Bien qu'il soit d'usage d'attribuer la genèse de cette théorie à Charles Darwin et à ses prédécesseurs immédiats, une forme rudimentaire de cette notion se retrouve dans les tous débuts de l'histoire écrite. En fait, la croyance que la vie trouve ses origines dans une substance fondamentale unique est si répandue parmi les différents peuples du monde, primitifs ou civilisés, qu'on peut la considérer comme faisant partie des quelques thèmes universels de l'histoire des idées.(Ernest L. Abel)16
A la question "Qu'est-ce que la religion ?" on pourrait répondre que la religion est constituée de lois divines qui guident l'homme sur le chemin d’Allah et au bien absolu. Mais aujourd'hui, cette définition ne s'applique pas à de nombreuses religions du monde. Celles-ci peuvent être divisées en deux groupes principaux : les religions monothéistes comme l'Islam, le Christianisme et le Judaïsme qui sont fondées sur des révélations faites par Allah à l'humanité par l'intermédiaire de prophètes, et les religions superstitieuses inventées par les êtres humains, qui ne sont rien de plus que de contes anciens pour enfants.
Les religions monothéistes invitent les gens à croire en un seul Dieu, en Ses prophètes, en Ses Livres Saints et en l'au-delà, avec les destinations du paradis et de l'enfer. Les religions superstitieuses, au contraire, éloignent les gens de la vérité, les attirent vers le totémisme, l'idolâtrie et les sectes dégénérées, remplissant leur vie d'innombrables doctrines et croyances étranges, de charmes et d'incantations, de rituels et de traditions. Certains de ceux qui embrassent de telles religions adorent les totems, d'autres adorent le soleil ; certains croient aux extra-terrestres, d'autres accomplissent des rituels devant des idoles de pierre ou de bois, leur faisant des offrandes pour les apaiser et espérant obtenir des avantages en retour. Quand il y a des éclairs, ils supposent qu'une de leur soi-disant divinité est en colère ; quand il pleut, ils pensent qu'elle pleure. Quiconque croit en de telles choses est appelé dans le Coran un idolâtre, c'est-à-dire quelqu'un qui associe un égal à Allah parmi Sa création ; dans la littérature occidentale on l'appelle un païen. De telles personnes n'accordent aucune place dans leur vie à la raison, à la conscience, à la logique ou aux réalités du monde.
La manière dont ils expliquent la formation de la vie et l'existence des espèces vivantes s’inscrit dans le prolongement de la même approche ignorante. On a généralement cru que l'univers et toutes les choses vivantes étaient constitués d'air, d'eau et de feu, ou que la vie venait de l'espace. Une autre croyance répandue est que l'univers a toujours existé et qu'il continuera d'exister éternellement. Les religions païennes affirment que l'univers est apparu grâce aux dieux de pierre et de bois qu'elles vénèrent. Selon cette croyance, chaque dieu a créé un segment de l'univers et gouverne la partie qu'il a créée ; un dieu gouverne le ciel, un autre la mer et un autre la terre et les êtres humains. (Allah est bien au-dessus de ce qu'ils Lui imputent.)
L'étude comparative des religions montre qu'un grand nombre de religions superstitieuses ont été influencées les unes par les autres, et que de nombreuses similitudes peuvent se retrouver dans leurs croyances et leurs doctrines. Les anciennes religions païennes de Grèce et de Mésopotamie sont à la base des religions modernes qui ont adopté leurs croyances et leurs doctrines. Une des religions superstitieuses qui en est issue est la religion du darwinisme.
Il y a de nombreuses ressemblances entre le darwinisme et d'autres religions superstitieuses en ce qui concerne leur compréhension de la formation de l'univers et des êtres vivants et leurs croyances et leurs doctrines générales. Contrairement à ce que croient de nombreuses personnes, le darwinisme n'est pas une théorie scientifique établie sur des faits, des observations ou des expériences, mais est simplement une tentative rationaliste, au fondement non scientifique, d'expliquer l'univers. Dans la suite de ce livre, le darwinisme sera comparé aux autres religions créées par l'homme en ce qui concerne son origine, son fondateur, ses écritures saintes, sa compréhension du monde et ses activités missionnaires.
Le darwinisme n'a pas débuté avec la théorie établie par les observations et les études de l’amateur Charles Darwin et autres scientifiques du 19ème siècle. Ses origines remontent à des philosophies matérialistes bien plus anciennes. On trouve d'abord les croyances darwinistes il y a quelques milliers d'années dans les religions polythéistes et matérialistes de Grèce et de Sumer. Ainsi, Charles Darwin n'a pas été le premier à mettre en avant l'idée d'évolution ; c'était un chercheur amateur qui a tracé les grandes lignes de base de cette croyance, qui a donné forme à ses doctrines et qui a plus tard établi une théorie.
De tous temps les peuples païens ont existé. A chaque époque les êtres humains se sont fabriqués des idoles. De la même manière que les darwinistes prennent les coïncidences et la matière inerte pour des idoles à la force créatrice, dans les premières sociétés aux croyances mal inspirées, des choses similaires étaient vénérées comme des idoles.
En haut à gauche : une tablette sumérienne décrivant les étapes, selon leur croyance superstitieuse, de la création des êtres humains sous le commandement du soi-disant dieu de l'eau.
En haut à droite : Hammourabi priant devant le soi-disant dieu mésopotamien du soleil
En bas : des représentations des faux dieux sumériens de l'eau
Les inscriptions du Sumer païen, qui nient Allah et affirment que les êtres vivants sont apparus au terme d’un processus d'évolution, constituent l’ossature de la religion du darwinisme.17 L’examen des inscriptions sumériennes révéla une légende disant qu'au commencement régnait le chaos et que de là sont apparus deux dieux : Lahmu et Lahamu. Selon cette croyance, les deux dieux se sont d'abord créés eux-mêmes, et par la suite, au fur et à mesure qu'ils évoluaient, donnèrent naissance à d’autres êtres vivants et choses matérielles. En d'autres termes, la vie serait apparue tout d'un coup à partir du chaos, sans vie et liquide. La croyance des évolutionnistes selon laquelle les êtres vivants se sont d'abord formés à partir de matière inanimée ressemble fortement à la croyance sumérienne selon laquelle l'univers s'est développé suivant un processus d'évolution.
