Etre sage signifie tenir un discours et avoir un comportement rationnels, concis et juste. Une personne sage a la capacité de juger avec perspicacité la nature des événements et de les comprendre aisément. C’est pourquoi ses décisions et ses actes sont justes. Ses propos sont d’une telle force qu’ils produisent toujours un effet profond sur les cœurs.
La sagesse est la vertu qu’Allah octroie à des personnes sincères qui Lui sont constamment dévouées et dont la vie est orchestrée par le Coran. Allah affirme que la sagesse est un précieux don :
Il donne la sagesse à qui Il veut. Et celui à qui la sagesse est donnée, vraiment, c'est un bien immense qui lui est donné...” (Sourate al-Baqarah, 269)
Allah a interdit à Ses serviteurs tout gaspillage, révélant ce qu’il faut considérer au moment de la dépense :
Qui, lorsqu'ils dépensent, ne sont ni prodigues ni avares mais se tiennent au juste milieu. (Sourate al-Furqane, 67)
Les Musulmans dépensent tout ce qu’ils ont dans la voie d’Allah et de la manière qui Le satisfait le plus. Ils n’oublient pas que ce dont ils jouissent est une bénédiction et qu’ils n’en sont pas réellement propriétaires. Quand il s’agit de faire des sacrifices, ils n’hésitent pas à dépenser tout ce qu’ils ont. En revanche, quand la dépense est inutile, ils se gardent de dépenser le moindre sou. Dans le Coran, Allah invite les croyants à donner de leurs biens aux indigents et non pas à les dilapider :
Et donne au proche parent ce qui lui est dû ainsi qu'au pauvre et au voyageur. Et ne gaspille pas indûment, car les gaspilleurs sont les frères des diables; et le diable est très ingrat envers son Seigneur.(Sourate al-Isra, 26-27)
Toutefois, éviter le gaspillage ne signifie pas éviter les dons d’Allah comme le précise le Coran “… Et mangez et buvez ; et ne commettez pas d'excès, car Il n'aime pas ceux qui commettent des excès.”(Sourate al-Araf, 31) Dans ce verset, Allah dit bien aux croyants de jouir de Ses bienfaits, mais leur interdit de les dépenser inutilement. Or, aujourd’hui, dans les sociétés éloignées de la religion, il n’est pas fait attention au gaspillage. Dans les restaurants, dans les maisons, des quantités énormes de nourriture sont jetées en toute insouciance. Allah interdit le gaspillage, en petite ou en grande quantité. De ce fait, les gens devraient savoir gérer leurs provisions avant de les gâcher et de les jeter considérant qu’elles sont périmées ou inutilisables. C’est la seule façon de montrer de la considération envers les dons divins autrement cela mène à la rareté et à l’ingratitude envers Allah.
La mort est une sorte de transformation de dimension où la connexion entre l’âme de la personne et son corps matériel se brise. Dés qu’il meurt, l’homme passe dans une dimension où il peut voir les anges de la mort. Cette transition marque le début de la vie éternelle. Il peut donc voir l’ange venu lui prendre son âme et même lui parler. Mais la mort ne saisit pas tout le monde pareillement. Les anges n’ont pas les mêmes paroles et gestes lorsqu’ils prennent les âmes des croyants que lorsqu’ils prennent celle des non-croyants.
Les anges viennent chercher l’âme du croyant dans un état de vertu, en disant “que la paix soit sur toi !” En même temps, ils leur annoncent la bonne nouvelle de leur entrée au paradis. (Sourate an-Nahl, 32)
A l’inverse, les anges de la mort prennent les âmes des non-croyants en leur frappant le visage et le dos au moment où ils s’y attendent le moins (Sourate Mohammad, 27). Ils leur arrachent violemment l’âme pendant que leurs jambes s’entrelacent (Sourate al-Qiyamah, 29). Au moment où les anges étendent leurs mains vers le non-croyant, ils lui annoncent la punition de l’humiliation et du feu éternel (Sourate al-Anam, 93).
