Et dans votre propre création, et dans ce qu'Il dissémine comme animaux, il y a des signes pour des gens qui croient avec certitude.
(Sourate al-Jathya, 4)
Supposons que nous construisions une grande ville à l'aide de millions de Legos. Dans cette ville, nous trouverions des gratte-ciel, des routes, des gares, des aéroports, des centres commerciaux, des souterrains mais également des fleuves, des lacs, des forêts et une plage. Imaginons de plus que des milliers de gens se déplacent constamment dans les rues, soient tranquillement assis chez eux ou bien encore qu'ils travaillent dans leurs bureaux. Prenons en compte chaque détail: les feux de signalisation, les box-offices et les panneaux publicitaires aux arrêts de bus.
Si quelqu'un nous disait que cette ville, que nous avons bâtie minutieusement et dont nous avons soigneusement rassemblé chaque morceau, était le résultat d'une pure coïncidence, que penserions-nous de l'état mental de cette personne?
Maintenant, revenons à l'histoire de la ville et imaginons qu'elle s'écroulerait si nous avions oublié ou déplacé un seul lego. Grâce à cet exemple, il nous est plus facile d'imaginer le grand équilibre et l'ordre que nous aurions dû établir.
Le monde dans lequel nous vivons peut exister grâce à l'assemblage d'un nombre infini de détails incompréhensibles à l'esprit humain. L'absence même d'un de ces détails pourrait mettre fin à la vie sur terre.
Tout, de l'atome (la plus petite unité de la matière) aux galaxies contenant des milliards d'étoiles, de la Lune, l'inséparable satellite de la Terre, au système solaire, fonctionne en parfaite harmonie. Les gens sont tellement convaincus que ce système, vieux de milliards d'années, continuera à fonctionner sans négliger le moindre détail, qu'ils n'hésitent pas à faire des plans pour les dix prochaines années. Personne ne se demande si le Soleil se lèvera bien le jour suivant. La majorité des gens ne pense jamais au fait que le monde puisse courir le risque de se libérer de l'attraction universelle du Soleil et qu'il puisse commencer à se déplacer vers le côté sombre et inconnu de l'espace obscur. Personne encore ne s'interroge sur: "qu'est-ce qui empêche ce fait de se produire?"
Pareillement, lorsque les gens sont sur le point de dormir, ils sont convaincus que leur cœur ou leur système respiratoire ne se reposera pas comme leur cerveau le fait. Cependant, un arrêt même de quelques secondes de l'un de ces deux systèmes essentiels peut mener à des résultats qui coûteraient la vie à une personne.
Si nous cessons de regarder la vie à travers "les lunettes de notre familiarité", qui font que chaque événement est considéré comme suivant son cours naturel, il nous apparaît alors clairement que le tout est composé de systèmes interdépendants et méticuleusement planifiés à un degré tel, qu'en fait, il nous semble que nous sommes accrochés à la vie de justesse. Nous observons un ordre parfait qui règne sur chaque point de la Terre. Il existe sans aucun doute une grande puissance qui a formé un tel ordre et une telle harmonie. Le propriétaire de cette grande puissance est Dieu, qui a créé toute chose à partir du néant. Nous pouvons lire dans le Coran:
Celui Qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène [sur elle] le regard. Y vois-tu une brèche quelconque ? Puis, retourne ton regard à deux fois : le regard te reviendra humilié et frustré. (Sourate al-Mulk, 3-4)
Quand nous examinons les êtres vivants dans les cieux, sur la terre et dans ce qui se trouve entre les deux, nous voyons que tous prouvent l'existence de leur Créateur. Dans ce chapitre, nous allons étudier les phénomènes naturels et les êtres vivants que chacun d'entre nous perçoit mais qui sont très peu connus et à propos desquels peu de gens réfléchissent. Nous étudierons ainsi la manière dont ils ont été créés et comment ils continuent leur existence. Il est évident que si nous nous mettions à répertorier tous les signes de Dieu qui se trouvent dans l'Univers, ils rempliraient plusieurs milliers de volumes d'encyclopédies, c'est pourquoi dans ce chapitre, nous traiterons seulement brièvement de quelques sujets qui méritent largement d'être soulignés. Mais, nous pensons que ces brèves mentions devraient suffire aux "hommes honnêtes" à prendre conscience de l'existence de Dieu ou bien à s'en rappeler.
Dieu existe.
C'est à Lui que nous devons l'origine primaire des cieux et de la terre et Il peut être connu par la raison.
L'œil est l'une des preuves les plus évidentes de la création des êtres vivants. Tous les organes visuels, y compris les yeux des animaux et des êtres humains, sont des exemples extrêmement frappants d'une conception parfaite. Cet organe exceptionnel est si complexe qu'il surpasse même les mécanismes les plus sophistiqués jamais créés dans le monde. En premier lieu, que nous vient-il à l'esprit quand nous entendons le mot "œil"? Nous rendons-nous compte que l'une des choses la plus essentielle à notre vie est notre capacité visuelle. Avons-nous déjà pensé aux caractéristiques de nos yeux?
Pour qu'un œil puisse voir, toutes ses parties doivent coexister et fonctionner en harmonie. Par exemple, si un œil perdait sa paupière mais possédait toujours ses autres constituants telles que sa cornée, sa conjonctive, son iris, sa pupille, son cristallin, sa rétine, sa choroïde, ses muscles et ses glandes lacrymales, il serait néanmoins considérablement endommagé et perdrait bientôt sa fonction. De la même manière, même si tous ses organites étaient présents, si la production de larmes était arrêtée, l'œil se dessècherait bientôt et ne pourrait remplir sa fonction et la personne deviendrait alors aveugle.
"La chaîne de coïncidences" avancée par les évolutionnistes perd toute pertinence face à la structure complexe de l'œil. Il est en effet impossible d'expliquer l'existence de l'œil sans avoir recours à une création spéciale. L'œil a un système complexe aux multiples facettes et, comme expliqué ci-dessus, toutes ces différentes sections doivent fonctionner simultanément. Il est impossible qu'un œil semi-développé fonctionne à moitié, si tel est le cas, l'acte de vision ne peut pas avoir lieu. Un scientifique évolutionniste en admet la véracité:
"Le point commun des yeux et des ailes est qu'ils peuvent seulement fonctionner s'ils sont entièrement développés. En d'autres termes, un œil à moitié développé ne peut pas voir; un oiseau aux ailes à moitié formées ne peut pas voler." 13
Cependant, nous nous trouvons encore face à une question très importante: qui donc a créé tous les différents composants des yeux en même temps?
Celui qui possède l'œil ne peut en aucun cas décider de sa formation. Il est en effet impossible pour un être dépourvu de vision de désirer avoir un organe de vue et de le mettre dans son corps. Nous devons alors accepter l'existence d'un Propriétaire qui détient le Pouvoir sur toute chose et qui a créé les êtres vivants avec des sens tels que la vue, l'ouie, etc. Une autre hypothèse soutient que des cellules inconscientes peuvent acquérir des fonctions, telles que voir, entendre et avoir une certaine conscience par leur propre désir et effort. Il est très clair que ceci est impossible. Dans le Coran, nous lisons que la vue a été accordée aux êtres vivants par Dieu:
"Dis: "C'est Lui Qui vous a créés et vous a donné l'ouïe, les yeux et les cœurs". Mais vous êtes rarement reconnaissant!" (Sourate al-Moulk, 23)
Chaque jour, une guerre qui nous est inconnue est menée dans les parties les plus intimes de notre corps. D'un côté, il y a les virus et les bactéries qui visent à pénétrer notre corps et à le prendre sous leur contrôle et de l'autre côté, il y a les cellules immunitaires qui protègent le corps contre ces ennemis.
