Les dauphins et les sous-marins
Un designer conçoit des modèles en réalisant des croquis sur une feuille blanche. Tout ce que ce designer a vu jusque-là constitue la base de l'idée dont sa conception actuelle est dérivée. Car chaque forme dans la nature est une conception.
Étudions la manière avec laquelle un designer s'y prend pour réaliser une nouvelle conception: tout d'abord, le designer détermine la matière et le but de la conception. Puis il détermine son usage potentiel, les besoins de l'utilisateur et par conséquent les paramètres de la conception.
"Créateur des cieux et de la terre...
C'est Lui qui a tout créé, et Il est Omniscient.
Voilà Dieu, votre Seigneur!
Il n'y a de divinité que Lui, créateur de tout.
Adorez-Le donc ..
C'est Lui qui est chargé de tout.
(Sourate Al-an'am:101-102)
Parmi tous les groupes de travail du monde entier, les designers de produits sont probablement ceux qui ont besoin du moins de matériaux dans travail. Car à côté d'un travail difficile, une bonne conception nécessite principalement des idées ingénieuses ou l'imagination de détails subsidiaires au cours du processus. Au début, un designer n'a besoin de rien d'autre qu'une feuille de papier blanche et d'un crayon. Lorsqu'il a donné forme à sa conception, il passe bien sûr en revue, et prend comme modèle, les exemples précédents.
Le designer fait des croquis de centaines d'alternatives différentes pendant des mois. Puis ces idées sont critiquées et, parmi celles-ci, la plus fonctionnelle et la plus esthétique est retenue pour la production. C'est alors que les détails d'une production possible sont étudiés.
Aucune conception industrielle ne peut rivaliser avec la nature. Aucune main de robot ne peut égaler la création fonctionnellement parfaite d'une main humaine.
D'abord, un modèle à l'échelle du produit est réalisé, ce qui transfère les idées de deux dimensions en trois dimensions. Après de plus amples raffinements, un modèle taille réelle du produit est construit. Tous ces processus peuvent prendre des années. Durant ce temps, le modèle est également expérimenté et testé pour les besoins de l'utilisateur.
Une nouvelle conception introduite sur le marché est naturellement évaluée par les consommateurs d'abord par son apparence. En général, le facteur premier influençant les ventes d'un produit est son apparence, c'est-à-dire la forme, la couleur etc. et ensuite sa fonctionnalité.
Par conséquent, le processus de la conception initiale à la production est assez important. En fait, l'Unique Propriétaire de toutes les conceptions est Celui qui a le pouvoir sur toutes choses. Dieu crée toutes les créatures parfaitement grâce à une seule commande: "Sois", comme indiqué dans le verset:
Il est le Créateur des cieux et de la terre à partir du néant! Lorsqu'Il décide une chose, Il dit seulement: "Sois", et elle est aussitôt. (Sourate al-Baqarah: 117)
La faculté de créer à partir de rien et sans précédents appartient à Dieu seul. Les humains copient uniquement ces exemples. De plus, le designer humain est en soi une création merveilleuse. Dieu a créé les l'être humain et les autres créatures à partir de rien et a accordé à l'homme les capacités pour concevoir des choses.
Un grand nombre de choses dont nous pensons qu'elles sont le résultat d'une conception humaine ont des précédents dans la nature. Certains des structures et produits technologiques qui apparaissent après des années de recherche existent déjà dans la nature depuis des millions d'années.
Connaissant ces faits, les designers, les architectes et les savants suivent les propriétés exemplaires de la création divine lorsqu'ils mettent au point de nouveaux produits.
Exemples De Conception Imitée Par L'homme
La conception des choses dans la nature est toujours une source infinie d'inspiration. La majorité des produits de la technologie moderne imitent les oeuvres existant dans la nature.
Les architectes ne sont pas les seuls à bénéficier des études de la création. Les ingénieurs qui ont développé les technologies des robots ont examiné les insectes pour s'en inspirer. Les robots construits sur le modèle des pattes d'insectes se révèlent avoir un meilleur équilibre. Quand des coussinets à succion sont installés sur les pieds de ces robots, ils peuvent grimper aux murs comme des mouches. Un robot particulier construit par une société japonaise peut marcher sur le plafond comme un insecte. La société utilise ce robot pour inspecter le dessous des ponts grâce à des récepteurs attachés à son corps.45
L'armée américaine est connue pour étudier des machines miniatures depuis de longues années. Selon le Professeur Johannes Smith, un moteur d'une taille inférieure à un millimètre peut conduire un robot de la taille d'une fourmi. Un robot comme celui-ci est à l'examen pour être utilisé dans une armée minuscule composée de robots ressemblants à une fourmi afin de pénétrer les lignes ennemies sans être détectés et d'endommager leurs moteurs à réaction, leurs radars et terminaux d'ordinateurs. Deux des plus grandes sociétés industrielles du Japon, Mitsubishi et Matsushita, ont déjà commencé à collaborer dans ce domaine. La conséquence de cette collaboration est un robot minuscule pesant 0,42 g et marchant 4 mètres à la minute.
Exemples De Conception Des Insectes
D'un insecte à une gare moderne
En 1987, des politiciens français ont chargé l'architecte Santiago Calatrava de concevoir la gare Lyon-Satolas pour le TGV. Ils aspiraient à une expression de la structure de la gare d'une manière qui la rendrait séduisante, attrayante et en ferait un point de repère symbolique. Des colonnes en béton supportent cette structure en forme de cage thoracique de dinosaure, dont l'inspiration provient d'un insecte. Des lumières vertes et bleues qui pourraient facilement se trouver sur la carapace d'un insecte illuminent la structure. Depuis l'ouverture en juillet 1994, la gare est reconnue comme étant un chef-d'oeuvre.
La chitine, qui forme l'exosquelette d'un grand nombre d'insectes, est un matériau idéal. Elle est solide, flexible et possède des capacités d'isolement.
L'abdomen du scorpion du désert L'abdomen des insectes est créé selon une conception spéciale en fonction de la structure et de l'activité corporelle. Par exemple, le scorpion du désert est recouvert d'organes très sensibles appelés râteaux, avec lesquels il sent la dureté du sol et détermine l'endroit le plus approprié pour déposer ses oeufs.
Les insectes sont les créatures les plus nombreuses sur terre, ce qui est en grande partie dû à leurs corps qui sont très résistants à de nombreuses conditions hostiles. Un des facteurs de leur résistance est la substance chitineuse qui forme leurs squelettes.