Satan approche l’homme de toutes les directions, afin de le distraire de la voie d’Allah. Il recourt à différents stratagèmes et notamment à la suggestion pour atteindre son but. Les suggestions de Satan sont des tromperies, des doutes semés dans le cœur, des espoirs vains, des pensées dérangeantes, des paroles visant à occuper les gens à des futilités. Tous les moyens sont bons pour les détourner vers des questions triviales. Les caractéristiques de Satan sont relatées dans le Coran :
Dis : “Je cherche protection auprès du Seigneur des hommes. Le Souverain des hommes, Dieu des hommes, contre le mal du mauvais conseiller, furtif, qui souffle le mal dans les poitrines des hommes.(Sourate an-Nas, 1-5)
Les chuchotements de Satan à l’homme s’opposent au Coran pour l’empêcher d’avoir une réflexion saine et l’occuper à des illusions néfastes ici-bas et dans l’au-delà. Satan tente de détruire la confiance en soi en insufflant des idées insensées et illogiques dans l’esprit de l’homme. Celui qui ne s’accroche pas au Coran se laisse facilement distraire par les incitations de Satan et commence à vaciller. Celles-ci corrompent le savoir religieux et peuvent mener l’homme à considérer Allah de manière inadéquate et le mener à douter continuellement. Ainsi, au lieu de méditer sur la grandeur d’Allah et sur le sens de la vie, la proie de Satan perd son temps dans ce qui ne lui bénéficie ni à lui ni à autrui. De ce fait, Satan finit par prendre le dessus sur celui qui n’a pas conscience de l’importance du Coran et se trouve éloigné de la religion en le conduisant au châtiment éternel. Dans le Coran, on apprend que les non-croyants :
Vous apprendrai-Je sur qui les diables descendent ? Ils descendent sur tout calomniateur, pécheur. Ils tendent l'oreille... Cependant, la plupart d'entre eux sont menteurs. (Sourate Achoura, 221-223)
Grâce au Coran, nous savons que les machinations de Satan sont toujours faibles (Sourate an-Nisa, 76) Il n’a aucune autorité sur ceux qui ont foi en leur Seigneur et qui Lui font confiance. Allah indique aux croyants que pour échapper aux incitations de Satan il leur faut immédiatement chercher refuge auprès de Lui. Très rapidement, ils comprennent que les pensées qui traversent leur esprit sont des suggestions de Satan. Sans s’alarmer du danger, il leur suffit de se rappeler d’Allah et ainsi échappent aux ruses diaboliques.
Et si jamais le diable t'incite à faire le mal, cherche refuge auprès d’Allah. Car Il entend, et sais tout. Ceux qui pratiquent la piété, lorsqu'une suggestion du diable les touche se rappellent du châtiment d’Allah : et les voilà devenus clairvoyants. (Sourate al-Araf, 200-201)
Allah commande aux hommes de garder le silence et d’écouter attentivement lorsque le Coran est récité :
Et quand on récite le Coran, prêtez-lui l'oreille attentivement et observez le silence, afin que vous obteniez la miséricorde. (Sourate al-Araf, 204)
Beaucoup ignorent cet ordre divin, ne s’en soucient pas et continuent à parler quand le Coran est récité à la télévision ou à la radio. S’il n’est pas possible de se taire et d’écouter, le mieux est d’éteindre la télévision ou la radio. Ainsi on évite de négliger un commandement divin.
Aujourd’hui, beaucoup se disent musulmans sans même savoir ce qu’Allah veut d’eux, ni comment être de vrais musulmans. En fait, de toute leur vie ils n’ont pas lu une seule fois le Livre Saint envoyé par Allah. Le Coran a été révélé justement pour enseigner à l’humanité les raisons de Sa création et ce qu’Allah attend de nous. Ceux qui désirent connaître Allah et entrer dans Son paradis devraient avoir une profonde connaissance du Coran.
Dans les sociétés de l’ignorance prévaut une opinion erronée sur le Coran. Certains le lisent à peine, et ne réfléchissent pas sur ce que Allah leur offre ni ne suivent ses préceptes. La lecture du Coran est très certainement une forme d’adoration, mais il faut le lire afin de se rapprocher d’Allah, d’apprendre et d’agir selon ce qu’Il commande. Certains ne considèrent le Coran que comme un recueil de prières. Pendant la prière, ils récitent des versets mémorisés sans en comprendre le sens. Certes, Allah cite des exemples d’invocations de prophètes, certes le croyant doit les prendre pour modèle, mais cela ne fait pas du Coran un simple livre d’invocations. (Le Saint Coran est bien au-dessus de cela.)
Le Coran fut révélé par Allah pour guider les croyants des ténèbres vers la lumière.
