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La science est l’investigation du monde matériel dans lequel nous vivons. Elle utilise l’observation et l’expérience comme moyens de recherche. Avec ces deux moyens, la science mène à différentes conclusions basées sur l’information collectée. Cependant, chaque domaine de la science possède certaines normes qui sont admises d’emblée, ou acceptées sans vérification. Dans la littérature scientifique, cet ensemble de normes est appelé un "paradigme".
Ce point de vue initial porte sur "l'évolution" de toutes les investigations scientifiques apparentées. Comme on le sait, la première étape dans une investigation scientifique est la formulation d'une "hypothèse". Puis, cette hypothèse est testée à la lumière des expériences scientifiques. Si les observations et les expériences vérifient l'hypothèse, celle-ci devient un "principe établi ou une loi". Si l'hypothèse est réfutée, alors de nouvelles hypothèses sont testées, et le processus continue.
La formulation de l'hypothèse est souvent sujette aux idées personnelles des savants. Par exemple, si leur façon de voir est erronée, ils peuvent baser leur travail sur l'hypothèse que "la matière a une tendance à s'organiser par elle-même sans l'implication d'un agent conscient". Puis, ils entreprennent des recherches pendant des années pour vérifier cette hypothèse. Pourtant, puisque que la matière ne possède pas cette faculté, tous ces efforts sont voués à l'échec. De plus, si comme il arrive souvent les savants sont trop obstinés sur leur hypothèse, les recherches peuvent durer de très nombreuses années, voire des générations. Pourtant, le résultat final sera un gâchis énorme de temps et de ressources.
Par contre, si l'hypothèse initiale est qu'"il est impossible pour la matière de s'organiser par elle-même sans une planification consciente", cette recherche scientifique poursuit un cours plus productif et rapide.
En fait, l’établissement d’une hypothèse plausible nécessite une source entièrement différente de celle des simples données scientifiques. L'identification correcte de cette source est critique, car, comme nous l'avons expliqué dans l'exemple précédent, une erreur dans l'identification d'une source peut énormément coûter à la science en temps et en ressources.
La source recherchée est la révélation de Dieu à l'humanité. Dieu est le Créateur de l'univers, du monde et des êtres vivants, et par conséquent, les connaissances les plus exactes et les plus incontestables sur ces sujets proviennent de Lui. Ainsi, Dieu nous a révélé des informations importantes dans le Coran à ce sujet. Les plus importantes sont les suivantes :
1) Dieu a créé l'univers à partir du néant. Tout est créé dans un but particulier. Il s'ensuit qu'il n'y a pas un chaos d'événements aléatoires dans la nature ou dans l'univers, mais un ordre parfait créé avec intelligence.
2) L'univers matériel, et en particulier la Terre sur laquelle nous vivons, est conçu spécialement pour accommoder la vie humaine. Il y a un certain but dans les mouvements des étoiles et des planètes, dans les points de repère géographique, et dans les propriétés de l'eau ou de l'atmosphère, qui rendent la vie humaine possible.
3) Dieu a créé tous les êtres vivants. Ceux-ci agissent sous l'inspiration de Dieu, comme l'énonce le Coran dans l'exemple des abeilles, avec le verset qui commence par "Voilà ce que votre Seigneur a révélé aux abeilles…" (Coran, 16 : 68)
Ce sont là des vérités absolues que Dieu nous a communiquées dans le Coran. Une approche de la science basée sur ces faits mènera inévitablement à des progrès remarquables et servira l'humanité de la manière la plus bénéfique qu'il soit. On trouve d'innombrables exemples de cela dans l'histoire. Cela n’a été possible que lorsque les musulmans ont établi la science sur des fondements, aidant en ce faisant à forger les plus grandes civilisations du monde, contribuant à des accomplissements majeurs aux 9ème et 10ème siècles. En Occident, les pionniers de tous les domaines de la science, de la physique à la chimie, de l'astronomie à la biologie et à la paléontologie, étaient de grands hommes de science qui croyaient en Dieu, et qui menaient des recherches pour explorer ce qu'Il a créé.
Einstein affirmait aussi que les savants devaient se fonder sur des sources religieuses dans le travail de l’établissement des objectifs :
Bien que la religion soit ce qui détermine le but, elle a néanmoins appris de la science, dans le sens le plus large, les moyens qui contribuent à la réalisation des buts qu'elle a fixés. Mais la science ne peut être créée que par ceux qui sont pleinement enclins à la recherche de la vérité et à la compréhension. Pourtant, un tel penchant naît dans la sphère religieuse… On ne peut concevoir un véritable savant sans une foi profonde.11
Les scientifiques qui ont poursuivi de faux buts ont gâché une quantité importante d'efforts.
Mais depuis le milieu du 19ème siècle, la communauté scientifique s'est séparée d’avec cette source divine, pour passer sous l'influence de la philosophie matérialiste.
Le matérialisme, idée qui remonte à la Grèce antique, affirme l'existence absolue de la matière et nie l’existence de Dieu. Cette approche matérialiste a fait son chemin progressivement dans la communauté scientifique, et une partie considérable de la recherche scientifique a été mobilisée pour la soutenir. Ainsi, plusieurs théories ont été formulées. Il y existe entre autres, la théorie du "modèle d'univers infini" qui suggère que l'univers existe depuis des temps infinis ; la théorie évolutionniste de Darwin qui affirme que la vie est l'œuvre du hasard ; ou les idées de Freud qui maintiennent que l'esprit humain n'est composé que du cerveau.
Aujourd'hui, rétrospectivement, on voit que les affirmations mises en avant par le matérialisme n'ont été qu'une perte de temps pour la science. Depuis des décennies, un grand nombre de savants ont déployé d'immenses efforts pour prouver chacune de ces affirmations, mais les résultats se sont toujours avérés faux. D’un autre côté, d’autres découvertes ultérieures ont confirmé les proclamations du Coran, à savoir que l'univers a été créé à partir du néant, qu'il a été façonné pour convenir à la vie humaine, et qu'il est impossible que la vie ait pu apparaître et évolué par le fait du hasard.
Examinons maintenant ces faits un par un.
Jusqu'au début du 20ème siècle, l'opinion conventionnelle de la communauté scientifique, alors sous l'influence des matérialistes, était que l'univers possède des dimensions infinies, qu'il existait depuis un temps infini et qu'il existerait indéfiniment. En vertu de cette théorie du "modèle d'univers statique", l'univers n'avait ni commencement ni fin, et n'était qu'un conglomérat illimité de matière. Niant que l'univers fut créé, cette idée a jeté les bases de la philosophie matérialiste.
De nombreux savants ayant épousé le matérialisme comme fondement philosophique, ou qui avaient un penchant pour cette philosophie, ont pris le modèle de "l'univers infini" comme base pour leurs recherches scientifiques. Par conséquent, toutes les recherches en astronomie et en physique se sont fondées sur l'hypothèse que la matière a existé depuis un temps infini. De nombreux chercheurs ont travaillé inlassablement avant de voir le fruit de leur travail réfuté par des travaux plus récents.
Le scientifique belge Georges Lemaître, a été le premier à reconnaître l'inexactitude du modèle de "l'univers infini", et a proposé une alternative. Se basant sur certains calculs effectués par le russe Alexandre Friedmann, Lemaître a déclaré que l'univers a eu en réalité un commencement, et qu'il est en expansion depuis le mouvement initial. Il a affirmé également qu'il devrait être possible de détecter des restes de radiation provenant de ce mouvement initial.
Avec son télescope géant, Hubble découvrit que les étoiles s'éloignaient, pas seulement de nous, mais aussi les unes des autres.
Il convient ici de signaler que Georges Lemaître était également prêtre. Lemaître croyait fermement que "l'univers fut créé par Dieu à partir du néant". Par conséquent, son approche scientifique différait grandement de celle des matérialistes.
Les années à venir allaient confirmer l'exactitude de l'hypothèse mise en avant par Lemaître. Tout d'abord, l'astronome américain Edwin Hubble a découvert avec son immense télescope que les étoiles s'éloignaient les unes des autres et de nous. Cela signifie que l'univers est en expansion, et donc qu'il n’est pas statique comme les matérialistes le supposaient.
En fait, un peu plus tôt déjà, Albert Einstein avait déjà calculé théoriquement que l'univers ne pouvait pas être statique. Cependant, il a mis cette théorie de côté, simplement parce que ses calculs ne concordaient pas avec le modèle largement reconnu à l'époque d'univers statique. Même un scientifique considéré comme le plus grand génie de son siècle pouvait être intimidé par le dogmatisme des matérialistes, et a ainsi choisi de ne pas révéler cette conclusion importante. Pourtant, il dira plus tard que ce choix était "la plus grande erreur de sa carrière".
L'expansion de l'univers nous révèle une autre évidence : si l'univers s’agrandit au fur et à mesure que le temps passe , alors, en remontant dans le temps, il doit se contracter pour finalement converger vers un seul point. Des calculs ont montré que cet unique point devrait avoir un volume nul. Notre univers est donc apparu suite à l'explosion de ce point, une explosion que l'on a appelé le "Big Bang".
En fait, la référence à ce point qui explose et qui a un volume nul n'est qu'une expression théorique. L'expression "volume nul" suggère simplement le "néant". L'univers entier a été créé à partir de "rien".
En très peu de temps le satellite Cobe trouva les signes prouvant l'hypothèse du Big Bang.
La théorie du Big Bang démontre clairement que l'univers a été créé à partir de rien. Néanmoins, d'autres preuves scientifiques étaient requises pour que la théorie soit largement acceptée. En 1948, George Gamov a avancé que si l'univers s'était formé à la suite d’une explosion soudaine et cataclysmique, comme Lemaître l'avait suggéré, il devrait y avoir des restes mesurés de radiation laissée par l'explosion, et cette radiation devait être uniforme dans tout l'univers.
