A
Ailes vers le bas
Quand le sujet du vol est considéré, les oiseaux viennent immédiatement à l'esprit. Cependant, les oiseaux ne sont pas les seules créatures à pouvoir voler. De nombreuses espèces d'insectes possèdent des aptitudes de vol supérieures à celles des oiseaux. Le papillon Monarque peut voler depuis l'Amérique du Nord jusqu'au centre de l'Amérique Continentale. Les mouches et les libellules peuvent rester en suspension dans l'air.
Les évolutionnistes affirment que les insectes ont commencé à voler il y a 300 millions d'années. Pourtant, ils ne sont pas capables de fournir la moindre réponse concluante aux questions fondamentales du type: comment le premier insecte a-t-il développé des ailes, pris son envol ou s'est maintenu dans l'air?
C'est Lui Dieu, le Créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose, le Formateur. À Lui les plus beaux noms. Tout ce qui est dans le cieux et la terre Le glorifie. Et c'erst Lui le Puissant, le Sage.
(Sourate al-Hasr: 24)
Les évolutionnistes affirment seulement que quelques couches de peau sur le corps se sont probablement transformées en ailes. En ayant conscience du peu de crédibilité de leur affirmation, ils affirment également que les spécimens fossiles capables d'étayer leur thèse ne sont pas encore disponibles aujourd'hui.
Néanmoins, la conception sans défaut des ailes des insectes ne laisse aucune place aux coïncidences. Dans un article intitulé "La conception mécanique des ailes des insectes", le biologiste anglais Robin Wootton écrit:
Plus nous comprenons le fonctionnement des ailes des insectes, plus leur conception subtile et magnifique nous apparaît… Les structures sont conçues traditionnellement pour se déformer le moins possible; les mécanismes sont conçus pour déplacer les parties d'un composant de manière prévisible. Les ailes des insectes combinent les deux en un, en utilisant des composants possédant de grandes propriétés élastiques, assemblés élégamment afin d'autoriser les déformations appropriées en réponse aux forces appropriées et afin d'utiliser au mieux l'air. Elles ont peu, voire aucun parallèle technologique – à ce jour.4
D'un autre côté, il n'y a aucune preuve fossile pour appuyer l'évolution imaginaire des insectes. C'est ce à quoi fait référence le célèbre zoologiste français Pierre Paul Grassé lorsqu'il dit: "Nous sommes dans l'obscurité en ce qui concerne l'origine des insectes."5 Examinons maintenant certaines des caractéristiques intéressantes de ces créatures qui laissent les évolutionnistes dans le noir complet.
Les ailes de la libellule ne peuvent pas se replier contre son corps. De plus, la manière dont les muscles du vol sont utilisés pour bouger les ailes diffère du reste des insectes. À cause de ces propriétés, les évolutionnistes affirment que les libellules sont des "insectes primitifs".
Au contraire, le système de vol de ces soi-disant "insectes primitifs" n'est rien d'autre qu'une merveille de conception. Le premier fabriquant mondial d'hélicoptères, Sikorsky, a conçu un de ses hélicoptères en prenant la libellule pour modèle.6 IBM, qui assista Sikorsky dans ce projet, commença par modéliser une libellule sur ordinateur (IBM 3081). Deux mille interprétations furent effectuées sur ordinateur à la lumière des manœuvres de la libellule dans l'air. Ainsi, le modèle de Sikorsky pour transporter du personnel et de l'artillerie fut construit sur des exemples dérivés de la libellule.
Le photographe de la nature Gilles Martin en train d'observer des libellules
Gilles Martin, un photographe de la nature, a effectué une étude de deux ans sur les libellules, et il conclut également que ces créatures ont un mécanisme de vol extrêmement complexe.
Le corps d'une libellule ressemble à une structure hélicoïdale entourée de métal. Deux ailes sont positionnées en croix sur un corps qui affiche un dégradé de couleurs du bleu ciel au marron. Grâce à cette structure, la libellule est capable d'effectuer de superbes manœuvres. Quelle que soit la vitesse ou la direction de son mouvement, elle peut s'arrêter immédiatement et commencer à voler la direction opposée. Ou encore, elle peut rester en suspension dans l'air afin de chasser. Dans cette position, elle peut bouger rapidement vers sa proie. Elle peut accélérer jusqu'à une vitesse très surprenante pour un insecte: 40 km/h, ce qui est identique à un athlète courant le 100 mètres aux Jeux Olympiques (39 km/h).
