La Theorie De L'evolution Revisitee

Nous sommes en 1832.

HMS Beagle est en train de traverser le vaste océan Atlantique. Le bateau ressemble à n’importe quel cargo ou navire de voyageurs, mais son voyage est un voyage de découverte, qui va durer de nombreuses années. Parti de l'Angleterre, il va traverser tout l’océan pour atteindre les côtes de l'Amérique du Sud.

Darwin

La théorie de l’évolution n’est pas une découverte originale de Darwin. Il n’a rien fait de plus que de rappliquer une ancienne philosophie.

Le Beagle, un navire dont l’importance avait été peu connue avant ce temps-là, partait pour un voyage de 5 ans.

Ce qui rendait ce navire célèbre, c’était son passager, Charles Robert Darwin, un naturaliste de 22 ans. En fait, il n'avait pas étudié la biologie ; il avait été étudiant en théologie à l'Université de Cambridge.

Bien que ce jeune homme ait une éducation très étendue en théologie, l’époque à laquelle il a vécu était profondément influencée par la pensée matérialiste. En effet, un an avant de s’embarquer pour son voyage sur le Beagle, il avait renoncé à un certain nombre de principes fondamentaux du Christianisme.

Le jeune Darwin interpréta toutes les découvertes faites au cours de son voyage en relation avec la pensée matérialiste, et chercha à expliquer les organismes vivants, objets de ses recherches, sans faire référence à la création divine. Il développa ces idées durant les années suivantes, les peaufina, avant de publier sa théorie. Celle-ci fut proposée en 1859, dans un livre intitulé L'origine des espèces, qui ne fut pas bien reçu par le monde intellectuel du 19ème siècle, bien qu’il devait finalement fournir le soi-disant fondement scientifique que l'athéisme avait cherché pendant des siècles.

La théorie de l'évolution était-elle une découverte originale de Darwin ? A-t-il élaboré seul une théorie qui a ouvert la voie à l’une des plus grandes supercheries dans l'histoire du monde ?

En fait, Darwin n'a rien fait d'autre que de mettre la dernière main à une idée dont les fondements avaient été établis auparavant.

l’évolution matérialiste

La théorie de l’évolution matérialiste a été développée par les philosophes païens de la Grèce antique.

Le Mythe Evolutionniste, Depuis La Grece Antique Jusqu'a L'europe Moderne

Dans son essence, la théorie de l’évolution de Darwin affirme que, dans des conditions purement naturelles, la matière inanimée a engendré les premiers organismes vivants, et qu’à partir d'eux, toujours dans les mêmes conditions, toutes les autres espèces se sont développées, sous l’effet du hasard seulement. En d’autres termes, la théorie de l’évolution propose l’existence d'un système indépendant, qui s’est organisé sans l’aide d’un créateur, et qui produit spontanément d’autres être vivants. Cette idée, que la nature s’organise sans l’aide d’un créateur, s’appelle "naturalisme".

La théorie du naturalisme est aussi absurde que l’idée d’une bibliothèque qui se créerait sans écrivains. Mais, depuis la nuit des temps, cette idée a été défendue par de nombreux penseurs, basés simplement sur leurs caprices philosophiques et idéologiques, et a été adoptée par un certain nombre de civilisations.

Le naturalisme est né et a prospéré dans des sociétés païennes comme l’Ancienne Egypte et la Grèce antique. Mais, avec la diffusion du Christianisme, cette philosophie païenne fut, en grande partie, abandonnée, et l'idée qu'Allah est le Créateur de la nature et de l'univers s’est imposée peu à peu. D’une manière semblable, au fur et à mesure que l’Islam s'est répandu vers l’Orient, les idées naturalistes et les croyances païennes, telles que le Zoroastrianisme et le Shamanisme, ont été éradiqués et la réalité de la création a été acceptée.

 le symbole des rosicruciens

Les premiers à promouvoir la théorie de l’évolution dans l’Europe moderne étaient membres de la société maçonnique connue sous le nom de rosicruciens. Ci-dessus : le symbole des rosicruciens

Néanmoins, la philosophie naturaliste a persisté clandestinement. Elle a été préservée par des sociétés secrètes et est réapparue lorsque des circonstances plus convenables se sont présentées. Dans le monde chrétien, comme nous l’avons mentionné au début de ce livre, le naturalisme a été préservé par les maçons et d’autres sociétés secrètes qui ont suivi leur exemple. Un magazine turc, intitulé Maçon, publié pour être distribué aux membres de l'ordre, nous fournit les intéressantes informations suivantes :

Ceux qui sont arrivés à de nouvelles découvertes dans le monde des phénomènes et des événements naturels sans tenir compte d'Allah, étaient obligés de garder leurs découvertes pour eux-mêmes. Les recherches furent faites en secret et même ceux qui étaient engagés dans des recherches similaires devaient dissimuler leurs relations. Ce secret rendit l’utilisation de signes et symboles nécessaires pendant la réalisation des projets.94

Ce que l’on entend ici par "découvertes" est une compréhension de la science en accord avec le naturalisme, une théorie qui n'accepte pas l'existence d'Allah. Cette approche déformée d’une étude scientifique fut élaborée secrètement dans des sociétés ésotériques qui durent utiliser des signes et des symboles à cette fin et c’est ainsi que les racines de la maçonnerie ont été établies.

L’une de ces soi-disant sociétés secrètes, responsable de planter les racines de la maçonnerie, était l’ordre de la Rose-Croix (rosicrucien) ; sorte de point de rencontre entre les templiers et les maçons. Cette obédience, qui commença à faire parler d’elle au 15ème siècle, créa un déchaînement d’intérêt pour l’alchimie, surtout en Europe ; ses membres étaient supposés posséder des connaissances secrètes. Mais le plus important héritage de l’ordre de la Rose-Croix est la philosophie naturaliste et l’idée d'évolution, dont elle fait partie. Les maçons déclarent que les racines de la maçonnerie remontent aux templiers et aux rosicruciens, en soulignant la philosophie évolutionniste de ces derniers :

La maçonnerie spéculative, c’est-à-dire l'organisation contemporaine de la maçonnerie, est fondée sur les guildes médiévales des bâtisseurs, dites maçonnerie opérative. Mais, ceux qui ont apporté les éléments spéculatifs essentiels à cette fondation étaient membres de certaines organisations qui étudiaient des systèmes ésotériques préhistoriques. Les plus importantes de ces organisations étaient les templiers et les rosicruciens…

Personne ne sait où ni comment l’ordre de la Rose-Croix a été établi. On en trouve les premières traces en Europe au 15ème siècle, mais il est clair que l'ordre est beaucoup plus ancien. A la différence des templiers, l’intérêt fondamental des rosicruciens était scientifique. Ses membres été très intéressés par l’alchimie… La plus importante caractéristique de ses membres était le fait qu'ils croyaient que chaque phase de développement était une phase dans le processus d’évolution. C’est pour cette raison qu’ils faisaient du naturalisme la base de leurs principes et se sont fait connaître comme les "naturalistes."95

Une autre organisation maçonnique à avoir développé l'idée d'évolution était une obédience fondée dans l’Orient. Le Grand Maître Selami Isindag nous fournit les renseignements suivants dans un article intitulé "La maçonnerie et nous, depuis sa fondation jusqu’à nos jours" :

