliquer la formation par coïncidence, ne serait-ce que d’un seul des nucléotides constituant l’ARN, comment serait-il possible que ces nucléotides imaginaires aient pu former un ARN en s’assemblant selon une séquence particulière? L’évolutionniste John Horgan admet l’impossibilité de cette formation de l’ARN due au hasard:
Au fur et à mesure que les chercheurs examinent avec attention le concept du monde de l’ARN, de plus en plus de problèmes surgissent. Comment l’ARN est-il apparu à l’origine? L’ARN et ses composants sont difficiles à synthétiser en laboratoire dans les meilleures conditions possibles, de trop bonnes conditions par rapport à la réalité.11
2. A supposer qu’il se soit formé par hasard, comment cet ARN constitué uniquement d’une chaîne de nucléotides a-t-il "décidé" de s’auto-reproduire et par quel mécanisme a-t-il pu mener ce processus de réplication? Où a-t-il pu trouver les nucléotides qu’il a utilisés lors de son auto-reproduction? Même les microbiologistes évolutionnistes Gérald Joyce et Leslie Orgel dépeignent cette situation désespérée dans leur livre intitulé In the RNA World (Dans le monde de l’ARN):
Cette discussion (…) a, dans un sens, mis en évidence un épouvantail: le mythe d’une molécule d’ARN auto-reproductive qui émerge telle quelle d’une soupe de polynucléotides aléatoires. Cette notion n’est pas seulement irréaliste à la lumière de notre compréhension actuelle de la chimie prébiotique, mais est aussi une atteinte à la crédulité du plus optimiste des avis sur le potentiel catalytique de l’ARN.12
1)Une copie d’ARN m est réalisée à partir de l’information de l’ADN
2) Le ribosome se prépare à la synthèse protéique.
3) L’ARN m va dans le cytoplasme, c’est-à-dire jusqu’aux ribosomes.
4) Les ARN de transfert se déplacent librement dans le cytoplasme.
5) L’ARN m se fixe au site de synthèse protéique des ribosomes.
6) Dans les ribosomes, l’ARN messager et l’ARN de transfert interagissent entre eux et se lient. Les acides aminés qui sont adéquatement positionnés sont reliés par des liaisons peptidiques dans la séquence correcte afin de former des protéines.
7)L’ARN de transfert collecte les acides aminés dans le cytoplasme et les transfère dans le ribosome.
Quand le besoin d’une protéine se fait sentir dans la cellule, un signal est envoyé à la molécule d’ADN. La molécule d’ADN reçoit le signal et comprend quelle protéine est demandée. Alors, l’ADN fabrique une copie sous forme d’ARN qui porte l’information spécifique pour fabriquer la protéine. Cet ARN est appelé ARN messager. Après avoir reçu cette information, l’ARN m quitte le noyau et se dirige droit vers les ribosomes, l’usine de production des protéines. Au même moment, un autre ARN copié à partir de l’ADN, appelé ARN de transfert, apporte les acides aminés nécessaires aux ribosomes. Chaque ARN t est un "adaptateur" qui peut se lier à un acide aminé spécifique. L’ARN t qui apporte l’acide aminé nécessaire à la séquence de la protéine en formation se fixe au site de production du ribosome. Les acides aminés apportés par l’ARN t prennent leur place selon la séquence notifiée par l’ARN messager. Puis, une autre molécule d’ARN copiée à partir de l’ADN, appelée ARN ribosomal, permet aux ARN messager et de transfert de se réunir. Les acides aminés apportés par les ARN de transfert forment des liaisons peptidiques pour former la chaîne de la protéine. Les ARN messagers quittent le ribosome après avoir déposé leur contenu. La protéine qui est produite se dirige alors à l’endroit où elle sera utilisée.
3. Même si nous supposons qu’il existait un ARN auto-reproductif dans le monde primordial, que tous les acides aminés, en tous genres, utilisables par l’ARN étaient disponibles et que toutes ces impossibilités se sont, d’une certaine manière, produites, la situation n’est toujours pas favorable à la formation de la moindre protéine. En effet, l’ARN ne contient que l’information concernant la structure des protéines. D’un autre côté, les acides aminés sont de la matière première. Cependant, il n’existe aucun mécanisme de production de protéines. Considérer que l’existence de l’ARN est suffisante pour produire des protéines est aussi absurde que de s’attendre à ce qu’une voiture s’assemble par elle-même simplement en jetant un plan de montage sur une pile de pièces détachées. Un plan ne peut produire une voiture sans une usine et des ouvriers pour assembler les différentes pièces uniquement selon les instructions contenues; de la même manière, le plan contenu dans l’ARN ne peut produire des protéines sans la coopération d’autres composants cellulaires qui suivent les instructions de l’ARN.