Les hélicoptères Sikorsky ont été conçus en imitant la conception parfaite et les capacités de manoeuvre d'une libellule.
À cette vitesse, elle heurte sa proie. Le choc de l'impact est très violent. Cependant, l'armure de la libellule est à la fois très résistante et très flexible. La structure flexible de son corps absorbe l'impact de la collision. Cependant, on ne peut pas dire la même chose pour sa proie. Celle-ci s'évanouira ou sera même tuée par l'impact.
L'oeil d'une libellule est considéré comme étant la structure oculaire la plus compliquée au monde. Chaque oeil contient environ trente mille lentilles. Ces yeux occupent à peu près la moitié de la zone de la tête et fournissent à l'insecte un très grand champ de vision parce qu'il peut pratiquement regarder dans son dos.
Les ailes d'une libellule sont conçues avec une telle complexité qu'elles rendent absurde la moindre idée d'une implication de coïncidences dans leur origine. La membrane aérodynamique des ailes et chaque pore sur la membrane est un résultat direct de planification et de calcul surnaturels.
À la suite de la collision, les pattes arrière de la libellule jouent le rôle de ses armes fatales. Les pattes se détendent et capturent la proie choquée, qui est ensuite rapidement démembrée et consommée par les mâchoires puissantes de la libellule.
La vue de la libellule est aussi impressionnante que ses capacités à réaliser des manœuvres soudaines à grande vitesse. L'œil de la libellule est considéré comme le meilleur exemple parmi tous les insectes. Chacun des deux yeux de la libellule représente environ trente mille lentilles différentes. Deux yeux semi-sphériques, chacun mesurant à peu près la moitié de la taille de la tête, fournissent à l'insecte un champ de vision très large. Grâce à ses yeux, la libellule peut pratiquement regarder dans son dos.
Par conséquent, la libellule est un assemblage de systèmes, chacun d'entre eux possédant une structure unique et parfaite. Le moindre dysfonctionnement d'un de ces systèmes dérèglera tous les autres. Cependant, tous ces systèmes sont créés sans défaut et ainsi ces créatures continuent de vivre.
La caractéristique la plus importante de la libellule concerne ses ailes. Mais il n'est pas possible à travers un modèle d'évolution progressive d'expliquer le mécanisme de vol qui permet l'usage des ailes. Tout d'abord, la théorie de l'évolution est désorientée sur le sujet de l'origine des ailes parce qu'elles ne peuvent fonctionner correctement que si elles se développent toutes en même temps.
La chitine, carapace entourant le corps des insectes, est assez solide pour agir comme un squelette, qui est, pour cet insecte, formée dans une couleur très attrayante.
Faisons l'hypothèse, pendant un court instant, que les gènes d'un insecte terrestre subissent une mutation et que certaines parties de la peau affichent un changement incertain. Il serait absurde de suggérer qu'une autre mutation se rajoutant à celle-ci pourrait, par "coïncidence", former une aile. De plus, les mutations du corps ne fourniraient pas une aile complète à l'insecte, et elles ne lui apporteraient rien à part la réduction de sa mobilité. L'insecte porterait alors un poids supplémentaire, ce qui ne sert à rien. Cela désavantagerait l'insecte vis-à-vis de ses rivaux. D'ailleurs, selon le principe fondamental de la théorie de l'évolution, la sélection naturelle tuerait cet insecte handicapé ainsi que ses descendants.
La figure ci-dessus montre le mouvement des ailes d'une libellule durant le vol. Les ailes antérieures sont marquées d'un point rouge. Une étude approfondie révèle que les paires antérieures et postérieures des ailes battent à des rythmes différents, ce qui donne à l'insecte une technique de vol superbe. Le mouvement des ailes est rendu possible par des muscles particuliers opérant en harmonie.
Les mutations surviennent en plus très rarement. Elles nuisent toujours aux créatures, provoquant des maladies mortelles dans la plupart des cas. C'est pourquoi il est impossible que des mutations mineures conduisent certaines formations du corps d'une libellule à évoluer vers un mécanisme de vol. Après tout ceci, posons-nous cette question: même si l'on fait l'hypothèse, contre toute logique, que le scénario suggéré par les évolutionnistes ait pu se produire, pourquoi les fossiles de "libellule primitive", qui accorderaient une certaine crédibilité à ce scénario, n'existent-ils pas?