Le postulat de Gamov allait être vérifié scientifiquement. En 1965, deux chercheurs du nom de Arno Penzias et Robert Wilson ont découvert les restes de cette radiation. Appelée "fond diffus cosmologique" (ou "rayonnement fossile"), elle n'est pas localisée mais distribuée uniformément partout dans l'univers. On réalisa rapidement que cette radiation était l'écho du Big Bang, résonnant toujours depuis les premiers moments de cette grande explosion. Penzias et Wilson ont reçu le prix Nobel pour cette découverte.
En 1989, la NASA a lancé dans l'espace le satellite COBE, dans le but d'étudier le fond diffus cosmologique. En quelques minutes, les scanners du satellite ont confirmé les mesures de Penzias et Wilson.
La découverte de la preuve confirmant la création de l'univers à partir du néant au cours du "Big Bang" a bouleversé les savants matérialistes. Ils furent les témoins de l'effondrement de leurs vastes recherches, de leurs hypothèses et de leurs théories non prouvées, les unes après les autres. Le célèbre philosophe athée Antony Flew fit les commentaires suivants sur cette situation :
Il est reconnu que la confession est bonne pour l'âme. Je commencerai donc par confesser que l'athée stratonicien est embarrassé par le consensus cosmologique contemporain. Car il semble que les cosmologistes sont en train de fournir une preuve scientifique de ce que St Thomas ne pouvait prouver philosophiquement ; à savoir que l'univers a eu un commencement. Aussi longtemps que l’on puisse penser l'univers comme existant sans fin mais aussi sans commencement, il est facile de mettre en avant que son existence brute, ainsi que toutes ses caractéristiques fondamentales, doivent être acceptées comme les explications ultimes. Bien que je croie que cela reste toujours correct, il n'est certainement ni plus facile ni confortable de maintenir cette position face à l'histoire du Big Bang.12
L'univers est apparu suite à l'explosion d'un seul point qui avait un volume nul. Cette explosion, appelée le Big Bang, démontra de manière irréfutable que l'univers avait été créé à partir de rien, et elle démolit définitivement les affirmations des matérialistes d'un univers infini.
Comme l'exemple ci-dessus l'explique clairement, si quelqu'un est dévoué aveuglément au matérialisme, il devient peu disposé à admettre la moindre preuve du contraire. Même s'il doit confesser le fait, il ne compromet pas son engagement envers le matérialisme.
D'un autre côté, de nombreux savants qui ne s'étaient pas engagés dans la négation doctrinaire de l'existence de Dieu, acceptent aujourd'hui le fait que c'est Dieu, le Tout-Puissant, qui a créé l'univers. Le scientifique américain William Lane Craig, connu pour ses recherches sur le Big Bang, en est un exemple :
En réalité, étant donné la vérité de la maxime ex nihilo fit (rien ne vient du néant), le Big Bang nécessite une cause surnaturelle. Puisque la singularité cosmologique initiale représente le départ de toutes les trajectoires de l'espace-temps, il ne peut y avoir la moindre cause physique au Big Bang. La cause doit plutôt transcender l'espace physique et le temps : elle doit être indépendante de l'univers, et incroyablement puissante. De plus, cette cause doit être un Etre, doté de libre arbitre… La cause de l'origine de l'univers doit être donc un Créateur qui, avant l’existence, a initié la Création par son action libre.13
La théorie du Big Bang nous offre une autre conclusion importante: c’est que, comme on l'a mentionné précédemment, une approche scientifique fondée sur les Ecritures divines réussira beaucoup mieux dans l'éclaircissement des mystères de l'univers. Les savants qui ont pris pour fondement philosophique le matérialisme et ont mis en avant le modèle "d'univers infini" ont été incapables de prouver leur théorie, malgré des décennies d’efforts inlassables. Cependant, la théorie du Big Bang, développée par Georges Lemaître, et qui se basait sur des sources divines, a certainement contribué au progrès scientifique et a aidé à révéler la véritable origine de l'univers.
Quand on regarde l'histoire de la science du 20ème siècle, on s'aperçoit que des événements similaires ont eu lieu dans d'autres domaines.
Les matérialistes n'ont pas seulement proposé que l'univers existe depuis un temps infini, ils ont aussi affirmé qu'il n'y a aucun dessein ou but dans l'univers. Ils ont avancé que l'équilibre entier, l'harmonie et l'ordre dans l'univers étaient l'œuvre du hasard. Cette affirmation, qui a dominé le monde scientifique à partir de la deuxième moitié du 19ème siècle, a tracé le cours de la recherche.
Par exemple, certains savants ont mis en avant une hypothèse appelée la "théorie du chaos" pour montrer qu'il n'y a aucune conception dans l'univers. Selon cette théorie, l'ordre peut surgir spontanément du chaos, et un certain nombre d'études scientifiques furent menées pour soutenir cette affirmation. Des calculs mathématiques, des études en physique théorique, des essais physiques et des expériences chimiques furent menés pour trouver une réponse à la question : "comment pouvons-nous démontrer que l'univers est le produit du chaos ?".
Quand nous voyons une conception complexe nous comprenons immédiatement qu'elle est l'oeuvre d'un agent intelligent.
Chaque nouvelle découverte, pourtant, réfute un peu plus les théories du hasard et du chaos, révélant qu'il existe une conception extraordinaire dans l'univers. Des recherches conduites depuis les années 1960 démontrent constamment que tous les équilibres physiques de l'univers sont conçus de manière complexe afin de rendre la vie possible. Au fur et à mesure que la recherche avance, on découvre que chacune des lois de la physique, de la chimie et de la biologie, que chaque force fondamentale comme la pesanteur et l'électromagnétisme, ainsi que les détails de la structure des atomes et des éléments de l'univers, ont été adaptés précisément pour que les êtres humains puissent exister. Les savants font référence à cette conception extraordinaire sous le terme de "principe anthropique". C'est le principe selon lequel tous les détails de l'univers ont été arrangés pour rendre la vie humaine possible.
Avec ces découvertes, l'affirmation imposée à la communauté scientifique par la philosophie matérialiste que "l'univers est un tas de matière sans but ni signification et fonctionnant suivant le hasard", a été prouvée comme étant fausse. Le célèbre biologiste moléculaire Michael Denton fait le commentaire suivant dans son livre, Nature's Destiny: How the Laws of Biology Reveal Purpose in the Universe (La destinée de la nature : comment les lois de la biologie révèlent une intention dans l'univers) :
La nouvelle image qui est apparue dans l'astronomie du 20ème siècle présente un défi dramatique pou la présomption qui a dominé les cercles scientifiques au cours des quatre derniers siècles : que la vie est un phénomène périphérique et purement conditionnel dans le système cosmique… Les preuves fournies par la cosmologie et la physique modernes sont exactement le type de preuves que les théologiens naturels recherchaient au 17ème siècle mais n’arrivaient à trouver dans la science de leur époque.14
Seule une personne très intelligente peut reconstruire les pièces éparpillées de ce puzzle d'Albert Einstein. Il est donc sûr que les systèmes bien plus sophistiqués et parfaits que cela dans l'univers ont été conçus par Dieu, qui possède une connaissance et un savoir infinis.
Les "théologiens naturels" dont il est fait référence ci-dessus sont les savants religieux des 17ème et 18ème siècles qui s'efforçaient d'invalider l'athéisme sur des bases scientifiques, et donc essayaient de prouver l'existence de Dieu. Cependant, comme il est dit dans la citation, le degré inférieur de connaissances scientifiques de cette époque ne leur permettait pas de justifier les vérités qu'ils percevaient, et le matérialisme, soutenu par les théories embryonnaires de la science d’alors, a acquis de l'autorité dans le monde scientifique. La science du 20ème siècle, cependant, a inversé ce cours et fourni des preuves décisives pour prouver que l'univers a été créé par Dieu.
Ici, le véritable point à considérer est le temps précieux énorme dépensé dans des recherches pour prouver le fantasme matérialiste. Toutes les théories des matérialistes, leurs formules, études en physique théorique, équations mathématiques et autres élucubrations se sont finalement avérées être de vaines tentatives. Tout comme l'idéologie raciste a amené l'humanité au désastre en aboutissant à la seconde Guerre Mondiale, l'idéologie matérialiste a, par pur athéisme militant, forcé le monde de la science à s’engager dans les ténèbres d’une orientation pseudo-scientifique.
Tout comme l'idéologie raciste qui a apporté un désastre à l'humanité en menant à la Seconde Guerre Mondiale, l'idéologie matérialiste a attiré inutilement le monde de la science dans l'obscurité.
Pourtant, si la communauté scientifique avait basé ses efforts non pas sur la fausse idée du matérialisme, mais sur la réalité que l'univers a été créé par Dieu, les recherches scientifiques auraient suivi un cours plus approprié.
L'exemple le plus instructif d'une orientation incorrecte de la science fut l'adoption de la théorie de l'évolution de Darwin. Ayant été placé à l'ordre du jour des études scientifiques il y a 140 ans, cette théorie est en réalité la plus grande erreur perpétrée dans l'histoire de la science.
La théorie de l'évolution soutient que la vie est apparue à la suite de l'agencement par hasard de matières inertes. Cette même théorie affirme de plus que les organismes qui se sont formés par hasard ont évolué en d'autres créatures une nouvelle fois par le fait du hasard. Depuis un siècle et demi, de grands efforts sont faits pour trouver une justification scientifique à ce scénario dont les résultats n'ont prouvé, ironiquement, que le contraire. Des preuves scientifiques ont démontré que l'évolution n'a jamais eu lieu, que la possibilité d'une transmutation graduelle d'une espèce en une autre est hors de question, et que toutes les espèces vivantes ont été créées distinctement et sous leur forme actuelle.