La chitine est extrêmement légère et fine. Les insectes n'éprouvent aucune gêne pour l'entretenir. Bien qu'elle recouvre le corps à l'extérieur, elle est assez robuste pour servir de squelette. En même temps, elle est remarquablement flexible. Elle peut être déplacée au moyen de muscles qui sont fixés sur elle à l'intérieur du corps. Cela n'améliore pas seulement les mouvements rapides des insectes, mais diminue également l'impact des coups externes. Elle est étanche grâce à un revêtement externe particulier qui ne permet aucune déperdition de fluides du corps.46 La chaleur ou les radiations ne l'affectent pas. La plupart du temps, sa couleur s'adapte parfaitement à l'environnement. Quelques fois, elle émet des avertissements via des couleurs éclatantes.
Qu'arriverait-il si une substance comme la chitine était utilisée dans les avions et les navettes spatiales? En réalité, c'est le rêve de beaucoup de savants.
Les globules rouges ont la responsabilité de transporter l'oxygène dans le sang. L'oxygène est fixé par l'hémoglobine qui est contenue dans les globules rouges. Plus la surface de la cellule est grande, plus la quantité d'oxygène transporté est importante. Puisque les globules rouges doivent voyager à l'intérieur des capillaires, leur volume doit être minimal, c'est-à-dire qu'ils doivent avoir la surface maximale avec un volume minimal. Ainsi, les globules rouges sont conçus spécialement pour remplir ces critères: ils sont structurellement plats, arrondis et aplatis de chaque côté, et ressemblent à une tomme suisse pressée de chaque côté. C'est la forme qui a la surface la plus grande possible avec le plus petit volume. Chaque globule rouge peut transporter 300 millions de molécules d'hémoglobine grâce à cette forme. En plus, les globules rouges peuvent traverser les capillaires les plus étroits et les pores les plus serrés grâce à leur flexibilité.47
Globules rouges
Le poisson clown habite les mers chaudes de l'Asie du Sud-Est. Quand une quantité excessive de lumière l'atteint, ses yeux agissent comme des "lunettes de soleil chimiques". Les yeux de ce poisson long de 2,5 centimètres affichent des propriétés similaires aux lentilles photochromatiques, dont les couleurs peuvent plus ou moins s'intensifier en fonction de la force de la lumière.
Le système fonctionne de la manière suivante: quand le poisson rencontre une lumière excessive, les cellules chromatiques appelées "chromatophores", qui sont situées autour de la couche transparente (la cornée) de l'œil, commencent à libérer une teinture jaune (le pigment). Ce pigment recouvre l'œil et joue le rôle d'un filtre en réduisant l'intensité de la lumière, ce qui permet au poisson de voir avec plus de précision. Dans les eaux sombres, ce pigment disparaît et l'œil reçoit la quantité maximale de lumière.48
Il est évident que ce système est le produit d'une conception consciente. Ces cellules qui libèrent ou nettoient les pigments sont régulées consciemment et ne peuvent pas être considérées comme le produit de coïncidences. C'est une expression de la perfection dans la création de Dieu qu'une structure organique à complexité irréductible comme l'œil soit équipée d'un tel système chromatique parfait.
1) La conception du cactus-rocher
Certaines plantes sont créées avec des propriétés particulières pour se défendre contre les prédateurs herbivores et les rongeurs. Certaines de ces plantes affichent des propriétés miraculeusement similaires à l'environnement dans lequel elles poussent. Le meilleur exemple de ces similarités est le cactus-rocher d'Afrique du Sud. À cause de la sécheresse, les surfaces de ces plantes sont extrêmement ridées.
Quand ces rides se remplissent de poussière, il devient impossible même pour des humains de distinguer ces plantes des rochers. Si elle ne possédait pas cette propriété, cette plante deviendrait une cible irrésistible pour les insectes et les rongeurs. Une autre capacité du cactus-rocher est le fait qu'il fleurit en donnant des fleurs aux couleurs très éclatantes à la fin de la saison de la sécheresse. Puisque la majorité des créatures sont absentes à cette période, cela réduit le risque apporté par les fleurs, et qui pourrait annuler le camouflage.
2) Les campanules violettes contenant du nectar (Campanula persicifolia) et les orchidées rouges ne contenant pas de nectar (Cephalanthera rubra) vivent côte à côte dans la région méditerranéenne. Une espèce d'abeille solitaire (Chelostoma fuliginosum) rend tout d'abord visite à la campanule et en extrait le nectar. Puis elle passe chez les orchidées qui ont la même couleur que les campanules. Là, elle ne trouve cependant aucun nectar. L'orchidée réussit de cette façon une pollinisation croisée.
3) Une conception particulière des plantes: les feuilles
Les feuilles sont les organes respiratoires des arbres: ils inhalent du gaz carbonique et exhalent de l'oxygène . Après un examen attentif, la structure des feuilles apparaît extraordinairement mince, légère et raide, mais aussi très robuste. Les feuilles sont très résistantes à la pluie et au vent. Une feuille est recouverte de vaisseaux dont la taille va en diminuant à partir de la tige. Les vaisseaux sont particulièrement bien visibles sur le dessous. Cette structure ne facilite pas uniquement la circulation des substances mais fonctionne aussi comme un squelette assurant la rigidité.
Souvent, la conception de systèmes mobiles est un défi plus grand pour les designers que celle des systèmes structurels stationnaires. Par exemple, les problèmes rencontrés dans la conception d'une perceuse sont plus nombreux que dans le cas d'un pichet. Car le premier est basé sur la fonctionnalité alors que l'autre est basé sur la forme, et les designs orientés vers la fonctionnalité sont plus compliqués. Chaque pièce d'un design doit remplir un rôle pour un but spécifique. L'absence ou le mauvais fonctionnement d'une seule pièce rend le système inefficace.
Les designs comportant de telles erreurs sont voués à l'échec. Les systèmes mécaniques conçus par l'homme ont généralement plus de défauts qu'on ne le pense communément. Beaucoup de ces systèmes ont été mis au point par une succession d'essais et d'erreurs. Bien que certains défauts soient éliminés au cours de la phase de prototypage avant la mise du produit sur le marché, on ne peut éliminer tous les défauts.
Par contre, cet argument ne peut s'appliquer aux systèmes mécaniques dans la nature. Tous les systèmes mécaniques chez toutes les créatures sont parfaits. Dieu a créé toutes ces créatures sans aucun défaut. Examinons avec plus d'attention certains exemples de cette création parfaite.
