Charles Darwin fut l"un des premiers à avoir pris conscience que les découvertes paléontologiques s"opposeraient à sa théorie. Il avait mis en garde sur le fait que les fossiles représenteraient la plus grosse difficulté à laquelle la théorie de l"évolution devrait faire face, il l"exprima en ces termes: Mais pourquoi ne trouvons-nous pas fréquemment dans la croûte terrestre les restes de ces innombrables formes de transition qui, d"après cette hypothèse, ont d û exister ?... Pourquoi donc chaque formation géologique, dans chacune des couches qui la composent, ne regorge-t-elle pas de formes intermédiaires ? La géologie ne révèle assurément pas une série organique bien graduée, et c"est en cela, peut-être, que consiste l"objection la plus sérieuse qu"on puisse faire à ma théorie. (Charles Darwin, L"origine des espèces, GF Flammarion, Paris, 1992, pp. 225,334) La recherché menée depuis l"époque de Darwin, soit depuis 150 ans, a traduit cette crainte en une réalité. Toutes les découvertes subséquentes ont prouvé, en effet, que cette théorie n"a aucun lien avec l"histoire naturelle réelle. L"une de ces preuves est la mouche des fruits ici représentée indiquant que ces insectes sont restés inchangés depuis des millions d"années et ne sont passés par aucune étape intermédiaire de développement.