Dans ce dessin un être humain vénère un crocodile. Comme dans le passé, certaines sociétés vénèrent aujourd'hui des animaux tels que les crocodiles, les vaches ou des choses inertes, comme l'eau ou le feu, en croyant que ce sont des dieux capables de créer. Il n'y a rien de compatible dans cette croyance avec la raison, la logique ou la conscience. Il est clair qu'un crocodile est trop faible d'esprit pour avoir la moindre puissance ou sagesse. Mais les darwinistes embrassent une croyance similaire. Pour eux, ce ne sont pas les crocodiles ou le feu qui ont la capacité de créer, mais des atomes inconscients et des coïncidences. Ils adhèrent à cette croyance comme à une religion.
Selon les affirmations inintelligentes et antiscientifiques des évolutionnistes, certaines substances chimiques comme le carbone ou le phosphore présentes dans l'atmosphère primordiale de la terre se sont assemblées avec les bonnes proportions et, sous l'effet d'orages et d'éclairs, ont formé les êtres vivants. Il n'y a vraiment aucune différence entre cette croyance et l'adoration païenne du dieu des tempêtes.
Quand on examine la religion de l’Egypte antique, on retrouve les mêmes croyances ; "on disait que les serpents, les grenouilles, les vers et les souris étaient créés à partir de la boue déposée par les inondations du Nil".18 En d'autres termes, en niant l'existence d'un Créateur, les Egyptiens croyaient également que les êtres vivants surgissaient au hasard de la boue. Les mythes de la création des Egyptiens et des Babyloniens comprennent le concept d'une "mer primordiale de laquelle sont sorties la terre et la vie".19
Il est erroné de croire que ce concept a maintenant disparu dans les limbes de l'histoire et a péri avec les civilisations antiques. Aujourd'hui les évolutionnistes soutiennent la même idée ; ils veulent que le monde scientifique croie qu'il y avait tout d'abord la mer, le chaos primordial, ou comme ils l'appellent "la soupe primitive". Selon la théorie de l'évolution, il y a quatre milliards d'années, quelques éléments chimiques inanimés qui se trouvaient dans l'atmosphère primitive de la Terre, nécessaires au développement de la vie, comme le carbone et le phosphore, s’assemblèrent dans l'eau par une succession de hasards suivant les bonnes conditions et les bonnes proportions. Entre-temps il se produisit des orages et des éclairs, ainsi que des tremblements de terre, et les premiers éléments de la vie, les acides aminés, apparurent. Suivant le même déroulement, ces acides aminés devinrent des protéines, les protéines formèrent des cellules, et par la continuation de cette chaîne d'événements fortuits, les êtres vivants apparurent finalement…
Cependant, l'affirmation que la matière inerte puisse se combiner pour former la vie n'a été vérifiée par aucune observation ni expérience ; c'est une affirmation non scientifique. Chaque cellule vivante provient de la division d'une autre cellule vivante. Personne au monde, même dans les laboratoires les plus avancés, n'a réussi à fabriquer une cellule vivante à partir de matière inerte, ce qui montre que la première cellule a très certainement été créée avec une intention consciente.
L'hindouisme, qui a trouvé quantité d'adeptes en Asie du Sud, avec ses rituels complexes et ses doctrines païennes, se fonde également sur la croyance que tous les êtres vivants sont apparus dans les océans. Cette croyance est exposée en détails dans les anciennes écritures Rig Veda et Atharva Veda, lesquelles illustrent les doctrines hindoues avec des histoires de personnages légendaires. L'hindouisme rejette l'idée d'un Créateur ; selon sa philosophie, l'univers entier a évolué à partir d'une sorte de boule immense de matière, appelée "prakriti". Toutes les choses animées et inanimées ont évolué à partir de cette soi-disant substance primordiale. A la fin de chaque période cosmique toutes ces choses se dissolvent pour retourner à leur état d’éléments d’origine, en prakriti, après quoi le processus évolutionniste recommence de nouveau.20 C'est-à-dire que l'univers se reforme à partir de cette matière inerte primordiale.
La déesse hindoue de la rivière
Une des plus grandes impasses dans la religion du darwinisme est la question de l'apparition des êtres vivants. Les évolutionnistes préfèrent généralement éviter cette question car la réponse la plus concrète qu'ils puissent donner n'est pas différente de celle donnée par les religions séculaires. A l'époque du développement du darwinisme, des croyances erronées concernant la formation des êtres vivants prévalaient déjà telles que les mouches proviennent de la sueur, les grenouilles de la boue et les fourmis du sucre.
Une de ces croyances absurdes est celle de la théorie des monstres prometteurs – la théorie la plus étrange de toute l'histoire de l'évolution. Comme les fossiles tant attendus de formes intermédiaires n'étaient toujours pas découverts, certains évolutionnistes étaient sous pression. Ils décidèrent alors que les formes transitionnelles n'étaient pas nécessaires du fait que la transition d'une espèce à une autre s'était déroulée subitement. Par conséquent, ils proposèrent la théorie des monstres prometteurs. Selon cette théorie, la formation d'êtres vivants n'est pas différente de l'affirmation que les fourmis proviennent du sucre. Le premier oiseau sortit soudainement d'un œuf de reptile ; plus tard, de la même manière, un autre oiseau apparut par hasard d'un autre œuf. Ces deux oiseaux s'accouplèrent, et une famille d'oiseau se forma. Une théorie similaire, proposée par Charles Darwin, est que les ours qui passaient beaucoup de temps dans l'eau se transformèrent en baleine au fil du temps. Mais aujourd'hui, les faits scientifiques démontrent clairement à quel point cette affirmation est trompeuse et peu scientifique.21
De la même manière que les darwinistes considèrent la matière inerte comme créateur des êtres vivants, les païens vénèrent des statues sculptées dans la pierre.
