Chapitre 2:
L'equilibre De L'explosion

"La vigueur de l'explosion de l'univers a été faite avec une telle exactitude jusqu'à sa force gravitationnelle. Le Big-Bang n'était pas évidemment n'importe quel bang mais une explosion d'une magnifique magnitude ordonnée."17

Dans le premier chapitre nous avons examiné la création de l'univers à partir du néant comme étant le résultat d'une grande explosion. Considérons ci-dessous certaines de ses implications.

Les scientifiques estiment qu'il y a plus de 300 milliards de galaxies dans tout l'univers. Ces galaxies ont des formes fort diverses (en spirale, elliptique, etc.) et chacune d'entre elles contient autant d'étoiles que l'univers contient de galaxies. L'une de ces étoiles, le Soleil, possède neuf planètes qui gravitent autour d'elle harmonieusement. Nous tous vivons sur la troisième de ces planètes en partant du Soleil.

Regardez autour de vous : avez-vous l'impression que ce qui vous entoure est éparpillé d'une manière hasardeuse ? Bien sûr que non. Mais comment se fait-il alors que la matière ait été organisée en galaxies si elle fut dispersée au hasard ? Pourquoi la matière fut-elle accumulée en certains points et constitua des étoiles ? Comment l'équilibre minutieux de notre système solaire put-il émerger suite à une violente explosion ? Ces questions importantes nous amènent à poser une ultime question : comment l'univers fut-il structuré après le Big-Bang ?

Si le Big-Bang avait réellement été une explosion cataclysmique, il serait alors raisonnable de s'attendre à ce que la matière ait été éparpillée partout au hasard. Mais ce n'est pas le cas. Au lieu d'une totale anarchie dans l'organisation de l'univers, la matière a été organisée en planètes, en étoiles, en galaxies, en amas de galaxies et en sous-ensembles d'agglomérats de galaxies. C'est un peu comme si une bombe avait explosé dans un grenier et aurait entraîné un assemblage minutieux des grains de blé dans des sacs et des balles de coton à l'arrière de camions prêts à être distribués. Fred Hoyle, un hardi opposant de la théorie du Big-Bang pendant des années, nous livra finalement une opinion fort surprenante :
La théorie du Big-Bang conçoit que l'univers a commencé à partir d'une seule explosion. Comme nous l'avons vu ci-dessus, une explosion ne peut causer que la dispersion de la matière dans tous les sens alors que le Big-Bang a mystérieusement produit l'effet contraire, à savoir la formation de la matière sous forme de galaxies.18

Le fait que la matière produite par le Big-Bang ait créé des formes ordonnées et organisées est en effet quelque chose d'extraordinaire. La création d'une telle harmonie nous pousse à envisager que l'univers ait été le résultat de la création d'Allah.

Dans ce chapitre, nous allons examiner et considérer cette perfection et qualité extraordinaire.

La vitesse de l'explosion

Paul Davies : "Il y a assez de preuves pour faire admettre l'existence d'une conception consciencieuse du cosmos."

Certaines personnes qui ont entendu parler du Big-Bang mais qui n'ont pas suffisamment réfléchi sur le sujet, ne se rendent pas compte qu'il doit y avoir un plan extraordinaire derrière cette explosion. L'ordre compliqué du Big-Bang présente en réalité un grand nombre d'aspects étonnants.

L'accélération causée par l'explosion est, par exemple, l'une des énigmes de ce phénomène. Lorsque l'explosion a eu lieu, la matière a certainement du commencer à se déplacer très rapidement dans toutes les directions. De plus, il a du y avoir une force d'attraction très importante dès le premier moment de l'explosion ; cette force devait être assez forte pour rassembler l'univers entier en un seul point.

Deux forces différentes et opposées sont mises en jeu ici. Premièrement, la force de l'explosion qui conduit la matière vers l'extérieur. Deuxièmement, la force d'attraction qui tente de résister la première et qui cherche à retenir la matière. L'univers a pris forme grâce à l'équilibre de ces deux forces. Si la force d'attraction avait été plus forte que celle de l'explosion, l'univers se serait effondré. Dans le cas contraire, la matière se serait éparpillée dans tous les sens de telle façon qu'elle n'aurait jamais pu à nouveau s'unir.