Un fossile de libellule vieux de 250 millions d'années et une libellule moderne
Il n'y a aucune différence entre les fossiles de libellule les plus anciens et les libellules d'aujourd'hui. Il n'y a aucune trace d'une "demi-libellule" ou d'une "libellule avec de nouvelles ailes émergentes" qui précédent ces fossiles.
Tout comme le reste des formes de vie, la libellule est apparue tout d'un coup et n'a pas changé depuis ce jour. En d'autres mots, elle a été créée par Dieu et n'a jamais "évolué".
Les squelettes des insectes sont formés par une substance solide et protectrice appelée chitine. Cette substance a été créée avec suffisamment de solidité pour former l'exosquelette. Il est aussi suffisamment flexible pour être déplacé par les muscles utilisés pour voler. Les ailes peuvent bouger d'avant en arrière ou de haut en bas. Ces mouvements d'ailes sont facilités par une structure d'articulation complexe. La libellule a deux paires d'ailes, une avancée par rapport à l'autre. Les ailes opèrent de manière asynchrone. C'est-à-dire, quand les deux ailes frontales s'élèvent, la paire d'ailes arrière descend. Deux groupes opposés de muscles déplacent les ailes. Les muscles sont reliés à des leviers à l'intérieur du corps. Quand un groupe de muscles tire une paire d'ailes en se contractant, l'autre groupe de muscles ouvre l'autre paire en se relâchant. Les hélicoptères montent et descendent par une technique similaire. Cela permet aux libellules de planer, de reculer ou de changer rapidement de direction.
Les libellules femelles ne s'accouplent pas de nouveau après la fertilisation. Cependant, cela ne pose pas de problème aux mâles de l'espèce Calopteryx virgo. En utilisant les crochets de sa queue, le mâle capture la femelle par le cou (1). La femelle entoure ses pattes autour de la queue du mâle. Le mâle, en utilisant des extensions spéciales de sa queue (2), nettoie toute trace de sperme laissée par un autre mâle. Puis, il injecte son propre sperme dans la cavité reproductrice de la femelle. Puisque ce processus prend des heures, ils volent quelques fois dans cette position enlacée. La libellule laisse les œufs matures dans un lac ou une mare peu profonds (3). Une fois que la nymphe sort de son œuf, elle vit dans l'eau durant trois ou quatre ans (4). Durant cette période, elle se nourrit également dans l'eau (5). Pour cette raison, elle a été créée avec un corps capable de nager assez rapidement pour attraper un poisson et des mâchoires assez puissantes pour démembrer une proie. Au fur et à mesure que la nymphe grandit, la peau entourant son corps se resserre. Elle perd cette peau à quatre moments différents. Quand l'heure du changement final est arrivée, elle quitte l'eau et commence à escalader une plante de grande taille ou un rocher (6). Elle grimpe jusqu'à ce que ses pattes n'en puissent plus. Puis, elle sécurise sa position à l'aide de crampons situés à l'extrémité de ses pieds. Une glissade et une chute de cette hauteur signifient la mort.
Cette dernière phase diffère des quatre précédentes car Dieu façonne la nymphe en une créature volante à travers une transformation merveilleuse.
Le dos de la nymphe craque en premier (7). La fente s'élargit et permet à une nouvelle créature, totalement différente de la précédente, de sortir. Ce corps extrêmement fragile est assuré grâce à des liens qui s'étendent de la créature précédente (8). Ces liens sont créés afin d'avoir la flexibilité et la transparence idéale. Autrement, ils pourraient casser et ne supporteraient pas l'insecte, ce qui signifierait sa chute dans l'eau et sa mort.
De plus, une série de mécanismes aident la libellule à muer. Le corps de la libellule rétrécit et se plisse dans l'ancien corps. Afin "d'ouvrir" ce corps, un système particulier de pompe et un fluide spécial sont créés pour être utilisés dans ce mécanisme. Ces parties ridées du corps de l'insecte gonflent par l'injection de fluide après la sortie à travers la fissure (9). En même temps, des solvants chimiques commencent à casser les liens entre les nouvelles pattes et les anciennes sans dommage. Ce processus survient parfaitement même s'il serait dévastateur si une patte venait à être recouverte de solvant. Les pattes restent sèches et durcissent pendant vingt minutes avant le moindre mouvement.
