La théorie de l'évolution est une philosophie et une conception du monde qui produit de fausses hypothèses ainsi que des scénarios imaginaires pour expliquer l'existence et l'origine de la vie en termes de simples coïncidences. Les bases de cette philosophie remontent à l'Antiquité et à la Grèce Antique.
Toutes les philosophies athées qui nient la création, embrassent et défendent, directement ou indirectement, l'idée de l'évolution. Il en est de même aujourd'hui pour toutes les idéologies et les systèmes qui sont antagonistes à la religion.
Pour se justifier, la notion d'évolution a été voilée par un déguisement scientifique durant le dernier siècle et demi. Bien qu'étant présentée comme étant une théorie "scientifique" pendant la deuxième moitié du 19ème siècle, le darwinisme, en dépit de tous les efforts de ses défenseurs, n'a jamais été vérifié scientifiquement. De plus, "la science même" sur laquelle se base la théorie de l'évolution a prouvé, à plusieurs reprises, n'avoir en réalité aucun mérite scientifique.
Les expériences de laboratoire et les calculs de probabilité indiquent clairement que les acides aminés d'où la vie émerge ne peuvent pas se former par hasard. La cellule, selon les évolutionnistes, est censée avoir été le produit du hasard dans les conditions terrestres primitives. Pourtant, la cellule ne peut toujours pas être synthétisée, même dans les laboratoires les plus sophistiqués et les plus technologiquement avancés du 20ème siècle. En dépit des recherches diligentes et prolongées dans l'ensemble des fossiles répertoriés, il n'a pas été trouvé une seule "forme transitoire". C'est-à-dire qu'on n'a jamais trouvé de créature capable de prouver l'évolution progressive des organismes en commençant par les plus primitifs, contrairement à ce que prétend la théorie néo-darwiniste.
En essayant de recueillir des preuves qui confirment l'évolution, inconsciemment les évolutionnistes ont prouvé eux-mêmes qu'il ne peut y avoir eu d'évolution!
Charles Darwin
Le premier à avoir proposé la théorie de l'évolution, à peu de choses près sous sa forme actuelle, est un biologiste amateur anglais nommé Charles Robert Darwin. En 1859, Darwin consigne ses idées pour la première fois dans un livre intitulé The Origin of Species by Means of Natural Selection. Il écrit que tous les êtres vivants ont eu un ancêtre commun et qu'ils ont évolué les uns par rapport aux autres par le biais de la sélection naturelle. Selon lui, les êtres les mieux adaptés à leur habitat ont transféré leurs traits aux générations suivantes. Puis, avec le temps, ces qualités avantageuses ont transformé certains individus en espèces totalement différentes de celles de leurs ancêtres. Pour Darwin, l'homme est donc le produit le plus développé du mécanisme de la sélection naturelle. Pour résumer, l'origine d'une espèce serait une autre espèce.
Les idées imaginaires de Darwin ont été acceptées et diffusées par certains cercles idéologiques et politiques; c'est ainsi que la théorie est devenue très populaire. La raison principale en est que le niveau de connaissance scientifique de l'époque ne permettait pas de révéler la fausseté des scénarios illusoires de Darwin. Quand Darwin a proposé sa théorie, des disciplines telles que la génétique, la microbiologie et la biochimie n'existaient pas encore. Si elles avaient existé à l'époque, Darwin aurait dû reconnaître que sa théorie n'avait rien de scientifique et de cette façon, il n'aurait pas essayé d'avancer ses thèses absurdes. Par exemple, nous savons que l'information qui détermine une espèce existe déjà dans ses gènes et qu'il est donc impossible que la sélection naturelle produise une nouvelle espèce en modifiant des gènes.
Alors que les échos du livre de Darwin se répandaient, un botaniste autrichien nommé Gregor Mendel a découvert les lois de l'hérédité en 1865. Bien que peu connue jusqu'à la fin du siècle, la découverte de Mendel a conquis une grande notoriété au début des années 1900 avec la naissance de la génétique. Les structures des gènes et des chromosomes ont été découvertes un peu plus tard. La découverte, dans les années 50, de la molécule d'ADN qui comporte l'information génétique, a remis la théorie de l'évolution en question. Pourquoi? Parce que l'origine de l'immense quantité d'informations présente dans l'ADN ne pouvait absolument pas être expliquée par des coïncidences.
Malgré tous ces développements scientifiques et en dépit d'années de recherches, aucune forme transitoire qui prouverait l'évolution progressive de la matière organique de l'espèce primitive à l'espèce avancée, n'a jamais été trouvée.
Ces développements auraient dû aboutir au rejet de la théorie de Darwin. Cependant, cela n'a pas été le cas, car certains cercles ont insisté pour réviser la théorie, la remettre à jour et pour la placer sur une plate-forme scientifique. Ces efforts n'ont un sens que si nous nous rendons compte qu'il se cache, derrière la théorie, des intentions idéologiques plutôt que des soucis scientifiques.
Néanmoins, certains cercles qui croyaient en la nécessité de soutenir une théorie qui avait atteint une impasse, ont bientôt établi un nouveau modèle: le néo-darwinisme. Selon cette théorie, les espèces auraient évolué par mutations, c'est-à-dire par des changements mineurs dans leurs gènes. Les plus adaptés auraient ensuite survécu grâce au mécanisme de la sélection naturelle. Cependant, quand il a été démontré que les mécanismes proposés par le néo-darwinisme étaient incorrects et que des changements mineurs n'étaient pas suffisants pour permettre la formation d'êtres vivants, les évolutionnistes ont continué à chercher de nouveaux modèles. Ils ont proposé une nouvelle théorie appelée "l'équilibre ponctué" qui ne repose sur aucun fondement scientifique raisonnable. Ce modèle soutient que certains êtres vivants se sont brusquement transformés en d'autres espèces différentes sans aucune forme transitoire. En d'autres termes, des espèces sans "ancêtres" évolutifs seraient soudainement apparues. Ceci était une façon de décrire la création, bien que les évolutionnistes n'aient pas voulu l'admettre et bien qu'ils aient tenté de le dissimuler avec des scénarios incompréhensibles. Ils disent par exemple que le premier oiseau de l'histoire aurait pu, tout à coup, inexplicablement sortir d'un œuf de reptile. Cette même théorie a également soutenu que les animaux carnivores terrestres se sont transformés en baleines géantes, après avoir subi une transformation soudaine et totale.
La théorie de l'équilibre ponctué n'a été qu'un pur produit de l'imagination. En dépit de cette évidence, les défenseurs de l'évolution n'ont pas hésité à célébrer cette théorie. Ils ont été contraints d'agir ainsi parce que le modèle de l'évolution proposé par Darwin ne pouvait pas être prouvé par les fossiles répertoriés. Darwin avait affirmé que les espèces avaient subi un changement progressif. Ceci rendait le fait d'être moitié-oiseau/moitié-reptile ou moitié-poisson/moitié-reptile nécessaire. Cependant, pas une de ces "formes transitoires" n'a été trouvée en dépit des études étendues des évolutionnistes et malgré l'analyse de centaines de milliers de fossiles déterrés.
Les évolutionnistes ont accepté le modèle de l'équilibre ponctué dans l'espoir de cacher ce grand fiasco. Comme nous l'avons énoncé auparavant, il était évident que cette théorie était imaginaire, c'est pourquoi elle s'est très vite auto-détruite. Le modèle de l'équilibre ponctué n'a jamais été accepté comme un modèle consistant, mais il a plutôt été utilisé comme fuite au cas où le modèle de l'évolution progressive n'aurait pas convenu. Les évolutionnistes se rendent compte aujourd'hui que l'existence d'organes complexes tels que les yeux, les ailes, les poumons, le cerveau etc. réfute explicitement le modèle de l'évolution progressive, et ils sont, dans certains cas, obligés de recourir à une interprétation fantastique du modèle de l'équilibre ponctué.
La théorie de l'évolution affirme que l'évolution d'une espèce en une autre espèce se déroule progressivement, pas à pas, pendant des millions d'années. La conclusion logique d'une telle affirmation est que des organismes vivants monstrueux appelés "formes transitoires" ont dû vivre pendant ces périodes de transformation. Puisque les évolutionnistes prétendent que tous les vivants ont évolué pas à pas et les uns par rapport aux autres, le nombre et la variété de ces formes transitoires devraient pouvoir se compter par millions.