Dans le monde islamique il y eut un équivalent de la maçonnerie appelé Ikhwan as-Safa’ [Les Epîtres des frères de la pureté]. Cette société, fondée à Bassorah au temps des Abbâsides, a publié une encyclopédie composée de 52 gros volumes. Parmi ceux-ci, 17 traitaient de sciences naturelles et contenaient des explications scientifiques qui ressemblaient beaucoup à celles de Darwin. Elles se sont ensuite répandues en Espagne et eurent une influence sur la pensée occidentale.96

Bien qu’elle se développa dans le monde islamique, cette société s’éloigna des principes islamiques fondamentaux. Elle fut influencée par la philosophie grecque antique, qu’elle exprime à travers un symbolisme ésotérique. Selami Isindag poursuit :

Cette société provenait de la secte ismaélienne et son objectif principal était de rendre les dogmes religieux intelligibles à travers des explications allégoriques et symboliques. Sa philosophie était influencée par Pythagore et Platon. Pour entrer dans cette société secrète, une personne était d'abord attirée par une instruction mystique et ensuite purgée des croyances religieuses et dogmes inutiles. Plus tard on la familiarisait avec les méthodes philosophiques et symboliques. Un tel initié, qui avait passé son apprentissage, était parfois formé aux idées néo platoniques, et ensuite il pouvait commencer la chimie, l’astrologie et la numérologie, c’est-à-dire la science de la signification des chiffres. Mais toutes ces connaissances étaient secrètes et transmises aux personnes jugées dignes de les recevoir seulement. Ainsi, les origines de la maçonnerie sont basées sur ces fondations. Certaines des significations symboliques de ces éléments n’étant pas contraires à la science et à la logique, elles ont survécu, dans différents endroits, dans nos rituels.97

Les termes cités plus haut, "purgés des croyances et dogmes religieux" signifient que les initiés devaient tourner le dos à la religion. Voilà comment le maçon Isindag définit la religion. Cependant, comme nous l’avons fait remarquer dans les sections précédentes, "croyance et dogme inutiles" est un euphémisme particulier à la philosophie maçonnique. Il faut reconnaître que la maçonnerie, ou tout autre groupe matérialiste, expriment des idées antireligieuses sans justification logique ; ils ne comptent que sur la propagande et la suggestion. Parce qu’ils ne peuvent pas dénoncer la religion rationnellement, ils ont recours à ces méthodes de suggestion et à des mots choisis pour créer un effet psychologique.

un symbole maçonnique

Le symbole montré ci-dessus est utilisé dans les loges maçonniques et est un symbole des rosicruciens (la rose et la croix) combiné avec un symbole maçonnique (le compas et le carré).

De la citation ci-dessus, nous apprenons que l’Ikhwan as-Safa’, une société parallèle à la franc-maçonnerie dans le monde islamique, réalisait des activités très semblables à celles des maçons modernes. Leur méthode consistait à adopter une philosophie païenne contraire à la vraie religion, à l’exprimer au moyen de symboles, et à la présenter, petit à petit, à ses membres.

Dans l'histoire de l’Islam il y a eu divers penseurs qui, sous l’influence des mythes matérialistes et évolutionnistes de la Grèce antique, se sont éloignés de l’Islam de la même façon. Le fait que cette école de pensée, que le grand érudit islamique Ghazali répudie et réfute avec tant de vigueur dans ses œuvres, ait un caractère maçonnique, a jeté de la lumière sur cette question. Dans son ouvrage intitulé Al-Munqidh min al-Dalal (La délivrance de l’erreur), Ghazali critique ouvertement la société Ikhwan as-Safa’, expliquant qu'elle préconise une philosophie corrompue, influencée par les idées des Anciens Grecs. Et, dans son ouvrage intitulé Fedaih-ul-Batinniyye, il démontre la perversité des enseignements de la secte ismaélienne, à laquelle appartenait Ikhwan as-Safa.

Illuminisme Et Avenement Du Mythe De L'evolution

Les idées matérialistes et évolutionnistes que les organisations maçonniques comme l'ordre de la Rose-Croix ou l'Ikhwan as-Safa’ exprimaient secrètement, mais surtout symboliquement, ont pris plus de force à mesure que le pouvoir social de l'Eglise catholique s’affaiblissait en Europe. En conséquence, ces enseignements païens, restés dans la clandestinité pendant environ 1.000 ans en raison de la domination politique et intellectuelle du Christianisme, ont trouvé un regain d’intérêt auprès des penseurs européens des 17ème et 18ème siècles.

La Révolution: la France fut noyée dans un bain de sang

La Révolution: la France fut noyée dans un bain de sang.

Cette période, durant laquelle les idées matérialistes et évolutionnistes furent largement acceptées par la société européenne et l’influencèrent en s’éloignant de la religion, est connue comme l’Illuminisme. Certainement, ceux qui ont choisi ce nom (c’est-à-dire ceux qui qualifiaient ce changement d'idées comme un passage à la lumière) étaient les leaders de cette déviation. Ils décrivaient la période antérieure comme l'"Age des ténèbres" et en blâmaient la religion, affirmant que l'Europe est devenue "éclairée" lorsqu'elle s’est laïcisée et s’est éloignée de la religion. Cette perspective tendancieuse et fausse est toujours un des principaux mécanismes de propagande des personnes opposées à la religion.

Edmund Burke

Dans son livre, Réflexions sur la Révolution en France, Edmund Burke a montré les effets destructeurs de la Révolution française et de l’Illuminisme.

Il est vrai que le Christianisme médiéval était plutôt "ténébreux" en raison des superstitions et de l’intolérance, mais la plupart de ces excès furent éliminés à l’époque postmédiévale. En fait, l’Illuminisme n’a pas non plus apporté beaucoup de résultats positifs dans l’Occident. L'effet le plus important de l'Illuminisme, qui s'est produit en France, a été la Révolution française, qui a noyé le pays dans une mer de sang. Aujourd'hui la littérature influencée par l’Illuminisme glorifie la Révolution française ; toutefois, elle a coûté énormément à la France et a provoqué des conflits sociaux qui ont duré jusqu’au 20ème siècle. L’analyse de la Révolution française et de l’Illuminisme par le célèbre penseur britannique, Edmund Burke, est très révélatrice. Dans son célèbre ouvrage, Réflexions sur la Révolution en France, publié en 1790, il critique à la fois l'idée de l’Illuminisme et son fruit, la Révolution française ; à son avis, ce mouvement a détruit les valeurs fondamentales qui servaient de cohésion à la société, c’est-à-dire la religion, la morale et la structure familiale, et a ouvert la voie à la terreur et à l'anarchie. Enfin, il considérait l’Illuminisme, selon les mots d’un commentateur, comme un "mouvement destructeur de l'intelligence humaine".98

Les leaders de ce mouvement destructeur étaient les maçons. Voltaire, Diderot, Montesquieu, et d'autres penseurs antireligieux qui ont ouvert la voie à la Révolution, étaient tous des maçons. Ceux-ci étaient intimes avec les jacobins qui étaient les leaders de la Révolution. Cela a mené certains historiens à conclure qu'il est difficile de distinguer entre le jacobinisme et la maçonnerie en France à cette époque. (Voir Le nouvel ordre maçonnique de Harun Yahya)

Au cours de la Révolution française, l'hostilité envers la religion était évidente. De nombreux prêtres furent envoyés à la guillotine, des Eglises furent détruites, et, par ailleurs, il y avait des gens qui voulaient éradiquer totalement le Christianisme et le remplacer par une religion déviée, païenne et symbolique appelée "la Religion de la raison." Les leaders de la révolution devinrent également victimes de cette folie ; chacun d'eux perdit finalement la tête sous la guillotine, à laquelle ils avaient eux-mêmes condamné tant de gens. De nos jours encore, beaucoup de français se demandent si la révolution a été une bonne chose.