Les ailes sont déjà complètement développées mais sont replies. Le fluide est pompé par des contractions vigoureuses du corps dans les tissus des ailes (10). Les ailes sèchent ensuite après leur déploiement (11).
Après avoir quitté son ancien corps et séché complètement, la libellule teste ses pattes et ses ailes. Les pattes sont repliées et dépliées une par une et les ailes sont levées et baissées.
Enfin, l'insecte atteint la forme conçue pour le vol. Il est difficile pour quiconque de croire que cette créature volant parfaitement est la même que la créature ressemblant à une chenille qui a quitté l'eau (12). La libellule pompe vers l'extérieur le fluide en excès, pour équilibrer le système. La métamorphose est complète et l'insecte est prêt à voler.
On se rend compte de nouveau de l'impossibilité des affirmations de l'évolution quand on essaye de trouver l'origine de cette transformation miraculeuse. La théorie de l'évolution affirme que toutes les créatures sont apparues via des changements aléatoires. Cependant, la métamorphose de la libellule est un procédé extrêmement compliqué qui ne laisse pas la place à la moindre erreur. Le moindre obstacle au cours d'une de ces phases rendrait la métamorphose incomplète et provoquerait une lésion ou la mort de la libellule. Une métamorphose est clairement un cycle de "complexité irréductible" et est donc une preuve explicite de conception.
En bref, la métamorphose de la libellule est une des innombrables preuves de la manière parfaite dont Dieu crée les êtres vivants. L'art merveilleux de Dieu se manifeste même chez un insecte.
Le système d'ailes à double équilibre se retrouve chez les insectes ayant des battements moins fréquents.
Les ailes des mouches vibrent selon les signaux électriques conduits par les nerfs. Par exemple, chez une sauterelle, chacun de ces signaux nerveux aboutit à une contraction d'un muscle, ce qui à son tour bouge l'aile. Deux groupes de muscles opposés, appelés "fléchisseurs" et "extenseurs", permettent aux ailes de bouger de haut en bas en tirant dans des directions opposées.
Les sauterelles battent des ailes douze à quinze fois par seconde mais des insectes plus petits ont besoin de cadences plus élevées pour voler. Par exemple, tandis que les abeilles, les guêpes et les mouches battent des ailes 200 à 400 fois par seconde, ce taux passe à 1.000 chez la mouche des sables et certains parasites d'un millimètre de long.7 Une autre preuve explicite de la création parfaite de Dieu est qu'une créature volante d'un millimètre de long puisse battre des ailes à la vitesse extraordinaire de 1.000 fois par seconde sans prendre feu, se déchirer ou se fatiguer.
On a mentionné que les ailes des mouches sont activées au moyen de signaux électriques conduits via les nerfs. Cependant, une cellule nerveuse n'est capable de transmettre qu'un maximum de 200 signaux par seconde. Dès lors, comment est-il possible que de petits insectes volants puissent battre des ailes 1.000 fois par seconde?
Les mouches qui battent des ailes 200 fois par seconde ont une relation nerf-muscle qui est différente de celle des sauterelles. Il y a un signal conduit pour chaque dizaine de battement d'ailes. De plus, les muscles connus comme étant des muscles fibreux fonctionnent différemment des muscles des sauterelles. Les signaux nerveux ne préviennent que les muscles en préparation pour le vol et, quand ils atteignent un certain niveau de tension, ils se relâchent d'eux-mêmes.
Il existe un système chez les mouches, les guêpes et les abeilles qui transforme les battements d'ailes en mouvements "automatiques". Les muscles qui permettent le vol chez ces insectes ne sont pas directement reliés aux os du corps. Les ailes sont attachées à la poitrine avec un joint qui fonctionne comme un pivot. Les muscles qui bougent les ailes sont connectés aux surfaces basses et hautes de la poitrine. Quand ces muscles se contractent, la poitrine bouge dans la direction opposée, ce qui, à son tour crée une traction vers le bas.
Relâcher un groupe de muscles conduit automatiquement à la contraction d'un groupe opposé suivi d'une relaxation. En d'autres termes, c'est un "système automatique". De cette manière, les mouvements des muscles continuent sans interruption jusqu'à ce qu'un signal d'alerte contraire soit délivré par les nerfs qui contrôlent le système.8
Un mécanisme de vol de cette sorte peut être comparé à une horloge qui fonctionne sur la base d'un ressort. Les différentes parties du mécanisme sont situées si précisément qu'un simple mouvement met facilement en route le battement d'ailes. Il est impossible de ne pas voir la conception parfaite dans cet exemple.