Les pics se nourrissent d'insectes et de larves, situés à l'intérieur des troncs d'arbre, qu'ils découvrent en donnant des coups de bec. Ils taillent leurs nids dans des arbres vivants en bonne santé, ce qui demande des capacités de sculpture pareilles à celles des charpentiers.
Au cours du mouvement du bec supérieur d'un pic, quand le bec frappe l'arbre, l'oiseau éprouve un impact énorme. Cependant, il existe deux mécanismes créés pour absorber cet impact. Le premier est le tissu spongieux connecteur entre le crâne et le bec, qui adoucit fortement l'impact. Le second mécanisme est la langue du pic. La langue s'enroule à l'intérieur du crâne pour s'attacher au sommet de la tête du pic. Cet arrangement des muscles de la langue ressemble à une bretelle et peut réduire le choc de chaque impact bec-contre-arbre. Ainsi, l'impact (adouci par le tissu spongieux) est pratiquement réduit à néant.
Le grand pic moucheté peut donner neuf ou dix coups par seconde. Ce nombre augmente jusqu'à quinze ou vingt chez des espèces plus petites de pics, comme le pic vert.
Lorsqu'un pic vert perce un nid, la vitesse de son bec peut excéder les 100 km/h. Cela n'affecte son cerveau en aucune manière, qui est de la taille d'une cerise. L'intervalle entre deux coups consécutifs est inférieur à un millième de seconde. Quand il commence à donner des coups de bec, sa tête et son bec sont parfaitement alignés sur une ligne droite, mais la plus petite déviation peut causer des ruptures graves dans son cerveau.
L'impact de ce genre de coup n'est en fait pas différent de celui de se frapper la tête contre un mur en béton. C'est dire qu'il faut une conception extraordinaire du cerveau de l'oiseau pour qu'il ne se blesse pas. Les os du crâne de la majorité des oiseaux sont reliés, et le bec fonctionne avec le déplacement de la mâchoire inférieure. Cependant, le bec et le crâne des pics ont été séparés par un tissu spongieux qui absorbe les chocs. Cette substance flexible fonctionne mieux que les amortisseurs des automobiles. La qualité de ce matériau provient de sa capacité à absorber les impacts d'une durée très courte et de revenir à son état initial immédiatement. Cette performance est conservée même là où neuf à dix coups sont réalisés par seconde. Ce matériau est de très loin supérieur aux matériaux développés par la technologie moderne. L'isolation du bec d'avec le cerveau par cette méthode extraordinaire permet au compartiment contenant le cerveau du pic de s'éloigner du bec supérieur durant les coups, et cela fonctionne comme un mécanisme secondaire pour absorber les chocs.49
Les puces sont créées pour sauter extrêmement haut par rapport à leur taille de quelques millimètres.
Une puce peut sauter plus de 100 fois sa propre hauteur, ce qui est équivalent à un humain sautant à 200 mètres de hauteur. De plus, elle peut continuer à sauter comme cela sans se reposer pendant 78 heures. En général, la puce ne retombe pas sur ses pattes après le cinquième saut, et atterrit soit sur son dos soit sur sa tête. Cependant, elle n'est jamais étourdie ni blessée, ce qui est dû à la conception de son corps.
Le squelette de cet insecte ne se trouve pas à l'intérieur de son corps. Il est composé d'une couche solide d'un composé appelé sclérotine, qui recouvre le corps en entier et est attaché à la chitine. De nombreuses plaques d'armures aux mouvements limités forment ce squelette externe, qui absorbe et élimine le choc du saut.
D'un autre côté, les puces n'ont aucun vaisseau sanguin. L'intérieur de leur corps flotte dans un sang clair et fluide, qui agit comme un coussin autour des organes internes et les immunisent contre les pressions soudaines des sauts. Le sang est nettoyé au moyen d'aérations réparties dans tout le corps. Cela élimine le besoin d'une pompe géante pour pomper en continu l'oxygène. Son cœur a la forme d'un tube et bat à un taux tellement faible que les sauts ne l'affectent pas du tout.
Une autre créature aussi intéressante que la puce, est une espèce d'insecte minuscule vivant sur la puce. Ces créatures microscopiques résident sous les plaques de l'armure de la puce.
Les savants ont découvert que les muscles des pattes des puces ne sont pas aussi forts que ce que les sauts nécessiteraient réellement. La performance extraordinaire réalisée par les puces est rendu possible par une sorte de système de ressort qui est ajouté à ses pattes, qui fonctionne grâce à une protéine élastique appelée "résiline", dans laquelle la puce stocke de l'énergie mécanique. La propriété étonnante de cette substance est sa capacité à libérer, en se détendant, jusqu'à 97% de l'énergie stockée en elle. Le matériau le plus flexible sur le marché aujourd'hui atteint la proportion de 85%. Ce matériau élastique est situé à la base des grandes pattes postérieures de l'insecte, dans de minuscules coussinets. La puce prend quelques dixièmes de secondes pour compresser ce matériau lorsqu'elle replie ses pattes en préparation pour un saut. Une structure en forme de roue à rochet maintient les pattes repliées jusqu'à ce qu'un muscle soit relâché et que la structure en forme de ressort donne sa puissance au saut au moyen de l'énergie stockée dans la résiline, ce qui se traduit par des bonds fantastiques.
Le charançon vit sur les glands du chêne entre autres arbres. La tête de l'insecte porte un museau assez long qui est en fait plus long que son propre corps. À l'extrémité de ce museau se trouve une scie, petite mais extrêmement aiguisée, comme des dents.
1) Le charançon du chêne, qui est muni d'un "tuyau de forage" spécifique, possède un système de reproduction extraordinaire.
2) Larves du charançon du chêne
3) Arbres de chêne et de glands
À d'autres moments, l'insecte maintient ce museau horizontalement, en ligne avec son corps, afin qu'il ne le gêne pas pendant sa marche. Cependant, lorsqu'il se trouve sur un gland, il incline vers lui ce museau. L'insecte ressemble alors véritablement à une perceuse. Il appuie ses dents en forme de scie à l'extrémité de son museau contre le gland. L'insecte tourne sa tête d'un côté puis de l'autre, en bougeant le museau, qui commence à percer le gland. La tête de l'insecte est conçue parfaitement pour ce travail et affiche un niveau extraordinaire de flexibilité.
Le charançon du chêne utilise sa tête au cours du forage, comme l'illustre cette photo.
Pendant qu'il perce le gland, il se nourrit aussi du fruit qui se trouve à l'intérieur. Cependant, il sauve la plus grande portion pour ses petits. Après avoir percé le gland, l'insecte dépose un seul œuf à l'intérieur, en le lâchant dans le trou. À l'intérieur du gland, l'œuf devient une larve et commence à s'en nourrir. Plus la larve mange, plus elle grossit; plus elle grossit, plus elle mange.