Une des caractéristiques les plus marquantes des religions païennes est l'attribution de pouvoir à des statues sans vie et à d'autres objets faits de pierre ou de bois, qui ne peuvent ni parler ni avoir une quelconque force. Mais les gens attendent des faveurs de ces statues et croient même que ces idoles sans vie ont créé l'univers et tous les êtres vivants, ont mis en mouvement l'univers tout entier, qu'elles subviennent aux besoins de l'humanité et accordent la santé et des bienfaits. Il est intéressant de noter que des croyances similaires se retrouvent chez les évolutionnistes modernes. Tout comme les païens des temps anciens croyaient que des statues inertes avaient le pouvoir de créer, les évolutionnistes croient que la matière inerte composée d'atomes inconscients possède une force créatrice. Ils affirment que des matériaux sans vie se sont assemblés par coïncidence, se sont organisés d'eux-mêmes et ont formé des êtres vivants avec des caractéristiques parfaites et complexes. La plus importante des idoles est celle qui n'a changé que de nom depuis les anciens temps – la "nature" ou "terre-mère".
Les tornades, les tremblements de terre et les inondations sont attribuées à "la colère de mère nature" ou sont vus comme "l'expression de la nature", mais personne ne peut expliquer cette puissance appelée "nature". Cette croyance était présente dans les sociétés antiques, mais sous un autre nom. Dans la mythologie grecque, terre-mère était appelée "Gaïa" et elle était connue comme la déesse de l'abondance dans les religions païennes. Ce que les évolutionnistes ont fait est simplement de changer les noms et les symboles, en attribuant le même pouvoir aux atomes inconscients.
En fait, les évolutionnistes l'admettent ouvertement. Un scientifique évolutionniste du nom de James Lovelock proposa ce qui est connu sous le nom de la "théorie de Gaïa", selon laquelle la Terre est un être vivant. C'est un exemple montrant que ce que les évolutionnistes mettent en avant comme "théorie" ne sont que les croyances des religions païennes classiques.
Croire en la force créatrice des coïncidences, de la matière inanimée ou d'atomes inconscients est certainement une atteinte à la raison. Tout comme les païens croyaient que des idoles sans vie avaient créé les êtres vivants, les évolutionnistes croient que la matière inerte a formé les êtres vivants. L'origine de cette croyance est dans la pensée que toute chose est quelque part divine, que la matière inerte possède une certaine intelligence et une volonté, et qu'elle est capable de prendre des décisions et de les mettre en œuvre.
Dans le Coran, Allah parle de ceux qui adorent d'autres choses que Lui et qui prennent des idoles comme dieux. Il décrit le combat entre Ses prophètes et de telles personnes. Une des communautés païennes mentionnée dans le Coran est celle d'Abraham :
Lorsqu'il dit à son père : "O mon père, pourquoi adores-tu ce qui n'entend ni ne voit, et ne te profite en rien ? (Sourate Maryam, 42)
Comme l’énonce ce verset, le père et la tribu d'Abraham façonnèrent des statues inertes de leurs propres mains et les prirent comme dieux. Ils les adorèrent et supposèrent qu'elles pouvaient subvenir à leurs besoins, soigner leurs maladies et leur accorder des bienfaits ou leur causer des difficultés.
Le scientifique évolutionniste Lovelock, qui proposa l'idée que la Terre est un être vivant, indiqua qu'il était inspiré par Gaïa, la soi-disant déesse de la terre de la mythologie grecque
Une autre ressemblance entre les croyances des évolutionnistes modernes et celles des anciennes sociétés païennes est qu'elles sont toutes basées sur l'adoration du soleil. L'adoration du soleil remonte aux périodes les plus reculées de l'histoire. Les gens savaient que le soleil leur fournissait de la lumière et de la chaleur, ils se sentirent redevables envers ce corps céleste et ils le considérèrent comme un dieu. (Allah est bien au-dessus de ce qu'ils Lui imputent.) Dans le passé, cette croyance déviante éloigna de nombreuses personnes de la vraie religion d’Allah. Le Coran aborde ce sujet en racontant comment les gens de Saba adoraient le soleil à l'époque de Salomon :
Je l'ai trouvée, elle et son peuple, se prosternant devant le soleil au lieu de Allah. Le diable leur a embelli leurs actions, et les a détournés du droit chemin, et ils ne sont pas bien guidés. Que ne se prosternent-ils devant Allah Qui fait sortir ce qui est caché dans les cieux et la terre, et Qui sait ce que vous cachez et aussi ce que vous divulguez ? (Sourate an-Naml, 24-25)
Plusieurs sociétés du passé croyaient en l'adoration du soleil. De même, les évolutionnistes d'aujourd'hui pensent que le soleil est responsable de la formation des êtres vivants. Certains vont même assez loin pour dire que l'adoration du soleil par leurs ancêtres était une croyance très intelligente.