… Une lumière et un Livre explicite vous sont certes venus d’Allah ! Par ceci, Allah guide aux chemins du salut ceux qui cherchent Son agrément. Et Il les fait sortir des ténèbres à la lumière par Sa grâce. Et Il les guide vers un chemin droit. (Sourate al-Maidah, 15-16)
… Voici un livre que nous avons fait descendre sur toi, afin que - par la permission de leur Seigneur - tu fasses sortir les gens des ténèbres vers la lumière, sur la voie du Tout Puissant, du Digne de louange. (Sourate Ibrahim, 1)
Le Coran est un livre qui est destiné aux gens de toute époque. Malgré le temps qui est passé depuis sa révélation et à l’ère de la technologie et de l’informatique rien n’a changé. L’avidité, les passions, les opinions et l’ignorance de ceux qui vécurent 1400 ans plus tôt sont restées les mêmes et resteront identiques à l’avenir. Par ailleurs, le Coran est la source du vrai savoir, auquel il faut se reporter pour bien se comporter. Ne pas obéir au Coran sous prétexte qu’il raconte des “légendes des peuples anciens” peut mener en enfer :
Lorsque Nos versets lui sont récités, dit : “Ce sont des contes d'anciens !” Pas du tout, mais ce qu'ils ont accompli couvre leurs cœurs. Qu'ils prennent garde ! En vérité ce jour-là un voile les empêchera de voir leur Seigneur, ensuite, ils brûleront certes, dans la fournaise. (Sourate al-Mutaffifune, 13-16)
Avant toute chose, la religion commande aux hommes de vivre selon leur conscience. Dans un environnement où tout le monde agit selon sa conscience, il n’y aura ni querelles, ni rivalités, ni attitudes qui perturbent la paix.
Ceux qui se conforment à l’enseignement de la religion sont dotés de sagesse et de bon sens ; c’est pourquoi leur approche des événements est en phase. Leur attitude est positive et rassurante ce qui contribue à faire de leur environnement un lieu de tranquillité et de confort.
La religion commande la justice. Tout le monde obtient son dû, par conséquent nul besoin de lutter ou d’user de stratagèmes pour ses droits. Ils sont absolument garantis par les autres personnes consciencieuses et dévouées.
La crainte d’Allah empêche les croyants de s’engager dans des actions interdites telles que le meurtre, le suicide ou le vol. Ils ne font rien qu’ils ne seront pas capables d’en rendre compte dans l’au-delà .
Lorsque la religion est intégrée à la vie, l’avidité liée aux intérêts personnels et les conflits qui en résultent n’existent pas. Chacun s’évertue à faire de son mieux dans l’intérêt commun.
Il n’y a nulle contrainte en matière de religion. Les croyants ne doivent que communiquer les vérités révélées par la religion.
Selon le Coran, Allah envoie alors la paix et la sécurité dans le cœur de Ses fidèles. C’est un don précieux d’Allah aux croyants sincères. C’est ce que Allah nous explique dans le Coran :
C'est Lui Qui a fait descendre la quiétude dans les cœurs des croyants afin qu'ils ajoutent une foi à leur foi. A Allah appartiennent les armées des cieux et de la terre; et Allah est Omniscient et Sage.(Sourate al-Fath, 4)
Ce qui a été abordé jusqu’à présent n’est qu’une description générale de l’environnement que la religion offre à l’humanité. Elle offre un idéal de paix et de sécurité unique à la fois pour l’individu et pour toutes les communautés.