Voltaire, Diderot et les Encyclopédistes

Voltaire, Diderot et les "Encyclopédistes" : les leaders maçonniques de l’Illuminisme et les féroces opposants à la religion.

Les sentiments antireligieux de la Révolution française se répandirent ensuite dans toute l'Europe et, par conséquent, le 19eme siècle fut l’une des périodes de propagande antireligieuse les plus agressives.

Par conséquent, ce processus a permis que les idées évolutionnistes et matérialistes, qui étaient restées clandestines pendant des siècles grâce à l’utilisation de symboles, sortent au grand jour. Des matérialistes, comme Diderot et le Baron d'Holbach, brandirent la bannière de l’antireligion, et le mythe de l'évolution de la Grèce antique fut introduit dans la communauté scientifique.

Erasmus Darwin

On pense généralement que les fondateurs de la théorie de l’évolution sont les biologistes français Jean Lamarck et anglais Charles Darwin. Selon l'histoire classique, Lamarck fut le premier à proposer la théorie de l’évolution, mais il fit l'erreur de la baser sur l'"héritage des traits acquis". Plus tard, Darwin proposa une deuxième théorie fondée sur la sélection naturelle.

Cependant, nous devons mentionner ici le nom d'un autre théoricien qui joua un rôle important dans l'origine de la théorie de l’évolution : Erasmus Darwin, grand-père de Charles Darwin.

Erasmus Darwin était un contemporain de Lamarck (18ème siècle). Physicien, psychologue et poète, il était reconnu comme une autorité. Son biographe, Desmond King-Hele l’a même surnommé le plus grand anglais du 18ème siècle.99 Mais, Erasmus Darwin avait une vie privée très sombre.100

Il s’est surtout fait remarqué comme l’un des plus célèbres naturalistes d'Angleterre. Comme nous l’avons dit au début, le naturalisme est une philosophie qui n'accepte pas qu'Allah ait créé les organismes vivants. En fait, ce point de vue, qui est proche du matérialisme, fut le point de départ de la théorie de l’évolution d’Erasmus Darwin.

Erasmus Darwin-Maître maçon

Erasmus Darwin, grand-père de Charles Darwin était un "Maître maçon".

Dans les années 1780-1790, Erasmus Darwin développa les grandes lignes de la théorie de l’évolution, selon laquelle toute vie provient, par hasard et selon les lois de la nature, d'un seul ancêtre commun. Il fit ses recherches dans un jardin botanique de 32.000 m2 qu'il avait préparé, et chercha des preuves qui prouvent sa théorie. Il l’expliqua dans deux livres intitulés Le Temple de la Nature et La Zoonomie. Par ailleurs, en 1784, il fonda une société chargée de diffuser ses idées, connue comme la Société Philosophique.

Des années plus tard, Charles Darwin héritait les idées de son grand père et les grandes lignes lui permettant de présenter sa théorie de l’évolution. La théorie de Charles Darwin s’élabora sur la structure établie par son grand-père, tandis que la Société Philosophique devint l’un des partisans les plus passionnés de sa théorie.101

En bref, Erasmus Darwin est le véritable pionnier de la théorie que nous connaissons comme la théorie de l’évolution et dont on a fait la propagande dans le monde entier durant les derniers 150 ans.

Où Erasmus Darwin découvrit-il l’idée d’évolution ? D’où vient son intérêt pour ce thème ?

Après une recherche approfondie sur cette question, nous avons découvert le fait intéressant qu’Erasmus Darwin était un maçon. Et Erasmus Darwin n'était pas un maçon ordinaire, il était l’un des maîtres les plus hauts placés dans l'organisation.

Il a été le maître de la célèbre loge de Canongate à Edimbourg, en Ecosse.102 En outre, il avait des liens très étroits avec les maçons jacobins qui étaient les organisateurs de la Révolution, à l'époque, en France, avec les Illuminati, dont le principal objectif était de fomenter de l’hostilité envers la religion.103 Comme nous le voyons, Erasmus Darwin était un nom important parmi les organisations maçonniques antireligieuses en Europe.

 Erasmus Darwin's book Zoonomia

Le livre d’Erasmus Darwin La Zoonomie, dans lequel il posait les fondements de la théorie de l’évolution.

Erasmus éduqua son fils Robert (le père de Charles Darwin) qui fut lui aussi membre de la loge maçonnique.104 Pour cette raison, Charles Darwin reçut l'héritage des préceptes maçonniques à la fois de son père et de son grand-père.

Erasmus Darwin espérait que son fils Robert développe et publie sa théorie, mais ce fut son petit-fils Charles qui se chargea de le faire. Bien qu'il paru quelques années plus tard, le Temple de la Nature d’Erasmus Darwin fut finalement révisé par Charles Darwin. Les idées de Darwin n'avaient pas le poids d'une théorie scientifique ; c’était simplement l'expression d'une doctrine naturaliste qui soutenait que la nature avait une puissance créatrice.

Les Maçons Et La Philosophie Naturaliste

En ce qui concerne la théorie de la sélection naturelle qui est censée être une contribution particulière de Darwin, elle aussi est simplement une théorie présentée auparavant par un certain nombre de scientifiques. Mais avant l’époque de Darwin, les chercheurs ne présentaient pas la théorie de la sélection naturelle comme argument contre la création ; au contraire, ils la considéraient comme un mécanisme généré par le Créateur afin de protéger les espèces d’une distorsion héréditaire. Tout comme Karl Marx adopta le concept idéaliste de la "dialectique" de Hegel et l’adapta à sa propre philosophie, Darwin, quant à lui, appliqua la théorie de la sélection naturelle des scientifiques créationnistes et l’adapta à l’idée du naturalisme.

Par conséquent, il ne faut pas surestimer la contribution de Darwin dans l’élaboration du darwinisme. Les concepts philosophiques qu’il utilisa furent d’abord imaginés par les tous premiers philosophes du naturalisme. Si Darwin n’avait pas proposé la théorie de l’évolution, quelqu’un d’autre l’aurait fait à sa place. En fait, une théorie très similaire à la sienne fut proposée à la même époque par un autre scientifique d’origine anglaise, du nom d’Alfred Russell Wallace ; c’est pourquoi Darwin se dépêcha de publier l’Origine des Espèces.

Finalement, Darwin fit son apparition à une époque où venait de s’engager, en Europe, un long combat contre la foi en Allah et la religion. Le but était de la remplacer par la philosophie naturelle et par un modèle humaniste pour la vie humaine. Mais l’influence la plus significative derrière tout ce combat n’était pas tel penseur ou tel autre, mais bien l’organisation maçonnique à laquelle appartenaient tant de penseurs, idéologues et leaders politiques.

 Alfred Russel Wallace and Charles Darwin

Alfred Russel Wallace et Charles Darwin

Plusieurs chrétiens reconnurent et relatèrent ce fait. En 1884, le Pape Léon XIII, alors leader des catholiques du monde entier, publia la célèbre bulle Humanum Genus, dans laquelle il fit d’importantes révélations concernant la maçonnerie et ses activités. Il écrivit :

A cette époque pourtant, les partisans du diable semblent unir leurs forces et semblent lutter avec véhémence, conduits et appuyés par cette importante association très organisée que l’on appelle les franc-maçons. Ne cachant désormais plus leurs intentions, ils se révoltent avec audace contre Allah lui-même.