Il est vrai que le soleil fournit au monde de la lumière et de la chaleur, mais celui qui mérite les honneurs est Allah, Lui qui a créé le soleil. Le soleil est une masse de matière sans conscience ; à une époque il n'existait pas, et il viendra un temps où son combustible sera épuisé et où il s'éteindra. Peut-être qu’Allah le détruira avant même que n'arrive ce jour. Car Il a créé le soleil de rien, comme tous les corps célestes, et c'est donc Allah qui doit être loué et glorifié pour leur existence. Dans un verset, la réalité est exprimée en ces termes :
Parmi Ses merveilles, sont la nuit et le jour, le soleil et la lune: ne vous prosternez ni devant le soleil, ni devant la lune, mais prosternez-vous devant Allah qui les a créés, si c'est Lui que vous adorez. (Sourate Fussilat, 37)
Carl Sagan et son livre Cosmos, dans lequel il fait l'éloge de l'adoration du soleil
Il est intéressant de voir que les évolutionnistes modernes reprennent les croyances de base des anciens adorateurs du soleil en proclamant qu'ils doivent leur existence au soleil. Quand on considère les débuts de l'évolution, le soleil est reconnu comme la source de chaque être vivant au monde. Selon les évolutionnistes, la lumière venant du soleil est à l'origine de l'apparition des premiers êtres vivants sur terre. Plus tard, c'est l'énergie solaire qui provoqua les mutations et les formations des espèces vivantes. L'approche des évolutionnistes à cet égard fut le mieux résumée par l'évolutionniste athée américain Carl Sagan. Dans son livre Cosmos, Sagan dit : "Si on doit adorer une puissance plus grande que la nôtre, n'est-il pas sensé de vénérer le soleil et les étoiles ?". Dans le même livre, il écrit : "Nos ancêtres adoraient le soleil, et ils étaient loin d'être stupides."22
Le professeur de Carl Sagan, l'astronome évolutionniste Harlow Shapley, est connu pour avoir dit "Certains homme pieux disent : 'Au commencement, Dieu…', mais moi je dis : 'Au commencement, l'hydrogène'". Shapley croyait que le premier élément ayant existé était l'hydrogène et que ce gaz, au fil du temps, se transforma de lui-même en êtres humains, en animaux et en arbres.
L’origine de toutes ces idées évolutionnistes absurdes repose sur la divinisation des choses matérielles et de la nature ; la religion évolutionniste vénère les êtres matériels et la nature. Mais quiconque utilisant son intelligence peut comprendre que l'univers n'est pas le produit d'une matière inconsciente et inerte ; au contraire, on verra dans toutes choses une intelligence, un art et un dessein extraordinaires. On perçoit l'existence d’Allah à travers Sa création parfaite et précise. Mais aujourd'hui certaines personnes sont aveugles à cette réalité et continuent à vénérer les choses matérielles comme le faisait le peuple de Saba :
… Le diable leur a embelli leurs actions, et les a détournés du droit chemin, et ils ne sont pas bien guidés. (Sourate an-Naml, 24)
Les bouddhistes vénèrent les statues de Bouddha qu'ils fabriquent de leurs propres mains, en supposant qu'elles peuvent les voir et les entendre.
Parmi les religions ayant une mentalité évolutionniste, on trouve le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme. Comme les autres religions païennes, le bouddhisme rejette le concept d'un Créateur, croyant que l'univers n'a pas été créé et qu'il évoluera éternellement ; le bouddhisme d'aujourd'hui accepte la même idée.23
De telles croyances ont des liens visibles avec la religion du darwinisme : la négation d'un Créateur, la croyance que l'eau était la première substance matérielle qui créa les êtres vivants, la croyance que les êtres vivants ont évolué à partir de matière inerte et se sont développés pour former d'autres espèces vivantes et ont été formés par le hasard.
Aujourd'hui, aucun scientifique à l'esprit objectif ne peut défendre la liste précédente de croyances, car la science a démontré que les êtres vivants ont été créés selon une magnifique conception avec intelligence et planification. L’un des noms les plus reconnus de la théorie de "la conception intelligente" est le biochimiste américain, Michael J. Behe, qui écrit :
Le dilemme est que lorsqu'une face du problème est considérée comme conception intelligente, l'autre face doit être considérée comme Dieu.24
La réalité que l'esprit des évolutionnistes ne pourra jamais accepter est que Allah existe et qu'Il a créé l'univers avec perfection et avec un but. Cependant, l'esprit n'a besoin que d'un bref moment pour comprendre cette réalité évidente. Dans un certain nombre de versets du Coran, Allah invite les êtres humains à penser aux choses qu'Il a créées :
N'ont-ils donc pas observé le ciel au-dessus d'eux, comment Nous l'avons bâti et embelli ; et comment il est sans fissures ? Et la terre, Nous l'avons étendue et Nous y avons enfoncé fermement des montagnes et y avons fait pousser toutes sortes de magnifiques couples de [végétaux], à titre d'appel à la clairvoyance et un rappel pour tout serviteur repentant. Et Nous avons fait descendre du ciel une eau bénie, avec laquelle Nous avons fait pousser des jardins et le grain qu'on moissonne, ainsi que les hauts palmiers aux régimes superposés, comme subsistance pour les serviteurs. Et par elle (l'eau) Nous avons redonné la vie à une contrée morte. Ainsi se fera la résurrection. (Sourate Qaf, 6-11)
Quand ils examinent les preuves innombrables de la création autour d'eux, les scientifiques, qui écoutent leur conscience et fuient l'état d'esprit dogmatique qui nie Allah, peuvent accepter de bon cœur l'existence d'un Créateur. Mais les darwinistes, qui n'ont pas été capables de s'éloigner de cette manière de pensée, continuent d'honorer des croyances étranges provenant de cultures païennes, et de plus, ils essayent de les présenter comme le fondement d'une pensée rationnelle et scientifique.
Le précurseur des idées darwinistes fut présenté par les philosophes grecs milésiens qui n'avaient pas beaucoup de connaissance des lois de physique, de chimie ou de biologie. Une des affirmations les plus importantes de ces philosophes, parmi lesquels se trouvaient Thalès, Anaximandre et Empédocle, était que les êtres vivants (les animaux, les êtres humains et les plantes) étaient générés spontanément à partir d'éléments inanimés comme l'air, le feu et l'eau. Selon cette théorie, les premiers êtres vivants apparurent soudainement et spontanément dans l'eau, et après un certain temps certaines créatures quittèrent l'eau et s'adaptèrent à la vie sur la terre ferme.