Quelle était donc la nature de cet équilibre ? Quel était le degré de "lâcheté" entre ces deux forces ?

Le physicien des mathématiques Paul Davies, professeur à l'université d'Adélaïde en Australie, a calculé les conditions qui avaient du exister au moment du Big-Bang et est parvenu à un résultat qui ne peut que être qualifié d'étonnant. D'après Paul Davies, si le taux d'expansion avait varié de plus de 10-18 secondes (un quintillionième de seconde) l'univers n'aurait pu se former. Davies développe sa conclusion comme il suit :
A la suite de mesures précises, le taux d'expansion s'avère être très proche d'une valeur critique qui permettrait à l'univers d'échapper à sa propre gravité et de s'accroître infiniment. Si ce taux d'expansion avait été plus lent, l'univers se serait effondré et, dans le cas contraire, toute matière cosmique se serait dispersée. Il est intéressant de réfléchir à la minutie avec laquelle le taux d'expansion fut précisément accordée afin de se trouver exactement entre ces deux extrémités catastrophiques. Si, au moment de la création (période pendant laquelle le taux d'expansion a été fermement établi), le taux d'expansion avait différé de sa valeur actuelle de plus de 10-18, cela aurait été suffisant pour totalement bouleverser cet équilibre minutieux. L'incroyable exactitude de l'explosion de l'univers a permis l'apparition de sa force de gravitation. Le Big-Bang était donc une explosion d'une magnitude magnifiquement ordonnée.19

Bilim Teknik (Science et Technique, un périodique scientifique turque) cite un article apparu dans Science et qui discute de l'équilibre du phénomène obtenu dans la phase initiale de la création de l'univers :

D'après la théorie de la relativité d'Einstein, si la densité de l'univers avait été un peu plus grande, l'univers ne serait pas en train de s'accroître (ceci étant dû aux forces d'attraction des particules atomiques) mais, au contraire, serait en train de se contracter pour finir en un seul endroit et point. Ainsi, si la densité initiale avait été un peu plus petite, alors l'univers se serait rapidement agrandi et les particules atomiques ne se seraient pas attirées les unes vers les autres et ni les galaxies, ni les étoiles ne se seraient alors formées. Par conséquent, l'homme ne serait jamais venu au monde ! D'après ces calculs, la différence entre la densité réelle initiale de l'univers et sa densité critique, est inférieure à un pour cent d'un quatrillion. Cette situation est similaire à celle d'une pointe de crayon posé sur un endroit précis de telle manière à ce qu'il tienne droit et ceci même après un milliard d'années... De plus, comme l'univers est en train de s'accroître, cet équilibre se précise de plus en plus...20

Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance et Nous l'étendons [constamment] dans l'immensité.
(Sourate Az-Zâriyât : 47)

Même Stephen Hawking qui, dans A Brief History of Time, a essayé avec difficulté d'expliquer la création de l'univers comme une série de coïncidences, reconnaît l'équilibre extraordinaire qıi existe dans le taux d'expansion de l'univers :

Si, une seconde après le Big-Bang, le taux d'expansion avait été plus petit si ce n'est qu'une partie d'une centaine de millième de million de millionième, l'univers se serait effondré avant d'avoir atteint sa taille actuelle.21

Que peut-on tirer comme conclusion d'équilibre aussi remarquable que celui-ci ? La seule réponse rationnelle à cette question est la preuve qu'il y ait eu une conception consciencieuse qui ne peut être le résultat d'un accident. Le Dr. Davies, malgré son penchant matérialiste, a lui-même admis :

Il est difficile de résister à l'idée que la structure présente de l'univers, apparemment sensible aux altérations numériques, a été plutôt bien dessinée... L'apparente concordance miraculeuse des valeurs numériques que la nature a assignées à leurs constantes fondamentales doit rester la preuve la plus patente pour un élément de la conception cosmique.22

Les quatre Forces

La vitesse de l'explosion du Big-Bang était seulement une partie de l'équilibre du moment initial de la création. Juste après le Big-Bang, les forces qui organisèrent l'univers dans lequel nous vivons durent être numériquement exactes sinon l'univers n'aurait jamais existé.