Cette alimentation se poursuit jusqu'à ce que le gland chute de la branche, ce qui est le signal pour la larve qu'il est temps de partir. Grâce à ses dents puissantes, elle élargit le trou que sa mère a fait. La larve extrêmement grosse sort du gland avec beaucoup de difficultés. Maintenant, le but de la larve est de s'enfouir dans le sol jusqu'à 25-30 centimètres. Elle va ensuite subir une métamorphose en lymphe et attendre d'un à cinq ans. Quand elle devient un véritable adulte, elle grimpe et commence à son tour à percer des glands. La différence de temps dans la période de mutation dépend de la nouvelle croissance des glands sur l'arbre.50 Tout cela constitue une autre preuve de la création sans défauts de Dieu, et discrédite les arguments de la théorie de l'évolution. Chaque mécanisme de l'insecte a été conçu suivant un certain plan. Le museau perceur, les dents coupantes à son extrémité, la structure flexible de la tête qui permet de percer, ne peuvent pas être expliqués seulement par des coïncidences et la "sélection naturelle". Le long museau ne serait rien de plus qu'un grand fardeau et un désavantage s'il ne pouvait être utilisé avec succès pour percer. C'est pourquoi on ne peut pas affirmer qu'il a évolué "étapes par étapes".
Par ailleurs, les organes et les instincts de la larve illustrent la "complexité irréductible" du processus. La larve doit posséder des dents assez puissantes pour sortir du gland, elle doit "savoir" qu'elle doit plonger profondément dans le sol et y "attendre" patiemment.
Des Pièges Mécaniques
(droite) La structure stupéfiante des feuilles de genlisea: une tige cylindrique (A) est située sur une portion en forme d'oignon (B) suivie par une autre tige cylindrique (C), au bout de laquelle se trouve une entrée fissurée (D).
(la gauche et au milieu) Une coupe d'utriculaire et le fonctionnement du piège: 1- La proie touche les poils du piège, 2- Le piège s'ouvre instantanément et la proie est entraînée vers l'intérieur, 3- La porte se referme derrière la proie.
La genlisea
Le piège de la genlisea ressemble à des intestins d'animaux. Les racines qui se ramifient sous le sol sont des tubes creux et gonflés. L'eau est comprimée pour s'infiltrer dans ces tubes. À travers les fentes de ces tubes, un courant déclenché par de petits poils internes circule vers l'intérieur de la plante. Les insectes et autres petits organismes flottent à l'intérieur à cause du courant d'eau. Toutes les sections à travers lesquelles le courant passe sont recouvertes de poils hérissés orientés vers le bas. Tout au long du chemin, la proie rencontre une série de glandes digestives, qui agissent comme une valve et forment une seconde force repoussant l'insecte dans la plante. Au bout du compte, le captif devient la nourriture de la genlisea.51
Le piège de l'utriculaire
L'utriculaire est une plante maritime dont le nom scientifique est Utricularia.
Il y a trois types de glandes dans le piège de l'utriculaire: tout d'abord, les glandes sphériques situées à l'extérieur du piège; les autres, la "glande quadrifide" et la "glande bifide" sont à l'intérieur. La plante utilise ces glandes à différentes phases du piège.
Tout d'abord, les glandes activent les extensions qui leur sont attachées, ce qui commence à pomper l'eau à l'extérieur. Un vide très important se forme dans la plante. Une porte ferme l'entrée du piège, ce qui empêche l'eau d'entrer. Les poils de ce piège sont très sensibles au toucher. Quand un insecte ou un organisme touche ces poils, le piège s'ouvre immédiatement. Naturellement, cela crée un courant d'eau important qui entraîne l'insecte vers l'intérieur de l'utriculaire. Le piège se referme instantanément derrière la proie. Immédiatement après cet évènement, qui a lieu en un millième de seconde, les glandes digestives commencent à libérer des sucs digestifs.52
Autrement, la créature ne pourrait pas survivre. Tout cela ne peut être expliqué par des coïncidences, mais il montre que la création de ces êtres affiche une sagesse supérieure.
Dieu a créé cette créature avec des organes et des instincts parfaits. Il est "le Créateur" de toute chose. (Sourate al-Hashr: 24)
Certaines bactéries utilisent un organe en forme de fouet appelé "flagelle" afin de bouger dans un environnement liquide. Cet organe est encastré dans la membrane cellulaire et permet à la bactérie de bouger à volonté dans une direction voulue à une vitesse particulière.
Les spermatozoïdes, eux aussi, utilisent un flagellum pour se déplacer.
Les savants connaissent le flagelle depuis un certain temps. Cependant, ses détails structurels, qui n'ont surgi qu'au cours de la dernière décennie, ont été une grande surprise pour eux. On a découvert que le flagelle bouge au moyen d'un "moteur organique" très compliqué et pas par un simple mécanisme vibratoire comme on le pensait précédemment.
Le moteur ressemblant à une hélice est construit sur les mêmes principes mécaniques qu'un moteur électrique. Il y a deux parties: une partie mobile ("le rotor") et une partie stationnaire ("le stator").
Le flagelle des bactéries est différent de tous les autres systèmes organiques qui produisent un mouvement mécanique. La cellule n'utilise pas l'énergie disponible stockée sous forme de molécules d'ATP. À la place, elle a une source d'énergie particulière: les bactéries utilisent l'énergie provenant du flot d'ions qui traversent leurs membranes cellulaires externes. La structure interne du moteur est extrêmement complexe. Environ 240 protéines distinctes construisent le flagelle. Chacune d'entre elles est correctement positionnée. Les savants ont déterminé que ces protéines transportent les signaux permettant d'allumer ou d'éteindre le moteur, forment des articulations pour faciliter les mouvements à l'échelle atomique, et activent d'autres protéines qui connectent le flagelle à la membrane cellulaire. Les modèles construits pour résumer le fonctionnement de ce système sont suffisants pour dépeindre la nature compliquée du système.53
La structure compliquée du flagelle bactérien est suffisante en elle-même pour démolir la théorie de l'évolution, puisque le flagelle possède une structure à complexité irréductible. Même si une seule molécule de cette structure fabuleusement complexe venait à disparaître, ou devenait défectueuse, le flagelle ne fonctionnerait plus et ne serait plus d'aucune utilité pour la bactérie. Le flagelle doit avoir fonctionné parfaitement depuis le premier moment de son existence. Ce fait révèle une fois de plus le non sens de l'affirmation de la théorie de l'évolution d'un "développement pas à pas".