… Car, en raison de ce que nous avons montré très clairement ci-dessus, c’est ce qui constitue leur but ultime se fait jour – c’est-à-dire le renversement total de cet ordre religieux et politique du monde que l’enseignement chrétien a produit, ainsi que le remplacement d’un nouvel état de choses en accord avec leurs idées, c'est-à-dire un "nouvel état de choses en accord avec leurs idées dont les fondements et les lois seront simplement tirées du naturalisme".105

Dans la citation ci-dessus, Léon XIII se réfère à un fait important qui est la tentative de destruction complète des valeurs morales de la religion. Avec l’aide du darwinisme, la maçonnerie tenta de créer une société moralement dégénérée, qui ne reconnaissait aucune loi divine, qui n’avait aucune crainte d'Allah et qui était capable de commettre n’importe quel crime. L’explication de ce modèle social fut évoquée par cette phrase "nouvel état de choses en conformité avec leurs idées dont les fondements et les lois seraient simplement tirées du naturalisme".

En pensant que le darwinisme pourrait servir leur cause, les maçons jouèrent un grand rôle dans sa propagation parmi les gens. Dès que la théorie de Darwin fut publiée, un groupe de propagandistes volontaires se constitua, le plus célèbre d’entre eux fut Thomas Huxley surnommé le "bouledogue" de Darwin. Huxley, "dont l’ardent soutien à cette théorie était la seule cause responsable de sa rapide acceptation"106 attira l’attention mondiale sur la théorie de l’évolution, lors d’un débat qui eut lieu au musée de l’Université d’Oxford, Université où il était entré le 30 juin 1860 avec l’évêque anglais Samuel Wilberforce.

Le Pape Léon XIII

Le Pape Léon XIII

Le grand dévouement d’Huxley dans la diffusion de l’idée de l’évolution, avec l’aide de ses contacts avec l"establishment", s’explique de la façon suivante : Huxley était membre de la Royal Society, l’une des plus prestigieuses institutions scientifiques et, comme pratiquement tous ses membres qui la composaient, il était un franc-maçon de haut rang.107 D’autres membres de cette société prêtèrent à Darwin un appui solide avant et après la publication du livre.108 Cette communauté maçonnique adopta Darwin et sa théorie à un tel point, qu’à l’instar du Prix Nobel, la médaille de Darwin fut attribuée annuellement à un scientifique considéré digne de cet honneur.

Thomas Huxley

Thomas Huxley, un disciple fanatique de Darwin

En bref, Darwin n’agissait pas seul. Dès que sa théorie fut proposée, il reçut le soutien de classes sociales et de groupes dont le noyau était composé de maçons. Le penseur marxiste Anton Pannekoek, révèle, dans son livre Marxisme et darwinisme, ce fait important et décrit le soutien apporté à Darwin par la "bourgeoisie", c’est-à-dire la classe riche capitaliste européenne.

Ce marxisme doit toute son importance et sa position au rôle qu’il joue au sein de la lutte de classe prolétaire, cela est bien connu de tous… Cependant, il n’est pas compliqué de voir qu’en réalité le darwinisme a dû subir les mêmes expériences que le marxisme. Le darwinisme n’est pas qu’une théorie abstraite, adoptée par le monde scientifique après l’avoir discutée et expérimentée simplement d’une manière objective. Non, dès l’apparition du darwinisme, il y eut ses partisans enthousiastes et ses fervents opposants… Le darwinisme joua également un rôle dans la lutte des classes, du fait qu’il s’était répandu tellement vite et parce qu’il y avait ces partisans enthousiastes et ces opposants envenimés.

Le darwinisme servit d’outil à la bourgeoisie dans sa lutte contre la classe féodale, contre la noblesse, les droits du clergé et la seigneurie... La bourgeoisie souhaitait se débarrasser des vieilles puissances régnantes qui les dérangeaient... Avec l’aide de la religion, le clergé maintint les grandes foules dans la soumission, prêt à affronter les exigences de la bourgeoisie...

Les sciences naturelles devinrent une arme dans la résistance à la croyance et aux traditions ; la science et les lois naturelles tout nouvellement découvertes furent proposées. La bourgeoisie lutta avec ces armes-là...

Le darwinisme fit son apparition à un moment très attendu ; la théorie de Darwin, selon laquelle, l’homme est le descendant d’un animal inférieur, détruisit complètement les fondements du dogme chrétien. C’est pourquoi la bourgeoisie s’empara avec ardeur du darwinisme dès qu’il fut son apparition.

… Dans ces conditions, même les débats scientifiques furent menés avec l’ardeur et la passion d’une lutte de classe. Les écrits publiés pour ou contre Darwin, ont désormais l’aspect de polémiques sociales, malgré qu’ils contiennent les noms d’auteurs scientifiques...109

Anton Pannekoek, parce qu’il pense en marxiste, décrit l’impact que provoque le darwinisme et met en place contre la religion, une lutte organisée telle la "bourgeoisie". Lorsque nous examinons la question à la lumière de plus de preuves historiques, nous voyons bien qu’il existait une organisation au sein de la bourgeoisie qui appliquait le darwinisme afin de continuer sa lutte contre la religion. Cette organisation était la maçonnerie.

La théorie de Darwin

La théorie de Darwin semblait plausible à certains et ce à cause du niveau primitif des connaissances scientifiques et des maigres preuves dont on disposait au 19ème siècle.

Cette vérité est évidente d’un point de vue historique comme de sources maçonniques. Une des ces sources est un article de maître maçon Selami Isindag, intitulé "Obstacles au développement de la connaissance et de la maçonnerie", publié en 1962 dans le Bulletin annuel de la Grande Loge Turque des Francs-maçons admis. Au début de cet article, Isindag rappelle la déclaration classique maçonnique qui dit que la religion est un mythe inventé par les êtres humains, et que le monothéisme est contraire à la raison et à la science. Plus tard, il décrit que le véritable instigateur de la guerre contre la religion agissait sous le couvert de la "science" :

On notera que les maçons sont bien connus pour avoir participé à tous les niveaux, dans ce combat pour la diffusion de la connaissance. C’est parce qu’à chaque étape, la maçonnerie a toujours été guidée avec sagesse par la logique, la connaissance et la maturité. Depuis sa fondation, elle a toujours combattu la superstition et le mythe.110

Cependant, en réalité "superstition et mythe", n’appartiennent pas à la religion, comme le prétendent les maçons. Ils adoptent plutôt les fondements de croyances matérialistes, naturalistes et évolutionnistes. La plus évidente preuve est que leurs idées dépassées, leurs répétitions de croyances non fondées des anciennes civilisations païennes d’Egypte et de Grèce, ont été infirmées par les découvertes de la science moderne.

Une comparaison des vérités scientifiques en rapport aux origines de la vie et des croyances maçonniques, nous suffira à en tirer des conclusions.

La Theorie Maçonnique Des Origines De La Vie

Comme nous l’évoquions au début, la théorie de l’évolution maintient que les organismes vivants ne furent pas créés, mais sont apparues et se sont développées grâce aux lois de la nature. Afin de tester cette théorie de façon scientifique, il est nécessaire d’observer toutes les étapes de ce supposé processus, et d’examiner s’il s’est déjà produit par le passé et s’il a pu être possible.