UN SYSTÈME D'AILES DOUBLEMENT ÉQUILIBRÉ
(a) Deuxième pièce de chitine
(b) Tissu limitrophe
(c) Surface latérale de la poitrine
(d) Couche protectrice (enveloppe corporelle)
(e) Muscles latéraux fléchisseurs
(f) Section interne
(g) Aile
Certaines mouches battent des ailes jusqu'à mille fois par seconde. Afin de faciliter ce mouvement extraordinaire, un système très particulier a été créé. Plutôt que de bouger directement les ailes, les muscles activent un tissu spécial auquel les ailes sont rattachées par une articulation en forme de pivot. Ce tissu particulier permet aux ailes de battre un grand nombre de fois avec une seule impulsion.
Encarsia
Il n'est pas suffisant de battre des ailes de haut en bas pour maintenir un vol régulier. Les ailes doivent changer d'angle au cours de chaque battement pour créer une force de poussée aussi bien qu'une élévation. Les ailes ont une certaine flexibilité pour tourner qui dépend du type d'insecte. Les muscles de vol principaux, qui produisent aussi l'énergie nécessaire au vol, fournissent cette flexibilité.
Par exemple, pour s'élever plus en altitude, les muscles entre les articulations des ailes se contractent d'avantage afin d'augmenter l'angle des ailes. Des études conduites en utilisant des techniques de vidéo à haute vitesse ont révélé que les ailes suivent un chemin elliptique au cours du vol. En d'autres mots, l'insecte ne bouge pas seulement ses ailes de haut en bas mais il les bouge suivant un mouvement circulaire comme les rames d'un bateau. Ce mouvement est rendu possible par les muscles principaux.
Les mouches des fruits ont besoin de grandes quantités d'énergie afin de maintenir 1.000 battements à la seconde. Cette énergie se trouve dans les nutriments riches en hydrates de carbone qu'elles extraient des fleurs. À cause de leurs rayures jaunes et noires et de leur ressemblance avec les abeilles, ces mouches arrivent à se soustraire à un grand nombre d'attaquants.
(1) Disque pivotant
(2) Le cadre se délaçant autour du disque
(3) Avion penché
(4) Le cadre suit le mouvement de l'avion
(5) La position du disque reste inchangée
(6) Lignes représentant les ailes de l'avion
(7) Vol horizontal
(8) Ligne de l'horizon artificiel
(9) L'avion penche à gauche
Une mouche est 100 milliards de fois plus petite qu'un avion. Néanmoins, elle est équipée avec un dispositif compliqué fonctionnant comme un gyroscope et un stabilisateur horizontal, qui sont vitalement importants pour pouvoir voler. Ses techniques de manoeuvrabilité et de vol, d'un autre côté, sont de loin supérieures à celles d'un avion.
Le plus grand problème rencontré par les espèces d'insectes ayant de petits corps est l'inertie atteignant des niveaux significatifs. L'air se comporte comme une colle sur les ailes de ces petits insectes et réduit grandement leur efficacité.
Par conséquent, certains insectes, dont la taille des ailes n'excède pas un millimètre, doivent battre des ailes 1.000 fois par seconde afin de surmonter l'inertie.
(1) LES AILES PLIABLES DE L'ABEILLE
(2) Troisième pièce de chitine auxiliaire
(3) Position repliée
Beaucoup d'insectes peuvent replier leurs ailes. Une fois repliées, les ailes sont facilement manipulées grâce aux parties auxiliaires à leur extrémité. L'US Air Force a produit l'avion Intruder E6B avec des ailes pliables après s'être inspirée de cet exemple. Tandis que les abeilles et les mouches sont capables de replier leurs ailes complètes sur elles-mêmes, le E6B ne peut replier que la moitié de ses ailes.
La résiline
L'articulation de l'aile contient une protéine spéciale, appelée résiline, qui est extrêmement flexible. En laboratoire, les ingénieurs chimistes travaillent pour reproduire ce composé chimique, qui affiche des propriétés très supérieures par rapport au caoutchouc naturel ou artificiel.
