Des Templiers A L'egypte Antique

Les Croises

L’idée commune pour la plupart des historiens est que les origines de la franc-maçonnerie remonteraient au temps des croisades. En réalité, bien que la maçonnerie n’ait été établie et reconnue officiellement en Angleterre qu’au début du 18ème siècle, les racines de cette organisation remontent aux croisades au 12ème siècle. On trouve au cœur de cette chronique bien connue l’ordre des croisés, les Chevaliers du Temple ou les templiers.

Six ans avant cet ouvrage, notre livre, intitulé Le Nouvel ordre maçonnique, a examiné en détail l’histoire des templiers. Pour cette raison, nous n’en ferons ici qu’un simple résumé. Car, à mesure que nous analyserons les racines de la maçonnerie et l’influence qu’elle a eue sur le monde, nous découvrirons le sens de la "franc-maçonnerie mondiale".

Peu importe l’insistance de certains à dire que les croisades étaient bel et bien des expéditions militaires entreprises au nom de la foi chrétienne ; fondamentalement, elles étaient motivées par l’obtention de richesses matérielles. A une époque où l’Europe connaissait une pauvreté et une misère extrêmes, la prospérité et la richesse de l'Orient, particulièrement du monde musulman au Moyen Orient, attira les européens. Ce penchant revêtit un aspect religieux et s’orna des symboles du Christianisme, bien, qu’en réalité, les croisades trouvaient leur origine dans l’appât du gain. Telle fut la raison du revirement brusque des valeurs ancestrales de paix des chrétiens d’Europe, au début de leur histoire, vers l’agression militaire.

Pape Urbain II

Les racines de la maçonnerie remontent aux croisades contre les musulmans commencées par le Pape Urbain II.

Le fondateur des croisades a été le Pape Urbain II. Il convoqua le Concile de Clermont en 1095, au cours duquel l’ancienne doctrine pacifiste des chrétiens fut abandonnée. Un appel à la guerre sainte fut lancé dans le but d’arracher les terres saintes des mains des musulmans. Suivant le concile, une armée gigantesque fut formée, composée à la fois de soldats de carrière et de dizaines de milliers de conscrits.

Les historiens pensent que le projet d'Urbain II était poussé par son désir de contrecarrer la candidature d’un rival à la papauté. En outre, alors que les rois, les princes, les aristocrates européens et d’autres accueillirent l’appel du Pape avec enthousiasme, leurs intentions étaient prosaïques. Comme l’indique Donald Queller de l’Université d’Illinois, "les chevaliers français étaient en quête de terres. Les marchands italiens espéraient étendre leur commerce aux ports du Moyen-Orient... Un grand nombre de pauvres rejoignirent les expéditions seulement pour échapper aux difficultés de leurs vies."1 En chemin, cette masse cupide massacra de nombreux musulmans, et même des juifs, dans l’espoir de trouver de l’or et des joyaux. Les croisés ouvraient même le ventre de leurs victimes pour y trouver l’or et les pierres précieuses que celles-ci auraient pu avaler avant de mourir. La cupidité des croisés était si grande qu’ils n’eurent aucun scrupule à mettre à sac la ville chrétienne de Constantinople (Istanbul) pendant la Quatrième Croisade, où ils arrachèrent même les feuilles d’or des fresques chrétiennes de la basilique Sainte Sophie.

Jérusalem

Les croisés firent des ravages à Jérusalem. Les gravures médiévales montrées ci-dessus dépeignent certaines scènes d’horreur.

Au bout d’un long et difficile périple, et le pillage et massacre de nombreux musulmans, ce groupe bariolé, appelé les croisés, arriva à Jérusalem en 1099. Lorsque la ville tomba après un siège de presque cinq semaines, les Croisés s’y installèrent. Ils atteignirent un niveau de sauvagerie rarement égalé dans le monde. Tous les musulmans et les juifs dans la ville passèrent au fil de l’épée. D’après les mots d’un historien : "Ils tuèrent tous les sarrasins et les turcs qu’ils trouvèrent... homme ou femme."2 Un des croisés, Raymond d’Agiles, se vanta de cette violence :

(...) On put voir dès lors des choses admirables. Parmi les sarrasins, les uns étaient frappés de mort, ce qui était pour eux le sort le plus doux ; d’autres percés de flèches se voyaient forcés de s’élancer du haut des tours ; d’autres encore, après avoir longuement souffert, étaient livrés aux flammes et consumés par elles. On voyait dans les rues et sur les places de la ville des monceaux de têtes, de mains et de pieds. Les hommes de pied et les chevaliers ne marchaient de tous les côtés qu’à travers les cadavres. Mais tout cela n’était encore que peu de chose, si nous en venons au temple de Salomon, où les sarrasins avaient coutume de célébrer les solennités de leur culte… Il suffit de dire que dans le temple et dans le portique de Salomon, ils marchaient à cheval dans le sang jusqu’aux genoux des cavaliers et jusqu’à la bride du cheval.3

En deux jours, les croisés tuèrent quelques 40.000 musulmans de la plus effroyable manière.4Ils proclamèrent ensuite Jérusalem leur capitale et établirent un royaume latin s’étendant des frontières de la Palestine à Antioche.