La première étape dans ce processus est un état hypothétique dans lequel, de la matière inanimée pourrait engendrer un organisme vivant.

Avant de prendre en considération ce fait, nous devons rappeler une loi de biologie reconnue à l’époque de Pasteur : "La vie provient de la vie." Cela veut dire qu’un organisme vivant ne peut être généré qu’à partir d’un autre organisme vivant. Par exemple, les mammifères naissent du ventre de leurs mères. Pour d’autres espèces, les petits proviennent des œufs pondus par leurs mères. Les plantes poussent à partir de graines. Les organismes monocellulaires comme les bactéries se divisent et se multiplient.

Aristote

A cause de la compréhension scientifique rudimentaire de son temps, Aristote a proposé certaines explications mythiques encore acceptées aujourd’hui dans la littérature maçonnique.

Le contraire n’a jamais été observé. A travers l’histoire du monde, personne n’a jamais témoigné d’avoir observé la matière inanimée donner vie à un être vivant. Bien sûr, il y eut dans l’Egypte et la Grèce antiques, ainsi qu'au Moyen âge, ceux qui pensaient avoir vu un tel phénomène se produire ; les égyptiens croyaient que les grenouilles bondissaient de la vase du Nil, une croyance également soutenue par les philosophes de la Grèce antique, tel Aristote. Au Moyen Age, on croyait que les souris prenaient vie dans le blé des greniers. Cependant, toutes ces croyances n’étaient pas ignorées et finalement, c’est en 1860 lors de ses fameuses expériences, que Pasteur prouva, que même une bactérie, la forme de vie la plus élémentaire qui soit, ne pouvait exister sans géniteur, c'est-à-dire qu’il est impossible à la matière inerte de donner de la vie.

Mais la théorie de l’évolution dépend de cette impossibilité, car elle prétend que les organismes vivants sont nés et se sont développés sans l’implication d’un géniteur, signifiant qu’au tout début de ce supposé scénario, les organismes vivants aient été générés par hasard.

Darwin tenta de décrire les origines de la vie, ce qu’il connaissait un peu, en une courte phrase dans laquelle il déclara que la vie avait dû faire son apparition dans "un petit étang chaud",111 Mais les évolutionnistes qui le suivaient, se préoccupèrent de travailler sur le sujet. Cependant, tout au long du 20ème siècle, les efforts fournis afin de donner une explication évolutionniste sur les origines de la vie, restèrent dans une impasse ; une impasse, dans laquelle les évolutionnistes eux-mêmes s’étaient retrouvés. A part le fait qu’ils n’avaient pu fournir la moindre preuve scientifique, que la vie peut être générée à partir de matière inanimée, ils n’avaient pas non plus été capables de fournir une explication théorique. C’est parce qu’en fait, la structure d’un organisme vivant à cellule simple des plus élémentaires qui soient, est extrêmement complexe. Il est mathématiquement impossible que même les composants de base d’une cellule, comme les protéines, DNA ou RNA, aient pu être produits par hasard, et encore moins probable en ce qui concerne la cellule elle-même.

L’éventualité d’une vie générant par coïncidence étant impossible, cela prouve la réalité de la création. Sur ce sujet, le célèbre astronome et mathématicien anglais, Fred Hoyle, commente:

En effet, une telle théorie (que la vie a été créée par une intelligence) est tellement évidente que l'on se demande pourquoi elle n'est pas communément acceptée. Les raisons sont plutôt psychologiques que scientifiques.112

La "raison psychologique" dont parle Hoyle est la façon dont les évolutionnistes persistent à rejeter d’avance tout résultat qui pourrait les mener à accepter l’existence d'Allah et leur conditionnement à ce sujet.

Dans d’autres de nos travaux sur l’invalidité de la théorie de l’évolution, nous avons cité plusieurs fois que les évolutionnistes reconnaissaient ce fait ; et nous avons observé les hypothèses irrationnelles que les évolutionnistes ont proposées aveuglément de façon à ne pas accepter l’existence d'Allah. Pour l’instant cependant, notre attention se portera sur les loges maçonniques et sur leur vision du sujet. Alors qu’il est si évident que la "vie a été créée par une Créateur intelligent", qu’en pensent alors les maçons ?

Dans son livre adressé à la communauté maçonnique et intitulé Evrim Yolu, (Le chemin de l’évolution), le maître maçon, Selami Isindag s’explique de cette façon sur le sujet :

La caractéristique principale de notre école de moralité est que nous ne partons pas des principes de logique et nous n’entrons pas dans les inconnues du théisme, des signes secrets ou encore des dogmes. A partir de ceci, nous affirmons que la première forme de vie apparut sous forme de cristaux, dans des conditions que nous ne pouvons connaître ou découvrir aujourd’hui. Selon la loi de l’évolution, les organismes vivants vinrent au monde et se répandirent sur la terre entière. Comme résultat de l’évolution, les êtres humains d’aujourd’hui sont apparus et ont évolué, à la fois en toute conscience et intelligence, au-delà des autres espèces animales.113

Il est important de noter la relation de cause à effet évoquée dans la citation ci-dessus : Isındag souligne que la caractéristique principale de la maçonnerie est le rejet du théisme, c’est à dire, de la croyance en Allah. Et tout de suite après, il déclare "sur cette base" que la vie a surgi spontanément de la matière inanimée, qu’elle a subi l’évolution jusqu’à atteindre l’apparence des êtres humains.

Il est à noter qu’Isındag n’apporte aucune évidence scientifique pour appuyer la théorie de l’évolution. (Le fait qu’il n’y a pas d’évidence scientifique est suggéré par les mots sous-entendus "que nous ne pouvons connaître ou découvrir aujourd’hui"). La seule preuve que fournit Isındag sur la théorie de l’évolution est que la maçonnerie n’accepte pas le théisme.

En d’autres termes, les maçons sont des évolutionnistes, car ils n’acceptent pas l’existence d'Allah. C’est l’unique raison pour laquelle ils sont évolutionnistes.

Dans la constitution du "Grand Conseil de Turquie" organisée par les maçons turcs du 33eme degré, le scénario de l’évolution fut à nouveau mentionné et le refus par les maçons d’une explication créationniste fut exprimé en ces termes :

Au début des temps et d’après un processus inorganique, la vie organique est apparue. Afin de produire des organismes cellulaires, les cellules sont apparues groupées entre elles. Plus tard, l’intelligence se propagea considérablement, les êtres humains étaient nés. Mais d’où venaient-ils ? Nous nous interrogeons toujours. Fût-ce du soufflé d'Allah au dessus de la glaise ? Nous rejetons l’explication d’une forme de création anormale ; une forme de création qui exclut l’homme. Depuis que la vie et sa généalogie existent, nous devons suivre la ligne phylogénétique et nous devons ressentir, comprendre et reconnaître qu’une roue tourne et explique l’existence de ce grand acte appelé "le saut". Nous devons croire qu’il y a eu une phase de développement de grande activité, qui, à un moment donné, fit que la vie passa de cette phase à une autre.114

Le Faux Soutien Des Maçons À Haeckel

Lorsque l’on considère la littérature maçonnique, mis à part son attachement aveugle à la théorie de l’évolution, on est frappé par sa profonde ignorance. Par exemple, lorsque l’on examine les sources turques, on voit que les revendications évolutionnistes qui s’avérèrent fausses dans le premier quart du 20ème siècle sont encore défendues avec passion. L’une d’entre elles est l’histoire de Haeckel et sa théorie sur les embryons mentionnée dans presque toutes les publications maçonniques.