Le croyant agit pour obtenir l’agrément d’Allah. Il ne se laisse pas détourner de son objectif, quelle que soit l’action entreprise. D’ailleurs, Allah signale dans le Coran que le commerce non plus ne doit pas faire oublier au croyant son vrai but :
… Le glorifient en elles matin et après-midi, des hommes que ni le négoce, ni le troc ne distraient de l'invocation d’Allah, de l'accomplissement de la salat et de l'acquittement de la zakat, et qui redoutent un jour où les cœurs seront bouleversés ainsi que les regards. (Sourate an-Nur, 37)
Allah veut que les croyants montrent un caractère vertueux et qu’ils s’y tiennent peu importe ce qui les absorbe. Ils sont donc honnêtes, sincères, assidus, justes et modestes même s’ils sont engagés dans les affaires. Leur attention se concentre sur la satisfaction d’Allah et sur les limites de ce qu’Il permet et interdit. Allah enjoint également les croyants à ne pas empiéter sur les droits d’autrui, à donner la pleine mesure et ne pas léser autrui dans ses biens. (Sourate Hud, 85)
Dans la sourate 17, al-Isra, Allah déclare qu’il vaut mieux être honnête et juste pour avoir Sa satisfaction en montrant un comportement exemplaire :
Et donnez la pleine mesure quand vous mesurez; et pesez avec une balance exacte. C'est mieux et le résultat en sera meilleur. (Sourate al-Isra, 35)
Placer sa confiance en Allah signifie se fier à Lui en toutes choses et s’en remettre à Lui sachant qu’Il est l’unique protecteur. Les croyants conscients que tous les événements se produisent sous Son contrôle absolu, savent qu’Il les soutiendra et les aidera toujours. Ceux qui sont dans cet état d’esprit ressentent la paix de l’âme et un fort sentiment de sécurité. A l’inverse, ceux qui ne font pas confiance et ne s’en remettent pas à Allah, sont tourmentés toute leur vie par la crainte, l’angoisse, la détresse, la panique, l’insécurité, le mécontentement, l’avidité, la colère, la dépression, le regret et l’envie. Allah sème le trouble dans leurs cœurs pour leur incroyance. Ils ne peuvent jouir de tranquillité, de confort et de paix qui sont le prix de la confiance en Allah. Leur détresse est décrite ainsi dans le Coran :
Et puis, quiconque Allah veut guider, Il lui ouvre la poitrine à l'Islam. Et quiconque Il veut égarer, Il rend sa poitrine étroite et gênée, comme s'il s'efforçait de monter au ciel. Ainsi Allah inflige Sa punition à ceux qui ne croient pas. (Sourate al-Anam, 125)
Soyez exclusivement à la religion de Allah ne Lui associez rien; car quiconque associe à Allah, c'est comme s'il tombait du haut du ciel et que les oiseaux le happaient, ou que le vent le précipitait dans un abîme très profond. (Sourate al-Hajj, 31)
La prière dans l’action consiste à demander une chose par les invocations tout en faisant tous ses efforts pour atteindre le but recherché. Par exemple, celui qui veut boire de l’eau ne reste pas assis à attendre que le verre apparaisse devant soi, mais il prend un verre et se verse de l’eau. En d’autres termes, afin d’obtenir ce qu’il demande à Allah, il agit selon les causes et les règles enseignées par Allah et ensuite espère le meilleur résultat de Sa part. De même, celui qui veut réussir à ses examens prie Allah, mais étudie beaucoup et se tient à l’écart de toute distraction. Grâce à ses efforts, Allah lui accorde le succès.
Certains ont une perception erronée de la prière. Après avoir invoqué Allah, ils s’isolent et attendent le résultat de leur prière. Mais ce comportement n’est pas sincère dans la mesure où celui qui désire réellement quelque chose doit prier à la fois par des mots et par des actes. Il ne faut pas non plus tomber dans l’erreur inverse de ceux qui disent “J’ai fait tout ce qui était nécessaire” en faisant tous les efforts physiques en omettant d’invoquer Allah. Les deux formes de prière doivent être sollicitées.
Les individus non soumis à la religion révélée par Allah n’ont pas les bonnes manières décrites dans le Coran ni ne respectent les limites qu’Il édicte. Comme ils ne craignent pas Allah et ne croient pas en l’au-delà, la crainte d’être jugé pour leurs actes ne les affecte pas. C’est pourquoi lorsque la religion est absente en société, un grand nombre d’individus commettent toutes sortes d’immoralités et de méfaits sans crainte et sans la moindre pensée pour les conséquences. Un processus rapide et vaste de dégénérescence est inévitable pour ces sociétés.
Le déclin social est visible par la facilité et la fréquence des vols, des dommages causés à autrui, de la perte de son sang froid, des meurtres, des violations des droits d’autrui, des mensonges. Ces individus sont égoïstes, ils font passer leurs intérêts en premier sans hésiter à opprimer ceux plus faibles qu’eux. Celui qui prétend : “Je ne suis peut être pas religieux, mais je n’ai rien d’une personne violente” peut très bien se retrouver dans une situation intenable et s’adjuger le droit de commettre tous les méfaits. Si la colère l’envahit, il peut même tenter de commettre un crime.