Plus tard, les croisés partirent en guerre pour maintenir leur position au Moyen Orient. Afin de maintenir l’état qu’ils avaient fondé, il était nécessaire de l’organiser. Dans ce but, ils créèrent des ordres militaires, qui n’avaient jamais existé auparavant. Les membres de ces ordres venaient d’Europe jusqu’en Palestine et vivaient dans une sorte de monastère où ils recevaient un entraînement militaire afin de combattre les musulmans.

Les croisés

Les croisés passèrent par l’épée tous ceux qui vivaient dans le pays qu’ils avaient conquis.

Un de ces ordres, en particulier, était différent des autres. Il subit une transformation qui influencera le cours de l’histoire. C’était l’Ordre du Temple et ses membres étaient appelés les templiers.

Les Templiers

Les templiers ou, sous leur nom complet, les Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon, furent fondés en 1119, c’est-à-dire 20 ans après la prise de Jérusalem par les croisés. Les fondateurs de l’ordre étaient deux chevaliers français, Hugues de Payns et Geoffroy de Saint-Omer. Au départ, l’ordre comptait 9 membres, mais s’agrandissait régulièrement. Leur nom fait référence au Temple de Salomon, car ils choisirent pour base la montagne du temple où se trouvaient les ruines de ce dernier. Sur ce même emplacement se trouvait le Dôme du Rocher (Qubbat as-Sakhrah).

Les templiers se nommèrent "pauvres chevaliers", mais en peu de temps, ils devinrent très riches. Les pèlerins chrétiens, venus d’Europe jusqu’en Palestine, étaient entièrement sous le joug de cet ordre, et c’est grâce à leur argent qu’ils s’enrichirent. De plus, ils établirent pour la première fois un système de chèques et de crédit, semblable à celui d’une banque. D’après les auteurs britanniques, Michael Baigent et Richard Leigh, ils établirent une sorte de capitalisme moyenâgeux, et pavèrent le chemin pour le système banquier moderne avec leurs transactions à intérêt.5

Les templiers furent les principaux responsables des attaques des croisés et du meurtre des musulmans. C’est pourquoi, le commandeur suprême musulman Saladin, qui vainquit l’armée des croisés en 1187, à la bataille de Hattin, et qui plus tard délivra Jérusalem, exécuta les templiers pour les meurtres qu’ils avaient commis, alors même qu’il avait pardonné un grand nombre de chrétiens. Malgré la perte de Jérusalem et les nombreux morts et blessés déplorés, les templiers existaient toujours. De plus, malgré la diminution progressive de la présence chrétienne en Palestine, leur puissance en Europe se renforçait, et en commençant par la France, puis dans d’autres pays, ils devinrent un état dans l’état.

Les templiers

Les templiers développèrent une foi païenne la faisant passer pour chrétienne.

Il va sans dire que leur puissance politique inquiétait les monarques européens. Mais un autre aspect des templiers mettait également mal à l’aise le clergé : l’ordre s’était progressivement éloigné de la foi chrétienne, et lors de son séjour à Jérusalem, avait adopté des doctrines mystiques étranges. Des rumeurs racontaient qu’ils organisaient d’étranges rites pour donner forme à ces doctrines.

Ainsi, en 1307, le Roi de France, Philippe Le Bel, décida de faire arrêter tous les membres de l’ordre. Certains réussirent à s’échapper, mais la plupart d’entre eux furent arrêtés. Le pape Clément V se joignit également à cette purge. S’ensuit une longue période d’interrogatoires et de procès, au cours desquels de nombreux templiers reconnurent avoir nourri des croyances hérétiques, rejeté la foi chrétienne et insulté Jésus dans leurs messes. Enfin, les responsables des templiers, appelés "grands maîtres", à commencer par le plus important d’entre eux, Jacques de Molay, maître du Temple élu en 1293, furent exécutés en 1314 par ordre de l’Eglise et du Roi. La majorité d’entre eux furent emprisonnés, et l’ordre dispersé et officiellement dissous.

Les templiers

Les templiers fuyant l’Eglise, furent recueillis par le Roi d’Ecosse, Robert 1er Bruce

Certains historiens ont tendance à présenter le procès des templiers comme un complot ourdi par le Roi de France et à considérer les chevaliers innocents des accusations portées. Mais, cette interprétation échoue bien sous plusieurs aspects. Nesta H. Webster, la célèbre historienne britannique aux connaissances approfondies sur l’histoire occulte, analyse ces aspects dans son livre, Secret Societies and Subversive Movements. D’après elle, la tendance à absoudre les templiers des hérésies qu’ils confessèrent pendant les procès est injustifiée. Premièrement, au cours des interrogatoires, malgré les allégations habituelles, tous les templiers ne furent pas torturés.