Les ennemis attendent en position offensive pour se diriger à la première occasion vers leurs zones de prédilection. Cependant, les soldats forts, organisés et disciplinés de la zone ciblée ne cèdent pas facilement aux ennemis. En premier lieu, arrivent sur le champ de bataille les soldats qui avalent et neutralisent les soldats ennemis (phagocytes). Il arrive que le combat soit plus dur que prévu et que ces soldats ne puissent le gérer. Dans ce cas précis, d'autres soldats (macrophages) sont appelés. Leur participation crée une situation alarmante dans la zone ciblée et d'autres soldats (cellules auxiliaires T) sont également appelés pour lutter.
Des cellules immunitaires (en jaune) vues au milieu d'un combat contre des cellules cancérigènes.
Ces soldats connaissent très bien la population locale et peuvent ainsi distinguer rapidement leur propre armée de celle de l'ennemi. Ils activent ensuite les soldats assignés à la production d'armes (cellules B) qui ont des capacités extraordinaires. Bien qu'ils ne se confrontent jamais à l'ennemi, ils peuvent cependant produire les armes qui le neutraliseraient. En outre, ces cellules transportent ces armes aussi loin qu'il le faille. Pendant ce voyage, ils réussissent la difficile tâche de ne pas causer de mal ni à eux-mêmes, ni à leurs alliés. Plus tard, les équipes de frappe arrivent (cellules tueuses T). Celles-ci déchargent le matériel toxique qu'elles portent en elles-mêmes à l'endroit ennemi qui lui semble le plus vital. En cas de victoire, un autre groupe de soldats arrive sur le champ de bataille (cellules oppressives T) et renvoie tous les guerriers dans leur campement. Finalement, les soldats qui arrivent sur le champ de bataille, les derniers (cellules de mémoire), sont ceux qui enregistrent toutes les informations importantes sur l'ennemi, de sorte qu'elles pourront être utilisées en cas d'invasion future similaire.
L'excellente armée décrite ci-dessus n'est en réalité rien d'autre que le système immunitaire du corps humain. Tout ce qui est expliqué ci-dessus est réalisé par des cellules microscopiques inobservables à l'œil nu (pour plus d'information voir le livre Le miracle du système immunitaire de Harun Yahya)
Combien de gens se rendent-ils vraiment compte qu'ils ont à l'intérieur de leur corps une armée parfaite si bien organisée et disciplinée? Combien d'entre eux savent-ils qu'ils sont constamment entourés par des microbes qui, en l'absence de ce système, pourraient leur causer des maladies sérieuses ou les mettre en danger de mort? Il existe en effet de nombreux microbes dangereux dans l'air que nous respirons, dans l'eau que nous buvons, dans la nourriture que nous mangeons et sur les surfaces que nous touchons. Alors que nous ignorons en grande partie leur présence, les cellules de nos corps font des efforts acharnés pour nous sauver de maladies qui pourraient causer notre mort.
La capacité inhérente à toute cellule immunitaire de pouvoir distinguer les cellules ennemies de celles du corps; la capacité des cellules B à préparer une arme pouvant neutraliser un ennemi qu'elles n'ont jamais vu et leur capacité à transporter ces armes aussi loin qu'il le faille et ceci sans nuire à aucune cellule du corps; la capacité des cellules, par l'entremise de signaux, à accomplir entièrement leur devoir sans aucune objection, de se diviser les tâches entre elles, de retourner à leurs places d'une manière ordonnée dès leur travail terminé ainsi que leur capacité à mémoriser, ne constitue seulement que quelques-unes des caractéristiques distinctes de ce système.
Pour toutes ces raisons notamment, l'histoire de la formation du système immunitaire n'est jamais mentionnée par un savant évolutionniste.
Pour une personne dépourvue totalement de système immunitaire ou doté d'un système qui ne fonctionne que partiellement, il est extrêmement difficile de survivre; car elle serait alors exposée à tous les microbes et virus qui se trouvent sur terre. Aujourd'hui, de telles personnes ne peuvent survivre que grâce à des enceintes spéciales, sans avoir de contact direct avec le monde extérieur. Par conséquent, il est impossible pour un individu sans système immunitaire de survivre dans un environnement primitif. Tout ceci nous amène à la conclusion qu'un système extrêmement complexe tel que le système immunitaire n'a pu être créé que "d'un seul coup".
Les cellules immunitaires ont une chaîne de commande extrêmement disciplinée.
Aucune d'entre elles ne désobéit jamais aux ordres.
Une cellule B couverte de bactéries
Une cellule B disjointe.
Respirer, manger, marcher, etc. sont des fonctions humaines parfaitement naturelles. Or, la plupart des gens ne pensent pas à la manière dont ces actions essentielles se déroulent. Par exemple, lorsque nous mangeons un fruit, nous ne réfléchissons pas à la façon dont il sera rendu utile à notre corps. Alors que la seule chose qui est présente dans notre esprit est de consommer une nourriture saine, notre corps est en même temps impliqué dans des processus extrêmement compliqués pour rendre cette nourriture salubre.
Ces processus complexes ont lieu dans le système digestif qui commence à fonctionner dès qu'un morceau de nourriture entre dans notre bouche. La salive mouille les aliments, puis à l'aide des dents, ils sont aplatis et se glissent vers l'œsophage.
L'œsophage facilite le transport de la nourriture vers l'estomac où règne un équilibre parfait. Ici, la nourriture est assimilée par l'acide chlorhydrique présent dans l'estomac. Cet acide est tellement fort qu'il détient la capacité de dissoudre non seulement la nourriture mais également les parois de l'estomac. Naturellement, une telle imperfection n'est pas autorisée dans ce système parfait. Le mucus qui est sécrété pendant la digestion couvre ainsi toutes les parois de l'estomac et assure une protection idéale contre l'effet destructif de l'acide chlorhydrique. De cette manière, la destruction de l'estomac est évitée.
Le reste du système digestif est conçu de la même façon. Les morceaux utiles de nourriture décomposés par le système digestif sont absorbés par les parois de l'intestin grêle et passent dans le système sanguin. La surface intérieure de l'intestin grêle est couverte de vrilles minuscules appelées "villosités". Sur les cellules qui se situent au-dessus des villosités se trouvent des extensions microscopiques appelées "microvillosités". Elles fonctionnent de la même manière qu'une pompe absorbant de la nourriture. De cette façon la nourriture absorbée est délivrée à travers tout le corps par le système circulatoire.
Le point qui mérite d'être souligné ici est que la théorie de l'évolution ne peut en aucune façon expliquer le système résumé ci-dessus. La théorie de l'évolution prétend que les organismes complexes d'aujourd'hui sont le résultat d'une longue évolution qui a été permise grâce à l'accumulation progressive de petits changements structurels. Cependant, comme nous venons de l'indiquer clairement, le système qui compose l'estomac ne peut pas se former pas à pas. L'absence même d'un seul facteur provoquerait la mort de l'organisme.
Lorsque la nourriture arrive dans l'estomac, les sucs gastriques la décomposent suite à une série de transformations chimiques. Imaginons maintenant un être vivant en plein processus évolutif dont le corps ne produirait pas une telle transformation chimique. Cet être vivant, incapable d'acquérir cette capacité, ne pourrait pas assimiler la nourriture qu'il mange et mourrait de faim en ayant une masse de nourriture non digérée dans son estomac.