L’image ci-dessus montre des chaînes de protéines produites dans le ribosome.
Les protéines sont produites dans l’usine du ribosome avec l’aide de nombreuses enzymes, et sont le résultat de processus cellulaires extrêmement compliqués. Le ribosome est un organite cellulaire complexe formé de protéines. Cela conduit donc à une nouvelle supposition déraisonnable: les ribosomes, eux aussi, ont dû apparaître par hasard au même moment. Même le Prix Nobel Jacques Monod, l’un des plus fanatiques défenseurs de l’évolution, explique que la synthèse protéique ne peut en aucun cas être considérée comme ne dépendant que de l’information contenue dans les acides nucléiques:
Le code est dénué de sens, à moins qu’il ne soit traduit. Les machines de traduction de la cellule modernes se composent d’au moins 50 macromolécules, qui sont elles-mêmes codées dans l’ADN: le code ne peut être traduit autrement que par des produits résultant eux-mêmes de cette traduction. C’est l’expression moderne de omne vivum ex ovo [toute la vie vient des œufs, ou de façon idiomatique, "qui est apparu en premier, la poule ou l’œuf?"]. Quand et comment ce cercle s’est-il refermé? Il est extrêmement difficile de le savoir.13
Comment une chaîne d’ARN dans le monde primordial a-t-elle pu prendre une telle décision, et quelles méthodes a-t-elle pu employer pour rendre possible la production de protéines en réalisant le travail de 50 macromolécules à elle toute seule? Les évolutionnistes n’ont pas de réponses à ces questions.
Dr. Leslie Orgel
Le Dr. Leslie Orgel, un des associés de Stanley Miller et Francis Crick à l’Université de Californie à San Diego, utilise le terme de "scénario" pour évoquer la possibilité "de l’apparition de la vie à travers le monde de l’ARN". Orgel décrit les types de caractéristiques que l’ARN aurait dû posséder et l’impossibilité de leur émergence dans son article "L’origine de la vie", publié dans la revue American Scientist d’octobre 1994:
Ce scénario aurait pu se produire, nous l’avions signalé, si l’ARN prébiotique possédait deux propriétés non évidentes aujourd’hui: une capacité à la réplication sans l’aide de protéines et une aptitude à catalyser chaque étape de la synthèse protéique.14
Il devient évident maintenant que s’attendre à ce que ces deux processus complexes et essentiels viennent d’une molécule comme l’ARN n’est possible que du point de vue des évolutionnistes qui doivent faire appel à toute leur imagination. Des faits scientifiques concrets, d’un autre côté, rendent explicite que l’hypothèse du "monde de l’ARN", qui est un nouveau modèle proposé pour faire admettre le hasard de la formation de la vie, n’est qu’une fable tout aussi inconcevable.
La vie ne peut s’expliquer par la rencontre de molécules sans vie
Prof. Chandra Wickramasinghe
Oublions un moment toutes les impossibilités citées auparavant et supposons qu’une protéine se soit formée dans l’environnement le plus inapproprié et le plus incontrôlé, telles que furent les conditions primordiales sur terre.
La formation d’une seule protéine n’est pas suffisante; cette protéine aurait à attendre patiemment dans son environnement incontrôlé sans subir de dommages jusqu’à ce qu’une autre molécule se forme par chance à ses côtés dans des conditions identiques. Il faudrait encore attendre que des millions de protéines adéquates et essentielles se forment côte à côte, toutes "par hasard". Celles formées en premier devraient être assez patientes pour attendre, sans être détruites malgré les rayons ultraviolets et les effets mécaniques destructeurs, que les autres se forment à côté d’elles. Alors ces protéines en nombre exact, toutes apparues exactement au même endroit, doivent se rassembler en formant des combinaisons constructives pour créer les organites cellulaires. Aucun matériel étranger, aucune molécule nuisible ou protéine inutile ne devraient interférer. Alors, même si ces organites s’étaient assemblés de façon extrêmement harmonieuse et coopérative selon un plan et un ordre précis, ils auraient à apporter toutes les enzymes nécessaires à proximité et être couverts d’une membrane dont l’intérieur devrait contenir un liquide spécial pour leur constituer un environnement idéal. Maintenant, même si tous ces événements "hautement improbables" se produisaient réellement par hasard, cet amoncellement de molécules pourrait-il donner naissance à la vie?