L’irréligiosité qui n’accepte aucune limite détruit tous les sentiments humains et mène à une terrible dégénérescence. Dans ces sociétés, la justice, l’humilité, les bonnes manières, la compassion et l’affection que la religion apporte à l’humanité n’existent pas. De ce fait, l’absence de religion est la source principale du déclin moral et social d’une communauté.
Les djinns sont des êtres créés, comme les êtres humains, pour adorer Allah. Ils sont créés de feu tandis que l’homme est créé de poussière (Sourate ad-Dariyat, 56 et Sourate al-Hijr, 27). Allah envoie des messagers aux djinns afin qu’ils croient (Sourate al-Anam, 130). Ils comptent également des croyants et des non-croyants. Allah nous renseigne sur les djinns dans le Coran :
"Il y a parmi nous des musulmans, et il y a les injustes. Et ceux qui sont venus à l'Islam sont ceux qui ont cherché la droiture." (Sourate al-Jinn, 14)
Par ailleurs, parmi eux, certains se sont opposés aux prophètes, comme chez les humains :
Ainsi, à chaque prophète avons-Nous assigné un ennemi : des diables d'entre les hommes et les djinns…Ainsi, à chaque prophète avons-Nous assigné un ennemi : des diables d'entre les hommes et les djinns... (Sourate al-Anam, 112)
Par conséquent les djinns, comme les hommes, seront pleinement rétribués pour leurs actes. Ceux qui croient en Allah et qui prennent garde aux avertissements des prophètes recevront leurs dus pour leurs actes et ne seront pas lésés. A l’inverse, les djinns non-croyants seront jetés en enfer avec les hommes non-croyants. C’est ce qui est rapporté dans le Coran :
Nous avons destiné beaucoup de djinns et d'hommes pour l'enfer. Ils ont des cœurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n'entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants.(Sourate al-Araf, 179)
Dans plusieurs versets, Allah déclare que nul autre que Lui n’a la connaissance de l’invisible et n’aura jamais la capacité de l’acquérir. Dans l’un de ces versets nous lisons :
Dis : “Nul de ceux qui sont dans les cieux et sur la terre ne connaît l'inconnaissable, à part Allah.” Et ils ne savent pas quand ils seront ressuscités ! (Sourate an-Naml, 65)
Les djinns ne peuvent jamais connaître l’avenir à moins qu’Allah le permette. Dans certains versets du Coran, il est rapporté que des djinns tenteront d’acquérir la science de l’invisible, qu’ils n’y parviendront pas et qu’ils admettront leur échec. Ces versets de la sourate al-Jinn abolissent les croyances populaires erronées à propos des djinns. Il est également fait mention des djinns qui servaient le Prophète Salomon (psl). Ils n’apprirent la mort du prophète que bien plus tard. En somme, ceux qui cherchent refuge auprès des djinns, en quête de leurs faveurs, commettent une grossière erreur car il est impossible aux djinns, sans la volonté d’Allah, d’acquérir la moindre connaissance de l’avenir. L’impuissance des djinns en la matière est soulignée dans l’histoire du Prophète Salomon (psl) dans le Coran :
Puis, quand Nous décidâmes sa mort, il n'y eut pour les avertir de sa mort que “la bête de terre”, qui rongea sa canne. Puis lorsqu'il s'écroula, il apparut de toute évidence aux djinns que s'ils savaient vraiment l'inconnu, ils ne seraient pas restés dans le supplice humiliant de la servitude. (Sourate Saba, 14)
D’autres versets de la Sourate al-Jinn ont trait à l’incapacité des djinns à connaître l’inconnu :
Nous avions frôlé le ciel et Nous l'avions trouvé plein d'une forte garde et de bolides. Nous y prenions place pour écouter. Mais quiconque prête l'oreille maintenant, trouve contre lui un bolide aux aguets. Nous ne savons pas si on veut du mal aux habitants de la terre ou si leur Seigneur veut les mettre sur le droit chemin. (Sourate al-Jinn, 8-10)
Les fossiles permettent de répondre facilement à la question de l’origine des êtres vivants. Les plus vieux fossiles de créatures vivantes complexes à ce jour reposent dans la strate de l’ère cambrienne, qui date de 520 à 530 millions d’années environ.
Les fossiles trouvés dans les roches cambriennes appartiennent à des escargots, des trilobites, des éponges, des vers de terre, de méduses, de crustacés marins et de crinoïdes. Tous ces invertébrés sont apparus de manière soudaine et dans des formes achevées sans ancêtres, ce qui est à l’opposé de ce que prétend la théorie de l’évolution. Cette naissance soudaine et miraculeuse d’êtres vivants est appelée “Explosion Cambrienne” par les scientifiques.