De plus, au moment de la sécrétion de cet acide de dissolution, les parois de l'estomac doivent simultanément produire une sécrétion appelée "mucus". Dans le cas contraire, cet acide rongerait l'estomac. Par conséquent, l'estomac se doit de sécréter les deux fluides (l'acide et le mucus) en même temps pour permettre la perpétuation de la vie. Ceci prouve qu'il s'agit d'une création consciente composée de systèmes complexes et non pas d'une simple évolution vouée au jeu du hasard.
Tout ceci prouve que le corps humain ressemble à une fabrique composée de plusieurs petites machines qui fonctionnent ensemble en parfaite harmonie. Tout juste comme toutes les fabriques ont un créateur, un ingénieur et un planificateur, le corps humain a lui aussi un Créateur Exalté.
Le squelette est une merveille d'ingénierie en lui-même. Il constitue le support structurel du corps. Il protège des organes vitaux tels que le cerveau, le cœur et les poumons, et il permet de maintenir en place les organes internes. Il procure au corps h umain une capacité de mouvement réellement supérieure, qui ne peut être imitée par aucun mécanisme artificiel. Le tissu osseux n'est pas inorganique, contrairement à ce que beaucoup de gens croient. Le tissu osseux constitue au contraire une banque de minéraux pour l'ensemble du corps, incluant des minéraux importants tels que le calcium et le phosphate. Selon les besoins du corps, il stocke ou bien fournit ces minéraux au corps. En plus de cela, les os produisent des globules rouges pour le sang.
Par ailleurs, les os du squelette possèdent une structure exceptionnelle. Ayant la tâche de supporter et de protéger le corps, les os sont créés avec la capacité et la force nécessaires à cette mission. Les pires conditions possibles sont également prises en considération. Par exemple, le fémur peut tenir face à un poids d'une tonne lorsque ce poids est appliqué perpendiculairement à lui. Il est surprenant de découvrir qu'à chaque pas que nous faisons, cet os supporte un poids équivalent à trois fois le poids de notre corps. Quand un sauteur à la perche touche le sol après son saut, chaque centimètre carré de son bassin est exposé à une pression de 1.400 kilogrammes. Qu'est-ce qui rend cette structure, formée par division cellulaire et réplication de la cellule unique originelle, si solide? La réponse se trouve dans la création inégalée des os.
Un exemple de la technologie d'aujourd'hui sera très utile pour aider à clarifier le sujet. Il s'agit des échafaudages utilisés dans la construction des grands immeubles. Les éléments d'une telle construction ne forment pas une structure monolithique, mais il s'agit au contraire de tiges d'acier qui s'entrecroisent. A l'aide de calculs complexes menés obligatoirement sur ordinateur, il est possible d'édifier des ponts et des ensembles industriels encore plus solides et plus rentables.
La structure interne des os est semblable à celle du système d'échafaudage utilisé dans la construction de ces tours et ponts. La seule différence, importante, est que le système dans les os est encore plus compliqué et bien supérieur à ceux élaborés par les hommes. Au moyen de ce système, les os deviennent extrêmement forts et pourtant suffisamment légers pour procurer une certaine aisance à la vie des êtres humains. Si l'intérieur des os était dur et plein comme la couche externe, le squelette deviendrait un fardeau, fragile de surcroît à cause de la rigidité et de la lourdeur de sa structure, et donc sensible au moindre coup.
Une autre caractéristique de la structure osseuse est sa flexibilité dans certaines parties du corps. Par exemple, la cage thoracique protège les organes vitaux du corps tels que le cœur et les poumons, et dans le même temps elle se dilate et se contracte pour permettre le va-et-vient de l'air dans les poumons.
L'élasticité des os peut varier au cours du temps. Par exemple, les os des hanches se dilatent et s'écartent l'un de l'autre à la fin d'une grossesse. C'est un détail extrêmement important, parce que lors de la naissance cette extension permet à la tête du nouveau-né de sortir en dehors de l'utérus maternel sans être écrasée.
Mais les aspects miraculeux des os ne se limitent pas à ceux déjà énumérés. En plus de leur flexibilité, de leur longévité et de leur légèreté, les os possèdent également la faculté de remédier eux-mêmes aux atteintes qu'ils ont subies.
Lorsque nous avons un os brisé, nous devons seulement maintenir fermement cet os pour qu'il puisse se reconsolider de lui-même. Il est évident que ceci, comme tous les autres processus agissant au sein de notre corps, met en jeu des millions de cellules qui collaborent les unes avec les autres de façon complexe. La capacité locomotrice du squelette est un autre détail important à considérer. A chacun de nos pas, les vertèbres empilées constituant notre colonne vertébrale bougent toutes. Ce mouvement et cette friction permanentes risqueraient a priori d'user les vertèbres. Afin de prévenir cela, un cartilage résistant, appelé "disque", est intercalé entre deux vertèbres successives. Ces disques fonctionnent comme des amortisseurs.
A chaque pas, une force est exercée par le sol sur le corps en réaction au poids du corps. Cette force n'occasionne aucun dommage à la personne grâce à la présence des "amortisseurs" de la colonne vertébrale et à la forme incurvée de celle-ci, forme qui permet une meilleure répartition des forces. Si cette flexibilité et cette structure spéciales réduisant la force de réaction n'existaient pas, la force correspondante serait transmise directement au crâne et l'extrémité supérieure de l'épine dorsale enfoncerait le cerveau suite à la rupture du crâne.
Les signes de la création sont également visibles au niveau des articulations entre les os. En effet, les articulations n'ont pas besoin d'être lubrifiées bien qu'elles bougent continuellement tout au long de la vie.
Des biologistes ont mené des recherches afin de découvrir la réponse à la question suivante: comment la friction au niveau des articulations est-elle éliminée?
Les scientifiques ont vu que la solution à ce problème peut être considérée comme un "grand miracle de la création"; la surface des articulations exposée à la friction est recouverte d'une couche de cartilage mince et poreuse. Sous cette couche se trouve un lubrifiant. Chaque fois que l'os comprime l'articulation, ce lubrifiant jaillit hors des pores et rend la surface articulaire glissante "comme de l'huile".
Tout ceci montre que le corps humain est l'expression d'une création parfaite, et qu'il s'agit d'une création supérieure. La perfection de cette création autorise chez l'être humain l'accomplissement de mouvements différents avec promptitude et aisance.
Imaginez simplement si la jambe entière était constituée d'un seul os. Alors la marche deviendrait un sérieux problème et notre corps serait maladroit et sous-exploité.
Même s'asseoir sur un siège serait problématique, et l'os de la jambe casserait facilement du fait d'être trop sollicité lors de telles actions. Cependant, le squelette humain a une structure lui permettant toutes sortes de mouvements.
Allah a créé, et crée encore, toutes les caractéristiques du squelette. Allah invite l'homme, qu'Il a créé, à réfléchir à ce propos:
Regarde ces ossements, comment Nous les assemblons et les revêtons de chair…(Sourate al-Baqarah, 259)
L'homme doit méditer sur tous ces points, apprécier la puissance d'Allah Qui l'a façonné, et se montrer reconnaissant à Son égard.