Si de telles créatures avaient vraiment existé, nous devrions pouvoir trouver leurs restes partout. Si cette thèse était correcte, le nombre de formes transitoires devrait même être plus grand que le nombre d'espèces vivant aujourd'hui et leurs restes fossilisés devraient être abondants partout dans le monde.
Depuis Darwin, les évolutionnistes ont cherché à trouver des fossiles, mais le résultat de ces recherches a dû être une terrible déception pour eux. Une quelconque forme intermédiaire transitoire entre deux espèces n'a jamais été découverte nulle part dans le monde, ni sur terre ni dans les profondeurs de la mer.
Darwin lui-même était au courant de l'absence de telles formes transitoires. Il espérait vraiment qu'elles seraient découvertes un jour. En dépit de son souhait, il s'est rendu compte que la plus grande faiblesse de sa théorie a été l'absence de formes transitoires. C'est pourquoi, dans son livre The Origin of Species, il a écrit:
"Pourquoi, si les espèces descendent d'autres espèces par des progressions fines, ne voyons-nous pas partout d'innombrables formes transitoires? Pourquoi toute la nature ne se trouve-t-elle pas dans un état de confusion, plutôt que d'abriter, comme nous le voyons, des espèces bien définies?... Si les innombrables formes transitoires de cette théorie ont vraiment existé, pourquoi ne les trouvons-nous pas insérées en grand nombre dans la croûte de la terre? Mais dans la région intermédiaire, avec des conditions de vie intermédiaires, pourquoi ne découvrons-nous pas maintenant des variétés intermédiaires étroitement liées? Cette difficulté m'a préoccupé pendant longtemps." 1
Darwin avait raison de s'inquiéter. Le problème a préoccupé également d'autres évolutionnistes. Un célèbre paléontologue britannique, Derek V. Ager, a admis ce fait embarrassant:
"Si nous examinons les fossiles en détail, que ce soit au niveau des ordres ou des espèces, nous voyons -à plusieurs reprises- non pas une évolution progressive, mais l'explosion soudaine d'un groupe au dépens d'un autre." 2
Les "lacunes" concernant l'ensemble des fossiles répertoriés ne peuvent être expliquées en disant qu'il n'y a pas encore assez de fossiles déterrés et que ces fossiles manquants seront un jour trouvés. Un autre paléontologue évolutionniste, T. Neville George, en explique la raison:
"Ce n'est plus la peine de présenter des excuses pour la pauvreté des fossiles répertoriés. Dans un sens, cet ensemble de fossiles est devenu si riche qu'il est devenu presque ingérable et la découverte est en train de dépasser l'intégration... Les fossiles répertoriés continuent néanmoins à être principalement composés de lacunes."3
A gauche, un fossile de blatte de 320 années, à droite un fossile de trilobite de 360 années.
Quand on examine les strates terrestres et les fossiles répertoriés, on voit que les organismes vivants sont apparus de façon simultanée. La période "cambrienne" est la plus ancienne strate terrestre dans laquelle des fossiles de créatures vivantes ont été trouvés et son âge est estimé entre 520 et 530 millions d'années.
Les créatures vivantes découvertes dans les strates appartenant à cette période sont apparues tout à coup dans l'ensemble des fossiles sans avoir d'ancêtres préexistants. La vaste mosaïque des organismes vivants, composée d'un si grand nombre de créatures complexes, est apparue si soudainement que cet événement miraculeux est répertorié en termes "d'explosion cambrienne" dans la littérature scientifique.
La plupart des organismes trouvés dans cette strate possèdent des organes hautement avancés tels qu'un système visuel, auditif, circulatoire etc. Il n'y a aucun signe, dans les fossiles répertoriés, qui indique que ces organismes ont eu des ancêtres. Richard Monestarsky, l'éditeur du magazine Earth Sciences, énonce au sujet de l'apparition soudaine des espèces vivantes:
"Les formes remarquablement complexes des animaux que nous voyons aujourd'hui sont soudainement apparues il y a un demi-milliard d'années. Ce moment, tout au début de la période cambrienne, il y a environ 550 millions d'années, marque l'explosion évolutive qui remplit les mers avec les premières créatures complexes du monde. Les grands phylum modernes étaient déjà présents au début du Cambrien et ils étaient alors aussi distincts les uns des autres qu'ils le sont aujourd'hui."4
Les soi-disant preuves deCoelacanth balığı fosili l'évolution s'avèrent être fausses...
Le fossile du poission Coelacanth de 410 millions d'années (à droite). Les évolutionnistes ont prétendu qu'il représentait une forme transitoire qui établissait la preuve formelle du passage de ce poisson d'un milieu aqueux à un milieu terrestre. Cependant, le fait que plus de 40 exemplaires vivants de ce poisson aient été attrapés depuis les cinquante dernières années dans différentes mers, a prouvé que c'est un poisson parfait. Le fossile de l'Archæoptéryx, qui date de cent trente-cinq millions d'années, est soi-disant l'ancêtre des oiseaux et proviendrait des dinosaures (à gauche). Des recherches récentes ont démontré qu'il s'agissait au contraire d'un oiseau disparu qui avait eu à un moment donné la capacité de voler mais qu'ensuite il l'avait perdu.
Les évolutionnistes ne peuvent toujours pas expliquer le fait que la Terre regorge de milliers d'espèces d'animaux différentes. Pour combler ce vide, ils proposent l'existence d'une période imaginaire de 20 millions d'années qui aurait précédé la période cambrienne. L'existence de cette période expliquerait, selon eux, les origines de la vie et la façon dont "l'inconnu s'est produit". Cette période s'appellerait "l'intervalle évolutif". Son existence n'a jamais été prouvée et le concept demeure, aujourd'hui, commodément flou et indéfini.
En 1984, de nombreux invertébrés complexes ont été déterrés à Chen Yang. Ce lieu est situé sur le plateau central de Yunnan dans le haut pays du Sud-Ouest de la Chine. Parmi eux, on a trouvé des trilobites, qui sont maintenant éteints mais qui possèdent néanmoins une structure aussi complexe que n'importe quels invertébrés modernes.
İsveçli evrimci paleontolojist Stefan Bengtson, bu durumu şöyle açıklıyor:
"S'il existe un seul événement dans l'histoire de la vie qui ressemble aux mythes de la création de l'homme, c'est cette diversification soudaine de la vie marine, quand les organismes multicellulaires sont devenus les acteurs dominants de l'écologie et de l'évolution. Consternant (et embarrassant) pour Darwin, cet événement nous éblouit toujours." 5
L'apparition soudaine de ces êtres vivants complexes et sans prédécesseurs est tout aussi consternante (et embarrassante) pour les évolutionnistes modernes qu'elle l'était pour Darwin il y a 135 ans. Pendant presque un siècle et demi, ils n'ont pas avancé d'un pas au-delà du point déjà atteint par Darwin.
Comme on peut le voir, les fossiles répertoriés démontrent que les êtres vivants n'ont pas évolué à partir de formes primitives, mais plutôt qu'ils se sont formés soudainement et de façon parfaite. L'absence de formes transitoires n'est pas particulière à la période cambrienne. Pas une seule forme intermédiaire transitoire vérifiant la "progression" évolutive évoquée des vertébrés -du poisson aux amphibies, aux reptiles, aux oiseaux et aux mammifères- n'a jamais été trouvée. Chaque espèce vivante est apparue instantanément et sous sa forme actuelle, parfaite et complète, dans les fossiles répertoriés.
En d'autres termes, les êtres vivants ne sont pas le produit de l'évolution. Ils ont été créés.
La théorie de l'évolution se base principalement sur les fossiles répertoriés. Pourtant, une fois examinés soigneusement et sans aucun préjugé, ces fossiles réfutent la théorie de l'évolution plutôt qu'ils ne la soutiennent. Néanmoins, les interprétations fallacieuses des fossiles faites par les évolutionnistes ainsi que leur présentation biaisée au public ont convaincu beaucoup de gens que les fossiles répertoriés accréditaient la théorie de l'évolution.
À force de rencontrer dans les livres ou dans d'autres publications de telles créatures mi-singe mi-homme, si bien dessinées, les gens deviennent convaincus que l'évolution de l'homme s'est belle et bien faite à partir du singe ou d'une quelconque créature semblable. Ces illustrations, cependant, sont des contrefaçons flagrantes.