Le flagelle bactérien est une preuve évidente que même chez des créatures soi-disant "primitives", il existe une conception extraordinaire. Au fur et à mesure que l'homme approfondit ses recherches, il devient de plus en plus évident que les organismes considérés par les savants du 19ème siècle, y compris Darwin, comme étant les plus simples, sont en fait aussi complexes que tous les autres. En d'autres mots, plus la perfection de la création devient claire, et plus l'absurdité du combat pour trouver des explications alternatives à la création divine devient évidente.
Les dauphins et les baleines respirent avec leurs poumons comme tous les autres mammifères, ce qui signifie qu'ils ne peuvent respirer dans l'eau comme les poissons. C'est pourquoi ils reviennent régulièrement à la surface. L'évent situé au-dessus de leurs têtes permet l'admission d'air. Cet organe est conçu de telle manière pour que lorsque l'animal plonge dans l'eau, l'ouverture se ferme automatiquement avec un capuchon spécial afin d'empêcher l'eau d'entrer. Le capuchon s'ouvre de nouveau automatiquement quand le dauphin fait surface.
Les dauphins remplissent 80-90% de leurs poumons avec de l'air à chaque fois qu'ils respirent. Cependant, chez beaucoup d'humains cette proportion est d'environ 15%. La respiration des dauphins est un acte conscient et non pas un réflexe comme c'est le cas avec d'autres mammifères terrestres.54
Le dauphin a été créé avec la forme corporelle qui convient le mieux à son environnement.
En d'autres mots, les dauphins décident consciemment de respirer comme nous faisons le choix de marcher. Ces poissons sont munis d'un système qui les empêche de mourir par noyade durant leur sommeil sous l'eau. Le dauphin qui dort utilise alternativement les hémisphères droit et gauche de son cerveau pour des périodes d'environ quinze minutes. Quand un hémisphère dort, le dauphin utilise l'autre pour faire surface pour respirer.
Le museau du dauphin est une autre caractéristique qui améliore sa nage. L'animal utilise moins d'énergie pour fendre l'eau et nager à de plus grandes vitesses. Les bateaux modernes, aussi, utilisent une proue comme le museau du dauphin, conçue hydrodynamiquement pour accroître la vitesse des navires tout comme les dauphins.
Les dauphins vivent en groupes très nombreux. Pour la protection, les femelles et les petits sont situés au centre du groupe. Les malades ne sont pas délaissés mais sont gardés dans le groupe jusqu'à leur mort. Les liens d'interdépendance sont formés depuis le premier jour où un petit rejoint le groupe.
Les bébés dauphins naissent la queue en premier. De cette manière, le nouveau-né reçoit de l'oxygène jusqu'à la fin de l'accouchement. Quand au moins la tête est libérée, le dauphin nouveau-né se rue à la surface pour la première goulée d'air. En général, durant l'accouchement, une autre femelle accompagne la mère qui accouche.
Les mères commencent à allaiter leur petit immédiatement après la naissance. Le nouveau dauphin, sans lèvres lui permettant de téter, reçoit le lait de deux sources provenant d'une fente sur la surface ventrale de la mère. Quand il frappe doucement sur cette section, le lait s'échappe. Le jeune dauphin consomme des douzaines de litres de lait chaque jour. 50% du lait est composé de graisses (à comparer aux 15% du lait de vache), ce qui permet de construire rapidement la couche de peau nécessaire pour réguler la température corporelle. D'autres femelles aident également les jeunes dauphins durant des plongeons rapides, en les poussant vers le bas. Les dauphins nouveaux-nés apprennent aussi à chasser et à utiliser leur sonar d'écholocalisation, procédé pédagogique qui continue pendant des années. Dans certains cas, les jeunes dauphins ne quittent jamais un certain membre d'une famille pendant trente ans.
Les dauphins peuvent plonger à des profondeurs inaccessibles pour les humains. Le champion en titre de cette catégorie est une espèce de baleine qui peut plonger jusqu'à 3.000 mètres d'un seul souffle. Les dauphins et les baleines ont tous les deux été créés de manière appropriée pour ces types de plongeons. La nageoire caudale facilite le plongeon et la remontée.
Un autre aspect du système de plongée du dauphin se trouve dans ses poumons: pendant la descente, le poids de la colonne d'eau au-dessus de ce poisson, c'est-à-dire la pression, augmente. La pression à l'intérieur des poumons est alors augmentée afin d'équilibrer la pression extérieure. Si la même pression était appliquée aux poumons humains, ils se désintégreraient facilement. Pour pallier à ce danger, il existe chez le dauphin un système de défense particulier: les cellules des bronches et les alvéoles à l'intérieur des poumons du dauphin sont protégés par des anneaux de cartilage qui sont extrêmement solides.
Un autre exemple de la perfection de la création dans le corps des dauphins est le système qui empêche les décompressions. Quand des plongeurs remontent trop rapidement à la surface, ils courent ce danger. La raison des décompressions est l'entrée de l'air directement dans le sang et la formation de bulles d'air dans les artères. Ces bulles d'air peuvent provoquer la mort en empêchant la circulation sanguine. Les baleines et les dauphins, cependant, ne courent pas ce danger, bien qu'ils respirent en utilisant leurs poumons. Car ils plongent avec des poumons qui ne sont pas pleins d'air mais vides. Puisqu'il n'y a pas d'air dans leurs poumons, ils ne courent pas le risque de la décompression.
Néanmoins, cela amène à la véritable question: s'ils n'ont pas d'air dans leurs poumons, comment font-ils pour ne pas suffoquer à cause du manque d'oxygène?
La réponse à cette question repose dans la protéine "myoglobine" qui se trouve dans leur tissu musculaire en fortes proportions. Les protéines de myoglobine ont une affinité très grande pour l'oxygène, ainsi l'oxygène nécessaire à la créature n'est pas stocké dans leurs poumons mais directement dans les muscles. Les dauphins et les baleines peuvent nager sans respirer sur de longues périodes, et peuvent plonger aussi profondément qu'ils le souhaitent. Les humains possèdent aussi de la myoglobine, mais elle ne peut soutenir les mêmes conditions à cause de son volume beaucoup plus réduit. Cet ajustement biochimique unique aux dauphins et aux baleines est, bien sûr, une preuve d'une conception délibérée. Dieu a créé les mammifères marins, comme le reste des animaux, avec des structures corporelles répondant au mieux aux conditions dans lesquelles ils vivent.