L'homme ne voit-il pas que Nous l'avons créé d'une goutte de sperme? Et le voilà [devenu] un adversaire déclaré ! Il cite pour Nous un exemple, tandis qu'il oublie sa propre création; il dit: "Qui va redonner la vie à des ossements une fois réduits en poussière ?" Dis: "Celui Qui les a créés une première fois, leur redonnera la vie. Il Se connaît parfaitement à toute création." (Sourate Ya-Sin, 77-79)
Chaque mouvement que vous faites, tout ce que vous pensez, vous dites, vous ressentez se forme dans votre cerveau. Le système de communication qui permet ceci dans votre cerveau sont les nerfs de ce dernier, c’est-à-dire que ceci est assuré par les neurones.
La largeur moyenne d’un neurone est de 10 microns. (Un micron équivaut à 1 millième de millimètre). Les neurones sont si petits que 50 d’entre eux de taille moyenne peuvent entrer dans le point à la fin de cette phrase. Il y a en moyenne 100 milliards de neurones dans le cerveau d’un être humain. Si nous voulions compter ces 100 milliards de neurones en n’en comptant un par seconde, alors toute cette opération de comptage aurait duré 3 171 années. Si nous pouvions mettre sur une seule ligne ces 100 milliards de neurones de 10 microns, cette longueur atteindrait exactement 1 000 kilomètres. La présence d’un réseau de communication aussi long dans un organe qui ne fait que 2 %du poids du corps humain est sans aucun doute un merveilleux miracle.
Si nous rassemblions tous les réseaux de communication artificiels de la terre, nous ne pourrions pas obtenir un système complexe, parfait et rapide comme celui se trouvant dans le cerveau d’un seul homme. Même pour le plus petit mouvement que nous exécutons, ce réseau de communication est dans une formidable activité. Toutes les personnes qui sont venus et partis, chacune des milliards de personne possèdent ce réseau de communication parfait quand il est encore dans le ventre de sa mère. Sur terre, il n’y a aucune technologie qui puisse montrer des similitudes à la coordination complexe supérieure dans le cerveau de l’homme.
Le cerveau humain, qui contient 100 milliards de neurones, possède un magnifique réseau de communication. Le fait que même le plus petit élément de ce système excellent subisse un dommage peut conduire à de graves pertes dans notre système de perception.
Il est impossible qu’une telle structure si excellente apparaisse suite à des coïncidences, qui plus est inconscientes.
Si rien qu’une petite partie de cet excellent système subit un dommage, si rien qu’un neurone n’accomplit pas la tâche qu’il doit réaliser, cette situation peut conduire a des dégâts dans la transmission électrique dans le cerveau et par conséquent à des pertes de sens et perceptions. Dans cette situation, la réalisation d’une opération au hasard dans cet extraordinaire système sensible rendrait une grande partie du cerveau et même tout le cerveau non fonctionnel. Cette réalité montre qu’il est impossible de surgir par hasard pour ce réseau de communication unique dont on n’a pas encore pu comprendre les limites comme l’affirment les évolutionnistes. Cette structure extraordinaire que possède l’être humain, toutes les cellules vivantes qui sont sur terre sont créées par Allah et appartiennent à Allah le Tout-Puissant.
Dis : “Parcourez la terre et voyez comment Il a commencé la création. Puis comment Allah crée la génération ultime. Car Allah est Omnipotent.” (Sourate al-Ankabut, 20)
Les millions de types de plantes et animaux présents dans le monde sont des preuves qui mettent à jour la présence et la puissance de notre Créateur.
Tous ces êtres vivants, dont un nombre limité sera décrit par la suite, mériteraient un examen individuel, car ils sont tous dotés de différents systèmes corporels, de diverses tactiques de défense, de voies uniques d'alimentation et de méthodes intéressantes de reproduction. Malheureusement, il est impossible de dépeindre tous les êtres vivants et toutes leurs caractéristiques propres dans un seul livre. Des encyclopédies aux maints volumes ne seraient probablement pas non plus suffisantes.
Cependant, les quelques exemples que nous développerons ici suffiront à prouver que la vie sur terre ne peut nullement être expliquée par des coïncidences ou des événements accidentels.
Que peut-on faire avec 450-500 œufs quand on doit les préserver à l'extérieur? La méthode la plus sage serait de prendre des précautions afin d'empêcher qu'ils soient dispersés par le vent ou par d'autres facteurs environnementaux. Le ver à soie, qui est l'un des animaux qui pond le plus grand nombre d'œufs en une seule fois, se sert d'un moyen très intelligent pour protéger ses œufs: il les enduit d'une substance visqueuse (fibre) qu'il sécrète lui-même pour empêcher qu'ils se dispersent.
Un ver à soie dans son cocon qu'il a lui-même tissé avec un fil de soie.
Les chenilles qui sortent de leurs œufs s'empressent de trouver une branche sûre à laquelle elles s'accrochent toutes avec la même fibre. Plus tard, pour favoriser leur propre reproduction, elles commencent à tisser un cocon pour elles-mêmes avec la fibre qu'elles sécrètent. Cela prend environ 3 à 4 jours à une chenille qui vient d'ouvrir les yeux pour compléter ce processus. Pendant cette période, la chenille fait des milliers de tours et produit une fibre de 900 à 1.500 mètres de long.14 A la fin de ce processus, elle commence une nouvelle étape à travers laquelle elle subit une métamorphose pour devenir un magnifique papillon.
Ni la mesure prise par le ver à soie "mère" pour protéger ses œufs, ni le comportement d'une chenille minuscule exempte de conscience ou de connaissance ne peuvent être expliqués par la théorie de l'évolution. Tout d'abord, la capacité de la mère à produire la fibre utilisée pour fixer ses œufs est miraculeuse. La chenille nouveau-née connaît alors l'environnement le plus approprié pour elle-même; elle file un cocon en conformité avec celui-ci, elle subit une métamorphose et surmonte cette métamorphose sans aucun problème: tout ceci dépasse largement les limites de la compréhension humaine. Par conséquent, nous pouvons conclure que chaque chenille vient au monde avec une conscience anticipée, comme si on lui avait enseigné toutes ces choses avant sa naissance.
Développons ceci. Que penserions-nous si nous voyions un nouveau-né se mettre debout quelques heures après sa naissance, rassembler les choses dont il a besoin pour faire son lit (comme la couverture, l'oreiller, le matelas), les arranger d'une manière ordonnée et se coucher? Après le choc créé par l'événement, nous penserions probablement que quelqu'un a dû lui enseigner toutes ces choses d'une manière extraordinaire, et ceci dans l'utérus de sa mère. Le cas des chenilles n'est guère différent de celui du nouveau-né cité dans cet exemple.
Ceci nous amène de nouveau à la même conclusion: ces créatures viennent au monde, se comportent et vivent de manière déterminée par Dieu qui les a créées. Le verset qui déclare que Dieu a inspiré l'abeille et lui a commandé de faire du miel (Sourate an-Nahl, 68-69) fournit un exemple de ce que l'on pourrait appeler le "grand secret du monde des êtres vivants". Tous les êtres vivants s'inclinent devant la volonté de Dieu et suivent le destin dicté par Lui. C'est pourquoi l'abeille donne du miel et le ver à soie produit de la soie.
La chenille file son cocon, le rompt et en ressort métamorphosée en un papillon orné d'un motif aux couleurs fabuleuses.
"Celui Qui crée est-il semblable à celui qui ne crée rien? Ne vous souvenez-vous pas?"