Michael Behe donnant une conférence, au cours de laquelle il démontre avec des preuves scientifiques l'existence d'une conception intelligente dans la nature, démolissant la théorie des coïncidences.
Le premier des philosophes milésiens était Thalès. Il vivait dans une ville côtière et passait beaucoup de temps en Egypte, où il fut influencé par l'importance du Nil dans la vie de ses habitants. Il devint obsédé par l'idée que les êtres vivants puissent s'engendrer d'eux-mêmes à partir de l'eau, conclusion qu'il atteignit au moyen d'une logique et d'une déduction simples, mais sans expérience ni observation scientifiques. Plus tard, d'autres philosophes milésiens établirent des théories sur la base de la même logique.
Après Thalès, le penseur le plus important fut son élève Anaximandre, lequel contribua à deux importantes doctrines matérialistes dans les annales de la pensée occidentale. La première d'entre elles est que l'univers a toujours existé et qu'il continuera d'exister éternellement. La seconde est une idée qui avait commencé à prendre forme à l'époque de Thalès : que les êtres vivants évoluaient d'une espèce à l'autre. Anaximandre écrivit même un poème intitulé "De la Nature", qui est le premier ouvrage littéraire à contenir une théorie de l'évolution. Dans son poème, il écrit que les créatures surgissent de vase qui a été séchée au soleil. Il supposait que les premiers animaux étaient recouverts d'écailles piquantes et vivaient dans les mers. Au fur et à mesure qu’elles évoluèrent, ces créatures ressemblant à des poissons se déplacèrent sur la terre ferme, perdirent leur revêtement d'écailles et finalement devinrent des êtres humains.25 Les livres de philosophie expliquent comment Anaximandre formula les fondements de la théorie de l'évolution :
Empédocle
On trouve qu'Anaximandre de Milet (611-546 av. JC) avança l'idée évolutionniste traditionnelle, déjà assez commune à son époque, que la vie évolua en premier lieu à partir d'une sorte de soupe prébiotique, aidée en cela par les rayons du soleil. Il croyait que les premiers animaux s'étaient développés à partir d'une vase marine qui avait été évaporée par les rayons du soleil. Il croyait également que les hommes descendaient des poissons.26
On retrouve une explication similaire à celle d'Anaximandre dans le livre de Charles Darwin L'origine des espèces. Il n'y a fondamentalement pas de différence entre la théorie de l'évolution qui y est proposée (en dépit de ses affirmations pseudo-scientifiques) et le récit des philosophes milésiens qui vivaient au milieu de la culture païenne de la Grèce antique.
L'élément le plus important de la théorie de Darwin, le concept de la "sélection naturelle", puise également ses racines dans la Grèce antique. La thèse selon laquelle la sélection naturelle est due au combat pour la survie parmi les espèces se rencontre en premier dans les travaux du philosophe grec Héraclite. Selon la thèse d'Héraclite, il y a un combat permanent entre les êtres vivants. En un sens, c'est l'origine de la théorie de Darwin sur la sélection naturelle, proposée 2500 ans plus tard.
En haut : Thalès affirmait que les êtres vivants pouvaient se générer eux-mêmes à partir d'eau.
En bas : Le dieu imaginaire que les égyptiens croyaient qu'il protégeait le Nil.
Empédocle (495-435 av. JC), qui a vécu plus tardivement que Thalès et Anaximandre, croyait que toutes les choses présentes sur la terre étaient l’aboutissement de mélanges fortuits en proportions différentes d'eau, d'air, de feu et de terre. L'écrivain David Skjaerlund, qui a étudié les racines philosophiques de la théorie de l'évolution dans son livre Philosophical Origins of Evolution (Les origines philosophiques de l'évolution), raconte qu'Empédocle avait des idées intéressantes ; il "croyait que le hasard seul était responsable du processus tout entier et que l'homme s'était développé à partir d'une vie végétale antérieure".27 Le concept du hasard dans les religions antiques constitue une croyance fondamentale et c'est aussi l'idole la plus importante de la religion du darwinisme.
Le philosophe grec Aristote : sa thèse, Scala Naturae, fut une source d'inspiration pour les évolutionnistes modernes.
Démocrite, autre philosophe grec, a contribué à la théorie de l'évolution et aux philosophies matérialistes fondées sur cette théorie. Selon Démocrite, l'univers est composé de petites particules appelées atomes et à part la matière, rien n'existe. Les atomes ont toujours existé. Ils ne sont pas créés et sont indestructibles. Ainsi, la matière a toujours existé et elle continuera à exister pour l'éternité. Démocrite rejetait tout type de foi spirituelle et affirmait que les valeurs spirituelles, y compris la morale, pouvaient être réduites en atomes. Ainsi, Démocrite représente le premier véritable philosophe matérialiste tant il est vrai que pour lui l'univers n'a aucun but, tout se déplace selon une nécessité aveugle, et toutes les choses apparaissent spontanément d'elles-mêmes. Cela rappelle de nouveau les faux dieux des évolutionnistes modernes – les atomes inconscients.