Ces forces, la force gravitationnelle, la force électromagnétique, la force nucléaire puissante et la faible, sont les "quatre forces fondamentales" qui sont reconnues par la physique moderne. Toute structure et mouvement dans l'univers sont gouvernés par ces quatre forces. Les forces nucléaires faibles et puissantes n'opèrent qu'à une échelle atomique. Les deux qui restent, à savoir la force de la gravitation et électromagnétique régissent quant à elles les assemblages des atomes, en d'autres termes, la "matière". Ces quatre forces fondamentales apparurent et agirent immédiatement après le Big-Bang, et créèrent les atomes et la matière.

Une comparaison de ces quatre forces est enrichissante car leur valeur est étonnamment différente l'une de l'autre. Elles sont données ci-dessous sous formes d'unités standard internationales :

la force nucléaire puissante : 15
la force nucléaire faible : 7.03 fois 10-3
la force électromagnétique : 3.05 fois 10-12
la force de la gravitation : 5.90 fois 10-39

Remarquons à quel point les différences entre les puissances de ces quatre forces fondamentales sont grandes. La différence entre la plus puissante (la force nucléaire puissante) et la plus faible (la force gravitationnelle) est d'à peu près 25 suivi de 38 zéros ! Pourquoi atteint-elle une telle proportion ?
Le biologiste moléculaire Michael Denton a soulevé cette question dans son livre Nature's Destiny :

Si, par exemple, la force de la gravitation était un trillionième de fois plus grande, alors l'univers serait bien plus petit et sa durée de vie bien plus courte. Une étoile aurait en moyenne une masse un trillionième de fois plus petite que celle du soleil et une durée de vie d'un an environ. D'autre part, si la gravité avait été moins puissante, aucune étoile et aucune galaxie ne se seraient formées. Notons que les autres relations et valeurs ne sont pas moins critiques. Si la force de la gravitation avait été juste un peu moins faible, le seul élément qui aurait été stable aurait été l'hydrogène. Aucun autre atome n'aurait alors pu exister. Si la relation avec la force électromagnétique avait été légèrement plus puissante, le nucléon atomique alors constitué de deux protons seulement aurait été un signe de stabilité pour l'univers, ce qui revient à dire que l'hydrogène serait absent. Et si, malgré cela, il y avait quand même eu des étoiles et des galaxies qui graviteraient, elles l'auraient alors fait de manière complètement différente d'aujourd'hui. En bref, si ces différentes forces et constantes n'avaient pas les valeurs qu'elles ont maintenant, il n'y aurait pas eu d'étoiles ni de supernovae, ni de planètes, ni d'atomes, ni de vie.23

Le biologiste moléculaire Michael Denton a soulevé une question importante dans son livre Nature's Destiny : De quelle manière les lois de la biologie moderne nous révèlent-elles le but de la création de l'univers ? D'après Denton, l'univers a été spécialement créé et conçu pour rendre la vie humaine possible.

Paul Davies fit d'ailleurs un commentaire sur la manière dont les lois de la physique établirent des conditions idéales pour permettre à l'homme de vivre :

Si la nature avait opté pour un ensemble de nombres différents, le monde serait un endroit totalement différent que celui dans lequel nous vivons. De plus, nous ne serions probablement pas là pour le savoir... Des découvertes récentes sur le cosmos nous obligent à accepter l'idée que l'expansion de l'univers a été mise en place avec une grande et étonnante précision.24

Arno Penzias, qui était le premier, en compagnie de Robert Wilson, à détecter une radiation cosmique (découverte pour laquelle les deux chercheurs ont reçu le prix Nobel en 1965), fit un commentaire sur la conception parfaite qui constitue notre univers :

L'astronomie nous conduit à un seul événement, un univers créé à partir de rien, un univers avec un équilibre si minutieux qu'il fournit les conditions exactes pour permettre la vie et qui ne peut que suivre un plan (que l'on pourrait nommer "surnaturel").25