La girafe, dont la taille approche les 5 mètres, est une des plus grandes créatures. Afin de survivre, l'animal doit envoyer du sang vers un cerveau situé approximativement à 2 mètres au-dessus du corps. Cela nécessite une structure cardiaque extraordinaire. Par conséquence, le cœur de la girafe est assez puissant pour pomper le sang à une pression de 350 mmHg.
Un tel système aussi puissant, qui tuerait normalement un humain, est contenu dans une chambre spéciale, et a été recouvert d'un réseau de capillaires afin de réduire les effets mortels.
Dans la section comprise entre la tête et le cœur se trouve un système en U, comprenant des vaisseaux ascendants et descendants. Le sang circulant dans les vaisseaux dans des directions opposées s'équilibre, ce qui sauve l'animal de pressions sanguines hautement dangereuses qui peuvent causer une hémorragie interne.
1. Réseau de capillaires 5. Endothélium 8. Couche externe | 12. Vaisseau lymphatique 19. Carotide gauche | 26. Couche interne 29. Artère digitale 30. Endothélium 33. Artère linguale |
La portion située sous le cœur, tout particulièrement les jambes et les pieds, nécessitent une protection spéciale. La peau plus épaisse que d'ordinaire sur les jambes et les pieds empêche les effets défavorables d'une forte pression sanguine. De plus, il existe des valves à l'intérieur des vaisseaux qui aident à réguler la pression.
Le plus grand danger a lieu lorsque l'animal baisse sa tête vers le sol afin de boire de l'eau. La pression sanguine, qui est normalement assez élevée pour causer des hémorragies internes, s'accroît maintenant davantage. Cependant, une mesure a été prise contre ces effets. Un fluide spécial appelé fluide cérébrospinal, dans lequel baignent le cerveau et la colonne vertébrale, produit une contre-pression afin d'empêcher la rupture ou la fuite de capillaires. En plus, il existe des valves de contrôle à sens unique qui se ferment quand l'animal baisse sa tête. Ces valves réduisent significativement le flux sanguin, et la girafe peut boire en sécurité avant de relever la tête. En tant que précaution contre les dangers d'une pression sanguine élevée, les vaisseaux de la girafe sont très épais et constitués de multiples couches. Une Intelligence Suprême a tout prévu…
Des frelons géants au Japon sont les ennemis parfaits des abeilles d'Europe. 30 frelons attaquant une ruche peuvent exterminer 30.000 abeilles en trois heures. Mais les abeilles sont créées avec un mécanisme de défense parfait.
L'arme de défense des abeilles est leur dard. Cependant, quand leur dard n'est pas efficace, elles peuvent utiliser un accroissement de leur température corporelle afin de tuer leurs ennemis. De la même manière, les abeilles peuvent tuer un frelon en utilisant leurs corps. Sur la photographie sensible à la chaleur d'une telle attaque, la température des zones rouges peut atteindre 48°C.
Quand un frelon découvre une nouvelle colonie d'abeilles, il communique la nouvelle aux autres en sécrétant une odeur particulière. La même odeur est aussi détectée par les abeilles, qui commencent à se rassembler à l'entrée de la ruche pour la défendre. Quand un frelon s'approche, environ 500 abeilles l'entourent immédiatement. Elles commencent à faire vibrer leurs corps et augmentent leur température corporelle. Ainsi, le frelon a l'impression d'être dans un four et à la fin il meurt. Sur la photographie sensible à la chaleur d'une telle attaque, la température des zones blanches peut atteindre 48°C. Une température aussi élevée est supportable par les abeilles mais mortelle pour les frelons.55
Beaucoup pensent que les grenouilles se multiplient en couvant des œufs et en développant des têtards. Cependant, il existe un grand nombre d'autres types de reproduction des grenouilles dont certains sont très surprenants.
Les grenouilles ont été créées avec des traits qui leur permettent de survivre dans une grande variété d'environnements. Par conséquent, elles peuvent vivre sur chaque continent excepté l'Antarctique; il existe des espèces de grenouilles vivant dans des déserts, des forêts, des prairies et dans l'Himalaya et les Andes, où les altitudes excèdent les 5.000 mètres. Les populations les plus denses sont éparpillées dans les régions tropicales. Approximativement 40 espèces de grenouilles ont été identifiées dans une zone de deux kilomètres carrés de forêt tropicale.
Chez certaines espèces de grenouilles, seuls les mâles prennent soin des nouveaux-nés, tandis que chez d'autres seules les femelles le font ou les deux partenaires. Par exemple, les mâles de la "grenouille à flèche empoisonnée" du Costa Rica surveillent les œufs, en attendant leur éclosion, pendant 10 à 12 jours. Après de grands efforts, le têtard nouveau-né grimpe et s'agrippe au dos de la mère tellement fermement qu'ils semblent avoir été soudés. Puis la mère escalade une broméliacée dans la forêt. Les fleurs de cet arbre ont la forme de gobelets pointant vers le ciel, et sont remplis d'eau. La mère relâche les grenouilles nouveaux-nés dans ces fleurs, où elles grandissent en sécurité.
Puisqu'il n'y a pas de nourriture dans ces eaux, la mère dépose fréquemment dans les fleurs des œufs non fertilisés pour les grenouilles nouveaux-nés. Les têtards se nourrissent de ces œufs, qui sont riches en protéine et hydrates de carbone.56
La "grenouille gladiateur" est une autre espèce qui défend la zone dans laquelle se trouvent les œufs. Les mâles de ces grenouilles ont été créés avec des extensions en forme de pointe sous leurs pouces, avec lesquels ils déchirent la peau d'un intrus mâle.
Le petit crapaud mâle africain (Nectomphyrne afra) construit des nids à partir de boue, qui sont remplis d'eau afin de former des réservoirs, sur les rivages de lacs ou de rivières calmes. Le crapaud construit une couche fragile de pellicule sur la surface de l'eau à laquelle les œufs sont accrochés. De cette manière, les œufs restent à la surface de l'eau afin d'inhaler de l'oxygène. Puisqu'une vibration minuscule causée par une autre grenouille ou une libellule volant au-dessus peut détruire ce film et envoyer les œufs au fond de l'eau, où ils mourraient sans oxygène, le mâle garde les œufs. Pendant qu'il attend, il donne des coups de pied dans l'eau afin d'augmenter le flux d'oxygène à travers les membranes des œufs.
Une autre espèce, appelée la grenouille de verre à cause de sa transparence, ne surveille pas ses œufs. Dieu inspire une autre méthode chez ces grenouilles; elles laissent des groupes d'œufs sur les rochers et les plantes des lacs et des rivières tropicales. Quand les œufs éclosent, les têtards tombent dans l'eau.