L’histoire concerne un biologiste allemand du nom d’Ernst Haeckel, qui était un ami proche et défenseur de Charles Darwin, l’un des plus célèbres supporteurs de la théorie de Darwin après la mort de ce dernier. De façon à établir la validité de la théorie, Haeckel a examiné les embryons de diverses créatures vivantes, et a proposé qu’ils se ressemblaient tous et que chacun passait par un mini processus d’évolution avant de naître. Pour soutenir cette affirmation, il a fait un certain nombre de comparaisons entre différents embryons et, dans la première moitié du 20ème siècle, il a ainsi persuadé de nombreuses personnes de la validité de la théorie de l’évolution.

Comme nous l’avons mentionné, les sources maçonniques donnent une grande importance à cette thèse de l’embryologie, qui est appelée "l’ontogenèse récapitule la phylogenèse". Maître Naki Cevad Akkerman, dans un article intitulé "Le Concept de la vérité et les principes de la maçonnerie" dans Mimar Sinan, appelle cette thèse une "loi", c’est-à-dire qu’il l’élève au rang de fait scientifique indiscutable. Il écrit :

… Nous considérons comme une loi naturelle très importante. C’est la formule proposée par Haeckel, "l’ontogenèse récapitule la phylogenèse". Si nous prenons un être humain en exemple, la signification de la loi est la suivante : les changements morphologiques et dans l’ordre et la fonction des organes que subit un être humain, de la première formation cellulaire dans le sein de sa mère jusqu’au moment de sa naissance et au cours de sa vie jusqu’à sa mort, ne sont rien d’autre qu’une récapitulation des changements qu’il a subi depuis le début de sa formation cellulaire initiale dans l’eau et la terre jusqu’à aujourd’hui.1

Maître Mason Selami Isindag a attaché également une grande importance à la théorie de Haeckel. Dans un article intitulé "les Doctrines maçonniques" il écrit : "Dans ses expériences, Darwin a montré que diverses espèces d’animaux se sont développées tout d’abord à partir d’une seule cellule et plus tard à partir d’une seule espèce." Il ajoute ensuite :

Haeckel a réalisé des études défendant toutes ces découvertes expérimentales. Il croyait que l’animal le plus simple, la monère, était devenu une créature organique vivante à partir d’éléments matériels non organiques. Il démontra qu’il existait une unité à la base de tout. Ce monisme est une combinaison de la matière et de l’esprit. Il y a deux aspects de la substance qui forment leur base. Ce que croit la maçonnerie est conforme à ces découvertes scientifiques et expérimentales.2

Dans un autre texte maçonnique, on se réfère à Haeckel comme à un "grand érudit", et sa thèse selon laquelle "l’ontogenèse récapitule la phylogenèse" apparaît comme une preuve de la théorie de l’évolution. 3

Cependant, l’Ernst Haeckel que les maçons voyaient comme un grand érudit était un imposteur qui falsifiait délibérément des découvertes scientifiques et la thèse qu’ils acceptaient comme une "loi" (l’ontogenèse récapitule la phylogenèse) est l’une des plus grandes supercheries dans l’histoire de la science.

Haeckel

Haeckel

Cette supercherie se retrouve dans les dessins d’embryons faits par Haeckel. De façon à démontrer la similarité entre les embryons des êtres humains, des poulets, des lapins, des salamandres, qui en réalité ne partagent aucune ressemblance les uns avec les autres, il a falsifié les dessins. Dans certains cas, il a sorti certains des organes des embryons, dans d’autres cas il a ajouté des organes. En outre, il a modifié la taille réelle des embryons dans une tentative de les montrer à la même taille. En bref, Haeckel a conduit cette altération de façon à fabriquer des preuves là où il n’y en avait pas. Journal scientifique appelé Science contenait un article dans son édition du 5 septembre 1997 qui affirmait :

En réalité (…) même des embryons étroitement liés tels que ceux des poissons, varient beaucoup dans leur apparence et leur développement… Il semble qu’ils (les dessins de Haeckel) soient sur le point de devenir une des plus célèbres contrefaçons de la biologie.4

Il est intéressant de constater que ce mensonge a été reconnu depuis de nombreuses années. Les dessins de Haeckel ont été montrés comme étant des faux déjà de son vivant (1910) et il l’avait reconnu. Dans un article publié dans l’American Scientist, on peut lire :

La loi biogénétique est sans doute aussi morte qu’un clou de porte… En tant que thème d’enquête théorique sérieuse, elle avait disparu dans les années vingt…5

Malgré cela, des évolutionnistes continuèrent à utiliser ces dessins pendant des décennies dans la seule intention de tromper les masses qui n’avaient aucune connaissance sur ce sujet.

Il n’existe qu’une seule raison pour laquelle les maçons considèrent la théorie de Haeckel comme étant une preuve pour la théorie de l’évolution et le voient comme un grand érudit : L’engagement des maçons pour la théorie de l’évolution ne se base pas sur leur passion pour la connaissance et la vérité, ainsi qu’ils le prétendent, mais, au contraire, sur leur ignorance.

1 Naki Cevad Akkerman, Mimar Sinan, no. 1, p.13

2 Selami Isindag, Masonluk Ö€retileri, Masonluktan Esinlenmeler, Istanbul, p.137

3 Selami Isindag, Din Aç›s›ndan Mason Ö€retisi, Akasya Tekamül Mahfili Publications, p.10

4 Elizabeth Pennisi, "Haeckel's Embryos: Fraud Rediscovered," Science, Septembre 5, 1997

5 Keith S. Thompson, "Ontogeny and Phylogeny Recaputilated", American Scientist, vol. 76, p. 273

On peut reconnaître là, le fanatisme maçonnique. Lorsque l’écrivain dit "qu’ils rejettent une forme de création excluant l’homme", il répète là le dogme de base de l’humanisme, que "un être humain est la plus haute créature qui soit", et il annonce que les maçons rejettent toute autre explication. Quand il dit, "une forme anormale de création", il fait allusion à l’intervention d'Allah dans la création des êtres vivants, rejetant à priori cette éventualité. (Pourtant, il est tout à fait anormal que les maçons acceptent sans étude ni expérience, l’idée illogique que la matière inanimée soit apparue et qu’elle ait généré de la vie sur la terre, y compris des êtres humains.) On notera d’après l’explication maçonnique, qu’il n’y a aucune preuve scientifique apportée. Les maçons ne disent pas, "l’évolution est prouvée, donc nous rejetons la théorie de la création". Ils sont simplement aveuglés par un fanatisme philosophique.

Les ouvrages maçonniques soutiennent cette doctrine. Le maître maçon, Selami Isındag, déclare que "mise à part la nature, aucune force ne nous guide, qui soit responsable de nos pensées et de nos actes". Il ajoute aussitôt "la vie est arrivée par une cellule simple et le stade de développement qu’elle a atteint aujourd’hui est le résultat de divers changements et évolutions".115 Plus tard, il résume ce que signifie la théorie de l’évolution pour les maçons :

D’un point de vue de l’évolution, les êtres humains ne sont pas différents des animaux. Quant à la création de l’homme et à son évolution, il n’y a pas de forces spécifiques, autres que celles auxquelles sont soumis les animaux.116

Cette affirmation montre clairement l’importance qu’attachent les maçons à la théorie de l’évolution. Leur but est de défendre l’idée que les êtres humains ne furent pas créés et de présenter leur propre philosophie humaniste et matérialiste comme une philosophie défendable. Et la seule méthode qui peut être utilisée pour rejeter l’idée que les êtres humains furent créés est la théorie de l’évolution. Donc, c’est pour cette raison que les maçons croient en la théorie de l’évolution et cherchent à la diffuser dans la société.