Néanmoins, en dépit de preuves évidentes, les évolutionnistes ont mené d'innombrables études et expériences, écrit des volumes entiers bourrés de faux raisonnements et d'erreurs, établi des institutions, animé des conférences et des programmes télévisés – tout cela pour prouver la théorie de l'évolution de Darwin. L'exploitation de milliers de savants, ainsi que de quantités illimitées d'argent et de ressources, pour une affirmation improuvable, a causé un gâchis énorme et un sérieux préjudice à l'humanité. Si ces ressources avaient été utilisées correctement, de telles pertes n'auraient pas été occasionnées, de louables progrès scientifiques auraient été accomplis, et des résultats définitifs auraient été atteints dans les domaines les plus pertinents des études scientifiques.
D'un autre côté, un certain nombre de savants ou de penseurs se sont rendu compte à quel point la théorie de l'évolution est fausse. Le philosophe britannique Malcolm Muggeridge, par exemple, a fait le commentaire suivant :
Je suis moi-même convaincu que la théorie de l'évolution, et particulièrement l'étendue de ce à quoi elle a été appliquée, sera considérée dans les livres d'histoire du futur comme l'une des plus grandes plaisanteries de tous les temps. La postérité s'étonnera de ce qu'une hypothèse aussi fragile et douteuse ait pu être acceptée avec autant de crédulité.15
Le scientifique scandinave Søren Løvtrup fait la remarque suivante dans son livre Darwinism: The Refutation of a Myth (Le darwinisme : la réfutation d'un mythe) :
Je suppose que personne ne niera que c'est un grand malheur si une branche entière de la science s'abandonne à une fausse théorie. Mais c'est ce qui s'est passé en biologie : depuis longtemps maintenant les gens discutent de problèmes évolutionnistes avec un vocabulaire "darwinien" particulier – "l'adaptation", "la pression sélective", "la sélection naturelle" etc. – croyant ainsi qu'ils contribuent à l'explication d'événements naturels. Ils ne le font pas… Je crois qu'un jour le mythe darwinien sera classé comme étant la plus grande tromperie de l'histoire de la science.16
Même un certain nombre de savants évolutionnistes ont reconnu que la théorie qu'ils défendent n’est pas confirmée par les faits et ils sont mal à l'aise sur ce sujet. "La perpétuation de la théorie (de l'évolution) d'aujourd'hui comme dogme n'encouragera pas le progrès vers des explications plus satisfaisantes des phénomènes observés"17, a dit l’évolutionniste Paul R. Ehrlich dans une interview publiée dans Science. Il y admet, bien qu'indirectement, le mal qu'un dévouement aveugle envers la théorie de l'évolution cause à la science.
Maintenant, examinons les efforts futiles menés pour soutenir les affirmations non scientifiques de la théorie de l'évolution, ce qui fait perdre à la science énormément de temps et de ressources.
Quelle est l'origine de la vie ? Qu'est-ce qui distingue un oiseau, ou une girafe, d'une pierre, de l'eau, de la terre, c'est-à-dire de la matière inanimée ?
La réponse à cette question a fait l’objet de la curiosité humaine depuis l'antiquité. Les points de vue prédominants sont au nombre de deux. La première idée est qu'il existe une ligne très fine entre la matière animée et inanimée, qui peut facilement être franchie, et que la vie peut surgir spontanément à partir de la matière inanimée. Ce point de vue est appelé "abiogenèse" dans la littérature scientifique.
La seconde idée affirme qu'il existe une frontière insurmontable entre la matière vivante et la matière inerte. Selon ce point de vue, il est impossible que des organismes vivants puissent se développer à partir de matériaux inertes, et une forme de vie ne peut surgir que si elle provient d'une autre forme de vie. Ce point de vue, résumé par "la vie ne provient que de la vie", est appelé "biogenèse".
Avec la compréhension scientifique du Moyen Age, les gens supposaient que les organismes vivants pouvaient apparaître à partir de matériaux inertes. Par exemple, on pensait que les vers qui se développaient sur la viande restée à l'air libre surgissaient spontanément. Cependant, cette idée fut d'abord rejetée par F. Redi, puis par les découvertes de L. Pasteur.
Il est intéressant de noter que l'idée d'"abiogenèse" est connectée à la philosophie matérialiste, tandis que l'idée de "biogenèse" provient des sources religieuses. La philosophie matérialiste a toujours argumenté que les matériaux non vivants pouvaient donner naissance à des organismes vivants. Les philosophes grecs croyaient que les formes simples de la vie surgissaient continuellement de la matière inerte.
Au contraire, les sources divines énoncent que la seule puissance pouvant donner vie à la matière inanimée est la puissance créatrice de Dieu. Les versets du Coran indiquent :
C'est Dieu qui fend la graine et le noyau : du mort Il fait sortir le vivant, et du vivant, Il fait sortir le mort. Tel est Dieu. Comment donc vous laissez-vous détourner ? (Coran, 6 : 95)
A Lui appartient la souveraineté des cieux et de la terre. Il fait vivre et Il fait mourir, et Il est omnipotent. (Coran, 57 : 2)
Dans les siècles reculés, quand les gens n'avaient qu'une connaissance très limitée de la nature, le point de vue de l'"abiogenèse" prévalait à cause de certaines observations erronées. Ceux qui voyaient des asticots se développer sur de la viande à l'air libre pensaient que cela survenait "spontanément". Ils supposaient aussi que les souris apparaissaient spontanément dans les grains de blé entreposés. Cette croyance, également appelée "génération spontanée", a été largement acceptée jusqu'au 17ème siècle.
Louis Pasteur
Mais des expériences conduites par deux savants importants ont creusé la tombe de la génération spontanée. Le premier était Francisco Redi. Redi a mené des expériences en 1668 qui ont montré que les asticots qui apparaissaient sur la viande ne se formaient pas spontanément, mais venaient de mouches qui y avaient déposé leurs œufs. Après cette découverte, les défenseurs de l'abiogenèse ont battu en retraite, affirmant que, non pas des gros organismes comme des asticots ou des grenouilles, mais des microbes invisibles étaient produits à partir de matière inerte. Le débat a duré pendant les deux siècles suivants. Le biologiste français Louis Pasteur démontra finalement, à travers une série d'expériences, que les microbes ne pouvaient pas non plus se développer à partir de matériaux inertes. Pasteur résuma sa conclusion avec les paroles suivantes :
Est-ce que la matière peut s'organiser d'elle-même ? En d'autres termes, est-ce que les organismes peuvent venir au monde sans parents, sans ancêtres ? C'est la question qui doit être résolue… Il n'y a aucune circonstance connue aujourd'hui par laquelle on peut affirmer que des êtres microscopiques sont nés sans germes.18
Redi et Pasteur avaient une chose en commun : ces deux savants croyaient en l'existence de Dieu, et que la vie avait été créée par Lui. Leur croyance a joué un rôle important dans la reconnaissance de l'absurdité de l'abiogenèse. Effectivement, tandis qu'un certain nombre de savants sous l'influence du matérialisme (Darwin, Haeckel etc.) avaient souscrit au point de vue de l'abiogenèse, d'autres, qui approchaient la science d’un angle différent, se sont rendu compte de l’exactitude de la biogenèse.
Les savants évolutionnistes ont résisté à cette réalité évidente – par pure obsession d’athéisme. Leur dévotion aveugle à la philosophie matérialiste les a menés dans un combat futile qui allait durer un siècle. Deux savants matérialistes, Alexander Oparin et J. B. Haldane, ont alors présenté la notion d'"évolution chimique". Selon Oparin et Haldane, l'abiogenèse ne se déroulait pas en un court intervalle de temps, mais sur une longue période. Etant en conflit avec certaines lois scientifiques, dont la première est la seconde loi de la thermodynamique, cette affirmation a mené le monde scientifique dans une impasse, occasionnant ainsi une perte préjudiciable de temps et de ressources.
Au cours de ce siècle-là, certains savants ont mené des expériences pour prouver l'hypothèse de l'évolution chimique, et se sont donné beaucoup de mal pour soutenir l'affirmation avec de nouvelles théories. D'immenses laboratoires, de grandes institutions et des départements d'université y ont été mobilisés. Mais tous ces efforts se sont terminés par des échecs. Le célèbre évolutionniste Prof. Klause Dose, le directeur de l'Institut de Biochimie de l'Université de Johannes-Gutenberg, a finalement confessé que toutes les tentatives menées pour apporter des preuves à l'affirmation que les matériaux inertes peuvent produire de la matière vivante avaient été infructueuses:
Plus de 30 ans d'expérimentation sur l'origine de la vie dans les domaines de l'évolution chimique et moléculaire ont abouti à une meilleure perception de l'immense complexité du problème de l'origine de la vie sur Terre plutôt qu'à sa solution. Maintenant toutes les discussions sur les expériences et les théories principales dans ce domaine se terminent soit dans une impasse soit sur une confession d'ignorance.19
Aujourd'hui la communauté scientifique a démontré que les substances inertes ne peuvent s'organiser d'elles-mêmes par des événements aléatoires, puis s'assembler avec d'autres substances pour former un être vivant parfait et très complexe. Dieu, le Seigneur de tous les mondes, a créé toutes les choses, et Lui seul a le pouvoir de donner la vie.
Si le monde scientifique n'était pas devenu obsédé avec l'idée d'abiogenèse, faux raisonnement matérialiste, tous ces efforts, conduits au nom de "l'évolution chimique", auraient pu être canalisés vers des domaines plus productifs. Si la communauté scientifique commence par reconnaître que la vie est créée par Dieu, et que Seul le Seigneur des mondes a le pouvoir de donner la vie, tout ce temps perdu, ainsi que cet argent et ces ressources humaines, pourra être évité à l’avenir. La science pourra se concentrer sur de nouvelles découvertes et recherches utiles à l'humanité, plutôt que de chercher à prouver les mythes de la Grèce Antique.