Les scientifiques que nous avons cités ci-dessus ont tous tiré une conclusion importante de leurs observations. L'examen et la réflexion par rapport aux équilibres incroyables et à l'ordre magnifique que constitue notre univers ne mènent qu'à une seule et unique vérité : Il se trouve dans l'univers une conception supérieure et une harmonie parfaite. L'Auteur de cette conception et de cette harmonie est sans aucun doute Allah, Celui qui a tout créé sans aucune faille. Dans l'un de ses versets, Allah attire d'ailleurs notre attention au sujet de l'ordre dans la création de l'univers, qui fut conçu et planifié dans tous ses détails :

Celui à qui appartient la royauté des cieux et de la terre, qui ne S'est point attribué d'enfant, qui a créé toute chose en lui donnant ses justes proportions. (Sourate Al Fourqâne : 2)

Les mathématiques de la probabilité rejettent l'idée de coïncidence

Ce qui a été dit jusque-là démontre les équilibres extraordinaires qui existent entre les forces qui permettent à la vie humaine d'exister dans cet univers. La vitesse de l'explosion du Big-Bang, les valeurs de ces quatre forces et les autres variables que nous allons étudier dans les chapitres suivants, toutes vitales à l'existence, ont été conçues en fonction d'une précision extraordinaire.

Faisons une courte digression et jetons un coup d'œil à la "théorie de la coïncidence" du matérialisme. La coïncidence est un terme mathématique. En d'autres mots, la possibilité qu'un événement se produise peut être calculée en ayant recours aux mathématiques de la probabilité.

LA PROBABILITE DE L'OCCURRENCE D'UN UNIVERS DANS LEQUEL LA VIE PEUT SE FORMER

Les calculs du mathématicien britannique Roger Penrose démontrent que la probabilité qu'un univers menant à la vie puisse se produire par hasard est d'1 sur 1010 . L'expression "extrêmement improbable" est insatisfaisante pour décrire cette possibilité.

10100000000000000000000000000000000000000000
00000000000000000000000000000000000000000000
00000000000000000000000000000000000000

En prenant en compte les variables de la physique, plusieurs questions sont dignes d'être soulevées : Quelle serait l'apparence de cet univers si la vie n'était que le fruit d'une coïncidence ? Une coïncidence parmi un milliard de milliard ? Ou encore un trillion de trillion de trillion ? Ou encore davantage ?

Roger Penrose, un célèbre mathématicien britannique et un ami intime de Stephen Hawking, s'est interrogé sur cette question et a essayé de calculer la probabilité. En incluant ce qu'il considère comme étant toutes les variables nécessaires pour que les êtres humains puissent exister et vivre sur une planète telle que la nôtre, il a calculé la probabilité que notre environnement existe parmi tous les résultats possibles du Big Bang.

D'après Penrose, la probabilité qu'une telle affirmation soit vraie est de l'ordre de 1010 123 sur 1.

Tellement infime, il est même difficile de concevoir ce que ce nombre signifie. En mathématique, la valeur 10123 revient à dire 1 suivi de 123 zéros. D'ailleurs, ce nombre à lui tout seul correspond à davantage d'atomes qu'on imaginerait pouvoir exister dans l'univers tout entier (qui est de 1078). Mais la réponse de Penrose définit un champ encore plus large : elle exige 1 suivi de 10123 de zéros.

Ainsi, 13 signifie 1.000, donc un millier. 1010 est un nombre qui comprend le chiffre 1 suivi de 1.000 zéros. S'il y a six zéros, on peut l'appeler un million ; s'il y en a neuf, c'est un milliard, s'il y en a douze, c'est un trillion et ainsi de suite. Cependant, il n'existe aucun nom pour un nombre suivi de 123 de zéros.
En mathématique, pour des considérations pratiques, l'on a l'habitude de définir une probabilité d'un sur 1050 comme étant égale à zéro. Le nombre de Penrose, quant à lui, est l'équivalent de plus d'un trillion de trillion d'un trillion de fois moins que cela. En d'autres termes, Penrose, de par son nombre, nous démontre que la création de notre univers par accident ou par coïncidence est une situation impossible.