Des atomes inconscients composants l'univers : le monde, l'air que nous respirons, ce que nous mangeons et buvons, nos corps… En bref, tout ce que nous percevons est fondamental dans la théorie darwinienne. On sait bien que chaque être vivant, l’homme y compris, est composé d'atomes de carbone, d'hydrogène, d'oxygène, de calcium, de magnésium, de fer et d'autres éléments. Le darwinisme affirme que ces atomes se sont assemblés au hasard. Selon cette affirmation, qui n'a pas de sens, les différents atomes qui ont été formés par quelque force mystérieuse se sont ensuite assemblés accidentellement pour former les étoiles, les planètes et tous les corps célestes. Après un certain temps, les atomes se sont de nouveau assemblés par hasard pour former une cellule vivante avec une structure extrêmement complexe. Puis cette cellule a commencé à se différencier pour former des organes. Les organes ont formé des systèmes d’organes. Ces organes et systèmes sont tous éminemment complexes. Tous spécialisés dans des fonctions bien différentes. Tous interdépendants, agissant et réagissant en symbiose en réponse aux stimuli ambiants. Et tous ces systèmes ont formé des organismes vivants extraordinairement élaborés, qui comptent parmi eux l’être humain qui a été doté de la conscience et de la raison. Cet être humain, qui serait lui-même entièrement le résultat du hasard, a découvert – à l'aide d'instruments sophistiqués (comme le microscope électronique), également ‘fruit du’ hasard – les atomes qui le composent ! On présente cela comme une thèse scientifique !
Démocrite, comme les matérialistes modernes, croyait à tort que la matière est éternelle et que rien n'existe à partir elle.
Ainsi, la théorie de l'évolution considère chaque atome comme un soi-disant dieu ayant une force créatrice et un dessein par lui-même. Elle affirme que ces atomes sans vie se sont assemblés, ont créé un être humain, et plus tard cet amalgame d'atomes a décidé de faire des études et d'avoir une carrière. On sait pourtant que les atomes qui forment cet être intelligent et conscient qu’est l’homme, sont eux-mêmes inconscients et dépourvus de volonté. En outre, toutes les expériences et les observations ont montré que sans organisation consciente, la matière n'est jamais capable de s'organiser d'elle-même ; au contraire, elle tend vers le désordre et le chaos. Pour cette raison, il est évident que rien dans l'univers ne résulte du hasard, mais que tout a été créé par un Etre ayant une conscience et une volonté, du savoir et de l'intelligence. Il s’agit d’Allah, Seigneur des cieux et de la terre.
Les évolutionnistes affirment que les atomes apparaissent grâce au hasard et qu'ils ont donné naissance à l'univers tout entier. C'est-à-dire qu'un groupe d'atomes inconscients a formé les étoiles, les planètes et la terre ; qu'un autre groupe a formé les êtres vivants. Puis, un autre groupe d'atomes inconscients a formé l'oeil, le coeur, le système nerveux, le cerveau et le système anatomique parfait d'un être humain. Plus tard, cet humain est devenu un professeur qui a commencé à étudier les atomes qui l'ont créé. Il est évident qu'une telle affirmation est invraisemblable et très éloignée des méthodes scientifiques. L'univers tout entier ainsi que les êtres vivants qu'il renferme ont été créé sans défauts avec la connaissance sublime de Allah.
En plus des philosophes déjà cités, un autre contributeur important à la religion du darwinisme est le philosophe grec Aristote. Selon Aristote, les espèces peuvent être classées suivant une hiérarchie allant de la plus simple à la plus complexe et alignées sous une forme linéaire comme les barreaux d'une échelle ; il appela sa thèse Scala Naturae (Echelle de la Nature). Cette idée d'Aristote influencera profondément la pensée occidentale jusqu'au 18ème siècle et elle sera plus tard à l'origine de la croyance en l’Echelle des êtres, qui, à son tour deviendra la théorie de l'évolution.
L'idée sous-jacente du darwinisme – que chaque être vivant a évolué à partir de la matière – se retrouve en premier dans la conception de l’échelle des êtres d’Aristote. C'est une croyance évolutionniste toujours populaire parmi les philosophes qui nient l'existence d’Allah.
L'idée grecque initiale, que le premier être vivant se soit généré spontanément dans l'eau au fil du temps, est devenue la doctrine de l’Echelle des êtres. Selon la Scala Naturae, acceptée pendant 2000 ans, les êtres vivants se sont développés par eux-mêmes, évoluant des minéraux aux matières organiques, des organismes vivants aux plantes, aux animaux, aux êtres humains et enfin aux "dieux". (Allah est bien au-dessus de ce qu'ils Lui imputent.)
L'INFLUENCE DE LA PHILOSOPHIE GRECQUE
ET ROMAINE SUR L'ASTRONOMIE
Les points de vue matérialistes des philosophes grecques et romains ont donné naissance non seulement à la théorie de l'évolution, mais aussi à une compréhension matérialiste de l'univers et à l'astrologie. La fausse croyance de l'astronomie du 19ème siècle que l'univers a toujours existé est un dogme matérialiste qui remonte à la mythologie grecque et romaine. Cependant, avec l'acceptation de la théorie du Big Bang au 20ème siècle, on a maintenant compris que l'univers a eu un commencement, c'est-à-dire qu'il fut créé à partir du néant.
L'influence des cultures antiques grecque et romaine sur l'astronomie peut facilement se comprendre en se référant à quelques uns de ses noms symboliques. Les noms donnés aux planètes et autres corps célestes viennent tous de la mythologie grecque et romaine. Mercure dans la religion païenne gréco-romaine était le dieu imaginaire du commerce ; Venus était la déesse de l'amour, Mars le dieu de la guerre, Jupiter était le dieu suprême, Saturne le dieu de l'agriculture, Uranus était le précédent dieu suprême et la personnification du ciel, Neptune était le dieu de la mer et Pluton était le dieu des morts et le gouverneur de l'enfer. Le nom de la galaxie Andromède vient de l'histoire d'Andromède dans la mythologie grecque. C'était une princesse éthiopienne que le soidisant dieu de la mer Poséidon essaya de tuer. (Allah est bien au-dessus de ce qu'ils Lui imputent) Puisque la philosophie matérialiste trouve ses origines dans la Grèce antique, les scientifiques matérialistes qui fondèrent la science de l'astronomie puisèrent leur inspiration dans les mythes grec et romain. Le modèle de "l'univers infini", défendu avec véhémence aux 18ème et 19ème siècles, a été invalidé par les découvertes scientifiques du 20ème siècle. On a montré que l'idée que l'univers existe depuis toujours est juste aussi fausse que la croyance dans les soi-disant dieux de la mythologie gréco-romaine. En réalité, Allah a créé l'univers tout entier – des corps célestes à la plus petite particule de matière – à partir de rien.