Aujourd'hui, la communauté scientifique a démontré que les matériaux inertes ne peuvent pas s'organiser par eux-mêmes suite à des événements aléatoires, puis se regrouper avec d'autres matériaux inertes pour former des cellules parfaites et très complexes. Il est également devenu évident que les millions de formes de la vie que nous voyons autour de nous n'ont pas pu se former, comme l'affirment les évolutionnistes, à partir de cellules qui se seraient assemblées par accident. A coup sûr, une rose, un paon, un tigre, une fourmi, en d'autres mots, toutes les créatures vivantes, n'ont pu apparaître par la volonté de cellules inconscientes constituées d'un assemblage d'atomes inconscients.
Un scientifique qui accomplit des études approfondies dans ces domaines n'est en aucun cas un produit de la décision commune prise par des atomes inconscients. Il est tout à fait impossible que des atomes inconscients puissent développer un être humain pleinement conscient.
A cet égard, il fut rapporté dans le Coran il y a 1.400 ans que la vie a été créée par Dieu à partir du "néant", que Dieu seul donne la vie, et qu'aucun autre être à part Lui n'a le pouvoir de "donner la vie". Si la science avait constaté les implications des faits transmis par Dieu à l'humanité, elle ne se serait pas "amusée" à faire des recherches peu concluantes pendant une aussi longue période.
Les pertes causées à la science par les efforts pour prouver l'affirmation de "l'évolution des espèces". Il y a des millions d'espèces vivantes sur terre, et ces espèces diffèrent les unes des autres d'innombrables manières. Considérez, par exemple, les chevaux, les oiseaux, les serpents, les papillons, les poissons, les chats, les chauve-souris, les vers de terre, les fourmis, les éléphants, les moustiques, les abeilles, les dauphins, les étoiles de mer, les méduses, les chameaux… Toutes ces formes de vie sont extrêmement différentes les unes des autres par leurs caractéristiques physiques, leur habitat, leurs techniques de chasse, leurs tactiques de défense, leurs habitudes alimentaires, leur mode de reproduction…
Dieu a créé tous les êtres vivants à partir d'eau : certains d'entre eux rampent sur leurs ventres ; certains marchent sur deux pattes, et d'autres sur quatre. Dieu crée ce qu'Il veut, Dieu est puissant sur toute chose. (Coran, 24 : 45)
Il y a certes dans les cieux et la terre des preuves pour les croyants. Et dans votre propre création, et dans ce qu'Il dissémine comme animaux, il y a des signes pour des gens qui croient avec certitude. (Coran, 45 : 3-4)
Comment sont donc apparues ces créatures ?
Quiconque réfléchissant à la question, en utilisant sa raison, verra que tous les êtres vivants sont conçus, c'est-à-dire créés. Chaque conception prouve l'existence d'un architecte intelligent l'ayant produite. Les êtres vivants, tout comme tous les autres exemples de conception dans la nature, prouvent l'existence de Dieu.
Cette vérité nous a été révélée par l'Islam. Dans le Coran, nous apprenons comment les êtres vivants sont apparus : toutes les espèces vivantes ont été créées distinctivement par Dieu. Dieu, avec Sa puissance créatrice unique et son savoir infini, a doté Ses créatures de caractéristiques diverses, et a ainsi donné à l’humanité de Son pouvoir infini, de Sa sagesse et de Son savoir. Voici certains des versets faisant référence à la création des êtres vivants :
Parmi Ses preuves est la création des cieux et de la terre et des êtres vivants qu'Il y a disséminés. Il a en outre le pouvoir de les réunir quand Il voudra.(Coran, 42 : 29)
Et Dieu a créé d'eau tout animal. Il y en a qui marchent sur le ventre, d'autres qui marchent sur deux pattes, et d'autres encore qui marchent sur quatre. Dieu crée ce qu'Il veut et Dieu est Omnipotent. (Coran, 24 : 45)
Il a créé les cieux sans piliers que vous puissiez voir ; et Il a enfoncé des montagnes fermes dans la terre pour l'empêcher de basculer avec vous ; et Il y a propagé des animaux de toute espèce. Et du ciel, Nous avons fait descendre une eau, avec laquelle Nous avons fait pousser des plantes productives par couples de toute espèce. Voilà la création de Dieu. Montrez-moi donc ce qu'ont créé, ceux qui sont en dehors de Lui ? Mais les injustes sont dans un égarement évident. (Coran, 31 : 10-11)
Il y a certes dans les cieux et la terre des preuves pour les croyants. Et dans votre propre création, et dans ce qu'Il dissémine comme animaux, il y a des signes pour des gens qui croient avec certitude. (Coran, 45 : 3-4)
Carl Linnaeus
Ayant reconnu la réalité de la création, les savants ont établi différentes disciplines, comme la biologie, l'anatomie et la paléontologie. Des savants de renom, comme Carl Linnaeus, qui a rigoureusement classifié le monde vivant, et qui est connu comme le "fondateur de la taxonomie" ; Georges Cuvier, le fondateur de la science des fossiles et de l'anatomie comparative ; Gregor Mendel, le fondateur de la génétique qui découvrit les lois de l'hérédité ; ou Louis Agassiz, qui est considéré comme le plus grand biologiste américain du 19ème siècle,tous pratiquaient la science en ayant conscience que toutes les espèces vivantes ont été créées par Dieu.
Puis, avec l'introduction de la théorie de l'évolution de Charles Darwin, le monde de la science a plongé dans une entreprise visant à prouver que les "espèces évoluent les unes à partir des autres". Cette tentative força les savants à s'engager dans un certain nombre de recherches infructueuses. Dans les fouilles de fossiles menées dans le monde entier, les savants se sont evertués à trouver des fossiles de formes intermédiaires qui n'avaient jamais existé dans l’histoire. De plus, des scénarios imaginaires ont été mis au point pour expliquer comment certaines espèces avaient pu évoluer. Les journaux scientifiques ont publié ces scénarios qui ont été par la suite enseignés dans les écoles et les universités.
Il est utile de citer certains de ces scénarios, pour démontrer la manière dont les évolutionnistes soumettent la science à leurs idées extravagantes. L'histoire suivante fut imprimée dans un article évolutionniste, à propos de la transition des reptiles en mammifères :
Carl Linnaeus, qui croyait que Dieu a créé tous les êtres vivants, catégorisa les formes de vie en différentes classes pour la première fois, et il fut le fondateur de la taxonomie.
Certains des reptiles des régions les plus froides commencèrent à développer une méthode leur permettant de garder le corps chaud. Leur émission de chaleur augmentait quand il faisait froid et leur perte de chaleur fut réduite quand leurs écailles devinrent plus petites et plus pointues, et évoluèrent en fourrure. La transpiration fut aussi une adaptation permettant de réguler la température corporelle, un dispositif refroidissant le corps par l'évaporation de l'eau quand il est nécessaire. Mais alors les petits de ces reptiles commencèrent à lécher la sueur de leur mère pour se nourrir. Certaines glandes sudoripares commencèrent à libérer une sécrétion de plus en plus riche, qui devint en fin de compte du lait. Ainsi, les petits de ces mammifères primitifs avaient un meilleur départ dans la vie.20
L'affirmation que les reptiles ont évolué en mammifères est en total désaccord avec les découvertes de la science. Les preuves de cela incluent les différentes importantes entre les écailles de reptile et la fourrure des mammifères.
Alan Feduccia
Afin de justifier cette hypothèse évolutionniste, il a été nécessaire de prouver scientifiquement des événements impossibles, comme la transmutation de la sueur en lait et des écailles en fourrure, faisant perdre leur temps à des milliers de savants qui ont tenté de vérifier cette affirmation. En réalité, aucune de ces transformations n'est possible. Il est surtout impossible que le lait de la mère, qui contient tout ce dont a besoin un bébé, ait évolué à partir de la "sueur", comme affirmée ci-dessus. Le lait de la mère est une substance qui correspond tout particulièrement aux besoins d'un bébé, et il est modéré en fonction de chaque phase suivant un plan précis. Tout ce dont a besoin un bébé se trouve dans le lait de la mère juste quand il en a besoin. Par exemple, la période où le bébé a besoin de potassium est la même que la période où le lait de la mère est riche en potassium. Cette spécialisation s’applique à tous les autres éléments nécessaires au développement du bébé. Il est évidemment impossible qu'une telle nourriture ait pu se former par des coïncidences inconscientes.
De la même manière, l'autre composant de l'affirmation précédente, l'histoire de "l'évolution des écailles de reptile en fourrure de mammifère", est tout aussi ahurissant car en désaccord avec les faits scientifiques. Les écailles et la fourrure ont des structures complètement différentes :
1. La fourrure est folliculaire, c'est-à-dire qu'elle se développe à partir d'un sac. Quant aux écailles, elles sont des structures en forme de plaques dans la peau. En outre, les écailles se développent, grandissent et tombent d'une manière complètement différente des poils de fourrure. Elles n'ont absolument rien en commun.
2. Il n'y a aucune preuve scientifique suggérant que la fourrure ait évolué à partir des écailles. Les évolutionnistes n'ont aucune preuve de fossile pour prouver cette affirmation, tout comme ils ne peuvent mettre en avant aucun mécanisme logique pour expliquer cette transformation.