Les multiples interprétations possibles dans certaines découvertes de fossiles font entièrement l'affaire des évolutionnistes. La plupart du temps, les fossiles déterrés ne peuvent, être identifiés de façon fiable. Ils se composent généralement de fragments d'os dispersés et incomplets. C'est pour cela qu'il est très facile de déformer les données disponibles et de les utiliser comme on le désire. Il n'est pas étonnant, que les reconstructions (des schémas et des modèles) faites par les évolutionnistes et basées sur les fossiles découverts sont préparées volontairement de façon à confirmer les thèses évolutionnistes. Comme les gens sont facilement influencés par l'information visuelle, ces modèles imaginaires sont reconstruits et ensuite utilisés pour convaincre que ces créatures ont vraiment existé par le passé.
Les chercheurs évolutionnistes construisent des créatures illusoires semblables à l'homme, alors qu'ils ne sont en possession que d'une seule dent, d'un fragment de mandibule ou d'un humérus. Ils les présentent ensuite au public d'une façon sensationnelle comme s'il s'agissait de formes transitoires évolutives. Ces schémas ont joué un grand rôle dans la fixation d'une image de "l'homme primitif" dans l'esprit de certaines personnes.
Ces études basées sur des restes d'os ne peuvent qu'indiquer certaines caractéristiques très générales de la créature concernée. Ses détails particuliers sont en réalité contenus dans les tissus mous qui disparaissent rapidement avec le temps. Il est possible, en spéculant sur la nature des tissus mous, d'interpréter l'information comme on le souhaite. Earnst A. Hooten de l'Université de Harvard explique la situation comme ceci:
"Tenter de restaurer les parties molles est une entreprise bien plus dangereuse. Les lèvres, les yeux, les oreilles et l'extrémité nasale ne laissent aucuns indices sur les parties osseuses sous-jacentes. Il est aussi facile de modeler, sur un crâne de Néandertalien, les caractéristiques d'un chimpanzé que celles des linéaments d'un philosophe. Ces reconstructions alléguées d'anciens types d'homme ont très peu de valeur scientifique et sont seulement capables de tromper le public... Ne vous fiez donc pas aux reconstructions." 6
Incapables de trouver, dans les fossiles répertoriés, des preuves valides soutenant la théorie de l'évolution, certains évolutionnistes ont essayé de fabriquer leurs propres preuves. Ces efforts ont été inclus dans les encyclopédies sous le titre de "fraudes de l'évolution". Ceci prouve que la théorie de l'évolution est une idéologie et une philosophie que les évolutionnistes sont déterminés à défendre. Deux des plus célèbres de ces tromperies sont décrites ci-dessous.
Un faux fossile: L'homme de Piltdown
Charles Dawson, médecin bien connu et paléoanthropologue amateur, a prétendu avoir trouvé en 1912 une mâchoire et un fragment crânien dans un puits dans la zone de Piltdown en Angleterre. Bien que le crâne ait été humain, la mâchoire était distinctement simienne. Ces spécimens ont été appelés "homme de Piltdown". Supposés avoir 500.000 ans, ils ont été présentés en tant que preuves absolues de l'évolution humaine. Pendant plus de 40 ans, beaucoup d'articles scientifiques ont été écrits au sujet de "l'homme de Piltdown". Plusieurs interprétations et schémas ont été produits pour présenter le fossile en tant que preuve déterminante de l'évolution humaine.
En 1949, les scientifiques ont examiné le fossile une fois de plus et ils en ont conclu que le "fossile" était une fraude délibérée, composé d'un crâne humain et d'une mâchoire d'orang-outan.
En utilisant la méthode de datation au fluor, les chercheurs ont découvert que le crâne ne datait que de quelques milliers d'années. Les dents de la mâchoire qui appartenait à un orang-outan, avaient été artificiellement usées et des outils "primitifs" accompagnaient commodément les fossiles. Ces outils n'étaient que des contrefaçons vulgaires, taillées avec des instruments en acier. En 1953, Oakley, Weiner et Clark ont révélé cette fraude au public. Le crâne appartenait à un homme vieux de 500 ans et l'os mandibulaire appartenait à un singe récemment décédé! Des dents avaient spécialement été alignées et ajoutées à la mâchoire. Les joints avaient été limés pour les faire ressembler à ceux d'un homme. Ensuite, tous ces morceaux avaient été souillés avec du dichromate de potassium pour leur donner un aspect suranné (ces taches disparurent une fois trempées dans de l'acide.) Le Gros Clark, membre de l'équipe qui a révélé la fraude, ne pouvait pas cacher son étonnement:
"Les preuves de l'abrasion artificielle sautaient immédiatement aux yeux. En effet, elles semblent si évidentes que l'on peut se demander: comment se fait-il qu'elles n'aient pas été remarquées plus tôt?" 7
En 1922, Henry Fairfield Osborn, le directeur du Musée Américain d'Histoire Naturelle, déclara avoir trouvé une molaire fossile appartenant à la période du pliocène dans l'ouest du Nebraska à proximité de Snake Brook. Cette dent était supposée comporter les caractéristiques de l'homme et du singe. Un sérieux débat scientifique s'en est suivi lors duquel d'aucuns ont dit que la dent appartenait à un Pithecanthropus Erectus alors que d'autres prétendaient que celle-ci était plus proche d'une dent humaine. Ce fossile, qui a provoqué un débat intense, a été appelé "l'homme du Nebraska". Tout de suite après il a été "baptisé scientifiquement" sous le nom de "Hesperopithecus haroldcooki".
Plusieurs chercheurs connus ont accordé leur soutien à Osborn. Sur la base d'une seule dent, des reconstitutions de la tête et du corps de l'homme du Nebraska ont été dessinées. De plus, l'homme du Nebraska a même été dessiné en compagnie de son épouse et ses enfants ; toute la famille dans un décor naturel.
Tous ces scénarios ont été développés à partir d'une seule dent. Les milieux évolutionnistes ont donné tant de crédit à cet "homme fantôme" que lorsqu'un chercheur, en l'occurrence William Bryan, s'est opposé à ces conclusions subjectives basées sur une seule et unique dent, il a subi des critiques acerbes.
En 1927, d'autres parties du squelette ont été également trouvées. Selon ces dernières pièces trouvées, la dent n'appartenait ni à un homme ni à un singe, mais à une espèce de sanglier américain, le "Prosthennops", éteinte depuis longtemps. Pour dénoncer cette erreur, William Gregory a intitulé son article paru dans le magazine Science : "Hespéropithécus : apparemment ni homme ni singe". 8 Par la suite, tous les dessins du "Hesperopithecus haroldcooki" et de "sa famille" ont été rapidement retirés des ouvrages évolutionnistes.
Le dessin ci-dessus a été établi à partir d'une seule et unique dent. Il a été publié dans la revue Illustrated London News, le 24 juillet 1922. Toutefois, les évolutionnistes ont été extrêmement déçus lorsqu'il a été prouvé que cette dent n'appartenait ni à une espèce ressemblant à un singe ni à l'homme, mais plutôt à une espèce porcine éteinte depuis longtemps.
Selon les affirmations de la théorie de l'évolution, les hommes et les singes modernes ont des ancêtres communs. Ces créatures primitives auraient évolué avec le temps, certaines d'entre elles seraient devenues les singes modernes, alors que d'autres seraient devenues les hommes modernes en suivant une ligne d'évolution différente.
Les évolutionnistes ont appelé les premiers ancêtres communs prétendus hommes et singes des "australopithèques", ce qui signifie "singe sud-africain". Les australopithèques ne sont rien d'autre qu'une ancienne espèce de singe éteinte. Ils se trouvent sous différentes formes, certains sont robustes alors que d'autres sont petits et légers.
Les évolutionnistes classifient l'étape suivante de l'évolution humaine de période "Homo", ce qui veut dire "homme". Selon leurs dires, les êtres vivants de la série Homo sont plus développés que les australopithèques, et sont assez proches de l'homme moderne. Ils disent que l'homme moderne contemporain, l'Homo sapiens, constitue la dernière étape de l'évolution de cette espèce.
Les australopithèques, dans ce scénario évolutionniste imaginaire, seraient de vrais singes dont l'espèce s'est éteinte ensuite. De plus, les êtres de la série Homo seraient les membres de diverses races humaines qui ont vécu dans le passé et ont disparu ensuite. Les évolutionnistes ont classé les divers fossiles de singe et d'homme du plus petit au plus grand afin de schématiser l'évolution humaine. Cependant, les recherches ont démontré que ces fossiles n'impliquent nullement un processus évolutif. De plus, il a aussi été prouvé que certains des ancêtres supposés de l'homme étaient en réalité des singes et que certains supposés singes étaient en réalité des ancêtres de l'homme.