Selon cette fausse croyance, de nouveaux organes se sont formés d'eux-mêmes conformément aux besoins de la nature. A l'origine, l'idée ne fut proposée que comme un point de vue philosophique. Selon ce raisonnement trompeur, les petits êtres vivants se sont transformés en êtres vivants plus grands étape par étape : chaque être vivant a sa place dans l’échelle. Il affirme aussi que les pierres, le métal, l'eau et l'air sont devenus des organismes vivants, que les organismes vivants sont devenus des animaux et les animaux des êtres humains sans aucune interruption dans le processus. La raison de l’acceptation de cette croyance (qui n'a pas de fondation scientifique, qui contredit tous les faits scientifiques et qui ne s'appuie que sur une logique abstraite) depuis si longtemps n'est pas scientifique mais idéologique. Ce qui permet à cette fausse croyance de durer c’est une approche dogmatique qui nie l'existence d’Allah. Cette croyance a changé régulièrement de nom, et s’est développée pour finalement devenir la "théorie de l'évolution".
Mais, faut-il encore le répéter, les supposés changements en série n'ont rien de scientifique. Aucune attention n'est accordée aux caractéristiques physiques des êtres vivants ou à la manière dont la vie est apparue à partir de matériaux inertes ou à la façon dont les créatures marines se seraient adaptées à la vie sur terre. Les formes transitionnelles, les étapes de l’évolution qui sont supposées représenter les liens de développement entre espèces, constituent une des plus sérieuses impasses dans laquelle se trouve la théorie de l'évolution aujourd'hui ; car on n'en retrouve aucune trace dans les fossiles. Comment des créatures peuvent se transformer en d'autres créatures reste un grand mystère, car cette chaîne est simplement le produit d'une logique abstraite superficielle inventée par des philosophes de l’antiquité autour d'une table de discussion.
Aristote rejetait l'existence d'un Créateur qui créa toutes les choses à partir de rien et il proposa à la place l’idée de dieux ayant évolué à partir d'êtres humains. Par cette déduction insensée, Aristote a eu une grande influence sur les philosophes matérialistes grecs. La période à laquelle la Scala Naturae est devenue une pensée occidentale coïncide avec l'avènement de l'humanisme et la Renaissance. Au début du 15ème siècle, les travaux grecs et latins furent amenés en Europe, où ils pénétrèrent le courant de la pensée et de la philosophie occidentales. Le concept le plus important dans ces textes, c’est le matérialisme et la négation de l'existence d'un Créateur.
Ci-contre : Selon l'idée de l’Echelle des êtres, qui remonte à Aristote, les êtres vivants ont évolué à partir des plus petites créatures pour en devenir de plus grosses. Cependant, la science moderne a montré que cette affirmation est invalide ; que les similarités entre les êtres vivants n'est pas une preuve d'évolution ; que les créatures illustrées dans l'image n'ont pas évolué à partir d'autres créatures, mais que chacune d'entre elles a été créée dans sa forme actuelle.
Ci-dessous : un dessin illustrant l'histoire évolutionniste de la transition supposée de l'eau à la terre ferme
Selon la manière athée de penser, les êtres humains ont l'entière capacité de se contrôler eux-mêmes ainsi que de contrôler le monde dans lequel ils vivent. Cette pensée n'accepte pas qu'il y ait une autre vie après la mort. Ainsi, l’Echelle des êtres constitue la base de cette fausse croyance, puisqu’elle stipule que les êtres humains sont apparus par hasard suite à un processus évolutionniste et qu'ils ne sont essentiellement rien de plus qu'une entité matérielle. De ce fait, les valeurs morales et les sentiments humains n'ont pas d'importance ; une personne doit simplement profiter de chaque jour qui passe et ne doit se sentir responsable de personne. Au fil du temps, le concept d'Aristote de divinité au sommet de la Scala Naturae a été remplacé par l'idée humaniste de l'homme en tant qu'être le plus élevé.
Pierre de Maupertuis
L’Echelle des êtres a été assez populaire de la Renaissance au 18ème siècle et a exercé une influence certaine sur les scientifiques matérialistes de l’époque. Les scientifiques français Benoît de Maillet, Pierre de Maupertuis, le Comte de Buffon et Jean Baptiste Lamarck, entre autres, lesquels avaient une influence forte sur Charles Darwin, ont épousé la notion grecque de l’Echelle des êtres. Ils ont fondé leurs recherches scientifiques sur cette idée évolutionniste. La doctrine commune de ces hommes affirme que les différentes espèces vivantes n’ont pas été créées individuellement, mais sont apparues spontanément via un processus d'évolution dépendant des conditions naturelles. C’est-là un modèle similaire à celui de Darwin. Pour cette raison, on peut dire que la pensée évolutionniste moderne est née en France.
L'évolutionniste français le Comte de Buffon est un des scientifiques les plus connus du 18ème siècle. Pendant plus de cinquante ans, il a été le directeur des Jardins Botaniques Royaux à Paris. Darwin a fondé une grande partie de sa théorie sur ses travaux. Dans son ouvrage en 44 volumes, Histoire Naturelle, il est possible d'y trouver la plupart des éléments que Darwin allait utiliser.