(Sourate an-Nahl, 17)
Lorsque vous regardez attentivement les ailes d'un papillon sur les photographies, vous remarquerez une symétrie parfaite entre celles-ci. Ces ailes, qui sont semblables à des broderies ornées de motifs, de taches et de couleurs, sont comparables à des œuvres d'art.
En observant les ailes de ces papillons, nous constatons que les motifs et les couleurs sont des deux côtés entièrement identiques, quel que soit leur degré de complexité. Même un seul petit point présent sur une aile l'est également sur l'autre, ce qui prouve l'existence d'un ordre et d'une symétrie parfaits.
De plus, aucune des couleurs présentes sur ces ailes très fragiles ne se mélange, chacune étant minutieusement séparée l'une de l'autre. En réalité, ces couleurs ont été constituées par l'accumulation d'écailles minuscules posées les unes sur les autres. La façon dont ces petites écailles -qui sont facilement dispersées au moindre contact de notre main- sont disposées de manière parfaitement identique sur les deux ailes en produisant exactement les mêmes formes, n'est-elle pas merveilleuse? Le remplacement ne serait-ce que d'une seule écaille détruirait la symétrie dans les ailes et altérerait leur esthétique.
Cependant, nous ne verrons jamais le moindre désordre sur les ailes de n'importe quel papillon sur terre. Elles sont si ordonnées et si élégantes qu'elles ne peuvent avoir été créées que par un artiste: elles ont été en effet façonnées par un Créateur Exalté.
Les motifs élégants et précis des papillons indiquent que ces êtres vivants ne sont pas le produit de coïncidences inconscientes mais qu'ils sont le résultat d'une création parfaite et incomparable.
Les girafes ont beaucoup de caractéristiques étonnantes. L'une d'entre elles est que leur cou est composé de 7 vertèbres, comme celui de tous les autres mammifères, bien qu'il soit beaucoup plus long. Un autre fait surprenant est que les girafes n'ont aucun problème pour pomper le sang le long de leur cou jusqu'à leur cerveau. Avec un peu de réflexion, on remarquera combien il doit être difficile de pomper du sang si haut. Or les girafes n'ont aucune difficulté car leur cœur est doté d'un dispositif adapté pour permettre au sang d'être pompé aussi haut que leurs besoins l'exigent. Ce dispositif leur permet de continuer à vivre sans effort.
Comme tous les autres êtres vivants, les girafes ont également été créées d'une manière parfaite.
Elles devraient également être confrontées à un autre problème délicat qui devrait en théorie apparaître lorsqu'elles s'abreuvent. Logiquement, les girafes devraient mourir d'hypertension chaque fois qu'elles plient leur cou pour boire de l'eau. Cependant, le système parfait qui existe le long de leur cou élimine complètement ce risque. Quand elles se penchent vers le bas, les valves qui composent les vaisseaux de leur cou se ferment automatiquement et empêchent ainsi le sang présent en excès de couler dans le cerveau.
Il ne fait aucun doute que les girafes n'ont pas acquis ces caractéristiques en les planifiant elles-mêmes selon leurs besoins. Il est encore bien plus invraisemblable de soutenir l'hypothèse que toutes ces qualités vitales se sont formées petit à petit suite à un processus évolutif. Pour qu'une girafe reste en vie, elle doit absolument avoir un système de pompage pour permettre au sang d'atteindre le cerveau et un système de valve pour empêcher l'hypertension au moment où elle se penche vers le bas. Si l'une de ces caractéristiques n'existe pas ou ne fonctionne pas correctement, il deviendrait alors impossible pour la girafe de continuer à vivre.
La conclusion que l'on doit tirer de tout ceci est que la famille des girafes a été créée avec toutes les caractéristiques essentielles pour son existence. Il est donc impossible pour un être qui n'existe pas encore de maîtriser son corps et d'acquérir des traits essentiels consciemment. Ainsi, les girafes prouvent de manière irréfutable qu'elles ont été créées par une création consciente, c'est à dire par Dieu.
Les tortues marines (carets) ont l'habitude de déferler par centaines sur les plages lorsqu'il est temps pour elles de se reproduire. Ces plages ne sont cependant pas ordinaires: le lieu où elles arrivent pour se reproduire doit être le même que celui où elles sont nées. 15 Parfois, elles doivent parcourir plus de 800 kilomètres pour retourner là-bas. Pourtant, un voyage long et pénible n'y change rien: elles reviennent quoi qu'il advienne sur la plage où elles sont nées pour pondre leurs œufs et ceci à n'importe quel prix.
(Ci-dessous) La jeune tortue marine (caret) est sur le point d'arriver à la mer juste avant que le soleil ne se lève.
Il est tout à fait remarquable qu'un être vivant puisse retrouver ainsi la plage où il est né 20 à 25 ans après l'avoir quittée.16 Il est encore plus extraordinaire qu'il puisse retrouver la direction de son lieu de naissance dans les profondeurs de l'océan où pénètre si peu de lumière, et qu'il puisse ensuite le repérer parmi de nombreuses plages identiques.
En définitive, ce sont des milliers de voyageurs sans boussole qui se réunissent sur la même plage en même temps. Cela a été une grande surprise pour nous de découvrir les raisons de ce rassemblement, qui sont restés longtemps un mystère. Puisque les tortues marines savent que leurs progénitures ne peuvent pas survivre en mer, elles enterrent leurs œufs sous le sable de la plage. Mais pourquoi se retrouvent-elles toutes sur la même plage en même temps? Les nouveau-nés ne survivraient-ils pas si elles faisaient la même chose à un autre moment et sur une plage différente? Ceux qui ont fait des recherches à ce sujet ont été confrontés à une situation très intéressante. Les illiers de progénitures sous le sable doivent en fait surmonter un certain nombre d'obstacles redoutables auxquels elles doivent faire face juste après avoir fendu la coquille de leur œuf grâce à une protubérance extrêmement dure qui se trouve sur le dessus de leur tête. Les nouveau-nés, qui pèsent en moyenne 31 grammes, ne peuvent pas creuser par eux-mêmes la couche de sable solidifiée qui se trouve au-dessus d'eux. Ils doivent obligatoirement s'entraider pour accomplir cette difficile tâche. Quand ces milliers de nouveau-nés commencent à creuser cette couche de sable, ils atteignent la surface en quelques jours. Mais, avant de s'extraire de la surface, ils attendent la tombée de la nuit car, pendant la journée, il existe un grand risque qu'ils deviennent la proie de prédateurs. En outre, il leur serait très difficile de se déplacer en rampant sur du sable brûlé par la lumière du soleil. Dès que la nuit tombe, ils se dégagent, se précipitent vers la mer et quittent la plage où ils reviendront 20 ou 25 années plus tard bien que leur départ ait eu lieu dans l'obscurité totale.
Il est totalement impossible pour ces nouveau-nés de savoir qu'ils doivent creuser le sable après être sortis hors des œufs et d'attendre un moment favorable à une certaine distance de la mer. De plus, il est totalement impossible pour eux -alors qu'ils sont encore enterrés sous terre- de savoir si c'est le jour ou la nuit, si des prédateurs existent à l'extérieur, si le sable qui est brûlant à cause du soleil pourrait les blesser et, c'est le plus important, qu'ils doivent immédiatement se précipiter à la mer. Comment cette conduite qui semble totalement consciente se produit-elle?
L'unique réponse à cette question est que ces petites tortues marines ont été "programmées d'une manière ou d'une autre" à se comporter de cette façon, ce qui signifie que leur Créateur leur a influé cet instinct qui leur permet de protéger leur vie.