Maintenant, jetons un coup d'œil aux australopithèques, qui sont, pour les évolutionnistes, la première étape du schéma de l'évolution humaine.
Les évolutionnistes prétendent que les australopithèques sont les ancêtres les plus primitifs de l'homme moderne. Cette espèce éteinte possède une structure de tête et de crâne semblable à celle des singes modernes, mais avec une plus petite capacité crânienne. Selon les évolutionnistes, ces créatures portent une caractéristique déterminante qui permet de les considérer comme des ancêtres de l'homme: il s'agit de la bipédie.
Les mouvements des singes et des hommes sont complètement différents. Les êtres humains sont les seules créatures vivantes qui se déplacent librement sur deux pieds. Certains autres animaux ont une capacité limitée pour se déplacer de cette façon, mais tous ont des squelettes courbés.
D'après les évolutionnistes, les australopithèques n'étaient capables de marcher que dans une posture courbée plutôt que droite comme celle adoptée par les êtres humains. Même si cette étape bipède était limitée, cela a suffi aux évolutionnistes pour affirmer que les australopithèques étaient les ancêtres de l'homme.
Cependant, les évolutionnistes eux-mêmes ont été les premiers à réfuter que les australopithèques étaient bipèdes. Des études détaillées de fossiles d'australopithèques ont forcé les évolutionnistes à admettre que ceux-ci ressemblaient "trop" aux singes. Charles E. Oxnard qui a fait des recherches anatomiques détaillées sur des fossiles d'australopithèques au milieu des années 70, a comparé la structure squelettique des australopithèques et celle des orangs-outans modernes:
"Une grande partie du savoir conventionnel d'aujourd'hui au sujet de l'évolution humaine est basée sur des études de dents, de mâchoires et de fragments de crâne de fossiles d'australopithèques. Tous indiquent que la relation étroite entre l'australopithèque et la lignée humaine ne peut être vraie. Tous ces fossiles sont différents des gorilles, des chimpanzés et des hommes. Étudiés en tant que groupe, les australopithèques ressemblent plus aux orangs-outans." 9
Pourtant, découvrir que les australopithèques ne pouvaient pas marcher sur deux pieds à cause de leur posture courbée, a vraiment mis les évolutionnistes dans l'embarras. Il n'aurait pas été physiquement rentable pour les australopithèques de se déplacer de cette façon en raison des énormes exigences énergétiques que cela aurait nécessitées. Au moyen de simulations réalisées par ordinateur en 1996, le paléoanthropologue anglais Robin Crompton a également démontré qu'une foulée si "complexe" était impossible. Crompton en a tiré la conclusion suivante: un être vivant peut ou marcher tout droit ou sur quatre pattes. Un type de pas intermédiaire ne peut pas être soutenu pendant de longues périodes en raison de la consommation d'énergie extrême qu'il nécessite. Ceci signifie que les australopithèques ne pouvaient être bipèdes et avoir une posture courbée en même temps.
L'étude la plus importante démontrant que les australopithèques ne pouvaient être bipèdes a été effectuée en 1994 par l'anatomiste Fred Spoor et son équipe dans le Département d'Anatomie Humaine et de Biologie Cellulaire à l'Université de Liverpool en Angleterre. Ce groupe a entrepris des études sur la bipédie des êtres vivants fossilisés en examinant le mécanisme d'équilibre involontaire qui se trouve dans le limaçon de l'oreille. Les résultats ont prouvé de manière concluante que les australopithèques ne pouvaient pas être bipèdes. Les australopithèques ne peuvent donc être semblables aux hommes.
L'étape suivante du point de vue de l'évolution imaginaire de l'homme est celle des êtres "Homo", c'est-à-dire de la série humaine. Ces êtres sont des humains. Ils ne sont en aucun cas différents des hommes modernes mais ils portent néanmoins certaines différences raciales. Cherchant à exagérer ces différences, les évolutionnistes représentent ces individus comme faisant partie d'une "espèce" différente. Ils ne veulent pas reconnaître qu'ils sont en réalité "une race" d'hommes modernes. Cependant, comme nous le verrons bientôt, les membres de la série "Homo" ne sont rien d'autre que le produit d'une variation raciale d'hommes ordinaires.
Selon le schéma illusoire des évolutionnistes, l'évolution interne de l'espèce "Homo" se serait déroulée comme suit: l'Homo erectus serait apparu en premier, suivi de l'Homo sapiens archaïque, de l'homme de Neandertal, de l'homme de Cro-Magnon, puis ensuite serait apparu l'homme moderne.
Malgré ce que prétendent les évolutionnistes, toutes les "espèces" énumérées ci-dessus sont de véritables êtres humains. Examinons d'abord l'Homo erectus qui est supposé être l'espèce humaine la plus primitive.
La preuve la plus percutante démontrant que l'Homo erectus n'était pas une espèce "primitive" est le fossile du "garçon de Turkana", l'un des plus anciens restes d'Homo erectus. On estime que le "garçon de Turkana" était un garçon de 12 ans, qui aurait atteint une taille de 1,83 mètres lors de son adolescence. La structure squelettique droite du fossile n'est pas différente de celle de l'homme moderne, elle est grande et mince et ressemble à celle des gens vivants aujourd'hui dans des régions tropicales. Ce fossile est l'une des preuves les plus importantes que l'Homo erectus est simplement un spécimen parmi d'autres de la race humaine moderne. Le paléontologue évolutionniste Richard Leakey compare l'Homo erectus et l'homme moderne comme suit:
"On verrait également des différences dans la forme du crâne, l'importance de la saillie du visage, la proéminence du front, et ainsi de suite. Ces différences ne sont probablement pas plus prononcées que celles que nous voyons aujourd'hui entre les différentes races géographiques des hommes modernes. Une telle variation biologique surgit quand des populations sont géographiquement séparées l'une de l'autre pendant un laps de temps important." 10
Leakey veut dire que les différences entre nous et l'Homo erectus ne sont pas plus importantes que celles que nous trouvons entre les négroïdes et les esquimaux. Les caractéristiques crâniennes particulières de l'Homo erectus résultent de leur mode d'alimentation, de l'émigration génétique et du fait qu'ils ne se sont pas assimilés à d'autres races humaines pendant une longue période.
Une autre preuve solide que l'Homo erectus n'est pas une espèce "primitive" est que les fossiles déterrés ne sont vieux que de vingt-sept mille ans, voire de trente mille ans. Selon un article publié dans Time (qui n'est pas un périodique scientifique, mais qui néanmoins influence le monde de la science); des fossiles d'Homo erectus vieux de vingt-sept mille ans ont été découverts sur l'île de Java. De plus, dans le marais de Kow en Australie, on a trouvé des fossiles vieux de trente mille ans environ qui portent des caractéristiques d'Homo sapiens - Homo erectus. Tous ces fossiles démontrent que les Homo erectus ont continué à vivre jusqu'à des périodes très proches de la nôtre et que cette race humaine a été ensuite enterrée dans l'histoire.
L'Homo sapiens archaïque est le précurseur immédiat de l'homme contemporain dans le schéma évolutif imaginaire. En fait, les évolutionnistes n'ont pas beaucoup à dire au sujet de ces hommes, car il n'y a que des différences mineures entre eux et les hommes modernes. Certains chercheurs déclarent même que des représentants de cette race, comme les aborigènes d'Australie, vivent encore aujourd'hui. Les aborigènes ont, tout comme les Homo sapiens, des sourcils très saillants, une structure mandibulaire inclinée vers l'intérieur et un volume crânien légèrement plus petit. De plus, d'importantes découvertes indiquent que de telles personnes ont aussi vécu en Hongrie et dans certains villages en Italie, jusqu'à très récemment.
Les évolutionnistes font référence à des fossiles humains déterrés dans la vallée de Neander en Hollande qui ont été nommés "hommes de Neandertal". Plusieurs chercheurs contemporains définissent l'homme de Neandertal comme étant une sous-espèce de l'homme moderne et l'appellent "Homo sapiens neandertalensis". Il est admis que cette race a vécu en même temps et dans les mêmes zones que les hommes modernes. Les recherches prouvent que les hommes de Neandertal enterraient leurs morts, façonnaient des instruments musicaux et avaient des affinités culturelles avec les Homo sapiens vivant pendant la même période. Les crânes entièrement modernes et les structures squelettiques des fossiles des hommes de Neandertal ne permettent aucune spéculation importante.