La réponse est "négative" car des recherches ont révélé que la simple combinaison de tous les matériaux nécessaires à la vie n’est pas suffisante pour que la vie apparaisse. Même si toutes les protéines essentielles à la vie sont réunies et placées dans un tube à essai, elles ne produiront jamais une cellule vivante. Toutes les recherches menées sur ce sujet ont montré que c’était impossible. Toutes les observations et expériences indiquent que la vie ne peut trouver son origine que dans la vie. Affirmer que la vie évolue à partir de choses inertes, ce que l’on appelle "l’abiogenèse", est un mythe n’existant que dans l’imagination des évolutionnistes, en contradiction totale avec les résultats de toutes les expériences et observations.
Dans cet ordre d’idées, la première vie sur terre doit aussi trouver son origine d’une autre vie. Il s’agit d’une projection de l’épithète de Dieu "El Hayy" (Le Vivant, l’Eternel). La vie ne peut que débuter, se poursuivre et s’achever par Sa seule volonté. Et dans le cas de l’évolution, elle est non seulement incapable d’expliquer le commencement de la vie, mais elle est aussi incapable d’expliquer comment les matériaux essentiels à la vie se sont formés et se sont assemblés.
Chandra Wickramasinghe de l’Université de Cardiff décrit la réalité qu’il a rencontrée en tant que scientifique auquel il a été répété tout au long de son existence que la vie est apparue comme le fruit de pures coïncidences:
Depuis mes premiers cours scientifiques, j’ai subi un profond lavage de cerveau afin de croire que la science n’était pas compatible avec l’idée d’une création délibérée. Cette notion avait à être péniblement répandue. Pour le moment, je ne trouve aucun argument rationnel pour remettre en question l’opinion qui va dans le sens d’une intervention divine. Nous avions l’habitude d’avoir un esprit ouvert; maintenant nous réalisons que la réponse la plus logique à l’origine de la vie est la création – et non un hypothétique hasard accidentel.15
LA DEUXIEME LOI DE LA THERMODYNAMIQUE
La deuxième loi de la thermodynamique, qui est reconnue comme une des lois fondamentales de la physique, soutient que dans des conditions normales tous les systèmes laissés à eux-mêmes tendent à devenir désordonnés, dispersés et corrompus dans leur relation directe avec la durée de temps qui passe. Toute chose vivante ou non, s’use, se détériore, se décompose, se désintègre et est détruite. C’est la fin absolue que tous les êtres doivent connaître d’une manière ou d’une autre, et selon cette loi, le processus ne peut être évité.
C’est ce que nous avons tous observé. Si, par exemple, vous emmeniez une voiture dans le désert et la laissiez là, vous ne vous attendriez pas à la retrouver en meilleure condition lorsque vous revenez des années plus tard. Au contraire, vous verriez que les pneus sont dégonflés, les vitres cassées, le châssis rouillé et que le moteur ne marche plus. Le même processus inévitable s’applique aux êtres vivants.
La deuxième loi de la thermodynamique est le moyen par lequel ce processus naturel est défini selon des équations et des calculs physiques.
Cette célèbre loi de la physique est aussi connue sous le nom de "loi de l’entropie". En physique, l’entropie est la mesure du désordre d’un système. L’entropie d’un système augmente au fur et à mesure qu’il progresse d’un état ordonné, organisé et planifié vers un état plus désordonné, dispersé et non planifié. Plus il y a de désordre dans un système et plus l’entropie est importante. La loi de l’entropie indique que l’univers entier progresse inévitablement vers un état plus désordonné, dispersé et non planifié.
La vérité de la deuxième loi de la thermodynamique, ou loi de l’entropie, a été expérimentalement et théoriquement établie. Tous les scientifiques sont d’accord sur le fait que la loi de l’entropie reste dans l’immédiat le paradigme de principe. Albert Einstein, l’un des plus grands scientifiques de notre époque, la décrivit comme "la première loi de toute la science". Sir Arthur Eddington s’y référa comme "la loi métaphysique suprême de tout l’univers".1
Si vous laissez un bus sans surveillance dans le désert, il tombera en morceaux petit à petit et perdra toutes ses caractéristiques. Lorsque vous le verrez à nouveau, vous constaterez que les pneus auront éclaté, que les vitres se seront brisées, que le châssis s’est rouillé et que le moteur est tombé en panne. Ce processus inévitable est encore plus rapide chez les êtres vivants. De la même manière, tous les systèmes de l’univers tombent en ruines sans intervention consciente.