Les guerriers

Les guerriers et les banquiers: un livre sur les templiers

En outre, les confessions des chevaliers semblent-elles être le fruit de la pure imagination des hommes sous la torture ? Il est assurément difficile de croire que les comptes-rendus détaillés de la cérémonie d’initiation faits par des hommes répartis dans différents pays, tous semblables les uns aux autres, mais formulés différemment, soient de pures inventions. Si les victimes avaient été forcées d’inventer, elles se seraient sûrement contredites entre elles, auraient hurlé dans leur agonie que toutes sortes de rites extravagants et invraisemblables avaient lieu dans le seul but de satisfaire les demandes de leurs interlocuteurs. Mais tel ne fut pas le cas, chacune d’entre elles semblent décrire la même cérémonie plus ou moins intégralement, avec des caractéristiques propres à la personnalité du narrateur, et dans l’ensemble, toutes les histoires concordent.6

Quoi qu’il en soit, le procès des templiers se solda par la fin de l’ordre. Mais, bien que l’ordre cessât "officiellement" d’exister, il ne disparut pas réellement. Au cours des arrestations soudaines de 1307, certains templiers s’échappèrent en réussissant à brouiller les pistes. D’après une thèse s’appuyant sur différents documents historiques, un nombre important de templiers se réfugia dans le seul royaume européen qui ne reconnaissait pas l’autorité de l’Eglise catholique au 14ème siècle, l’Ecosse. Ils s’y réorganisèrent sous la protection du Roi d’Ecosse, Robert 1er Bruce. Quelques temps plus tard, ils découvrirent un moyen pratique de camouflage grâce auquel ils poursuivirent leur existence clandestine : ils infiltrèrent la plus importante guilde des Îles Britanniques médiévales : la loge des maçons, pour finir par en prendre le contrôle.7

La loge des maçons changea de nom au début de l’ère moderne, et se nomma "Loge maçonnique". Le Rite écossais est la plus ancienne branche maçonnique et remonte au début du 14ème siècle, aux templiers réfugiés en Ecosse. Les noms donnés aux plus hauts degrés du Rite écossais correspondent aux titres attribués des siècles plus tôt aux chevaliers de l’ordre des templiers. Ils sont toujours utilisés de nos jours.

Bref, les templiers n’ont pas disparu, mais leur philosophie, leurs croyances et leurs rituels perdurent sous la forme de la franc-maçonnerie. Cette thèse est soutenue par une pléthore de preuves historiques, et est admise aujourd’hui par un grand nombre d’historiens occidentaux, qu’ils soient francs-maçons ou non. Dans notre livre, Le Nouvel ordre maçonnique, nous avons examiné en détail ces preuves.

Les magazines publiés par les maçons pour leurs propres membres font souvent allusion à cette thèse qui établit que la maçonnerie remonte aux templiers. Les francs-maçons admettent volontiers cette théorie. Un de ces magazines, intitulé Mimar Sinan (publication des francs-maçons turcs) décrit la relation entre l’Ordre des templiers et la franc-maçonnerie en ces termes :

Le magazine Mimar Sinan, publication maçonnique turque

Le magazine Mimar Sinan, publication maçonnique turque privée destinée à ses propres membres.

En 1312, lorsque le Roi de France, sous la pression de l’Eglise, abolit l’Ordre des templiers et donna leurs biens aux Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, les activités des templiers ne cessèrent point. La grande majorité des templiers trouva refuge dans les loges de francs-maçons existant en Europe à cette époque. Le chef des templiers, Mabeignac, avec d’autres membres, trouva refuge en Ecosse, déguisé en maçon sous le nom de Mac Benach. Le Roi d’Ecosse, Robert 1er Bruce, les accueillit et les laissa jouer une influence importante sur les loges maçonniques en Ecosse. Par conséquent, les loges écossaises acquirent une importance considérable en termes d’art et d’idées.