Ce n'est pas le seul "conte" pseudo-scientifique mis en avant pour expliquer la transformation imaginaire des reptiles en mammifères. Chaque évolutionniste possède sa propre "histoire". De la même manière, plusieurs scénarios imaginaires ont été produits pour expliquer comment les dinosaures ont évolué en oiseaux. Un de ces scénarios affirme que certains dinosaures ont commencé à voler alors qu'ils chassaient des mouches. Un autre affirme que les dinosaures ont développé des ailes alors qu'ils sautaient d'arbre en arbre. Finalement, la science a pris l'habitude de "prouver" ces scénarios produits par l'imagination des évolutionnistes. Jusqu'ici, un grand nombre de savants ont mené des recherches sur la manière dont les dinosaures auraient commencé à voler alors qu'ils courraient ou sautaient de branche en branche. Ces savants, par naïveté ou pur entêtement athée, ont passé des années à montrer comment les écailles se sont transformées en plumes d'oiseaux. Le célèbre évolutionniste et ornithologiste Alan Feduccia est un de ces savants qui a travaillé sur le sujet sa vie durant. Après avoir passé 25 ans à chercher un lien entre les dinosaures et les oiseaux, Feduccia fit cette confession :
Eh bien, j'étudie les crânes d'oiseaux depuis 25 ans et je ne vois aucune ressemblance en quoi que ce soit. Je n'en vois juste pas… L'origine théropode des oiseaux, à mon avis, sera la plus grande gêne de la paléontologie du 20ème siècle.21
Les scénarios évolutionnistes ne se limitent pas à ceux-là. Tout comme le paléontologiste évolutionniste Dr. Colin Patterson l'admit, "il y a eu une quantité abominable d'histoires, certaines plus imaginatives que d'autres, sur la véritable nature de cette histoire [de la vie]".22 Les évolutionnistes ont également émis l’idée fantastique que les mammifères marins, comme les baleines et les dauphins, avaient évolué à partir de l'ours qui aimait nager. De plus, afin de fournir une base "scientifique" à ce scénario, ils ont produit des théories concernant des créatures mi-ours/mi-baleines, et même fabriqué des histoires de "baleines marchantes".
Les plumes d'oiseaux sont complètement différentes des écailles de reptile, et possèdent des propriétés extrêmement complexes qui permettent aux oiseaux de voler.
Les évolutionnistes sont libres de rêver et de croire au scénario qu'ils veulent. Le vrai problème est qu'ils font perdre les ressources et le temps du monde scientifique dans l'espoir de prouver ces scénarios. Comme l'a dit un autre évolutionniste renommé, Pierre Paul Grassé, concernant ces scénarios évolutionnistes, "il n'y a pas de loi interdisant les rêvasseries, mais la science ne doit pas s'y adonner".23
La science continuera de poursuivre désespérément de tels mythes aussi longtemps que les savants baseront leurs recherches sur des hypothèses incorrectes comme le darwinisme. La reconnaissance de la réalité de la création, d'un autre côté, mettra fin à toutes ces vaines tentatives qui entravent la progression de la science. Comme on l'a mentionné précédemment, tous les êtres vivants ont été créés individuellement par Dieu. Leurs caractéristiques physiques, leurs habitudes alimentaires, leurs techniques de chasse, leurs tactiques de défense, la manière dont ils élèvent leurs petits etc., tout est le reflet d'harmonies parfaites. Cela ne sert à rien d'affirmer et d'essayer de prouver que toutes ces harmonies ont pu survenir par hasard. Cette perfection n'a pas pu survenir par hasard ; elle n'a pu apparaître que grâce au pouvoir et au contrôle de notre Seigneur, le Créateur suprême. Par conséquent, il serait bien plus valable d'étudier des réalités vérifiables et leurs détails, plutôt que de produire des scénarios complètement imaginaires. Mieux encore, des recherches menées dans le cadre des réalités vérifiables nous aideraient à mieux comprendre Dieu, le Tout-Puissant, qui a créé les êtres humains et l'univers tout entier à partir du néant.
Les évolutionnistes affirment que les pattes antérieures de certains dinosaures se sont transformées en ailes alors qu'ils chassaient des mouches. Les évolutionnistes n'hésitent pas à produire des théories aussi imaginaires et, pour l'essentiel, absurdes.
Une autre élucubration de la théorie évolutionniste qui a fait perdre son temps à la science fut la poursuite illusoire de "mutations avantageuses". Les mutations sont des changements qui ont lieu dans le code génétique d'un organisme sous l'effet de radiations ou de produits chimiques. Bien que les évolutionnistes affirment que les êtres vivants ont évolué par des mutations, la majorité des savants s’accordent aujourd’hui pour dire que les mutations sont en réalité presque toujours nuisibles n’ayant d'autre effet que de causer des désordres dans les organismes. La fuite radioactive à Tchernobyl est une indication des effets nuisibles des mutations. Suite à ce désastre, de nombreuses personnes ont souffert de maladies comme la leucémie et de troubles importants comme les difformités à la naissance.
Les expériences de mutations menées sur les mouches à fruits depuis des décennies n'ont pas produites la moindre mutation bénéfique. C'est seulement l'une des tentatives désespérées des évolutionnistes dans leur recherche de mutations bénéfiques.
Ce trouble physique est un exemple des effets délétères des mutations. Les mutations aléatoires nuisent simplement aux structures parfaites.
En dépit des effets négatifs des mutations, le néo-darwinisme a mis en avant deux concepts comme "mécanismes évolutionnistes", dont l'un est la mutation. Par conséquent, les savants ont voulu à tout prix prouver que les mutations pouvaient avoir des effets bénéfiques sur les êtres vivants puisque la théorie de l'évolution le dit. Mais, comme on l'a expliqué ci-dessus, les mutations sont toujours nuisibles, et personne n'a jamais observé le moindre effet évolutionniste.
Les évolutionnistes inventent avec ténacité des modèles de mutation artificielle et travaillent depuis des décennies à observer une mutation avantageuse. Par exemple, on a provoqué des mutations chez des mouches à fruit un grand nombre de fois, dans l'espoir qu'elles puissent donner naissance à "une mutation améliorant le code génétique". Le résultat a été un fiasco total. L'évolutionniste Michael Pitman a fait la remarque suivante à propos de ces expériences importantes, quoique non concluantes :
Morgan, Goldschmidt, Muller et d'autres généticiens ont soumis des générations de mouches à fruit à des conditions extrêmes de chaleur, de froid, de lumière, d'obscurité, et à des traitements chimiques et à des radiations. Toutes sortes de mutations, pratiquement toutes insignifiante-s ou positivement délétères, ont été produites. L'évolution fabriquée par l'homme ? Pas vraiment : seuls quelques-uns des monstres des généticiens purent survivre en dehors des bouteilles où ils étaient engendrés. En pratique les mutants meurent, sont stériles, ou tendent à retourner au type sauvage.24
Le célèbre évolutionniste Gordon Taylor a également indiqué que 50 ans ont été perdus dans des expériences de mutations :
Parmi les milliers d'expériences de reproduction de mouches menées partout dans le monde depuis plus de cinquante ans, aucune nouvelle espèce distincte n'est jamais apparue… Ni même une nouvelle enzyme.25
Les arguments évolutionnistes dans les autres domaines scientifiques n'ont pas été différents. Néanmoins, les évolutionnistes plaident en faveur du darwinisme malgré toutes les preuves scientifiques, et ils présentent ensuite leur obstination comme de la "persévérance scientifique". Ce qu'ils mettent en œuvre, cependant, n'est pas de la persévérance scientifique, mais de la résistance à la science qui ne cadre pas avec leur propre imagination.
Richard Leakey et Alan Walker. Deux scientifiques qui recherchent des preuves d'évolution dans le domaine de la paléontologie depuis des années, et qui ont passé la majorité de leur vie dans ce but. Ces deux évolutionnistes n'ont pas encore été capables de trouver ce qu'ils cherchent.
Un autre exemple de perte de temps que la théorie évolutionniste a causée à la science est l’impasse obscure dans laquelle la paléontologie a été poussée. Il ne fait aucun doute que les études paléontologiques sont essentielles pour nous éclaircir sur l'histoire de la vie sur terre. Les préconceptions erronées de la théorie de l'évolution ont cependant eu un effet négatif sur le recherche des fossiles et ont induit en erreur les chercheurs. On constate alors que nombre de paléontologistes enquêtant sur l'"origine de l'homme" se retrouvent dans une impasse : toutes les recherches menées pour découvrir une créature mi-singe/mi-homme ont été une perte totale de temps.
On doit mentionner que les fouilles de fossiles sont menées dans des conditions très difficiles et nécessitent d'importants budgets. Les fouilles conduites depuis un siècle et demi, dans des régions comme les déserts africains, par des équipes importantes de chercheurs, dressant des camps pendants des mois sous un soleil brûlant, et avec des budgets dépassant des milliards de dollars, n'ont présenté aucun résultat concret. Le célèbre chercheur de fossiles, Richard Leakey, et le célèbre écrivain Roger Lewin, firent la confession suivante concernant le manque de conclusions de ces recherches :
Si quelqu'un se donne la peine de réunir dans une même pièce tous les restes fossiles de nos ancêtres (et de leurs parents biologiques) découverts jusqu'ici, qui vivaient il y a disons entre un et cinq millions d'années, il n'aurait besoin que d'une paire de tréteaux pour les poser tous sur une table. Et si ce n'était pas suffisant, une boite à chaussures pas exceptionnellement spacieuse serait plus que suffisante pour recevoir les découvertes de fossiles d'hominidés d'il y a six à quinze millions d'années !26
Tout ceci n'a été qu'une perte de temps, de connaissances, de travail, d'argent et d’autres ressources, menée soi-disant au nom de la "science". A travers le monde entier, des milliers d'universités, d'institutions scientifiques et d'organisations, des millions de savants, de professeurs et d'étudiants, de techniciens de laboratoires, des équipements technologiques et d'innombrables ressources ont été mis au service d'une fausse allégation et l’hypothèse avancée n’a pas été prouvée. C’est ici qu’on doit parler de crime contre l’humanité d’autant plus que de nouvelles découvertes continuent d'exposer la fausse route de l'hypothèse évolutionniste. Le scientifique évolutionniste S.J. Jones explique dans un article publié dans le magazine Nature, la situation difficile de la paléoanthropologie dans la recherche de l'origine de l'homme par l'étude des fossiles :
Les paléoanthropologues semblent dresser la liste des fossiles manquants avec un excès d'acharnement, et cela doit être aujourd'hui la seule science dans laquelle il est possible de devenir célèbre en ayant juste une opinion. Comme quelqu'un de cynique l'a dit, dans la paléontologie humaine le consensus dépend de celui qui crie le plus fort.27
Des fouilles menées pour trouver des preuves pour l'évolution" dans les déserts africains sous un soleil brûlant, aux budgets de plusieurs millions de dollar, se sont toutes avérées peu concluante et essentiellement inutile. Les évolutionnistes qui ne voulaient pas voir leurs efforts gâchés, en désespoir de cause, recoururent à des "impostures".