Roger Penrose fit un commentaire en ce qui concerne ce nombre :

Ce nombre nous permet de prendre conscience de la finesse de la création (et du Créateur) qui a été conçue avec une précision de l'ordre de 1010 . C'est un chiffre extraordinaire. Il est d'ailleurs impossible d'écrire ce nombre en entier sous forme de notation ordinaire : Il serait constitué du nombre 1 suivi de 10123 zéros. Ainsi, même si nous étions amenés à écrire un 0 sur chaque proton et neutron qui se trouvent dans tout l'univers et ceci en y ajoutant toutes les autres particules, nous serions à court pour écrire le nombre exigé.26

Roger Penrose : "Ce nombre nous démontre combien l'intention du Créateur fut précise et complète."

Les nombres qui définissent la conception et le plan de l'équilibre de l'univers jouent un rôle crucial et excèdent passablement toute compréhension. Ils nous montrent que l'univers ne peut être en aucun cas le produit d'une coïncidence et à quel point "la précision de la finalité du Créateur'' est extraordinaire.

En fait, pour se rendre compte à quel point l'univers n'est pas le fruit de coïncidences, nous n'avons pas réellement besoin de faire tous ces calculs. En regardant tout simplement autour de nous, on se rendra compte de la minutie avec laquelle l'univers a été dessiné dans ses plus petits détails. Comment un univers tel que celui-ci, comprenant une telle perfection dans ses systèmes, en son soleil, au sein de ses étoiles, de la terre, des gens, des maisons, des fleurs, des insectes et au sein de tant d'autres choses qui sont présentes dans cet univers, aurait pu être le simple résultat d'atomes tombant ensemble par hasard après une explosion ? Chacun des détails que nous observons sont des preuves qu'Allah existe et qu'Il a un pouvoir suprême. Cependant, seuls les gens qui réfléchissent et intelligents peuvent comprendre cela :

Certes dans la création des cieux et de la terre ; dans l'alternance de la nuit et du jour ; dans le navire qui vogue en mer, chargé de choses profitables aux gens ; dans l'eau (la pluie) qu'Allah fait descendre du ciel et par laquelle Il rend la vie à la terre après qu'elle soit morte et y répand des bêtes de toute espèce ; dans la variation des vents ; et dans les nuages soumis entre le ciel et la terre ; en tout cela, il y a des Ayât (preuves, évidences, versets, enseignements, révélations…) pour un peuple qui raisonne. (Sourate Al-Baqarah : 164)

Voir l'évidence de la vérité

La science du 20ème siècle a avancé la preuve catégorique que l'univers a été créé par Allah. Le principe de l'entropie que nous avons mentionné plus haut révèle que chaque détail de l'univers a été conçu pour l'homme sans que la chance ne soit un facteur explicatif.

Cependant, ce qui est étrange est que ceux qui ont découvert ceci et qui concluent que l'univers ne peut pas s'être produit par hasard sont exactement les mêmes personnes qui défendent la philosophie matérialiste. Les scientifiques tels que Paul Davies, Arno Penzias, Fred Hoyle et Roger Penrose ne sont en aucun cas des hommes pieux et ils n'ont certainement eu aucune intention de prouver l'existence d'Allah pendant qu'ils poursuivaient leur travail. Il est possible d'imaginer qu'ils aient tiré leurs conclusions à ce sujet grâce à la présence d'une puissance supérieure plutôt à contrecœur. L'astronome américain George Greenstein admet ceci dans son livre The Symbiotic Universe :
Comment ceci pourrait-il être possible (que les lois de la physique soient conformes à la vie) ? En survolant les différentes preuves, il nous vient immédiatement à l'esprit qu'une sorte d'organisation - ou plutôt d'Organisation - surnaturelle doit être impliquée. Est-il possible que soudainement, et sans le vouloir, que nous soyons tombés sur la preuve scientifique de l'existence d'un être suprême ? Etait-ce Dieu qui intervint d'une manière providentielle et qui créa le cosmos à notre avantage ?27

Greenstein, qui est athée, ne tient pas compte de la vérité manifeste ; néanmoins il ne peut s'empêcher d'être étonné. D'autres scientifiques ayant moins de préjugés admettent aisément que l'univers doit avoir été particulièrement conçu pour que l'humanité puisse y vivre. L'astrophysicien américain Hugh Ross termine son article "Conception et le principe d'entropie" par ces mots :