La résiline est une substance capable d'absorber la force qui lui est appliquée aussi bien que de libérer toute l'énergie une fois que cette force disparaît. De ce point de vue, l'efficacité de la résiline atteint la valeur très élevée de 96%. De cette manière, approximativement 85% de l'énergie utilisée pour soulever l'aile est stockée et réutilisée quand elle redescend.11 Les parois et les muscles thoraciques sont aussi construits afin d'aider ce phénomène.
Les chercheurs pensent que cette vitesse seule n'est pas suffisante pour porter l'insecte et qu'il utilise d'autres systèmes.
Comme exemple, on peut citer certains types de petits parasites, Encarsia, qui utilisent une méthode appelée "frappe et s'écarte". Dans cette méthode, les ailes sont frappées l'une contre l'autre à la pointe des plumes puis s'écartent. Les faces avant des ailes, où une grosse veine est située, se séparent en premier, permettant une circulation d'air dans la zone pressurisée entre les deux. Ce flux crée un vortex aidant la force d'élévation du frappement des ailes.9
(droite) Le dessin, qui indique le chemin suivi par une abeille à l'intérieur d'un cube en verre, montre à quel point l'abeille réussit à voler dans n'importe quelle direction y compris vers le haut et le bas, à atterrir et à décoller.
(à gauche) Le dessin sur la gauche montre les capacités de manoeuvre de trois avions qui sont considérés comme étant les meilleurs de leurs catégories. Cependant, les mouches et les abeilles sont capables de changer soudainement de direction sans réduire leur vitesse. Cet exemple démontre à quel point la technologie des avions à réaction est faible en comparaison de celle des abeilles et des mouches.
Il existe un autre système particulier créé pour maintenir les insectes fermement dans l'air. Certaines mouches ont seulement une paire d'ailes et des organes ronds sur le dos appelés haltères. Les haltères battent comme des ailes normales durant le vol mais ne produisent aucune force d'élévation comme le font les ailes. Les haltères bougent quand la direction de vol change, et empêchent l'insecte de perdre sa direction. Ce système ressemble au gyroscope utilisé pour la navigation dans les avions d'aujourd'hui.10
Les mouches volent à des vitesses très élevées par rapport à leur taille. Les libellules peuvent voler jusqu'à 40 km/h. Des insectes plus petits peuvent même atteindre 50 km/h. Ces vitesses équivalent à des milliers de kilomètres par heure chez nous les humains. Les humains ne peuvent atteindre ces vitesses qu'avec des avions. Cependant, quand on considère la taille d'un avion en comparaison à celle d'un humain, il apparaît clairement que ces insectes volent en réalité beaucoup plus vites que les avions.
1- Cellule épithéliale, 2- O2, 3- CO2, 4- Trachée, 5- Trachéole 6- Muscle
Il existe un système extraordinaire créé dans les corps des mouches et d'autres insectes afin de satisfaire leur besoin élevé en oxygène: l'air, comme dans la circulation sanguine, est transporté directement dans les tissus au moyen de tubes particuliers. Un exemple de ce système chez les sauterelles est décrit ci-dessus:
A) La trachée-artère d'une sauterelle vue sous un microscope électronique. Autour des parois de la trachée se trouve un renfort en spiral similaire à celui d'un tuyau d'aspirateur.
B) Chaque trachée-artère fournit de l'oxygène aux cellules du corps de l'insecte et enlève le gaz carbonique.
Les avions à réaction utilisent des carburants spéciaux pour leurs moteurs. Le vol des insectes nécessite également de hauts niveaux d'énergie. Les insectes ont aussi besoin de grandes quantités d'oxygène afin de brûler cette énergie. Le besoin pour de grands volumes d'oxygène est satisfait par un système respiratoire extraordinaire logé dans le corps des mouches et d'autres insectes.
Ce système respiratoire fonctionne différemment du nôtre. En ce qui nous concerne, nous inspirons l'air dans nos poumons. Là, l'oxygène est dissout dans le sang qui le transporte vers toutes les parties du corps. Quant à la mouche, ses besoins en oxygène sont si élevés qu'il ne peut y avoir de délai pour le transport de l'oxygène aux cellules du corps par le sang. Pour résoudre ce problème, un système très particulier existe. Les conduits d'air dans le corps de l'insecte transportent l'air vers différentes zones du corps. Tout comme le système circulatoire du corps, il existe un réseau complexe et intriqué de tubes (appelé système "trachéal") qui fournit l'air contenant l'oxygène à chaque cellule du corps.