Nier le fait de la création, c'est-à-dire la "conception dans la nature", signifie en réalité gêner la recherche scientifique. Un savant qui a conscience de l'existence d'une conception dans la nature s'embarque dans ses études avec comme but de recherche cette conception et cette intention. Par contre, un évolutionniste n'aura pas cet objectif puisqu'il considère la nature comme étant un assemblage inutile de matière.
Le physicien et philosophe américain William Dembski est un autre scientifique qui affirme qu'il y a une "conception" dans la nature. Dembski montre que le point de vue évolutionniste, en niant l'existence d'une intention dans la nature, freine les progrès scientifiques. Il cite le terme des évolutionnistes d'"ADN poubelle" comme exemple (selon une hypothèse des savants évolutionnistes, l'ADN poubelle correspond à des composants de l'ADN qui n'incluent aucune information génétique et donc n'ont aucune fonction génétique apparente). Dembski remarque:
… La conception n'est pas une entrave pour la science. En fait, la conception peut encourager les recherches là où les approches évolutionnistes traditionnelles la gênent. Réfléchissez au terme "ADN poubelle". Ce qui est implicite dans ce terme est l'idée que puisque le génome d'un organisme a été façonné via un long processus d'évolution non dirigé, il est constitué d'un assemblage hétéroclite dont seules quelques portions sont essentielles à l’organisme. Ainsi, suivant un point de vue évolutionniste, on s'attend à une grande quantité d'ADN inutile. Si, d'un autre côté, les organismes sont conçus, on s'attend à ce que l'ADN fasse preuve autant que possible de fonctions. Et en réalité, les découvertes les plus récentes suggèrent que désigner l'ADN comme "poubelle" masque simplement notre manque actuel de connaissances sur ses fonctions. Par exemple, dans un numéro récent du Journal of Theoretical Biology, John Bodnar décrit comment "l'ADN non codant dans les génomes eucaryotes encode un langage qui programme la croissance et le développement de l'organisme". La conception encourage les savants à rechercher une fonction là où l'évolution la décourage…
La constitution complexe de l'ADN, dont chacune de ses propriétés ont un but spécifique, démontre que l'ADN a été créé.
Admettre la conception dans la science ne peut qu'enrichir l'entreprise scientifique. Tous les outils de la science demeureront intacts. Mais la conception ajoute un nouvel instrument à la boîte à outils des explications des savants. De plus, la conception amène tout un ensemble de questions auxquelles la recherche doit répondre. Une fois que l'on sait qu'une chose a été conçue, on voudra savoir comment elle a été produite, à quel point la conception est optimale, et quel est son but.28
Il est évident qu'avoir la conscience du fait que les êtres vivants sont créés par Dieu ouvre de nouvelles voies à la science, et contribue également à une meilleure compréhension de la nature.
Mais les savants matérialistes, en niant la puissance créatrice de Dieu, affirment que toutes les formes de vie dans la nature sont le résultat d'événements fortuits. Selon eux, l'existence de "conceptions aberrantes" ou de "produits inutiles" est assez naturelle dans un univers qui est l'œuvre des coïncidences. Au fil des années, ce point de vue erroné a mené à une mauvaise interprétation des données scientifiques, empêchant ainsi la découverte d'un grand nombre de vérités. Par exemple, un scientifique matérialiste examinant une plume d'oiseau qu'il a découverte dans la nature décide, en étudiant la structure asymétrique de la plume, qu'elle est déformée car elle est apparue par hasard. Ainsi, il ne ressent pas le besoin d'étudier la structure asymétrique de la plume. Mais pour un scientifique qui croit que Dieu a créé toutes les formes de vie avec une intention spécifique, et selon une conception parfaite, le schéma asymétrique d'une plume d'oiseau est un trait important qui mérite un examen attentif. Un savant tel ce dernier verra rapidement que la forme asymétrique des plumes d'oiseaux est nécessaire pour le vol, et que les oiseaux avec des formes de plumes symétriques sont incapables de voler.
Des exemples de ce type sont communs dans le monde de la science. Les savants qui étudiaient les abeilles eurent une expérience similaire. Certains d’entre eux, après avoir calculé les angles formés par les abeilles pour assembler les nids d'abeilles, ont trouvé que deux angles ne différaient de l'angle optimal que de 0,020 (les mesures montrèrent que les angles formés par les abeilles sont de 109,28 et 70,32 degrés, alors que par des calculs très compliqués, le mathématicien Konig a trouvé que les angles optimums étaient dans ce cas de 109,26 et 70,34). Les savants travaillant sur le sujet ont conclu que les abeilles faisaient une erreur par cette fraction minuscule. Le mathématicien écossais Colin Maclaurin (1698-1746), insatisfait de cette explication, a décidé d’étudier la question de zéro et avec minutie. Il a montré qu'à la suite d'une petite faute d'impression dans les tables logarithmiques, le résultat obtenu précédemment avait été décalé d'exactement deux minutes de degrés.29 Donc, il a été révélé que ce sont les abeilles qui avaient calculé l'angle optimal correctement, et non les savants !
Une personne qui a conscience que Dieu a créé tous les êtres vivants selon une forme parfaite, ne suppose jamais qu'il puisse y avoir une aberration dans la conception d'un objet de la nature. Il sait que chaque détail est créé par Dieu dans un but spécifique.
Une autre fausse idée, adoptée par les savants qui ne croient pas en la création parfaite de Dieu, est encore liée aux abeilles. Le New Scientist (12 octobre 1996) a publié une nouvelle de Ben Crystall, où il affirme que les abeilles battent des ailes excessivement et donc que leur vol est inefficace. Selon cet article, les abeilles battent des ailes parfois rapidement et parfois lentement, mais leur vol s'effectue à la même vitesse, et donc elles perdent de l'énergie quand elles battent des ailes rapidement. Selon l'auteur, c'est une erreur de conception.
Une équipe menée par Jon Harrison, de l'Université de l'Etat de l'Arizona, a publié des découvertes dans Science (vol. 274, 1996, p. 88) qui suggèrent qu'il y a de bonnes raisons dans les différences de fréquences de battement des ailes des abeilles. Tout en changeant la température de l'environnement, la température corporelle de l'abeille, la fréquence de ces battements d'ailes et son rythme métabolique furent mesurés. On a trouvé que lorsque la température monte de 20 à 40°C, la fréquence de battement des ailes diminue. Ainsi, les recherches ont révélé que les abeilles battent des ailes moins fréquemment dans un climat chaud, et inversement dans un climat froid. Pourtant, il n'y a aucun changement dans la vitesse de leur vol. Elles gardent leur corps chaud, ainsi que la ruche, avec l'énergie qu'elles génèrent en battant des ailes plus fréquemment dans un climat froid. Finalement, il s’ensuit que les ailes des abeilles ont une fonction double : le vol et la génération de chaleur.
Un autre sophisme mis en avant par les savants évolutionnistes, qui ne croient pas que Dieu a créé les êtres vivants distinctement et parfaitement sous leurs formes actuelles, est la question des "organes résiduels". Les évolutionnistes, qui affirment que tous les êtres vivants ont évolué à partir d'un ancêtre par le seul jeu du hasard, croient qu'il existe des "organes non fonctionnels" dans le corps humain, hérités des ancêtres, et qui sont devenus inutiles au fil du temps car ils n'étaient pas utilisés. Les savants qui ne croient pas en l'attribut créatif de Dieu, ont causé beaucoup de tort à l'étude scientifique de ces organes qu'ils supposaient non fonctionnels. Au fil des progrès de la science, on a compris que ces organes soi-disant non fonctionnels sont en réalité essentiels pour le corps humain. La diminution progressive de la longue liste des évolutionnistes défenseurs de cette question est la meilleure indication de la fausseté de cette idée. S.R. Scadding, lui-même évolutionniste, contribua à ce fait dans son article intitulé "Est-ce que les organes résiduels constituent une preuve pour l'évolution ?", publié dans le magazine Evolutionary Theory:
Puisqu'il n'est pas possible d'identifier sans ambiguïté des structures inutiles, et puisque la structure de l'argument utilisé n'est pas scientifiquement valable, je conclus que les "organes résiduels" ne fournissent aucune preuve particulière pour la théorie de l'évolution.30
La liste des organes résiduels, compilée par l'anatomiste allemand R. Wiedersheim en 1895, est constituée d'environ 100 organes, incluant l'appendice et le coccyx. Avec l'avancée de la science, le nombre d'organes dans la liste de Widersheim a progressivement diminué, et on a vu que ces organes avaient en réalité des fonctions très importantes dans le corps. Par exemple, on a découvert que l'appendice, que l'on supposait être un "organe résiduel", est en fait un organe lymphoïde qui combat les infections dans le corps. On a aussi découvert que les amygdales, qui étaient inclues dans la même liste d'organes résiduels, ont un rôle significatif dans la protection de la gorge contre les infections, particulièrement jusqu'à l'adolescence. On a trouvé que le coccyx, à l'extrémité inférieure de la colonne vertébrale, soutient les os autour du pelvis, et qu'il est le point de convergence de certains petits muscles. Dans les années qui suivirent, on vint à comprendre que le thymus déclenche le système immunitaire dans le corps humain en activant les cellules T, que la glande pinéale est en charge de la sécrétion de certaines hormones importantes, et les fonctions de bien d'autres organes soi-disant non fonctionnels furent également découvertes. Le pli semi-lunaire de la conjonctive, qui était rapporté par Darwin comme étant un organe résiduel, est en fait en charge du nettoyage et de la lubrification de l'œil.
Les modèles comportementaux des abeilles sont si complexes que les scientifiques n'ont découvert leur utilité que récemment.