Un créateur intelligent et transcendant doit avoir créé l'univers.Un créateur intelligent et transcendant doit avoir conçu l'univers. Un créateur intelligent et transcendant doit avoir conçu la Terre. Un créateur intelligent et transcendant doit avoir conçu la vie.28

De cette manière la science prouva la réalité de la création. Allah existe certainement et Il a créé tout ce qui nous entoure – le visible et l'invisible. Il est le créateur unique de l'équilibre et de la conception extraordinaires et exceptionnels des cieux et de la terre.

Or aujourd'hui, le matérialisme se présente comme un système superstitieux et non scientifique de croyance. Le généticien américain Robert Griffiths le remarqua en plaisantant : "Si nous avons besoin d'un athée pour une discussion, nous nous rendons au département de philosophie. Le département de physique n'est pas très utile."29

Pour résumer : Chaque loi physique et chaque constante physique dans cet univers ont été spécifiquement conçues pour permettre aux êtres humains d'exister et de vivre. Dans son livre The Cosmic Blueprint, Davies énonce cette vérité dans son dernier paragraphe, "L'impression de la Conception est accablante."30

La conception de l'univers est sans aucun doute la preuve de la puissance d'Allah. Les équilibres précis ainsi que tous les êtres humains et créatures sont les preuves de la puissance suprême d'Allah et de son acte de création. Ce résultat découvert par la science moderne est une vérité révélée il y a quatorze siècles dans le Coran :

Certes, votre Seigneur, c'est Allah qui a créé les cieux et la terre en six jours, puis S'est établi (Istawa) sur le Trône (selon une manière qui convient à Sa Majesté). Il couvre le jour de la nuit qui poursuit celui-ci sans arrêt. (Il a créé) le soleil, la lune et les étoiles, soumis à Son commandement. La création et le commandement n'appartiennent qu'à Lui. Toute gloire à Allah, Seigneur de 'Ålamîn (hommes, Djnns et tout ce qui existe autre qu'Allah) ! (Sourate Al-A'râf : 54)

L'annotation

17. Paul Davies, Superforce: The Search for a Grand Unified Theory of Nature, 1984, s. 184

18. Fred Hoyle, The Intelligent Universe, London, 1984, s. 184-185

19. Paul Davies, Superforce: The Search for a Grand Unified Theory of Nature, 1984, s. 184

20. Bilim ve Teknik, sayı 201, s. 16 (Science dergisinden tercüme)

21. Stephen Hawking, A Brief History Of Time, Bantam Press, London: 1988, s. 121-125

22. Paul Davies. God and the New Physics. New York: Simon & Schuster, 1983, s. 189

23. Michael Denton, Nature's Destiny: How the Laws of Biology Reveal Purpose in the Universe, The New York: The Free Press, 1998, s. 12-13

24. Paul Davies. The Accidental Universe, Cambridge: Cambirdge University Press, 1982, Önsöz.

25. Hugh Ross, The Creator and the Cosmos, s. 122-23

26. Roger Penrose, The Emperor's New Mind, 1989; Michael Denton, Nature's Destiny, The New York: The Free Press, 1998, s. 9

27. George Greenstein, The Symbiotic Universe, s. 27

28. Hugh Ross, "Design and the Anthropic Principle", Reasons To Believe, CA, 1988

29. Hugh Ross, The Creator and the Cosmos, s. 123

30. Paul Davies, The Cosmic Blueprint, London: Penguin Books, 1987, s. 203

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Téléchargements
  • Introduction
  • Chapitre I: La création de l'univers à partir du néant
  • Chapitre II: L'équilibre de l'explosion
  • Chapitre III: Le rythme des atomes
  • Chapitre IV: L'ordre dans les cieux
  • Chapitre V: La planète bleue
  • Chapitre VI: La conception et les caractéristiques de la lumière
  • Chapitre VII: La conception et les caracteristiques de l'eau
  • Chapitre VIII: Les elements de la vie concus avec un but
  • Conclusion : Un Appel A La Raison