Aujourd’hui, les francs-maçons prononcent le nom Mac Benach avec considération. Les maçons écossais, qui héritèrent de l’héritage des templiers, le ramenèrent en France des années plus tard et y établirent la base du rite connu sous le nom de Rite écossais.8

A nouveau, Mimar Sinan offre grande quantité d’informations sur la relation entre les templiers et la franc-maçonnerie. Dans un article intitulé, "templiers et francs-maçons", il déclare que "les rituels de la cérémonie d’initiation de l’Ordre des Templiers sont semblables à ceux de la franc-maçonnerie actuelle."9 D’après le même article, comme dans la maçonnerie, les membres de l’Ordre des Templiers s’appelaient mutuellement "frères".10 A la fin de l’article, on peut lire :

L’Ordre des Templiers et l’organisation maçonnique se sont mutuellement influencés à un degré évident. Même les rituels des corporations sont si semblables qu’ils ont été copiés des templiers. A cet égard, les maçons se sont dans une large mesure identifiés aux templiers et on peut dire que ce qui est considéré comme l’ésotérisme (secret) maçonnique originel est en grande partie l’héritage des templiers. Pour résumer, comme nous l’avons dit dans le titre de cet essai, le point de départ de l’ordre de l’art royal et du trait initiatique-ésotérique de la franc-maçonnerie relève des templiers et son point final des francs-maçons.11

Pour conclure, nous estimons qu’il est évident que les racines de la franc-maçonnerie remontent à l’Ordre des Templiers et que les maçons ont adopté la philosophie de cet ordre. Les maçons eux-mêmes le reconnaissent. Mais assurément, ce qui compte le plus pour nous, c’est la nature de cette philosophie. Pourquoi les templiers ont-ils abandonné le Christianisme pour devenir un ordre hérétique ? Qu’est-ce qui les a conduit jusque là ? Pourquoi ont-ils connu un tel changement à Jérusalem ? Par l’entremise de la maçonnerie, quel a été l’effet sur le monde de cette philosophie adoptée par les templiers ?

Les Templiers Et La Kabbale

Un livre écrit par deux maçons, Christopher Knight et Robert Lomas, intitulé The Hiram Key (La clé d’Hiram) révèle certains faits importants sur les origines de la franc-maçonnerie. D’après ces auteurs, il est évident que la maçonnerie est la continuation des templiers. Les auteurs examinent par ailleurs les origines des templiers.

Selon leur thèse, les templiers connurent un changement considérable alors qu’ils étaient à Jérusalem. A la place du Christianisme, ils adoptèrent d’autres doctrines. Le secret qu’ils découvrirent dans le Temple de Salomon à Jérusalem, dont ils pensaient fouiller les ruines, est à l’origine de ce changement. Ils expliquent que les templiers utilisaient leur soi-disant rôle de protecteur des pèlerins chrétiens qui se rendaient en Palestine comme prétexte, mais que leur véritable objectif était bien différent :

... Il n’y a aucune preuve que ces templiers ne protégèrent jamais les pèlerins, mais d’un autre côté, nous allions bientôt découvrir qu’il existe des preuves probantes qu’ils entreprirent des fouilles sous les ruines du temple d’Hérode…12

Un Temple Alafois Templier Etmaçonnique

Lachapelle De Rosslyn

L’Eglise connue sous le nom de "Chapelle de Rosselyn" près d’Edimbourg en Ecosse est reconnue comme étant un symbole des croyances païennes hérétiques des templiers. Au cours de la construction de ce bâtiment, les maçons et les rosicruciens, successeurs des templiers, furent embauchés et décorèrent toute la chapelle avec des symboles représentant leur philosophie païenne.

Dans une publication de la maçonnerie turque, le magazine Mimar Sinan, les origines maçonniques et les éléments païens de la Chapelle sont décrits en ces termes :

La preuve la plus convaincante de l’unité des templiers et des maçons en Ecosse est le château et la chapelle du village de Rosslyn, situé à 10 km au sud d’Edimbourg et à 15 km de l’ancien centre templier de Balantrodoch. Les templiers ont vécu dans cette région et dans ce château plus particulièrement après 1312 sous la protection des Barons de Sinclair

… La chapelle fut construite entre 1446-48 par Sir William Sinclair qui était l’un des nobles les plus proéminents de l’époque en Ecosse et même en Europe. Les maçons et les rosicruciens travaillèrent à la construction. L’architecte en chef de l’oeuvre était le Grand Maître Templier Sir William Sinclair qui amena des architectes maçons itinérants et des tailleurs de pierre de tous les coins d’Europe. De nouvelles maisons furent construites dans le village voisin de Rosslyn et une loge fut ouverte…

La Chapelle Roselyn
Le plan et la décoration de la chapelle sont uniques. Il n’existe pas d’autre exemple en Ecosse ni même en Europe. Elle a parfaitement capturé l’atmosphère du temple d’Hérode et chacune de ses parties a été décorée de symboles maçonniques. Parmi les symboles, il y a des reliefs sur les murs et des arches illustrant les têtes d’Hiram et de son meurtrier, un relief d’une cérémonie initiatique, les clés de voûte des arches et des compas. A part le fait que la chapelle ait été construite dans un style nettement païen avec des éléments architecturaux égyptiens, hébreux, gothiques, normands, celtiques, scandinaves, templiers et maçonniques, et qu’elle contienne de très riches exemples d’oeuvres en pierre, un de ses aspects les plus intéressants est que les sommets des colonnes sont décorés avec des motifs de cactus et de maïs, en plus
La Chapelle Roselyn

La Chapelle Roselyn aujourd’hui et un exemple de ses symboles païens.