Le coléoptère bombardier est un insecte sur lequel on a fait un grand nombre de recherches. La caractéristique qui le rend si attrayant est qu'il emploie des procédés chimiques pour se protéger contre ses ennemis.
Lors d'un danger imminent, l'insecte jette sur l'ennemi du peroxyde d'hydrogène et de l'hydroquinone qui sont stockés dans son corps en vue de se protéger. Avant la bataille, des structures spécialisées appelées "lobes sécréteurs" effectuent un mélange très concentré de ces deux produits chimiques. Le mélange est conservé dans un compartiment séparé, appelé "chambre de stockage". Ce compartiment est relié à un autre appelé "chambre d'explosion". Les deux compartiments sont séparés l'un de l'autre par un muscle sphinctérien. Au moment où l'insecte sent un danger, il serre les muscles entourant la chambre de stockage et simultanément détend le muscle sphinctérien. De cette manière, le produit chimique qui se trouve dans la chambre de stockage est transféré à la chambre d'explosion. Une grande quantité de chaleur est alors libérée produisant de ce fait une vaporisation. La vapeur libérée et le gaz provenant de l'oxygène exercent de la pression sur les parois de la chambre d'explosion. Ainsi, le produit chimique est injecté à l'ennemi par un canal reliant le corps du coléoptère à l'extérieur. 17
Cela reste un grand mystère pour les chercheurs qu'un insecte puisse héberger un système assez puissant pour déclencher une réaction chimique qui pourrait facilement lui être nuisible, tout en s'isolant lui-même des effets pernicieux de ce système. L'existence et le fonctionnement de ce système sont sans aucun doute trop complexes pour qu'on puisse les attribuer à l'insecte lui-même. Savoir comment le coléoptère bombardier peut faire fonctionner un tel système dans un minuscule corps mesurant environ 2 centimètres, alors que les experts humains ne peuvent l'accomplir que dans des laboratoires est toujours un sujet de discussion.
La seule vérité apparente est que cet insecte est un exemple concret qui contredit complètement la théorie de l'évolution, parce qu'il est impossible que ce système chimique complexe se soit formé par une série de coïncidences et se soit transmis de génération en génération. Une seule insuffisance ou un "défaut" mineur dans une partie du système rendrait l'insecte vulnérable de sorte qu'il serait bientôt mort ou qu'il se ferait exploser lui-même. Par conséquent, la seule explication est que l'arme chimique dont est doté le corps de l'insecte a été créée "d'un seul coup" et sans aucun défaut.
Ne mesurant pas plus de quelques centimètres, les termites sont capables d'ériger des gratte-ciel de plusieurs mètres de hauteur sans utiliser d'outils. Cette admirable construction est capable de protéger d'une manière parfaite une colonie de plus d'un million de termites à la fois contre ses ennemis et contre les conditions défavorables de la vie extérieure.
Tout le monde ne peut que s'étonner à la vue d'une termitière. Les constructions que ces insectes minuscules édifient sur le sol, sont des merveilles architecturales. Elles peuvent se dresser jusqu'à 5 ou 6 mètres de hauteur.
Lorsque nous comparons la taille d'un termite et celle de son habitation, nous voyons que le termite achève avec succès un projet architectural qui est environ 300 fois plus grand que lui. Ceci est d'autant plus étonnant que les termites sont aveugles.
Une personne qui n'aurait jamais vu de termitières construites par les termites aveugles penserait probablement qu'elles sont composées de piles de sable entassées les unes sur les autres. Ce n'est pas le cas. Une termitière est une conception merveilleuse et incompréhensible pour l'esprit humain: à l'intérieur, il existe des tunnels qui s'entrecroisent, des couloirs, des systèmes de ventilation, des sorties de secours et même des jardins spéciaux assignés à la production de fongus.
Si nous rassemblions des milliers de personnes aveugles et leur donnions toutes sortes d'outils techniques, nous ne pourrions jamais leur faire bâtir une construction semblable à celle faite par une colonie de termites.
Alors, réfléchissons un peu:
- Comment un termite mesurant 1 à 2 centimètres pourrait-il avoir acquis le savoir-faire architectural et les connaissances d'ingénierie requises pour faire une conception si subtile?
- Comment des milliers de termites aveugles parviennent-ils à travailler en harmonie pour élever cette construction qui n'est rien d'autre qu'une merveille artistique?
- Si nous divisions une termitière en deux pendant les premières étapes de sa construction et la réunissions ensuite, nous verrions que tous les passages, canaux et routes coïncident. Comment est-il donc possible d'expliquer cet événement miraculeux?
La conclusion à tirer de cet exemple est que Dieu a créé tous les êtres vivants d'une façon unique et sans précédent. A elle seule, une termitière est donc suffisante pour qu'une personne reconnaisse Dieu et croie qu'Il est Celui qui nous a tous créés.
Comme nous le savons tous, les piverts construisent leurs nids en creusant des trous dans les troncs d'arbres à l'aide de leur bec. Même si ceci semble familier à la plupart des gens, cela ne doit cependant pas leur faire oublier un point très important: par quel miracle les piverts ne souffrent-ils pas d'hémorragie cérébrale en frappant des troncs si vigoureusement avec leur tête? Ceci s'apparente à un être humain qui enfoncerait un clou dans un mur avec sa tête. Si un homme essayait de le faire, il souffrirait probablement d'un traumatisme crânien suivi d'une hémorragie alors qu'un pivert lui peut becqueter un tronc d'arbre dur de 38 à 43 fois en seulement deux ou trois secondes sans que rien ne lui arrive. 18
Rien ne se produit parce que la structure crânienne des piverts est idéalement conçue pour une telle besogne. Le crâne du pivert comporte un système de suspension remarquable qui absorbe la force des coups. Son front et les quelques muscles crâniens adjoints à son bec ainsi qu'à sa mâchoire sont si robustes qu'ils aident à diminuer l'effet des coups puissants qu'il donne pendant l'action de becqueter. 19
La conception et la planification ne sont pas limitées à ces faits. Préférant principalement les pins, les piverts contrôlent l'âge des arbres avant d'y creuser un trou. Ils choisissent ceux qui sont âgés de plus de 100 ans, car généralement ceux-ci souffrent d'une maladie qui cause le ramollissement de leur écorce. Ceci a été découvert tout récemment par la science et peut-être est-ce la première fois que vous êtes en présence de cette information, or les piverts, eux, la connaissent depuis des siècles.
Ce n'est pas non plus la seule raison pour laquelle les piverts préfèrent les pins. Autour de leurs nids, ils creusent également des cavités dont la fonction n'a pas été initialement comprise. On a découvert plus tard que ces cavités les protégeaient contre un grand danger. Avec le temps, la résine collante qui coule des pins remplit ces cavités et l'avant-poste du nid des piverts est ainsi rempli d'un bassin qui protègent les piverts contre les serpents, leurs plus grands ennemis.
Une autre caractéristique intéressante des piverts est que leur langue est assez légère pour pénétrer même les nids de fourmis qui se trouvent dans les arbres. Elle est également collante, ce qui leur permet de ramasser les fourmis qui vivent dans ses nids. La perfection de leur création nous apparaît encore plus grande lorsque nous savons que leur langue a une structure qui les protège de l'acide qui se trouve dans le corps des fourmis.20
Les piverts, dont chacune des caractéristiques a été soulignée précédemment dans différents paragraphes, prouvent qu'avec toutes leurs spécificités, ils sont forcément le résultat d'une création. Si les piverts avaient évolué par hasard comme la théorie de l'évolution l'affirme, ils seraient probablement morts avant qu'ils n'aient pu acquérir de telles caractéristiques cohérentes et leur espèce se serait éteinte. Cependant, comme ils ont été créés par Dieu avec une "conception" spécialement adaptée à leur vie, ils ont commencé leur existence en possédant déjà toutes leurs caractéristiques essentielles.