Grâce à ce système, les cellules qui composent les muscles du vol extraient l'oxygène directement de ces tubes. Ce système aide également à refroidir les muscles qui fonctionnent jusqu'à des taux de 1.000 cycles par seconde.
Il est évident que ce système est un exemple de création. Aucun processus dû à des coïncidences ne peut expliquer une conception aussi complexe. Il est également impossible que ce système se soit développé par étapes successives comme le suggère l'évolution. À moins que le système trachéal soit complètement fonctionnel, aucune étape intermédiaire ne pourrait être d'aucun avantage pour la créature, mais au contraire, l'handicaperait en rendant son système respiratoire non fonctionnel.
Tous les systèmes que nous avons étudiés jusqu'ici démontrent de la même manière qu'il existe une conception extra-ordinaire jusque dans des créatures insignifiantes comme les mouches. Une simple mouche est un miracle qui témoigne de la conception parfaite dans la création de Dieu. D'un autre côté, le "processus évolutionniste" adopté par le darwinisme est très loin d'expliquer le développement d'un seul système chez la mouche. Dans le Coran, Dieu invite tous les humains à considérer ce fait:
Ô hommes! Une parabole vous est proposée, écoutez-la: ceux que vous invoquez en dehors de Dieu ne sauraient méme pas créer une mouche, quand méme ils s'uniraient pour cela… Ils n'ont pas estimé Dieu à Sa juste valeur; Dieu est certes Fort et Puissant." (Sourate al-Hajj: 73-74)
"… Ils Ne Sauraient Même Pas Créer Une Mouche…"
Même une simple mouche est supérieure aux appareils technologiques que l'humanité a produits. De plus, c'est un "être vivant". Les avions et les hélicoptères sont utilisés pendant un certain temps, après quoi ils sont abandonnés à la rouille. La mouche, d'un autre côté, produit une progéniture similaire.
Ô hommes! Une parabole vous est proposée, écoutez-la: ceux que vous invoquez en dehors de Dieu ne sauraient méme pas créer une mouche, quand méme ils s'uniraient pour cela… Ils n'ont pas estimé Dieu à Sa juste valeur; Dieu est certes Fort et Puissant." (Sourate al-Hajj: 73-74)
La mouche commune utilise le labelle situé dans sa bouche pour "tester la qualité" de la nourriture avant de se nourrir. Contrairement à beaucoup d'autres créatures, la mouche digère sa nourriture extérieurement. Elle applique un fluide dissolvant à la nourriture. Ce fluide dissout la nourriture en liquide que la mouche peut aspirer. Puis, la mouche absorbe les nutriments liquides au moyen du labelle qui applique doucement le liquide dans sa trompe.
Une mouche peut facilement marcher sur les surfaces les plus glissantes ou rester accrochée sur un plafond pendant des heures. Ses pieds sont mieux équipés pour s'accrocher au verre, aux murs et aux plafonds que ceux d'un grimpeur. Si les griffes rétractiles ne sont pas suffisantes, des coussinets à succion sur ses pieds l'attachent à la surface. La puissance de tenue de la succion a été augmentée par un fluide appliqué à cet effet.
L'oeil de la mouche commune est compose de 6.000 structures oculaires hexagonales, appelées ommatidies. Puisque chaque ommatidie est dirigée dans une direction différente, c'est-à-dire vers l'avant, l'arrière, le dessous, le dessus et sur tous les côtés, la mouche peut voir n'importe où. En d'autres mots, elle peut tout voir dans un champ de vision de 360 degrés. Huit neurones photo-récepteurs (des récepteurs de lumière) sont attachés à chacune de ces unités. Donc, le nombre total de cellules réceptrices dans un oeil est d'environ 48.000. C'est ainsi qu'il peut analyser jusqu'à 100 images par seconde.
La conception de ses ailes donne à la mouche ses capacités de vol supérieures. Les bords, les surfaces et les veines de ces ailes sont recouverts de poils récepteurs hautement sensibles qui permettent à la mouche de détecter les courants d'air et les pressions mécaniques.