Il y a tant d’éléments décoratifs païens dans la chapelle, qu’un prêtre relatant le baptême du Baron de Rosselyn qu’il avait officié en 1589 se plaignit, "du fait que la chapelle est remplie d’idoles païens, il n’y a pas de place appropriée pour y administrer le sacrement. Le 31 août 1592, à cause de la pression exercée sur le Baron Olivier Sinclair de Rosselyn, l’autel de style païen de la chapelle fut détruit. (Tamer Ayan, "The Oldest Known Masonic Institution-the Scottish Royal Order", Mimar Sinan, 1998, no.110, pp.18-19)

Les auteurs de The Hiram Key ne furent pas les seuls à trouver des preuves de ces fouilles. L’historien français Gaétan Delaforge soutient la même théorie:

Les neuf chevaliers avaient pour véritable mission d’entreprendre des fouilles de la zone dans le but d’acquérir certains manuscrits et reliques, renfermant l’essence des traditions secrètes du Judaïsme et de l’Egypte antique.13

A la fin du 19ème siècle, Charles Wilson des Royal Engineers entama des fouilles archéologiques dans Jérusalem. Il en vint à la conclusion que les templiers étaient entrés dans Jérusalem pour étudier les ruines du temple. Wilson découvrit des traces de fouilles et d’excavation sous les fondations du temple et en déduit qu’elles avaient été faites avec des outils appartenant aux templiers. Ces objets sont toujours dans la collection de Robert Brydon, détenteur d’archives complètes sur les templiers.14

The Hiram Key, La clé d’Hiram

The Hiram Key (La clé d’Hiram) : des pharaons, des francs-maçons et la découverte des parchemins secrets de Jésus

Les auteurs de The Hiram Key argumentent que ces excavations des templiers ne furent pas vaines ; que l’ordre découvrit à Jérusalem certaines reliques qui les amenèrent à concevoir le monde de manière différente. En outre, de nombreux chercheurs partagent la même opinion. Quelque chose a dû pousser les templiers, en dépit de leur christianisme initial et des racines chrétiennes de leur pays natal, à adopter un système de croyances et une philosophie complètement différente de celle du christianisme, à célébrer des messes hérétiques et à procéder à des rituels de magie noire.

D’après les positions communes de nombreux chercheurs, ce "quelque chose" était la Kabbale.

Le mot Kabbale signifie "tradition orale". Les encyclopédies et les dictionnaires la définissent comme une branche ésotérique et mystique de la religion juive. D’après cette définition, la Kabbale enquête sur le sens caché de la Thora et d’autres écrits religieux juifs. Mais, en y regardant de plus près, nous découvrons que la réalité est bien différente. Nous en sommes venus à la conclusion que la Kabbale est une tradition enracinée dans l’idolâtrie païenne ; qui existait avant la Thora et s’est répandue dans le judaïsme après que la Thora fut révélée.

Ces données intéressantes sur la Kabbale sont expliquées par une source tout aussi intéressante. Murat Ozgen, franc-maçon turc, soutient l’argument suivant dans son livre, Masonluk Nedir ve Nasildir? (Qu’est-ce que la franc-maçonnerie et à quoi ressemble-t-elle ?) :

On ne sait pas exactement d’où vient la Kabbale et comment elle s’est développée. Il s’agit du nom générique d’une philosophie unique, ésotérique et mystique à la teneur métaphysique, plus particulièrement liée à la religion juive. Elle est considérée comme le mysticisme juif, mais certains des éléments qu’elle renferme démontrent qu’elle a été élaborée bien avant la Thora.15

L’historien français, Roger Gougenot des Mousseaux, explique que la Kabbale est en réalité plus ancienne que le Judaïsme.16

L’historien juif, Theodore Reinach, indique que la Kabbale est un "poison subtil qui pénètre dans les veines du judaïsme et l’infecte entièrement".17

Salomon Reinach qualifie la Kabbale de "l’une des pires aberrations que l’esprit humain ait conçue".18

Kabbale

Kabbale

Bien que la Kabbale se soit développée à l’intérieur du Judaïsme, elle dépend de sources qui lui sont extérieures. La Kabbale a surgi des croyances païennes de l’Egypte antique et de la Mésopotamie.

Si Reinach affirme que la Kabbale est "l’une des pires aberrations que l’esprit humain ait conçue", c’est en raison du lien important de cette doctrine avec la magie. Pendant des milliers d’années, la Kabbale a été l’une des pierres angulaires de toutes sortes de rituels magiques. Il est d’avis que les rabbins qui étudient la Kabbale possèdent des pouvoirs magiques considérables. D’autre part, de nombreux non juifs ont été influencés par la Kabbale et ont tenté de pratiquer la magie en se servant de ses doctrines. Les tendances ésotériques qui prirent place en Europe à la fin du Moyen Age, particulièrement telles qu’elles furent pratiquées par les alchimistes, ont pour origine, et ce dans une large mesure, la Kabbale.