Cela montre bien que les maçons qui accusent constamment de dogmatisme ceux qui croient en Allah, sont eux-mêmes dogmatiques.

Dogmatisme Et Traditionalisme Maçonnique

Le dogmatisme signifie appuyer, aveuglément et avec insistance, un point de vue dont la validité ne peut pas être prouvée, à cause d'une certaine prédisposition psychologique. Une personne dogmatique n’étudie pas ou ne reconsidère pas quelque chose en laquelle elle croit, qu’il y ait une preuve ou non. Il l’accepte totalement et s’y attache fermement.

Les maçons et autres groupes antireligieux utilisent régulièrement le terme "dogmatique" en référence à ceux qui croient en Allah. Aujourd’hui, nous retrouvons souvent cette accusation. Par exemple, lors d’un débat portant sur la théorie de l’évolution, les évolutionnistes accuseront ceux qui ne considèrent pas leur théorie d’être des dogmatiques et s’auto déclareront des scientifiques en affirmant que la science n’a aucun intérêt pour les "dogmes".

Néanmoins, cette accusation est fausse. La croyance en l’existence d'Allah et du fait qu’Il a créé tous les êtres est une croyance soutenue par des preuves rationnelles et scientifiques. Il y a équilibre, ordre et organisation dans la nature ; et il est clair que cela fut établi de façon intelligente et délibérée.

C’est pour cela que le Coran appelle les êtres humains à découvrir les signes d'Allah et les invite à considérer cet équilibre, ordre et organisation, et recommande dans plusieurs versets, une réflexion sur les preuves de l’existence d'Allah au paradis comme sur la terre. Ces preuves indiquées dans le Coran sont prodigieuses, non seulement à propos de l’équilibre et de l’ordre dans l’univers, mais aussi l’adéquation du monde avec la vie humaine ; la structure des plantes, des animaux, du corps humain, des qualités spirituelles de l’être humain, en somme tout ce qui a été corroboré par la science moderne.

Le dogmatisme est plutôt une qualité de ceux qui refusent de considérer tout cela et rejettent Allah tout en continuant de défendre l’idée que l’univers existe par sa propre volonté et que les organismes vivants sont apparus par hasard. Les maçons sont un véritable exemple de ce point de vue. Malgré les preuves évidentes de l’existence d'Allah, ils préfèrent les ignorer, les rejeter, en faveur d’une philosophie humaniste et matérialiste.

Dans les Coran, Allah parle ainsi de ceux qui ont une telle mentalité :

Ne voyez-vous pas qu'Allah vous a assujetti ce qui est dans les cieux et sur la terre ? Et Il vous a comblés de Ses bienfaits apparents et cachés. Et parmi les gens, il y en a qui disputent à propos d'Allah, sans science, ni guidée, ni livre éclairant. Et quand on leur dit : "Suivez ce qu'Allah a fait descendre", ils disent: "Nous suivons plutôt ce sur quoi nous avons trouvé nos ancêtres." Est-ce donc même si le diable les appelait au châtiment de la fournaise ! (Sourate Luqman, 20-21)

Ces versets décrivent comment les impies, malgré le fait qu’ils voient les preuves de l’existence d'Allah, "argumentent au sujet d'Allah" et s’engagent dans une guerre contre Sa religion. C’est parce que ces athées suivent les pas de leurs pères, c’est-à-dire qu’ils s’empêtrent dans un traditionalisme aveugle.

Evidemment, comme nous l’avons observé depuis le début de ce livre, le traditionalisme définit très bien l’histoire et la philosophie de la maçonnerie.

En effet, le traditionalisme est un terme qui décrit tout à fait bien la maçonnerie, car elle n’est rien d’autre qu’une "organisation de traditions", dont les origines remontent à des milliers d’années à l’époque des premières communautés païennes. Elle suit aveuglément les traditions de l’Egypte ancienne des pharaons et leurs magiciens, des philosophes matérialistes de la Grèce antique, des hermétistes, des kabbalistes, des templiers et rosicruciens et des maçons qui les ont précédés.

Il est important de reconnaître ce traditionalisme. Au sein des loges maçonniques modernes, on utilise toujours des symboles et des termes vieux de milliers d’années. Bien que presque tous les maçons aient un niveau d’éducation élevé et occupent des postes à haut niveau dans la société, ils portent des épées d’or et tiennent dans leurs mains des crânes, murmurent un langage dans un vieil égyptien, debout devant des colonnes identiques aux temples de l’Egypte ancienne, vêtus de tabliers argentés, de gants blancs et de bien d’autres costumes étranges et prononcent de grands serments. Si une personne, ignorant tout de la maçonnerie, est amenée dans l’une de ses loges, elle pensera sûrement qu’elle est en train de visiter un plateau de tournage d’une comédie et aura peut-être du mal à contenir son rire quand elle verra les maçons, au cours de la cérémonie d’initiation, un bandeau sur les yeux, marcher en rond, pieds nus. Mais les maçons qui vivent dans leur monde secret, considèrent normales ces étranges cérémonies et trouvent une satisfaction psychologique dans l’atmosphère mystique de leur loges. Une fois ces cérémonies achevées, ils s’assoient et discutent les uns avec les autres au sujet de leurs croyances comme "les atomes ont un esprit et se regroupent pour donner forme aux organismes vivants", ou bien "le monde a atteint son équilibre grâce à l’intelligence cachée dans le magma" ou encore "la mère nature nous a parfaitement créés", et d’autres mythes encore. Toute cette mascarade mise en scène dans le but de préserver la tradition est tout à fait irraisonnée. L’incroyable, c’est qu’un tel système d’idées puisse encore survivre et être soutenu.

La maçonnerie est la continuation du traditionalisme borné

La maçonnerie est la continuation du traditionalisme borné. La maçonnerie moderne conserve les mêmes croyances superstitieuses que ses "soeurs" ont défendues de façon aveugle pendant des siècles.

L’attachement aveugle des maçons pour leurs traditions montre clairement l’importance considérable qu’ils apportent à l’idée des "repères". Un repère est un lieu ou objet qui symbolise quelque chose ayant une importance ou signification historique. Dans le langage maçonnique, les repères sont des règles inchangées qui ont été transmises depuis la fondation de l’organisation. Pourquoi n’ont-elles pas changé ? Les maçons apportent une réponse intéressante à cette question. En 1992, un article publié dans Mimar Sinan déclare :

Les repères de la maçonnerie sont de très vieilles lois, transmises au fil du temps de génération en génération. Personne ne sait quand elles firent leur apparition et personne n’a le droit de les modifier ou de les annuler. Il existe les lois écrites et orales de la société. Les lois orales s’apprennent uniquement des rituels et des rites des loges. Il existe six lois écrites, d’abord publiées en 1723 dans la Constitution anglaise et parues sous le titre "Les obligations des francs-maçons."117
Une expression du traditionalisme maçonnique

Une expression du traditionalisme maçonnique: des symboles qui n’ont pas changé depuis des siècles.