Les piverts, dont chacune des caractéristiques a été soulignée précédemment dans différents paragraphes, prouvent qu'avec toutes leurs spécificités, ils sont forcément le résultat d'une création. Si les piverts avaient évolué par hasard comme la théorie de l'évolution l'affirme, ils seraient probablement morts avant qu'ils n'aient pu acquérir de telles caractéristiques cohérentes et leur espèce se serait éteinte. Cependant, comme ils ont été créés par Dieu avec une "conception" spécialement adaptée à leur vie, ils ont commencé leur existence en possédant déjà toutes leurs caractéristiques essentielles.
Le serpent qui se camoufle dans le sable est ainsi protégé de ses ennemis. Est-il possible que ce serpent ait pu harmoniser tout seul la couleur et la forme de sa peau avec son habitat?
L'une des stratégies de défense des animaux est le camouflage. Quelques-uns possèdent une protection spéciale dans leur structure corporelle et une coloration qui sont totalement adaptées à leur habitat. Les corps de ces êtres vivants se "fondent" si bien à leur environnement que lorsque nous regardons des photographies, nous ne pouvons les distinguer ni des plantes ni de leur milieu.
Comme nous le verrons dans les pages suivantes, la similitude incroyable qu'un insecte peut avoir avec une feuille lui suffit pour divertir l'attention de ses ennemis. Il est évident que cet animal minuscule n'a pas fait lui-même ressembler son corps à une feuille. Il est possible qu'il ne se rende même pas compte qu'il est protégé en raison de sa similitude avec la feuille. Cependant, son camouflage est si preste qu'il peut lui servir de tactique de défense expressément planifiée et "créée" à cet égard.
Les yeux trompeurs
Lorsque certains papillons déploient leurs ailes, nous constatons une paire d'yeux. Ces yeux aident à convaincre leurs ennemis qu'en réalité ils ne sont pas des papillons. Vous remarquerez en particulier les visages trompeurs de certaines espèces de papillons telles que celle appelée "Shonling" (en haut). Ces papillons sont si parfaits avec leurs yeux brillants, leurs caractéristiques faciales, leurs sourcils renfrognés, leurs bouches et leurs nez, que l'image globale est clairement trompeuse pour plusieurs de ses ennemis. Une personne déterminée à nier Dieu peut tenter de soutenir son point de vue avec l'explication appelée par les évolutionnistes: "coïncidence intéressante" ou bien elle peut aussi affirmer que le papillon a mis ce motif sur son corps en pensant qu'il lui serait utile. Si quelqu'un vous propose une telle assertion et affirme que ces motifs, qui surpassent la beauté même des peintures d'artistes, sont produits par hasard, alors il n'y a plus rien à dire au sujet "de ces hommes soi-disant doués d'intelligence". Car une telle assertion est totalement incompatible avec la raison et le bon sens.
Si vous regardez soigneusement, vous verrez que ce que vous prenez pour une branche d'arbre est en réalité un insecte.
Sur cet image se trouve un serpent qui se cache parmi les buissons.
Il y a un fourmilier qui se cache parmi les feuilles! Arrivez-vous à le discerner?
La chenille qui s'est placée juste au milieu de la feuille, n'est pas distinguée.
Cette chenille, qui vit dans les forêts tropicales panaméennes, comporte de toutes petites taches semblables à des yeux de serpent grâce auxquelles elle peut effrayer ses prédateurs.
Les caméléons blindés ne changent pas de couleur en fonction de leur environnement, parce que leur couleur est déjà créée en harmonie avec leur habitat.
Ce caméléon, connu sous le nom de gecko, peut adapter sa couleur à son environnement en l'espace de 20 minutes.
Ce caméléon, connu sous le nom de gecko, peut adapter sa couleur à son environnement en l'espace de 20 minutes.
Certains insectes se déguisent en feuilles mortes. Il est très difficile de distinguer le mite panaméen des feuilles sèches.
Les insectes ressemblant à des feuilles sont très communs. Il est d'ailleurs possible de trouver sur leurs corps toutes sortes de détails ayant les mêmes caractéristiques que ceux des feuilles.
La mante religieuse présente sur cette orchidée réussit à tromper une sauterelle grâce à ses ailes ressemblant à des pétales de fleur
Cette espèce d'insecte est protégée contre tous ses ennemis grâce à son apparence semblable à celle d'une feuille
Les poux qui se trouvent sur cet arbre arrivent à convaincre leurs ennemis qu'ils sont en réalité les épines de l'arbre.
Sur l'image de gauche se trouve un serpent qui se cache parmi les buissons.
Les œufs d'un oiseau appelé le bécasseau occidental sont de la même couleur que leur environnement. Cela leur permet d'être protégés contre des ennemis potentiels.
Il existe quelques méthodes de défense incroyables et très intéressantes dans le monde animal. L'une d'entre elles est celle des "yeux trompeurs". Diverses espèces de papillons, de chenilles et de poissons convainquent leurs ennemis qu'elles sont "dangereuses" grâce aux yeux trompeurs qu'elles possèdent.
Les papillons observables sur les images n'hésitent pas à ouvrir leurs ailes dès qu'ils sentent un danger, prestement ils affichent deux yeux sur chacune de leurs ailes qui semblent ainsi tout à fait menaçantes pour leurs ennemis.
Réfléchissons: ces yeux qui sont extrêmement convaincants peuvent-ils vraiment être le résultat d'une coïncidence? Comment le papillon pourrait-il savoir que deux yeux effrayants apparaissent quand il ouvre ses ailes et que cette vue à elle seule sert à effrayer son ennemi? Le papillon aurait-il vu la configuration de ses ailes et aurait-il décidé par la suite que cette configuration était effrayante et qu'il pourrait l'utiliser lors d'un danger? Une configuration si persuasive ne peut être que le résultat d'une conception consciente, et non pas le fait de coïncidences. D'ailleurs, il est parfaitement déraisonnable de penser que le papillon a pu se rendre compte par lui-même à la fois de cet avantage et qu'il a décidé par la suite de l'utiliser comme tactique de défense. Il est évident que Dieu, qui a créé le papillon, lui a conféré une telle configuration et lui a donné cet instinct de défense.
Du côté gauche, vous voyez la vraie tête et les vrais yeux du poisson à la raie bouclée. Du côté droit, le poisson nage vers son nid et montre sa queue sur laquelle se trouve une paire d'yeux. D'autres poissons autour de lui n'osent pas s'approcher de lui car les yeux trompeurs qui se trouvent sur sa queue leur font penser qu'il est en réalité éveillé.
Les petites fleurs qui se trouvent sur terre sont pour la plupart du temps considérées comme banales par les gens, et ceci malgré leur perfection. Ce qui empêche les gens de saisir les miracles de la création dans ces fleurs réside dans cette familiarité causée par leur vision continuelle. Par conséquent, des fleurs qui poussent dans un endroit totalement différent, dans des conditions totalement différentes et qui ont des tailles totalement différentes pourront être observées sans ces "lunettes de la familiarité" et nous aideront ainsi à mieux comprendre l'existence de Dieu.