Tous ces comportements d'abnégation consciente, affichés par différentes espèces de grenouilles pour défendre les têtards nouveaux-nés, démolissent les affirmations fondamentales du darwinisme. L'affir-mation du darwinisme que toutes les créatures agissent individuellement et égoïstement pour leur propre survie s'avère lamentablement creuse en face des efforts fournis par une simple grenouille pour défendre sa progéniture nouvellement née. Qui plus est, le comportement intelligent affiché par ces créatures ne peut pas être expliqué comme étant l'aboutissement de coïncidences comme le prétend le darwinisme. Ce sont là des signes clairs que les êtres vivants ont été créés par Dieu et sont dirigés par les instincts inspirés en eux. Dieu énonce dans le Coran qu'il y a des preuves claires chez les êtres vivants à destination de l'humanité:
Et dans votre propre création, et dans ce qu'Il dissémine comme animaux, il y a des signes pour des gens qui croient avec certitude. (Sourate al-Jathiya: 4)
La méthode de reproduction extraordinaire d'une espèce de grenouille appelée Rheobatrachus silus, est un autre exemple de la superbe conception de la création divine. Les grenouilles femelles Rheobatrachus avalent leurs œufs après la fertilisation, non pas pour les manger mais pour les protéger. Les têtards éclos restent dans l'estomac et y grandissent pendant les six premières semaines après l'éclosion. Comment peuvent-ils rester dans l'estomac de leur mère aussi longtemps sans être digérés?
La grenouille Rheobatrachus donnant naissance de sa bouche
Un système parfait a été créé pour leur permettre cela. Tout d'abord, la femelle cesse de se nourrir pendant ces six semaines, ce qui signifie que l'estomac est réservé seulement pour les têtards. Pourtant, un autre danger est représenté par la production régulière d'acide chlorhydrique et de pepsine dans l'estomac. Ces composés chimiques tueraient en temps normal cette progéniture rapidement. Mais cela est prévenu par une mesure particulière. Les fluides de l'estomac de la mère sont neutralisés par une substance hormonale, la prostaglandine E2, qui est sécrétée d'abord par les capsules des œufs puis par les têtards. Ainsi, les petits grandissent sereinement, même s'ils nagent dans un bain d'acide.
Comment se nourrissent les têtards à l'intérieur de l'estomac vide? La solution à cela existe, elle aussi. Les œufs de cette espèce sont significativement plus grands que ceux des autres, puisqu'ils contiennent une réserve riche en protéines, suffisante pour nourrir les têtards pendant six semaines. Le temps de la naissance est conçu aussi parfaitement. L'œsophage de la grenouille femelle se dilate durant la naissance, tout comme le vagin des mammifères durant l'accouchement. Une fois que les jeunes émergent, l'œsophage et l'estomac retournent à leur état normal, et la femelle commence à se nourrir de nouveau.57
Le système de reproduction miraculeux du Rheobatrachus silus invalide explicitement la théorie de l'évolution, puisque ce système affiche une complexité irréductible. Chaque étape doit survenir entièrement afin que les grenouilles survivent. La mère doit avaler les œufs, et doit complètement arrêter de se nourrir pendant 6 semaines. Les œufs doivent libérer une substance hormonale pour neutraliser les acides de l'estomac. L'addition d'une réserve supplémentaire de protéines dans l'œuf est une autre nécessité. L'accroissement de l'œsophage de la femelle ne peut pas être une coïncidence. Si toutes ces choses ne se déroulaient pas suivant la séquence requise, les bébés grenouilles ne survivraient pas et les espèces s'éteindraient.
Par conséquent, ce système ne peut se développer étape par étape, comme l'affirme la théorie de l'évolution. La toute première grenouille de l'espèce Rheobatrachus silus est apparue avec ce système complet sans défaut. Toutes les créatures étudiées à travers ce livre prouvent le même fait: il y a une conception suprême dans la création englobant toute la nature. Dieu a créé tous les êtres vivants avec une complexité irréductible, dans laquelle Sa puissance et Sa connaissance infinies sont illustrées pour ceux qui les examinent. La création parfaite de Dieu est décrite comme suit dans le Coran:
C'est Lui Dieu, le Créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose, le Formateur. À Lui les plus beaux noms. Tout ce qui est dans les cieux et la terre Le glorifie. Et c'est Lui le Puissant, le Sage. (Sourate al-Hashr: 24)
Il existe des lois fondamentales invariables dans l'univers, qui affectent de la même manière tous les êtres animés et inanimés. Ces lois sont des preuves qui illustrent la perfection de la création de l'univers comme les créatures parfaites qui y vivent. Aujourd'hui, ces signes nous sont présentés comme des lois de la physique, découvertes en grande partie par des physiciens. Les lois acceptés couramment comme "lois de la physique" ne sont rien d'autre que la preuve de la perfection de la création de Dieu. (Pour de plus amples informations se référer au livre de Harun Yahya, La création de l'univers, Al-Attique Publishers, 2001).
Voici quelques exemples de la perfection de la conception de l'univers.
Étudions, par exemple, une des propriétés cruciales de l'eau de pluie: la "viscosité de l'eau".
Des liquides différents ont différents degrés de viscosité. Cependant, la viscosité de l'eau est parfaite pour l'usage de toutes les créatures. Si elle était un peu plus élevée qu'elle ne l'est, les plantes n'auraient pas pu l'utiliser pour transporter les nutriments essentiels à leur survie dans leurs tubes capillaires.
Si la viscosité de l'eau était plus faible qu'elle ne l'est, le flux des rivières aurait été bien différent, de là la formation des montagnes aurait changé, les vallées et les plateaux ne se seraient pas formés, et les rochers n'auraient pas été désintégrés pour former la terre.
L'eau facilite aussi la circulation des globules rouges qui défendent nos corps contre les microbes et les substances dangereuses. Si la viscosité de l'eau était plus grande, le mouvement de ces cellules dans les vaisseaux serait complètement impossible, le cœur serait accablé par le pompage du sang et n'aurait peut-être pas l'énergie nécessaire pour ce travail.