Ce qui est étrange, c’est que le Judaïsme est une religion monothéiste, provenant de la révélation de la Thora à Moïse (psl). Mais, au sein de cette religion on trouve une tradition appelée la Kabbale qui adopte les pratiques de base de la magie interdites par la religion. Ce qui fournit les preuves de ce que nous présentions plus haut et démontre que la Kabbale est en réalité un élément qui a pénétré le judaïsme de l’extérieur.

Le Monde Obscur De La Kabbale

kabbale

L’historien Théodore Reinach décrit la Kabbale comme "un poison subtil qui entre dans les veines du Judaïsme et l’infecte complètement."

Salomon Reinach définit laKabbale comme "l’une des pires aberrations de la pensée humaine". Ces images des travaux kabbalistes modernes reflètent le monde obscur de la Kabbale.

Mais, quelle est à la source de cet élément ?

D’après le spécialiste en historie judaïque Antoine Fabre d’Olivet, elle vient de l’Egypte antique : Selon cet auteur, les origines de la Kabbale remontent à l’Egypte antique. La Kabbale est une tradition apprise par certains des chefs israélites de l’Egypte antique et transmise de bouche à oreille de génération en génération.19

C’est pourquoi il est nécessaire d’examiner l’Egypte antique pour trouver les origines de la chaîne Kabbale – templiers - franc-maçonnerie.

Les Magiciens De L'egypte Antique

L’Egypte antique des pharaons est une des plus anciennes civilisations du monde. Mais aussi l’une des plus oppressives. Les magnifiques monuments hérités de l’Egypte antique, les pyramides, les sphinx et les obélisques, furent construits par des centaines de milliers d’esclaves, qui se tuaient à la tâche, sous les coups de fouet et la faim. Les pharaons, les souverains absolus d’Egypte, souhaitaient être représentés comme des dieux et vénérés par leur peuple.

Une des sources de connaissance sur l’Egypte antique est leurs propres inscriptions. Elles furent découvertes au 19ème siècle, et après un travail acharné, l’alphabet égyptien fut déchiffré, faisant la lumière sur de nombreuses informations sur ce pays. Mais, étant donné que ces inscriptions furent écrites par les historiens officiels, elles regorgent de comptes-rendus tendancieux conçus pour faire la louange de la nation.

Pour nous, bien sûr, la meilleure source de connaissance sur ce sujet est le Coran.

Dans le Coran, dans l’histoire de Moïse, d’importantes informations sur l’organisation égyptienne nous sont fournies. Les versets révèlent qu’il existait deux foyers principaux de pouvoir en Egypte : le pharaon et son conseil privé. Ce conseil exerçait une influence considérable sur le pharaon ; les pharaons les consultaient souvent et de temps à autre, suivaient leurs recommandations. Les versets cités ci-dessous révèlent l’influence qu’avait ce conseil sur le pharaon :

Et Moïse dit : "O Pharaon, je suis un Messager de la part du Seigneur de l'Univers, je ne dois dire sur Allah que la vérité. Je suis venu à vous avec une preuve de la part de votre Seigneur. Laisse donc partir avec moi les Enfants d'Israël." "Si tu es venu avec un miracle, dit (Pharaon,) apporte-le donc, si tu es du nombre des véridiques." Il jeta son bâton et voilà que c'était un serpent évident. Et il sortit sa main et voilà quelle était blanche (éclatante), pour ceux qui regardaient. Les notables du peuple de Pharaon dirent : "Voilà, certes, un magicien chevronné. Il veut vous expulser de votre pays." "Alors, que commandez-vous ?" Ils dirent : "Fais-le attendre, lui et son frère, et envoie des rassembleurs dans les villes, qui t'amèneront tout magicien averti." (Sourate al-A’raf, 104-112)

Un manuscrit écrit en hiéroglyphes de l’Egypte ancienne

Un manuscrit écrit en hiéroglyphes de l’Egypte ancienne

Il faut noter que la mention en question est faite ici d’un conseil qui exhorte le pharaon, qui le pousse contre Moïse et lui recommande certaines méthodes. Si l’on examine les documents de l’histoire égyptienne, on découvre que deux éléments de base de ce conseil étaient l’armée et les prêtres.