Erik Trinkaus, de l'Université de Mexico, est une personnalité qui fait autorité sur ce sujet. Il écrit:
"Des comparaisons détaillées des restes squelettiques des hommes de Neandertal et de ceux des hommes modernes ont prouvé qu'il n'y a rien, dans l'anatomie des Neandertal, qui indique définitivement des capacités locomotrices, manipulatrices, intellectuelles ou linguistiques inférieures à celles des hommes modernes." 11
En fait, les hommes de Neandertal avaient même quelques avantages "évolutifs" par rapport aux hommes modernes. Ils avaient une capacité crânienne plus grande que celle de l'homme moderne et ils étaient plus robustes et musclés que nous. Trinkaus ajoute: "L'une des caractéristiques des Neandertal est la grandeur exagérée de leurs os. Tous les os préservés suggèrent une force rarement atteinte par les humains modernes. En outre, cette robustesse n'est pas seulement présente chez les adultes mâles comme on pourrait s'y attendre, mais elle se trouve également chez les adultes femelles, les adolescents et même les enfants."
Pour être précis, les hommes de Neandertal forment une race humaine particulière qui s'est par la suite assimilée, avec le temps, à d'autres races.
Tous ces facteurs prouvent que le scénario de "l'évolution humaine" fabriqué par des évolutionnistes est un pur produit de leur imagination. De plus, ils prouvent que les hommes ont toujours été des hommes et les singes ont toujours été des singes.
La théorie de l'évolution soutient que la vie a commencé par une cellule qui s'est formée par hasard dans des conditions terrestres primitives. Examinons donc la composition de la cellule en faisant des comparaisons simples. Cela nous permettra de montrer à quel point il est irrationnel d'attribuer l'existence de la cellule (une structure qui reste, au 21ème siècle, un mystère à bien des égards) à des phénomènes naturels accidentels.
Avec tous ses systèmes opérationnels, ses systèmes de transmission, de transport et de gestion, une cellule est aussi complexe que n'importe quelle ville. Elle contient des centrales électriques qui produisent l'énergie consommée par la cellule, des usines qui fabriquent les enzymes et les hormones essentielles à la vie, une base de données où toutes les informations nécessaires à tout ce qui sera produit sont enregistrées, des systèmes de transport et de canalisation complexes qui portent les matières premières et les produits d'un endroit à un autre, des laboratoires et des raffineries avancées qui décomposent les matières premières importées pour les rendre utilisables, et des protéines spécialisées dans la membrane des cellules qui règlent l'entrée et la sortie des matériaux. Tout ceci n'est qu'une petite partie de ce système incroyablement complexe.
Loin d'avoir été formée sous des conditions terrestres primitives, la cellule -si complexe dans sa composition et ses mécanismes- ne peut toujours pas être synthétisée dans les laboratoires même les plus sophistiqués qui existent actuellement. Il n'est toujours pas possible de produire une simple organelle cellulaire, telle que les mitochondries ou les ribosomes, même en utilisant des acides aminés, les composants de base de la cellule. Prétendre que la première cellule est le fruit d'une coïncidence évolutive est autant un produit de l'imagination et une fantaisie que l'est l'existence de la licorne.
Il n'y a pas que la cellule qui ne puisse pas être produite dans des conditions normales; la formation d'une seule protéine, parmi des milliers de molécules complexes composant une cellule, est impossible.
Les protéines sont des molécules géantes composées d'acides aminés classés dans un ordre particulier, selon certaines quantités et certaines structures. Ces molécules constituent les éléments de base d'une cellule vivante. La plus simple est composée de 50 acides aminés; mais il existe des protéines composées de milliers d'acides aminés. L'absence, l'addition ou le remplacement d'un simple acide aminé dans la structure d'une protéine d'une cellule vivante, transformerait la protéine en un segment moléculaire inutile. Incapables de démontrer "la formation accidentelle" des acides aminés, les évolutionnistes s'effondrent face à la formation de protéines.
Nous pouvons facilement démontrer, par de simples calculs de probabilité accessibles à tous, que la structure fonctionnelle des protéines ne peut en aucun cas avoir été créée par hasard.
Il existe vingt acides aminés différents. Si nous considérons qu'une molécule de protéine moyenne se compose de 288 acides aminés, nous réalisons alors qu'il existe 10300 différentes combinaisons possibles d'acides. Parmi toutes ces combinaisons possibles, seule "une" peut former la molécule de protéine désirée. Les autres chaînes d'acides aminés sont soit complètement inutiles, soit potentiellement nocives pour les êtres vivants. En d'autres termes, la probabilité de la formation sous l'effet du hasard d'une seule molécule de protéine n'est que de "1 sur 10300". La probabilité que ce "1" se produise parmi un nombre "astronomique" se composant de 1 suivi de 300 zéros est pratiquement égale à zéro; c'est impossible. De plus, une molécule de protéine de 288 acides aminés est relativement modeste comparée à certaines molécules de protéines géantes composées de milliers d'acides aminés. Quand nous appliquons de semblables calculs de probabilité à ces molécules de protéines géantes, nous voyons, que même le mot "impossible" devient inadapté.
Si la formation par coïncidence de l'une de ces protéines est impossible, il est encore des milliards de fois moins probable qu'un million de ces protéines se soient formées par hasard de façon organisée et qu'elles puissent composer une cellule humaine complète. D'ailleurs, une cellule n'est pas une simple série de protéines. Protéines mises à part, les cellules sont également composées d'acides nucléiques, d'hydrates de carbone, de lipides, de vitamines, et de beaucoup d'autres produits chimiques tels que les électrolytes, qui sont rangés harmonieusement et en proportions spécifiques en termes de structure et de fonction. Chacun fonctionne comme module ou composant dans diverses organelles.
Comme nous l'avons vu, la théorie de l'évolution est incapable d'expliquer la formation d'une seule protéine simple parmi les millions qui existent dans une cellule. Comment pourrait-elle, dans ces conditions, expliquer la formation d'une cellule complète?
Le Prof. Dr. Ali Demirsoy, l'un des évolutionnistes les plus importants de Turquie, dans son livre Evrim ve Kalýtým (Hérédité et Évolution), discute de la probabilité de la formation accidentelle du Cytochrome-C, l'une des enzymes essentielles à la vie:
"La probabilité de la formation d'une séquence de Cytochrome-C est, pour ainsi dire, de zéro. C'est-à-dire, que si la vie exige une certaine séquence, la probabilité que la vie apparaisse n'est que d'une fois dans l'Univers entier. Sinon, cela signifierait que certaines puissances métaphysiques au-delà de notre compréhension ont agi dans sa formation. Accepter ce dernier point serait aller à l'encontre de la science. Nous devons donc nous en tenir à la première hypothèse." 12
En écrivant ces mots, Demirsoy admet l'invraisemblance de cette probabilité qu'il n'accepte que parce qu'elle est "plus appropriée aux buts de la science":
"Il est aussi peu probable de former la séquence particulière d'acides aminés du Cytochrome-C que de faire écrire l'histoire de l'humanité à un singe sur une machine à écrire, en supposant que le singe tape sur le clavier de manière aléatoire." 13
Une séquence correcte d'acides aminés appropriés n'est pourtant pas suffisante pour permettre la formation d'une seule des molécules de protéine présentes dans les êtres vivants. En outre, chacun des vingt types différents d'acides aminés qui composent les protéines doit être "gaucher". Chimiquement, il y a deux types différents d'acides aminés, ceux qui sont "gauchers" et ceux qui sont "droitiers". La "symétrie de miroir" entre leurs structures tridimensionnelles est différente, comme l'est la symétrie entre la main droite et la main gauche chez une personne. Ces deux types d'acides aminés se trouvent en nombres égaux dans la nature et peuvent parfaitement s'unir. Cependant, la recherche dévoile un fait étonnant: toutes les protéines présentes dans la structure des choses vivantes sont composées d'acides aminés gauchers. Donc, si l'on attachait un acide aminé droitier à la structure d'une protéine, elle deviendrait inutile.