Même ces quelques exemples illustrent suffisamment le fait que l'eau est un fluide qui a été spécialement créé pour servir les êtres vivants. Dieu, en référence à l'eau, énonce dans un verset:
C'est Lui qui, du ciel, a fait descendre de l'eau qui vous sert de boisson et grâce à la quelle poussent des plantes dont vous nourrissez vos troupeaux. D'elle, Il fait pousser pour vous, les cultures, les oliviers, les palmiers, les vignes et aussi toutes sortes de fruits. Voilà bien là une preuve pour des gens qui réfléchissent. (Sourate an-Nahl: 10-11)
Qu'arriverait-il si la force de gravité était plus importante qu'elle ne l'est aujourd'hui? Courir ou marcher serait impossible. Les humains et les animaux dépenseraient beaucoup plus d'énergie pour se déplacer, ce qui diminuerait les ressources en énergie de la Terre. Et si la gravité était plus faible? Les objets légers ne pourraient pas maintenir leur état d'équilibre. Par exemple, les particules de poussière soulevées par le vent flotteraient en l'air pendant de longues périodes. La vitesse des gouttes d'eau diminuerait, et elles pourraient peut-être s'évaporer avant d'atteindre le sol. Les rivières couleraient moins vite et donc l'électricité ne serait pas généré à la même vitesse.
Tout ceci prend sa source dans la propriété d'attraction gravitationnelle des masses. La loi de la gravité de Newton énonce que la force de l'attraction gravitationnelle entre des objets dépend de leurs masses et de la distance entre elles. Ainsi, si la distance entre deux étoiles est multipliée par trois, la force gravitationnelle diminue d'un facteur de neuf, ou si la distance est divisée par deux, la force de gravité est multipliée par quatre.
Cette loi permet d'expliquer les positions actuelles de la Terre, de la Lune et des planètes. Si la loi de la gravité était différente, par exemple si elle augmentait en même temps que la distance, les orbites des planètes ne seraient pas elliptiques et elles s'écrouleraient sur le Soleil. Si elle était plus faible, la Terre suivrait une trajectoire qui s'éloignerait constamment du Soleil. Donc, si la force de gravité n'avait pas précisément la valeur qu'elle a, la Terre entrerait en collision avec le Soleil ou serait perdue dans les profondeurs de l'espace.
Nous rencontrons tout le temps différentes formes d'énergie. Par exemple, même la chaleur que nous sentons devant un feu a été créée avec des équilibres compliqués.
En physique, l'énergie est supposée rayonner non pas sous forme d'onde mais en petites quantités particulières appelées "quanta". Pour calculer l'énergie émise, on utilise une certaine valeur constante appelée constante de Planck. Ce nombre est généralement si petit qu'on pourrait le considérer comme négligeable. Il est pourtant un des nombres fondamentaux et constants de la nature et a une valeur approximative de 6,626x10-34. Dans chaque situation impliquant une radiation, si l'énergie d'un photon est divisée par sa fréquence, le résultat sera toujours égal à cette constante. Toutes les formes d'énergie électromagnétique, par exemple la chaleur, la lumière etc. sont régies par la constante de Planck.
Toutes les formes d'énergie électromagnétique, c'est-à-dire la chaleur, la lumière etc. sont régies par la constante de Planck. Si ce nombre miniscule avait une valeur différente, alors la chaleur que nous ressentons devant un feu aurait été bien plus forte. À l'extrême, le plus petit feu aurait pu contenir assez d'énergie pour nous brûler entièrement. À l'extrême opposé, même une boule de feu géante de la taille du Soleil n'aurait pas été suffisante pour chauffer la Terre.
Si ce nombre minuscule avait une valeur différente, alors la chaleur que nous ressentons devant un feu aurait été bien plus forte. À l'extrême, le plus petit feu aurait pu contenir assez d'énergie pour nous brûler entièrement ou, à l'autre extrême, même une boule de feu géante de la taille du Soleil n'aurait pas été suffisante pour chauffer la Terre.
Les forces de friction sont considérées généralement comme des inconvénients, puisqu'on les rencontre dans notre vie quotidienne surtout lorsque les choses sont en mouvement. Cependant, que serait le monde si les forces de friction étaient complètement éliminées? Les crayons et les papiers glisseraient de nos mains et tomberaient de la table sur le sol, les tables glisseraient vers les coins des pièces, et en bref tous les objets tomberaient et rouleraient jusqu'à ce que chaque chose s'arrête au point le plus bas. Dans un monde sans frottements, tous les nœuds se desserreraient, les vis et les clous ne tiendraient pas, aucune voiture ne pourrait freiner, tandis que les sons ne mourraient jamais et leur écho ne s'arrêterait jamais.
Toutes ces lois physiques sont des preuves claires que l'univers, comme toutes les créatures en son sein, est le produit d'une conception divine. En fait, les lois de la physique ne sont rien d'autre que des explications et des descriptions humaines à l'ordre divin que Dieu a créé. Dieu a créé les lois constantes de l'ordre universel et les a placées au service de l'homme afin qu'il y réfléchisse, qu'il comprenne la souveraineté de Dieu et Le remercie pour Ses bienfaits.
On peut continuer à donner d'innombrables exemples pour illustrer l'ordre dans la création de Dieu. Chaque chose créée depuis la formation de l'univers il y a des millions d'années de cela est apparue grâce à rien d'autre que l'omniscience et la souveraineté de Dieu.
Ils dirent: "Gloire à Toi! Nous n'avons de savoir que ce que Tu nous as appris.
Certes c'est Toi l'Omniscient, le Sage."
(Sourate al-Baqarah: 32)
45. T.E. Akiowa&F.C. Schuster, Wars and Technologies, Detroit: Anderson Bookhouse, 1997, p. 83
46. Ali Demirsoy, Yasamin Temel Kurallari (Les principes fondamentaux de la vie), pp. 18-22
47. Marshall Cavendish, The Illustrated Encyclopaedia of The Human Body, pp. 50-51
48. Bilim ve Teknik (Journal de science et de technologie), février 1992
49. Bilim ve Teknik Görsel Bilim ve Teknik Ansiklopedisi (Encyclopédie de science et de technologie), p. 116
50. Mark W. Moffett, "Life in a Nutshell", National Geographic, pp. 783-784
51. Bilim ve Teknik Görsel Bilim ve Teknik Ansiklopedisi (Encyclopédie de science et de technologie), p. 2995
52. Stanley Taylor, "Life underwater" Botanic, no. 83, février 1988, p. 24
53. Michael Behe, Darwin's Black Box, New York: Free Press, 1996, pp. 69-73
54. Betty Mamane, "Le surdoué du grand bleu", Science et vie junior, août 1998, pp. 79-84
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56. "Poison Dart Frogs – Lurid and Lethal", National Geographic, mai 1995, pp. 103-110
57. William E. Duellman, "Reproductive Strategies of Frogs", Scientific American, juillet 1992, pp. 58-65