Tous ces exemples montrent un seul fait : pour que la recherche scientifique soit efficace et rapide, elle doit se fonder sur des bases correctes. Dieu a tout créé avec une certaine intention, avec une conception parfaite et inimitable. Par conséquent, le but ultime d'un chercheur étudiant la nature devrait être de découvrir les détails de cette perfection dans toutes les choses et d'explorer les buts cachés de chaque phénomène qu'il rencontre.
En fait, mener des recherches importantes et étudier des hypothèses trompeuses et non concluantes est tout aussi épuisant émotionnellement pour les savants évolutionnistes. Quand ils viennent à comprendre que la majorité des recherches auxquelles ils ont consacré leur vie est futile et inutile, ils ressentent un grand désespoir. Mener des recherches scientifiques requiert de l'abnégation et une grande discipline. Effectuer de longues expériences et observations en laboratoire, pour un principe dont ils savent qu'il ne mènera jamais à rien, et pour découvrir l'exact opposé de l'hypothèse qu'ils voulaient prouver, est certainement bouleversant pour ces savants.
Dans son livre La boîte noire de Darwin, dans lequel il discute de l'invalidité scientifique du darwinisme, le célèbre biochimiste Michael Behe décrit la psychologie des savants évolutionnistes confrontés à la réalité de la "conception" apparente dans la cellule vivante :
Ces quatre dernières décennies, la biochimie moderne a révélé les secrets de la cellule. Les progrès ont été difficiles à atteindre. Cela a nécessité que des dizaines de milliers de personnes dédient les meilleurs moments de leur vie au travail fatigant du laboratoire… Le résultat de ces efforts cumulés pour étudier la cellule – pour étudier la vie au niveau moléculaire – est un cri fort, clair et perçant de "conception" ! Le résultat est tellement sans ambiguïté et tellement signifiant qu'il doit être classé comme le plus grand accomplissement de l'histoire de la science. Ce triomphe de la science doit évoquer des cris de "Eurêka" provenant de dizaines de milliers de bouches.
Mais aucune bouteille n'a été débouchée, aucun applaudissement ne s’est fait entendre. A la place, un silence curieux, embarrassé, entoure la complexité absolue de la cellule. Quand le sujet est abordé en public, les pieds commencent à remuer, la respiration se fait plus laborieuse. En privé, les gens sont un peu plus détendus ; beaucoup admettent explicitement l'évidence mais baissent ensuite les yeux, hochent la tête, et ne vont pas plus loin. Pourquoi la communauté scientifique n'embrasse-t-elle pas avidement cette découverte ? Pourquoi l'observation d'une conception est-elle maniée avec des gants intellectuels ? Car accepter la conception intelligente, revient à accepter l’existence de Dieu.31
Certains évolutionnistes dans la communauté scientifique ont admis souffrir d'un tel désespoir. Par exemple, le paléontologiste Dr. Colin Patterson, paléontologiste du Musée Britannique d'Histoire Naturelle, et aussi l'auteur du livre intitulé Evolution, a fait les commentaires suivants dans un discours lors de l'inauguration du Musée d'Histoire Naturelle à New York :
La question est : pouvez-vous m'apprendre quelque chose sur l'évolution, la moindre chose qui soit vraie ? J'ai essayé cette question sur le personnel de géologie au Field Museum of Natural History et la seule réponse que j'ai obtenue fut le silence… Puis je me suis réveillé et j'ai réalisé que toute ma vie j'ai été dupé en prenant l'évolution comme une vérité.32
Une grande partie des efforts considérables des scientifiques évolutionnistes a été dépensé en vain. Ce résultat a certainement fait perdre à de nombreux scientifiques leur enthousiasme pour la recherche.
Plus loin dans le même discours, Patterson nota également :
En disant "Je doute que le travail fourni valait la consommation d'autant de temps", Darwin montra son manque de foi dans ses tentatives de prouver la théorie de l'évolution.
Une des raisons pour lesquelles j'ai commencé à adopter ce point de vue anti-évolutionniste, ou appelons-le plutôt non évolutionniste, est que l'année dernière j'ai soudainement réalisé que pendant plus de vingt ans j'ai pensé que je travaillais sur l'évolution de quelque manière que ce soit. Un matin je me suis réveillé et quelque chose s'était passée au cours de la nuit. J’ai été frappé par le fait que je j’avais travaillé sur cette chose pendant vingt ans et que je ne connaissais pas une seule chose à son sujet. C'est vraiment choquant d'apprendre que quelqu'un peut être induit en erreur pendant si longtemps.33
L'évolutionniste Dr. N. Heribert-Nilsson, directeur de l'Institut Botanique à l'Université Lund en Suède, a confessé avoir perdu plus de 40 années pour rien lorsqu’il a dit : "Ma tentative de démontrer l'évolution par une expérience menée depuis plus de 40 ans a complètement échoué."34
Ces exemples individuels montrent à quel point la science a souffert en poursuivant la recherche d'une théorie fausse. Depuis des décennies, les connaissances, le temps, l'énergie, le travail, les laboratoires, les assistants et les ressources financières payées a des milliers de chercheurs ont été gaspillés dans de fausses tentatives pour soutenir le mythe de l'évolution.
Il est très intéressant de noter que mis à part les évolutionnistes de notre époque, Charles Darwin, le fondateur de la théorie lui-même, s’est inquiété souvent de "passer son temps pour rien", et qu'"il serait finalement déçu". Darwin a parlé à plusieurs reprises de ses inquiétudes sur ce point dans ses lettres à ses amis ou dans ses articles. Dans une de ces lettres, il a confessé qu'il n'y a aucune preuve dans la nature permettant de soutenir sa théorie :
Toute la nature est perverse et elle ne fera pas comme je le souhaite.35
Le manque de confiance de Darwin est aussi manifeste dans les paroles suivantes :
Néanmoins je doute que le travail (d'écrire L'origine des espèces) valait le temps que j'y ai consacré.36
Evidemment, une fausse théorie, si elle n'est défendue que pour des raisons idéologiques, cause également détresse et désespoir parmi ses partisans. Ce sont les conséquences inévitables de placer la science sur un mauvais chemin.
Comme les évolutionnistes ont été incapables de découvrir des preuves pour soutenir leur théorie, ils trompent régulièrement l'humanité en déformant leurs recherches scientifiques et en commettant des canulars. Le canular le plus notoire fut le scandale de "l'Homme de Piltdown". Incapables de découvrir des fossiles de leurs soi-disant créatures mi-singe/mi-humain, dont ils prétendaient qu'elles avaient existé, les évolutionnistes décidèrent finalement d'en fabriquer une eux-mêmes. En montant la mâchoire d'un orang-outang sur un crâne humain, et en lui donnant un aspect âgé grâce à des traitements chimiques, ils exhibèrent le crâne pendant des années dans les musées les plus célèbres du monde, comme un "ancêtre humain". F. Clark Howell, lui-même évolutionniste, décrit les préjudices que cette fraude a causés à la science :
Le faux crâne utilisé dans le canular de l'homme de Piltdown
On découvrit en 1953 que Piltdown n'était rien de plus qu'une mâchoire de singe placée sur un crâne humain. C'était un canular fabriqué à dessein. Ils ne reconnurent ni la mâchoire comme étant celle d'un singe ni le crâne comme celui d'un humain. Au lieu de cela, ils déclarèrent chaque partie comme appartenant à un être entre un singe et un humain. Ils le datèrent de 500.000 ans, lui donnèrent un nom (Eoanthropus Dawsoni ou "Homme de l'aube") et écrivirent quelques 500 livres à son sujet. La "découverte" dupa les paléontologistes pendant quarante ans.37
Les paroles de ce savant sont vraiment remarquables. Une fausse pièce-preuve a dupé la communauté scientifique pendant 40 ans. Le fait que 500 livres furent écrits sur un crâne frauduleux est une indication flagrante des efforts gâchés.
L'auteur d'une autre fraude évolutionniste, Ernst Haeckel, n’a pas seulement confessé sa contrefaçon, il a fait également référence aux déformations commises par ses collègues afin de perpétuer leurs différentes idéologies :
Après cette confession compromettante de "contrefaçon" je devrais me sentir obligé de me considérer condamné et anéanti si je n'avais pas la consolation de voir à mes côtés sur le banc des accusés des centaines de collègues coupables, avec parmi eux les observateurs les plus dignes de confiance et les biologistes les plus estimés. La grande majorité des diagrammes des meilleurs manuels, des traités et des journaux de biologie encourent le même degré de charge de "contrefaçon", car ils sont tous inexacts, et sont plus ou moins construits, falsifiés et schématisés.38
Les tentatives de faire des observations, des expériences et des recherches en accord avec l'évolution, ainsi que la dissimulation des vérités, ou leur présentation déformée, ont certainement été des obstacles sérieux au progrès scientifique. L'écrivain évolutionniste W.R. Thompson admit ce fait, bien qu'indirectement, avec ces paroles :
Cette situation où des hommes scientifiques se rallient à la défense d'une doctrine qu'ils sont incapables de définir scientifiquement, encore moins de démontrer avec une rigueur scientifique, essayant de maintenir son crédit face au public en supprimant les critiques et les difficultés, est anormale et indésirable dans la science.39
La chose la plus intéressante est que toutes les études et les expériences que les évolutionnistes font pour prouver l'évolution aboutissent au bout du compte à des preuves qui soutiennent le fait de la création.
Comme on l'a mentionné au début de ce chapitre, quand la science est guidé par des idéologies fausses, le temps, l'argent et le travail sont dépensés inutilement. Depuis le 18ème siècle, la science s'est trouvée sous l'influence des matérialistes, et presque toutes les recherches furent menées pour apporter des preuves scientifiques à la philosophie matérialiste. Par conséquent, les preuves scientifiques allant contre la philosophie matérialiste furent soit cachées soit présentées de manière déformée.