Il n’est pas nécessaire d’expliquer l’importance de l’armée ; elle formait la base du pouvoir militaire des régimes des pharaons. Mais, regardons de plus près le rôle des prêtres. Les prêtres de l’Egypte antique étaient une classe qualifiée de magiciens dans le Coran. Ils représentaient le culte qui soutenait le régime. On leur attribuait des pouvoirs spéciaux et un savoir secret. Grâce à cet ascendant, ils influençaient le peuple égyptien et assuraient leur position dans l’administration des pharaons. Cette classe, appelée dans les documents égyptiens "Grands prêtres d’Amon", concentrait son attention sur la pratique de la magie et l’administration du culte païen ; ils étudiaient également diverses sciences comme l’astronomie, les mathématiques et la géométrie.

régime du pharaon

Les plus importants défenseurs du régime du pharaon dans l’Egypte antique étaient la classe sacerdotale (sorciers). Leurs croyances formèrent plus tard les racines de la Kabbale et, de là, ils furent transmis à la maçonnerie.

Cette classe de prêtres était un ordre fermé détenteur (du moins le croyait-il) d’un savoir spécial. De tels ordres sont généralement considérés comme des organisations ésotériques. Dans un magazine intitulé Mason Dergisi, une publication distribuée aux maçons turques, il est énoncé que les racines de la franc-maçonnerie remonte à ce type d’ordre ésotérique et une mention spéciale est faite des prêtres égyptiens :

A mesure que la pensée se développe chez les êtres humains, la science progresse et à mesure que la science progresse, le nombre de secrets augmente au sein de la tradition d’un ordre ésotérique. Au cours de ce développement, cette organisation ésotérique, qui apparut d’abord en Orient, en Chine et au Tibet, puis s’étendit à l’Inde, la Mésopotamie et l’Egypte, forma la base d’un savoir sacerdotal pratiqué pendant des milliers d’années et à la base du pouvoir des prêtres en Egypte.20

Quel peut être le lien entre la philosophie ésotérique des prêtres de l’Egypte antique et les francs-maçons d’aujourd’hui ? L’Egypte antique (un exemple classique dans le Coran d’une organisation politique impie) disparut il y a des milliers d’années. Peut-elle avoir une influence aujourd’hui ?

Pour répondre à ces questions, nous devons nous attarder sur les croyances des prêtes égyptiens antiques quant à l’origine de l’univers et de la vie.

La Croyance Egyptienne Antique En L'evolution Materialiste

Dans leur livre, The Hiram Key, les auteurs maçonniques anglais, Christopher Knight et Robert Lomas argumentent que l’Egypte antique tient une place importante dans les origines de la maçonnerie. D’après ces auteurs, l’idée la plus importante qui arriva jusqu’à la maçonnerie moderne de l’Egypte antique repose sur un univers existant par et de lui-même, et évoluant par hasard. Ils expliquent cette notion intéressante par ces termes :

Les égyptiens croyaient que la matière avait toujours existé ; pour eux, l’idée d’un Dieu créant quelque chose à partir de rien était absurde. Ils pensaient que le monde était né lorsque l’ordre sortit du chaos et que depuis lors un combat s’était engagé entre les forces de l’ordre et du désordre… Ils appelaient cet état chaotique Nun et comme [le décrivaient] les Sumériens … tout était un abysse sombre et sans soleil doté d’un pouvoir, d’une force créative en son sein qui commanda à l’ordre de naître. Ce pouvoir latent au sein de la substance du chaos n’était pas conscient d’exister ; c’était une probabilité, un potentiel entrelacé dans l’aléatoire du désordre.21
l’Egypte antique

La "vision du monde" de l’Egypte antique n’est pas restée enterrée avec ces statues, mais a été transmise jusqu’à nos jours. Par le biais de ces sociétés secrètes qui se considèrent les héritières de l’Egypte antique…

Il est évident que les croyances décrites ici sont en accord avec les déclarations de l’establishment matérialiste d’aujourd’hui, mises en avant par la communauté scientifique sous des termes tels que "la théorie de l’évolution", "la théorie du chaos" et "l’organisation essentielle de la matière". Knight et Lomas poursuivent leur discussion en ajoutant :

Etonnamment, cette description de la création décrit parfaitement la vision tenue par la science moderne, particulièrement la "théorie du chaos" qui a présenté des graphiques complexes qui évoluent et se répètent mathématiquement au sein d’évènements complètement non structurés.22

Knight et Lomas revendiquent une harmonie entre l’Egypte antique et la science moderne, mais ce qu’ils appellent science moderne, comme nous l’avons souligné, correspond à des principes matérialistes, comme la théorie de l’évolution ou celle du chaos. Malgré le fait que ces théories n’ont aucun fondement scientifique, elles ont été imposées de force dans le champ de la science au cours des deux siècles derniers et sont présentées comme scientifiquement justifiées. (Dans les sections suivantes, nous présenterons ceux qui ont imposé ces théories au monde scientifique.)