Les évolutionnistes sont incapables d’expliquer comment un tel nombre d’espèces animales a pu apparaître d’un seul coup. Richard Dawkins, un biologiste anglais, l’un des principaux défenseurs de la pensée évolutionniste dans le monde, fait le commentaire suivant :
Par exemple, les roches de la strate cambrienne, vieilles d’environ 600 millions d’années, sont les plus anciennes dans lesquelles on trouve la plupart des grands groupes d’invertébrés. Et nous en trouvons plusieurs dans un état d'évolution avancé, la toute première fois qu’ils apparaissent. C’est comme s’ils étaient juste plantés là, sans histoire évolutionnaire. Inutile de dire que cette apparition soudaine ravit les créationnistes. (Richard Dawkins, The Blind Watchmaker (L’horloger aveugle), Londres, W. W. Norton, 1986, p. 229)
Dawkins, lui-même évolutionniste, est obligé de reconnaître que l’Explosion Cambrienne constitue une preuve de la réalité de la création.
Les créatures datant de 500 millions d’années avaient des structures complexes guère différentes de celles d’aujourd’hui. Les fossiles de la période cambrienne furent un choc pour les scientifiques et en particulier pour les évolutionnistes. En effet, selon la théorie de l’évolution, les créatures de cette période auraient du être dotées de systèmes “primitifs”, différents de ceux des êtres d’aujourd’hui.
Or, la présence de systèmes complexes, comme les yeux, les branchies et l’appareil circulatoire prouve que ces créatures n’étaient pas primitives. Par exemple, les trilobites de l’ère cambrienne étaient dotés d’yeux composés de lentilles multi-faces, comme le sont certains insectes aujourd’hui. Ces yeux sont constitués de centaines de lentilles hexagonales formant une structure en nid d’abeille. Cette structure parfaite qui apparut 530 millions d’années plus tôt stupéfia les évolutionnistes.
David Raup, un professeur évolutionniste de géologie aux universités de Harvard, de Rochester et de Chicago est contraint de reconnaître l’impossibilité de la formation fortuite de l’œil du trilobite :
Il y a 450 millions d’années, les trilobites utilisaient une structure optimale qui aurait requis le savoir d’un ingénieur en optique aguerri et imaginatif aujourd’hui. (David Raup, “Les conflits entre Darwin et la paléontologie”, Bulletin, Field Museum of Natural History, vol. 50, Janvier 1979, p. 24)
Les évolutionnistes ne peuvent expliquer l’origine des mouches. Cependant, et de façon étonnante, ils tentent d’expliquer la transformation de gigantesques dinosaures en oiseaux alors qu’ils sont incapables de le faire pour une minuscule mouche. Bien plus, ils inventent un scénario imaginaire affirmant que les dinosaures battirent de leurs pattes avant pour chasser les mouches et finirent par s’envoler. Comment une théorie incapable de fournir une explication pour une petite mouche peut-elle avancer que des créatures sans ailes puissent voler ?
Les évolutionnistes ont de bonnes raisons de ne pas mentionner l’origine des mouches. D’abord, les mouches sont dotées d’un mécanisme de vol parfait encore inimitable par la technologie actuelle. La mouche ordinaire a, en effet, des ailes capables de battre 500 fois par seconde. Bien plus, ce système est si parfait qu’il lui permet de mouvoir ses ailes simultanément à une vitesse aussi incroyable. Par ailleurs, son système respiratoire complexe lui permet d’utiliser l’oxygène nécessaire pour voler de manière plus rapide et plus efficace que les autres créatures.