Supposons, l'espace d'un instant, que la vie soit le fruit du hasard, comme le prônent les évolutionnistes. Dans ce cas, les acides aminés droitiers et gauchers devraient être présents partout dans la nature en quantités presque égales. Les évolutionnistes ne parviennent pas à expliquer que les protéines peuvent sélectionner uniquement les acides aminés gauchers et ils n'arrivent pas non plus à expliquer qu'il n'y ait aucun acide aminé droitier impliqué dans le processus de la vie. Dans Britannica Science Encyclopaedia, un ouvrage qui défend ardemment la théorie de l'évolution, les auteurs indiquent que cette asymétrie gauchère se trouve dans les acides aminés de tous les organismes vivants terrestres et dans les composants de base des polymères complexes tels que les protéines. Ils ajoutent que cela équivaut à jeter une pièce de monnaie en l'air des millions de fois et à toujours obtenir la même face. Dans la même encyclopédie, ils déclarent qu'il n'est pas possible de comprendre pourquoi les molécules deviennent gauchères ou droitières, et que ce choix est lié d'une façon fascinante à la source de la vie sur terre. 14
Il ne suffit pas que les acides aminés soient arrangés en nombres, en séquences, et en structures tridimensionnelles appropriés. La formation d'une protéine exige également que les molécules d'acides aminés ayant plus d'une terminaison soient seulement reliées par certaines de ces terminaisons. Un tel lien s'appelle un "lien peptide". Les acides aminés peuvent être reliés de manières différentes, pourtant, les protéines ne comportent que des acides aminés qui se joignent ensemble par un lien peptide.
Les recherches ont prouvé que seulement 50 % des acides aminés, lorsqu'ils sont combinés au hasard, se lient avec un lien peptide. De plus, il est prouvé qu'ils se lient alors avec des liens qui ne sont pas présents dans les protéines. Pour fonctionner correctement, chaque acide aminé d'une protéine doit se joindre à d'autres acides aminés avec un lien peptide, de même qu'il doit être gaucher. Sans aucun doute, il n'y a aucun mécanisme de commande qui choisisse ou rejette les acides aminés droitiers ou qui s'assure personnellement que chaque acide aminé est lié par un lien peptide.
10 950 =
100.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.
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La probabilité qu'une molécule moyenne de protéine comportant cinq cents acides aminés soient arrangés proportionnellement et en ordre exact et, qu'en plus tous les acides aminés qu'elle contient soient seulement gauchers et combinés uniquement avec des liens de peptide est de: 1 divisé par 10950. Nous pouvons écrire ce nombre, qui est formé après avoir ajouté 950 zéros après le 1, de la manière ci-dessus :
Dans ces circonstances, la probabilité que les cinq cents acides aminés d'une molécule de protéine moyenne s'organisent en quantité adéquate et dans la bonne séquence, et que tous les acides aminés soient gauchers et ne se lient que par des liens peptides est comme suit:
- la probabilité que la séquence soit adéquate 1/20500= 1/10650
- la probabilité qu'ils soient tous gauchers 1/2500 = 1/10150
- la probabilité qu'ils soient tous liés par un lien peptide 1/2499 = 1/10150
- LA PROBABILITE TOTALE = 1/10950 c'est-à-dire, "1" probabilité parmi 10950
Comme vous pouvez le voir ci-dessus, la probabilité de la formation d'une molécule de protéine comportant cinq cents acides aminés est de "1" divisé par un nombre constitué en plaçant 950 zéros après un 1, un nombre totalement incompréhensible pour l'esprit humain. Ceci n'est qu'une probabilité théorique. Pratiquement, une telle possibilité a "0" chance de se réaliser. En mathématiques, une probabilité plus petite que 1 divisé par 1050 est statistiquement considérée comme ayant "0" probabilité de réalisation.
L'improbabilité de la formation d'une molécule de protéine composée de cinq cents acides aminés atteignant une telle ampleur, nous pouvons pousser les limites de l'esprit à des niveaux d'improbabilité encore plus élevés. Par exemple, il y a cinq cent soixante-quatorze acides aminés dans la molécule d'hémoglobine, une protéine essentielle à la vie. Ce nombre est beaucoup plus grand que celui des acides aminés composant la protéine mentionnée ci-dessus. Considérons maintenant ceci: dans un seul des milliards de globules rouges de notre corps, il y a "280.000.000" (280 millions) de molécules d'hémoglobine. L'âge supposé de la Terre n'est pas suffisant pour permettre d'imaginer la formation d'une simple protéine, et il l'est encore moins pour un globule rouge. La conclusion de tout ceci est que l'évolution tombe déjà dans un terrible gouffre d'improbabilité rien qu'à l'étape de la formation d'une simple protéine.
Conscients que la thèse du hasard était faible, les évolutionnistes ne pouvaient pas fournir d'explication raisonnable qui puisse justifier leur croyance. Ainsi, ils ont commencé à chercher à démontrer que les probabilités n'étaient pas si défavorables. Ils ont conçu un certain nombre d'expériences de laboratoire pour résoudre la question suivante: comment la vie pourrait-elle être générée à partir de matière inerte? La plus célèbre et respectée de ces expériences est connue sous le nom de "expérience de Miller" ou "expérience d'Urey-Miller", car elle a été entreprise par le chercheur américain Stanley Miller en 1953.
Miller a prétendu avoir recréé, dans son laboratoire, l'atmosphère terrestre primitive (ce qui plus tard a été reconnue comme étant irréaliste) et il s'est mis à travailler. Son but était de prouver que les acides aminés pouvaient être apparus accidentellement. Le mélange qu'il a utilisé pour former cette atmosphère primitive était composé d'ammoniaque, de méthane, d'hydrogène, et de vapeur d'eau.
Miller savait que le méthane, l'ammoniaque, la vapeur d'eau et l'hydrogène ne réagiraient pas l'un avec l'autre dans des conditions normales. Il savait qu'il devait injecter de l'énergie dans ce mélange pour qu'une réaction se produise. Il a suggéré que cette énergie avait été fournie, dans l'atmosphère primitive, par des coups de foudre. En se basant sur cette supposition, pendant ses expériences, il a utilisé une décharge d'électricité artificielle.
Miller a fait bouillir ce mélange de gaz à 100°C pendant une semaine et il a aussi fait passer dedans un courant électrique. À la fin de la semaine, Miller a analysé les produits qui s'étaient formés et il a observé que trois des vingt acides aminés qui constituent les éléments de base des protéines avaient été synthétisés. Cet essai a engendré une grande excitation chez les évolutionnistes et ils l'ont présenté comme étant un succès extraordinaire. Encouragés par l'idée que cet essai avait définitivement vérifié leur théorie, les évolutionnistes ont immédiatement produit de nouveaux scénarios. Miller avait prétendument prouvé que les acides aminés pouvaient se former par eux-mêmes. Sur cette base, ils ont inventé tout de suite des hypothèses concernant les étapes suivantes. D'après leur scénario, les acides aminés se seraient plus tard unis par accident dans les séquences appropriées pour former les protéines. Certaines de ces protéines formées par hasard se seraient placées dans des structures similaires à celles de la membrane d'une cellule. Ces structures, auraient émergé "d'une façon ou d'une autre" et auraient ensuite formé une cellule primitive. Les cellules se seraient ensuite unies avec le temps et auraient formé la matière organique. La base principale de ce scénario était l'expérience de Miller.
Cependant, l'expérience de Miller n'était rien d'autre qu'une fraude et sa nullité a depuis été prouvée à bien des égards.
Presque un demi-siècle s'est écoulé depuis que Miller a entrepris son expérience. Bien qu'elle se soit avérée incorrecte à bien des égards, les évolutionnistes soutiennent encore Miller. Ils considèrent ses résultats comme étant une preuve absolue qui démontre que la vie peut avoir été formée spontanément à partir de matière inerte. Cependant, si nous évaluons l'expérience de Miller de façon critique, sans la polarisation et la subjectivité de la pensée évolutionniste, il est évident que la situation n'est pas aussi convaincante que les évolutionnistes veulent bien nous le faire croire. Miller a tenté de prouver que les acides aminés auraient pu se former par eux-mêmes dans des conditions terrestres primitives. Il est parvenu à produire quelques acides aminés, pourtant, la conduite de l'expérience contredit ses propres objectifs de plusieurs façons, comme nous allons le voir maintenant.
F Miller a isolé les acides aminés de leur environnement dès qu'ils ont été formés en utilisant un mécanisme appelé "piège froid". S'il n'avait pas agi ainsi, les conditions de l'environnement dans lequel les acides aminés se sont formés auraient immédiatement détruit les molécules.