Observons ces mots de plus près. Il existe une organisation appelée maçonnerie. Des siècles durant, les membres de cette organisation ont suivi un nombre de lois dont nous ignorons les origines. En outre, ils sont tout à fait déterminés à ce que personne ne change ces lois. Aucun d’entre eux, ne vient demander pourquoi ils les appliquent toujours !... Et dans l’intérêt de conserver ces lois, ils ignorent volontiers les découvertes scientifiques et leurs conclusions logiques. Est-il possible qu’une telle société suive la voie de la "raison" et de la "science" ?

maçonnique

Les règles qui ont été acceptées comme la constitution maçonnique ont été conservées sans changement pendant des siècles.

Un autre passage de l’article cité ci-dessus, déclare littéralement qu’un maçon doit obéir aux lois sans poser de question.

A mon avis, un repère fait partie de la maçonnerie depuis tellement longtemps, que je n’ai jamais été curieux quant à ses origines dans la loge ou dans le cadre de mes activités de franc-maçon. Je ne parviens pas à analyser pourquoi je devrais en ressentir le besoin, parce que je pense que si l’on ne touche pas la structure de la franc-maçonnerie, alors celle-ci durera… Ça ne me demande pas trop d’effort.118

Comment une organisation composée de partisans qui croient et se conforment à ces lois, dont les origines n’éveillent même pas leur curiosité, peut elle être considérée comme raisonnable ?...

Bien sûr, la revendication maçonnique prétendant être basée sur la raison et la science est complètement trompeuse. Malgré l’usage continuel d’expressions sur la raison et la science, eux aussi comme bien d’autres matérialistes, défendent avec insistance, une philosophie dépourvue de logique et de preuve scientifique et se détournent des réalités que la science a découvertes. Pour l’essentiel, c’est cet attachement aveugle pour leurs traditions qui a mené les maçons à une telle erreur, voire à un réel envoûtement.

Ceci montre que l’enseignement de la maçonnerie est trompeur. Les gens s’éloignèrent de leur croyance en Allah, tombant dans la superstition à force de poursuivre des lois non fondées, des mythes et des légendes. Ce que le Coran nous dit à propos des païens de Saba, qui abandonnèrent Allah pour se prosterner devant le soleil, est également valable pour la maçonnerie :

Je l'ai trouvée, elle et son peuple, se prosternant devant le soleil au lieu d'Allah. Le diable leur a embelli leurs actions, et les a détournés du droit chemin, et ils ne sont pas bien guidés." (Sourate an-Naml, 24)

Les maçons rejettent la religion d'Allah au profit d’une doctrine dépassée qu’ils élaborent avec des symboles dorés et des éléments mystiques.

En outre, non contents de rejeter Allah, ils combattent Sa religion, un combat dans lequel ils se sont engagés depuis très longtemps.

armed candelabra

NOTES

94 Mason Dergisi, no. 48-49, p. 67

95 Mason Dergisi, no. 48-49, p. 67

96 Dr. Selami Isindag, Kurulusundan Bugune Masonluk ve Bizler, Masonluktan Esinlenmeler, Istanbul 1977, pp. 274-275

97 Dr. Selami Isindag, Kurulusundan Bugune Masonluk ve Bizler, Masonluktan Esinlenmeler, Istanbul 1977, pp. 274-275

98 Pocock, dans ; Edmund Burke, Reflections on the Revolution in France, ed. J. G. A. Pocock, Indianapolis: Hackett Publishing Company, 1987, pp. 33-38

99 Desmond King-Hele, Doctor of Revolution: The Life and Times of Erasmus Darwin, Faber & Faber, Londres, 1977, p. 361

100 Henry Morris, The Long War Against God, p. 178

101 William R. Denslow, 10,000 Famous Freemasons, vol. I. Macoy Publishing & Macoy Supply Co., Inc. Ricmond, Virginia, 1957, p. 285

102 William R. Denslow, 10,000 Famous Freemasons, vol. I. Macoy Publishing & Macoy Supply Co., Inc. Ricmond, Virginia, 1957, p. 285

103 Henry Morris, The Long War Against God, p. 198. L'Ordre des Illuminati fondé en Bavière, en Allemagne, en 1776, était une sorte de loge maçonnique. Le fondateur des Illuminati, Dr. Adam Weishaupt, était juif. Il avait énuméré les objectifs de l'Ordre comme il suit : 1- Abolir toutes les monarchies et les gouvernements réguliers, 2- Abolir la propriété privée et l'héritage, 3- Abolir la vie de famille et l'institution du mariage et établir un système d'enseignement communautaire pour les enfants, 4- Abolir toutes les religions. (voir, Eustace Mullins, The World Order: Our Secret Rulers, p. 5 ; Lewis Spence, The Encyclopedia of the Occult, p. 223)

104 Henry Morris, The Long War Against God, Master Books, avril 2000, p. 198

105 Pape Léon XIII, Humanum Genus, "Encyclique sur la franc-maçonnerie," promulguée le 20 avril 1984

106 Henry Morris, The Long War Against God, p. 60

107 Pour la maçonnerie d'Huxley, voir (Albert G. Mackey. "Charles Darwin and Freemasonry." An Encyclopedia of Freemasonry, New York: The Masonic History Company, 1921, Vol. III.) La Société Royale, ou d'après son nom complet la Société Royale de Londres pour le développement de la connaissance naturelle a été fondée en 1662. Tous les membres de la Société sans exception étaient des maçons. Voir John J. Robinson, Born in Blood, p. 285

108 Pour le support accordé par la Société Royale à Charles Darwin, voir Henry Morris, The Long War Against God, pp. 156-57

109 Anton Pannekoek, Marxism and Darwinism, traduit par Nathan Weiser. Transcrit pour Internet par Jon Muller, Chicago, Charles H. Kerr & Company Co-operative Copyright, 1912 by Charles H. Kerr & Company, (http://www.marxists.org/archive/pannekoe/works/1912-dar.htm)

110 Dr. Selami Isindag, "Bilginin Gelismesinde Engeller ve Masonluk", 1962 Bulletin annuel de la Grande Loge turque des Franc-maçons acceptés p. 44

111 Francis Darwin, Life and Letters of Charles Darwin, vol. II, de Charles Darwin à J. Do Hooker, 29 mars 1963

112 Fred Hoyle, Chandra Wickramasinghe, Evolution from Space, p.130

113 Dr. Selami Isindag, Evrim Yolu, Istanbul 1979, p. 141

114 P. M. Giovanni, Turkiye Fikir ve Kultur Dernegi E. ve K. S. R. Sonuncu ve 33. Derecesi Turkiye Yuksek Surasi, 24. Konferans, Istanbul, 1973, p. 107

115 Dr. Selami Isindag, Sezerman Kardes VI, Masonluktan Esinlenmeler, Istanbul 1977, p. 78

116 Dr. Selami Isindag, "Masonluk Ogretileri", Masonluktan Esinlenmeler, Istanbul 1977, p. 137

117 Tanju Koray, Mimar Sinan, 1992, no : 85, p. 46

118 Tanju Koray, Mimar Sinan, 1992, no : 85, p. 49

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  • Introduction
  • Des templiers a l'egypte antique
  • L'histoire cachee de la kabbale
  • L'humanisme revisite
  • Le materialisme revisite
  • La theorie de l'evolution revisitee
  • La guerre maçonnique contre la religion
  • Conclusion