Le biologiste anglais Robin Wootton décrit la création parfaite de la mouche en ces termes :
Mieux nous comprenons le fonctionnement des ailes d’insectes, plus leurs conceptions nous apparaissent subtiles et belles… Les structures sont traditionnellement conçues pour se déformer aussi peu que possible ; les mécanismes sont conçus pour mouvoir des composants de façon prévisible. Les ailes d’insecte combinent les deux à la fois, utilisant des composants avec une gamme étendue de propriétés élastiques, assemblés élégamment pour autoriser les déformations consécutives aux forces appropriées et pour faire le meilleur usage de l’air. Ils ont peu voire pas d’équivalents technologiques à ce jour. (Robin J. Wootton, “La conception mécanique des ailes d’insectes”, Scientific American, vol. 263, Novembre 1990, p. 120)
Selon la théorie de l’évolution, les reptiles sont à la fois les ancêtres des oiseaux et des mammifères. Il suffit de considérer les mammifères pour voir à quel point cela est impossible. Quel rapport entre les tigres, les vaches, les ours, les éléphants, les dauphins, les baleines, les souris et les chauve-souris ? Il existe de grandes différences sur le plan de la structure des mammifères. Chacun d’entre eux possède les systèmes spécifiques à ses propres besoins. Le dauphin, par exemple, a un système de sonar très sensible et le corps de l’ours est adapté aux conditions climatiques de son habitat.
Le zoologiste évolutionniste R. Eric Lombard exprime les grandes difficultés que ces différences causent aux évolutionnistes en ces termes :
Ceux qui cherchent une information particulière utile à la construction de phylogénies (développement évolutionnaire) de la taxa mammifère seront déçus. (R. Eric Lombard, “Revue des principes évolutionnaires de l’oreille moyenne du mammifère”, Gerald Fleischer, Evolution, vol. 33, Décembre 1979, p. 1230)
De plus, les archives fossiles démontrent que les mammifères, comme toutes les créatures vivantes, sont apparus sur terre de façon soudaine et entièrement dotés de leurs structures parfaites actuelles, sans passer par un processus évolutionnaire.
Non, ce n’est pas possible. Les cellules ont une structure si complexe qu’il leur est impossible de naître spontanément ou par hasard. Sur une petite surface, visible uniquement au microscope, coexistent des systèmes spécialisés, des systèmes de communication, des systèmes de transports entrants et sortants, des systèmes de contrôle pour l’échange de matériaux et des centres où l’information est enregistrée. W. H. Thorpe, un scientifique évolutionniste, reconnaît le raffinement de la structure cellulaire :
"La plus élémentaire cellule constitue un “mécanisme” bien plus complexe que n’importe quelle machine imaginée par l’homme, encore moins construite." (W. R. Bird, The Origin of Species Revisited., Nashville: Thomas Nelson Co., 1991, p.298-299)
La probabilité de la formation spontanée d’une structure aussi parfaite, que la technologie du vingtième siècle ne peut reproduire, est “nulle”. La cellule est créée par Allah sous sa forme complète et parfaite.
L’ADN est une molécule à la structure extrêmement complexe. Cette molécule contient l’information complète du corps humain, enregistrée sous un système de codage spécial. L’ADN d’une seule cellule contient les caractéristiques de la taille, des yeux, des cheveux, de la couleur des yeux, mais aussi l’information relative à 206 os, 600 muscles, un réseau de 10.000 muscles auditifs, un réseau de 2 millions de nerfs optiques, 100 milliards de cellules nerveuses et 100 billions de cellules dans le corps. Si nous devions écrire l’information contenue dans l’ADN, nous obtiendrions une immense bibliothèque de 900 volumes d’encyclopédies de 500 pages chacune. Or, cette information volumineuse n’est pas contenue dans des encyclopédies mais dans les composants de l’ADN, les “gènes”.
Les gènes sont composés de 4 bases appelées nucléotides, ordonnés selon une séquence particulière. Une erreur dans la séquence rend le gène complètement inutile. Il existe 200.000 gènes dans le corps humain. Chacun des millions de nucléotides formant les gènes doit être dans le bon ordre. La probabilité mathématique que cette séquence soit formée par hasard est une absolue impossibilité. D’après les calculs de Frank Salisbury, un biologiste évolutionniste, la possibilité est de un sur 41000. Le nombre 41000 est équivalent à 10600 qui donne le chiffre 1 suivi de 600 zéros ! Ce chiffre va bien au delà de notre entendement.
Le scientifique français Paul Auger exprima l’impossibilité de la formation de l’ADN et de l’ARN par l’accumulation accidentelle de nucléotides en ces termes :
Nous devons clairement distinguer les deux étapes de la formation fortuite de molécules complexes telles que les nucléotides par des évènements chimiques. La production de nucléotides un par un - qui est possible - et la combinaison de ceux-ci au sein de séquences très spéciales. La seconde est absolument impossible. (Paul Auger, De la physique théorique, 1970, p. 118)