Il est tout à fait insensé de supposer qu'un mécanisme conscient de cette sorte se soit trouvé dans les conditions terrestres primitives qui comportaient des rayonnements ultraviolets, des coups de foudre, divers produits chimiques, et un pourcentage élevé d'oxygène libre. Sans un tel mécanisme, n'importe quel acide aminé qui se serait formé aurait immédiatement été détruit.
F L'environnement atmosphérique primitif que Miller a essayé de simuler dans son expérience n'était pas réaliste. L'azote et l'anhydride carbonique auraient été des constituants de l'atmosphère primitive, mais Miller les a négligés et il a utilisé du méthane et de l'ammoniaque à la place. Pourquoi? Pourquoi les évolutionnistes insistent-ils sur le fait que l'atmosphère primitive ait contenu des doses élevées de méthane (CH4), d'ammoniaque (NH3), et de vapeur d'eau (H2O)? La réponse est simple: sans ammoniaque, il est impossible de synthétiser un acide aminé. Kevin McKean parle de ceci dans un article édité dans le magazine Discover:
"Miller et Urey ont imité l'atmosphère antique de la Terre avec un mélange de méthane et d'ammoniaque. Selon eux, la Terre était un mélange homogène de métal, de roche et de glace. Toutefois dans les dernières études, on comprend que la Terre était très chaude à cette époque et qu'elle était composée de fer et de nickel fondus. Par conséquent, l'atmosphère chimique de cette période devait surtout être constituée d'azote (N2), d'anhydride carbonique (CO2) et de vapeur d'eau (H2O). Toutefois ces derniers ne sont pas aussi appropriés que le méthane et l'ammoniaque pour la formation de molécules organiques." 15
Après une longue période de silence, Miller a lui-même également admis que l'environnement atmosphérique qu'il avait utilisé dans son expérience n'était pas réaliste.
F Un autre point important qui infirme l'expérience de Miller est qu'il y avait, pendant la période où les évolutionnistes situent la formation des acides aminés, assez d'oxygène pour détruire tous les acides aminés de l'atmosphère. Cette concentration d'oxygène aurait certainement gêné la formation des acides aminés. Cette situation contredit complètement l'expérience de Miller dans laquelle il a totalement négligé l'oxygène. S'il avait utilisé de l'oxygène dans son expérience, le méthane se serait décomposé en anhydride carbonique et en eau, quant à l'ammoniaque elle se serait décomposée en azote et en eau. D'autre part, puisqu'il n'y avait pas encore de couche d'ozone, aucune molécule organique n'aurait pu survivre sur terre parce qu'elle aurait été entièrement exposée à d'intenses rayons ultraviolets.
F De plus, mis à part quelques acides aminés essentiels à la vie, l'expérience de Miller a également produit beaucoup d'acides organiques nuisibles aux structures et aux fonctions des êtres vivantes. S'il n'avait pas isolé les acides aminés et ne les avait pas laissés dans le même environnement avec ces produits chimiques, leur destruction ou leur transformation chimique en d'autres composés aurait été inévitable. D'ailleurs, un grand nombre d'acides aminés droitiers ont été également formés pendant cette expérience. L'existence de ces acides aminés réfute à elle seule la théorie dans son propre raisonnement, parce que les acides aminés droitiers ne peuvent pas fonctionner dans la composition de la matière organique. Ils rendent les protéines inutiles quand ils sont impliqués dans leur composition. Pour conclure, les circonstances dans lesquelles les acides aminés ont été formés dans l'expérience de Miller n'étaient pas appropriées pour conduire à l'émergence de la vie. Le milieu dans lequel elles se sont produites était un mélange acide qui aurait détruit et oxydé toutes les molécules utiles qui pouvaient être obtenues. En présentant cette expérience en tant que "preuve", les évolutionnistes eux-mêmes réfutent en réalité la théorie de l'évolution, comme ils l'ont si souvent fait. Si cette expérience prouve quelque chose, c'est que les acides aminés peuvent seulement être produits sous contrôle, dans un environnement de laboratoire où toutes les conditions nécessaires ont été spécifiquement et consciemment conçues. C'est-à-dire que l'expérience prouve, que ce qui permet à la vie d'exister (même à la "proto-vie" des acides aminés) ne peut pas être le résultat d'un hasard inconscient, mais plutôt d'une volonté consciente. C'est pourquoi chaque étape de la Création est un signe qui nous prouve l'existence et le pouvoir de Dieu.
La théorie de l'évolution n'a pu fournir d'explication logique à l'existence des molécules qui sont à la base de la cellule. En outre, les développements de la génétique et la découverte des acides nucléiques (ADN et ARN) ont fait naître de nouveaux problèmes à la théorie de l'évolution.
En 1955, les recherches sur l'ADN entreprises par deux scientifiques, James Watson et Francis Crick, ont ouvert une nouvelle ère dans la biologie. Beaucoup de scientifiques ont porté leur attention sur la génétique. Aujourd'hui, après des années de recherche, les scientifiques ont tracé, en grande partie, la structure de l'ADN. Nous devons ici, fournir quelques informations élémentaires sur la structure et la fonction de l'ADN:
La molécule de l'ADN avec sa forme spirale en double chaîne
La molécule appelée ADN, qui existe dans le noyau de chacun des 100 trillions de cellules de notre corps, contient le plan de construction complet du corps humain. L'information concernant toutes les caractéristiques d'une personne, de son aspect physique à la structure de ses organes intérieurs, est enregistrée dans l'ADN au moyen d'un système de codage spécial. L'information de l'ADN est codée dans la séquence des quatre bases spéciales qui composent cette molécule. Ces bases sont nommées A, T, G, et C selon les initiales de leurs noms. Toutes les différences structurelles entre les gens dépendent des variations dans l'ordre de ces bases. Il y a approximativement 3,5 milliards de nucléotides, c'est-à-dire 3,5 milliards de lettres dans une molécule d'ADN.
Les données d'ADN concernant un organe ou une protéine particulière sont inclues dans certains composants spéciaux appelés les "gènes". Par exemple, les informations concernant l'œil se trouvent dans une série de gènes spéciaux, tandis que les informations concernant le cœur se trouvent dans une série de gènes tout à fait différente. La cellule produit des protéines en utilisant l'information qui se trouve dans tous ces gènes. Les acides aminés qui constituent une protéine sont définis par l'organisation séquentielle de quatre nucléotides dans l'ADN.
Un détail important mérite notre attention. Une erreur dans l'ordre des nucléotides composant un gène rend ce dernier complètement inutile. Quand nous considérons qu'il y a 200 mille gènes dans le corps humain, il devient plus clair qu'il est impossible que les millions de nucléotides composant ces gènes aient été accidentellement formés dans le bon ordre. Un biologiste évolutionniste, Frank Salisbury, présente ainsi ses observations sur cette impossibilité:
"Une protéine moyenne pourrait contenir environ 300 acides aminés. Le gène d'ADN contrôlant ceci aurait une chaîne d'environ 1000 nucléotides. Puisqu'il y a quatre genres de nucléotides dans une chaîne d'ADN, une chaîne ayant 1.000 liens pourrait exister sous 41000 formes différentes. En utilisant un peu d'algèbre (logarithmes), nous pouvons voir que 41000=10600. Dix multiplié par lui-même 600 fois équivaut à 1 suivi de 600 zéros! Ce nombre est complètement en dehors de notre champs de compréhension." 16
Le nombre 41000, est équivalent à 10620'de bir anlamına gelir. Nous obtenons ce nombre en ajoutant 600 zéros à 1. Etant donné que 10 suivi de 11 zéros est égal à un trillion, une figure avec 600 zéros est en effet un nombre difficile à saisir. Le professeur Ali Demirsoy, un évolutionniste, a été obligé d'admettre, à ce sujet la chose suivante:
"En fait, la probabilité de la formation aléatoire d'une protéine et d'un acide nucléique (ADN-ARN) est inconcevablement petite. Les chances contre l'apparition d'une seule chaîne particulière de protéine sont astronomiques." 17
En plus de toutes ces improbabilités, l'ADN peut à peine être impliquée dans une réaction en raison de sa forme spirale en double chaîne. Il devient alors impossible de penser que celle-ci puisse être la base de la vie. D'ailleurs, alors que l'ADN ne peut se reproduire qu'avec l'aide de quelques enzymes qui sont en réalité des protéines; la synthèse de ces enzymes peut avoir lieu seulement par l'information codée dans l'ADN. Comme toutes les deux dépendent l'une de l'autre, soit elles ont dû exister en même temps pour la reproduction, soit l'une d'elles a dû "être créée" avant l'autre. Le microbiologiste américain Jacobson présente ses observations sur le sujet:
"Toutes les instructions concernant la reproduction de plans, pour l'énergie, et l'extraction de certaines parties de l'environnement actuel, pour l'ordre de croissance, et pour le mécanisme effecteur qui transforme les instructions en croissance - tout devait être simultanément présent à ce moment (quand la vie a commencé). Cette combinaison d'événements semble être une coïncidence incroyablement improbable, et a souvent été attribuée à l'intervention divine." 18
Cette citation a été écrite deux ans après la divulgation de la structure de l'ADN par James Watson et Francis Crick. En dépit de tous les développements scientifiques, ce problème demeure non-résolu pour les évolutionnistes. Pour résumer, le besoin d'ADN et la nécessité de la présence de certaines protéines pour la reproduction, ajoutés à l'exigence que ces protéines soient produites selon l'information qui se trouve dans l'ADN, démolissent entièrement les thèses évolutionnistes.