De plus, chaque étude et expérience faite par les évolutionnistes pour prouver l'évolution ont apporté des preuves supplémentaires en faveur de la création. La science est relativement simple et sans difficultés pour ceux qui croient en l'existence de Dieu. Etudier un phénomène en sachant qu'il existe, et en rechercher des preuves, ne causera aucun problème pour les scientifiques. A l'opposé, rechercher des preuves inexistantes est "fatiguant" et "ennuyeux" comme ils l'attestent eux-mêmes.
Un des exemples les plus flagrants de cela est donné par les trouvailles paléontologiques de la période du cambrien. C'est le nom donné à la période datant d’environ 550 millions d'années, et au cours de laquelle les premiers signes de vie ont été rapportés. Toutes les formes de vie qui existaient à cette époque étaient des créatures pleinement développées possédant des systèmes hautement complexes. Par exemple, une créature, aujourd’hui éteinte, appelée trilobite possédait une structure d'œil composé très compliqué. Constitué de 100 lentilles, cette structure optique est identique à celle de certains insectes modernes comme la libellule. Ce qui est "gênant" pour les évolutionnistes est que cette créature, affichant des structures complexes, est apparue à cette période d'un coup et sans ancêtre. Ces faits scientifiques montrent clairement du doigt la création.
Peu importe combien les évolutionnistes essayent de prouver le contraire, chaque découverte scientifique pointe vers l'existence de Dieu et les subtilités de Sa création. Les formes complexes de vie qui apparurent soudainement à la période du cambrien sont des preuves de cette création.
Richard Dawkins, célèbre savant évolutionniste et zoologiste britannique, estime que les découvertes scientifiques sont logiquement en faveur du fait de la création. Voilà comme il l’explique :
Par exemple la strate de rochers du cambrien, datant d'environ 600 millions d'années, est la plus vieille dans laquelle nous trouvons la plupart des groupes majeurs d'invertébrés. Et nous trouvons la plupart d'entre eux dans un état avancé d'évolution, la première fois qu'ils apparaissent. C'est comme s'ils avaient été installés là, sans aucune histoire évolutionniste. Il est inutile de dire que cette apparition soudaine a réjoui les créationnistes.40
Cet état de non conclusion dans le domaine de la paléontologie est l'une des handicaps les plus graves de la théorie de l'évolution. Comme on l'a énoncé plusieurs fois, les savants évolutionnistes ont fourni leurs meilleurs efforts pendant des décennies pour trouver des formes de créatures en transition entre deux espèces, qui fourniraient des preuves d'une évolution.
Ils n'ont obtenu aucun résultat concret car de telles créatures n'ont jamais existé sur terre. Le paléontologiste évolutionniste, Mark Czarnecki, fait le commentaire suivant sur l'échec des évolutionnistes de trouver les fossiles des formes de transition qu'ils recherchent :
Un problème majeur pour prouver la théorie concerne les archives fossiles ; les empreintes d'espèces disparues conservées dans les formations géologiques de la Terre. Ces archives n'ont jamais révélé de traces des variantes intermédiaires hypothétiques de Darwin – au contraire, les espèces apparaissent et disparaissent soudainement, et cette anomalie a alimenté l'argument créationniste que chaque espèce a été créée par Dieu.41
Le fossile trilobite du cambrien, et les caractéristiques intriquées de son oeil composé, sont des preuves de la création.
Lire entre les lignes des phrases de certains évolutionnistes révèle que chaque tentative pour rechercher une justification scientifique pour l'évolution s'est révélée infructueuse, et a échoué dans l'obtention de conclusions bien déterminées. Au contraire, chaque étude menée par les scientifiques évolutionnistes pour confirmer la notion que chaque chose apparaît grâce au hasard indique une vérité irrémédiable : la réalité que tous les êtres vivants sont créés de façon parfaite par Dieu, le Seigneur des cieux et de la terre.
La structure de l'oeil du trilobite est aussi complexe que celui de la libellule vivant à notre époque.
Notre environnement immédiat, ainsi que l'univers dans lequel nous vivons, abonde de signes montrant le fait de la création. Sont implicites dans le système fascinant d'un moustique, dans l'art magnifique des ailes d'un paon, dans un organe complexe et fonctionnant parfaitement comme l'œil, et dans les millions d'autres formes de vie, les signes de l'existence de Dieu, de Sa sagesse et de Son savoir suprêmes, pour les gens qui croient. Un savant qui affirme que la création est un fait, voit la nature sur cette base ; il prend du plaisir dans chaque observation qu'il réalise, dans chaque expérience qu'il mène, et y trouve l'inspiration pour d'autres études.
Par contre, croire à un mythe comme l'évolution, et y adhérer malgré les contredits de la science, mène au désespoir. L'harmonie de l'univers et la conception des êtres vivants deviennent alors une grande source de troubles. Les paroles suivantes de Darwin nous offrent un aperçu des sentiments de la plupart des évolutionnistes :
Je me rappelle parfaitement du temps où penser à un œil me faisait frissonner, mais j'ai dépassé ce stade de plaintes… et maintenant des détails insignifiants de certaines structures me mettent mal à l'aise. La vue d'une plume dans la queue d'un paon, quand je la regarde fixement, me rend malade !42
Les plumes d'un paon, ainsi que d'innombrables autres signes de la création dans la nature, continuent d'embarrasser les évolutionnistes. Se détournant de ces miracles évidents, ils développent une ambivalence envers de telles vérités, accompagnée de dénégation. Un bon exemple est celui du célèbre évolutionniste Richard Dawkins, qui va jusqu'à interpeller les chrétiens en leur disant qu'ils ne doivent pas présumer être témoins d'un miracle, même s'ils voyaient la statue de la Vierge Marie flotter vers eux. Selon Dawkins, "peut-être que tous les atomes de la statue se sont déplacés en une fois dans la même direction – c'est sûr que c'est un événement peu probable, mais possible".43
Pour que la science progresse, ces survivants du 19ème siècle doivent être écartés, et les savants à la libre pensée doivent être assez courageux pour admettre que les faits tels qu'ils les comprennent ont leur place en science.
La raison pour laquelle les plumes d'un paon rendirent Darwin "malade" était qu'elles impliquaient à l'évidence l'existence d'un Créateur supérieur.
11. Albert Einstein, Science, Philosophy, And Religion: A Symposium, 1941, ch1.3
12. Henry Margenau, Roy Abraham Vargesse, Cosmos, Bios, Theos, La Salle IL: Open Court Publishing, 1992, p. 241
13. William Lane Craig, Cosmos and Creator, Origins & Design, printemps 1996, vol. 17, p. 18
14. Michael Denton, Nature's Destiny: How the Laws of Biology Reveal Purpose in the Universe, The New York: The Free Press, 1998, pp. 14-15
15. Malcolm Muggeridge, The End of Christendom, Grand Rapids: Eerdmans, 1980, p. 59
16. Søren Løvtrup , Darwinism: The Refutation of A Myth, New York: Croom Helm, 1987, p. 422
17. Paul R. Ehrlich et Richard W. Holm, Patterns and Populations, Science, vol. 137 (31 août 1962), pp. 656-7
18. Sidney Fox, Klaus Dose, Molecular Evolution and The Origin of Life, New York: Marcel Dekker, 1977, p. 2
19. Klaus Dose, The Origin Of Life: More Questions Than Answers, Interdisciplinary Science Reviews, vol. 13, no. 4, 1988, p. 348
20. George Gamow, Martynas Ycas, Mr. Tompkins Inside Himself, Allen & Unwin, Londres, 1966, p. 149
21. Pat Shipman, Birds Do It. Did Dinosaurs?, New Scientist, 1er février 1997, p. 28
22. Colin Patterson, Harper's, février 1984, p. 60
23. Pierre-Paul Grassé, Evolution of Living Organisms, New York, Academic Press, 1977, p. 103
24. Michael Pitman, Adam and Evolution, Londres, River Publishing, 1984, p. 70
25. Gordon Taylor, The Great Evolution Mystery, New York: Harper and Row, 1983, pp. 34-38
26. Leakey, R., & Lewin, R. People of the lake: Mankind and its beginnings. New York: Anchor Press/Doubleday, 1978, p. 17
27. S.J. Jones, A Thousand and One Eves, Nature, vol. 34, 31 mai 1990, p. 395
28. William A. Dembski "Science and Design", First Things, no. 86, novembre 1998, p. 26
29. G. Mansfield, Creation or Chance! God's purpose with mankind proved by the wonder of the universe, Logos Publications
30. S.R. Scadding, "Do 'Vestigial Organs' Provide Evidence For Evolution?", Evolutionary Theory, vol. 5, mai 1981, p. 173
31. Michael J.Behe, Darwin's Black Box, New York: Free Press, 1996, pp. 231-232
32. Colin Patterson, Evolution and Creationism, Discours à l'American Museum of Natural History, New York (5 novembre 1981)
33. Colin Patterson, Evolution and Creationism, Discours à l'American Museum of Natural History, New York (5 novembre 1981)
34. The Earth Before Man, p. 51
35. Francis Darwin, The Life and Letters of Charles Darwin, vol. I, New York:D. Appleton and Company, 1888, p. 413
36. Francis Darwin, The Life and Letters of Charles Darwin, vol. I, New York:D. Appleton and Company, 1888, p. 315
37. F. Clark Howell, Early Man, NY: Time Life Books, 1973, pp. 24-25
38. Francis Hitching, The Neck of the Giraffe: Where Darwin Went Wrong, New York: Ticknor and Fields 1982, p. 204
39. "Introduction," Origin of Species, par Charles Darwin (Dutton: Everyman's Library, 1956), p. xxii
40. Richard Dawkins, The Blind Watchmaker, Londres: W. W. Norton 1986, p. 229
41. Mark Czarnecki, The Revival of the Creationist Crusade, MacLean's, 19 janvier 1981, p. 56
42. Norman Macbeth, Darwin Retried: An Appeal to Reason, Boston, Gambit, 1971, p. 101
43. Richard Dawkins, The Blind Watchmaker, Londres: W. W. Norton, 1986, p. 159