Charles Darwin, le fondateur de la théorie de l'évolution, a eu aussi beaucoup de réserves à son égard. Il était conscient que sa théorie ne pouvait pas expliquer l'apparition des êtres vivants et confessait cette vérité entre les lignes de ses œuvres ou dans sa correspondance privée.
Une foule d'objections se sont, sans doute, présentées à l'esprit du lecteur avant qu'il en soit arrivé à cette partie de mon ouvrage [L'Origine des espèces]. Les unes sont si graves, qu'aujourd'hui encore je ne peux y réfléchir sans me sentir quelque peu ébranlé…[i]
Tel est le résumé des réponses que l'on peut faire et des explications que l'on peut donner aux objections et aux diverses difficultés qu'on peut soulever contre ma théorie, difficultés dont j'ai moi-même trop longtemps senti tout le poids pour douter de leur importance.[ii]
Je suis parfaitement conscient que mes spéculations tombent bien loin de la vraie science.[iii]
Même après Darwin, les évolutionnistes qui furent incapables de trouver une seule pièce à conviction pour soutenir leur théorie de l'évolution, confessèrent l'embarras dans lequel ils se trouvaient. Et pourtant, malgré leurs aveux, la plupart d’entre eux refusèrent d’accepter la vérité, en exprimant ainsi leur attachement inébranlable au matérialisme.
Voici quelques déclarations faites par des scientifiques admettant que le darwinisme ne peut pas rendre compte de l'apparition de la vie :
Dr. Robert Andrews Millikan, physicien américain, prix Nobel de physique 1923, partisan de l’évolution :
Ce qui est navrant, c'est de voir des scientifiques qui essayent de prouver l'évolution, qu'aucun scientifique ne pourra jamais prouver.[iv]
Jerry Coyne, écologue et évolutionniste à l'Université de Chicago :
En conclusion et de façon inattendue, nous devons reconnaître qu'il y a peu de preuves pour appuyer le néodarwinisme : ses bases théoriques et les preuves expérimentales qui la soutiennent sont faibles.[v]
Professeur Fred Hoyle, cosmologiste britannique et mathématicien :
En effet, une telle théorie (que la vie a été créée par une intelligence) est tellement évidente que l'on se demande pourquoi elle n'est pas communément acceptée. Les raisons sont psychologiques plutôt que scientifiques.[vi]
Stephen Jay Gould, paléontologue américain, professeur à l’Université de Harvard et fervent défenseur de la théorie de l’évolution pendant la deuxième moitié du 20ème siècle :
Qu'est-il donc arrivé à notre échelle si trois lignées d'hominiens se retrouvent coexistant (l'A. Africanus, le robuste Australopithèque et l'Homo habilis) et qu'aucun ne provient clairement d'un autre ? De plus, aucune de ces trois n'a démontré de tendances évolutionnistes pendant leur existence sur terre.[vii]
D. L. Stern, zoologue évolutionniste :
Une des questions les plus anciennes de la biologie évolutionniste reste encore sans réponse. Quelles mutations peuvent générer des variations phénotypiques évolutionnistes appréciables ? Quel genre de changements moléculaires entraînent-ils ?[viii]
B. G. Ranganathan :
Il n'y a aucune preuve dans le registre fossile qu’un type créature se soit jamais transformé dans un autre type. Aucun lien transitionnel ou forme intermédiaire entre les différents types de créatures n’a jamais été découvert... Et cela est valable entre chaque espèce importante de plante ou d’animal.[ix]
Dr. Albert Fleischman, zoologiste :
La théorie darwiniste de l'évolution ne trouve une seule preuve dans la nature. Elle n'est nullement le résultat des recherches scientifiques, mais purement le fruit de l'imagination.[x]
Norman Macbeth :
Malheureusement, dans le domaine de l’évolution, la plupart des explications sont fausses. En fait, il est très difficile de les appeler des explications ; ce sont des suggestions, des intuitions, des châteaux en Espagne, qui méritent à peine d'être appelées des hypothèses.[xi]
[i] Charles Darwin, L'origine des espèces, chapitre VI, Les difficultés de la théorie, 1859 (soulignement ajouté)
[ii] Ibid, chapitre XIV, Récapitulation, pp. 465-566 (soulignement ajouté)
[iii] N.C. Gillespie, Charles Darwin and the Problem of Creation, Chicago : Chicago University Press, 1979, p. 2 (soulignement ajouté)
[iv] David B. Loughran, SBS Vital topics, Stewarton, Ecosse : Ecole biblique de Stewarton, avril 1996
[v] H.A. Orr et Jerry Coyne (1992), "The Genetics of Adaptation : A Reassessment", American Naturalist, 140, p. 726
[vi] Fred Hoyle-Chandra Wickramasinghe, Evolution from Space, New York : Simon & Schuster, 1984, p. 130
[vii] Stephen Jay Gould, Natural History, vol. 85, 1976, p. 30
[viii] David L. Stern, "Perspective : Evolutionary Developmental Biology and the Problem of Variation," Evolution 54 (2000) : pp. 1079-1091
[ix] Ranganathan, B. G. Origins?, Carlisle, PA : The Banner of Truth Trust, 1988, p. 20
[x] http ://www.rmplc.co.uk/eduweb/sites/sbs777/vital/evolutio.html
[xi] Norman Macbeth, Darwin Retried : An Appeal to Reason [, Boston : Gambit, 1971, p. 147