Nous arrivons à présent à un moment crucial de cet ouvrage. Résumons nos découvertes jusque là :

1. Nous avons commencé par discuter de l’Ordre des Templiers qui est considéré comme l’origine de la maçonnerie. Nous avons vu que, même si les templiers furent fondés en tant qu’ordre chrétien, ils furent influencés par les doctrines secrètes qu’ils découvrirent à Jérusalem, abandonnèrent complètement le christianisme et devinrent une organisation antireligieuse pratiquant des rituels hérétiques.

2. Lorsque nous nous sommes demandés quelle était la doctrine qui avait influencé les templiers, nous avons découvert que c’était principalement la Kabbale.

3. Lorsque nous avons examiné la Kabbale, nous avons découvert les preuves, même si une grande partie peut être apparentée au mysticisme juif, qu’il s’agit d’une doctrine païenne plus ancienne que le Judaïsme, qui pénétra ultérieurement cette religion, et dont les origines véritables sont à chercher dans l’Egypte antique.

4. L’Egypte antique était gouvernée par l’administration païenne du pharaon, et là nous avons mis à jour l’idée qui forme la base de la philosophie athée moderne : celle d’un univers existant de son propre chef, et évoluant par hasard.

Tout cela forme très certainement un tableau intéressant. Est-ce par hasard que la philosophie des prêtres de l’Egypte antique prospère encore et qu’il existe des traces d’une chaîne (Kabbale – templiers – maçonnerie) responsable du maintien de la suprématie de cette philosophie jusqu’à aujourd’hui ?

Est-il possible que les maçons, qui ont laissé leur empreinte sur l’histoire du monde depuis le 18ème siècle, fomentant des révolutions, promouvant des philosophies et des systèmes politiques, soient les héritiers des magiciens de l’Egypte antique ?

Afin de répondre à cette question plus précisément, nous devons d’abord examiner de plus près les évènements historiques que nous avons seulement présentés brièvement pour l’instant.

symbole maçonnique

NOTES

1 World Book Encyclopedia, "Crusades", Contributeur : Dr Donald E. Queller, Prof. d'histoire, Univ. d'Illinois, Urbana-Champaign, World Book Inc., 1998

2 Histoire des Francs qui ont pris Jérusalem, dans la Collection des Mémoires relatifs à l’Histoire de France de François Guizot, Editions Delin, Paris, 1824, p 379

3 August C. Krey, The First Crusade: The Accounts of Eye-Witnesses and Participants, Princeton & Londres, 1921, p. 261

4 August C. Krey, The First Crusade: The Accounts of Eye-Witnesses and Participants, Princeton & Londres, 1921, p. 262

5 Michael Baigent, Richard Leigh, The Temple and the Lodge, Londres, Corgi Books, 1990, pp. 78-81

6 Nesta H. Webster, Secret Societies And Subversive Movements, Boswell Publishing Co., Ltd., Londres, 1924, Chapitre 3

7 Pour ces thèses sur la Franc-maçonnerie, voir John J. Robinson, Born in Blood: The Lost Secrets of Freemasonry, New York. M. Evans & Company, 1989

8 Ender Arkun, "Masonlarin Dusunce Evrimine Katkisina Kisa Bir Bakis", Mimar Sinan, 1990, no. 77, p. 68

9 Teoman Biyikoglu, "Tampliyeler ve Hurmasonlar", Mimar Sinan, 1997, no. 106, p. 11

10 Teoman Biyikoglu, "Tampliyeler ve Hurmasonlar", Mimar Sinan, 1997, no. 106, p. 9

11 Teoman Biyikoglu, "Tampliyeler ve Hurmasonlar", Mimar Sinan, 1997, no. 106, p. 19

12 Christopher Knight et Robert Lomas, The Hiram Key, Arrow Books, 1997, p. 37

13 G. Delaforge, The Templar Tradition in the Age of Aquarius; Christopher Knight, Robert Lomas, The Hiram Key, p. 37

14 C. Wilson, The Excavation of Jerusalem, Christopher Knight, Robert Lomas, The Hiram Key, p. 38

15 Murat Ozgen Ayfer, Masonluk Nedir ve Nasildir?, Istanbul 1992, pp. 298-299

16 Gougenot des Mousseaux dans Le Juif, La Judaïsme et la Judaïsation des Peuples Chrétiens, 2ème édition, 1886, p. 499

17 Nesta H. Webster, Secret Societies And Subversive Movements, Boswell Publishing Co., Ltd., Londres, 1924 ; p. 9

18 Theodore Reinach, Histoire des Israélites, p. 221, et Salomon Reinach, Orpheus, p. 299

19 Fabre d'Olivet, La langue hébraïque, 1815, p. 28

20 Mason Dergisi, no. 48-49, p. 67

21 Christopher Knight, Robert Lomas, The Hiram Key, Arrow Books, Londres, 1997, p. 131

22 Christopher Knight, Robert Lomas, The Hiram Key, Arrow Books, Londres, 1997, p. 131