La théorie évolutionniste fait l’impasse sur cette loi fondamentale de la physique. Le mécanisme tel que proposé par l’évolution contredit totalement la deuxième loi. Cette théorie affirme que des atomes et des molécules sans vie, désordonnés et dispersés se sont assemblés spontanément au fil du temps, dans un ordre particulier, pour former des molécules extrêmement complexes comme les protéines, l’ADN et l’ARN, à partir de quoi des millions d’espèces vivantes différentes, avec des structures encore plus complexes, sont apparues progressivement. Selon la théorie de l’évolution, ce processus supposé – qui forme des structures de plus en plus planifiées, ordonnées, complexes et organisées à chaque étape – s’est formé par lui-même dans des conditions naturelles. La loi de l’entropie montre clairement que ce prétendu processus naturel contredit complètement les lois de la physique.
Les scientifiques évolutionnistes sont également au courant de cet état de chose, ce qui fait dire à J. H. Rush:
Dans le cours complexe de son évolution, la vie fait montre d’un remarquable contraste à la tendance exprimée par la deuxième loi de la thermodynamique. Là où la deuxième loi exprime une progression irréversible vers une plus grande entropie et un plus grand désordre, la vie évolue de façon continuelle vers de plus hauts degrés d’ordre.2
L’auteur évolutionniste Roger Lewin exprime l’impasse que rencontre l’évolution face à la loi de la thermodynamique dans un article publié dans Science:
Un problème auquel les biologistes font face est l’apparente contradiction entre l’évolution et la deuxième loi de la thermodynamique. Les systèmes devraient se détériorer au cours du temps, en donnant moins, et non pas plus, d’ordre.3
Un autre défenseur de la théorie de l’évolution, George Stravropoulos, met en évidence l’impossibilité thermodynamique de la naissance spontanée de la vie mais également l’impossibilité d’expliquer l’existence de mécanismes vivants complexes par les lois de la nature dans la célèbre revue évolutionniste American Scientist:
Cependant, dans des conditions ordinaires, aucune molécule organique complexe ne peut se former spontanément mais au contraire se désintégrera même, en accord avec la deuxième loi. En fait, plus elle est complexe, plus elle sera instable et plus sa désintégration est, tôt ou tard, inévitable. La photosynthèse et tous les processus de la vie, y compris la vie elle-même, ne peuvent être expliqués selon la thermodynamique ou toute autre science exacte, en dépit de l’utilisation d’un langage confus ou délibérément rendu confus.4
Comme nous venons de le voir, la deuxième loi de la thermodynamique constitue un obstacle insurmontable au scénario de l’évolution, à la fois en termes de science et de logique. Incapables d’offrir la moindre explication scientifique logique pour surmonter cet obstacle, les évolutionnistes ne peuvent le faire que dans leur imagination. A titre d’exemple, l’évolutionniste Jeremy Rifkin dit croire que l’évolution supplante cette loi de la physique par la "magie de son pouvoir":
La loi de l’entropie dit que l’évolution dissipe toute l’énergie disponible pour la vie sur cette planète. Notre concept d’évolution est exactement le contraire. Nous croyons que l’évolution crée en quelque sorte de façon magique un ordre et une valeur plus grands sur terre.5
Ces propos confirment totalement que l’évolution est bien une croyance dogmatique à défaut d’une thèse scientifique.
Le mythe du "système ouvert" Confondus par toutes ces vérités, les évolutionnistes ont dû trouver une échappatoire dans une faille de la deuxième loi de la thermodynamique, en affirmant qu’elle n’était valable que pour des "systèmes fermés" et que les "systèmes ouverts" sont au-delà de la portée de cette loi.
Un "système ouvert" est un système thermodynamique dans lequel les flux de l’énergie et de la matière sont entrant et sortant. Les évolutionnistes maintiennent que le monde est un système ouvert: qu’il est constamment exposé à l’énergie en provenance du Soleil, que la loi de l’entropie ne s’applique pas à la totalité du monde et que les êtres vivants complexes et ordonnés peuvent être issus de structures désordonnées, simples et inanimées.
Cependant, il y a là une déformation évidente. Le fait qu’un système possède un flux entrant d’énergie n’est pas suffisant pour ordonner ce système. Des mécanismes spécifiques sont nécessaires pour rendre l’énergie fonctionnelle. Par exemple, une voiture a besoin d’un moteur, d’un système de transmission et de mécanismes de contrôle pour faire que l’énergie de l’essence fonctionne. Sans un tel système de conversion d’énergie, la voiture ne sera pas capable d’utiliser l’énergie de l’essence.