Le vol d'une mouche commune est un phénomène extrêmement compliqué. Tout d'abord, la mouche inspecte méticuleusement les organes utilisés lors de la navigation. Puis, elle se prépare au vol en Le vol d'une mouche commune est un phénomène extrêmement complexe. Tout d'abord, la mouche inspecte méticuleusement les organes utilisés lors de la navigation Puis, elle se prépare au vol en ajustant les organes d'équilibrage de l'avant. Enfin, elle calcule l'angle de décollage en fonction de la direction du vent et de sa vitesse, au moyen des récepteurs de ses antennes. Puis elle décolle. Mais tout ceci se déroule en un centième de seconde. Une fois en l'air, elle peut accélérer rapidement et atteindre une vitesse de 10km/h.
Pour cette raison, on peut lui donner le surnom de "maître du vol acrobatique". Elle peut voler en réalisant des zigzags extraordinaires. Elle peut décoller à la verticale d'où elle se trouve. Quelle que soit la surface, glissante ou non accueillante, elle peut atterrir avec succès n'importe où.
Une autre capacité de ce magicien des airs est sa capacité à atterrir sur les plafonds. À cause de la gravité elle ne devrait pas pouvoir tenir; elle devrait tomber. Cependant, elle a été créée avec certains systèmes qui rendent l'impossible possible. À l'extrémité de ses pattes se trouvent de minuscules coussins à succion. De plus, ces coussinets répandent un fluide collant lorsqu'ils touchent une surface. Ce fluide collant lui permet de rester accrochée à un plafond. Lorsqu'elle s'approche du plafond, elle allonge ses pattes vers l'avant et dès qu'elle sent le contact du plafond elle se retourne et s'accroche à celui-ci. La mouche commune a deux ailes. Ces ailes, qui sont fusionnées à moitié avec le corps et contiennent une membrane très fine entrecoupée de veines, peuvent fonctionner indépendamment l'une de l'autre. Cependant, au cours du vol, elles bougent d'avant en arrière sur un axe comme les avions à une seule aile. Les muscles permettant le mouvement des ailes se contractent au décollage et se relâchent à l'atterrissage. Bien qu'ils soient contrôlés par des nerfs au début du vol, ces muscles et les mouvements des ailes deviennent automatiques après un certain moment.
Des récepteurs situés sous les ailes et à l'arrière de la tête envoient immédiatement au cerveau des informations concernant le vol. Si la mouche rencontre un nouveau courant d'air durant le vol, ces récepteurs envoient rapidement les signaux nécessaires au cerveau. Les muscles, alors, commencent à diriger les ailes selon la nouvelle situation. C'est de cette manière qu'une mouche peut détecter un autre insecte qui crée un courant d'air supplémentaire et peut se mettre en sécurité la plupart du temps. La mouche commune bouge ses ailes des centaines de fois par seconde. L'énergie dépensée au cours du vol est environ cent fois celle dépensée lorsqu'elle se repose. De ce point de vue, on peut dire que c'est une créature très puissante car le métabolisme humain ne peut dépenser que dix fois plus d'énergie dans les situations d'urgence en comparaison du rythme normal de la vie. En outre, un être humain ne peut maintenir cette dépense d'énergie que pendant quelques minutes seulement alors que la mouche commune peut soutenir ce rythme pendant une demi-heure et elle peut voyager sur deux kilomètres à la même vitesse.12
4. Robin J. Wootton, "The Mechanical Design of Insect Wings", Scientific American, vol. 263, novembre 1990, p. 120
5. Pierre Paul Grassé, Evolution of Living Organisms, New York, Academic Press, 1977, p. 30
6. "Exploring The Evolution of Vertical Flight at The Speed of Light", Discover, octobre 1984, pp. 44-45
7. Ali Demirsoy, Yasamin Temel Kurallari (Les principes fondamentaux de la vie), Ankara, Meteksan AS., vol. II, séction II, 1992, p. 737
8. Bilim ve Teknik Görsel Bilim ve Teknik Ansiklopedisi (Encyclopédie de science et de technologie), Görsel Publications, Istanbul, p. 2676
9. Bilim ve Teknik Görsel Bilim ve Teknik Ansiklopedisi (Encyclopédie de science et de technologie), Görsel Publications, Istanbul, p. 2679
10. Smith Atkinson, Insects, Research Press, Londres, 1989, vol. I, p. 246
11. Bilim ve Teknik Görsel Bilim ve Teknik Ansiklopedisi (Encyclopédie de science et technologie), Görsel Publications, Istanbul, p. 2678
12. Dieter Schweiger, "Die Fliegen", GEO, avril 1993, pp. 66-82