Les nénuphars de l'Amazone, qui poussent dans la boue au fond du fleuve Amazone, sont assez intéressants pour faire enlever ces "lunettes de la familiarité" du visage des gens. Ces plantes vivent d'une façon à laquelle nous ne sommes pas accoutumés et leur lutte est très différente de la nôtre.
Ces plantes commencent à croître dans la boue au fin fond du fleuve Amazone, puis se dirigent vers la surface. Elles ont pour but d'atteindre la lumière du soleil qui est essentielle à leur existence. Quand elles touchent finalement la surface de l'eau, elles cessent de grandir et développent des bourgeons ronds et épineux. Ces bourgeons deviennent des feuilles colossales pouvant atteindre 2 mètres de diamètre en un espace de temps très bref, qui peut se résumer à quelques heures. "Sachant" que plus ils couvrent en feuilles abondantes la surface du fleuve, plus ils pourront se servir de la lumière du soleil, ces nénuphars utilisent abondamment la lumière du jour pour effectuer la photosynthèse. En d'autres termes, ils "savent" que s'ils n'agissent pas ainsi, ils ne pourront pas survivre au fond du fleuve à cause du manque de lumière. Cette plante montre, qu'en utilisant cette tactique si "intelligente", elle ne manque pas d'inspiration.
Les nénuphars peuvent seulement se servir de la lumière du jour une fois qu'ils ont atteint la surface de l'eau. Cela signifie que depuis les profondeurs des marais ils s'allongent jusqu'à la surface de l'eau d'une hauteur qui peut atteindre 2 mètres. Les racines de ces fleurs ont également besoin d'oxygène. Dans l'image de gauche, nous remarquons les tiges qui s'étendent des racines de la plante jusqu'à la surface de l'eau. C'est cette tige qui lui permet de transporter jusqu'aux racines l'oxygène qu'elle a recueilli à la surface de l'eau.
Cependant, la lumière du soleil ne suffit pas à elle seule à faire vivre les nénuphars de l'Amazone: ils ont également besoin d'oxygène. Pourtant, il est évident que cet oxygène n'existe pas dans la terre boueuse dans laquelle leurs racines sont enterrées. C'est pourquoi leurs tiges grandissent de plusieurs mètres pour rejoindre la surface de l'eau où leurs feuilles flottent. Parfois ces tiges atteignent une longueur de 11 mètres; elles sont rattachées aux feuilles et servent de porteurs d'oxygène entre les feuilles et les racines. 21
Comment se fait-il qu'un bourgeon situé dans les profondeurs d'un fleuve -qui a besoin d'oxygène et de la lumière du soleil pour survivre et qui ne pourrait pas vivre en leur absence- peut-il savoir que tout ce dont il a besoin est présent à la surface de l'eau? Un être qui vient juste de naître ne peut se rendre compte ni de l'existence du soleil, ni de celle de l'oxygène, ni du fait que cette eau comporte une fin en soi.
Par conséquent, si l'événement entier est évalué du point de vue des évolutionnistes, ces plantes auraient dû être détruites il y a bien longtemps par les conditions environnementales et l'espèce aurait dû s'éteindre. Néanmoins, les nénuphars sont aujourd'hui encore présents dans toute leur splendeur, et leur incroyable lutte pour la vie continue bien après qu'ils ont atteint la lumière du soleil et qu'ils ont eu accès à l'oxygène présente à la surface de l'eau. Après tout ça, il leur faut en plus redresser les bords de leurs feuilles énormes vers le haut pour les empêcher de s'enfoncer dans l'eau.
Ils ne peuvent continuer à vivre que grâce à toutes ces précautions. Pourtant, ils "savent" également que ce n'est pas suffisant. Il leur faut assurer leur reproduction. Ils ont aussi besoin d'un autre être vivant qui transportera leur pollen vers un autre nénuphar. Cet autre être vivant ne peut être qu'un insecte qui a un faible pour la couleur blanche. Ces insectes préfèrent apparemment les nénuphars blancs parmi toutes les autres fleurs attrayantes du fleuve Amazone. Quand ces créatures qui préservent leur espèce leur rendent visite, les nénuphars de l'Amazone referment alors toutes leurs feuilles, les emprisonnent et leur offrent du pollen. Ils les libèrent seulement après les avoir gardées prisonnières toute une nuit, et c'est uniquement tout de suite après que les nénuphars changent de couleur de sorte que ces insectes ne leur rapportent pas de nouveau le pollen. Ces magnifiques nénuphars, qui dans un premier temps étaient blancs, continueront à partir de ce moment-là à orner le fleuve Amazone d'une couleur rose.
De tels plans impeccables et finement calculés peuvent-ils vraiment être le travail d'un bourgeon ignorant tout? Naturellement que non. Ceci est l'œuvre de la sagesse de Dieu, Qui a créé toute chose. Tous les détails résumés ci-dessus démontrent que les plantes, comme tous les autres êtres vivants dans l'Univers ont été créés en étant déjà dotés de systèmes cohérents, et ceci grâce à leur Créateur.
Le vent peut-il former un avion par hasard?
Le célèbre physicien Fred Hoyle a fait une observation très frappante au sujet de l'origine de la vie. Dans son livre The Intelligent Universe, il écrit:
"La chance que les formes les plus développées de la vie puissent avoir été produites de cette façon (par coïncidence) est comparable à la chance qu'une tornade s'engouffrant à l'intérieur d'un entrepôt de chiffonnier-ferrailleur puisse former un Boeing 747 avec comme base les matériaux qui s'y trouvent." 22
Cette comparaison d'Hoyle est très suggestive. Les exemples que nous venons de discuter ci-dessus indiquent également que l'existence de la vie et la perfection des systèmes qui s'y trouvent actuellement nous forcent à rechercher la grande puissance qui les a produits. Tout comme un ouragan ne peut pas produire un avion accidentellement, il n'est pas possible non plus que l'Univers se soit organisé suite à des événements imprévus et qu'en plus il héberge des structures extrêmement complexes. En vérité, l'Univers a été fourni avec des systèmes innombrables qui sont d'une complexité infiniment plus grande que celle d'un avion.
Tout ce que nous avons expliqué dans ce chapitre nous confronte à la preuve éclatante de cette planification impeccable de notre environnement proche ainsi que celui des profondeurs de l'espace. Celui qui cherche à évaluer ces signes évidents et indéniables par la raison et la conscience, ne peut arriver qu'à une conclusion: il n'existe aucune place pour le hasard dans l'Univers. Ce dernier a été CRÉÉ avec tous les détails minutieux qui s'y trouvent.
Dieu, le Créateur de ce système parfait, est Celui Qui détient la force et la connaissance infinies.
13. Bilim ve Teknik, vol. 203, p. 25
14. Larousse Dictionary and Encyclopaedia, vol. II, p. 5734
15. Maurice Burton, C.B.P.C. Publishing Limited, Encyclopaedia of Animals, Reptiles, p. 120
16. Ibid, p. 120
17. Michael J. Behe, Darwin’s Black Box, New York: Free Press - 1996, pp. 232-233
18. Grzimeks Tierleben Vögel 3, Deutscher Taschen Buch Verlag - octobre 1993, p. 92
19. Ibid, p. 89
20. Ibid, pp. 87-88
21. David Attenborough, The Private Life of Plants, Princeton University Press - 1995, p. 291
22. Nature - 12 novembre 1981