L’Echelle des etres était la base des systèmes évolutionnistes de Buffon et Lamarck. L'historien des sciences américain, D. R. Oldroyd, définit cette relation en ces mots :
De Buffon et son ouvrage en 44 volumes, Histoire Naturelle, qui trouve son inspiration dans la mythologie païenne antique
Dans son Histoire Naturelle, de Buffon se révèle comme un défenseur de la doctrine de l’Echelle des êtres, avec l'homme placé au sommet de l’Echelle… Lamarck maintient une ancienne version de la doctrine de l’Echelle des êtres. Mais cette échelle n’est cependant pas conçue comme une structure rigide et statique. De par leur combat pour s'accorder aux besoins de leur environnement, et avec l'aide du principe de l'héritage des caractères acquis, les organismes auraient apparemment avancé vers le haut de l’Echelle– du microbe jusqu'à l'homme, pour ainsi dire… De plus, de nouvelles créatures ont apparues constamment au bas de l’Echelle, à partir de matière inorganique via la génération spontanée… L'ascension de l’Echelle impliquait un processus continu de complexification, grâce au soi-disant "pouvoir de la vie".28
Comme on peut le voir clairement, ce qui est appelé "théorie de l'évolution" est un transfert aux temps modernes du mythe grec antique de l’Echelle des êtres. Il y avait des évolutionnistes avant Darwin, et la plupart de leurs idées et de leurs soi-disant preuves se retrouvaient déjà dans le concept de l’Echelle des êtres. Avec de Buffon et Lamarck, l’Echelle a été offerte au monde scientifique sous une nouvelle forme qui a influencé Darwin.
En réalité, cette idée a influencé Darwin au point qu'il a fondé sa théorie tout entière sur cette logique fondamentale. Dans le livre Darwin's Century, Loren Eiseley souligne que Darwin a utilisé le concept du 18ème siècle de l'échelle des êtres dans son livre L'origine des espèces et que l'idée que la matière organique tendait inévitablement à "progresser vers la perfection" trouve ici son origine.29
Par conséquent, Darwin n'a pas proposé de nouvelle théorie. Il n'a rien fait de plus que de donner une nouvelle expression dans le langage scientifique contemporain à la théorie de l’échelle de l’être. Basée sur quelques observations trompeuses, une religion remontant aux mythes païens des Sumériens et des anciens Grecs a été conservée, puis améliorée au 17ème et au 18ème siècle par les ajouts de plusieurs scientifiques. Plus tard, à travers le livre de Darwin L'origine des espèces, la théorie a acquit un vernis scientifique pour devenir le plus grand mensonge de l'histoire des sciences.
En haut : Jean Baptiste Lamarck
En bas : Loren Eiseley
Les évolutionnistes modernes croient toujours aveuglément qu'un dieu illusoire appelé terre-mère les a créés, en montrant la même ignorance que les anciens Grecs et les Sumériens qui vénéraient des dieux imaginaires, produits de leur imagination. Afin de comprendre à quel point les fausses religions sont absurdes, il suffit de regarder autour de soi, car la moindre chose dans ses plus petits détails affiche une beauté, un art et une conception sublimes. Il suffit d'un peu de bon sens pour percevoir que cette précision sans défauts n'a pu se réaliser par un hasard aveugle via des divinités impuissantes, ou par une échelle naturelle débutant par une soupe primitive et un éclair. L'esprit tordu athée des incroyants est ainsi décrit dans le Coran :
Et si Nous faisions descendre les anges vers eux, [comme ils l'avaient proposé] si les morts leur parlaient, et si Nous rassemblions toute chose devant eux, ils ne croiraient que si Allah veut. Mais la plupart d'entre eux sont ignorants. (Sourate al-Anam, 111)
Si Nous leur avions ouvert l’une des portes du ciel, et qu'ils se fussent mis à y monter. Ils auraient sûrement dit : "On a tous simplement enivré nos regards ou plutôt nous sommes sous l’effet de quelque sortilège." (Sourate al-Hijr,14-15)
Les gens qui continuent de nier l'existence d’Allah vivent dans l'ignorance totale. Ils sont prêts à accepter n'importe quel mensonge, mais ils demeurent aveugles face à la vérité. Ils préfèrent ne pas croire en des faits scientifiques logiques, mais poursuivent les illusions que leur ego leur embellit. Croire en l'évolution depuis les temps les plus reculés a toujours été fondé sur la négation aveugle d’Allah. C’est là, une mentalité éternelle, qui fait partie du décret d’Allah, mais que l’homme est libre d’adopter ou de rejeter. Allah confirme ce fait :
Nous avons destiné beaucoup de djinns et d'hommes pour l'enfer. Ils ont des cœurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n'entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants. (Sourate al-Araf, 179)
16. M. Grene, Encounter, Novembre 1959, pp. 48-50
17. Ernest L. Abel, Ancient Views on the Origin of Life, Farleigh;Dickinson University Press, 1973, p. 15
18. Dr. Kenneth Cumming, "The Collapse of the Theory of Evolution, the Fact of Creation",Discours de conférence, 4 avril 1998
19. Osman Gürel, Yasamin Kokeni,Pan Yayincilik, Octobre 1999, p.4
20. http://buglady.clc.uc.edu/biology/bio106/earlymod.htm
21. A Reasoned Look at Asian Religions, pp. 87-88 ; World's Religions, p. 108
22. Pour plus d’informations voir les livres de Harun Yahya Le mensonge de l’évolution :l'effondrement scientifique du darwinisme et son arrière-plan idéologique, Editions Essalam,
Paris, 2002 et Darwinism Refuted: How the Theory of Evolution Breaks Down in the Light of Modern Science,Goodword Books, New Delhi, 2003
24. The Long War Against God, pp.220-224
25. Darwin's Black Box, Michael Behe, pp. 232-233
26. http://biology.clc.uc.edu/courses/bio106/earlymod.htm
27.www.thedarwinpapers.com/oldsite/Number2/Darwin2Html.htm
28. www.forerunner.com/forerunner/X0742_Philosophical_origin.html