Ceci est également valable dans le cas de la vie. Il est vrai que la vie tire sa source d’énergie du Soleil. Cependant, l’énergie solaire ne peut être convertie en énergie chimique que par les systèmes de conversion d’énergie incroyablement complexes des êtres vivants (comme la photosynthèse chez les plantes et les systèmes digestifs des humains et des animaux). Aucun être vivant ne peut vivre sans système de conversion d’énergie. Sans système de conversion d’énergie, le Soleil n’est rien d’autre qu’une source d’énergie destructrice qui brûle, dessèche ou fond.
Comme il est loisible de l’observer, un système thermodynamique sans mécanisme de conversion d’énergie n’est pas utile pour l’évolution, qu’il soit ouvert ou fermé. Personne n’affirme que de tels mécanismes conscients et complexes aient pu exister dans la nature dans les conditions de la Terre à ses débuts. En fait, le véritable problème qui se pose aux évolutionnistes est de savoir comment des mécanismes complexes de conversion d’énergie, comme la photosynthèse chez les plantes qui ne peut même pas être reproduite par la technologie moderne, ont pu exister par eux-mêmes.
La pénétration de l’énergie solaire dans le monde serait incapable de faire régner l’ordre par elle-même. Par ailleurs, quelles que soient les variations à la hausse de la température, les acides aminés sont capables de résister en formant des liaisons dans des séquences ordonnées. L’énergie est incapable, par elle-même, de former des protéines ou des molécules complexes à partir d’acides aminés ou de former les structures des organites cellulaires à partir de protéines. La source véritable et essentielle de cette organisation, à tous les niveaux, est une conception consciente. En d’autres termes, il s’agit de création.
La dérobade de la "théorie du chaos" Tout à fait conscients que la seconde loi de la thermodynamique rend l’évolution impossible, certains scientifiques évolutionnistes se sont essayés à des spéculations afin de pouvoir déclarer que l’évolution était possible. Mais comme à l’accoutumée, ces tentatives ont malgré tout montré que la théorie de l’évolution fait face à une impasse inévitable.
Celui qui s’est distingué par ses efforts à essayer de marier la thermodynamique et l’évolution est le scientifique belge Ilya Prigogine.
Partant de la théorie du chaos, Prigogine proposa un certain nombre d’hypothèses selon lesquelles l’ordre se forme à partir du chaos (le désordre). Cependant, malgré tous ses efforts, il fut incapable de réconcilier thermodynamique et évolution. Ceci apparaît clairement dans les propos qu’il tient:
Une autre question nous tourmente depuis plus d’un siècle: quelle signification donner à l’évolution d’un être vivant dans le monde décrit par la thermodynamique, un monde d’un désordre sans cesse croissant?6
Prigogine, qui sait parfaitement que les théories sur le plan moléculaire ne sont pas applicables aux systèmes vivants, comme dans le cas de la cellule vivante, met l’accent sur ce problème:
Le problème de l’ordre biologique nécessite la transition de l’activité moléculaire à l’ordre supramoléculaire de la cellule. Ce problème est loin d’être résolu.7
C’est le constat le plus récent des tenants de la théorie du chaos et autres spéculations apparentées. Aucun résultat concret n’a été obtenu qui pourrait soutenir ou confirmer la théorie de l’évolution, ou qui viendrait à abolir les contradictions existantes entre l’évolution, la loi de l’entropie et les autres lois physiques.
En dépit de tous ces faits évidents, les évolutionnistes essayent de chercher refuge dans des subterfuges simples. Les vérités scientifiques montrent clairement que les êtres vivants et leurs structures complexes, ordonnées et planifiées, ne peuvent en aucun cas être apparus par coïncidence dans des conditions normales. Cette situation révèle distinctement que l’existence des êtres vivants ne peut être expliquée que par l’intervention d’une puissance surnaturelle. Cette puissance surnaturelle est la création de Dieu, qui a créé l’univers entiers à partir de rien. La science a montré que l’évolution était impossible aussi longtemps que la thermodynamique est prise en compte et l’existence de la vie n’a d’autre explication que le fait de la création.
1 Jeremy Rifkin, Entropy: A New World View, New York, Viking Press, 1980, p. 6
2 J. H. Rush, The Dawn of Life, New York, Signet, 1962, p. 35
3 Roger Lewin, "A Downward Slope to Greater Diversity", Science, vol. 217, 24 septembre 1982, p. 1239
4 George P. Stravropoulos, "The Frontiers and Limits of Science," American Scientist, vol. 65, novembre-décembre 1977, p. 674
5 Jeremy Rifkin, Entropy: A New World View, p. 55
6 Ilya Prigogine, Isabelle Stengers, Order Out of Chaos, New York, Bantam Books, 1984, p. 129
7 Ilya Prigogine, Isabelle Stengers, Order Out of Chaos, p. 175