Deux scientifiques allemands, Junker et Scherer, ont expliqué la chose suivante: la synthèse de chacune des molécules exigées pour l'évolution chimique, nécessite des conditions distinctes, et la probabilité de composer ces matériaux, qui ont en théorie des méthodes d'acquisition très différentes, est de zéro:
"Jusqu'ici, on ne connaît aucune expérience qui permette d'obtenir toutes les molécules nécessaires pour l'évolution chimique. Par conséquent, il est essentiel de produire diverses molécules dans des endroits différents et dans des conditions très appropriées. Ensuite, il faut, pour la réaction, les transporter ailleurs en les protégeant contre des éléments nocifs comme l'hydrolyse et la photolyse."19
En bref, la théorie de l'évolution ne peut prouver aucune des étapes évolutives qui sont supposées se produire au niveau moléculaire. Pour récapituler ce que nous avons dit jusqu'ici, ni les acides aminés ni leurs produits, les protéines composant les cellules des êtres vivants, n'auraient jamais pu être produits dans un quelconque environnement de prétendue "atmosphère primitive". De plus, des facteurs tels que la structure incroyablement complexe des protéines, leurs caractères droitiers et gauchers ainsi que la difficulté à former des liens peptides, ne représentent que certains aspects qui prouvent qu'ils ne seront jamais produits dans aucune autre expérience future.
Même si l'espace d'un instant, nous supposons que les protéines, d'une façon ou d'une autre, ont été formées accidentellement; cela n'aurait toujours aucun sens, parce que les protéines ne sont, en elles-même rien du tout puisqu'elles ne peuvent pas se reproduire par elles-mêmes. La synthèse d'une protéine est seulement possible avec l'information codée dans les molécules d'ADN et d'ARN. Sans ADN et ARN, il est impossible qu'une protéine se reproduise. L'ordre spécifique des vingt acides aminés différents codés dans l'ADN détermine la structure de chaque protéine du corps. Cependant, comme cela a été clarifié à plusieurs reprises par tous ceux qui ont étudié ces molécules, il est impossible que l'ADN et l'ARN se soient formés par hasard.
Avec l'effondrement de la théorie de l'évolution dans tous les domaines, de célèbres microbiologistes admettent aujourd'hui le fait de la création. Ils ont commencé à défendre le point de vue que tout a été créé par un créateur conscient en une création sublime. C'est d'ailleurs un fait que les gens ne peuvent pas négliger. Des scientifiques qui abordent leur travail avec l'esprit ouvert ont développé une perspective appelée "conception intelligente". Michael J. Behe, l'un des premiers de ces scientifiques, déclare qu'il accepte l'existence de l'être absolu du Créateur et décrit l'impasse dans laquelle ceux qui nient ce fait se trouvent:
"Le résultat de ces efforts cumulés entrepris afin d'étudier la cellule -pour étudier la vie au niveau moléculaire- est un appel fort, clair, et perçant disant "Conception!" Le résultat est tellement évident et tellement significatif qu'il doit être classé parmi l'un des plus grands accomplissements de l'histoire de la science. Ce triomphe de la science devrait provoquer des cris de "Eureka" s'élevant de dizaine de milliers de gorges.
Pourtant aucune bouteille n'a été débouchée, personne n'a battu des mains. Au lieu de cela, un silence curieux et embarrassé entoure la complexité rigide de la cellule. Quand le sujet est abordé en public, les gens commencent à taper du pied, et leur respiration devient un peu difficile. Les gens sont un peu plus détendus en privé; beaucoup admettent explicitement l'évidence, puis regardent par terre, secouent la tête, et continuent comme cela. Pourquoi la communauté scientifique n'embrasse-t-elle pas avidement sa découverte étourdissante? Pourquoi le fait d'observer la conception est-il manipulé avec des gants intellectuels? Le dilemme est que si l'on assigne le titre de "conception intelligente" à un côté de l'éléphant, l'autre côté devrait porter le titre de Dieu." 20
Aujourd'hui, beaucoup de gens ne se rendent même pas compte qu'ils acceptent une énorme tromperie comme étant une vérité (au nom de la science), plutôt que de croire en Dieu. Ceux qui ne trouvent pas la phrase "Dieu vous a créés à partir du néant" assez scientifique, peuvent croire que le premier être vivant a été produit par des coups de foudre dans "un potage primitif" il y a des milliards d'années. Comme nous l'avons décrit ailleurs dans ce livre, les équilibres de la nature sont si sensibles et si nombreux qu'il est entièrement irrationnel de proclamer qu'ils se soient développés "par hasard". La quantité d'efforts consacrés par ceux qui ne peuvent pas se libérer de cette irrationalité n'a que peu d'importance, les signes célestes et terrestres de Dieu sont complètement évidents et indéniables. Dieu est le Créateur des cieux, de la terre, et de tout ce qui se trouve entre les deux. Les signes de son être englobent l'Univers entier.
REFERENCES
1. Charles Darwin, The Origin of Species: By Means of Natural Selection or the Preservation of Favoured Races in the Struggle for Life, Londres: Senate Press - 1995, p. 134
2. Derek A. Ager. "The Nature of the Fossil Record", Proceedings of the British Geological Association, vol. 87, no. 2, (1976), p. 133
3. T. N. George. "Fossils in Evolutionary Perspective", Science Progress, vol. 48, (janvier 1960), pp. 1-3
4. Richard Monestarsky, Mysteries of the Orient, Discover, avril 1993, p. 40
5. Stefan Bengston, Nature 345:765 (1990)
6. Earnest A. Hooton, Up From The Ape, New York: McMillan - 1931, p. 332
7. Stephen Jay Gould, Smith Woodward's Folly, New Scientist, 5 avril 1979, p. 44
8. W. K. Gregory, "Hesperopithecus Apparently Not An Ape Nor A Man", Science, Vol. 66, Décembre 1927, p. 579.
9. Charles E. Oxnard, The Place of Australopithecines in Human Evolution: Grounds for Doubt, Nature, no. 258, p. 389
10. Richard Leakey, The Making of Mankind, Londres: Sphere Books - 1981, p. 116
11. Eric Trinkaus, Hard Times Among the Neanderthals, Natural History, no. 87, décembre 1978, p. 10, R.L. Holoway, "The Neanderthal Brain: What was Primitive?", American Journal of Physical Anthrophology Supplement, no. 12 - 1991, p. 94
12. Ali Demirsoy, Kalitim ve Evrim, Ankara: Meteksan Yayinlari - 1984, p. 61
13. Ali Demirsoy, Kalitim ve Evrim, Ankara: Meteksan Yayinlari - 1984, p. 61
14.. Fabbri Britannica Science Encyclopaedia, vol. 2, no. 22, p. 519
15. Kevin McKean, Bilim ve Teknik, no. 189, p. 7
16. Frank B. Salisbury, "Doubts about the Modern Synthetic Theory of Evolution", American Biology Teacher, septembre 1971, p. 336
17. Ali Demirsoy, Kalitim ve Evrim, Ankara: Meteksan Yayýnlarý. - 1984, p. 39
18. Homer Jacobson, "Information, Reproduction and the Origin of Life", American Scientist, janvier 1955, p.121
19 . Reinhard Junker & Siegfried Scherer, "Entstehung Gesiche Der Lebewesen", Weyel - 1986, p. 89
20. Michael J. Behe, Darwin's Black Box, New York: Free Press, 1996, pp. 232-233